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 le passé fut turbulent, et nous réserve un futur brûlant. (dumblebros)

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Abelforth Dumbledore
culte de morgane
Abelforth Dumbledore
crédits : @doom days/av + profil
face claim : Michiel Huisman.
pseudo : January Blues, Cass
le passé fut turbulent, et nous réserve un futur brûlant. (dumblebros) UZsdptx5_o
études : Poudlard, promo 1895-1902, blaireau.
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Message (ϟϟ) Sujet: le passé fut turbulent, et nous réserve un futur brûlant. (dumblebros)   le passé fut turbulent, et nous réserve un futur brûlant. (dumblebros) EmptyLun 15 Juin - 17:52

Faut pas qu'on s'atrophie,
bilan catastrophique,
car souvent, tout passe trop vite à part les souffrances

@albus dumbledore


(Fin Août 1914) Abelforth avait l’impression que tout lui filait entre les doigts, à nouveau. Et notamment ses émotions. Cette colère qu’il ne pouvait plus contenir, qui l’effrayait. D’autant plus depuis la visite du Ministre à sa taverne, quelques semaines auparavant, deux tout au plus. Si la vengeance lui brûlait déjà les entrailles, aujourd’hui, elle animait tout son corps. Ce n’était plus le même homme. Et alors qu’il tentait de se remettre en question, ayant recollé tous les morceaux avec Minerva lors de ce superbe week-end exotique, et bien évidement, soulagé de lui avoir dit la vérité sur ses allégeances, il lui était impossible de perdre de vue cet objectif qu’il s’était fixé.
Tuer Grindelwald. Avec ou sans baguette invincible. De la force de ses propres mains, de ses propres poings, si cela était nécessaire.
Le souvenir brûlant du Sureau brandi sur son corps, et de la voix de Gellert prononçant les mots interdits. La douleur. Encore la douleur. Et puis, la rage. Cette éternelle rage qui finirait par le consumer. Et même si, parfois, il parvenait à l’oublier, à l’enterrer un peu plus profond en lui pour ne plus la ressentir, en pensant à Minerva, par exemple, en discutant allègrement de mariage et autres fantaisies avec elle, en se permettant des après-midi comme au bon vieux temps aux côtés de son parrain alors que la guerre faisait rage tout autour du Terrier, même s’il parvenait parfois à oublier ; elle était toujours là.

Abel voulait enfin délivrer Albus des griffes du malfrat, malgré la tendresse dont il faisait preuve envers son aîné. Une Bête restait une Bête. Albus avait simplement la bonne mélodie pour l’endormir – mais pour combien de temps encore ? Son frère… Pensée douloureuse – allait-il mieux, aujourd’hui ? Minerva lui avait tout raconté. Njeri. Le courroux de la Rosier s’abattant sur les convictions d’Albus. Trahison. Mais de quel côté, au juste ? Poings et mâchoire serrés – il allait finir par avoir des problèmes, à force. Cette femme qui avait prétendu les aimer, qui avait prétendu être une amie. Elle avait connu leurs parents. Elle les avait accompagnés dans leurs premiers mots, leurs premiers pas, toute leur enfance. Elle avait connu Ariana. Et elle avait connu la souffrance, elle aussi. Le deuil, la perte. La colère. Au fond, Abelforth ne pouvait que terriblement comprendre les intentions de Njeri. Cette soif de vengeance, insatiable, Abel la connaissait bien.
Mais pas Albus. Pas. Albus.
Ironie du sort. Gellert l’avait soigné, était resté à ses côtés. Abel n’avait même pas pu aller le voir pendant son repos, ne souhaitant pas risquer de se retrouver face à son bourreau. Sa rancune était encore trop fraiche, trop fragile, et il ne voulait pas parler de leur récente altercation à Albus. Il savait qu’Albus pourrait tout régler en un rien de temps. Mais cette affaire avec Grindelwald était personnelle. Bien plus qu’une question de Ministre et d’insoumis. Mais plutôt de meurtrier et de victime, demandant justice.

On frappait à sa porte. Froncement de sourcils. Minerva n’était pas censée rentrer si tôt. Abelforth ouvrit la porte sur ses gardes… pour se retrouver nez à nez avec son frère. C’était bon de le voir… en forme. Amoché, mais plutôt en forme. Il n’osait pas beaucoup regarder sa blessure à l’oreille qui pourrait faire tourner de l’œil n’importe quelle âme sensible, et prit chaleureusement son aîné dans ses bras. « Albus, c’est bon de te voir ! » Vraiment, il le pensait.
Mais quelque chose l’inquiétait.
Persephone avait rejoint les Enfants de Morgane très récemment, quelques jours auparavant tout au plus. Abel l’y avait conduit, au refuge, chez les Lovegood. Abel l’avait prise sous son aile. Du moins, en tutelle. Il se méfiait un peu de la rouquine. Leur dernière rencontre avait été d’un embarras dont il se souviendrait encore longtemps, et la née-moldu semblait avoir la veste légère pour pouvoir la retourner si facilement. Il comprenait sa détresse et voyait la colère dans ses yeux, ce qui avait poussé le Dumbledore à lui proposer un entrainement ; au fond, il s’agissait-là surtout un moyen de la surveiller. Et de la comprendre. N’avait-elle pas prêté allégeance et loyauté à Albus ? Ce revirement l’étonnait. Et il savait que cette fois-ci, il ne pourrait plus mentir à Albus.
Pas une fois de plus.
« Comment vas-tu ? J’espère qu’il n’a pas jeté les cookies et le rhum que je t’ai envoyé à la poubelle. Tout droit venu de Porto Rico. Je parle du rhum, hein, les cookies, c’est moi qui les ai faits. Enfin, surtout Minerva, mais j’ai ajouté les pépites. » Déclara-t-il sur un ton amusé. Rien ne pouvait lui enlever la joie de voir son frère. Vivant.


Dernière édition par Abelforth Dumbledore le Lun 22 Juin - 14:50, édité 1 fois
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: le passé fut turbulent, et nous réserve un futur brûlant. (dumblebros)   le passé fut turbulent, et nous réserve un futur brûlant. (dumblebros) EmptyJeu 18 Juin - 9:47





bohemian rhapsody



Un été anglais comme une autre. L’astre solaire a éveillé le gallois, les cils charbonneux papillonnant sous sa lumière. S’extrayant des bras du bulgare, Albus se vêtit et, baguette à la main, il transplane et rejoint le coeur de la capitale. Il connaît ces rues par coeur, pour les avoir arpentées chaque jour pendant près de six années. A une rue de son cadet, les appartements des frères Dumbledore reflètent la proximité et la distance qui existent entre eux depuis le départ précipité de leur soeur. Une solitude creusée à même le chagrin et le deuil. Il a fallu une guerre pour dégeler leurs moeurs et les ramener l’un à l’autre. Une bataille que l’ainé a cru perdre, quelques semaines auparavant. Le duel avec Njeri encore figé à même la rétine, il dissimule son oreille manquante de sa chevelure noire de jais. Il est rétabli, c’est ce qui compte. N’est-ce pas ? Montant les escaliers quatre à quatre, il réalise à quel point Abelforth lui a manqué. Enfin. Prenant son courage à deux mains, il lève sa pogne et cogne trois fois contre le bois.

Les secondes passent et les traits familiers du jeune Dumbledore se présentent face à lui. A cette vision, le regard fatigué d’Albus s’illumine brusquement. Sourire partagé, ils se retrouvent, partageant une étreinte attendue depuis trop longtemps. Albus, c’est bon de te voir ! Comme lorsqu’ils étaient enfants, le brun serre doucement le barman dans ses bras, profitant de la chaleur de son corps contre le sien. “Abel.” murmure-t-il. “Tu m’as manqué, petit-frère.” Albus se détache de lui et embrasse son crâne. Ses prunelles pétillent auprès de lui, d’une lueur que lui-même pensait perdue. Ils pénètrent tous deux la demeure du poufsouffle et le lion prend place sur le divan de l’autre, le corps soudainement détendu. Comment vas-tu ? J’espère qu’il n’a pas jeté les cookies et le rhum que je t’ai envoyé à la poubelle. Tout droit venu de Porto Rico. Je parle du rhum, hein, les cookies, c’est moi qui les ai faits. Enfin, surtout Minerva, mais j’ai ajouté les pépites. A ces mots, un sourire amer étire les lippes d’Albus. Peiné par le conflit perpétuel entre le ministre et son frère, il s’efforce d’en faire abstraction et laisse échapper un rictus léger de sa bouche : “Porto Rico ? Et comment va Mina ? Parle-moi de vos aventures.” D’un geste de la main, il invite Abelforth à prendre place à ses côtés. “J’ai beaucoup aimé les cookies, merci. Ils ont aussi été appréciés par la petite cracmole qu'on a recueillie. Elle s'appelle Blanche.” Il marque une pause et évite de parler de son expérience. “Quant au rhum, j'espère pouvoir y goûter avec toi.” Il le découvre sous sa cape, et accompagne le geste d’un rire. Les minutes s'égrainent et il finit par ajouter : “Avant mon... accident, Mina a mentionné une chose… Il y aurait une chose dont tu dois me parler. De quoi s’agit-il ?
CODE BY ÐVÆLING // groover par une licorne


Dernière édition par Albus Dumbledore le Sam 4 Juil - 1:48, édité 3 fois
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: le passé fut turbulent, et nous réserve un futur brûlant. (dumblebros)   le passé fut turbulent, et nous réserve un futur brûlant. (dumblebros) EmptyMar 23 Juin - 22:13

Faut pas qu'on s'atrophie,
bilan catastrophique,
car souvent, tout passe trop vite à part les souffrances

@albus dumbledore


(Fin Août 1914) L’étreinte était attachante, mais Abelforth voyait au regard de son frère : ça ne lui plaisait pas. Ses mots de lui plaisaient pas. Son agressivité envers Gellert ? Certainement, il le connaissait par cœur. Et malgré toutes les actions qu’il pouvait mettre en place pour le défaire, malgré tous les autres hommes qu’il pouvait rencontrer, malgré l’amour qui lui tendait les bras, sous ses yeux, le lien était indéfectible et ça mettait Abel hors de lui ; toujours, Albus aurait une part de lui qui resterait auprès de Grindelwald. A le défendre ou à l’anéantir, ce n’était plus qu’un détail, après tout.
Mais à l’aimer, c’était certain. Et il n’y avait rien de plus terrible aux yeux d’Abel.

Sans vouloir creuser le sujet, mais le regard se voilant d’une amertume singulière, il écouta son frère lui poser des questions. Les cookies avaient été à son gout. A celui d’une née-moldu aussi. Léger sourire à l’évocation de cette nouvelle protégée. Rictus dissimulé au « on » prononcé. Albus, de quel camp es-tu ? L’Ordre avait besoin de lui, Abel avait besoin de lui. Etait-il en train de se perdre à nouveau dans les rouages manipulateurs de Gellert ? Le Bulgare avait-il de nouveau mainmise sur l’engrenage bien trop passionné du cerveau d’Albus ? Abel ne voulait pas y croire. Il n’avait pas le droit.

Parler de ses aventures. Un instant, Abel se replongea dans ce merveilleux week-end aux côtés de son amazone, peau contre peau, les âmes croisées, l’esprit vagabond, à peine un mois auparavant. L’égoïsme à portée de doigts. Difficile de mentir : il avait hésité. A s’enfuir, courir après ses rêves, leurs rêves, s’imaginer un futur heureux et débordant d’amour. Mais les responsabilités, et la culpabilité, les avaient rapidement rattrapés. Coincés dans une réalité à laquelle tout le monde voudrait échapper. « Porto Rico… C’était merveilleux. Nous avons logé dans un hôtel en bord de mer, ou plutôt d’océan. Je n’avais jamais rien vu de tel, je comprends pourquoi tu tenais tant à voyager autrefois. » Déclara-t-il en plongeant son regard dans celui de son aîné. Autrefois. Avant tout ça. Avant tous les drames. Albus sortit le rhum offert, et un sourire égaya le visage du cadet. Il ne lui en fallait pas beaucoup plus pour le convaincre. « Je pense qu’on peut partir sur des doubles doses dans ce cas. » Sourire complice mais une faille dans les iris. Pour se retrouver, mais surtout oublier. Tant de choses avaient changé. Des cœurs brisés, des vies perdues. Une oreille en moins – Abel osait à peine regarder. Combien de temps encore cette fantaisie allait durer ?

Une chose à lui dire. Abel fronça les sourcils. Mina voulait certainement parler des révélations qu’il lui avait faite un mois auparavant concernant ses allégeances. Albus était-il prêt à l’entendre ? Réflexion vite chassée. Ce n’était pas une trahison, après tout. Lui aussi avait le droit de se battre pour ses convictions. Seulement, après toutes les douleurs que son frère avait traversées, il ne voulait pas en rajouter une couche. Remuer le couteau dans la plaie. Mais Abel était fatigué de mentir. D’omettre la vérité – peu importe. Il voulait pouvoir regarder son frère sans culpabilité, sans secret à garder. En toute honnêteté, pour la première fois depuis bien longtemps. Par où commencer ? « J’ai… J’ai recueilli Persephone. Harfang et deux membres de l’Ordre l’ont sauvée chez les Potter, si j’ai bien compris, et ont utilisé le réseau de cheminette pour arriver au bar. Je l’ai hébergée quelques jours, elle va bien. » Sa voix se perdit dans un souffle, il savait que ces nouvelles feraient plaisir à Albus. S’arrêter là ou aller plus loin ? Son courage s’éteint soudain, et il préféra en rester là – se doutant cependant que son frère poserait davantage de questions qui mettraient son secret à mal. « Comment se sont passées ces dernières semaines ? La douleur ? Quand je pense que c’est cette femme qui a causé tout ça… » La voix sifflante et les dents grinçantes, Abel serrait les poings. Il avait voulu détourner la conversation, mais la colère le rattrapait bien souvent. Bien plus souvent.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: le passé fut turbulent, et nous réserve un futur brûlant. (dumblebros)   le passé fut turbulent, et nous réserve un futur brûlant. (dumblebros) EmptySam 4 Juil - 22:25

Août 1914




Though nothing Will keep us together We could steal time Just for one day We can be heroes For ever and ever What d'you say? We can beat them Just for one day We can be heroes Just for one day


L’étreinte partagée, une oeillade s’échange entre les deux frères. Lisant entre les non dits, l'aîné capte le silence de l’autre. Albus accompagne ses mots d’un sourire qui ne trouve pas de réciproque. Pas tout de suite. La réaction d’Abel lui arrache un soupir. Ayant mis plusieurs années à renouer avec l’ancien poufsouffle, il refuse de le perdre à nouveau. Pas sur une histoire de quiproquo. Pas pour Gellert. Pas encore. Le sorcier est fatigué des conflits. Fatigué du deuil qui, malgré les apparences, ne l’a toujours pas quitté. S’il évite de mentionner la sorcière oubliée pour la plupart, il repense souvent à Ariana. A ce que sa vie aurait été près d’eux aujourd’hui. Près de Ruben, aussi. La perte de l’obscurial a laissé une plaie béante dans leurs coeurs à tous, et ne cesse de l'obséder. Lentement, les langues se délient, engouffrent en leur creux l’hérésie fraternelle. “Qu’y a-t-il, Abel ?” demande-t-il en s’asseyant près de lui. Il veut l’entendre de sa bouche. La crainte qui s'immisce en son coeur. Parce qu’il veut rassurer son petit-frère. Parce que pour lui non plus, la situation n’est pas facile. Les pensées se heurtent à son crâne et lui intiment une insomnie froide, qu’il connaît chaque nuit. Dans l’oeil de la tempête, les sentiments de culpabilité et de colère bouleversent encore le phénix. Sans compter le double jeu, qui se complexifie avec la sévérité des actions de la coalition. Il a après même perdu une oreille il y a quelques semaines, qui sait ce que l’avenir lui réserve encore.

Son regard s'attarde sur l’autre et ils partagent ensemble une conversation plus légère. Porto Rico… C’était merveilleux. Nous avons logé dans un hôtel en bord de mer, ou plutôt d’océan. Je n’avais jamais rien vu de tel, je comprends pourquoi tu tenais tant à voyager autrefois. Un sourire bienveillant se balade sur le visage d’Albus. Voyager demeure une des activités favorites de l’ancien briseur de sorts, et savoir Abelforth et Minerva au bout de l’eau dans un cadre paradisiaque le ravit. “La mer caribéenne...” Souffle-t-il, les imaginant tous deux. “Tu t’en es sorti avec l’espagnol ?” Plaisante-t-il un instant. “Je suis heureux que vous ayez voyagé.” Il marque une pause. “Peut-être pourrions-nous aussi aller quelque part entre frères ? Où il te plaira. Nous pourrions emmener Ruben avec nous.” Tout cela lui manque. Il y a si longtemps qu’ils ne se sont pas retrouvés en famille. “Et sinon, toi et Mina, qu’en est-il ?” Demande-t-il tranquillement, posant sa pogne sur son épaule. Elle est sa meilleure amie et son absence se fait sentir. “Mon chat me manque, j'espère que tu en prends soin.” Ils partagent le liquide ambré apporté d’Amérique du sud par le cadet. Je pense qu’on peut partir sur des doubles doses dans ce cas. “A la tienne.” Trinquant, l’entretien poursuit son cours. Appréciant la boisson qui réchauffe sa gorge, il ajoute, sincère : “Tes connaissances en matière d’alcool m’impressionnent.” Les mots quittent ses lèvres à nouveau : “Le bar te plait toujours ?” Il a vu les comptes de l’établissement et le sait peu rentable. Pourtant, ce n’est pas tant l’argent dont il s'inquiète. “Penses-tu retourner enseigner ?” La voix grave du patriarche s’adoucit. Loin des reproches assénés dans leur jeunesse, il veut avant tout savoir son frère heureux. Epanoui. Les temps sont assez durs.

J’ai… J’ai recueilli Persephone. Harfang et deux membres de l’Ordre l’ont sauvée chez les Potter, si j’ai bien compris, et ont utilisé le réseau de cheminette pour arriver au bar. Je l’ai hébergée quelques jours, elle va bien. Aussitôt, la surprise se lit dans les agates d’Albus. “Persephone ? Chez les Potter ?” La mâchoire se serre. Pourquoi faut-il toujours que ce fléau de famille se mêle à ceux qu’ils aiment ? “Où est-elle ? Que s’est-il passé ?” L’inquiétude grandit en lui. La jeune Wardwell est une des rares membres de l’Ordre dont il s’est rapproché plus encore qu’il ne l’avoue. Malgré les apparences, son bien être et sa sécurité le préoccupent. “Merci d’avoir été là pour elle, Abel. Elle compte beaucoup pour moi.” Le remerciement quitte ses lippes sans arrière pensée.  “Père aurait été heureux de nous voir nous battre, ensemble.” Une proposition s’ouvre soudainement : “Tu n’aimes pas la politique… Pourtant, tu sais que tu pourrais te joindre à Mina, Nicolas, Ruben et moi, chez l’Ordre.

Comment se sont passées ces dernières semaines ? La douleur ? Quand je pense que c’est cette femme qui a causé tout ça… La question le crispe. “Ces dernières semaines.” Répète-t-il. “Elles ont été difficiles.” Il repense à sa marraine et au duel. “Njeri n’y est pour rien, mais il m'a fallu assumer la trahison assez douloureusement.” Albus se mord nerveusement la lèvre inférieure. “Tout ça ne va pas bien finir, mais je suis prêt au sacrifice.” Il darde ses ambres dans les siennes : “Je t’aurais bien dit que je n’ai plus rien à perdre, mais la vérité est que je ne veux pas te perdre, toi, et puis… Je m’attache à Nicolas.” L’aveu lui teinte légèrement les joues. Il y a longtemps qu’il ne s’était pas amouraché de la sorte, qui plus est de l’un des plus grands sorciers du monde magique. “Que penses-tu de lui ?” Affichant une moue, il veut connaître l’opinion d’Abelforth sur son nouvel amant et, si possible, éviter de répéter les erreurs du passé.

CODAGE PAR AMATIS
AVATAR PAR odistole

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: le passé fut turbulent, et nous réserve un futur brûlant. (dumblebros)   le passé fut turbulent, et nous réserve un futur brûlant. (dumblebros) EmptyMer 8 Juil - 23:44

« Qu'y a-t-il, Abel ? » Le cadet demeurait silencieux face à la moue déçue de son aîné. Dans un haussement d'épaules, un léger soupire passa la barrière de ses lèvres. Ce n'était pas vraiment important ; l'essentiel était qu'Albus était en vie. « Je m'inquiète, c'est tout. » Une vérité qui le tendait. L'inquiétude faisait dérailler le court de ses pensées alors que des dizaines de questions lui secouaient l'esprit. Mais ce n'était ni le moment, ni le lieu pour en parler. Après tout, les murs avaient des oreilles - contrairement à Albus.

Le grand frère s'intéressait, plaisantait, se moquait gentiment. Les curiosités et propositions s'enchainaient alors qu'Abel ne réprimandait pas un sourire sincère. Sincère mais éteint. Quelque chose avait changé, à tout jamais. Cette satanée guerre les avait peut-être rapprochés, mais la complicité n'était plus la même. Plus authentique, plus dramatique aussi. Terriblement nécessaire. Mais la joie manquait ; ils n'avaient plus rien d'heureux à partager. Ou presque. « L'espagnol, ne m'en parle pas, c'est comme si on me parlait chinois ! » Commença-t-il sur un ton gai. « C'est une bonne idée, j'adorerais visiter les Indes, je crois que tu connais un peu le coin. Tous les trois, comme au bon vieux temps. » Quatre moins un. Il manquait un pion dans la balance. Abel chassa vite cette idée avant d'afficher un visage trop nostalgique.

La conversation vira naturellement vers Minerva, Albus ne s'empêchant pas une gentille mise en garde alors qu'il levait son verre pour trinquer. Sans plus attendre, Abel l'imita et avala une longue gorgée de rhum. Les notes sucrées en bouche étaient typiques de cette partie du globe ; un arrière-gout vanillé apaisait les notes d'alcool brûlantes. « On se projette. C'est peut-être difficile pour toi de nous imaginer ensemble, mais je crois que c'est comme une évidence. » Affirma-t-il dans un sourire, ne redoutant pas la réaction de son frère. Il se doutait que celui-ci nourrissait peut-être un soupçon de jalousie à son égard, mais ne lui en voulait pas. Il savait à quel point Minerva et Albus comptaient l'un pour l'autre. Et jamais il ne souhaiterait interférer dans cette relation qui, par le passé, l'avait nombreuses fois fait grincé des dents.

Albus détourna la conversation. A l'évocation du bar, le regard d'Abelforth se durcit. Son frère n'était pas inconnu des difficultés financières qu'il traversait ; il n'était évidement pas le seul, en cette période sombre pour le Royaume-Uni sorcier. Heureusement, ses quelques économies lui assuraient une certaine sécurité, mais il pensait aux personnes pour qui l'avenir était plus incertain, et ça lui faisait un peu de peine. Trop bon, trop con, comme on dit. « Pour l'instant, je n'envisage pas les choses autrement. C'est mon truc, et je crois que je suis doué pour ça. Enseigner, pourquoi pas, ça m'a plu autrefois. » Avoua-t-il dans un demi-sourire. Il se souvenait très bien de l'année passée à Poudlard, celle précédent le drame. A l'époque, il se voyait bien continuer. Aujourd'hui, cela ne résonnait plus réellement avec ses objectifs de vie, mais il n'écartait pas l'idée. Il fallait dire que Poudlard payait bien, et que cela assurait une certaine sécurité. Si les choses avançaient bien avec Minerva, pourquoi pas. Si un petit chaton pointait le bout de son nez, pourquoi pas... « Et toi, comment ça se passe au Ministère ? Tu arrives à tenir le coup ? » Et par tenir le coup, il entendait évidement ne pas te faire repérer, attraper, ou tuer, occasionnellement.

Albus ne semblait pas au courant pour le sauvetage de Persephone, et Abel s'en étonna. Comme il le soulignait, elle comptait beaucoup pour lui et c'était notamment une des raisons pour laquelle Abelforth avait accepté de l'aider. Par pur altruisme également, évidement, mais il était bien trop humble pour le préciser. « Chez les Potter, je crois bien, oui... Tu sais, elle n'a pas eu la vie facile ces dernières semaines, avec les dernières annonces du Ministère. La haute société se croit tout permis, et ne les voit même plus comme des êtres humains. Elle est en sécurité maintenant, ne t'en fais pas. » Murmura-t-il en s'assurant bêtement qu'ils étaient bien seuls. Le visage de Lydia s'imposa à son esprit, et il ravala sa salive nerveusement. Il espérait qu'elle aille bien, du moins qu'elle soit toujours en vie. Il lui était douloureux d'y penser. A nouveau, questions et propositions arrivèrent jusqu'à ses oreilles, et un peu honteux, il détourna le regard. Il savait qu'il ne pourrait pas se dérober à nouveau. « Tu sais ce que je pense de tout cela... » Souffla-t-il dans un ultime mensonge.

Les dernières semaines n'avaient pas été faciles. Albus semblait soudain éreinté. Il évoqua Nicolas, et le regard d'Abelforth s'éveilla d'un certain intérêt. Il était rare que son frère se confie à lui de la sorte, mais cela était d'un attendrissement certain. « C'est un homme droit, avec de bonnes intentions. » Déclara Abel en regardant son frère dans les yeux. « Et il n'y a pas à dire... il a quand même la classe, malgré la différence d'âge ! » Ajouta-t-il en étouffant un rire. Un instant passa, et Abelforth profita de ces quelques secondes de répit. Il savait que ce qui allait enchainer plairait moins à son frère, mais prenant son courage à deux mains, il décida d'être enfin honnête.

« Albus, il y a quelque chose dont je dois te parler... depuis longtemps. » Commença-t-il, la jambe tremblante. En réalité, être honnête avec Albus n'était pas une difficulté. Mais affronter son regard, son jugement, était nettement plus compliqué. « Contrairement à ce que tu pourrais penser, je ne reste pas inactif face à... face à tout ce qui arrive récemment. Si je ne vous rejoins pas dans l'Ordre, c'est parce que j'ai intégré un mouvement dont on entend peu parler pour l'instant, les Enfants de Morgane. Persephone est actuellement dans un de nos refuges où personne ne viendra la chercher. » Avoua-t-il d'une traite, n'osant pas redresser le regard. « J'appréhendais un peu de t'en parler, parce que je ne veux pas que tu prennes cela comme une trahison de ma part, ou un manque de reconnaissance des actions de l'Ordre. J'ai simplement l'impression que... ma place n'était peut-être pas là-bas. » Pas dans ton ombre, pas encore une énième fois. Pensées avortées par l'accablante honte des propos, il était sincère avec son frère, en toute humilité. « Nous avons recueilli bon nombre de nés-moldu... et hybrides depuis quelques mois, afin de les placer en sécurité. Je sais que tu ne partageras peut-être pas certaines idées, mais elles résonnent avec les miennes, et j'avais un peu besoin de ça pour trouver ma place dans ce bordel. » Il connaissait l'avis de son frère concernant les hybrides, mais espérait que celui-ci respecte ses choix, comme Abelforth avait toujours (ou presque) soutenu les siens. « Minerva est au courant. Je sais que j'aurais dû t'en parler avant, et je m'excuse pour cela. Je ne pourrais pas vraiment t'expliquer ce qui me bloquait à le faire... » Ajouta-t-il simplement, anticipant les questions de son aîné. Sa tirade finie, il releva enfin le regard, tentant de déchiffrer les pupilles d'Albus.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: le passé fut turbulent, et nous réserve un futur brûlant. (dumblebros)   le passé fut turbulent, et nous réserve un futur brûlant. (dumblebros) EmptyJeu 9 Juil - 10:28

Août 1914




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Je m'inquiète, c'est tout, murmure-t-il. Le regard d’Albus se pose sur son frère avec une tendresse particulière, et un sourire discret se devine sur son visage. La bienveillance mutuelle des Dumbledore a quelque chose d’émouvant. C’est au tour du plus jeune de s’inquiéter comme il le fait souvent. Ceci dit, le lion comprend le blaireau. Avec la guerre, les enjeux auxquels ils font tous les deux face sont élevés. Le prix à payer pour ses erreurs de jeunesse est faramineux. “Je suis là, Abel.” Il joint le geste à la parole et presse doucement sa pogne contre son épaule, signalant sa présence. “Toi et moi, on détruira le régime de Gellert, ensemble. On honorera la mémoire d’Ariana.” Ses mots sont chargés de sincérité. Il égare ses topazes dans l’or de ses yeux un instant. Ils luisent d’espoir. Un espoir que le cadet lui a insufflé il y a plus d’un mois, alors que lui-même songeait à abandonner le combat. La mention de leur petite-soeur le pousse aussi à reprendre le silence. Il sait qu’elle manque terriblement à Abelforth, pour qui l’obscuriale était son monde. Si Albus n’en parle que très peu, son départ a aussi laissé un trou béant dans sa poitrine qui, malgré le temps et le deuil, ne s’est toujours pas refermé. Si Minerva et Nicolas ont eu une influence sur lui, c’est avant tout à elle qu’il a pensé en s’érigeant, dans l’ombre, contre celui qu’il considère comme son assassin.

Les Dumbledore partagent un verre et l'atmosphère s’adoucit d’elle-même. Un rire s’échappe des labres de l'aîné. Il y a si longtemps qu’ils n’avaient pas ri. Le moment se loge lentement dans le myocarde pour y rester gravé. “Très bien, on ira en Inde. C’est un pays sublime. Ceci dit les anglais l’ont brisé dans l’oeuf, comme ils le font avec tout.” Vérité coloniale que le gallois ne manque pas de souligner, n’oubliant pas d'où ils viennent tous les deux. Tous les trois, comme au bon vieux temps. La nostalgie est perceptible dans l’oeillade qu’ils échangent, et la douleur profonde du manque de la quatrième roue du carrosse.

Ils mentionnent ensuite Minerva. On se projette. C'est peut-être difficile pour toi de nous imaginer ensemble, mais je crois que c'est comme une évidence. A ces mots, la commissure de ses lippes s’étire. “Vous vous projetez ?” Demande-t-il, presque rêveur. C’est vrai, l’animagus lui manque. Il a partagé plus de six années de vie à ses côtés, honoré par sa présence chaque matin et chaque soir, la nourrissant de glace et profitant d’une amitié plus forte que de raison. Pourtant il n’est pas jaloux, il a toujours su que McGonagall trouverait son bonheur ailleurs que dans les bras de son meilleur ami homosexuel. C’est la raison pour laquelle il ne l’a pas épousée. “Vous en avez mis du temps !” Il rit, et charge son regard d’un sérieux trop appuyé pour être menaçant. “Je veux bien partager, si tu me promets de prendre grand soin d’elle.” Dit-il en posant son front sur le sien, recréant une intimité certaine entre eux. Un geste que Perceval leur a appris lorsqu’ils étaient encore deux garçons.
S’en vient le sujet du bar et d’un possible retour aux bancs de Poudlard. “Je suis heureux que tu aies trouvé ta passion, et tes quelques clients aussi.” Souffle-t-il. “Tu sais que tu peux compter sur moi, quoi qu’il arrive.” Albus ne veut pas le brusquer, il ajoute simplement : “Le vieux Black m’a demandé de reprendre ton poste, je lui ai dit de t’attendre.” Il affiche une moue pincée. “Tu as toujours été plus doué que moi avec les enfants.” N’ajoutant rien de plus, ils profitent ensemble de l’alcool sud américain ramené par lui et Mina. Un plaisir gustatif. Trinquant, ils causent du ministère. “Un rêve éveillé, clairement.” Il élude la question, préférant ne pas commenter une expérience qui lui est pour le moins douloureuse. “Disons qu’il me tarde de voir le jour ou le ministère reprendra une direction juste.”

Il pousse un soupir. “Peut-être que j’irai en France, après la guerre. Je n’en suis pas encore certain, on a encore beaucoup de travail à Londres.” Une guerre. Dumbledore ne mache pas ses mots. Ils ne sont après tout qu'à l’aube de la révolution. De fil en aiguille la conversation en vient à Nicolas Flamel. Le visage se crispe, apeuré par la réaction de son petit-frère, qui compte plus qu’il ne l’avoue. C'est un homme droit, avec de bonnes intentions. Les joues du directeur s’empourprent soudainement, presque gêné par un échange qui lui tient pourtant à coeur. Et il n'y a pas à dire... il a quand même la classe, malgré la différence d'âge ! Les deux bruns explosent d’un rire commun. Albus cache sa bouche de sa main avant de bousculer affectueusement Abelforth de son bras musculeux. “Qu’est-ce que 568 ans ? Une bagatelle.” Dit-il en plaisantant. “Il est parfait, Abel. Peut-être trop pour moi.” Embarrassé, la moue se pince. “Il m’a proposé de partager l'élixir de vie avec lui.” Il lève les yeux au ciel. Les paroles se font brusquement plus sérieuses, mais il a besoin du conseil de l’autre. Il sait ce qui est arrivé la dernière fois qu’il ne l’a pas écouté. “J’ai refusé, évidemment. Je serais heureux de pouvoir vivre jusqu’à la fin d'année. Mais… Ca me travaille. J’ai peur de m’engager après...Grindelwald.

Albus, il y a quelque chose dont je dois te parler... depuis longtemps. La tension dans la pièce se fait palpable. Épaisse comme une dalle. Contrairement à ce que tu pourrais penser, je ne reste pas inactif face à... face à tout ce qui arrive récemment. Si je ne vous rejoins pas dans l'Ordre, c'est parce que j'ai intégré un mouvement dont on entend peu parler pour l'instant, les Enfants de Morgane.
Un mouvement.
Les Enfants de Morgane.
Le myocarde d’Albus se resserre brutalement. Il s’attendait à tout sauf à cette annonce. Persephone est actuellement dans un de nos refuges où personne ne viendra la chercher. La mâchoire se contracte et son regard appui celui du plus jeune des deux. C’était donc ça, ce qu’il faisait avec Persephone au Fol’Opium. Quel idiot ! Il s’en veut presque de n’avoir jamais osé fouiller dans les pensées du barman auquel il faisait une confiance aveugle. J'appréhendais un peu de t'en parler, parce que je ne veux pas que tu prennes cela comme une trahison de ma part, ou un manque de reconnaissance des actions de l'Ordre. J'ai simplement l'impression que... ma place n'était peut-être pas là-bas. Les mots se déversent de sa bouche et blessent le frère. Trahison, c’est exactement le mot qui lui vient à l’esprit. Estomaqué, il ne répond pas. Pas encore. Nous avons recueilli bon nombre de nés-moldu... et hybrides depuis quelques mois, afin de les placer en sécurité. Je sais que tu ne partageras peut-être pas certaines idées, mais elles résonnent avec les miennes, et j'avais un peu besoin de ça pour trouver ma place dans ce bordel. Des hybrides. Les yeux embués d’Albus évitent ceux du frère et ses lèvres se pressent nerveusement l’une contre l’autre. Minerva est au courant. Je sais que j'aurais dû t'en parler avant, et je m'excuse pour cela. Je ne pourrais pas vraiment t'expliquer ce qui me bloquait à le faire... Les jambes tremblantes d’Abelforth contre les siennes le poussent à se lever. Massant ses tempes, il reste interdit plusieurs minutes. Il lui faut le temps d’intégrer ce qu’il vient de dire. De digérer la nouvelle. Le Dumbledore stratège pense et pense à nouveau, mais le grand-frère en lui est profondément froissé.

Il s’extirpe de son mutisme sans prévenir, ravalant un hurlement et faisant preuve d’un calme presque trop appuyé : “Toi ?” Il déglutit. “Après ce qui s’est passé avec Ariana, je pensais naïvement que nous serions enfin soudés.” Levant le menton, il laisse apparaître ses orbes ambrés, chauds de larmes qu’il retient encore. “Qui suis-je pour toi, Abelforth Dumbledore ? Ce grand-frère qui te fait de l’ombre et que tu as imaginé de toute pièce ? Ou pire, un ennemi ?” Une larme perle sur sa joue et roule jusqu'à sa barbe naissante. “Tu n’as toujours pas compris que tout ce que je veux depuis toujours, c’est t'élever au-dessus de ces conflits, avec moi.” Il mord sa lèvre inférieure, irrité. “Tu es ma famille, bordel. La seule qui me reste. Quand va-t-on enfin se faire confiance toi et moi ? Dans la tombe ?" Il marque une pause. "Et tu imagines si j’avais débusqué ton groupement sans savoir que tu étais derrière ?” Il soupire : “Qu’est-ce que tu veux de moi, Abel ? De nous ?” La loyauté est une qualité importante pour l'ancien gryffondor. Puis, songeant aux hybrides, il ne peut pas s'empêcher d’ajouter : “J'espère que ces hybrides sont contrôlés, tu sais mieux que quiconque que les lycans s’en prennent à n’importe qui !

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: le passé fut turbulent, et nous réserve un futur brûlant. (dumblebros)   le passé fut turbulent, et nous réserve un futur brûlant. (dumblebros) EmptyVen 17 Juil - 17:39

Prendre soin de Minerva, c'était évidemment son intention. Une priorité, même. Le trio qu'ils formaient avait quelque chose d'assez rassurant ; Albus connaissait l'amazone mieux que personne, mieux que lui-même, et il savait qu'il pouvait lui demander conseil à tout moment. Intimité nouvelle qui naissait entre les deux frères alors qu'à son tour, Albus osait enfin aborder sa vie sentimentale, sujet plutôt évité entre eux. Nicolas avait proposé l'elixir qui le rendait si célèbre à Albus. Les yeux écarquillés, Abel hocha légèrement la tête. Surpris, il se sentit bête de ne pas y avoir pensé avant. Et il comprenait parfaitement son frère dans son indécision. Une éternité avec Minerva lui paraissait alléchante ; mais le monde qui les entourait n'avait rien de vendeur. « Je comprends... Ne te prends pas trop la tête avec ça pour l'instant, tu as le temps d'y réfléchir. » Et c'était le cas de le dire. Une tape amicale dans le dos de son frère appuya ses paroles ; il voulait le rassurer, Nicolas ne le laisserait pas tomber - Abel en était persuadé.

Les révélations fatidiques terminées, Abel tenta de déchiffrer le visage d'Albus, ne parvenant pas à mettre de mots sur ce qu'il voyait. Perturbé, désarmé, surpris, déçu ? Le palpitant enflammé, il attendait sa sentence avec une appréhension certaine. Il savait qu'Albus ne serait pas ravi de la nouvelle, mais il espérait une certaine tolérance de sa part.
Loupé.
« Après ce qui s’est passé avec Ariana, je pensais naïvement que nous serions enfin soudés. » Abel fronça les sourcils, légèrement blessé de l'accusation. « Mais nous le sommes. » Rétorqua-t-il simplement. Jamais l'idée de trahir son frère ne lui était venu à l'esprit. Sinon, il aurait accepté d'intégrer l'Ordre. Sinon, il aurait jouer les agents doubles pour le compte du culte. Sinon, il ne lui aurait pas fait ces révélations emplies d'émotions et de sincérité repoussée. « Qui suis-je pour toi, Abelforth Dumbledore ? Ce grand-frère qui te fait de l’ombre et que tu as imaginé de toute pièce ? Ou pire, un ennemi ? » Il pleurait. Abel détourna le regard, vexé. La suite, Abel l'écouta d'une oreille colérique. Albus remettait la faute sur lui, voulait l'élever au dessus des conflits. Pourquoi avait-il fonder l'Ordre, dans ce cas ? On lui avait reproché sa neutralité, on lui en voulait désormais pour son engagement qui n'était pas celui qu'on attendait de lui. Comme dans une impasse, celle de celui qu'il voulait être. Ce n'était jamais assez. Jamais assez bien, jamais assez parfait. Et Abel en avait assez, de refouler ses idées, ses projets, ses mots et ce en quoi il croyait. Il fallait croire comme Albus, tout le temps. L'ombre d'un frère. Il avait eu les mots justes. « J'espère que ces hybrides sont contrôlés, tu sais mieux que quiconque que les lycans s’en prennent à n’importe qui ! » Il serrait les poings. Le visage d'Ariana en tête. Elle, personne n'était venu la sauver. Elle n'avait pas eu un Enfant pour l'emmener, la rassurer. Ce secret l'avait tué. « Ce sont des êtres humains, Albus ! Est-ce que tu imagines ce qui serait arrivé à Ariana si elle avait été encore là ? Est-ce que tu y as déjà pensé ne serait qu'une seule fois ? Tu sais tout aussi bien que moi où elle aurait fini. » Dans l'arène. Dis le, Albus. « Elle n'avait pas voulu cette malédiction. Loup-garou, Obscurus, voyant, tous ces gens n'ont pas choisi ce qu'ils sont, et on les traite comme de la chaire à canon... Je ne peux tout simplement pas laisser faire ça devant moi. » Sa mine était grave, son ton de voix aussi. L'aîné n'était pas le seul à être déçu. Il aurait tellement aimé qu'Albus comprendre, essaye du moins. Après tout, il ne lui demandait pas de le rejoindre. « Je n'ai jamais parlé de l'Ordre à qui que ce soit, si c'est ce qui t'inquiète. Tu peux me faire confiance, tu le sais très bien. Ce sont les mêmes intentions que les tiennes qui me motivent, mais ce secret magique, Albus... C'est ce secret qui a tué notre sœur. » La dernière phrase sonnait comme une conclusion, fatale, foudroyante, indiscutable. Abel en était persuadé. Quoi que puisse en dire son frère. « Tu n'es pas mon ennemi, Albus, et je ne suis pas le tien. Nous marchons dans la même direction, mais empruntons simplement des chemins différents, j'espère que tu le comprendras un jour. » Il était plutôt fier de sa comparaison, très visuelle - c'est vrai qu'il faisait un très bon prof. « Je n'aurais pas dû t'en parler. » Déclara-t-il en tournant la tête, presque prêt à se relever et s'en aller, résigné. Il s'attendait à la surprise, mais les paroles sévères d'Albus le blessaient.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: le passé fut turbulent, et nous réserve un futur brûlant. (dumblebros)   le passé fut turbulent, et nous réserve un futur brûlant. (dumblebros) EmptySam 18 Juil - 20:52

Août 1914




Though nothing Will keep us together We could steal time Just for one day We can be heroes For ever and ever What d'you say? We can beat them Just for one day We can be heroes Just for one day


Les Dumbledore se retrouvent, enfin. Dans l’appartement du plus jeune, ils échangent comme s’ils s’étaient quittés la veille. Albus fait preuve d’une ouverture rare avec son cadet, le questionnant comme il ne l’a encore jamais fait sur ses relations amoureuses. Sa relation, tout du moins. Celle avec Nicolas. Pas de mention de Gellert. Pas ainsi. Le coeur abimé, endeuillé, les fragments de son âme ont besoin du conseil d’Abelforth. Il y a trop longtemps qu’il fait l’aveugle. Le départ d’Ariana a suffit à réveiller Albus, et la guerre aura rapproché le blaireau et le lion. Un regard s’échange et le brun écoute son frère s’exprimer au sujet de l’alchimiste et de l'élixir de vie qui le tient en haleine. Les erreurs accumulées au cours de la dernière décennie, le phénix craint l’engagement. L’idée de partager l’éternité avec un autre le terrifie. Je comprends... Ne te prends pas trop la tête avec ça pour l'instant, tu as le temps d'y réfléchir. L’accent gallois du barman claque l’air et un rictus serpente de ses lèvres. “Le temps, oui.” Répète-t-il doucement. “Vingt ans, peut-être ? En espérant que la guerre soit terminée d’ici la, et que nous serons victorieux.” Ses mots sont chargés d’espoir. De doute, aussi. La montagne à gravir est colossale. Il sait qu’ils ne sont qu’aux prémices du combat qui les attend. La perspective de se battre ensemble a pourtant quelque chose de rassurant. Cette fois, rien ne pourra les séparer. Ou du moins, c’est ce qu’il croit, lui qui ignore encore tout de ce qui les attend. “Le jour viendra ou nous poserons les yeux sur un monde bien différent.” Souffle-t-il sur un ton presque prophétique.

Les aiguilles de la pendule tournent et l’échange est bouleversé par la révélation du trentenaire. Les iris d’Albus cherchent ceux d’Abel, égarés dans la brume discordieuse qui se forme dangereusement autour d’eux. Se remémorant leur dernière dispute, un soupir profond quitte ses lippes. Mais nous le sommes. Soudés ? Il doute fortement. “Les frères soudés ne se cachent rien, Abel.” Il est blessé par son mensonge. Lui qui les pensait enfin réunis, envers et contre la tyrannie de Grindelwald. Ce sont des êtres humains, Albus ! Est-ce que tu imagines ce qui serait arrivé à Ariana si elle avait été encore là ? Est-ce que tu y as déjà pensé ne serait qu'une seule fois ? Tu sais tout aussi bien que moi où elle aurait fini. Elle n'avait pas voulu cette malédiction. Loup-garou, Obscurus, voyant, tous ces gens n'ont pas choisi ce qu'ils sont, et on les traite comme de la chaire à canon... Je ne peux tout simplement pas laisser faire ça devant moi. Les propos d’Abel sifflent à ses oreilles.  “Tu parles comme si j’étais à l’origine des arènes.” Il marque une pause. “Contrairement à Ariana, les lycanthropes tuent régulièrement. Je n'ai pas dit qu’il faut les traiter comme de la chair à canon. Un minimum d'ordre est nécessaire pour assurer la sécurité de tous.” La mort dans l'âme, il ajoute : “Peut-être que si quelqu’un avait pris la peine de s’intéresser au cas d’Ariana d'un point de vue anthropologique et médical, notre mère serait encore là, et elle aussi…” Il songe à Newt et à ses recherches. A toutes les découvertes qui restent encore à faire sur les créatures du monde magique. “J’aimerais te rappeler que, malgré les apparences, le ministère actuel n’est pas le mien.” Il se masse les tempes nerveusement. Je n'ai jamais parlé de l'Ordre à qui que ce soit, si c'est ce qui t'inquiète. Tu peux me faire confiance, tu le sais très bien. Ce sont les mêmes intentions que les tiennes qui me motivent, mais ce secret magique, Albus... C'est ce secret qui a tué notre sœur. Les yeux chauds de larmes, il observe son frère. “Je t’aime et je te respecte, Abel, mais tu fais erreur.” Il secoue la caboche. “Je partage ton désir de respect et d’égalité, tu le sais.” Baissant le regard, il poursuit : “Ce sont les moldus qui s’en sont pris à elle, tout comme ils ont attaqué notre mère lorsqu’elle était enfant. L'histoire se répète encore et encore.” Il avale un soupir. “Tad* a fini à Azkaban, tu penses sincèrement qu’il s’agissait d’une visite de courtoisie ? L’anarchie conduit aux accidents. Je suis fatigué d’assister aux affres du conflit qui existe entre les moldus et les sorciers. Ce même litige était au coeur de la fondation de Poudlard, ne l’oublie pas.” Il reprend le verre qu’Abel lui a servi. “C’est Salazar Serpentard qui a tout gâché avec ses idées extrêmes. Comme pour tout, Abel, les extrêmes et la haine sont nos véritables ennemis.” Tu n'es pas mon ennemi, Albus, et je ne suis pas le tien. Nous marchons dans la même direction, mais empruntons simplement des chemins différents, j'espère que tu le comprendras un jour. Reposant l’alcool sur la table, il répond : “Je veux te croire.” Dit-il avec amertume. Le spectre du passé les poursuit. “Tu me caches autre chose ? Et est-ce que Minerva est-elle au courant ?” Je n'aurais pas dû t'en parler. “Peut-être. En attendant, on ne peut pas reculer.” Son torse se gonfle. “Il faut qu’on s’unisse, Abel. Réellement. Nous sommes en guerre contre lui et sa faction, on ne peut pas se permettre de se déchirer comme ça.” Il pince sa lèvre inférieure. “Que dois-je savoir d’autre pour vous protéger ?” La question est directe, en tant que directeur il sait le gouvernement sorcier à l'affût des dissidents depuis la montée de l’Accio FM. Malgré la déchirure entre eux, il pense avant tout à la sécurité de son cadet et de ses proches. “Et comment organiser une symbiose entre l’Ordre et...” Il cherche ses mots, attendant qu’Abelforth partage le nom de l’organisation. "Abelforth Dumbledore, j'ai besoin d'une transparence totale entre nous pour te faire confiance."

*Tad signifie papa en gallois.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: le passé fut turbulent, et nous réserve un futur brûlant. (dumblebros)   le passé fut turbulent, et nous réserve un futur brûlant. (dumblebros) EmptySam 8 Aoû - 0:14

La discussion légère dévia rapidement sur le sujet qui fâche. Transpirant d'une honnêteté déviante, Abelforth était profondément déçu et blessé des paroles d'Albus ; mais pas nécessairement surpris. Après tout, ce n'était pas la première fois qu'Albus ne le choisissait pas, lui, son petit frère. Bien que se rejoignant d'une certaine manière dans leur combat, un fossé semblait séparer ces deux reflets d'une même âme. Terrible abîme qu'ils n'avaient, finalement, jamais réussi à combler. Et un instant, Abel pensa à stopper sa lutte, à abandonner son combat. Celui de voir un jour une lueur de fierté briller dans le regard de son aîné.

Contrairement à Ariana, les lycanthropes tuent régulièrement. Ah oui ? Le corps inanimé de Kendra, leur mère, s'imposa à la mémoire du cadet, paralysant quelques instants ses muscles et son esprit. En es-tu certain, Albus ? Ils savaient tous les deux que c'était faux, mais étaient certainement trop faibles pour l'avouer. Trop atteints, trop brisés par cette perte indélébile, cette plaie jamais cicatrisée. Albus parlait de respect, de l'Histoire, de visite de courtoisie et de cet éternel conflit qui opposait moldus et sorciers. Mais que savait-il de l'Histoire, au juste ? Les temps changent, les gens aussi, et pas de la meilleure manière qu'il soit. Triste constat. Le monde moldu n'était qu'une fade représentation de son homologue magique ; là où sorciers retournaient à une sinistre époque d'esclavagisme, les moldus signaient leur perte à coup de tanks et mitraillettes. Au fond, l'un ne valait pas mieux que l'autre. Salazar Serpentard. Et s'ils se trompaient tous, depuis le début ?
Justement, Albus. Tu l'as toi-même dit. L'histoire se répète encore et encore. Ne penses-tu pas qu'il est grand temps de changer les choses ? Raisonnement logique. L'inconnu fait peur, l'inconnu est dangereux ; mais n'était-ce pas un risque à prendre ? S'ils avaient une infime chance de sauver l'humanité de sa propre cruauté, avaient-ils le droit d'hésiter, à cause d'une peur, d'un danger ? Je veux simplement vivre dans un monde meilleur. Et si cela pouvait paraître utopiste, il lui sembla qu'il n'y avait rien qu'il souhaitait autant que cela.
Le regard était morne, la figure lasse. Albus se prenait encore pour un héro. Un soupire. L'histoire qui se répète. Les mots ne pouvaient pas être mieux choisis. Albus, où ton ego te mènera ? Et si la reproche fusa dans l'encéphale du cadet, elle ne put s'empêcher de s'accompagner d'une autre remarque ; où qu'il te mène, je serai toujours là. Sourire triste, mais sourire quand même : ils avaient beau se déchirer, ce lien n'en restait pas moins indéfectible entre eux. Frères. Et ça signifiait tellement de choses pour Abel.
Oui, Minerva est au courant. Il ne lui sembla pas utile d'ajouter quelconque détail sur la dispute que cette annonce avait provoqué. Tu n'as pas besoin de nous protéger, Albus. Comme je n'ai pas eu besoin de te protéger depuis le début de tout ça. Nous ne sommes plus des enfants. Après tout, il savait pour l'Ordre, pour le double-jeu d'Albus. Ce n'est pas à moi de prendre les décisions politiques. Je suppose que tu aura tes réponses bien assez tôt. Des choses se préparaient, mais il ne pouvait se permettre d'en parler à son frère pour l'instant. Albus, je t'ai fait confiance jusqu'à présent. Pourtant, tu sais à quel point ta situation actuelle peut paraître suspecte. Autant jouer franc-jeu. Abelforth n'avait jamais caché son désaccord quant à la position d'Albus au centre de l'échiquier. Et surtout, si près du roi. Ou du bouffon. Tout est question de point de vue. Je suis transparent avec toi, je ne te mens pas. J'ai toujours essayé d'être franc avec toi Albus, même quand tu n'étais pas prêt à entendre la vérité. On voit ce que ça a donné. Il faisait évidemment référence à ses nombreuses mises en garde contre Gellert, dans leur jeunesse. Jamais Albus n'avait daigné accorder la moindre importance à l'avis de son cadet. Et le résultat, ils le connaissaient tous aujourd'hui. Mais là n'était pas vraiment le sujet. Tu peux m'en vouloir si tu veux, je ne compte pas reculer comme tu le dis si bien. Et quoi que tu puisses en dire, je suis content de te l'avoir dit. Tu es mon frère, Albus, mais nous sommes différents. Je dois aussi suivre ma propre voie. Et pas celle qu'on lui avait toujours destiné, dans les pas de cet illustre aîné.

@Albus Dumbledore
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