AccueilAccueil  RechercherRechercher  MembresMembres  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
INFORMATION IMPORTANTE
FERMETURE DU FORUM
Annonces
FERMETURE DU FORUM
INFORMATION IMPORTANTE
FERMETURE DU FORUM
Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal

Partagez
 

 Les aigles ne volent pas avec les pigeons - Abel&Gellert

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Gellert Grindelwald
coalition sorcière
Gellert Grindelwald
crédits : voluspa + alex
face claim : cillian murphy
pseudo : Kraeken
Les aigles ne volent pas avec les pigeons - Abel&Gellert OV1OHUO
études : Quelques années a Durmstrang, d'autres dans des voyages sans but
Les aigles ne volent pas avec les pigeons - Abel&Gellert Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Les aigles ne volent pas avec les pigeons - Abel&Gellert   Les aigles ne volent pas avec les pigeons - Abel&Gellert EmptyMer 3 Juin - 23:48


   


La plus belle ruse du diable
est de vous persuader qu'il n'existe pas





Les loups hurlaient à la lune.
Chant solennel, promesse silencieuse. Le vent dans la cape, qui claquait a chaque pas. Le regard droit, les yeux glaces fixant le tout et le rien a la fois. Visage fermé, lippes serrées, mâchoire carrée, ce physique étranger dans les rues londoniennes, pourtant que tous avaient appris à reconnaître. Alors que s'écarte sur son passage la foule tremblante. Les interrogatoires étaient passés, des têtes étaient tombées. Toujours plus. Des anciennes, des nouvelles. Personne ne serait épargné. Personne. Il avait entre les doigts la baguette tendue, dans sa tête un dossier, un nom croisé. Abelforth Dumbledore. Le souvenir était toujours aussi prenant, toujours aussi compliqué a appréhender. Bientôt une décennie qu’Ariana était partie, chassée par le bourreau brutal. Lequel ? Allez savoir, l’un accuserait toujours l’autre, et vice versa. Ils ne cherchaient plus a se plaire depuis ce jour-là, n’avaient jamais vraiment cherché. Il avait épluché le rapport, trop parfait, trop lisse. Il connaissait trop Abelforth pour s’imaginer qu’il se couchait gentiment dans sa niche sans mordre sa rancune comme un clochard dans les restes d’une poubelle. Le nom de la Potter ressortait, haussant les sourcils, les Potter trop secrets, les Potter trop présents dans son quotidien, fantôme comme une corde autour du cou. Il ne les laisserait pas gagné.. Le nom maudit qui était déjà ressorti une fois, avait atteint les oreilles du titan. Et s’il s’était promis un tête a tête avec le patriarche, le cerf découronné, les bois abîmés par l’ombre de Grindelwald autour de son cou. Mais ce soir c’était un autre passé qu’il devait affronter. Le Dumbledore comme une ancienne blessure qui s’ouvrait a nouveau. Alors il voulait le voir de lui même, savoir vraiment, interroger à nouveau s’il en ressentait le besoin.

Il aurait ses réponses, il le savait, le monde le savait. Ses chiens le suivaient, alors qu’il arrivait devant la façade du bar de la figure du passé. Il ne l’avait jamais revu, n’avait jamais cherché a le voir, pas depuis ce jour là, pas depuis que tout avait basculé. C’était de sa faute. Seul responsable de l’exil. Poignard dans le coeur déjà détruit du Bulgare. Il crachait la fumée de sa cigarette avant de s’avancer. Kieran ouvrant la porte, rapidement ses gardes firent évacuer le bar piteux dans lequel le Dumbledore avait trouvé refuge. Gellert s’approchait en sifflant calmement, ses ongles pianotant sur le bois ciré du bar jusqu’à arriver à hauteur de l’autre homme, ses iris éclairs se posant calmement sur le visage déjà marqué par la haine éprouvée par l’autre. Il n’en avait que faire, quand bien même Abelforth n’avait plus la tête de gamin pré-pubère, il n’était rien qu’un insecte sous la botte du monstre. Gellert avait tout, et Abelforth, quand bien même il en avait la gueule n’était pas assez fou pour tenter de bousculer l’ordre établi. “Kieran, dehors, que personne n’entre.” Le chien claquait un ordre que les aigles suivaient sans demander leur reste, il leur avait précisé de ne rien casser dans la descente, tout était impeccable, il n’était pas venu pour la guerre, quand bien même elle trouverait sûrement son chemin entre les deux coeurs ennemis. Alors que Kieran quittait l’établissement miteux qui servait de bar au frère de celui qui partageait sa vie, lui glissait sa main sur son cou, ressortant hors de sa chemise le médaillon toujours porté, toujours prêt du coeur, rappel de sa victoire qu’il pointait sous la gueule du barbu à la carcasse de gorille. Pour qu’il voit que tout est enfin à sa place, et qu’il ne laisserait pas un vulgaire barman mettre en danger ces années de travail. Il sortait alors une cigarette, restant silencieux, plaçant la maîtresse sur ses lèvres, un geste de baguette pour qu’elle s’allume, volute de fumée craché vers le jeune Dumbledore. Les éclairs qui cherchaient la ressemblance, qui voyaient quelque part les yeux d’Albus, le contour de sa mâchoire, il revoyait ce passé, les jours où il vivait chez les Dumbledore, les doigts dans les cheveux d’Ariana, s’approchant de la proie toujours plus jusqu’à ce que l’autre ne la libère d’un dernier soupire des griffes mauvaises. Peut-être avait-il bien fait, pourtant Gellert ne le lui pardonnerai jamais, elle était morte par la faute d’ Abelforth, a cause de ses caprices enfantins. Il dansait maintenant avec le sang de la soeur sur ses mains quand Gellert lavait les siennes dans la fontaine d’amour qu’Albus et lui avaient réparé en quelques mois passés ensemble. “Comment vas-tu Abelforth ? Les affaires tournent bien ? Il serait dommage que le frère de mon partenaire, ne puisse profiter de la générosité du ministère.” La voix était calme, sèche mais claire, il sortait de sa poche une bourse qu’il jetait sur le bar, assez pour couvrir les boissons abandonnées à la hâte lors de son arrivée. Après tout, Gellert était le ministre du peuple, son image plus soignée que jamais entre les doigts de fée de Fabregas. Il avait ce sourire mesquin sur son visage. “Dis moi, qu’a tu pensé des interrogatoires ? Je n’ai pas eu le plaisir de m’occuper moi même de ton dossier. Après tout, tu n’as même pas daigné apparaître à mes fiançailles. tu sais comme moi a quel point ton frère aurait été heureux de t’y voir.”

Il voulait le faire réagir. Il voulait piquer où ça blessait, et s’il devait utiliser Albus, ou Ariana, il n'hésitera pas. Regard ferme, visage stoïque. Il régnait aujourd’hui, a la place où l’autre s’amusait a lui dire qu’il ne finirait jamais. Mais il y était, enfin, et il savourait chaque instant. Il savait bien qu’il ne pouvait pas en finir avec le brun, trop risqué; alors s’il pouvait faire bouillir son sang, réveiller son égo viril touché par les attaques du Bulgare. Il n’avait besoin que d’une raison. Une raison pour enfin tout lui arracher



code by EXORDIUM.
icon: marie
Ft: @abelforth dumbledore  

   
Revenir en haut Aller en bas
Abelforth Dumbledore
culte de morgane
Abelforth Dumbledore
crédits : @doom days/av + profil
face claim : Michiel Huisman.
pseudo : January Blues, Cass
Les aigles ne volent pas avec les pigeons - Abel&Gellert UZsdptx5_o
études : Poudlard, promo 1895-1902, blaireau.
Les aigles ne volent pas avec les pigeons - Abel&Gellert Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: Les aigles ne volent pas avec les pigeons - Abel&Gellert   Les aigles ne volent pas avec les pigeons - Abel&Gellert EmptySam 6 Juin - 15:28

subir ou rendre les coups
Tu peux être un acteur important du film de ma vie, mais tu n'auras jamais le premier rôle.
@Gellert Grindelwald

Entrée fracassante.
La porte s'ouvrit dans un bruit sourd, et deux silhouettes d'hommes se dessinèrent dans la pénombre de la taverne. Dans un râle, Abel se retourna et son cœur manqua un battement lorsque ses pupilles se plantèrent dans celles de son invité. Et quel invité.
Gellert Grindelwald en personne. Son sang commençait déjà à bouillonner. Il entendit à peine l'ordre craché à son chien de service, ne pouvant décrocher son regard du tyran, la rétine assassine. Le bar vidé, les âmes brûlantes. Un air de défi dans l'air. Que venait-il faire ici ? Bien des années que leurs chemins ne s'étaient pas véritablement croisés. Même si, en réalité, toute la vie d'Abel se construisait autour des conséquences des actes de Gellert. De cette haine qu'il nourrissait à son égard. De ces souvenirs indélébiles gravés dans sa mémoire. Jamais il ne pourrait oublier d'où venaient toutes ces souffrances, toutes leurs souffrances. Vision détestable de ce visage fermé, qui représentait désormais toute la misère, toute l'injustice de ce monde. Comment Albus avait-il pu être attiré, comment Albus avait-il pu aimer un tel homme ?
Tiens toi à carreaux. Un soupçon de raison qui le força à détourner le regard. Peu importait ce que Gellert venait faire ici ; il ne devait pas griller sa couverture. Bien que les capacités de légilimancie du bulgare étaient menaçantes, Abelforth ne devait pas perdre la face. Ne pas se griller. Ni lui, ni Albus. Il savait que le Ministre mordait complètement aux mensonges de son frère. L'idée lui donnait la gerbe - vite, penser à autre chose que se frère fricotant avec cette ordure.

« Comment vas-tu Abelforth ? Les affaires tournent bien ? Il serait dommage que le frère de mon partenaire, ne puisse profiter de la générosité du ministère. » Un rire moqueur contenu dans la gorge, alors que Grindelwald sortait une bourse de sa poche, la jetait médiocrement sur le bar. L'intimidation et l'humiliation avaient toujours été des spécialités du trentenaire qui ne faisaient pas vraiment d'effet sur Abel. « Chasser tous les clients de mon bar est une indéniable preuve de ta générosité, Gellert. » Le tutoiement automatique. Il fallait dire que le passé commun qu'ils partageait effaçait toutes les hypocrites commodités. Tant mieux.

Abel se souvenait de tout.
De cette façon qu'avait Albus de le regarder. De cette façon qu'il avait de manipuler son frère, et qu'Abel était le seul à voir. Longtemps, il avait eu l'impression de se battre contre du vent, contre lui-même. Même Ariana n'allait pas dans son sens. Jusqu'au jour où il lui avait ôté la vie, où il avait abattu son courroux sur les ailes de la colombe. Jamais plus elle n'avait volé. Il l'avait éteinte, et c'était ce qu'il avait fallu à Albus pour ouvrir les yeux sur les véritables intentions de cet homme. Voilà où ça les avait mené. S'il l'avait arrêté avant...
Des regrets. De la culpabilité. Un mélange d'amertume qu'il s'était pourtant promis de chasser. Mais il semait le chaos, à chaque fois, répandant son venin dans les esprits et tourmentant les âmes. Là était le véritable pouvoir de Gellert Grindelwald. Et Abel ne comptait pas le laisser gagner.
« Dis moi, qu’a tu pensé des interrogatoires ? Je n’ai pas eu le plaisir de m’occuper moi même de ton dossier. Après tout, tu n’as même pas daigné apparaître à mes fiançailles. tu sais comme moi a quel point ton frère aurait été heureux de t’y voir. » Ah, les interrogatoires. C'était donc cela. Dossier insatisfaisant, l'envie d'y voir son nom surligné. L'accusé. Il sentait que cette conversation risquait de prendre un tournant qui ne lui plaisait pas beaucoup. « Depuis quand mon dossier t'intéresse-t-il ? Quel honneur. » Ironie moqueuse. Il ne voulait pas mentir face à Gellert, pas faire semblant d'être quelqu'un d'autre. Parce que si la baguette ultime dans la main ennemie était menaçante, la vérité, elle, ne lui faisait pas peur. « Et bien, j'ai entendu dire que vous avez pu tirer des noms des interrogatoires. Etant donné les... compétences du Ministère en persuasion, j'imagine que les noms ressortis doivent être satisfaisants. Bingo ? » Il haussa les épaules. Gellert le soupçonnait certainement d'être une figure rebelle. S'il savait. « Quant à tes fiançailles, je ne pensais pas ma présence si indispensable. Mes clients ont encore un peu plus d'importance qu'assister à une simple mascarade. » Abel était certainement une des seules personnes à connaître les penchants de Gellert pour la gente masculine ; à quoi bon le regarder passer la bague au doigt à la première cruche qui venait ? L'étiquette sociétale était une notion qui échappait bien à Abelforth...
Regard poignant. Pourquoi était-il là, concrètement ?
« Je ne suis pas ton consultant au Ministère, et tu as bien des personnes pour te dire exactement ce que tu veux entendre, commença-t-il d'une voix ferme en penchant à ce larbin qui venait de vider la taverne, alors que viens-tu faire ici ? » Oubliant presque qu'il s'adressait au Ministre de la Magie, ne voyant plus que le meurtrier derrière cette plastique travaillée, Abel fulminait. Comment osait-il.
Revenir en haut Aller en bas
Gellert Grindelwald
coalition sorcière
Gellert Grindelwald
crédits : voluspa + alex
face claim : cillian murphy
pseudo : Kraeken
Les aigles ne volent pas avec les pigeons - Abel&Gellert OV1OHUO
études : Quelques années a Durmstrang, d'autres dans des voyages sans but
Les aigles ne volent pas avec les pigeons - Abel&Gellert Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: Les aigles ne volent pas avec les pigeons - Abel&Gellert   Les aigles ne volent pas avec les pigeons - Abel&Gellert EmptyMar 9 Juin - 21:06


   


La plus belle ruse du diable
est de vous persuader qu'il n'existe pas






Il n’était pas le bienvenue ici, non pas que cela lui déplaise, le décor n’était absolument pas à son goût, et il allait bien mieux lorsqu’il se trouvait loin du cadet Dumbledore. Ce n’était pas que du ressentiment entre les deux hommes, la haine était palpable pour celui qui n’avait jamais compris les buts du bulgare. Persuadé d’être face à un ennemi alors qu’une des raisons ayant donné naissance aux plans qu’il partageait avec Albus était Ariana, pour que jamais plus des moldus infâmes ne puissent impunément lever la main sur une sorcière, sur une innocente.

Mais la colère d’Abelforth avait déjà failli détruire l’avenir qu’Albus et Gellert avaient façonné au fil des jours et des années, des plans parfaitement ficelés qui avaient étaient mis en danger par le frère de celui qu’il aimait. Et si l’aigle avait au début essayé d’allier le frère cadet à leur cause, il avait vite oublié, les lippes du gallois ne s’ouvrant que pour débiter des idioties qui ne l’intéressaient guère à l’époque, et qui sûrement n’allaient pas l’intéresser plus aujourd’hui.

« Depuis quand mon dossier t'intéresse-t-il ? Quel honneur. » Gellert souriait doucement, s’allumant une cigarette en fixant le Dumbledore du regard. Depuis toujours. Depuis qu’il était revenu, Gellert avait gardé un oeil sur Abelforth, parce qu’il savait au fond que ce dernier ne reculerait devant rien. Si Albus avait pardonné, Abelforth ne le ferait jamais, il resterait l’ennemi à ses yeux, l’homme à abattre/ A voir lequel frapperait en premier Parce qu’il n’en avait aucun doute, un jour ils finiraient ce qu’ils avaient commencé, c’était écrit, que ça lui plaise ou non et alors que l’autre parlait, ça lui plaisait de plus en plus. « Quant à tes fiançailles, je ne pensais pas ma présence si indispensable. Mes clients ont encore un peu plus d'importance qu'assister à une simple mascarade. » Les lèvres de Gellert s’étiraient en un rictus malsain, il avait remarqué l’accent, il n’avait jamais accepté la relation que Gellert entretenait avec Albus, s’en était d’un pathétique, et Grindelwald ne supportait pas quand l’autre s’attaquait à leur relation, le seul sujet sur lequel il ne fallait pas l’attaquer, mais il ne doutait pas que l’autre s’en souvienne. Il faisait glisser le sureau entre ses doigts, une bouteille servant deux verres de whisky avant de se poser aux côtés du ministre. Il crachait un volute de fumée avant d’écraser sa cigarette à même le bar, passant une main sur son visage avant de plonger une nouvelle fois son regard vers le propriétaire. Il glissait le verre a ses lèvres avant de prendre une gorgée. ”Et bien tu as la langue bien pendue aujourd’hui Abelforth.” Il posait doucement le verre sur la table, ses doigts s’enroulant de nouveau sur sa baguette. ”A t’entendre il semblerait que tu n’adhères pas aux décisions du ministère ? Peut-être serait-il temps que tu obéisses à ton frère. Ca ne te ferais pas de mal.” Le ministre se levait alors, se déplaçant légèrement en faisant taper le bout de sa baguette sur le rebord du bar, claquant finalement un peu plus fort en faisant exploser une rangée de bouteilles. ”N’oublies pas a qui tu t’adresses Abelforth. Je ne suis pas la pour jouer a un petit jeu. Je ne suis pas idiot, je sais que tu n’es pas de mon camp, mais la vraie question c’est de quel camp es-tu ?” Il se retournait alors vers le gallois. ”J’ose espérer que tu es dans le camp des sorciers, de ton frère, de tes parents, ta famille. Si c’est le cas, explique moi comment tu n’arrives pas à comprendre que ce qu’Albus et moi avons mis en place, nous l’avons fait pour les sorciers, pour la liberté. Notre liberté Il attirait son verre à ses lèvres, le finissant avant de le déposer. ”Sûrement, le sort de nos frères et soeurs sorciers t’importe plus que celui de ceux qui ont mis en danger toutes ces vies dans l’arène.”




code by EXORDIUM.
icon: marie
Ft: @abelforth dumbledore  

   
Revenir en haut Aller en bas
Abelforth Dumbledore
culte de morgane
Abelforth Dumbledore
crédits : @doom days/av + profil
face claim : Michiel Huisman.
pseudo : January Blues, Cass
Les aigles ne volent pas avec les pigeons - Abel&Gellert UZsdptx5_o
études : Poudlard, promo 1895-1902, blaireau.
Les aigles ne volent pas avec les pigeons - Abel&Gellert Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: Les aigles ne volent pas avec les pigeons - Abel&Gellert   Les aigles ne volent pas avec les pigeons - Abel&Gellert EmptyMer 17 Juin - 13:31

subir ou rendre les coups
Tu peux être un acteur important du film de ma vie, mais tu n'auras jamais le premier rôle.
@Gellert Grindelwald

Gellert se doutait-il de la supercherie ?
Visiblement, non.
Indéniablement, non.
Abelforth ne le pensait pas si idiot. S'il n'avait pas une couverture à préserver, et celle d'Albus à protéger par la même occasion, il aurait ri, tellement ri. De ce rire jaune qui venait des entrailles, sale et austère, sourire papelard qui se déguisait d'une mine impassible. Et pourtant, la colère bouillonnait en lui. Les paroles sifflantes, le rictus qui faisait frémir son front à peine masqué.
A quelle sauce allait-il être manger ?
Peu lui importait ; il savait que Gellert ne le tuerait pas. Il pouvait le torturer, l'enchainer, le séquestrer, le vider de son âme ; il n'y avait pas de spectacle plus plaisant que cette mascarade qui se passait sous ses yeux, et dont il en tirait en parti les ficelles. Le despote tomberait. Et il voulait voir cela de ses propres yeux.

"A t’entendre il semblerait que tu n’adhères pas aux décisions du ministère ? Peut-être serait-il temps que tu obéisses à ton frère. Ca ne te ferait pas de mal." Gellert avait sorti sa baguette, menaçant. Soudain, il claqua le bout du bois sur le bar, ce qui fit exploser deux ou trois bouteilles derrière lui. Qu'avaient-ils dont tous contre ses réserves d'alcool ? Henry et le gin quelques jours auparavant, Gellert et le Bailey's aujourd'hui. Heureusement, il pouvait compter sur la générosité du Ministère.
N'est-ce pas ?

Le Ministre pouvait entrer dans son esprit à tout moment, Abel le savait. Et pourtant, il ne pensait pas que Gellert s'abaisserait à une telle chose. Pas face à lui. Fierté masculine obligeait. Mais le doute planait, et Abel ne pouvait se permettre une erreur. Il avait toujours été piètre menteur, mais en l'occurrence, il n'avait pas bien le choix.
Je sais que tu n'es pas de mon camp. Belle déduction, Gellert. Mais ça, Abel ne s'en était jamais caché. Souvenir de cette confrontation qui avait causé leur perte. Le début de la fin. Et le frêle corps d'Ariana, nébuleux, entre ses mains. Il lui en voudrait à jamais. Gellert connaissait l'animosité d'Abelforth à son égard, ce n'était pas nouveau. Mais Abel n'avait pas commis d'erreur. N'avait pas laissé de traces. Avait continué à jouer le parfait rôle du tavernier sans réelle joie, sans réel objectif - alors que faisait-il ici ?
"J’ose espérer que tu es dans le camp des sorciers, de ton frère, de tes parents, ta famille. Si c’est le cas, explique moi comment tu n’arrives pas à comprendre que ce qu’Albus et moi avons mis en place, nous l’avons fait pour les sorciers, pour la liberté. Notre liberté." Abelforth fronça les sourcils. Il ne voyait pas où Gellert voulait en venir. Mais, plantant ses pupilles dans les siennes, détermination dans le regard, il le défia. "Bien évidement, que je suis du côté des sorciers." Au fond, ce n'était pas totalement faux. Du côté des sorciers, du côté de la vie, de la paix, de l'harmonie. C'était Gellert, le criminel, dans l'histoire.
"Les décisions du Ministère m'importent peu, tant que je peux continuer mon activité sans encombre." Feindre l'indifférence. Tant de sentiments se mélangeaient en lui. Et les tentatives d'intimidation de Gellert ne les affectaient en rien.

Sûrement, le sort de nos frères et soeurs sorciers t’importe plus que celui de ceux qui ont mis en danger toutes ces vies dans l’arène.” C'était donc ça. Une accusation. Abel serra les poings. S'il n'aimait pas mentir, il y avait quelque chose qu'il détestait bien plus encore : qu'on l'accuse à tord. Et cette fois-ci, Gellert pouvait fouiller dans son esprit sans problème : il n'avait rien à voir avec cette attaque. Mais les informations qu'il pouvait trouver risquaient de ne certainement pas lui plaire. Abel savait que l'Ordre avait prémédité cette attaque. Qu'Albus avait prémédité cette attaque. Sourire en coin. Il ne se doutait pas de ce qui l'attendait. "S'il s'agit là de soupçons, Gellert, sache que je n'ai rien à voir avec cela. Des amis ont perdu la vie dans cette arène. Je ne veux pas voir d'autres personnes mourir." Déclara-t-il, la mine un peu plus grave. Il pensait à Sinclair, le père de Lydia, qui était tombé aux mains d'un autre combattant. Beaucoup s'offusqueraient certainement qu'Abel évoque des nés-moldu déchus comme des amis. Mais Gellert connaissait très bien la tolérance d'Abel. A quoi bon le cacher ? Il n'avait commis aucun crime.
Et pour la première fois depuis bien longtemps face au Bulgare : il était honnête.
A ses yeux, l'Ordre avait commis une erreur en s'attaquant à l'arène. Ils avaient été désorganisés, avaient risqué de nombreuses vies pour pas grand chose, au final. Pour quoi, au juste ? Pour quoi avaient-ils sacrifié des innocents ? Abel avait beau se poser la question, il n'en voyait pas de réponse décente : cette attaque n'avait été qu'une mise en garde. Et le prix était bien trop lourd pour une simple menace.

Qu'attendait-il de plus de lui ? Avait-il réellement fait tout ce chemin simplement pour le menacer, lui faire peur ? Abel n'avait pas peur. Plus peur. Longtemps qu'il avait quitté sa cape d'invisibilité pour prendre part au combat : il était prêt au sacrifice pour la cause.
Le visage de Minerva en tête.
Etait-il vraiment prêt à tous les sacrifices ?
L'idée d'être égoïste lui traversa l'esprit un instant.
Réflexion vite chassée par les pupilles perçantes de Gellert.
"Comme tu l'as si bien dit : je ne suis pas dans ton camp. Ne va pas me faire croire que cela te vexe." L'électricité se sentait dans l'air. "Mais je ne pourrais jamais trahir mon frère." Révélation écrasante de vérité. S'il fallait être honnête pour duper un Ministre, soit.
Le jeu en valait la chandelle.
Revenir en haut Aller en bas
Gellert Grindelwald
coalition sorcière
Gellert Grindelwald
crédits : voluspa + alex
face claim : cillian murphy
pseudo : Kraeken
Les aigles ne volent pas avec les pigeons - Abel&Gellert OV1OHUO
études : Quelques années a Durmstrang, d'autres dans des voyages sans but
Les aigles ne volent pas avec les pigeons - Abel&Gellert Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: Les aigles ne volent pas avec les pigeons - Abel&Gellert   Les aigles ne volent pas avec les pigeons - Abel&Gellert EmptyJeu 2 Juil - 17:25

subir ou rendre les coups
Tu peux être un acteur important du film de ma vie, mais tu n'auras jamais le premier rôle.
@Abelforth Dumbledore

Ennemis.
Beaux-frères.
Ca pourrait presque faire rire, d’ailleurs en y pensant le bulgare retroussait légèrement ses lippes alors que l’autre ne perdait pas la face. Bien sûr il s’attendait a ce qu’Abel ne se range pas calmement, il avait beaucoup trop d’esprit, une grande gueule, quand bien même les actions ne suivaient jamais, éternelle déception, Gellert avait au début pensé pouvoir faire quelque chose du jeune homme qu’il était à l’époque de leur rencontre. Mais leur famille n’était pas commune, une famille éclatée, le Bulgare avait rapidement compris, que jamais celui-là n’adhèrerait à leurs idées. Abel n’avait jamais eu l’ambition nécessaire, Albus l’avait toujours dit. Satisfait du minimum, comme ce bar d’ailleurs, Gellert glissait sa cigarette à ses lèvres. Ce tête à tête avait été long à venir, pourtant il avait su dès le début qu’il viendrait, que leurs chemins se croiseraient de nouveau. La seule déception du ministre était que cette fois il ne pourrait pas montrer à l’autre lequel des deux était le plus dangereux. Alors il allait devoir user de ses mots, pour convaincre, ou du moins pour ajuster la muselière sur le cabot dissident.

"Bien évidement, que je suis du côté des sorciers."
L’aigle ne relevait pas, se contentant simplement de le fixer, ne pas le quitter des yeux, hésitant presque à fondre dans son esprit, mais la peur de voir cette scène toujours ancrée dans l’esprit du sorcier. "Les décisions du Ministère m'importent peu, tant que je peux continuer mon activité sans encombre." Un rire moqueur s’échappait des lèvres du Bulgare, décidément, il ne semblait pas avoir changé, se contentant de ce qu’il avait au lieu de chercher à faire quelque chose d’utile de sa vie et de sa magie. "S'il s'agit là de soupçons, Gellert, sache que je n'ai rien à voir avec cela. Des amis ont perdu la vie dans cette arène. Je ne veux pas voir d'autres personnes mourir." Le Bulgare levait alors les yeux au ciel. ”Qui a parlé de soupçons ?” Gellert glissait doucement ses doigts sur le meuble, s’asseyant sur un des tabourets en soupirant, la baguette toujours fermement calée dans sa main, sachant trop bien que leurs entrevues se passaient rarement sans éclats. ” Pour te soupçonner il faudrait encore que je te crois capable de mettre en place ce genre de choses.” Il glissait la cigarette à ses lèvres. ”Et j’ai bien peur que tu n’ai pas ce qu’il faut pour tenter quoi que ce soit.” Crachant un volute de fumée il adressait à l’autre un regard mêlant pitié et dégoût, la terminologie utilisée n’avait pas échappé à Gellert, il écoutait calmement pourtant. "Comme tu l'as si bien dit : je ne suis pas dans ton camp. Ne va pas me faire croire que cela te vexe. Mais je ne pourrais jamais trahir mon frère" Le plus vieux des deux laissait glisser un sourire sur son visage, rictus léger. Si Abelforth comptait vraiment lui faire avaler ça, il était plus idiot qu’il n’en avait l’air. Définitivement à l’opposé de celui qu’il appelait son frère. ”Mauvaise réponse. Il n’y a pas de camp autre que le mien Abelforth. N’est-ce pas ?” Il ne cherchait pas la bagarre, Albus ne lui pardonnerait pas s’il apprenait qu’un duel avait éclaté entre eux, sachant très bien comment ce duel finirait, le gallois ne faisait pas le poids. ”Quand a ton frère, des sorciers contre le régime l’ont attaqué, presque tué, tu le sais sûrement déjà. Accio FM est un groupe dangereux, l’attaque de l’arène aurait put avoir des conséquences encore plus catastrophique si certains sorciers n’étaient pas intervenus” La voix était sèche, Gellert fixait l’autre d’un oeil mauvais, se retenant de lui sauter à la gorge. Le ministre soupirait légèrement, écrasant sa cigarette en posant ses coudes sur le bar. ”Ne crois pas qu’être son frère excuseras tout Abelforth. Un jour il te verras pour ce que tu es vraiment, un poid, qui l’empêche d’avancer…” Il souriait calmement, finissant par se lever en regardant le Dumbledore. ”Tout ce que nous faisons nous le faisons pour ton père, pour ta soeur. Et tu oses de parler de famille ? Albus m’a suffisamment parlé de ton père pour savoir qu’il aurait honte de te voir aujourd’hui. Quand a Ariana, elle aussi avait compris notre vision.” Il claquait doucement sa langue sur son palai. ”Si tu me rejoignais, si tu rejoignais ton frère, ton avenir ne serait pas si précaire.” Dédain à peine caché, il n’y avait aucun honneur dans les yeux du Dumbledore, il n’en avait finalement que le nom, n’avait pas la flamme que Leora et Albus partageait. Il ne serait jamais rien de plus qu’une plaie dans la paume de sa main, impossible de la retirer. Le regard sévère se pose sur l’autre. Gellert était un loup, et si Abelforth faisait l’erreur de s’éloigner du troupeau, il se délectera de son carmin.
[/quote]
Revenir en haut Aller en bas
Abelforth Dumbledore
culte de morgane
Abelforth Dumbledore
crédits : @doom days/av + profil
face claim : Michiel Huisman.
pseudo : January Blues, Cass
Les aigles ne volent pas avec les pigeons - Abel&Gellert UZsdptx5_o
études : Poudlard, promo 1895-1902, blaireau.
Les aigles ne volent pas avec les pigeons - Abel&Gellert Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: Les aigles ne volent pas avec les pigeons - Abel&Gellert   Les aigles ne volent pas avec les pigeons - Abel&Gellert EmptyVen 3 Juil - 16:14

subir ou rendre les coups
Tu peux être un acteur important du film de ma vie, mais tu n'auras jamais le premier rôle.
@Gellert Grindelwald

« Qui a parlé de soupçons ? » Abel roula les yeux au ciel ; en plus de vider son bar, de se montrer particulièrement menaçant, de lui faire perdre du temps et de l’argent, il osait maintenant se moquer du lui. Si ce n’étaient pas des soupçons, alors de quoi s’agissait-il ? Refusant de s’aventurer plus sur le sujet, gardant en tête qu’il avait une couverture à protéger, il passa, lavant les humiliations de Gellert d’une volonté de fer. Il aurait voulu lui sauter à la gorge, lui faire connaître le gout de sa haine, de ses poings, de son sang, alors que la langue de vipère déversait son poison de ses paroles sifflantes, insultantes.
Il le prenait pour un incapable.
Tant mieux.
Abel ne pouvait se réjouir d’une meilleure image pour préserver ses mensonges. Dans un mouvement de tête masquant un sourire moqueur, il ravala sa fierté pour affronter le regard du serpent dont le coulis de fumée vint rencontrer ses narines.

« Mauvaise réponse. Il n’y a pas de camp autre que le mien Abelforth. N’est-ce pas ? » Abel fronça un sourcil. Était-il assez idiot pour tenter ce genre de lavage de cerveau avec lui ? Ces intimidations marchaient certainement avec ses pions à façonner, modeler à l’image de sa Coalition, mais assurément pas avec lui. « Qui a attaqué l’arène, dans ce cas ? Des membres de ton camp ? C’est ce que j’appelle une trahison. » Déclara-t-il en pensant à Albus, qui côtoyaient le Bulgare presque quotidiennement. Que ce passerait-il lorsque Gellert découvrirait qu’Albus menait une rébellion contre lui ? Abel chassa bien vite cette idée de son esprit ; il s’y préparait, mais pourtant, imaginer la mort de son frère de la main de celui qui avait presque ruiné sa vie était toujours aussi déchirant. Une certaine haine traversa son regard, poings serrés, mais il retrouva rapidement son calme. Gellert évoqua justement Albus au même moment, rappelant l’état de santé de l’aîné Dumbledore. Masquant sa surprise, Abel plissa cependant légèrement le front lorsque le Ministre accusa les résistants pour avoir attaqué Albus. Il n’était donc pas au courant que la vieille Rosier était criminelle dans l’histoire. La logique du mensonge conforta Abel dans l’idée que Gellert n’avait pour l’instant aucun soupçon sur l’homme qui partageait sa couche. Et c’était très bien ainsi. « Oui, Minerva m’a tenu au courant de ce qui est arrivé à Albus. Et pour une fois, bien que ça m’écorche de le dire, je suis bien d’accord avec toi. » Avoua-t-il, sans se cacher derrière une baliverne, concernant les propos de Gellert sur l’arène. Cette conversation aurait presque pu être amusante, en d’autres circonstances. Mener en bourrique son pire ennemi était particulièrement jouissif. Mais il était impossible d’arracher un souvenir à Abel en lui imposant ce souvenir. L’arène. Il n’avait jamais caché son désaccord quant aux mesures qu’avaient pris l’Ordre pour cette attaque, à ses yeux, inconsciente. Des gens y avaient perdu la vie. D’autres en étaient ressortis blessés, changés, anéantis. Complices comme innocents. C’était depuis ce jour que son allégeance à Morgane s’était durcie, puis l’agression de Minerva n’avait été qu’un élément déclencheur parmis tant d’autres. L’heure était à la lutte, désormais.

Gellert continua ses tirades sur l’incompétence d’Abelforth, son rapport limité à la famille, ses choix de vie incertains, et autres déblatérations propres à l’étranger. « Si tu le dis… » Soupira Abel en regardant ailleurs, ne portant pas grande importance aux propos du slave. Quelques années plus tôt, certainement aurait-il déjà dégainé sa baguette pour engager un duel mortel face à Gellert. Mais il avait déjà donné. Ariana avait déjà donné. Et il ne voulait pas que d’autres victimes succombent aux caprices de Grindelwald. « Si tu me rejoignais, si tu rejoignais ton frère, ton avenir ne serait pas si précaire. » Abel arqua un sourcil. Etait-ce une proposition ? A la vue du dédain de son invité, Abelforth conclut que non, il ne s’agissait là que d’un constat discutable. Il se servit un verre d’eau, but une longue gorgée pour s’éclaircir sa gorge. « L’homme sans ambition que je suis ne trouve pas sa vie si précaire que ça. Finalement, tu as peut-être raison. » Déclara-t-il dans un haussement d’épaules. Au fond, ce n’était pas totalement faux. Abel se serait bien contenté de cette vie, tranquille, lisse, à s’occuper de ses verres et bouteilles, de ses clients bavards et moins bavards, à partager de bons moments avec Minerva, à construire une famille, adopter des chiens peut-être (c’était certain, même), à mourir vieux, loin, là-bas.
Oui, Abel se serait bien contenté de ce genre de vie, si Gellert n’avait pas été là.
« Alors non. » Il ne voulait pas le rejoindre. « Non, merci. » Reprit-il en terminant son verre d’eau. « As-tu autre chose à me faire part ? Si non, j’aimerais bien retrouver mes clients et mon bar. » Le ton était clair, le regard tourné vers la porte. Gellert en avait-il réellement fini avec lui ?
Une petite voix lui intimait que les ennuis ne faisaient que commencer.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Les aigles ne volent pas avec les pigeons - Abel&Gellert Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: Les aigles ne volent pas avec les pigeons - Abel&Gellert   Les aigles ne volent pas avec les pigeons - Abel&Gellert Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Les aigles ne volent pas avec les pigeons - Abel&Gellert
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» abel/scylla - du 4/07 au 15/07
» abel/scylla - du 9 au 16
» In Vino Veritas (Abel)
» join the fight (nile / jin / abel)
» terminé - (mina/abel) crawling back to you

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
for the greater good :: londres la capitale :: Le chemin de traverse-
Sauter vers: