TC MARIAGE BLACK - Les noces d'or

L'échange avec son neveu est bref, poli, étrangement dépourvu d'agressivité et malgré l'impassibilité apparente de Gabriel, d'une certaine manière, cela la soulage un peu. « Et vous, pourquoi ne déambulez-vous point au bras de mon oncle ? » « Oh, tu apprendras bien vite qu'il faut aussi savoir se suffire à soi-même. » Déclare-t-elle en cherchant cependant Faust du regard, craignant qu'il ne fasse trop de bruit, alors que quelques instants plus tard, Gabriel s'éclipse avec ses amis sous le regard attendri de sa tante. Elle aimerait retrouver cette famille unie qu'elle a connu.

Et puis, la chute.
Beuglante ouverte, panique silencieuse dans les pupilles des invités, Scylla reste immobile un instant, seule, écartée des festivités, observant Antarès tenter de gérer la situation, puisque Monsieur le Ministre en personne prendre le relais. Au loin, elle aperçoit Henry, Alaric, Naiara, pas une trace de Faust. Par Merlin, où est-il encore passé ? Posant précautionneusement le verre qu'elle tient entre ses mains sur la première table qui vient, elle s'approche de la joyeuse troupe non sans une étrange sensation au creux de son ventre. Seraient-ce les effets du poison qui commencent déjà à se répandre dans son organisme ? Essoufflée, elle pose sa main sur l'épaule de Naira et ne cache pas son inquiétude. « Naiara, comment vas-tu ? Et les enfants ? Commence-t-elle en cherchant du regard les petits monstres de son amie, puis, en se tournant vers Alaric et Henry, Messieurs. » Longtemps qu'elle ne s'est pas trouvée face à son beau-frère et au mari d'Adela. Mais l'heure n'est pas aux remises en question et aux bavardages familiaux. Se retournant vers Naira, elle continue. « Laisse-moi examiner les enfants, je veux être sûre qu'ils vont bien. » Elle balaye la salle du regard pour chercher ses propres garçons. Décidément, ses trois hommes ont bien l'intention de rester discrets, ce soir. Mais elle sait qu'ils s'en sortiront. Ils s'en sortent toujours. Alors qu'elle sent ses forces s’amenuisent, le spectacle qu'elle découvre autour d'elle est terrifiant ; gentilshommes et petite noblesse râlent, l'estomac creux, elle entend parler d'hallucinations, de vomissements, de migraines terribles qui assaillent déjà l'assemblée. « Effectivement, je crois que nous avons un gros problème. » Déclare-t-elle évasive en reprenant les mots d'Henry, contemplatrice impuissante de la mascarade dont ils sont victimes.

Spoiler:

 

La Beuglante qu'Abel attendait autant qu'il redoutait arriva enfin. Alors qu'il cherchait du regard ses compères des Enfants du Morgane, il aperçut Nile transplaner avec sa sœur, et Adalind toujours aux côtés de son époux. Au regard de Minerva, il comprit tout de suite qu'il allait subir le courroux de l'amazone. Alors que toute la famille Scamander était réunie autour d'eux, la panique embrasa la grande salle. Les sorties étaient déjà verrouillées, et les discours du Ministre et de ses sbires étaient clairs : personne ne sortirait de cette salle sans examen - ou inspection. Abel sentit son cœur battre un peu plus vite ; pourtant, il connaissait les risques en venant ici. Soudain, les réactions autour de lui le sortirent de sa réflexion. Visiblement, tous les sorciers à ses côtés avaient été touchés par le poison, et alors qu'il sortait discrètement un antidote de sa poche pour l'ingérer à l’abri des regards (il fallait bien qu'un duelliste compétent conserve ses capacités au cas où les choses tourneraient mal... comme par exemple si le poison n'atteignait pas Monsieur le Ministre. Et étant donné l'attitude terriblement habituelle de Gellert, sureau à la main, Abelforth comprit que le plus dangereux sorcier d'Angleterre allait malheureusement pour l'instant le rester), il sentit un poids réclamer son attention. Minerva, qui n'avait pas manqué de le fusiller du regard et de s'éloigner de lui quelques instants plus tôt, comprenant l'implication et le mensonge du Dumbledore, semblait en proie à des hallucinations. Ephraïm. Tout d'abord, Abel eut un choc, retenant tant bien que mal le frêle corps de sa bien-aimée. Le monde semblait disparaître autour d'eux. Avait-il bien entendu ? Elle répéta l'incantation. Et puis, il comprit. « Mina, c'est moi, regarde-moi. » Déclara-t-il la voix emplie d'émotions. En toute honnêteté, il ne pensait pas que le poison auraient des effets si violents. Il ne l'avait pas conçu, mais on lui avait dit qu'il avait pour seul effet d'éteindre la magie aléatoirement d'un sorcier à l'autre. Étant donné toutes les plaintes qu'il entendait, ce n'était visiblement pas le cas. Alors que le corps de Minerva défaillit dans ses bras, la belle perdant connaissance, il s'agenouilla en la retenant, main sous son dos, l'autre portant ses jambes. « Un médecin, j'ai besoin d'un médecin ! » Cria-t-il en balayant la salle du regard, désespéré, passant d'un Scamander à l'autre puis tombant, au loin, sur le regard d'Albus. Empli de déception.
Mais malgré tout ça, il ne regrettait rien.
Personne n'était mort, personne n'allait en mourir. Là était un véritable acte de rébellion pacifiste.

Spoiler:

les noces du siècle, qu’il disait.

et ça te rappelles quelques souvenirs amers lorsque kieran t’annonces que vous devez y aller. les apparences avant tout, bien évidemment. alors tu mets ta plus belle robe, soigne ton apparence aujourd’hui. coquetterie si rare désormais. tu te regardes quelques instants dans le miroir de la salle de bain, et tu vois les années qui sont passées sur ton visage. des traces de vies, et des années que tu n’as pas vu passées, coincée dans ce minable appartement. tu essaies tant bien que mal de te mettre en valeur.

tu rejoins l’époux, couple parfait en apparence, mariés déjà depuis plus d’une décennie.
quel modèle pour le nouveau couple, fraichement marié.
vraiment.

tu embrasses la foule du regard, essaie de repérer quelques têtes que tu pourrais reconnaître. au loin tu aperçois @abelforth dumbledore, et bien entendu qu’il est là. tu lâches rapidement le regard, te concentrant sur le reste de la foule. tu oublies bien souvent que le dumbledore est de ce monde-là, lui aussi. la voix de @kieran goyle te fais sortir de tes pensées, et tu roules des yeux. typique du mâle à tes côtés, de vouloir s’échapper au plus vite d’une cérémonie qui se veut joyeuse. c’est si rare en ce moment.

– le temps qu’il faudra. arrête d’être aussi pressé, profite un peu. que tu grognes à ton tour, le ton assez bas pour que personne ne puisse t’entendre.

rapidement, après quelques discutions, la journée prend un tout autre tournant. la foule commence à paniquer suite aux révélations, et tu essaies de te mêler à l’hystérie générale, cherchant du regard les autres membres des enfants de morgane. certains sont déjà partis, d’autres ont d’ors et déjà posés le masque sur le visage et se mêlent aux autres.

– je me sens bien pour l’instant. je peux être utile. que tu réponds rapidement au goyle, mais il est déjà parti loin, le mensonge qui n’atteint même pas ses oreilles.

bien sûr que tu n’as aucune envie de les aider, d’être utile pour tous ces extrémistes. pourtant le masque est à garder et à ne pas enlever aujourd’hui. surtout pas aujourd’hui. au loin tu vois minerva s’écrouler, et abelforth crier à l’aide, et peut-être que tout ça va enfin ouvrir les yeux de tout le monde.

Les doigts s'agitent, volent une coupe de champagne à la volée d'un plateau qui passe devant ses yeux. Le regard glisse sur la foule de corps apprêtés pour l'occasion. Défilé de bling-bling qu'il jugerait douteux, choix esthétiques qui le laissent perplexe : les têtes d'elfes empaillés n'ouvrent pas tellement l'appétit.
Mais ce n'est pas seulement ce qui lui noue l'estomac, à Faust, qui balaye l'assemblée et dont les iris s'arrêtent sur le chic costume du père de la mariée. Si la pique a atteint le patriarche Potter, Henry avait la fâcheuse tendance de ne jamais s'avouer vaincu. C'est la mention d'une lettre qui le met à mal, en l'instant, tandis que la silhouette gracieuse de son épouse se dessine sous ses yeux, non sans un râle vibrant dans la gorge à mesure que le breuvage s'y déverse. Une main dans la poche de son pantalon noir, il s'abstient de la rejoindre, incertain que les mots qu'il lui réservent soient appropriés pour ce genre de réception. De plus, elle se trouve en bien mauvaise compagnie. Les yeux roulent dans leur orbite : elle a toujours eu un faible pour l'aîné de son beau-frère. C'est finalement vers Adela qu'il calme ses griefs, les félicitations qui s'imposent mais formulées sans gaîté de cœur. Quelques années plus tôt, c'est elle qu'on livrait au Black. Son éducation lui avait enseigné la tolérance de telles pratiques, mais petit Potter ne peut s'empêcher de grimacer à la pensée qu'Astoria et son époux partagent le même sang. Si leur progéniture se relève dérangée, au moins pourraient-ils le blâmer sur ce simple fait, et non sur une quelconque hérédité léguée par le paternel. Peut-être est-ce là le but de toute l'entreprise, finalement. Nouvelle gorgée. Voilà que son cynisme reprend le dessus.

Il surprend le roi et la reine de la journée s'éclipser accompagnés de quelques invités d'honneur, et il ne lui est pas difficile d'imaginer à quelle besogne ils partent bien s'occuper. Qu'ils en profitent donc, tranche-t-il tout en cherchant ses deux garçons du regard. Eux, en revanche, en leur qualité de Potter, devront bien se tenir. Mais il ne les repère pas, sans pour autant s'en inquiéter. Ils sont grands, et n'a jamais été du genre à les couver. C'est plutôt son cher ministre qui attire les regards, ainsi que la beauté froide postée à son bras. Les familles Potter et Black ont beau être deux grandes maisons, il n'avait pas réalisé que l'occasion requérait la présence de telles figures. N'ont-ils rien de mieux à faire ? S'interroge-t-il, ses sourcils se fronçant sans vraiment qu'il ne le réalise. Les paroles de Lyrae résonnent dans son esprit, prennent de l'ampleur face au mage tout-puissant et de la vision de ses vautours réclamant son attention.
Des charognards. Tout ce qu'ils sont dans leurs beaux costumes.
Il s'amuserait de les voir déplumés.

Observateur silencieux, son exemple est suivi lorsque la beuglante convoque les regards. Sourcil haussé aux paroles, froncés aux insinuations. Il regarde son verre vide, et le laisse tomber sur une table. Pour peu, il se régalerait des visages déconfits, si l'expression ne tordait pas ses propres traits, tandis qu'il part à la recherche de Scylla. Ses mains retrouvent les épaules de son épouse prêt d'Henry, d'Alaric et de la toujours flamboyante Naiara, qu'il ne montre aucun scrupule à ignorer.

« Scylla, tu vas bien ? » La main qui se pose instinctivement sur la hanche, près de la marque. Encore inconscient des implications de la beuglante. « As-tu aperçu les enfants ? » demande-t-il calmement en balayant la foule inquiète du regard.

Le regard confus, il observe son frère sortir sa baguette et ordonner l'attraction d'un verre, qui s'entête à rester en place. Dans n'importe quelle autre situation, cela l'aurait fait rire. Doucement, c'est à son tour de sortir sa baguette, et de la pointer vers le même verre. Sans même prononcer un mot, il appelle l'objet...
.. qui vole jusqu'à sa main sans le moindre effort.

c’est ta journée.
ton moment.

ce moment que t’as attendu pendant des années. l’impatience qui s’est dessinée très vite, les palpitations qui sont arrivées si vite. et c’est comme dans un conte que les gamins adorent lire, même si le marié n’a rien d’un prince charmant et la mariée est loin d’être une gamine pure et innocente que ce genre d’histoire dépeint. le nouvel époux qui disparait quelques instants, avant de revenir, et tu n’es pas assez idiote pour ne pas comprendre ce qu’il s’est passé. peu importe. pourtant, c’est tout comme. le rêve de petite fille qui devient soudain cauchemar lorsque cette beuglante arrive, les hurlements qui retentissent, dans la salle comme dans tes oreilles, et la rage qui brûle dans les entrailles. colère parce qu’on a gâché ton jour.

et le frère qui arrive, les yeux grands écarquillés et antarès qui s’écroule presque au sol. panique qui s'empare de tes entrailles.

– tout va bien gabriel. que tu rassures l’ainé, sourire forcé sur les lèvres alors que les mains cherchent déjà la baguette, prête à protéger la famille.

t’as la tête qui tourne et une envie de vomir, et tu te dis que c’est sûrement à cause du bébé. ça arrive souvent ces derniers temps, et tu essaie d’oublier cette sensation au creux de ton estomac. les bruits autour de toi qui entrent dans les oreilles et qui font mal, et la vision qui devient peu à peu flou. tu t’agrippes à l’époux alors qu’il te guide vers les patriarches des deux familles. peut-être un peu trop fort d’ailleurs, tu ne voudrais pas laisser de marque alors tu relâche doucement la prise.

tu inspires et expires doucement, essaie d’oublier les palpitations du cœur et ce sentiment étrange. et le paternel qui entre dans ton champ de vision et c’est enfin un soulagement de voir son visage.

– ces salopards ont bien choisis leur moment. que tu marmonnes. bien sûr qu’ils ont choisi ce jour précis. quel autre événement réuni autant de sang-purs que ce mariage. ils vont me le payer.

menace qui sort de la bouche alors que la bile remonte doucement. la vision qui se trouble et tu vacilles un petit peu, essaie de garder au mieux ton équilibre.

« Trois pépins de grenade, Susan. Cela a suffi à Hadès pour emprisonner Coré. Promets-moi de ne rien manger et de ne rien boire jusqu’à ce que tu sois revenue saine et sauve, ici ? Promets-moi. Nul ne goûte à la nourriture des morts sans perdre une part de son âme. »

Et tu promets benoîtement, la trouvant adorablement excessive. Comment lui refuser ce caprice alors que tu la faisais mourir d’inquiétudes hebdomadairement ? Et si cela peut rassurer l’italienne, tu te priveras de dessert jusqu’à la prochaine lune également.

Tu avais refusé poliment les premières coupes, accrochée au bras musculeux d’Albus, prétextant que tu ne pouvais ingérer le moindre alcool avant ta reprise de l’entraînement, ce qui avait surpris ton ami. Quant aux petits fours, tu en avais semés dans tous les vases et les pots de fleurs des environs. Tu avais bien tenté d’empêcher Albus de s’hydrater mais le bougre avait des réflexes de belles factures et il avait trempé ses labres dans le Cocyte pétillant et potentiellement empoisonné – sans conséquences notables.

Addolarata s’était fait du souci pour rien. Toutefois, prudence est mère de sûreté comme tu le constates une fois la beuglante évanouie. Autour de toi, le gratin s’effondre dans un magma de vomissures et de hurlements de douleur. De ton regard soudainement acéré, tu scrutes l'assemblée avant de tomber à genoux près du phénix déchu.

"Est-ce que je peux faire quelque chose pour lui ?"

Tu frisonnes tandis que tu jettes un regard anxieux à Nicolas.

Discrète.
Elle avait apprit à l'être depuis des mois déjà, comme un besoin de s'effacer pour apprendre à mieux respirer. C'était devenu presque normal pour cet enfant à qui le sang boue pourtant si fort, car la colère, elle, ne s'est jamais estompée. Depuis la première arène, depuis les premières effluves de sang qui ont repeint un sol déjà infernal. Elle se fait invisible, Lydia. Et ce soir, c'est comme si personne ne l'avait remarqué. Esclave lambda qui ne fait qu'écouter les ordres qu'on lui donne, il n'y a rien qui n'aurait pu la sauver ; seule dans un coin, un plateau qui recouvre sa paume et le regard qui se perd au loin. Elle en a pourtant croisé des iris familiers, ou parfois simplement quelques silhouettes perdues dans la foule sans qu'elles ne l'aient remarqué. Elle y a vu le visage D'@Abelforth Dumbledore, celui-là même qu'elle n'avait plus rencontré depuis des semaines déjà, la dernière rencontre qui remonte à jour de torture où le corps a subi bien des dégâts. Mais elle n'a pas tenté de l'interpeller, elle n'a fait qu'attendre, lors de cet événement qui lui donne la nausée. Car elle en est témoin tout les jours de cet amour (de cette mascarade) qui unit les deux jeunes mariés.

Et elle pensait que la soirée se déroulerait ainsi, dans le bonheur amer de cette union orchestrée. Mais la beuglante a raisonné, si fort. Trop fort. Et les premiers vertiges ont soulevé le corps tout en même temps que la peur. Car qu'adviendrait-il d'elle, une fois que les pouvoirs se seraient totalement envolés ? Elle se voit déjà être en incapacité de contrôler son don d'ici quelques heures, ou peut-être même d'ici quelques minutes si la malchance la frappe en plein coeur. Elle est fichue. Alors le regard se tourne vers le seul pourrait encore la sauver ; Antarès, qui semble déjà bien occupé. Mais peu importe, le corps se mouve déjà vers @Antarès Black et @Astoria Black, comme toute bonne esclave le ferait.  « Vous devriez vous éloigner de la foule, Maîtresse. » Et si les mots sont adressés à Astoria, c'est pourtant bien Antarès qu'elle regarde ; message discret qu'elle tente de lui faire passer : il faut agir, je suis en danger. Mais elle ne fera jamais rien de plus, feignant de s'occuper de d'Astoria comme si tout était normal/

Costume bleu ciel bordé d’or sur les épaules, t’avais l’impression d’être entièrement a ta place au Square Grimmauld, tes yeux balayant la salle et les visages, c’était rare de voir autant de monde entassé au même endroit. Malgré ton ascendance aussi pure que celle des mariés tu n’avais que rarement l’occasion de prendre part à ce genre de festivité, et pourtant, comme d’habitude, t’étais le gamin dans un coin de la pièce, observant le balais des non-dits et des demi-sourires. Tu t’amusais des réactions des gens, ne rejoignant pas les tables à ton habitude, pas assez gourmand pour ce genre de banquets Tu avais picoré quelques fours, descendant une quantité non-négligeable de verre d’eau, malgré les regards étonnés de certains lorsque tu refusais le champagne, a croire qu’être alcoolique faisait partie du package qui venait avec le rang de sang-pur. Tu commençais a t’ennuyer, glissant un morceau de chocolat entre tes dents quand une gamine vêtue de rose semblait particulièrement intéressée par la friandise. Elle s’approchait alors, réclamant un morceau de ton trésor, tu haussais un sourcil s’impatientant il ne fallait pas longtemps avant que la gamine ne se mette à te traiter de cochon. Tu rigolais un peu alors que la mère de l’enfant (@Naiara Fabregas) faisait comprendre à sa fille de s’excuser, presqu’humain tu souriais pourtant, tendant le reste de chocolat à la gamine sans ajouter aucun mot alors qu’elle s’excusait en disparaissant. Tu te décidais alors à te lever, tes yeux se posant sur les deux mariés - bien que tu ne te sois pas encore fait à l’idée de les voir mariés, il faut avouer que tu ne serais pas particulièrement ravis si on te proposais d’épouser Lyrae, l’idée même te révulse - Les mots de la Beuglante résonnait dans la salle, s’en suivit un mouvement de panique général alors que chaque sorciers et sorcières sortaient sa baguette pour tenter d’utiliser sa magie.

Presque instinctivement tes yeux captaient les silhouettes de tes parents. Grognant légèrement tu te levais en te glissant à travers certains sorciers inquiets. Tu entendais même d’autres se plaindre, mais pas le temps de s’y intéresser. Tu rejoignais finalement ta famille, tes yeux dérivant sur les visages de tes deux cousins, les Black n’avaient pas l’air dans leur assiettes. Et puis c’était ton oncle qui faisait le plus de peine à voir. ”Je suis là Maman.” Léger sourire alors que tu rejoignais ses côtés, ignorant presque volontairement le paternel a qui tu adressais simplement un regard, après tout tu n’étais sûrement pas le fils qu’il voulait voir. Tu posais les yeux sur ton oncle qui tentait un accio, sans effet. Ton sang se glaçait dans tes veines alors que tu vois le visage de Scylla blêmir. ”Accio chaises” sans même craindre d’avoir perdu tes pouvoirs, le geste naturel, le sentiment d’invincibilité de la jeunesse qui fait encore des miracles alors que trois chaises se rapprochent, tu assoies ta mère sur une avant d’aider ta cousine (@Astoria Black) à s’asseoir sur l’autre, alors que tu laisses ton cousin @Augustus Black s'asseoir sur la dernière. Le symptômes apparaissaient beaucoup trop vites à ton goût, et ils étaient tous différent les uns des autres se qui compliquait tes tentatives de te rappeler d'un poison qui pourrait être responsable. Pourtant tu te dirigeais vers Henry. Un verre vide à la main que tu remplissais d’un coup de baguette. aidant l’oncle a boire alors que ta main touchait le front brûlant. L’esprit d’un apprenti médicomage qui faisait le tour des symptômes, un regard inquiet appuyé vers @Faust Potter et @Alaric Black qui semblent encore en alerte. ”Je ne connais aucun poison avec ces symptômes”. Pas très utile mais tu ne pouvais pas faire bien mieux dans l'urgence. Ta baguette frappait encore l’air, plusieurs verres se remplissant alors que tu les distribuais, d’une manière presque programmée, déjà quelques mois à répéter les mêmes gestes. Faire baisser la fièvre. Avant tout ”Restez hydratés.” ça ne pouvait pas faire de mal. Tu te retournais alors vers Faust "Elle a raison" Pointant la né-moldue qui servait ta cousine du menton "On ne sait pas quelles hallucinations les autres peuvent avoir. Il faut les éloigner"

Les regards viennent se braquer sur sa carne, oh non, ils ne s’attendaient point à l’apercevoir, là, dans la foule, pas elle, pas dans ce nouvel état qui était le sien. Veuvage nouveau, elle portait du noir n’était-ce point suffisant ? Ne montrait-elle pas par cet acte sa propre forme de respect ? La seule qu’elle acceptait de feindre, une larme coulerait peut-être pour l’usage, pour laisser entrevoir la peine qu’elle cache dignement, serait-ce plutôt cette joie lointaine qu’elle doit refrénée en chaque instant un peu trop. La première apparition de la reine mère, l’anneau qui à son doigt traine encore, qu’elle enlèvera bien vite, le plus rapidement, ne plus être sienne, jamais plus, la délivrance, les secrets à préserver, le tout-venant, continuant… Non, la cage pourtant ouverte n’est point partie, pas totalement, elle reste étrangement. Elle tente de l’éloigner, un peu, beaucoup au possible. Le cadeau déposé pour les mariés, une plante rare poussant dans sa propre serre, les instructions à côté. Présentations de Nicolas Flamel faites par le gendre. Installée près des siens, la matriarche ne cesse de poser son regard sur la nouvelle adition (@Graal Grindelwald) afin de s’assurer de la perfection de son comportement. Personne ne doit trahir la vérité jamais en public. Au loin le regard se pose sur @Minerva McGonagall accompagnée d’@Abelforth Dumbledore, elle aimerait approcher le couple mais se contente d’un sourire en direction de l’Amazone, ce n’est point le moment de crier un scandale, de tenter de rabibocher ce que les années ont créés. Et le regard vers @Icarus Goyle finit par se tourner, non, ce n’est point le moment, pas l’instant, pas avec tout ce qui change, non, elle s’éloigne, pose son regard ailleurs, observe son fils, tentant de voir un sourire, un doux sourire tout simplement. Profitez de l’instant, rester en retrait également, observer les visages connus, ne pas s’approcher de ceux qu’il ne faut pas, veiller comme elle sait si bien le faire finalement.

Le diner bat son plein, assise sur sa chaise la matriarche ne se doute de rien, le vacarme survient, le morceau de viande qu’elle vient d’avaler manque de se coincer dans sa gorge. Le regard presque immédiatement vient se diriger vers le neveu @Gellert Grindelwald. Serait-il la victime ? Quelqu’un veut l’empoisonner ? Mais non, pas seule luit, l’assemblée dans sa totalité. Elle également n’est-ce pas ? Les mots qui viennent, l’enfermement qui vient, non, elle ne peut pas, elle ne voit pas se retrouver prisonnière, pas alors que la liberté vient d’arriver, non, elle ne veut pas, la matriarche tente de se lever, essaye, ressent un certain vertige contre lequel elle tente pourtant de lutter de toutes ses forces, sans arrêter. Mais le pire vient, là, comme de nulle part, pas le temps de s’accrocher à quoi que ce soit, la vision vient, alors qu’elle ne devrait pas, seulement les songes sont maudits mais là tout vient, le corps est bloqué et le regard est dans le vide. « le sang orange des milliers de serpents à ailes viendront tomber. » Les mots ne veulent rien dire mais l’état se poursuit dans l’extrême fatigue qui vient la tenir, dans ce troisième œil déformé, malmené, dans cette incapable de s’en débarrasser.

Spoiler:

Asteri ne s’était pas attendu au baiser – déposé d’un naturel déconcertant – sur sa joue de la part d’Alecto, suivit de son doux rire… Il se sent rougir un peu, les muscles se détendent, et la coupe de cristal est ramenée à ses lèvres sans aucune hésitation. Léger sourire qui se dépose ensuite, il est presque heureux d’être là, dans cet endroit qu’il redoute pourtant. La faute à sa cavalière – elle lui fait toujours cet effet ; elle arrive à le détendre, comme si sa place était vouée à être à ses côtés. Il se sent voler sur un nuage – dommage qu’il ait un peu le vertige – sans se douter de quoi que ce soit…

Sourire sincère, il tend une main affectueuse en direction du père d’Alecto, peut-être un peu maladroite. « Monsieur Goyle, je suis ravi de faire enfin votre connaissance ! Votre fille est extraord… »  Interrompu par une voix masculine – qu’il ne reconnaît pas – il n’a pas l’opportunité de terminer sa phrase. À peine les premiers mots de la beuglante entendus, il est de nouveau en alerte ; tel un ours prêt à attaquer sa proie. Peut-être qu’au final il aurait du écouter cette petit voix qui, quelques heures auparavant, lui intimait discrètement de rester chez lui au lieu de s’offrir ainsi à mort aux Black qui, pour la plupart, ne voulent plus de sa présence. Il jette un regard furtif autour de lui, les agitations démesurées augmentant son malaise. Les propos qui se veulent rassurants de son cousin, puis du Ministre, arrivent distraitement à ses tympans. Deux choses tournent désormais en boucle dans ses pensées, deux prénoms… Alcyone, Alecto. Alecto, Alcyone. La panique lui tord désormais le ventre, il retient du mieux qu’il peut cette envie de vider son contenu sur le sol si parfait. « Alecto… » Murmuré, il pose ses mains quelques secondes sur ses bras, effleure doucement son visage pour s’assurer qu’elle se porte bien - pour l’instant... Derrière son épaule, il aperçoit ses collègues de Sainte Mangouste dresser des tentes de fortune, habillés dans ces capes vertes qu’il avait tantôt troqué pour sa belle chemise. Il laisse tomber ses bras le long de son corps, se retourne pour jeter un regard vers la table des Black, s’assurer qu’ils sont toujours au même endroit… Alors sans réfléchir, il s’engage sur cette route, d’un pas douteux. Il se retourne tout de même, jette ce regard vers la métisse pour lui intimer silencieusement de l’accompagner, ne pas le laisser seul…

Étrangement, les quelques mètres parcourus pour rejoindre sa famille lui paraissent durer une éternité. Il regrette presque amèrement d’être venu, d’avoir bu si naïvement à ce verre, d’avoir mangé sans retenue au buffet présenté de manière si alléchante… Essoufflé sans la moindre raison valable, il s’appuie sur un meuble qui traîne. Tâche rouge qui marque le contact entre sa paume et le bois. Il baisse la tête pour s’observer. Couvert de sang. Il remarque alors les vêtements des invités autour de lui se salir à leur tour… Empreint d’un regain soudain d’adrénaline, il bouscule les quelques sorciers – si on peut toujours les appeler ainsi – sur son passage, jusqu’à tomber face à face avec ce visage si longuement désiré. Alors il se jette à son cou, sans aucune retenue. Son estomac se tord à nouveau, hoquet qu’il peine désormais à contenir. Il se détache, croise le regard d’Antarès et… se détourne rapidement pour vider ce qu’il avait dégusté en arrivant. Sans s’enquérir plus des bonnes manières et de la bienséance, il s’essuie hâtivement du revers de la manche, avant de lancer d’une voix faiblarde à qui en accorderait de l’importance : « Je vais bien, ça va… » Au fond, il essaye juste de se convaincre lui-même, prenant doucement conscience de la réalité. Lui qui a toujours mis un point d’honneur à aider les autres, s’assurer de leur fournir les meilleurs soins… se retrouve désormais de l’autre côté du miroir – malade au lieu de soignant. Cauchemar.

Ses yeux recroisent avec peine ceux de sa famille, se demandant si son oncle allait le chasser à coups de pieds. Il est peut-être temps d’enterrer la hache de guerre et, pour une fois, s’allier comme un tout qui n’a jamais été réellement séparé. De toute évidence, Asteri en a fait la promesse il y a longtemps déjà, si tel cas se présenterait…
Quelque part dans un coin de son cœur, il regrette de ne pas pouvoir offrir cette danse à cette femme qui le fascine tant...

Spoiler:

BORDEL. Evidemment, ça devait arriver sur un jour de congés, sous le nez et la barbe du directeur de la justice magique et de la cheffe des aurors. Evidemment. Elle rabat sa robe sur côté, ce n’est plus le moment de jouer. Mais déjà, @Gabriel Potter s’amuse d’elle. “Oh la ferme, Potter.” Elle est particulièrement énervée, à ce moment précis. Mais il s’en va déjà voir les mariés. Au moins un acte utile. Elle soupire, ne ressent aucun effet du poison, mais voit déjà des pauvres gens vider leur estomac au sol. @Bathilda bagshot semble en mauvaise posture, d’un accio elle rapproche une chaise de la femme, et poursuit son chemin, satisfaite que sa magie fonctionne.

Elle sort une pince de son sac, et attache ses cheveux en s’approchant du ministre. @Kieran Goyle semble mal en point, mais comme toujours, il ne dira rien. Foutu égo quand il la regarde avec son air habituel. Elle ne s’amuse pas, elle. Elle savait quelles seraient les conséquences : valait mieux se préparer, elle n’allait pas beaucoup dormir ces prochaines semaines. “Monsieur le ministre, je m’en occupe, bien sûr, vous pouvez compter sur moi. Je vais mettre en place une zone de triage, et m’assurer que personne ne quitte le lieu.” Elle jete un coup d’oeil à celui qui a été trop souvent son amant. "Ca va ? Tu as l’air malade.." Elle murmure afin que ça ne tombe pas dans l’oreille de @Gellert Grindelwald. Bien vite, elle retrouve @henry potter et @alaric black. “Messieurs.” Elle tend la main au patriarche Black, Henry la connait bien. “Selina Parkinson, Cheffe des aurors. Je n’ai pas d’explication pour ce qui s’est passé, mais croyez moi je ne vais pas me reposer jusqu’à ce qu’on trouve les coupables. C’est la liste des invités ?” @Naiara Fabregas la tend et elle fabrique une copie magique pour la détailler en toute tranquillité. “Merci Naiara. Tes enfants vont bien ?” Elle jette un coup d’oeil inquiet à la progéniture de son amie. “Auriez vous un plan de la demeure ?” Elle lève alors sa baguette et enchaîne les sortileges. Collaporta sur les entrées, Protego Totalum, Salveo Maleficia, Fianto Duri. Tout fonctionne. Ouf.

La petite de Naiara tend la main vers une verrine et Selina se précipite. “NON !” Elle lance un evanesco et la gamine se met à pleurer. EVIDEMMENT. il ne manquait plus que cela. Elle appelle sa mère au loin, et s’excuse. “Je dois faire disparaître tout cela. C’est pas vrai, il ne reste pas de sorciers capables de m’aider ?!” Elle se redresse après une étreinte maladroite à l’enfant et jette des sortilèges pour faire disparaître nourritures et boissons. Les sortilèges retirent vite tous les éléments potentiellement empoisonnés.

Elle métamorphose ensuite les chaises en transats de fortune, et les tables en paravent. Quelques sorciers encore en état l’accompagnent et elle délimite trois zones distinctes : une zone pour les personnes clairement atteintes, une autre pour ceux se sentant nauséeux mais sans savoir si cela était par l’inquiétude et la dernière, pour les sorciers encore en pleine forme. Une fois fait, elle applique un sonorus sur sa gorge. “Bonsoir à tous. Je suis Selina Parkinson et je suis la cheffe du bureau des aurors. Je vous demanderais de rejoindre la première zone en cas d’empoisonnement manifeste, sur ma gauche, dans le cas d’une suspicion, vous pouvez vous rendre dans la deuxième zone, et enfin, si vous êtes en pleine capacité de vos moyens, vous pouvez vous rendre dans la troisième zone, en face de moi, et attendre nos instructions. Je vous remercie. Les issus du square sont momentanément closes, nous souhaitons faire quelques vérifications avant de vous laisser quitter les lieux.” Elle retire le sortilège, et se rend auprès de @Drusilla Potter “Drusilla, pouvez-vous mettre en lieu sûr vos invités privilégiés ? Je peux trouver un auror si vous avez besoin de transporter les mariés.” Elle passe une main sur son front, et se rend auprès d’Aldaric. Elle scanne encore la pièce pour confirmer sa suspicion. Ses yeux passent de la liste à la salle et aux sorciers qui commencent à appliquer les ordres donnés par la Parkinson. “Monsieur, permettez moi d’interroger ceux qui ont conservé leur magie, avec d’autres sorciers de confiance. Et, je dois vous confier… Genesis et Nile Shafiq ont disparu. J’ai peur qu’ils ne soient à l’origine de l’attaque… Mais ils restent des Shafiq… Mon expérience en géopolitique m’indique une grande prudence sur la manière de les interpeller. Je peux me charger de l'affaire.” Il hoche la tête, et Selina se met en ordre de bataille. Foutus Enfants de Morgane !

RESUME:

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