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 I just need a friend | ft Asteri

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Alecto Goyle
sans camp
Alecto Goyle
face claim : Indira Scott
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I just need a friend | ft Asteri V7yfMia
études : Uagadou - terminées
particularité : Troisième Oeil - voit le passé.
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Message (ϟϟ) Sujet: I just need a friend | ft Asteri   I just need a friend | ft Asteri EmptyLun 15 Juin - 2:00


I just need a friend ft @Asteri Black
La journée avait été longue. Pas tellement difficile… de ces journées ou il ne se passe rien, réellement, mais à la fin de laquelle l'on se pose beaucoup de questions. Et Alecto se retrouvait là, au milieu du chemin de Traverse, ôtant une plume de ses cheveux et s'aperçut qu'elle ne savait pas où aller. Rentrer? Non. Si son père était à la maison et voyait son air déconfit, il lui poserait des questions auxquelles elle ne saurait pas répondre, et… elle ne voulait pas lui faire ça. Lui dire que parfois… parfois elle aurait voulu ne pas avoir à partir. Ne pas quitter l'Afrique du Sud, qu'elle aimait, ou elle avait grandi. Ne pas quitter ses amis. Ses racines. Oh, elle n'avait pas eu a réfléchir : bien sûr qu'elle le suivrait, ou qu'il aille. Mais Londres était si différente. Souvent, la métisse s'y trouvait perdue.

Perdue dans les rues de pierre, dans la foule, perdue dans le regard des gens. Perdue dans les discours des gens qu'elle croisait aussi, auxquels elle acquiesçait souvent plus par conviction qu'autre chose. Après tout, le client est roi… Et nul doute qu'exploser et dire tout haut "laissez donc ces nés moldus tranquilles, ils ne sont pas plus responsables de la peste que de la pluie." ferait mauvais genre. Plus que ça…

Alecto secoue la tête. Malgré leur relation, il y a des choses qu'elle ne sent pas encore de dire à son père. Surtout des choses aussi bêtes… Elle tape dans un caillou du bout du pied. Dans son sac, un livre à traduire. Relevant le nez, elle distingue le bout de la ruelle. Pourquoi ne pas aller s'installer au Chaudron Baveur, demander à Polly une infusion d'ortie ou quelque chose de plus fort, pour travailler un peu? Après tout… il était encore assez tôt. Elle ne rentrerait pas tard. Son père allait s'inquiéter, sinon. Peut-être même qu'ils auraient un hibou à lui prêter pour lui envoyer un message… Elle remonte l'allée et en sort grâce à cette baguette si peu familière… heureusement qu'elle était docile, ça…

La jeune femme pousse la porte de l'arrière court du Chaudron, sourit à Polly et après avoir passé commande, s'installe à une table libre ,derrières les vitraux épais d'une fenêtre. Elle met sa paire de gant. Pas question de prendre de risque, ici… Elle pose le livre sur la page, un carnet, une plume, un encrier. Et doucement, elle rentre dans son monde et commence à traduire.


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Asteri Black
ordre du phénix
Asteri Black
crédits : all souls (avatar) - thatweirdplanettt, vocivus (sign.) - queen of the bored (gif)
face claim : tom webb.
pseudo : lvnar.
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études : gryffondor (1902 - 1909)
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: I just need a friend | ft Asteri   I just need a friend | ft Asteri EmptyLun 15 Juin - 22:00


“i just need a friend” & Pris dans les filets des journées monotones, celles qui se résument à soigner machinalement maux et blessures en tout genre pendant des heures, on finit parfois par s'en lasser malgré tout l'amour que l'on peut porter à la chose. Semaines tristement composées de gardes à répétition, parsemées parfois de quelques moments d'étude afin de ne pas vriller sur la fin. Après tant d'années de persévérance, ça deviendrait presque du gâchis. Garçon pourtant bien perfectionniste, l'unique vue de ces murs blancs sans imperfections finissent désormais par le rendre fou. Il ressent ce besoin de diversifier ses occupations, prendre l'air l'espace de quelques instants fugaces. Sortir des murs solides qu'il a bâti au fur et à mesure qu'il se renfermait dans sa solitude, laisser l'ours sortir prudemment. Pour une fois, s'occuper de lui au lieu de sauver la peau des autres. Non pas que les potionnistes de Sainte Mangouste sont de mauvaise compagnie, loin de là. Au final, il se raconte simplement les mêmes ragots ennuyeux. Et c'est sur cette pensée qu'il décide que cet après-midi, quand on viendra le soulager du poids de son travail d'apprenti, il ne rentrera pas chez lui. Curiosité inhabituelle de prendre la température au dehors.

La connue cape verte des médicomages abandonnée sur son lit, troquée pour une simple chemise, Asteri finit attablé au comptoir du Chaudron Baveur - le coude appuyé sur un vieux bouquin qu'il n'avait jamais réellement pris la peine de lire. « Un café, s'il vous plaît. » Regard furtif autour de lui, besoin presque impossible à réprimer de devoir analyser en détails le monde qui l'entoure. Il reconnaît évidemment quelques visages, la communauté sorcière - de Londres particulièrement - se mélangeait rarement. Et les voyageurs temporaires dégageaient leur propre aura. Il les reconnaît certes, mais ne porte en lui aucune envie de se mêler à la masse. Poudlard lui avait donné que très peu de réelles amitiés, au loup solitaire qui fut tantôt rejeté par les membres de sa propre famille. Soupir. Ses yeux finissent cependant par trouver un visage inconnu de sa mémoire, celle sur qui il aime tant se relayer. Apparence peu commune avec son teint basané et ses cheveux. Il continue légèrement de fixer son dos, sans vouloir paraître outrageant. Elle semble seule, penchée sur son livre, peu de mouvement à ses côtés. Il réfléchit, hésite. Le bruit lui est aujourd'hui bénéfique, mais il n'en reste pas moins qu'il est un homme partisan du silence. Le barman dépose sa tasse fumante de caféine dans ses mains, le sortant définitivement de ses rêveries. Alors il se décide à tenter sa chance. Léger sourire qui se dessine sur ses lèvres, il lâche quelques pièces vers la main tendue de l'homme qui l'a servit, tout en le remerciant rapidement avant de tourner les talons vers la table de la demoiselle.

Main délicatement posée sur la chaise à ses côtés, il se veut tout sauf brusque. Peu habité au contact social, cette peur de la faire fuir a tendance à rendre ses gestes maladroits. Lèvres toujours étirées en ce fin sourire chaleureux, il essaye d'attirer son attention par quelques mots simples. « Je peux? » Permission hasardeuse, il se permet tout de même de déranger sa lecture pour prendre place à la même table, déposant sa tasse sur celle-ci. De près, elle semble d'autant plus mystérieuse. Il en est certain désormais: il ne l'a jamais aperçu avant. Pourtant il en voyait passer des sorciers... Ses traits sont uniques. Ils ont même quelque chose qu'il n'hésiterait pas à qualifier de beau. Il se retient de la dévisager trop longtemps, tend une main en se rappelant les bonnes manières qu'on lui a toujours enseigné. « Asteri Black. » Signe de tête en direction du livre ouvert devant elle. Des runes. Pourquoi la plupart des personnes que tu croises sont-elles toutes attirés par ça? Étrange, tout de même? « Intéressant. Mais c'est un drôle d'endroit pour se mettre à traduire des runes, non? » Si la médecine magique lui avait appris quelque chose en particulier qu'on enseignait rarement entre les murs des écoles ou des familles dont la réputation est similaire à la sienne, c'est à lire ce que les autres dégagent. Empathique avéré, il est persuadé qu'ils ne sont pas si différents tous les deux. Retrait volontaire dans cet antique bar du chemin de traverse? Des sentiments refoulés, dans tous les cas. Ou alors il se trompe, on n'en est jamais à une science exacte. Dans tel scénario, il est prêt à se faire remballer et à déguerpir le plancher aussi vite que son ombre avant de s'attirer tous les regards. « Tu n'es pas d'ici, c'est ça? » Il fixe ses yeux dans les siens. « Je ne veux pas te déranger, si tu veux un peu de calme je m'en irais. »

 
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@alecto goyle
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: I just need a friend | ft Asteri   I just need a friend | ft Asteri EmptyMar 16 Juin - 17:38


I just need a friend ft @Asteri Black
"Je peux?" Cette voix douce, cette main hésitante sur le dossier de la chaise lui font relever les yeux. Sans amertume. Sans exaspération. Elle l'observe, un léger sourire aux lèvres, poser sa tasse qui sent bon le café sur la table fraîchement nettoyée. Elle opine doucement alors qu'il s'installe. Alecto n'est pas une jeune femme méfiante, pour le meilleur ou pour le pire. Mais face à cet inconnu au sourire chaleureux, sans forcer, sans suppliques ni excès de confiance... la métisse se dit qu'elle ne court pas grand risques. Ils se regardent durant à peine trois secondes, mais elle jurerait que pour elle comme pour lui, ce moment dure. Trois secondes qui se figent, comme si elle regardait une toile dans un musée. Elle note les cheveux chatains, les boucles, le col de la chemise. Les pommettes aussi, l'harmonie de son visage. Cette ombre qu'elle lit, quelque part sous ses sourcils. Non pas une ombre choisie, embrassée, mais une obscurité qui se dépose sur les traits de son visage, subie. Probablement la même que celle qui se niche derrière le plus éclatant de ses propres sourires.

Il lui tends la main, se présente. Alors en retour, et sans une once de méfiance ni de mauvaise volonté, elle la prends, la serre de la sienne, toujours gantée. "Alecto. Alecto Goyle."Asteri Black... un nom inconnu. Enfin presque! Aussi inconnu que peut l'être le nom d'un ami... Black... comme Antarès. Un cousin? Un frère? Ils ne se ressemblent pas. Mais ressemble-t-elle à sa mère, à son père? Est-il possible de lire ses ancêtres dans les traits d'un visage? Elle ferme le livre qu'il lui désigne du menton. Non pas pour en cacher le contenu... mais plutôt pour lui signifier, d'un geste simple, qu'elle est disponible pour une discussion. "Pas plus étrange qu'un autre. La rumeur des conversations m'aide à me concentrer." Elle sourit, avenante, ferme son encrier laisse sécher la pointe de sa plume."Non! Tu peux rester. Au contraire." Je n'ai pas envie d'être seule. Je l'ai trop été. Qu'importe le livre. Qu'importe l'impression que je donne. Restes... s'il te plaît.

Elle se sent rougir un rien, à cause de cet empressement qu'elle a mis dans sa phrase. Une supplique aurait eu le même effet... heureusement, sa peau mate aide a masquer sa gêne. Elle s'empare de sa tasse de thé pour en boire une gorgée, pour se donner une contenance, et réponds à sa précédente question. "J'habite à Londres, si. Mais je n'y suis pas née, effectivement..." Elle rit doucement. "Enfin, je ne suis là que depuis quelques mois et je ne sors pas très souvent... je ne peux pas t'en vouloir de t'être mépris. Je suis encore une étrangère, ici." De fait... Alecto se sait discrète. Elle n'attire pas l'attention sur elle. Et elle n'imagine pas que l'on pourrait lui en porter. Une jeune femme sans histoire épique et sans grandes ambitions, pour le moment, ça n'est réellement intéressant pour personne. "Et toi? Tu vis ici?"


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Message (ϟϟ) Sujet: Re: I just need a friend | ft Asteri   I just need a friend | ft Asteri EmptyMer 17 Juin - 14:24


“i just need a friend” & Apercevoir Asteri en dehors des murs blancs de Sainte Mangouste était devenue chose plutôt rare, ce qui explique sûrement sa maladresse quand il essaye d'aborder quelqu'un qui n'est pas blessé - à proprement parler. Maladresse sociale qui l'avait accompagné chaque jour de sa vie, et ce n'était pas aujourd'hui qu'il allait s'en débarrasser. Il essaye d'anticiper le fil que la conversation pourrait bien prendre, l'alimenter sans paraître idiot, évidemment les questions se tournent différemment que lorsqu'il doit remplir un dossier. Un peu de finesse, cette fois... Alors quand il se décide à prendre place aux côtés de la dame, il la remercie intérieurement de ne pas le rejeter comme un vulgaire chien galeux. Au contraire, elle répond à sa poignée de main en arborant elle aussi un fin sourire. Main gantée, mais il n'en tient pas vraiment compte. « Alecto. Alecto Goyle. » Tellement enchanté de faire amplement connaissance avec ce visage inconnu, les propos ne le frappent pas directement. Pourtant ce nom... Il sonne familier à ses oreilles et quand il observe à nouveau le visage métisse qui s'offre à lui, il pense d'abord à une erreur. Les Goyle étaient depuis toujours une lignée de sorciers au sang-pur, avec à peu de choses près la même réputation que sa famille à lui. Léger froncement de sourcils, presque imperceptible qui marque son incompréhension rapide. Il décide de ne pas s'attarder trop longuement sur le détail, après tout rien au-delà de son nom et de ses cheveux bouclés - bien que nettement plus clairs que ses cousins - ne pouvaient le rallier directement aux Black. « Enchanté. » Elle referme son livre d'un geste qui laisse suggérer une place à la discussion. Asteri s'en voit définitivement ravi d'avoir saisi l'occasion. « Pas plus étrange qu'un autre. La rumeur des conversations m'aide à me concentrer. » Il opine doucement de la tête en signe de compréhension, l'observant refermer son encrier et déposer sa plume de manière à ce que la pointe sèche. Le Chaudron Baveur était loin dans sa liste des endroits parfaits pour se concentrer, mais la morgue de l'hôpital l'avait souvent accueilli quelques heures avant un examen... Inutile de le préciser, il ne faudrait pas la faire fuir si vite - si elle ne le trouvait pas déjà étrange. Mots quelque peu précipités lorsqu'il précise qu'il ne veut surtout pas la déranger, proposition discrète de partir pour éviter l'humiliation publique. Il ne relève pas, porte du même mouvement parallèle sa tasse à ses propres lèvres alors qu'elle boit une gorgée de sa tasse de thé. Elle enchaîne de toute façon en répondant à sa précédente question.  « J'habite à Londres, si. Mais je n'y suis pas née, effectivement... Enfin, je ne suis là que depuis quelques mois et je ne sors pas très souvent... je ne peux pas t'en vouloir de t'être mépris. Je suis encore une étrangère, ici. » Réponse aux questions qu'il se posait plus tôt. Une Goyle qui n'était pas originaire de Grande-Bretagne, tout à fait du moins, était presque aussi rare qu'un Black qui avait décidé de se rallier à la cause de l'Ordre du Phénix, et qui de surcroît considérait tous les sorciers comme ses amis, peu importe ce que l'opinion populaire pouvait appeler la nature du sang. De toute évidence, rien que le teint de son visage la trahissait. Mais tout cela pique davantage la curiosité du jeune homme, désormais avide de tirer plus d'informations. La question est retournée, ses lèvres s'étirent à nouveau en un fin sourire. « Je n'habite pas très loin, mais à l'extérieur de la ville. J'apprécie le calme, en règle générale. » Il laisse ses yeux passer de sa tasse de café à son visage, sans jamais s'y attarder trop longuement. La conversation s'engageant doucement sur de bon rails, il réajuste légèrement sa position sur la chaise, se met à l'aise tout en s'appuyant sur la table. « Excuse-moi, je n'ai pas non plus l'habitude de voir beaucoup de monde. Sainte-Mangouste me prend tout mon temps, et quand j'ai un peu de temps libre, je me réfugie chez moi. » Il marque une brève pause. « Mais j'adore entendre les histoires peu communes, surtout celles qui semblent venir de loin. Alors tu viens d'où exactement; qu'est-ce qui t'amènes ici, dans un endroit si pluvieux? » Il essaye à nouveau de capter son regard, sans vouloir se montrer indiscret, plutôt relativement amical. Se sentir encore comme une étrangère après quelques mois déjà à Londres, ça ne l'étonne presque pas... Encore une fois peut-être, son côté empathique avait jugé juste au premier regard posé. Comme des aimants, il a l'impression que le hasard - si on pouvait appeler cela du hasard - l'attire toujours vers des personnes susceptibles de lui ressembler. Poussé par ce simple sentiment, il ajoute sur un ton protecteur qui lui est propre et sujet à une légère incitation presque camouflée : « Au besoin, je peux devenir un ami. Si tu as besoin de n'importe quoi, je serais plus que ravi de t'aider. »


 
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: I just need a friend | ft Asteri   I just need a friend | ft Asteri EmptySam 20 Juin - 18:19


I just need a friend ft @Asteri Black
Alecto ne s'est jamais posé la question de son héritage. Enfin… de l'héritage de sa famille. Les Goyle, elle en a entendu parler. Elle connait leur réputation, leurs talents, leurs rôles à diverses époques. Mais depuis son arrivée à Londres, elle n'en a pas rencontré un. A croire que son père la cache. Sans doute est-ce pour le mieux. Quelque chose lui dit qu'ils ne l'apprécieront pas. Elle, la fille de l'homme qui est parti. Son existence même est une honte, quelque chose comme ça, non? Elle croit voir un froncement de sourcils, si fugace qu'elle n'en est pas certaine. Juge-t-il, lui aussi qu'elle est une disgrâce par le simple fait qu'elle respire? S'il est un Black… Les Black pensent ce genre de choses, non? Elle se secoue mentalement. Et la présomption de bonne intention, d'innocence? Alecto Goyle, ton père t'a mieux élevée que ça. N'y pensons plus.

Ils boivent d'un même mouvement. Cela amuse la métisse qui observe les doigts, les mouvements des mains, les lèvres. La curiosité. Vivre en dehors de la ville… Est-ce possible? Londres lui parait tellement grande : comment faire pour vivre hors de ses murs, et y venir, souvent, tous les jours peut-être? Tout cela lui donne le tournis. Chez elle, tout était près de tout. Il n'y avait pas à se soucier de temps de transports… Mais ici? Une éternité de bâtiments pour aller n'importe où. "Sainte-Mangouste… C'est l'hôpital, c'est ça? Tu es médicomage?" Le nom lui paraît familier. Comme tant d'autres, qui passent et repassent sans réellement s'imprimer, se contentant de faire sonner une petite clochette lorsqu'elle les entendait à l'occasion. Elle décroise ses longues jambes sous le tissu de sa longue jupe sage, agitant sa bottine au rythme d'une musique qu'elle est la seule à entendre. Le tissu clair à fine dentelle contraste avec sa peau mate, et elle a remonté les manches de sa chemise pour ne pas les tâcher d'encre. Posant une main sous son menton, elle porte de l'autre sa tasse à ses lèvres pour boire une nouvelle gorgée alors que son vis-à-vis l'interroge sur son histoire.

Un instant, elle s'interroge. Que veut-il? Fait-il partie de ces personnes dangereuses dont son père à pu lui parler à demi mot? Que va-t-il faire de ses réponses? Mais le sourire du jeune homme la rassure. Peut-être ne devrait-il pas. Alecto serait, confiante qu'elle est, si facile à piéger. Elle n'arrive pas vraiment à le regretter. Il cherche son regard et elle lui offre ses iris d'ambre, avec naturel. "Tu ne devrais pas faire de telles promesses si vite, Asteri… " Elle sourit, lui reprochant bien doucement ce qu'au final elle fait aussi bien que lui. " Qui sait, je pourrais être une criminelle en fuite, et ce livre, un grimoire contenant des sortilèges affreux." Elle rit, cette fois, et son éclat de rire rebondit sur la table, joyeux. "Enfin non, ma vie n'est pas si intéressante." Une petite grimace amusée, et la voilà qui hausse les épaules, triturant machinalement la broche métallique qui tient sa chemise fermée."Je suis née en Afrique du Sud, et j'y ais passé toute ma vie. Les choses là-bas sont très différentes d'ici. Je n'avais jamais vécu en ville avant d'arriver ici." Un vague rire. Elle se sent comme une petite sauvageonne. Mais Alecto n'en a pas honte. Elle est contente d'avoir grandi pieds nus sur la terre sèche, parmi quelques familles qui connaissaient toutes son prénom et celui de son père. Elle est fière de l'endroit d'où elle vient, fière de ce rapport à la nature et aux animaux ou aux créatures magiques que les citadins n'ont que peu, de ce qu'elle a pu constater. "Quand à ce qui m'amène… Et bien, j'ai suivi mon père qui voulait rentrer chez lui." Pourquoi? Il ne lui a pas dit clairement. Mais il aurait été impensable qu'il parte sans elle. "J'essaie surtout de m'habituer à la vie ici. Mais… il y a tellement de monde qu'on se sent… très seul. Je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire." Seule, oui. Personne ici ne faisait attention à personne. Et même si c'était une bonne chose pour les discrets, ceux qui n'aiment pas se faire remarquer… Cela donnait vite l'impression d'être invisible. Et invisible, Alecto l'était. Sauf lorsqu'on détaillait sa peau mate, ses yeux sombres, ses cheveux noués en longues tressés africaines, ornées de perles. Dans ces moments… Elle avait l'impression qu'on lui reprochait de ne pas être blanche. De ne pas être comme la plupart des gens d'ici. Qu'on lui reprochait de ne pas être londonienne ni même anglaise… mais de ne pas être assez différente pour être africaine. D'être une hybride… comme son père pouvait l'être, au fond.

Sans doute se faisait-elle des idées, méfiante face à l'inconnu et au contexte politique. "Tu dois me trouver ridicule" Elle rit de nouveau. " Ce n'est juste pas forcément facile de rencontrer des gens dans une ville si grande. Je n'ai pas... beaucoup d'amis, tu as vu... juste."


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Message (ϟϟ) Sujet: Re: I just need a friend | ft Asteri   I just need a friend | ft Asteri EmptyLun 29 Juin - 8:39


“i just need a friend” & Elle a quelque chose. Asteri n’arrive pourtant pas à le cerner, c’est de ce genre de chose que l’on ne voit pas, mais que l’on ressent, comme une onde qui fait vibrer son identique quelque part au fond de nous. Un semblable, enfoui, oublié, qui attend son moment. Et plus les secondes passent à ses côtés, dans ce bar qui n’avait pourtant rien de particulier, et plus le jeune homme doit retenir son regard de se faire trop insistant. Très vite, les noms sont oubliés. Il n’y a plus de Black, plus de Goyle. Juste Alecto et Asteri, deux âmes perdues contre le monde. Du moins, il en a l’impression.

« Apprenti-médicomage, corrige-t-il avec un demi-sourire. Mais au final, dans les dernières années, ça ne change pas grand-chose… » Il reprend une gorgée de son café, se souvenant d’un coup d’où il vient, les raisons de sa présence ici, lieu qui ne l’accueille que lors de rares occasions. La caféine, mélangée à l’aura fascinante de la métisse, avaient tous deux réussis à lui faire oublier sa fatigue – curiosité qui le tient éveillé, en alerte, avide d’en savoir plus. De la sorte, il pourrait tenir jusqu’à l’aurore sans en ressentir les effets du temps qui passe. Et puis ses yeux ambrés rencontrent les siens, Asteri s’y accroche comme s’il s’agissait de la dernière branche offerte le long de la chute. Il entend les mots parvenir à ses oreilles, l’avertissement qu’il prend rapidement pour de l’ironie. Ses lèvres s’étirent de plus belles, amusées. Son rire joyeux lui fait rater un battement de cœur. Déboussolé, désormais tétanisé, il essaye encore de comprendre cet effet qu’elle lui fait. Les femmes, il n’en a pas l’habitude… Il n’a désormais plus d’autre choix que d’écouter attentivement son récit, capable seulement de porter machinalement sa tasse à ses lèvres de temps à autre. Malgré le naturel décontracté dont Alecto semble faire preuve, Asteri lui a du mal à se détendre tout à fait. Pourtant tout chez elle le fascine. Son histoire, par-dessus tout… Unique, touchante... Il s’en éprend, empathie qui le lie. On lui a souvent répété que cette tare conduirait sa perte – à force de trop compatir, il deviendrait fou. Seulement, à l’instant, ça n’a plus rien d’un défaut à cacher, à retenir. Il observe chaque détail qui régit ses mouvements, de ses doigts qui jouent avec l’attache de sa chemise à sa jambe qui bouge en rythme sous la table. Alors qu’elle conte son passé, il s’imagine sur les lieux, flot de pensées qui s’emparent de sa tête alors qu’il tente de comprendre tout à fait de quoi il s’agit, sans vraiment en saisir une représentation qui lui convient ; la parfaite. Il ne connaît que Londres, quelques recoins sorciers de la Grande-Bretagne... Par-dessus tout, la solitude qu’elle ressent l’affecte tout particulièrement. Mémoire aime se jouer de lui, lui rappeler dans tel moment à quel  point le manque, peu importe sa nature, pouvait être fatal.

« Oh, je suis persuadé que tu n’as rien d’une criminelle en fuite, Alecto… » Le prénom glisse sur sa langue, comme si cette dernière le connaissait depuis longtemps. Il se redresse enfin, reprenant un peu de contenance, laissant vaguer son regard sur les imperfections de la table qui les sépare, ayant à son goût déjà trop étudié son visage. « Et puis, j’aime à croire que les gens sont foncièrement bon, au fond d’eux… Aider les autres me rend heureux, d’une certaine façon. » Sentiment de tristesse et de regret qui empreint sa voix alors qu’il repense à tous les sorciers ayant trouvé la mort devant ses yeux, ses dernières années. Alors qu’il repense au conflit qui menace d’éclater à tout moment, à tous ses sorciers considérés comme impurs qui n’attendent qu’une main tendue en signe d’espoir. Alors qu’il repense à Alcyone, à Antarès, perdus, irrécupérables… Toutes ces personnes qu’il n’a jamais pu aider. Le doux son de son rire le ramène à la réalité avant qu’il ne se perde trop loin dans ses tourments. Il lui offre un sourire compatissant, se penche vers elle pour appuyer ses propos. Ça lui semble important… « Tu n’as rien de ridicule, ne laisse jamais personne te faire croire une chose pareille. » Il capte son regard, profondément. « Je trouve ton  histoire magnifique. Elle est unique… Tu es unique. Cela te rend belle, tu… Enfin… Je veux dire que ça te rend différente – en bien évidemment ! – puis tu es de toute évidence très jolie comme tu es,… » Pas comme toutes les autres femmes que l’on peut trouver ici. Il le pense, pourtant il n’arrive plus à poursuivre, soudain gêné de ses propres mots, se rendant enfin compte de ce qui lui échappe. Il sent le rouge s’emparer de ses joues sans pouvoir l’en empêcher, baisse le regard, laissant sa bouche tantôt encore entrouverte se refermer hâtivement. Nerveusement, ses doigts viennent tirer sur quelques boucles en haut de sa nuque. Son dos retrouve à nouveau la dureté du dossier de sa chaise alors qu’il se recule. Il repense à Cormac, à leur relation qui prend un détour inévitable, courant à sa perte. « Excuse-moi… Je n’ai pas vraiment l’habitude de parler à des femmes… Ou à quiconque d’ailleurs… On a souvent tendance à éviter ma présence, je suis plutôt quelqu’un de solitaire en général. Je ne voulais pas me montrer si maladroit… » Il grimace, l’envie lui prend de se taper la tête. Idiot fini, tu vas la faire fuir. Il profite de l’occasion pour arrêter une serveuse qui passe par là, sortant quelques gallions de sa poche pour offrir la prochaine boisson – se faire pardonner. Il n’ose désormais plus relever la tête, cherchant désespérément de quoi revenir quelques minutes en arrière. Et puis l’illumination arrive, fait presque briller ses yeux rien que d’y penser. « Si tu ne me prends pas encore pour un imbécile, peut-être que tu pourrais me faire une promesse également ? Je veux dire… en gage d’une nouvelle amitié ? Bien que je n’ai pas grand chose de bien intéressant à t’offrir en échange… » Soupir qui s’échappe de ses lèvres. Il ne veut surtout pas qu’elle le range dans la catégorie des garçons ordinaires, le classer au milieu des réputations douteuses qu’il traîne derrière son nom… « Tu me donnes envie de voyager… Est-ce que tu accepterais de me faire découvrir ton monde, un jour ? M’emmener là-bas, en Afrique du Sud… »

 
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: I just need a friend | ft Asteri   I just need a friend | ft Asteri EmptyMer 1 Juil - 0:01


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Sent-elle son regard? Comprend-elle ce qu'il essaie de lui dire? Le comprend-il lui-même, d'ailleurs? Tant de questions sans réponses. Alecto croit au destin. Elle croit aussi qu'on se forge le sien. Peut-être que cette longue journée avait été faite pour qu'elle ait envie de s'asseoir à cette table. Peut-être que de son côté, le destin lui avait fait des farces tout le jour pour que ses pas le conduisent précisément dans ce pub. Peut-être qu'ils étaient fait pour se rencontrer. Pour se découvrir. Elle l'observe. Cette théorie lui plaît.

Apprenti-Médicomage. "Mon père était guérisseur, au village ou j'ai grandi. Vous auriez de quoi discuter, je crois." Les mots sont dits avec toute la simplicité qui l'incarne. Les êtres humains se compliquent tant la vie. Passer sa vie à chercher qui l'on est, ce que l'on peut dire, faire… Ce doit être si épuisant. L'enfant de pluie et de poussière a tranché : elle préfère être qui elle se sent être, au fond. Pour offrir tout ce qu'elle peut à ceux qui le méritent. Et Asteri… il semble faire parti de ces belles rencontres. Des âmes pures que l'on trouve assez peu, qui étincellent pourtant. Alecto le ressent au fond de la sienne. Elle a de la chance qu'il vienne s'asseoir à sa table en cette fin d'après-midi. Elle le sent à ses mots. A sa manière d'écouter. Elle se sent… comprise. Par ce jeune homme qui une heure auparavant encore n'avait pas croisé sa route. Un sentiment l'envahit. Une chaleur, tout au fond de son cœur, douce, qui se diffuse tranquillement. L'impression qu'à partir de maintenant… elle ne sera plus... seule. Oh, l'a-t-elle déjà été? Après tout, Icarus avait toujours veillé farouchement sur le bien-être de sa fille. Mais… il était son père. Alors… c'était différent. Asteri ne l'avait pas fabriqué, pas élevé. Il l'avait juste croisée… et avait décidé de lui saisir la main, avec douceur. C'était… nouveau. Et agréable, dans cette ville-labyrinthe ou elle ne connaissait et ne reconnaissait rien.

Elle sourit. "Cela se voit. Tout le monde ne serait pas venu me parler, la plupart m'auraient laissé, auraient continué leur vie. Pas toi." Pourquoi pas toi? La métisse n'en sait absolument rien. Elle ne sait pas ce qui l'a poussé à venir… ni à rester. Elle ne sait pas, et s'en moque à vrai dire. L'important, c'est qu'il soit là. Qu'elle ne soit plus… seule. "Ton empathie ne doit pas être forcément facile à vivre au quotidien, je me trompe? " Surtout vu ton métier… Elle ne le dit pourtant pas. Peut-être est-ce un sujet sensible. Peut-être… peut-être qu'il n'a pas envie d'en parler. Alors elle pose ces mots, les laisse flotter sur la table. Lui laisse le choix de s'en emparer, d'y répondre, s'il en a envie, mais ne force à rien. Alecto est ainsi. Elle propose, mais n'impose pas. Cela ne lui ressemble pas de forcer. Elle a cependant vu le regret dans ses yeux, entendu la tristesse dans sa voix… et elle veut s'intéresser à lui, comme il l'a fait pour elle plus tôt. Lui tendre la main, à son tour. Il se penche vers elle, et elle l'écoute avec attention, ayant l'impression que ses prochains mots vont être porteurs d'une sagesse infinie.  Elle ne se serait pas attendue aux compliments qui s'échappent de ses lèvres. Elle rougit. Doucement d'abord, puis de plus en plus. Impossible qu'il ait loupé ça… mais après tout, ainsi n'est-elle que son reflet. Elle ouvre à son tour la bouche, la referme. Rit de nouveau, un peu nerveusement, un peu amusée de leur réaction en tandem. "Je… merci. On ne m'a jamais dit des choses comme ça." La métisse a prononcé ces mots en regardant sa tasse, heureusement identifiée comme vide avant de la porter à ses lèvres pour se donner une contenance  - au moins un peu de ridicule évité. Mais bien vite, elle relève le regard, le plante dans celui d'Asteri. "Ne t'excuses pas, s'il te plaît… Je suis contente que tu sois venue me parler. Et… ceux qui t'évitent ne savent visiblement pas ce qu'ils ratent. Je… te trouve très intéressant." Dans ce qu'il dit autant que dans ce qu'il tait.

Alecto baisse les yeux, espérant que ses mots ne seront pas pris pour de vaines flatteries. Elle était sincère. Elle l'est toujours. La jeune femme ne connait pas la manipulation et le mensonge… Ou juste pour éviter de blesser des gens. Elle aurait pu se contenter de ne rien dire s'il l'avait mise mal à l'aise. Ce n'est pas le cas. Elle voudrait le rassurer, d'une manière ou d'une autre. Ses yeux repèrent la bourse, comprennent son manège. Alors, après lui avoir effleuré la dos de la main de la sienne, toujours gantée, elle commande un nouveau thé. Regarde… je n'ai pas envie de fuir. Je reste. j'ai envie d'être là. Ne sois pas si sévère avec toi-même. Elle cherche son regard, regrettant qu'il le lui ait retiré. Mais soudain, le voici qui revient, étincelant. Il semble plus sûr de lui… le pourquoi arrive rapidement. Une… promesse? Le mot la surprend. Et pourtant, c'est avec un sourire qu'elle répond "Les amis doivent-ils toujours échanger quelque chose en échange d'une promesse en Angleterre? En Afrique du Sud, on se contente d'être amis sans compter les points." Les lèvres s'étirent, peu à peu, élargissant son sourire. Et puis, elle ne se contient plus, elle rit. Il lui donne envie de le taquiner et elle n'a su se retenir. Cependant… la promesse demandée la laisse sans voix un instant. "Mon monde… tu…" Tu veux découvrir mon monde? Cela semble si improbable. Jamais personne ne lui a demandé quelque chose comme ça, et de nouveau, Alecto rougit un rien… par la simplicité de la demande, et de tout ce qu'il lui semble qu'elle représente pourtant. Un lien, tacite. Une promesse, oui… mais pas celle dont il était question au départ. La promesse qu'elle ne sera plus seule, ou du moins, c'est ce qu'elle comprend… choisi de comprendre. "Avec plaisir. Je te montrerais le crépuscule sur le Hluhluwe, la savane. Tu verras les éléphants. Et tu courras avec moi pieds nus dans la poussière. " Elle sourit. Le plus sincèrement possible. Un accord.

Elle hésite finalement, alors qu'une idée lui traverse l'esprit. Elle se lance finalement. "Tu… tu sais voler en balai? Je n'ai jamais essayé. Tu… tu m'apprendrais, si tu peux?"



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Message (ϟϟ) Sujet: Re: I just need a friend | ft Asteri   I just need a friend | ft Asteri EmptyMer 15 Juil - 20:00


“i just need a friend” & Asteri peut souvent se montrer de nature maladroite, particulièrement avec les mots, lui qui pourtant attache une attention toute particulière à la perfection. Aussi, si le rouge lui monte également aux joues bien rapidement, c’est parce qu’il a conscience que ce qui est sorti était au moins sincère.

Lorsque Alecto raconte le passé de guérisseur de son père, il s’imagine tout de suite un homme aux mêmes traits physiques s’occuper de personnes blessées – probablement avec d’autres méthodologies que celles appliquées quotidiennement ici, en Angleterre. Un sourire distrait s’affiche même sur ses lèvres au fil de ses pensées. En effet, il aimerait bien le rencontrer, discuter. Il se dit qu’il aurait beaucoup à apprendre de tel homme – de quoi inscrire de nouvelles notes dans ses vieux bouquins presque oubliés, parfaire quelques recherches. Le sourire distrait persiste sur ses lèvres, alors qu’il reporte un regard doux vers la femme qui lui fait face, elle faisant désormais mention qu’il n’était pas comme tous les autres. Ces paroles le touchent, aussi étrangement qu’il aurait cependant aimé être comme certains. Parfois, il ne se comprend pas lui-même. D’ailleurs, il n’est même pas convaincu de ce qui l’a réellement amené à venir la déranger dans sa lecture – lui si amoureux du silence favorisant la concentration.  Il était là désormais, et alors qu’elle s’attarde sur son empathie, il hoche simplement de la tête. En parler ne le dérange pas forcément, après tout elle lui inspirait une certaine forme de confiance, mais il ne savait juste pas comment l’aborder. Et ce n’est peut-être pas le moment le plus propice également. Alors il laisse couler, décidant simplement de suivre le courant de la discussion.

Alors que la serveuse se retire avec leur commande, une main peu assurée vient jouer avec quelques-unes de ses boucles à l’arrière de son crâne, le regard toujours hésitant à s’encrer de nouveau dans le sien. De manière tout à fait inattendue, il sent sa main gantée venir lui effleurer la sienne, coupant l’espace de quelques secondes sa respiration. « Les amis doivent-ils toujours échanger quelque chose en échange d'une promesse en Angleterre? En Afrique du Sud, on se contente d'être amis sans compter les points. » Il laisse échapper un léger rictus nerveux, tout en trouvant finalement la force de relever la tête, puisée dans son rire si agréable. Il marque un instant de réflexion avant de répondre. « Pas forcément, bien que certaines personnes apprécient cette pratique ici. Mais… En ce qui me concerne, je cherche juste un prétexte pour m’assurer de te revoir, un jour prochain… » Le rire qui s’ensuit l’entraîne à son tour et ses muscles acceptent presque de se détendre tout à fait. Puis remarquant ensuite le nouveau silence et la marque de sérieux revenue sur son visage, il s’arrête net, se demandant presque si au final, il a dit quelque chose de mal. L’a-t-il vexée ? « Mon monde… tu… » Il baisse hâtivement le regard vers la table en bois, examinant une seconde fois les imperfections de celle-ci pour tenter de calmer un cœur qui bat de nouveau la chamade dans sa poitrine. Il ne sait pas comment revenir en arrière, réentendre ce rire si chaleureux.. Il s’apprête à s’excuser, se rattraper, convaincu qu’il a fait une erreur. L’introvert trop brusque, qui ne sait jamais établir un bon contact stable, il se maudit de tous les noms. Pourtant, avant même qu’il ai l’occasion d’en venir à tout cela, sa voix arrive jusqu’à ses tympans, comme une douce délivrance. « Avec plaisir. Je te montrerais le crépuscule sur le Hluhluwe, la savane. Tu verras les éléphants. Et tu courras avec moi pieds nus dans la poussière. » Il  ne sait pas exactement où se situe Hluhluwe, bien que quelques cartes géographiques de l’Afrique soient passées tantôt devant ses yeux, par simple curiosité, rien ne s’était réellement bien imprimé dans sa mémoire – pas comme l’anatomie. Il s’imagine la savane à la manière des contes et légendes d’Angleterre, ne connait rien des… éléphants ? Il essaye de se représenter toutes ces choses dans son esprit – avec de grandes difficultés. Il est curieux, pourtant décide de ne pas faire part de toutes ces questions qui le traversent, ce serait gâcher la surprise du moment. Il veut se persuader qu’un jour vraiment, il le découvrira par lui-même. Alors il laisse juste ses lèvres s’étirer en un sourire timide. « Tu… tu sais voler en balai? Je n'ai jamais essayé. Tu… tu m'apprendrais, si tu peux? » Son dos vient retrouver le dossier ferme de sa chaise. Il a toujours ce sourire léger, ce regard hésitant et il profite du retour de la serveuse pour rependre un peu plus d’assurance – dans sa voix, dans sa posture. « Je sais voler, mais je n’ai jamais été un grand joueur de Quidditch en revanche… » Il repense au plaisir d’apprendre à voler qu’il a connu assez jeune aux côtés de son père, dans le petit espace aérien dégagé que peut leur offrir leur jardin. Il a certes toujours préféré les bibliothèques aux stades, bien qu’un match de temps à autre ne se refuse pas. « Ce serait avec un immense honneur que je me ferais une joie de t’apprendre, je crois d’ailleurs qu’on an encore quelques anciens balais à la maison. Tu pourrais venir un jour ? » Soudain enthousiaste face à l’idée, il sourit pleinement. Puis il repense bien vite à ce que venir chez un Black peut entraîner comme soupçons, doutes… Même si elle ne semble pas comme les autres, même si les Goyle sont aussi une famille qualifiable de noble, il revient bien vite sur ses pas. Il se veut rassurant, nouveau prétexte de la revoir désormais bien trop encré dans sa petite cervelle. « Je… Je te rassure, nous…  nous ne sommes pas comme le reste de la famille… C’est… compliqué. Mais tu seras toujours le bienvenu de notre côté de la famille. » Une nouvelle fois, sa main passe dans ses cheveux, alors que son regard retombe vers le bas, un sourire gêné sur son visage. Pourtant le regard est légèrement dévié du côté où elle est assise. Il observe les gants toujours sur ses mains alors que désormais, cela fait un bon moment qu’ils sont là, à discuter. Il se souvient du contact léger sur sa main, de la sensation du tissus. Dommage… « Tu portes toujours des gants à l’intérieur ? » Il ne veut pas se montrer indiscret, il n’attend pas spécialement un grand discours. Un oui, un non. Rien, éventuellement. Aussi, s’empresse-t-il d’ajouter : « Est-ce que tu as souvent froid, ici ? Je veux dire… l’Afrique est un pays chaud, ici la météo ne paraît pas très clémente. Je peux te passer mon manteau… »

Cette fois, il ne peut empêcher son regarde de balayer la vaste pièce du Chaudron Baveur. Regard furtif vers sa montre à gousset. Pourrait-on juger pareille heure de tard, pour un tel lieu ? Il ne sait pas, n’est pas certain. Mais le simple fait de n’observer plus que quelques sorciers discrets aux alentours le rassure, le calme. En ce qui le concerne, il n’a pas de tour de garde prévue pour le lendemain à Sainte Mangouste…

 
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: I just need a friend | ft Asteri   I just need a friend | ft Asteri EmptyVen 17 Juil - 1:38


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Alecto a l'impression qu'elle parle trop. Qu'elle n'arrive pas à s'arrêter de bavarder. Est-ce le fait d'avoir envie quelqu'un qui l'écoute? Ou est-ce Asteri, tout particulièrement? Une petite voix, en elle, lui souffle que c'est sans doute le jeune homme, particulièrement. Après tout… il lui donne l'envie de se confier, de parler de sa vie. De lui raconter tout et n'importe quoi. De… parler, simplement. De sa vie, de la sienne. De ses craintes, de… de tout. A cette pensée, la métisse rougit de nouveau. Elle ne sait pas bien pourquoi. Son regard doux? L'impression qu'il ne la jugera pas, quoiqu'il arrive?
Ou simplement ça… Pour la première fois depuis qu'elle est arrivée à Londres, elle se sent parfaitement à l'aise avec quelqu'un qui n'est pas son père.
Pour la première fois de sa vie… Elle se sent simplement bien. Ridicule, mais bien. Elle ne se soucie pas du loyer, des études, de l'appartement, du travail, du pli qui barre le front de son père. Elle… pense à elle, uniquement. En pensant à cet étrange jeune homme.

Elle sourit avec douceur en le voyant jouer avec ses cheveux bouclés, s'attardant sur les commissures des lèvres qui s'étirent en un début de sourire, sur le regard encore un peu hésitant. Ne me fuis pas, s'il te plaît… Je suis… bien, avec toi. Son sourire s'accentue alors qu'il redresse le visage, la regarde. Elle plonge dans ses yeux. Les détaille, sans honte. Sans même s'en rendre compte. Elle a une impulsion pour lui embrasser la joue, et sans doute l'aurait-elle fait sans se poser de question, sans même réaliser que cela ne se fait sans doute pas, si la table n'avait pas été entre eux deux. "Tu sais… tu n'as pas besoin de prétexte pour me revoir. Juste à demander." Le naturel est désarmant, une fois de plus. Alecto a été élevée loin des jeux de pouvoirs, loin de la manipulation. Elle ne sait pas ces choses à dire ou à ne pas dire quand on est de la famille des Goyle. Elle n'imagine pas que peut-être, dans d'autres circonstances, on leur aurait imposé un chaperon.

Mais le voilà qui baisse les yeux, et elle craint d'avoir dit une bêtise. Peut-être n'aurait-elle pas dû dire oui? Oh, mais au diable cette petite voix dans sa tête! Qu'on la laisse simplement profiter de ce moment de chaleur. De la timidité de ce sourire qu'elle trouve si touchant. L'enfant du soleil sourit en voyant Asteri reprendre un peu d'assurance. "Je ne connais même pas les règles… J'ai réellement découvert en arrivant ici, je ne m'y étais pas vraiment intéressée avant. Mais…" Elle sourit, un peu amusée, un peu timide. Hésitant à lui donner la raison qui l'a poussée a demandé ça. Elle se lance, finalement. "Il y a tellement de nuages, ici… j'aimerais parfois pouvoir juste… voler au-dessus d'eux, et retrouver le soleil." Oui… l'Afrique lui manque. Elle n'en dit rien, mais ça transparaît dans ce genre de petites phrases. Mais… peut-être que grâce à ce nouvel ami… elle se trouvera une place ici.

Elle lui sourit, ravie, autant de la proposition d'être son professeur que du sourire qui illumine son visage à cette pensée. Peut-être plus encore du sourire, à dire vrai. "Oui… avec plaisir. Si… tes parents n'y voient aucuns inconvénients?" Elle plisse le nez à la mention du "reste de la famille." A dire vrai… elle ne sait pas grand-chose de toutes ces histoires. Les a plus ou moins découvertes en arrivant à Londres, il y a moins de six mois. "La famille, c'est toujours compliqué." Un rire vague : elle se moque un peu d'elle-même en disant cela. A cheval entre l'Afrique du Sud et l'Irlande, avec un père lycanthrope non déclaré, une fille dotée d'un troisième œil encombrant, une famille obsédée par l'honneur et la violence, des cousins qu'elle craint de rencontrer. "En tout cas… Si ta famille ne voit pas d'un mauvais œil qu'une… Goyle vienne te rendre visite." Un sourire. Elle voudrait l'interroger sur les Black. Sur sa famille si compliqué. L'envie d'en savoir plus. De raccrocher son pan de famille à celui qu'elle connait d'Antarès. Vaguement.

Mais déjà, le sujet avance. Pour une question qui la fait rougir. Elle regarde ses mains gantées. Se mords la lèvre. Maudit son stupide don, une fois de plus. Elle triture ses doigts. Manque de louper la dernière question. "F-Froid? Oh, je…" Elle hésite. A-t-elle froid? Pas vraiment. Pas ici, en intérieur, avec une tasse de thé chaud face à elle. Mais… La proposition est si gentille… Et Asteri semble si prompt à se croire insortable… Elle sourit. "Un peu. Mais… je ne vais pas te voler ton manteau... Mais c'est gentil de ta part." Les premiers mois, arrivée hivernale, elle avait souffert, oui. Mais en été… Le froid n'était pas sa première préoccupation. A tel point qu'elle n'avait même pas songé à en prendre un ce matin en partant.

Alecto regarde de nouveau ses gants, remonte vers le médicomage. Elle veut lui expliquer. Lui parler de son don, se confier. Mais elle a peur… de quoi? La chose n'est pas claire. Peur qu'il la rejette, la trouve monstrueuse? Peur… peur de lui voler un pan de son passé? Peur de se dévoiler, simplement. Oui… sans doute est-ce ça. Un secret bien gardé. Pourtant… la chose n'est pas honteuse. Alors la jeune femme inspire, retire ses gants, montre ses mains nullement défigurée par un odieux secret, simplement quelques tâches d'encre. "Je vois le passé. Par contact avec les gens, les objets. J'ai pris l'habitude de travailler gantée après avoir eu quelques… accidents." Elle se sent un peu bête. "J'ai toujours un peu peur de… toucher. J'ai l'impression d'être une voleuse de vie." Elle lève sa main face à lui, paume présentée. "Tu vois… Si maintenant j'effleurais ta peau… Peut-être que… je saurais ce que tu as mangé ce matin. Peut-être que je vivrais une joie que tu as ressentie. Ou une peur… Ou peut-être qu'il ne se passerait rien. Je ne maîtrise pas grand chose." Ses doigts se replient, retombent sur la table. Vaincus par sa frayeur. Pourtant… elle se demande comment ce serait de lui prendre la main. S'ils rougiraient. Si… si elle verrait. Ce qu'elle verrait. S'il serait capable de l'accepter, s'il ne la trouve pas trop… étrange. "Pardon… je me sens ingrate. Je devrais me réjouir d'un tel don… pas m'en plaindre." Elle entrouvre les lèvres, hésitant à demander. Son regard glisse sur le visage du jeune homme, essaie de décoder sa réaction. Revient à ses doigts nus, si avides de contacts… de normalité. Ces mains qu'elle prive si souvent de toucher, alors qu'elle ne voudrait pas se retenir. Ne pas avoir de barrière. Elle souffle "Peut-être qu'un jour… Peut-être qu'un jour je pourrais te toucher sans prendre le risque de… voir quelque chose qui t'appartient. De piller ton passé."

Elle secoue la tête, triste, soudainement. "Une chapardeuse de souvenirs… Voilà ce que je suis."

Pour son plus grand regret.




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Message (ϟϟ) Sujet: Re: I just need a friend | ft Asteri   I just need a friend | ft Asteri EmptyVen 17 Juil - 22:18


Dans sa tête, ce sont toujours les mêmes pensées qui reviennent en boucle alors qu’il est simplement assis là, dans ce bar, à converser de manière presque tout à fait naturelle. Et c’est bien là le problème : tout cela n’a rien de naturel pour lui. Du moins, c’est loin d’être ce comportement solitaire dans lequel il se mure à longueur de journée. Ce n’est pas cette relation objective de médecin à patient qu’on lui a enseigné pendant des années. Non, rien de tout ça. Quel image renvoie-t-il vraiment de lui ? Il ne sait pas. Pourtant, Alecto, de son simple sourire, semble effacer d’un revers délicat tous ses signes de méfiance et d’hésitation récidivants – comme si au final, tout cela n’était que superficiel. Aisé de retirer un masque, collé à la peau par les âges. Alors il se raccroche à cette sensation, ce sourire, ce rire, ce visage, cette personne, cette âme. Il se sent prendre comme une bouffée d’air frais, attendue mais jamais atteinte. Jusqu’à aujourd’hui. Et plus l’activité plutôt bruyante et dérangeante du Chaudron Baveur s’estompe au fil de leur discussion – qui elle devient de plus en plus intéressante – plus il sent comme face à une amie d’antan, enfin retrouvée.

Pas besoin de prétexte pour se revoir. Juste à demander… Il garde ce sourire un peu gêné face à ces paroles, bien qu’au fond, il se retient de gesticuler comme un gamin. Asteri ayant toujours trouvé particulier toutes ces sensations pouvant être transmises dans une lettre, reçue à l’improviste, se voyait désormais ravi d’avoir une nouvelle excuse pour passer des heures devant son encrier.

Et sans y réfléchir davantage, bien qu’il n’y voyait lui aucun inconvénient, il lui avait gentiment proposer de se joindre un jour à la petite maisonnée des Black. Une offre sincère, alors qu’il s’imaginait déjà ressortir une semaine à l’avance les vieux balais poussiéreux pour leur refaire une beauté, qu’il se voyait déjà en alerte derrière son dos pour éviter toute chute. Et évidemment, il se ferait un plaisir de passer quelques minutes affalés sur un canapé pour lui expliquer les principales règles du Quidditch – si populaire ici parmi les sorciers. À cet instant, il maudit presque sa timidité de l’avoir laissé pourrir en bibliothèque au lieu d’aller jouer sur le terrain comme tous les autres garçons. Après tout, il n’avait désormais aucun atout de bien attrayant pour pouvoir rivaliser. « Alors je t’apprendrai à voler et, ensuite, je t’emmènerai avec moi voir un véritable match de Quidditch professionnel. Mais par contre… Ce sera à toi de m’apprendre le soleil, je ne le connais pas beaucoup. Et peut-être qu’à chaque fois que tu auras l’occasion de remonter sur un balai… tu repenseras à moi ? Il sourit désormais avec un peu plus de vigueur, essayant de masquer l’inconfort qui le saisit toujours lorsqu’on commence à mentionner la famille. Jamais chose aisée, lui-même à cheval entre deux camps, ne sachant bien vers lequel flancher définitivement. Est-ce la même chose pour elle ? Après tout, elle n’avait en rien le profil d’une Goyle d’ici. Certes, elle ne l’était pas, mais lui subissait bien ses défauts qui semblent se transmettre malgré tous les efforts pour y échapper. « Nous sommes très… ouverts. Tout le monde est toujours le bienvenu, les origines, les noms, les couleurs… ça n’a aucune importance. Mes parents vont même très certainement t’adorer. Alors ne t’inquiète surtout pas pour ça, ça n’a aucun sens… vraiment. »

Les sourcils légèrement plissés, de façon presque imperceptible, il observe la jeune fille qui se mord la lèvre, observe ses gants. Il ne voulait pas la mettre mal à l’aise – il s’inquiète seulement. Et malgré qu’elle semble décliner l’offre de son manteau, il se retourne tout de même sur sa chaise pour attraper ce dernier. Peut-être sent-il ce mélange de potions dont les couloirs de Sainte Mangouste sont empreints, lui ne le remarque plus. Alors il le dépose simplement sur le dossier de sa chaise à elle, ainsi est-il disponible en cas de besoin. L’afrique… Désormais, il désire vraiment découvrir ce monde, apprendre ces choses nouvelles. La comprendre mieux, plus profondément. Et tandis que ses mains finissent le mouvement déjà entamé, il remarque qu’elle a retiré ses protections blanches, laissant maintenant à découvert ses mains. Il vient retrouver sa place initiale, tout en observant attentivement ces dernières. Et sans dévier une seconde du regard le peu de tâches d’encres sur cette peau, il écoute. Attentivement. L’histoire semble résonner à l’intérieur de lui – il ressent cette empathie qui reprend le dessus. Il ne tente pas de réprimer ces sentiments qui tentent de remonter, les laisse simplement vaguer. Elle peut lire le passé… Ce que j’ai mangé ce matin ? Une joie ? Une peur ? Ses sourcils se froncent, le vacarme incessant d’une vie qui revient bourdonner à ses oreilles.

Il revit tous ces instants comme si c’était à nouveau la première fois. Aussi vifs, aussi détaillés… aussi plaisants que douloureux. La prospérité d’une famille heureuse, aimante. Deux enfants, innocents, assis en tailleurs sur un tapis dégarni, jouant gaiement sans se soucier du monde qui gronde à l’extérieur. Puis courir d’une chambre, à l’autre. Pas beaucoup de mots, pas beaucoup d’actions particulières. Asteri le regrette toujours. Si seulement il avait ce pouvoir de revenir en arrière, changer les choses. Sirius, jeune mais pourtant déjà si abattu, aux côtés d’Hester, toujours bienveillante. Le conte qui revient, bien réel, d’une famille déchirée. Ressentirait-elle ce dégout amer qui lui avait tordu le cœur pendant si longtemps alors qu’il visionnait en lui cet oncle, ces cousins seulement racontés ? Jamais vus, juste des noms sur des visages brouillés. Puis Poudlard… Antarès enfin rencontré, devenu un frère, insouciants qu’ils étaient. Puis tout bascule, devient sombre, froid. Alcyone enlevée par un cousin presque porté disparu, jamais revenu à l’horizon. Entailles toujours beaucoup trop profondes, le vidant petit à petit de tout espoir. Si elle le touchait, là maintenant, verrait-elle les altercations avec sa sœur, Antarès ? Les cris, les baguettes prêtent à s’abattre… Puis la solitude, le vide. Qu’il n’arrive pas à combler, malgré tous les efforts. Asteri aspire à devenir un médicomage, à aider les autres quoi qu’il lui en coûte. Au final, il n’a aucune idée de comment se sauver lui-même.

Sans même avoir réellement remarqué la main tantôt levée devant lui, qui vient désormais s’abattre sur la table qui les sépare, il se rend enfin compte de son absence. Qu’a-t-il de bien important à cacher ? Tout cela n’est pas vraiment un secret… Parce que même s’il tente d’échapper à son nom – qui revient presque à vouloir échapper désespérément de sa propre ombre – ça le suit, partout. Il suffit d’un simple regard pour comprendre qu’il n’est pas un véritable Black. Il peut se fatiguer à se convaincre que tout cela lui appartient, à lui et rien qu’à lui… si les doigts venaient à s’effleurer, il ne pourrait pas lui en vouloir bien longtemps. Distrait, mais toujours à l’écoute. « Non, tu es loin d’être ingrate ou… peu importe. Les dons sont bien souvent des choses compliqués. Moi-même, je ne peux pas réellement prétendre te comprendre totalement… Mais, j’imagine. Et… ça me semble loin d’être agréable. Il oublie de s’excuser, de l’avoir ainsi provoqué à retirer ses gants. Il oublie, parce que si Alecto n’avait pas réussi à le fasciner tout à fait, voilà qu’il n’y a plus de doutes. Il sent la tristesse qui s’empare de la femme et, en gardant un air sérieux mais attentionné, bienveillant, demande sans obliger : « Et si… Si tu me touches, et que tu vois tout mon passé… Est-ce que la prochaine fois, tu serais libre de retirer ces gants sans aucune once de peur ? » Sans réfléchir, par une curiosité qui régit ses mouvements, il se prend à lever à son tour la main pour la laisser en suspens au-dessus de son bras. Là, séparés mais tout de même proches, ils sont à deux doigts du contact. Un sorcier empressé qui le bouscule, un sursaut… Un rien pourrait suffire. « Est-ce douloureux ? Pour toi ? Pour moi ? » La main reste là, ombre qui prend peu à peu place sur le bras d’Alecto, suivant l’éclairage. Il ne bouge plus, se contente juste de relever le regard pour le plonger dans ses yeux. Il pourrait presque affirmer avec certitude qu’il aime cela, se perdre dans ses iris. « Et si… moi je te touche ? »

Un soupir. Et sur un ton qui se veut décontracté, mais qui ne l’est au final pas vraiment : « Je ne me souviens plus de ce que j’ai mangé ce matin… Tu pourrais me le rappeler ? »

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: I just need a friend | ft Asteri   I just need a friend | ft Asteri EmptyDim 19 Juil - 5:09


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Alors qu'Asteri accepte d'être son professeur, avec force propositions auquelles Alecto ne s'attendait pas, la jeune femme se sent comme une enfant à qui l'on a annoncé que Noel a été avancé de plusieurs mois. Elle s'imagine déjà volant maladroitement sur un balai, tombant, riant probablement. Puis, assister à un match de Quidditch, dont elle ne connaît pas grand chose. Acclamer une équipe aux côtés de l'apprenti médicomage, emmitoufflée dans un menton, le nez rouge mais le coeur joyeux. "Alors... c'est une promesse. Chacun son tour!" Elle rit doucement, heureuse de voir qu'il semble aussi enthousiasme qu'elle. Une petite voix lui souffle a l'oreille que... c'est une relation qui pourrait durer, donner quelque chose. De jolies choses. Tout semble si simple à ses côtés. L'idée de rencontrer. De faire de nouvelles choses. Elle le suit du regard alors qu'en gentleman, il dépose tout de même son manteau sur le dossier de sa chaise. De légères effluves s'en échappent, et alors qu'elle effleure l'étoffe du doigt, elle a quelques picotements, des visions éparses de murs blancs, de potions, d'Asteri remontant un couloir, saluant un homme au passage. A peine une vrai vision, les images ont déja disparues. Peut-être parce qu'elle entends le jeune homme lui proposer un contact. Sans une once de peur? Elle inspire. "Pas sans peur... mais au moins je saurais que tu ne m'en veux pas de voir ta vie. Que... tu acceptes." Accepter. Un mot compliqué, une attitude qui l'est encore plus. Mais au fond de son coeur, une vague de chaleur qui emporte tout. Sa réaction est... tout ce qu'elle attendait sans le savoir. De la tolérance. De la curiosité... et au fond, l'envie qui semble le démanger de partager cela avec elle.

Les yeux d'ambre de la sud africaine se posent sur la main en suspens, l'ombre mouvante. Ce contact encore absent, mais qu'elle ressent tout de même avec une sorte d'anticipation. Elle reste parfaitement immobile encore. Souffle "D'expérience... si tu me touches, je verrais quelque chose si... tu as des émotions à fleur de peau. Si tu es dans un état particulièrement fort. Je ressentirais... disons, ta colère et verrait quelque chose associé. Même chose si je ne t'effleure pas de la main." Elle rougit soudainement, ayant repensé à d'autres contact... des baisers déja partagés...s'étant surprise fugacement à se demander ce que serait un baiser d'Asteri. Si... si elle ne serait qu'une poupée désarticulée par une vision du passé, ou si elle saurait l'apprécier pour ce qu'il était. Elle se fustige intérieurement. Comme si c'était le sujet... d'ailleurs, la dernière question tombe à pic et elle secoue la tête. "Ni pour toi ni pour moi. Tu ne te rendrais même pas compte que je vois en toi... et moi, cela me demanderais juste de l'énergie, mais pas au point de me consummer." C'est un mensonge pieu : après elle n'a jamais testé.

Le regard de miel de la jeune femme cherche celui, moins sucré, plus élémentaire de son vis-à-vis. S'y raccroche. Et ses lèvres s'étirent en un sourire reconnaissant. "Merci..." puis, parce qu'il l'a autorisée, elle lève doucement sa main et prends la sienne, entrecroise leurs doigts avec douceur.

La réaction ne se fait pas attendre. Elle se trouve aspirée dans un monde qui ne lui appartient pas. Le noir d'une pièce, d'un corps. Le visage d'une adolescente qui revient, s'impose avec force derrière ses yeux. Asteri pense à elle, et elle y pense aussi. Pendant ce bref instant, alors que son corps est figé dans une absence qui pourrait effrayante pour quiconque n'est pas habitué, elle et lui ne font qu'un. Elle s'est faufilé, non pas comme spectatrice, mais comme actrice de sa douleur, la sienne par extension. Elle voit des baguettes tirées, des mots durs qui lui brisent le coeur. Sans doute tomberait-elle à genoux en serrant ce palpitant inutile si elle était encore dans son corps, et plus dans l'ailleurs d'un passé qui ne lui appartiennent pas. Les mots résonnent dans l'esprit d'un Asteri plus jeune, plongé dans la solitude, dans le travail, séparé de cette jeune femme. Un nom qui se fait incantation. Alcyone. Alcyone. Tu me manques.Et, face a l'homme dont elle vole le passé, le corps d'Alecto immobile, son visage impassible se crispe, laisse échapper une larme qui dévale sa joue.

Et enfin, le troisième oeil la libère, la projette de nouveau dans son enveloppe, la laissant pantelante, la tête tournante, son énergie brûlée par les images qui la rendent si triste... La métisse cherche le regard d'Asteri. Puis sans prévenir, se lève et se glisse sur la banquette à ses côtés. Sans une hésitation, elle l'enlace. Une étreinte emplie de douceur, sa joue contre la sienne, la larme mourrant dans la courbure de sa nuque. Une étreinte qui lui parle de solitude... ou plutôt de l'assurance que si elle ne pourra pas remplacer Alcyone... elle sera là, et il ne sera plus seul. Le vide déchirant qui l'avait habité en voyant ce souvenir, c'était le même que celui qu'elle avait vécu en apprenant le suicide de sa mère. A ce moment-là... elle aurait voulu avoir une personne sur qui compter. Un ami. Une épaule... elle l'offrirait à Asteri.

Elle reste ainsi quelques temps, à moins qu'il ne la repousse, puis s'écarte un rien, pour poser sans crainte aucune ses mains sur ses joues et son front contre le sien. Une proximité intime... mais qui lui semble aller de soi. "Je suis désolée... pour ta soeur." Il méritait de savoir ce qu'elle avait vu. "Je sais que... ce n'est pas pareil... mais... je te promets d'être là. De ne pas fuir." Une promesse qu'elle comptait bien tenir, dites avec toute la sincérité dont elle se sent capable.
Si tu m'acceptes.




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Message (ϟϟ) Sujet: Re: I just need a friend | ft Asteri   I just need a friend | ft Asteri EmptyDim 19 Juil - 11:03


Asteri a toujours été quelqu’un de particulièrement curieux, aussi a-t-il un peu peur de l’ennuyer avec toutes ses questions. L’envie de comprendre l’avait poussé à placer sa main au-dessus de la sienne, riant doucement pour détendre l’atmosphère, observant attentivement. Mais après un instant fugace de lucidité, se rendant compte de sa demande et les doutes reprenant le dessus, il s’apprête à la retirer. Trop tard, parce qu’à peine l’idée lui traverse l’esprit qu’Alecto noue déjà ses doigts aux siens. Étrangement, il ne résiste pas, la laisse s’accaparer de sa main et de ses souvenirs – peut-être proches, peut-être lointains… Son cœur s’arrête de battre, son regard n’osant plus croiser le sien en cet instant, les poumons brûlants lui priant de reprendre un peu d’air. Que peut-elle bien voir ?

Puis la prise est relâchée, mais son regard reste fixe sur ce point près du bar. Il s’en veut presque de l’avoir ainsi incitée, se demande si désormais elle reverrait un jour ce même souvenir ou si elle était libérée d’un fardeau ? Pourquoi pense-t-il à cela d’ailleurs, à de nouveaux contacts ? Du coin de l’œil, il la voit se lever et venir s’installer à ses côtés, l’enlacer de ses bras. La sensation est sans appel – chaleureuse, agréable. Alors il se laisse aller, glisse doucement pour pouvoir venir appuyer sa tête contre la sienne. En effet, il n’a rien ressenti de douloureux, même pas un frisson. Juste la douceur de sa peau contre la sienne. Il ferme les yeux, désireux de graver en sa mémoire tous les détails de ce moment, toutes les sensations ressenties. Et avant qu’il ne soit pleinement satisfait, elle se retire légèrement pour saisir son visage, sans une once d’hésitation qui le déboussole un rien. Il frissonne, mais ne se retire pas. Il remarque le sillon laissé sur sa joue par une larme solitaire, grimace. Je suis désolée… pour ta sœur. Alors c’est cela dont il est question. Toujours, pense-t-il. Il soupire doucement, lui désormais habitué à ce vide en lui. Comme part de sa vie, de son passé, ce n’est pas très aggravant de lui avoir volé. Je sais que ce n’est pas pareil… mais… je te promets d’être là. De ne pas fuir. Cette promesse formulée avec tant de sincérité, il décide d’en faire un point d’ancrage pour ne pas vaciller. Un sourire un peu triste vient étirer ses lèvres, alors que son bras se tend pour venir effleurer le trajet humide sur sa joue. Leurs fronts posés l’un contre l’autre, ses yeux dérivent plus bas, vers ses lèvres. Il y reste perché un moment, avant de se résigner, creuser un écart avant de céder à une tentation interdite. Si sa relation cachée avec son cousin commence à le fatiguer, à prendre l’eau, il ne veut pas être celui qui trompe au lieu de faire face à la réalité.

« Alors, c’est Alcyone qui revient encore… Ce n’est pas vraiment un secret, quiconque nous ayant croisé à Poudlard ou s’intéressant de près aux Black connaît cette histoire. Te voilà à égalité avec tous les Londoniens et Londoniennes que j’ai pu croiser. » Sa main vient à nouveau jouer dans ses boucles, réflexe qu’il ne contrôle pas vraiment. En fait, ce don qu’elle possède en elle peut être bien plus ennuyant. Pourrait-elle mettre à jour tous les secrets qui gravitent autour de lui, en ce moment ? Cormac par exemple. Ou son implication discrète dans l’Ordre du Phénix, depuis peu… Ses sourcils se froncent imperceptiblement à cette pensée. Il est sûrement stupide d’octroyer ainsi une confiance presque aveugle à une personne que l’on vient tout juste de rencontrer. Il ne l’explique pas pourtant, il le ressent c’est tout. Comme si sa venue ce soir, cette envie venir discuter simplement aux côtés de cette étrangère avait été écrit depuis bien longtemps. Rien ne ressemble à ce qu’il a déjà vécu, un lien qui se crée doucement et qui ne ressemble à aucun autre. Alors il décide de ne plus y penser, pas maintenant. « Il paraît qu’elle est heureuse avec eux, avec Antarès… Une partie de moi espère le contraire, garde espoir de la retrouver un jour. Mais… Je m’accroche à cette idée, c’est moins douloureux. Au final, son bonheur, c’est tout ce qui compte.» C’est bientôt son anniversaire, et tu n’as pas de cadeau, pas de prétexte pour lui voler quelques secondes… D’un sourire plus gai à l’égard de sa nouvelle amie, il efface toutes ces idées maussades. « De ce que je comprends, tu es contrainte de me voler mes souvenirs à chaque toucher… Et moi, à user de mon charme pour te comprendre en retour. » Asteri rit doucement, tournant enfin la tête pour lui refaire face complétement, obligeant ses yeux à ne plus fixer ainsi ses lèvres. Il n’attend pas de confidence en retour, loin de là. Il s’amuse même presque de la situation. Les mains sont retombées, proches, mais pas en contact. Il hésite à l’inviter à remettre ses gants, se tait. Lui laisse le choix, la liberté. D’un seul coup, toute la fatigue de sa garde à Sainte Mangouste semble retomber sur ses épaules. « Tu as quelque chose de magnifique en toi, Alecto. Une douceur unique, je m’en vois chanceux d’avoir croisé ton chemin. » Il se veut sincère, rassurant. La larme qu’elle avait laissé échapper le touche, tout particulièrement. « Ne t’enlève pas la liberté à cause de ton talent, mais ne t’ennuies pas avec ce que tu peux voir à travers moi. Promets-le moi. » Encore une promesse, il le sait… Mais elle est différente et si elle doit n’en retenir qu’une de cette première rencontre, il espère que ce soit celle-ci en particulier. Sa main vient saisir la tasse de café abandonnée sur la table, porter cette dernière à ses lèvres pour en finir le liquide devenu froid d’une traite.

Asteri n’a pas de don à vanter, rien qui fasse de lui un sorcier vraiment extraordinaire. Il n’est pas non plus doué dans le relationnel – on le lui a prouvé plusieurs fois déjà. Il s’essaye à ses côtés, parce qu’il a cette certitude déjà qu’elle ne se moquera pas. « Alecto, tu ne sais pas dans quoi tu t’embarques avec moi… Je suis peut-être un peu bête, mais je n’oublie pas les promesses. Attends-toi à m’avoir constamment sur le dos ! D’ailleurs… Mes gardes se font plus espacées dans les semaines qui viennent. » Il rit ouvertement, désireux de retirer toute onde triste ou gênante de l’atmosphère qui les entoure, si précieuse.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: I just need a friend | ft Asteri   I just need a friend | ft Asteri EmptyLun 20 Juil - 2:47


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Un soupir. Son front contre le sien. Un moment presque parfait. Alecto voudrait pouvoir le prolonger, encore un peu, le figer. Elle se sent... à la place ou elle doit être. Là, face à lui, lui soufflant son envie de rester à ses côtés. Tout lui paraît... dans l'ordre des choses. Elle sait qu'elle ne craindra plus autant son contact. La réaction d'Asteri est si calme... si tranquille. Il ne se vexe pas, ne s'attriste pas, ne s'offusques pas. Il tends simplement la main pour essuyer la larme qui a laissé une trace humide sur sa joue, et la métisse se surprends à fermer les yeux à cette manifestation de douceur. Elle se sent appuyer un peu plus sa joue contre sa main, se retient avant d'être trop ostensible. Ce contact lui a plu.

La douceur des hommes... Alecto n'y est pas réellement habituée. Son père a toujours été adorable, ne l'a jamais blessée. Ce n'est pas forcément le cas des autres personnes qu'elle a rencontré. L'amour n'est pas son champ d'expertise, mais elle a eu par deux fois déjà le coeur qui battait plus fort. Le premier était renfermé et maladivement timide et intimidé par son don, au point de lui refuser le contact... ou presque. Le second... ha. Lui lui avait fait tourner la tête. Dix-huit ans, l'amour jeune. Il était charismatique, autant qu'elle était réservé. Ils s'étaient aimés un an, en cachette, malgré la jalousie maladive, malgré son envie d'enfermer sa petite princesse loin du monde, de la garder pour lui. Mais la violence n'était pas loin, et quelques coups avaient commencés à pleuvoir. Elle s'était tue, les premières fois. Puis avait rassemblé grâce à l'exemple d'Icarus, le courage de partir. De refuser de le voir. De se libérer... Il lui restait, au fond du ventre, la peur qu'un homme la reprenne de nouveau pour un tapis sur lequel s'essuyer. Elle s'était interdit de retomber amoureuse depuis, par peur de la violence des mots comme celle des poings. Et si Asteri n'est pas son compagnon... elle se félicite tout de même d'avoir trouvé quelqu'un qui lui inspire tant confiance, au point qu'elle se laisse aller à le toucher, malgré tout.

Elle opine doucement, l'écoute parler et ressent sa tristesse, le manque de sa soeur. L'envie que les choses se soient passées autrement, sans doute. Elle lui prends la main sans réfléchir, la serre dans la sienne. "Je te souhaite qu'elle comprenne que tu feras toujours partie de sa vie. Peu importe ... les conflits familiaux. Antarès... n'est pas un mauvais garçon, je crois. Je l'ai rencontré à Uagadou, il y a quelques années. Nous échangeons toujours par lettres, mais je n'ai pas eu l'occasion encore de le revoir... peut-être que... nous pourrions nous voir tous les quatre? Avec une personne neutre... ce serait sans doute plus facile et... " elle grimace, son visage se chiffonne et se fait contrit. "Ha, je te demande pardon, je me mêle de ce qui ne me regarde pas."

Son rire qui revient la détends un peu et elle sourit, baissant les yeux sur la main de l'apprenti médicomage qu'elle tient toujours. "Et bien... pas à chaque toucher, visiblement. Mais... si tu veux, pour être à égalité, tu pourras me poser des questions pour chaque vision que j'ai eue. Et je promets que je répondrais sincèrement." Dans son esprit, une sirène d'alarme, qui juge dangereux cette marque de confiance. Elle l'étouffe, se concentrant plutôt sur le visage du jeune homme... sur ses mots. Elle rougit, baisse le regard, gênée et heureuse à la foi des compliments qu'il lui déclame avec grande simplicité. "Je... je suis une fille comme les autres tu sais... et concernant mon don... je promets de garder pour moi ce que je vois. Cela ne regarde personne d'autre que toi... mais peut-être accepteras-tu que je t'interroge pour... mieux te connaître?" Bien sûr... seulement s'il l'accepte. La fille du loup n'oserait jamais s'imposer, surtout sur un sujet si intime... elle le laisse finir son café, et rit un rien en l'écoutant. "Non... je ne sais pas dans quoi je m'embarque. Mais quelque chose de beau, j'en ai l'impression."

Ses lèvres s'étirent avec sincérité. "Je te trouves loin d'être bête et j'espère t'avoir sur le..." elle s'iterrompt, rougissante du sous-entendu contenu dans sa phrase, et se rattrappe comme elle le peut. "... te revoir bientôt. Si tu n'a pas trop de travail... peut-être que tu accepterais de venir avec moi au British Museum, ou aux jardins botanique royaux de Kew? Ce samedi, peut-être? J'ai toujours rêvé d'y aller et n'ai jamais... pris le temps." Et puis, toujours eu l'envie d'y aller avec quelqu'un qui compte pour elle... et son père travaille beaucoup. "Cela me plairait beaucoup de m'y rendre avec toi. Si tu en as envie!"




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Message (ϟϟ) Sujet: Re: I just need a friend | ft Asteri   I just need a friend | ft Asteri EmptyMar 21 Juil - 21:32


Entre l’amour et la haine, il n’y a qu’un pas. Combien de fois n’avait-il pas entendu cela, prenant d’abord ces mots pour des sottises avant d’hocher simplement du chef quand ils lui reviennent. Tous deux, il les aime – souvenirs perdus dans un néant de tourments, de baguettes dressées prêtes à réveiller des entailles toujours à vif. Il les déteste tout autant, sans vraiment l’admettre. Et là, alors qu’Alecto lui vole une parcelle de son passé, son histoire, il essaye de garder un semblant de calme – cet air apaisé qu’il a appris à apprivoiser. Après tout, il lui avait offert cette opportunité sur un plateau des plus orné, curieux de découvrir un peu plus ce don qu’elle cache en son fort. Son regard pourtant semble s’obstiner à se dérober vers une imperfection à l’autre bout de la pièce, bien loin de cette table. Il sent la pression de sa main qui vient chercher la sienne – tiens, ne voit-t-elle pas plus loin après ce troisième contact à peau nue ? Il fronce imperceptiblement les sourcils face à cette théorie, quelques boucliers se réveillant dans un subconscient en alerte. Révéler ainsi ses secrets en l’espace d’une seule soirée, de quelques heures… Cette idée ne lui plait pas vraiment, bien qu’une confiance encore jamais accordée de la sorte auparavant prend peu à peu place. Confiance qui s’ébranle légèrement lorsqu’elle annonce connaître son cousin, lui, le réel voleur. Elle ne le voit pas, mais sa main libre vient se serrer sur le banc qui les accueille.

Puis Asteri se souvient que la jeune Goyle vient à peine de débarquer ici, capitale Londonienne qui doit lui sembler infinie, sûrement. Ses lèvres s’écartent, pour ne laisser qu’un soupir las en sortir, accompagné d’un mouvement de tête incontrôlé – on pourrait croire qu’en quelques phrases seulement, le garçon vient de se refermer  brusquement, délaissant ainsi tout intérêt à une conversation pourtant prometteuse jusque-là.  Les paupières fermées pour s’éviter d’être trop brusque, il lâche d’un ton discutable : « Si seulement cela pouvait être aussi simple, Alecto… » Il marque une pause, se résigne. Une pointe de jalousie commence à faire surface, il la confine quelque part au fond de son cœur avant de reprendre. « Une rencontre à quatre ? Cela relève de la pure folie ! » Il tourne la tête pour la regarder. Elle et Antarès ? Comment ? Dans ses yeux à lui, un mélange de rancœur, d’incompréhension. Pas envers elle, non. « Au regret de te décevoir, Antarès a changé. Beaucoup changé. Au moins, il répond à tes lettres, à toi. » Rictus qui s’échappe. Son regard se baisse sur leurs mains toujours l’une dans l’autre. Il lui faut cependant plusieurs secondes pour revenir à un état de calme presque passif. Il se confond rapidement en excuses devant un tel comportement, se répétant qu’Alecto n’a rien à voir là-dedans. Au moins découvre-t-elle une autre facette de sa personnalité, trait peut-être inévitablement légué, mêlé au sang indésirable de certains de ses ancêtres.

Son rire suffit pour lui redonner un petit sourire, il la laisse parler quelques instants, trouvant dans cette voix un apaisement nouveau lui permettant de remettre ses dernières pensées désagréables en ordre. Elle promet de garder ses visions pour elle, de toujours partager avec lui ce qu’elle lui retire – sa bienveillance faisant toujours vibrer l’air qui les sépare, il s’y accroche. Beaucoup de promesses en si peu de temps, c’est la première fois qu’il construit une relation sur de telles bases. Étrangement, ça lui plaît. Il trouve cela… particulier. « Merci… » Simplement. Quelque chose de beau qui se construit… Oui, il en convient également.

Déjà, elle bondit sur la proposition de se revoir dans les jours qui viennent. Samedi prochain ? C’est proche, mais cette proximité lui plaît. Alors il sourit avec la plus grande des sincérités et des enthousiasmes, même si ces endroits moldus ne sont pas la première chose à laquelle il aurait pensé. Il en a déjà entendus les noms, vaguement, sans jamais y porter grand intérêt. Jusqu’à aujourd’hui. Parce que soudain, tout ce qui semble faire briller ses yeux à elle lui semble être l’ultime vérité du monde à suivre. « Mademoiselle, je vous suivrai, peu importe l’endroit que vous choisirez. Je m’en réjouis déjà ! » Il note tout de même dans un coin de son esprit qu’il devra s’arranger au plus vite pour libérer entièrement cette journée.

Doucement, la conversation continue à travers la soirée déjà bien entamée. Asteri se surprend à bailler de temps à autre, rappel intime qu’après autant d’heures sans s’octroyer ne serait-ce qu’une sieste, son corps réclame du répit. Alors il règle l’addition de toutes leurs consommations et ensembles, ils font la fermeture du Chaudron Baveur. Gentiment, il propose à Alecto de garder sa veste si elle le souhaite. Enfin, il se sent… apaisé. Sentiment qu’il avait l’impression de ne plus connaître depuis une éternité. Une amitié prometteuse qu’il promet de protéger corps et âme.

Alecto Goyle, il n’est pas prêt de l’oublier.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: I just need a friend | ft Asteri   I just need a friend | ft Asteri EmptyMar 21 Juil - 22:31


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La mention du nom d'Antarès semble relever les défenses d'Asteri, et Alecto s'en désole. Les deux pieds dans le plat… Elle se mords la lèvre, agacée de sa gaffe. Mais comment aurait-elle pu savoir? Si elle devait juger sur ce qu'elle connait uniquement… Antarès lui semble être un garçon tout à fait correct. Voire très agréable. Il était curieux d'apprendre toujours plus de choses, de tout savoir. Cela les avait rapprochés. Elle se recroqueville un peu devant l'humeur du jeune homme, craignant d'avoir dit l'impardonnable. "Je… je suis désolée." Elle le laisse parler. Mettre en avant sa naïveté. Les paroles sont méritées. Elle voudrait s'expliquer. Lui parle de l'Antarès qu'elle connaît, de celui qui transparaît dans les quelques lettres qu'ils s'échangent. Un garçon tranquille. Avide de savoir, toujours. Il est vrai qu'il parlait peu de lui, lui demandait surtout des nouvelles de l'Afrique, de ses études? Aurait-elle loupé quelque chose? Ha… les relations familiales sont toujours si… difficiles. "Je m'excuse. Je ne voulais pas te mettre en colère." La métisse se promet mentalement qu'elle n'évoquera plus d'elle-même le sujet. Elle balaie ses excuses de la main, arguant que tout était de sa faute… et laisse le sujet glisser plus loin, balayé par d'autres, plus attrayants.

Le voici plus calme désormais et cela rassérène l'enfant du soleil, qui se sent moins coupable. Elle veille cependant à détourner son attention. La visite de ces endroits dont elle entend parler depuis son arrivée mais ou elle n'a pas osé aller encore, préférant rester relativement loin des moldus qui ont de quoi se sentir sur les nerfs en ce moment. "J'ai hâte, alors, de découvrir ça avec toi. J'espère que tu ne t'ennuieras pas trop! Je ne sais pas si ce genre d'activité est… intéressante, pour un londonien. Tu les as peut-être fait des dizaines de fois, déjà…" Un instant, elle a la peur qu'il la trouve agaçante, ennuyeuse avec ses envies d'art poussiéreux et de plantes. Sa crainte disparaît bien vite alors que la conversation suit son cours, se poursuit avec naturel. Elle remet ses gants cependant… pour ne pas risquer une autre vision, quand son don serait… "rechargé". Les sujets s'enchaînent sans plus de hic, et quand elle le surprends à bailler, elle a la surprise de trouver ça attendrissant. Mais ils partent cependant, se disent au revoir devant le pub délaissé des clients. Un baiser sur sa joue lorsqu'il lui propose sa veste, qu'elle serre autour de ses épaules… La promesse qu'elle la lui ramènera rapidement. Puis un au revoir. Les jours vont lui paraître long jusqu'à la fin de semaine…

Jusqu'à ce qu'elle puisse vérifier si cette soirée a été un mirage, ou bel et bien le début de quelque chose de beau.




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