AccueilAccueil  RechercherRechercher  MembresMembres  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
INFORMATION IMPORTANTE
FERMETURE DU FORUM
Annonces
FERMETURE DU FORUM
INFORMATION IMPORTANTE
FERMETURE DU FORUM
-40%
Le deal à ne pas rater :
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + Casque filaire ...
29.99 € 49.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 be careful of the curse that falls on young lovers (Addolorata)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Dagmar Koren
fresh muggle of bel air
Dagmar Koren
crédits : avatar (loudsilence)
face claim : meryl streep
pseudo : guimauve
études : Poudlard, Poufsouffle, années 1856-1862. Aucune insigne de préfète sur sa poitrine.
particularité : demi-vélane, beauté trompeuse tantôt bénédiction, tantôt malédiction.
be careful of the curse that falls on young lovers (Addolorata) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: be careful of the curse that falls on young lovers (Addolorata)   be careful of the curse that falls on young lovers (Addolorata) EmptyDim 14 Juin - 14:06

La main fouille. L’idée de ranger s’était imposée d’elle-même parce que c’était ce qui la calmait et qu’elle commençait à devenir chèvre dans l’appartement qu’elle partageait maintenant avec Susan. Theodora avait la mémoire organisée et tout chez elle avait sa place, une place précise, réfléchie. La mémoire fonctionnant comme un dictionnaire, il n’y avait aucune fonction décorative à ce qu’elle était en train de faire. Theodora n’avait aucun goût pour l’art, qu’elle ne comprenait pas, pour la beauté des décorations ou des dessins. Oh, elle savait bien dessiner mais ses dessins avaient uniquement pour sujet le corps humain qui était parfaitement calibré et parfait sous bien des aspects. Mais ses dessins étaient essentiellement faits pour le travail et comme elle n’avait plus le droit d’exercer la médicomagie, il n’y avait aucun intérêt pour elle à dessiner quoique ce soit. D’autant plus qu’on avait de toute façon brûlé ses carnets de notes alors… Soupirant, elle se surprit à penser aux cuillères que Susan lui avait offertes. Ça, elle aimerait bien les retrouver parce qu’elles étaient importantes pour elle. Mais son esprit s’arrêta alors sur des parchemins pliés, des lettres plus précisément. Son regard capte alors les mots sans qu’elle ne le veuille et s’incrustent dans sa rétine.

Froncement de sourcils.

Theodora n’avait jamais aimé fouiller dans les affaires des autres, encore moins lire le courrier des autres mais son esprit, sa mémoire plus précisément, faisait déjà le travail sans qu’elle ne le veuille. L’écriture n’était pas celle de Susan. Susan avait une écriture plus penchée. Ici, il s’agissait d’une écriture d’une personne qui, de toute évidence, avait subi une très bonne éducation. Une femme à en croire la courbure des lettres. Mais les mots d’amour, parce qu’il s’agissait bien de cela la choquèrent et avant même qu’elle ne réfléchisse davantage, Theodora prit la lettre et chercha le nom.

Addolorata.

Ça sonne italien. Ça sonne bien bourgeois.

Figée. Theodora reste longuement le regard ancré sur la lettre dont elle connait à présent le contenu par cœur. Elle pourrait réciter mot pour mot la lettre sans se tromper. Clic. Clic. Clic. Il y en a d’autres et Theodora doit se faire violence pour ne pas tout lire.

Déglutit difficilement.

Elle sait qu’elle ne devrait probablement le prendre comme cela mais pourtant, ça lui fait un mal de chien là où son cœur se trouve. Elle a encore un cœur ? Pour Susan, toujours. Et c’est peut-être cela qui la désoriente, qui la fait s’asseoir. Son regard clair se perd hébété sur l’appartement qu’elle tentait de ranger.

Qu’est-ce qu’elle fout là ?

Qu’est-ce qu’elle fout là dans sa vie ?

Susan l’avait crue morte, elle le savait bien. Susan avait probablement des exs copines là où, elle, Theodora n’en avait pas, n’ayant jamais pu consommer quoique ce soit parce qu’elle avait du mal à composer avec ses croyances. Susan avait bien sûr le droit de refaire sa vie, d’aimer une autre femme.

Putain mais qu’est-ce qu’elle fout là ? Qui est cette femme ?

Theodora sent sa main trembler. La violence veut venir et subitement elle renverse la table , à bout de sa propre patience qui se fait limiter ces derniers temps. Il ne s’agissait pas de jalousie en réalité. Theodora avait toujours été assez hermétique à cela, comprenant qu’il s’agissait plutôt d’un poison. C’était plutôt de la déception et le cœur qui se brisait encore. Comme si cela ne suffisait pas. Comme si elle n’avait pas déjà assez souffert. A quoi jouait Susan ? Elle voulait qu’elles vivent ensemble et pourtant entretenaient une relation avec une autre ? C’était quoi ce plan ?

Son esprit s’emballe et alors, elle essaie d’imaginer la femme au nom italien. Une brune probablement, plantureuse, avec un air de fille bien éduquée. Tout ce qui lui donne envie de dégueuler. Theodora veut arrêter là la machine de son esprit. Mais c’est trop tard. Elle veut voir de ses yeux.

Découvrir qu’Addolorata travaillait dans une librairie n’avait pas été très compliqué. Le nom italien sonnait suffisamment pour qu’elle soit repérable dans tout le Londres sorcier. Restant un moment à l’extérieur de l’autre côté de la rue, l’anglaise observa la devanture. Une librairie. Que c’est ironique. Bien entretenue de toute évidence avec du cachet. La fille était donc belle et bien bourgeoise. Double envie de vomir.

Inspiration.

Elle avait besoin de voir, savoir. Alors, elle rentra dans la librairie. Sans grand étonnement, il y avait des livres de plutôt belles couvertures. Les noms s’incrustent dans sa rétine, s’incrustent aussi dans sa mémoire comme souvenir maussade.

A quel point allait-elle s’auto arracher le cœur ?

Retrouver une librairie, un endroit où le savoir était écrit et préservé avait cependant de quoi l’apaiser. Theodora avait toujours aimé les bibliothèques. C’était, à vrai, dire, un de ses refuges à Poudlard quand elle voulait fuir l’ambiance toxique de la salle commune des Serpentards où elle était constamment harcelée. Son pas passe entre les rangées, imprime les livres dans sa tête… S’arrête.

Il y a plusieurs livres qui ne sont pas par ordre alphabétique et par auteur. Pensée parasite d’un esprit trop organisé. Une présence attire son attention et elle se retourne.

Regard qui transperce sa jeune femme d’une trentaine d’année tout au plus. A en juger par comment elle la regarde, comment elle est habillée aussi, Theodora juge que c’était elle et juge aussitôt qu’elle ne l’aime pas. Vêtements de qualités, coiffure bien faite. Grosse claque mentale.

Qu’est-ce que Susan pouvait bien lui trouver ?

« Les goûts de Susan ont décidément pris en cachet. »

Pas un bonjour. Pas une once de politesse. Pas même de gentillesse. Pourquoi faire ? Elle n’a pas envie d’être hypocrite, de la prendre dans le sens du poil. Autant rentrer dans le vif du sujet.

« Vous avez cinq livres qui ne sont pas par ordre alphabétique dans vos auteurs. Pour une libraire, cela ne fait pas très sérieux. »
Revenir en haut Aller en bas
Addolorata Alighieri
culte de morgane
Addolorata Alighieri
crédits : GATSBY
face claim : Jenna Louise Coleman.
pseudo : Rouge.
be careful of the curse that falls on young lovers (Addolorata) Tumblr_nsqf4uYZZh1tqe39uo5_400
études : Ancienne élève de la prestigieuse école de Beauxbâtons.
be careful of the curse that falls on young lovers (Addolorata) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: be careful of the curse that falls on young lovers (Addolorata)   be careful of the curse that falls on young lovers (Addolorata) EmptyLun 15 Juin - 0:30


be careful of the curse that falls on young lovers
Addolorata Alighieri et @Theodora Templer
Le début du mois d’Août fut tellement riche en rebondissement que la pauvre Addolorata n’eut pas vraiment le temps de profiter de sa libraire. Alors pour rattraper le temps perdu, elle donna sa journée à la belle et talentueuse Nausicaa Weasley qui n’avait vraiment pas chômé ces derniers jours et ouvrit elle-même son établissement aux premières lueurs du jour. La matinée fut assez calme, quelques habitués vinrent fouiller dans les allées fournies avant de quitter les lieux sans rien acheter, l’après-midi ne fut guère plus animée, ce qui laissa à la belle italienne le temps de bouquiner à l’arrière de la boutique. Résurrection de Léon Tolstoï dans les mains, la littéraire se plongea sans trop de difficultés dans l’univers riche et quelque peu torturé et philosophe de l’auteur. En avançant dans l’histoire, la lectrice ne pu s’empêcher de se demander si le russe à la longue barbe était un sorcier… après tout de nombreux moldus lisaient la Divine Comédie en pensant que son illustre ancêtre n’était qu’un moldu comme les autres.

Aux alentours de seize heures, la jeune femme posa le bouquin sur son bouquin en entendant les cliquetis cristallins du carillon situé à l’entrée du magasin. Enfin un client. Pensa-t-elle en esquissant un sourire et en se frottant les mains. Outre le fait d’évoluer au milieu de milliers d'ouvrages rares, ce que la florentine préférait dans ce métier c’était échanger avec les clients, tenter de deviner leurs achats, débattre avec eux etc. C’était sans doute ce côté vivant, qui lui avait permis de se forger une clientèle fidèle et parfois même de faire de l’ombre à cette institution historique qu’était Fleury et Bott. Au détour d’une allée, la propriétaire des lieux se retrouva nez-à-nez avec une sublime blonde dont l’air lui semblait étrangement familier. Pourtant la méditerranéenne ne parvint pas immédiatement à remettre un nom sur ce joli visage. Ce n’est qu’après avoir entendu le remarques acerbes de son invitée surprise qu’elle comprit à qui elle avait à faire. Après tout, il fallait bien que cela arrive à jour.

« C’est parce que cette librairie n’est pas très sérieuse. » Répondit l’italienne d’un ton amusé tout en prenant une mine faussement désolée. En règle générale ses étagères étaient très bien rangées, elle avait l’oeil pour cela et son employée était également du genre sérieuse. Il s’agissait sans doute des clients de la matinée qui n’avaient pas pris la peine de ranger correctement les livres qu’ils avaient feuilleté avant de repartir les mains vides. « Mais je crois que c’est justement pour cela que les gens aiment bien cette endroit. » Confessa-t-elle en dodelinant légèrement la tête de gauche à droite le sourire aux lèvres. Ce sourire qui ensoleillait et réchauffait les nuits de Susan et sans doute de quelques autres personnes. Elles aimaient toutes les deux l’Umbridge d’un amour fort et sincères, mais étaient elles vraiment obligées de se détester ? De se battre ? Pour l’adorable galloise, Addolorata était prête à faire la guerre aux Black, mais certainement pas avec cette malheureuse Theodora qui avait connu l’enfer des arènes et revenait d’entre les morts.

Oui, elle avait longtemps envié cette Theodora, ce fantôme qui sans qu’elle ne parvienne vraiment à savoir pourquoi empêchait Susan de l’aimer, de se laisser aller au creux de ses bras. Mais maintenant que cette dernière avait fini par lui avouer ses sentiments et que la Templer était, comme revenue d’entre les morts… cette amertume n’avait plus véritablement lieu d’être.  « Vous êtes la fameuse Theodora je suppose ? Addolorata, enchantée ! » Bien sûr elle ne tendit pas sa main en direction de sa concurrente, elle savait qu’elle ne prendrait même pas la peine de la serrer. Ne laissant pas le temps à l’intruse de la piquer avec une nouvelle remarque acerbe, la native de Florence enchaîna presque aussitôt : « Heureuse d’enfin faire votre connaissance ! » Pure hypocrisie ou réelle envie de connaître celle qui avait fait battre le coeur de la plus célèbre des Harpie de Holyhead pendant tant d’années ? La jeune Alighieri n’en avait réellement aucune idée. Mais comme à son habitude, elle fit de son mieux pour être la plus urbaine possible.

« Une tasse de thé ? De café ? De lait peut-être ? » Dit-elle tout en lui tournant le dos pour se diriger vers le fond du bâtiment pour poser sa théière sur un petit feu. Puis d’un geste discret et habile de la main elle utilisa un Accio pour attirer une chaise vers Theodora. Celle-ci s’arrêta à un mètre ou d’eux d’elle, alors qu’Addolorata revint tranquillement dans sa direction, posant ses fesses sur le fauteuil qu’elle avait utilisé pendant une partie de l’après-midi. « Installez vous, faites comme chez vous, il m’est avis que vous n’avez pas qu’une seule question à me poser, il mia Bell’amica... » Termina-t-elle tout en adressant un nouveau sourire, clément, amical en direction de celle qui pourrait bien (re)devenir sa rivale. Ce qu’elle avait construit avec Susan ces dernières semaines pourrait-il résister à cette tornade plantureuse et apparemment possessive venue du passé ? L’air de rien, l’héritière de Dante sentit son coeur s'emballer, battre la chamade. Si elle ne ressentait aucune haine pour Theodora, elle ne pouvait que donner l’impression de rester de marbre.

Sauvage
⇜ code by bat'phanie ⇝
Revenir en haut Aller en bas
Dagmar Koren
fresh muggle of bel air
Dagmar Koren
crédits : avatar (loudsilence)
face claim : meryl streep
pseudo : guimauve
études : Poudlard, Poufsouffle, années 1856-1862. Aucune insigne de préfète sur sa poitrine.
particularité : demi-vélane, beauté trompeuse tantôt bénédiction, tantôt malédiction.
be careful of the curse that falls on young lovers (Addolorata) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: be careful of the curse that falls on young lovers (Addolorata)   be careful of the curse that falls on young lovers (Addolorata) EmptyJeu 25 Juin - 14:05

Le regard clair et glacé observe, analysant la femme aux traits délicats. Elle pourrait lui plaire l’italienne si Theodora assumait la pensée qu’elle puisse être attirée par une autre femme, ou une autre femme que Susan. Ses cheveux parfaitement rattachés donneraient envie de les détacher pour en voir la longueur, en soupeser la texture et la lourdeur. Le côté méditerranéen lui donnait une beauté typique de la péninsule italienne. Probablement peut-être ce côté « exotique » qui avait su charmer Susan. Compréhensible après tout : ce n’était pas ses traits typiquement anglais à elle, Theodora, qui saurait faire voyager. Elle dégage une certaine prestance aussi quand bien même Theodora met ceci sur le dos de la robe de qualité, chose dont elle-même ne disposait pas à vrai dire.

Immédiatement, Theodora la place comme un danger potentiel. Quel genre de femme assumerait si aisément d’envoyer des lettres d’amour, capables d’être interceptées, à Susan sans la mettre en danger ? Peut-être était-ce la paranoïa de Theodora qui parlait mais il y voyait là aussi un comportement à risque sans parler du fait que ces attirances, pour les personnes du même sexe étaient vues comme des maladies. Qu’Addolorata s’amuse à ces plaisirs seule et qu’elle soit traitée de folle et enfermée pour hystérie, grand bien lui fasse, mais qu’elle entraîne Susan avec elle, Theodora ne pouvait l’accepter ce qui la rendait d’autant plus dangereuse à ses yeux et incohérente dans un monde aussi imparfait et pourri que celui-ci.

« C’est parce que cette librairie n’est pas très sérieuse. »

Ton amusé et douceur qui émane de la femme. Theodora lève un sourcil et la détaille encore de haut en bas. L’air faussement désolé lui donne envie de la gifler. Tout chez elle lui indique qu’il ne s’agit là que d’hypocrisie tout au plus et cette douceur et ce calme l’énervent d’autant plus. Theodora a trop appris que les gens de son type, les bourgeois bien nés, sont plein de fausseté, et personne ne l’a jamais réellement détrompée à ce sujet ni prouvé le contraire. Si fausse que cela en cacherait même quelque chose. Theodora ne croit pas aux gens bons. Personne n’est bon. Et la bonté n’est qu’un moyen de manipulation comme un autre.

« Mais je crois que c’est justement pour cela que les gens aiment bien cette endroit. »

Encore ce sourire qui lui donne envie de la gifler mais ses paroles choquent Theodora qui n’a jamais pensé qu’une librairie ne pouvait pas être sérieuse, elle qui met le savoir par-dessus tout le reste. Un savoir rangé et organisé était un savoir intégré. Mais Theodora le savait bien : sa phrase n’avait eu que deux objectifs, provoquer et aussi noter quelque chose que son esprit trop organisé et névrosé ne pouvait s’empêcher de remarquer. Dans le fond, Theodora se fichait bien que cette librairie ne soit pas en ordre, ce n’était pas elle qui la tenait et si l’italienne décidait qu’il s’agissait là de sa marque de fabrique ce n’était pas son problème. Mais il y avait quelque chose d’infiniment satisfaisant à l’idée de noter ceci, comme un soulagement, une constante qui permettait à Theodora de ne pas vriller définitivement dans cet environnement qu’elle ne connaissait pas, devant cette femme qu’elle ne connaissait pas non plus si ce n’est à travers une lettre et des mots.

« Vous êtes la fameuse Theodora je suppose ? Addolorata, enchantée ! Heureuse d’enfin faire votre connaissance ! »

Ah, parce que Susan avait parlé d’elle à l’italienne ? Et cette fausse joie d’une hypocrisie absolument. Theodora ne savait pas si elle voulait réellement rester plus longtemps. Elle était maintenant fixée sur le genre d’indiviqu qu’était Addolorata et ça ne l’intéressait pas. Du simple mépris apparaissait dans le cœur de Theodora. Elle ne voulait pas la connaître, ne voulait pas en savoir plus sur elle. A quoi bon ? De toute façon, elle finira par oublier ces détails parce que sa mémoire se faisait plus sélective dernièrement et commencer à jouer les hypocrites ne l’intéressait absolument pas non plus. Têtué et bornée, Theodora avait déjà décidé ce qu’elle penserait d’elle et elle savait que quand bien même était-ce là son plus gros défaut c’était aussi ce qui lui avait permis de se sauver dans l’arène. Pas le temps de discuter juste un regard et on jauge, on observe les failles.

« Une tasse de thé ? De café ? De lait peut-être ? »

Elle croit rêver, Theodora. Le mythe de la bourgeoise bien élevée et riche en action devant elle. Ca la débecte. Quand elle entend la chaise sur le sol, elle fait un bond sur le côté, surprise et ne s’y attendant pas le moins du monde.

« Installez vous, faites comme chez vous, il m’est avis que vous n’avez pas qu’une seule question à me poser, il mia Bell’amica... »

Le regard clair se repose sur celui au contraire sombre de la femme. Theodora voudrait s’asseoir parce que sa jambe la lance mais sa fierté l’oblige à rester debout. Elle n’est pas ici pour prendre le thé, bon dieu !

Alors que fait-elle ci ? Qu’est-ce qu’elle voulait savoir exactement ? Elle n’a rien à lui dire. Elle n’a aucune question concrète à lui poser.

« Épargnez-moi votre hypocrisie. » claque-t-elle finalement, ne prenant toujours pas le temps de s’asseoir. « Je ne suis pas là pour prendre le thé, encore moins sympathiser avec vous. » Clair, net et précis. Theodora se fiche de la politesse. Cela ne fait plus partie de son monde. « Votre relation avec Susan vous regarde et honnêtement, je me demande ce que je fous là. » Autant ici, dans cette librairie, que chez Susan et elle. Mais de ce détail, elle ne le partage pas avec l’italienne parce que ce serait avouer qu’elle était perdue. Perdue et blessée. « Mais je tiens à vous prévenir que si la stupidité de l’épanchement de vos lettres venait à se retourner contre Susan parce que vous avez été sotte et que des lettres peuvent se faire lire en ce moment, vous aurez à faire à moi. » Le regard ne se dérobe pas mais les traits sont tirés et le visage fermé, d’une froideur effrayante. Elle en serait capable de lui étrangler sa petite gorge de cygne et qu’elle cesse de vivre. Elle l’avait déjà fait dans l’arène. Ça ne changeait pas grand-chose ici. Pour la protection de Susan, elle le ferait. « Si vous lui brisez le cœur, vous aurez à faire à moi. » Franchise absolue parce que c’est tout ce qu’elle valorise à présent. Et alors, elle sent qu’intérieurement, elle prend une décision : celle de se retirer de la vie de Susan une bonne fois pour toute pour la laisser vivre ce qu’elle veut vivre. Theodora n’est pas une bonne âme, pas comme cette femme. Theodora n’est pas douce, pas comme cette femme. Elle n’a pas à la retenir de vivre enfin quelque chose de beau et fort et pour le bonheur de Susan, lui éviter toutes ses névroses, elle n’hésitera pas à disparaitre de sa vie.
Revenir en haut Aller en bas
Addolorata Alighieri
culte de morgane
Addolorata Alighieri
crédits : GATSBY
face claim : Jenna Louise Coleman.
pseudo : Rouge.
be careful of the curse that falls on young lovers (Addolorata) Tumblr_nsqf4uYZZh1tqe39uo5_400
études : Ancienne élève de la prestigieuse école de Beauxbâtons.
be careful of the curse that falls on young lovers (Addolorata) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: be careful of the curse that falls on young lovers (Addolorata)   be careful of the curse that falls on young lovers (Addolorata) EmptyVen 26 Juin - 0:00


be careful of the curse that falls on young lovers
Addolorata Alighieri et @Theodora Templer
Addolorata pouvait sentir les grands yeux bleus de Theodora transpercer son corps. Elle l’observait, se permettait de la juger sans même avoir prit le temps de la connaître. Son regard était plein de colère, de haine, peut-être même de jalousie, mais plutôt que laisser son sang de latine prendre le dessus, la trentenaire se contenta de garder le sourire et de penser à son amante ainsi qu’à la place qu’occupait la belle blonde dans son coeur. Une place beaucoup trop grande à son goût, mais qu’elle avait choisit d’accepter au moins temporairement après leur première fois. Et comprenant que l’intruse avait certainement lu sa correspondance avec Susan, la veuve sentit son âme bouillir et fit tout son possible pour ne pas imploser. Ces choses étaient personnelles. Uniques et ne regardaient que la galloise et elle ! L’espace de quelques secondes, la malheureuse se sentie comme nue en face de son interlocutrice, qui désormais connaissait peut-être tous les compliments, les déclarations, les poèmes qu’elle avait pu écrire à son aimée ces quatre derniers mois... Inspirant profondément, luttant pour ne pas changer de visage, pour conserver cette drôle de Pax Romana, auquel la joueuse de Quidditch tenait tant.

Tout au long de sa jeunesse, au fil des meetings politiques, des réunions publiques, des rassemblements politiques clandestins, des débats populaires, la florentine avait appris à aiguiser son esprit critique, mais également sa rhétorique, son sens de la formule et surtout son sang froid. Bien sûr il pouvait toujours lui arriver d’exploser et de transformer ce qui l’entoure en un véritable champ de famille. Au fond et contrairement à ce que semblait s’imaginer la britannique, non la continentale n’était pas hypocrite, simplement compréhensive, un poil trop laxiste et gentille. Toujours souriante, défiant la gladiatrice du regard, la Alighieri quitta son fauteuil pour s'avancer dans sa direction sans aucune peur, sans le regard. Luttant contre ses contradictions pour ne pas que le brave Monsieur Hide ne se transforme pas en Dr. Jekyll.

« Vous dites n’avoir que faire de ma relation avec Susan, pourtant de ce que j’ai cru comprendre vous avez sans doute lu notre correspondance. Alors dites moi qui est l’hypocrite ? »

Dit-elle d’une voix toujours douce, mais assez ferme, ce qui laissa transparaître son accent italien. Ce petit son venu du fond de la Toscane, qui lui donnait un charme si particulier ou la rendait insupportable aux yeux de la belle Templer. Après tout si celle-ci se fichait réellement des liens qu’elle pouvait entretenir avec Susan, pourquoi diantre s’était-elle permise de fouiner dans les affaires de la Harpie de Holyhead pour en sortir ce genre de choses. Elle qui avait tant fait attendre bien patiemment la pauvre Susan, qu’attendait-elle ? Souhaitait-elle vraiment que son amie d’enfance vive comme un moine ? A attendre qu’elle finisse par se décider, à aller vers elle, bref à (re)venir dans son monde, comme les juifs attendent patiemment le véritable Messie. Passant à côté de la née-moldue pour récupérer quelques ouvrages qui traînaient sur les étagères et les poser sur son bureau avant de se tourner une nouvelle fois.

« Vous ne souhaitez pas sympathiser avec moi ? C’est bien dommage, ce n’est pas comme si vous aviez déjà un certain nombre d’ennemis et qu’une partie du monde sorcier souhaitait votre mort, depuis l’arrivée au pouvoir de Gellert Grindelwald… Sachant qu’à titre personnel et politique je n’ai rien contre vous. Au contraire même, vous comptez pour Susan, donc pour moi... »

Encore une petite pique, ou plutôt un rappel à l’ordre. Avec son engagement au sein des Enfants de Morgane elle combattait directement la politique du Ministre de la Magie. Aux côtés d’Abelforth ou de Nile elle était même parvenue à évacuer et à sauver la vie de nombreux “sangs de bourbe” de la tyrannie de l’horrible despote bulgare. Alors qu’un petit silence semblait s’installer, le sifflement de la théière vint rompre le statu quo, forçant la charmante méditerranéenne à faire quelques pas en arrières pour remplir deux tasses de thé bien chaud, revenir sur ses pas et tendre l’un des contenants avec sa main gauche et en esquissant un petit sourire urbain, presque charmeur ou complice dans l’espoir d’un jour pouvoir rire de bon coeur de cette discussion.

« ]On m’a raconté ce que vous aviez vécu dans l’enfer de l’arène, aucun et ne saurait résumer la peine et ma honte devant ceux que l’on oblige à s’entretuer au nom de la pureté du sang. Néanmoins n’allez pas croire que cela vous autorise à me parler comme vous le faites. Ici ce n’est pas la Commedia Dell’Arte Theodora. Le respect que je porte à autrui n’est pas hypocrite, mais il n’est pas gratuit pour autant. Tout ce que je demande en échange c’est que l’on ne traite pas, comme les hordes barbares ont traité l’Empire Romain, cela ne me semble pas être la mère en boire, Mia Dolcezza… »

Cette fois-ci la voix de la descendante de Dante se fit soudainement plus dure qu’à l’accoutumée, c’était une occasion pour elle de montrer qu’elle ne pouvait être qu’un bisounours dégoulinant d’amour pour Susan, mais une femme de caractère qui n’aime pas vraiment qu’on sous-entendre qu’elle serait stupide ou trop arrogante, trop hos-sol en quelque sorte. Mais Addolorata n’avait absolument rien d’une dépravée ou d’une fourbe manipulant les innocents et dont le seul but hypothétique aurait été de sortir de l’ombre en séduisant une célèbre batteuse de Quidditch.  Face à l’absence de réponses de sa rivale, elle déposa aimablement et tranquillement la tasse de thé sur l’accoudoir du fauteuil toujours vide.

« Savez-vous pourquoi je connais votre existence ? Parce que vous pensant morte, Susan avait transformé son modeste appartement en un véritable musée à votre honneur. Persuadée d’être responsable de tous vos malheurs, de ne pas avoir réussi à vous sauver, vous l’accompagniez partout tel un fantôme, elle s’était même mise en tête de ne plus jamais aimer quelqu’un afin de porter dignement votre deuil et d’expier ses fautes... Gageons que cette abnégation, cette force de caractère n’est pas commune, qu’elle impose le respect et mérite considération n’est-ce pas ? Puisque je suis sotte, moi je peux vous dire que c’est entre autre pour ces raisons que je l’aime. Ce qui me fait penser que ces sacrifices, méritent plus qu’une amitié sincère et quelques divines abductions dignes de Pie X... »

Addolorata s’engageait peut-être dans un terrain glissant, mais à l’image d’une enfant ce n’était que pour se protéger des accusations et rendre la pareille à l’ancienne médicomage malheureusement devenue esclave après avoir passé plusieurs jours à tenter de sauver sa vie dan une horrible arène. Le visage toujours positif, mais désormais plus fermé, sérieux. L’exilée ne connaissait pas très bien la vie de cette jeune femme, mais au vu de ce que Susan avait bien voulu lui raconter, elle n’était pas littéralement une sainte non plus, avait son lot de torts et ferait bien de se remettre un petit en question. D’un pas léger, elle alla se rassoir en face de son étrange cliente et la regarda l’air déterminé…

« J’ai commencé à aimer Susan lorsqu’elle vous croyez morte, j’ai tout fait pour alléger sa peine, rendre son quotidien plus supportable et lui faire la tête de l’eau. Elle a finit par répondre à amour. Que croyez que j’aurais dû faire au moment de votre retour dans le monde des vivants ? Me retirer, en bonne joueuse ? Si je n’ai pas fais cela, vous qui êtes une femme instruite et intelligente, vous devriez déjà avoir deviné que c’est parce que comme vous, j’aime Susan d’un amour sincère, réel… et pour ce qui est de la protéger des dangers, je crois avoir payé le prix fort pour cela, je peux vous le garantir. Mais dites moi Theodora, hormis le fait que j'ai une petite place dans la vie de Susan, qu'est-ce qui vous dérange ma très chère ?  »


Sauvage
⇜ code by bat'phanie ⇝
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
be careful of the curse that falls on young lovers (Addolorata) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: be careful of the curse that falls on young lovers (Addolorata)   be careful of the curse that falls on young lovers (Addolorata) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
be careful of the curse that falls on young lovers (Addolorata)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
for the greater good :: londres la capitale :: Le chemin de traverse-
Sauter vers: