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 keep up the fight (dumblebros)

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Abelforth Dumbledore
culte de morgane
Abelforth Dumbledore
crédits : @doom days/av + profil
face claim : Michiel Huisman.
pseudo : January Blues, Cass
keep up the fight (dumblebros) UZsdptx5_o
études : Poudlard, promo 1895-1902, blaireau.
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Message (ϟϟ) Sujet: keep up the fight (dumblebros)   keep up the fight (dumblebros) EmptyLun 27 Avr - 22:35


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Le monde ne sera pas détruit pas ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire. - Albert Einstein / @Albus Dumbledore


Trois mois.
Trois mois que les choses sérieuses commençaient. Sans réellement le vouloir, les mondes magique et moldu avaient bien tristement accordés leurs avenirs : à l’aube de deux guerres qui allaient certainement marquer l’Histoire, les camps se formaient, les âmes rebelles se réveillaient, les révolutionnaires agissaient. Et contre toute attente, Abelforth semblait faire parti de cette dernière catégorie.

Trois mois que quatre hommes avaient eu une idée, aussi utopiste soit-elle. Une baguette, plus puissante encore que la baguette de sureau, pour défaire l’ennemi, pour vaincre cet illégitime Ministre, faire tomber l’imposteur. Et c’était à nouveau Abel qui était sur le devant de la scène, lui qui n’avait été que l’ombre d’un illustre grand frère pendant si longtemps. S’il ne cherchait pas la gloire, loin de là, la situation étant bien trop grave et sérieuse pour y songer, il se surprenait à se sentir plus motivé, plus déterminé que jamais. Il avait mis du temps à s’investir dans ce combat, mais désormais qu’il était sûr de ses convictions, il y dédiait le plus clair de son maigre temps libre, ayant d’ailleurs parfois tendance à délaisser Minerva. Il savait qu’une confrontation avec la jeune femme finirait par être inévitable, mais préférait ne pas y penser pour le moment. Il aimait la métisse de tout son cœur, de toute son âme, et s’il savait que le contexte actuel des choses les avait plus ou moins poussés dans les bras l’un de l’autre, il aurait aimé pouvoir vivre cet amour dans une situation plus stable, en paix. Son allégeance secrète au culte de Morgane n’arrangeait pas les choses, et il savait qu’il faudrait un jour révéler cette loyauté à Minerva et Albus ; là à nouveau, il préférait ne pas encore y songer. L’urgence était ailleurs.

Trois mois qu’il nourrissait d’autant plus d’animosité pour Gellert Grindelwald. L’homme qui n’avait été qu’une tâche sombre dans son histoire, et qui, aujourd’hui, n’était qu’une infamie pour la communauté sorcière. Trois mois qu’il dirigeait entièrement et totalement cette haine nouvelle, cette haine ardente, vers cet unique tyran, alors qu’il était chaque jour un peu plus témoin de la misère qu’il répandait, notamment en sauvant les survivants et les rescapés, les solitaires et les âmes en perdition. Trois mois qu’il avait décidé d’être l’ombre de la justice, accompagné de son fidèle acolyte au patronyme asiatique, guidant les oubliés vers la forêt des Lovegood, refuge des nés-moldu et hybrides rejetés.

Trois mois qu’il risquait sa vie dans le plus grand des silences, usant de discrétion même envers les personnes qu’il aimait.

Trois mois, et pas un seul entrainement raté, ou même délaissé, avec Albus. Et il était hors de question de mettre de côté un aspect de la lutte par rapport à d’autres ; c’était un combat de tous les jours, de toutes les heures, dans lequel il s’était engagé, et il se devait d’être à la hauteur à tous les niveaux. C’était un bien nouvel homme qui s’élançait, trois mois plus tard, sur cet éternel terrain de Quidditch qui surplombait leur maison d’enfance, qui ne leur appartenait plus aujourd’hui. Le lieu parfait pour s’exercer en toute tranquillité ; ici, personne n’attendait un Ministre, on ne viendrait pas les chercher.

La discussion entre frères prit rapidement fin pour laisser place à la pratique. Dès lors qu’il avait rejoint son aîné, Abel l’avait senti : Albus n’était pas en forme. Moins bavard qu’à l’accoutumée, moins enthousiaste, moins directif également – c’était notamment le signe qui interpellait le plus Abelforth. Le cadet décida de ne pas lui en tenir rigueur ; après tout, ils étaient tous fatigués dans cette situation anxiogène qu’ils traversaient. Les premiers sorts fusèrent, Abelforth s’appliquant à mettre en œuvre les conseils que son aîné lui donnait. Abel avait le mérite de titiller le niveau de son aîné en duels, mais savait qu’il ne le surpasserait jamais. Il n’en restait pas moins un très bon sorcier.

Une dizaine de minutes plus tard, Abelforth leva soudainement les mains en l’air. Troisième fois consécutive qu’il arrivait à désarmer, sans grand mal, son frère. Quelque chose n’allait pas.

« Qu’est-ce qu’il y a ? » Demanda-t-il en s’approchant. Avec Albus, Abel n’aimait pas tourner autour du pot. Ils avaient trop longtemps vécu sur des mensonges et des non-dits ; aujourd’hui, Abelforth voulait que leur relation rime avec sincérité. « Tu es plus mou qu’un veracrasse ! » S’exclama-t-il sans se priver d’un éclat de rire. Cependant, il retrouva rapidement son sérieux, plantant son regard dans celui d’Albus. Il attendait des explications, qu’il s’agisse d’une simple fatigue ou d’une toute autre raison plus alarmante.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: keep up the fight (dumblebros)   keep up the fight (dumblebros) EmptyMar 28 Avr - 14:57


Bang bang, I shot you down
Bang bang, you hit the ground
Bang bang, that awful sound
Bang bang, I used to shoot you down


@abelforth dumbledore & albus dumbledore

◊ ◊ ◊

Trois mois. Combat acharné qui n’en finit plus. Le regard vide, Albus s’extirpe de ses draps. Il enfile machinalement sa chemise comme il le fait chaque jour, ceci dit quelque chose a changé. Une douleur tacite, lancinante, sommeille en l'aîné des Dumbledore. Une affliction ne peut écarter depuis la veille. Le myocarde vibre encore d’un fil et ses orbes sont éteints. Le choc le dévore, pourtant il ne peut se résoudre à le formuler. A accepter le terrible sort qu’il a lui-même jeté à un innocent. Il transplane et rejoint son frère au terrain de Quidditch de leur enfance, espérant que l'entraînement hebdomadaire d’Abelforth suffirait à le tirer de la brume abyssale qui l’entoure. Les frères Dumbledore ont vendu leur demeure ancestrale pour financer le pub du plus jeune, mais Godric’s Hollow n’en reste pas moins leur demeure. C’est ici qu’ils ont passé le plus clair de leur temps, à deux pas du cimetière où sont enterrés Perceval, Kendra et Ariana. Lieu de recueillement qui les attendra eux aussi un jour, Albus en a la certitude. Il ne veut pas y envoyer Abel. Que fait-il donc le tremble entre ses doigts, à l’affronter en duel ? Il se laisse désarmer pour la troisième fois. Soupir lourd de signification. Qu’est-ce qu’il y a ? Tu es plus mou qu’un veracrasse ! Le gallois se doute de quelque chose. S’il est un excellent duelliste, Albus Dumbledore est briseur de sort de profession. Au cours des années, la baguette est devenue l’extension même de son bras. Le léger écart qui existait entre Abelforth et Albus du temps où ils étudiaient à Poudlard s’est élargi, tant et si bien que le plus âgé de la fratrie s’est proposé pour le remettre à niveau. Faire d’Abel son égal pour qu’il soit à même de combattre celui qu’il est lui-même incapable d’affronter, mais dont il connaît les failles mieux que personne. Gellert Grindelwald.

Albus répond à l’air joueur de son frère avec un sourire amer, visiblement soucieux. Lui d’habitude chaleureux et taquin durant leurs duels est déconfit face à son propre sang. Ignorant sa précieuse baguette, tombée à plusieurs dizaines de mètres d’eux, ses yeux gonflés par l’émotion se dardent dans les iris mordorées d’Abel. Les dextres approchent de ses lèvres avant de s’asseoir sur l’étendue poussiéreuse qui se dérobe sous eux, faisant signe au barman de le rejoindre. Albus allant jusqu'à lui faire part de ses sentiments pour l’illustre Nicolas Flamel, et Abelforth de sa relation avec leur animagus et amie d’enfance, le rapprochement des survivants de la branche aura marqué l’année. Dumbledore a cependant éludé toute mention de son état d’esprit concernant Grindelwald ou le double visage qu’il affiche en public pour le plus grand bien de la plèbe magique et de leur plan avec Abelforth. “Abel…” souffle-t-il, le coeur dans l'âme. “Et si Mina avait raison ? Si nous étions en train de commettre une erreur ?” Il joint ses genoux a son torse un instant, pensif. Le traumatisme est là, et en parler est plus profond encore qu’il ne peut l’avouer. “Il s’est passé quelque chose hier soir.” Son état engorge le timbre de sa voix. Il cherche ses mots sans les trouver. Il ne sait plus. Il ne sait pas quoi faire… La peur du jugement de son cadet pèse sur ses épaules d’Atlas. “J’étais avec Gellert au ministère. J’ai du utiliser des sortilèges impardonnables... contre un né-moldu.” L’aveu est fait, enfin. Une pause s’en suit, lui-même reste interdit par ses propres propos. Peine encore a y croire. Malgré son intérêt accru pour la magie sous toutes ses formes, jamais encore Albus n’avait fait usage de la magie noire. Pas une seule fois. Jusqu'à hier soir. “Tu avais raison toi aussi, il a fait de moi un monstre. Je... Je suis devenu comme lui.” Il se mord la lèvre inférieure. “Tu es tout ce qu’il me reste, je ne pourrais pas supporter de te perdre comme ce né-m...” Il regarde au loin. “C'est moi qui devrais le tuer. Je le dois à toi et à Ariana.

(c) oxymort



Dernière édition par Albus Dumbledore le Sam 16 Mai - 1:20, édité 2 fois
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Abelforth Dumbledore
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: keep up the fight (dumblebros)   keep up the fight (dumblebros) EmptyVen 1 Mai - 17:09


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Le monde ne sera pas détruit pas ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire. - Albert Einstein / @Albus Dumbledore

Malgré les années d’éloignement et les discordes, Abel connaissait son frère par cœur. Sa chaire, son sang, tout ce qui pouvait lui rester d’une famille. Le drame qui avait détruit les Dumbledore les avait rapprochés malgré eux, et il y avait ce lien indestructible, comme imposé à eux, fatalité du destin, qui persistait dans ce mélange de restes d’animosité et de confiance retrouvée. Abel comprenait son frère comme personne d’autre. Et la réciproque était tout aussi intense.

« Abel… Et si Mina avait raison ? Si nous étions en train de commettre une erreur ? » Résigné, l’aîné s’était assis dans l’herbe encore fraiche. Plus jeunes, ils avaient bien souvent écrasé le gazon de ce vieux terrain de Quidditch de leurs pas fougueux d’enfants trop pleins d’énergie. Plusieurs fois, ils avaient dû demander à leur père de réparer les buts de bois, d’un coup de baguette. Et souvent, Abel repensait à cette époque, nostalgique. Il avait toujours été le plus sentimental des deux. Remonter le moral d’Albus n’avait jamais été une mission courante en tant que cadet. Mais il était temps d’arrêter de vivre dans le passé. L’heure n’était plus à s’apitoyer sur son sort – comme il l’avait bien trop longtemps fait. Maladroit, Abel imita son frère aîné, le visage crispé, et vint d’assoir à ses côtés. « Il s’est passé quelque chose hier soir. » Il lui semblait bien que tout ceci n’était pas le fruit d’une simple démotivation passagère. Quelque chose de plus profond tracassait Albus. Attentif, Abel le laissa continuer son récit. « J’étais avec Gellert au ministère. J’ai du utiliser des sortilèges impardonnables... contre un né-moldu. » Il y eut tout d’abord la surprise. S’il ne s’attendait pas à un tel aveu, et comprenait désormais les tourments de son frère. Abel se doutait que la situation d’infiltré qu’endossait Albus pouvait parfois être délicate, entre le personnage qu’il jouait et sa réalité intérieure. Et puis… la colère. Un ressentiment fulminant qui s’emparait de ses veines, chauffant son hémoglobine. Abel était en colère, chaque jour un peu plus. Alors qu’il sentait ses émotions dérailler – ce qui lui arrivait de plus en plus souvent ces derniers temps, il serra si fort sa baguette dans sa paume qu’il crut un moment la casser. « Quel enfoiré… » Un murmure, et sa main engourdie le rappela à la raison. Il commençait doucement, mais sûrement, à perdre le contrôle face à toute cette injustice que Grindelwald cultivait, face à toute cette misère que ses sbires semaient dans les rues magiques de Londres.

Mais ce n’était pas le moment. Pas le moment de se laisser dépasser par ses émotions. Pas le moment de laisser gronder sa hargne et son impatience de plus en plus proéminente de voir le despote sombrer. Ce n’était pas le moment de céder à la soif de vengeance qui, secrètement, s’était frayée un chemin au creux de son palpitant. S’il voulait voir ses desseins assouvis, il avait besoin de son frère.

« Tu avais raison toi aussi, il a fait de moi un monstre. Je... Je suis devenu comme lui. » Abel relâcha sa baguette, et porta un regard plus attendri sur son frère. Il ne pensait pas cela de lui, et s’en voulait d’avoir laissé ses mots dépasser ses pensées, autrefois. Albus aurait pu emprunter le même chemin que Grindelwald. Il avait été tenté, Abel le savait. Et pourtant, la lumière avait finalement triomphé. Abel savait qu’une profonde bonté animait Albus. Albus l’excentrique, Albus le téméraire. Abel avait une immense admiration pour son frère… la fierté, et une pointe de jalousie, lui avaient toujours empêché de la lui exprimer. « Tu es tout ce qu’il me reste, je ne pourrais pas supporter de te perdre comme ce né-m... » Peu habitué à ce genre de déclaration de la part de son double, Abel détourna le regard, presque gêné, mais profondément ému. Evidement, malgré qu’il ait feint l’indifférence pendant de nombreuses années suite au décès d’Ariana, Abel non plus ne pouvait pas concevoir de perdre ce seul frère qui lui restait. « C'est moi qui devrais le tuer. Je le dois à toi et à Ariana. » Abel faillit s’étouffer. C’était impossible, Albus le savait. Il était hors de question qu’Abel le laisse se sacrifier pour un quelconque remord.

Oui, la guerre faisait rage.
Mais au-delà du naufrage, une vie les attendait. Et Abel ne pouvait imaginer celle-ci sans son frère.

« Ne dis pas de bêtise. » Le ton était ferme, et Abel planta le regard dans celui de son aîné. Il y avait cette détermination inébranlable qui brillait dans son regard. Ils allaient le faire. Abel n’était pas sorti de sa lâche hibernation politique pour ramasser son frère à la petite cuillère – même s’il le faisait bien, s’il le fallait. « Minerva a raison d’avoir peur. On a tous peur. » Evoquer la belle amazone lui donnait un peu plus de courage, et un léger sourire illumina son visage marqué. Il repensa au dernier dîner animé qui les avait tous réunis ; malgré l’amertume de la McGonagall, cette dernière les accompagnerait dans cette folle aventure, comme l’avait un peu redouté Abel. « Mais elle ne cessera jamais de se battre, malgré les conséquences. » Il faisait évidement allusion à l’altercation de Mina avec Potter. Les flammes avaient presque eu raison d’elle ; en tout cas, elles avaient eu raison de sa demeure, dont les rénovations se finalisaient à peine, trois mois plus tard. Ils risquaient tous leur vie, mais c’était nécessaire.

« Albus, si j’ai accepté de m’entrainer avec toi, c’est que je vais aller jusqu’au bout. Je mets peut-être du temps à m’engager, mais je ne fais jamais les choses à moitié. » Il pensait à son allégeance aux Enfants de Morgane, qui restait encore un secret pour Albus. Abel ne savait pas réellement comment son frère réagirait lorsqu’il découvrirait les penchants politiques de son cadet, mais l’heure n’était pas aux révélations… « Ce né-moldu… Il ne méritait pas de mourir, encore moins de ta main. Tu dois continuer à te battre, c’est le minimum que tu lui dois. » Ce n’était pas une reproche, bien au contraire, Abel n’usait d’aucune intonation accusatrice, malgré ses mots crus mais pourtant véridiques. Il lui adressa un sourire léger, pour le rassurer.

« Tu n’es pas la personne à blâmer. » Et il se rendit compte, qu’au final, il ne lui avait jamais fait d’aveu aussi poignant. Qu’il ne lui avait jamais réellement pardonné, ou du moins, qu’il ne lui avait pas exprimé. Pendant longtemps, Abel avait toujours sa colère contre Albus, faisant de lui le seul responsable de ses malheurs. Et puis, il avait réalisé ses responsabilités. Pour en venir à une conclusion : il n’y avait qu’un seul fautif. Grindelwald.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: keep up the fight (dumblebros)   keep up the fight (dumblebros) EmptySam 16 Mai - 2:05


BANG BANG, I SHOT YOU DOWN
BANG BANG, YOU HIT THE GROUND
BANG BANG, THAT AWFUL SOUND
BANG BANG, I USED TO SHOOT YOU DOWN


@abelforth dumbledore

◊ ◊ ◊

Il existe une lueur naturelle dans le regard d’Albus Dumbledore qui n’est plus. Éteinte au gré du temps, estampillée par la mort et la peine qui en découle. D’abord Kendra. Puis Perceval. Ariana. Et maintenant des êtres qu’il ne connaît pas. Le deuil prend peu à peu une forme ambiguë. Silence accablant qui lui envahit l'âme et qui l'empêche de riposter lorsque les coups de baguette d’Abelforth fusent. Désarmé pour la troisième fois par son petit-frère, le duel prend fin aussi rapidement qu’il a commencé. Pour une fois, le manque d’ouvrage et de vigueur n’est pas dû à un conflit entre les deux Dumbledore. Après toutes ces années de discord, ils sont enfin réunis. Unis par un même combat, un même désir… Celui de venger l’enfant qu’ils ont tous les deux perdus aux mains de Gellert Grindelwald. Cette petite-soeur qui ne connaîtra jamais ni l’amour ni les peines de coeur que ses aînés ont vécu. Gamine esseulée par une mort arrivée trop tôt. Tragédie shakespearienne qui les poursuit à leur crever le coeur. Couplée aux conflits internes à leur fratrie et la négligence du chef de famille, la disparition d’Ariana demeure le plus grand regret de l’existence d’Albus. La culpabilité lui étreint l'âme. Mots amers du cadet qui lui sont rentrés dans le crâne et qui n’en ressortent plus.

Au milieu du terrain de Quidditch de leur enfance, Albus s’accroupit, sa cape charbonneuse balaye un instant le sable rougeoyant qui se dérobe sous leurs pas. Aux côtés d’Abelforth, il commence ainsi sa confession. Depuis ses premiers pas à Poudlard, l’héritier des Dumbledore traîne une réputation de chevalier blanc qui prend fin de façon brutale. Dialogue douloureux pour le sorcier qui jusqu'à présent n’avait encore jamais posé la main sur un autre gratuitement. Pas même en tant que briseur de sort, ou en civile. Ne dis pas de bêtise. Le brun tend l’oreille, surpris de la réaction d’Abel qu’il redoutait plus que tout. Minerva a raison d’avoir peur. On a tous peur. Les regards des deux frères se retrouvent dans une connivence rare. Cette peur dont le plus jeune parle, il la connaît bien. Il vit avec depuis le début de la révolution sorcière. Infamie coupable face à ses rêves d’adolescents qui tournent au cauchemar. Abelforth connaît le plan de Gellert par coeur, pour l’avoir lui-même entendu des dizaines de fois alors qu’Albus et lui maniganceaient un nouvel ordre de la sorcellerie sous son nez, à Godric’s Hollow. Naïveté qui l’éhonte profondément. Mais elle ne cessera jamais de se battre, malgré les conséquences. Un soupir. Ainsi, c’est au tour d’Abel de réconforter son frère. Les rôles s’échangent dans une danse étourdissante pour quiconque les a connus auparavant. Albus n’avait encore jamais aimé quelqu’un si ardemment qu’il a aimé celui qui est devenu source des malheurs du Royaume-Unis. “Merci.” ses mots sont simples mais sincères. Il avait besoin de les entendre. Prendre les armes face à Grindelwald est un combat à double tranchant. Il faut du courage pour affronter ses ennemis mais il en faut encore plus pour affronter ses amis. “J’ai longtemps jalousé l'affection naturelle qui existait entre Ariana et toi. Je pensais être trop différent de vous deux pour mériter une place à vos côtés, et j'avais tort.” A cet aveu, il se redresse légèrement, ragaillardi par son frère. “Nous devons agir ensemble, cette fois. Toi et moi contre lui pour ramener la justice sur Londres et déjouer le maître de la mort.” Il agrippe à nouveau sa baguette. “Te voir exceller en duel à nouveau... Père aurait été fier de toi.” Ils reprennent. “Quoiqu'il nous arrive pendant ce duel, sache que je suis aussi fier de toi, Abel. Je t'aime.” Mots rares perdus dans l'éther. La guerre aura eu le mérite de délier la langue d'Albus.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: keep up the fight (dumblebros)   keep up the fight (dumblebros) EmptyMar 2 Juin - 21:02


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Le monde ne sera pas détruit pas ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire. - Albert Einstein / @Albus Dumbledore

Albus vivait des moments difficiles. Abel aussi en avait vécu. Et il les avait vécus seul. Il connaissait ce terrible sentiment, ses épaules d'Atlas sous le poids du monde, mais surtout, sous le poids de sa culpabilité. Abel connait très bien ce sentiment. Et pour rien au monde il ne voudrait que son frère ressente la même chose, la même détresse, la même pression. Celle qu'il s'était trop longtemps mise face à l'idée qu'il n'était pas à la hauteur. Il était hors de question qu'il laisse son frère seul face à ses doutes. C'était son rôle, frère de sang, frère d'armes, frère d'âmes.

Un remerciement qui passe la barrière des lèvres d'Albus. Il semblait retrouver un peu d'énergie. Qu'est-ce que Gellert lui avait fait ? La colère d'Abel contre le tyran grandissait de jour en jour, et elle n'avait jamais été si intense. Il leva le regard vers le soleil écrasant de Juillet. La lumière rasante l'éblouissait. Et s'il était aveuglé, pendant le combat ? Il garda cette idée dans un coin de la tête ; il faudrait parler de cette éventualité à Albus une fois que celui-ci aurait retrouvé un semblant de confiance et de motivation. Rien ne devait être laissé au hasard. C'était pour cela qu'ils étaient ici.

Alors qu'Abel allait se relever, Albus lui fit un aveu. Ari. Léger sourire qui s'étira sur les lèvres du second Dumbledore à l'évocation de leur petite sœur. Il espérait qu'elle les observait, de là où elle était. Tout comme leurs parents. Désormais, Abel voulait les rendre tous les trois fiers en marchant aux côtés de son frère. Les paroles d'Albus réconfortèrent Abelforth, et le rassurèrent quant à ses intentions. Il y avait quelque chose de fort, de puissant, dans ce que disait Albus. Quelque chose d'inspirant qui, malgré ses baisses de moral, malgré ses désillusions, restait d'une certaine façon mystique. Parce que c'était Albus. C'était son discours. C'était un leader, et c'était pour ça qu'il avait réussi avec l'Ordre, à soulever les peuples et motiver les consciences, à donner un bon coup de pied dans la fourmilière. Il n'y avait que lui pour faire tout ça.
Pour rattraper ses erreurs.

« Quoiqu'il nous arrive pendant ce duel, sache que je suis aussi fier de toi, Abel. Je t'aime. » Émotion lisible dans le regard du cadet. Aveu touchant, unique, marque affective indélébile dans le cœur d'Abel. C'était son frère, et il lui prouvait de la plus belle des manières. Il ne se rappelait pas avoir déjà entendu ces mots de la bouche d'Albus, peu adeptes des déclarations entre eux. Les épreuves passées n'ayant pas spécialement aidé. Plantant son regard dans celui de son aîné, Abel espérait pouvoir retranscrire toute la gratitude qu'il ressentait. « Moi aussi, Albus. Et je suis très fier de ce que tu es devenu, de ce que tu accomplis. Ne te méprends pas, Ariana t'a toujours énormément admiré, et je pense que ça continue encore. » Regard complice adressé à Albus. Cette lueur dans le regard. Celle des Dumbledore. Celle de ceux qui se relèveraient toujours, qui l'avaient toujours fait.
Abelforth était terriblement fier, aujourd'hui, de porter les valeurs de ce patronyme si précieux.
« Je pense qu'on reste plus doués en duels qu'en déclarations... Quoi qu'on a l'air de pas trop mal se débrouiller. » Déclara-t-il sur un ton plus léger, donnant un petit coup de coude sur le bras de son frère, alors que celui-ci avait récupéré sa baguette. « Et si on reprenait ? A moins que tu préfères faire autre chose, de peur de te prendre une raclée. » Petite provocation qui aurait certainement l'effet de titiller la fierté de l'aîné.

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