sighs suffering - gellert

       
        les murmures vont vites, ils courent dans les couloirs ils caressent les murs ils s'engouffrent dans les failles. les murmures sont détestables à souhaits ils ne sont que mensonges et perfidies, ils ne sont que le fruit de rumeurs qui tentent de devenir réalité. alors le murmure court rapidement dans les couloirs du ministères, ils sont tous au courant, ils en parlent la tête basse les bouches interloquées, les mines choquées, ils ont tous les mots bas, les mines affreuses et la reine les observes de loin tentant de comprendre ce qu'il se trame tentant d'apprendre qu'elle est la source de leur fécondes conversation glaciale. alors elle s'approche les talons claquant sur le sol la visage haut, hautaine à souhait. ils ont le regard qui se fend dans le respect, du moins c'est ce qu'ils tentent de faire croire à leur reine adorée. alors ils avouent ils expliquent ils sont choqués outré de ce qu'il s'est passé ! alors c'est cela qui met le ministère dans tout leur état c'est ça qui vient fendre le cœur de la reine, touché en plein vole, tombant de son siège.
elle doit rentrer, elle doit lui en parler, elle doit savoir comment cela s'est passé, comme il vit cette situation qui tente à dégringoler. le monde se fend dans le chaos le son de la guerre résonne derrière les carreaux, albus a été touché, le phénix est tombé. elle doit rester calme, elle ne doit pas paniquer et montre au monde qu'elle est totalement décomposée. leur image d'amant brisé, leur image qui se fend dans son crane, son cœur qui palpite à leur visage blafard. attaqué, violemment attaqué, sauvé pourtant par le chat rodant par là, sauver de la faucheuse sauver de son destin.
elle doit rentrer. elle laisse ses affaires sur le bureau dérangée elle claque les talons sur le sol pour prendre la direction de la sortie. clac qui résonne, elle disparaît.
c'est le marbre que les talons viennent à trouver elle marche rapidement en direction du grand salon où elle espère le trouver. il est là, debout devant la cheminée le regard plongé dans les flemmes dansant dans l'âtre. elle accélère le pas, et sans demande son autorisation elle vint à lui saisir le bras le faisant se tourner, fraction de seconde où le temps vient à se stopper, le regard qui se plonge dans le sien de manière presque paniquer. alors elle s'approche et vint à l'enlacer laissant son visage se blottir dans son cou froid et désintéressé. elle a le souffle qui se saccade qui court le long de sa peau glaciale, elle reste là un instant un moment dans le silence avant de venir à se reculer ses bras encore autour du cou. « comment va-t-il ? » elle marque une pause « gellert dis moi que tu vas bien ..» elle a le myocarde qui tambourine dans sa poitrine, lui allonger, inconscient au bord du gouffre, et lui là debout le regard dans le vide, la détresse infini. perdre l'être aimé, sentir son cœur se broyer, la vengeance au bout de ses lèvres, la peur au ventre de le perdre. elle a le regard inquiet, elle espère en secret que tout va s'arranger, ne pas le perdre, ne pas les perdre, jamais... situation compliquée de n'être que la belle image que l'on aime présenter, compliqué de n'être que l'ombre d'une relation qui n'est pas la sienne. et pourtant en son cœur bat leur présence, ils sont ceux qu'elle aime, sa famille, ses amis, ceux qu'elle désir protéger et aider au péril de sa vie. alors elle relâche doucement son étreinte laissant alors glisser sa main le long de son bras venant à saisir quelques doigts jouant un peu avant alors que son regard ne quitte aucunement le sien, inquiète. ils se vengeront, ils brûleront le monde si cela est nécessaire.

       
      Les murmures, les serpents qui avaient déjà porté la nouvelle, les hiboux qui s’étaient succédés les uns après les autres, lettres même pas ouvertes, pas regardée, les paquets jetés aux oubliettes a la seconde où ils arrivaient, mis de côté, il les ouvrira quand il reviendrait, s’il revenait, s’il ouvrait les yeux, juste une seconde pour calmer le myocarde qui avait cessé de battre depuis que Minerva avait déposé le phénix blessé a sa porte. Le Ministre n’avait plus rien en tête, étrange sensation, comme obsédé une nouvelle fois par la mort qui semblait continuer à lui tourner autour, tout arracher, tout souffler sur son passage. Fourmis dans les doigts qu’il ouvrait et fermait sans même s’en rendre compte, le loup était perdu, isolé, l’aigle ne savait plus où atterrir et s’épuisait, sans fermer l’oeil, pas une fois, pas encore, il avait passé des heures près du Dumbledore, sans fermer l’oeil, sans rien faire, il avait attendu, il avait attendu le moindre geste, le moindre bruit, il avait calqué sa respiration sur les mouvements encore trop légers de la poitrine de son compagnon. Et les verres s’étaient enchaînés, la chemise entre-ouverte il était descendu dans le salon, se tenant difficilement aux murs de la demeure qu’il connaissait désormais par coeur. Le silence environnant seulement brisé par sa respiration saccadée et le crépitement des flammes dans la cheminée. Il s’y postait, la main servant d’appuis posée sur l’âtre embrasé. Il allumait une cigarette avant de poser le sureau sur le rebord de la cheminée, passant une main dans sa nuque avant de cracher dans un soupir presque douloureux un nuage de fumée vorace. Il passait ensuite la main sur son visage, frappant sa tempe au passage. La cigarette retrouvait ensuite ses lèvres, et le jeu continuait, les secondes s’enchainaient, les yeux toujours rivés dans les flammes, la respiration qui essayait de se calmer, de se faire inaudible pour tout entendre du manoir. Pour entendre si l’autre se levait, entendre s’il revenait.

Mais d’abord c’était le bruit des talons sur le sol du manoir, les portes s’ouvrant à la volée, il n’avait pas besoin de se retourner, il savait qui était rentrée, qui avait entendu, qui avait accouru, comme toujours, toujours là pour eux, pour cette famille étrange qu’ils avaient forgé, presque malgré eux. Il tirait sur une énième cigarette avant de la jeter aux flammes, finissant son verre d’une traite, il attendait, restant immobile, sachant qu’elle arrivait. Presque soupirant de pouvoir enfin souffler quand elle se plaçait à ses côtés, quand elle lui intime de se retourner, et alors il avait posé sur elle des iris dangereux, frappés par la fatigue et la haine, ils étaient tempête plutôt que glace, et lui qui d’habitude cachait ses émotions à la perfection, il laissait cette fois percevoir le chaos, le monstre déchaîné, qu’il contrôlait à peine, faisait taire à coup d’ambré et de brûlure dans la gorge, quitte à s’y perdre, à étouffer. Il la laissait finalement passer ses bras autour du corps épuisé, et lui même allait poser ses mains dans le dos de son épouse, quand bien même celle-ci n’était qu’une couverture, il en était venu a lui vouer une affection sincère, nourrie par la loyauté de celle qu’il avait couronné reine. Alors qu’elle s’échappait il laissait une main glisser sur ses hanches, proximité autorisée et acquise au fil des années, quand bien même il ne désirait pas se saisir du corps de la déesse, il avait toujours avec elle ce comportement tactile, ce détail qui vendait si bien la mascarade. C’était naturel entre eux, un langage corporel plus qu’audible, se comprenant d’un regard et d’un mouvement. Il soupirait alors, plongeant ses iris épuisés dans les siens. ”Il va bien...je crois. Il ne s’est pas réveillé mais, la blessure est grave Graal...son oreille…” vestige d’un combat dans lequel il n’avait pas pu intervenir, la rage grondant, si seulement Albus lui avait dit, il les aurait détruit, il les détruirait. Alors il passait la langue sur ses babines, dévoilant des crocs assoiffés par le sang. ”Ils paieront, ils paieront tous pour ça...Je vais raser le manoir Zabini Graal. Je sortirai la vermine des murs moi même s’il le faut.” Il y avait envoyé ses aigles, le manoir était surveillé, il attendrait, et au moindre geste il fondrait sur ceux qui avaient osé s’en prendre à Albus. En attendant il tremblait un peu, récupérant le sureau pour servir deux verres de whisky pur feu, se laissant tomber dans son fauteuil, il regardait la déesse qui se tenait encore devant la cheminée. ”Je ne sais pas...j’ai cru que je l’avais perdu…” Et il s’était rendu compte qu’il ne pouvait pas le perdre, s’en rendait compte un peu plus chaque jours, alors que dernièrement il avait senti leur relation s'effriter, peut-être pas beaucoup, mais juste un peu ça suffisait pour que le coeur ne commence a saigner. Et il avait peur de voir ce jour arriver trop vite. Il tendait la main a Graal, l’invitant a venir se poser contre lui. Un peu de chaleur, pour ne pas être seul.

       
        c'est le cœur qui est lourd qui tambourine dans leur poitrine c'est le cœur qui se déchire qui s'envenime. traîtrises, le roi et la reine que l'on tente de faire tomber en touchant le fou, le cavalier de la couronne en le faisant chuter. bataille qui le blesse le transperce il n'est plus qu'inconscience il n'est plus que tourment tristesse en leurs yeux de vaincu devant les dieux. ils ne sont plus rien que peur le cœur qui tambourine qui espère secrètement qu'il s'éveille, lui l'ange de leur vie. douceur de ses paroles qui courent encore dans les couloirs du manoir, regard attendris, douceur de l'instant, chaleur d'une amitiée qu'elle n'aurait jamais espérée et qu'en ses bras elle a doucement trouvé. c'est le souffle trop court, allongé dans le noir de la chambre le visage en sang le cœur titubant dansant avec la mort, valsant depuis maintenant trop longtemps prêt de ses bras, espoir infime qu'il vienne à la rejeter pour venir se perdre dans leur bras désespérer.

revient albus
revient.

il a le regard différent il a les attitudes incertaines il a la peur qui se balade dans ses pupilles, aucune faiblesse, non, peur de le perdre peur de le voir s'envoler peur de le voir le quitter alors qu'il tente comme il le peu de l'aimer. il n'est plus le monstre il est simplement faible devant la peur de ne plus le serrer contre lui, le regard qui caresse leur souvenir le cœur qui balbutie qui tente à se rattraper à ses sourires. elle le sait elle le sent autour d'eux règne l'angoisse d'un corps disparaissant. elle a les gestes sincères, elle a les regards inquiets, ne sachant comment se positionner. elle tente d'en apprendre plus elle ne peut l'écouter le cœur perdant chaque battement, la peur en son sein de ne plus jamais croiser son regard taquin. elle a les doigts qui se serrent entre les siens elle a le regard qui se perd dans le sien, se raccrochant à ses espoirs se raccrochant à ce qu'il a pu voir.

alors il a le regard qui s'assombrit la colère qui s'en mêle. tout détruire, les mener au plus bas se venger de leur attaque se venger de leur audace. « tu ne seras pas seul je serais là, ils périront tous je t'en fais la promesse » elle a le regard glacial la voix a demie tremblante et pourtant la vengeance qui coule dans ses veines, les détruire tous, leur faire perdre le souffle faire couler leur sang sur les dalles du manoir détruire chaque parcelle de leur âme. ne pas s'arrêter là, détruire tout, leur famille leur ami, brûler leur vie incendier leur espoir qu'ils ne soient plus que poussière volant dans le néant. « qu'ils crèvent tous autant qu'ils sont » un souffle les lèvres qui se pincent alors qu'il la quitte qu'il s'avance et se laisse tomber l'alcool en main sur le canapé l'appelant alors d'un regard décidé. elle se laisse alors avancer, laissant ses talons claquer dans une certaine douceur qu'elle tente à instaurer. prenant son verre elle se laisse alors tomber laissant par la même occasion ses chaussures tomber sur le sol venant relever ses jambes à demi dénuder sur le fauteuil. alors elle laisse doucement sa tête se blottir dans le creux de sa nuque le souffle cours, la peur de l'avoir perdu. « il est sauf gellert tu ne l'as pas perdu... » elle a les doigts qui grimpent doucement le long de sa jambe venant trouver son bras le saisissant tendrement « jamais tu ne le perdras » elle marque un temps « jamais » c'est leur amour qui régit le monde c'est leur amour qui lui fait tenir bon, les regardait les observer s'aimer à en crever se déchirer autant qu'ils peuvent s'enlacer ils sont ceux que l'on admire, ceux que l'on désir. être comme eux, voir son cœur battre aussi fortement que le leur, oui, voilà ce qu'ils sont l'amour, dont même la mort n'aura raison, la faucheuse en échec de toute façon. c'est le regard qui trouve le verre une gorgée, une simple gorgée pour s'acclimater à son regard tourmenter revenant ensuite a se blottir tout contre lui laissant ses jambes venir s'installer au-dessus du corps de son époux non désiré « il faut que nous agissions » elle vient de lui susurrer à l'oreille dans un regard des plus formelles, plus que le manoir, il faut agir, sur le monde, maintenant...

       
       Il la prends contre lui, parce que c’est plus simple ainsi, parce qu’elle est la seule qui peut comprendre la blessure, la douleur dans l’âme du bulgare et l’oreille qui chauffait encore. Pacte de sang liant les deux hommes plus que n’importe quoi sur terre. Choix fait par deux enfants, mais il ne l’avait jamais regretté, le Gallois avait volé son coeur, et s’il disparaissait, il l’emporterait avec lui, alors il la gardait contre lui pour s’assurer qu’il vivait encore, pour lui assurer qu’il était encore là. Et il savait également le lien entre Graal et Albus, cette amitié qu’il n’avait jamais vraiment compris, comme celle qu’il avait lui même avec la femme, cette reine qui s’était fait sa place dans leur vie, dans leur nid, chaque jour qui assurait Gellert qu’il avait fait le bon choix en épousant la Croupton.

 “ tu ne seras pas seul je serais là, ils périront tous je t'en fais la promesse” Il se tait, ne répond pas, grave les mots dans son esprit, parce qu’il sait qu’elle le fera, la reine s’armant de ses parures de combat se faisait ouragan, puissance reconnue par Gellert, il aimait la puissance autant qu’elle aimait le pouvoir. Et peut-être était-ce ça qui les liait a ce point, ses doigts venant caresser doucement la cuisse qui se retrouvait sur ses jambes, alors qu’il fixait l’âtre enflammé, proximité déconcertante pour ceux qui connaissaient la supercherie, mais proximité qui vendait le mensonge tant elle était profonde de vérité. Il aimait Graal, d’une manière bien différente que celle dont les hommes aiment les femmes. Il aimait son esprit, sa force, sa férocité, son âme qui résonnait avec la sienne, et il aimait le fait qu’il n’avait pas besoin de parler, elle comprenait sans mots, elle battait au même tempo que lui. Danse parfaite des mariés dont la couche demeurait séparée. Qu’ils crèvent. Le son doucereux à l’oreille du monarque qui profitait egoïstement de la chaleur de son épouse, le coeur qui saignait pour son époux qui se trouvait dans une autre pièce, qui ne se reveillait pas de son sommeil, Albus n’était pas du genre a se faire avoir facilement, c’était le plus brillant sorcier que Gellert connaissait, et il ne pouvait pas comprendre comme c’était arrivé, comment de vulgaires animaux étaient venus à bout de ses deux plus proches alliés. Il les ferait payer leur erreur. Il se le promettait en avalant cul sec l’ambré de son whisky. Ses doigts venant caresser l’épaule de l’épouse régugiée contre lui.   « il est sauf gellert tu ne l'as pas perdu... jamais tu ne le perdras jamais ». Le bulgare baisse alors les yeux sur elle, fixe son teint de ses iris éclairs, un soupire s’échappant de ses lèvres alors qu’il vient resserer son étreinte "Il s'en sortira" Il le devait, pourtant il savait, l’avait senti, le lien qui s’était fragilisé, Albus lui échappait sans qu’il ne sâche pourquoi, c’était imperceptible, mais ça suffisait. Ca suffisait à inquiéter le roi, ça suffisait à faire trembler le myocarde. Alors oui, il donnerait tout pour le retrouver, l’avoir entre ses bras, son souffle contre son cou, frissons sur l’épiderme à chaque caresses du gallois. Il se souvenait de chacune d’entre elles.   « il faut que nous agissions » Le murmure contre l’oreille le sort de ses pensées, alors que son regard glisse sur le visage de la belle, souffle contre souffle, ses doigts glissent de l’épaule au visage, viennent doucement placer une mèche derrière l’oreille, puis caresser la joue, profitant du moment et de l’étreinte. ”Il va falloir reprendre les comptes rendus des interrogatoires. Les éplucher un à un. Dénicher le peu d’information possible sur la vermine. Un lien entre eux et l’attaque d’Albus…” Ses doigts viennent s’échouer dans le cou de Graal, sa voix se fait douce quand elle atteint les oreilles de sa femme. ”Qu’en est-il de tes avancées sur les moldus. Quand nous auront la pierre nous devront nous tenir prêt.” Stratégie mise en place, la pierre tant recherchée, il sentait qu’elle s’approchait, pourtant sans Albus il savait qu’il ne pourrait la trouver, il devait revenir, lui revenir. Avant qu’il ne se perde.

       
        la peur qui s'installe au creux des cœurs instables. sentiment inconscient sentiment qu'elle ne connait pas doucement glisse dans ses veines comme le venin d'ne horrible vipère. attaqué mutilé décomposé on les détruit doucement on les touches violemment. menacé détruit dans le cœur dans l'âme alors qu'ils avaient à peine levé les armes. ils ne sont que vermine qui tente de détruire de toucher de leur main inaccessible de faire tomber l'essaim de faire chuter la reine et le roi en attaquant la ruche en faisant tomber le bras droit. les écraser marcher de ses talons sur leur face décomposer. les dents serrer le cœur qui palpite la poitrine qui se soulève et qui se baisse rapidement, dansant sous le frémissement de la vengeance grandissante. elle reste pourtant le corps contre le sien ses mains qui le rassurent qui le caresse dans une certaine tendresse tentant d'apaiser son esprit de lui faire durant une fraction de seconde oublier le pire.

le perdre, et perdre tout, perdre son cœur son être son amour. perdre celui qu'il aimera jusqu'à la fin perdre cet empire qu'il a construit auprès de lui. soupire agacé d'imaginer un seul instant qu'il aurait pu s'envoler. le cœur qui perd un battement à cette idée, lui envolé, elle décomposer lui meurtrie par cette peine qu'il aurait causée. tout oublier, ne pas y penser, il vit encore et bientôt il sera vengé. alors ses doigts doucement grimpe contre les siens, elle ne veut pas le quitter pas maintenant et jamais. fidélité d'une femme qu'il n'aimera jamais, fidélité surtout d'une amie sur lequel il pourra éternellement compter. alors il reprend son calme alors il tente de changer de sujet de trouver les réponses aux tourments de chaque instant. relire les interrogatoires, éplucher chaque détail trouver une faille « demande et je ferais, j'y passerais mes nuits s'il le faut » elle a le murmure facile confidence qu'ils auraient dû partager sous des draps bien froissés. pourtant elle est là tout contre lui son visage non loin du sien le souffle facile qui se glisse le long de sa nuque qui murmure ce qu'il désir, ce qu'elle fera, ce qu'elle exécutera. aucune crainte aucune peur ne vient la bercer quand il s'agit alors de se venger. alors il a la main vagabonde grimpant à son cou caressant sa peau, douceur d'un frisson qui passe sa nuque yeux qui se ferme un instant avant de revenir pour se plonger dans ce regard perdant lumière perdant sa raison d'être. il l'interroge alors sur ses avances sur ses désirs de dominer. trop d'idée qui se bousculent en son crane en son myocarde. détruire piétiner le monde de ses talons aiguilles. alors elle laisse doucement son visage se blottit dans le creux de sa nuque venir faire grimper ses doigts contre la chemise de son époux jouant doucement avec les mauvais plis, jouant avec les dessins de ses nuits sans dormir.« j'ai contactée un ami, de confiance. » elle marque une pause. un ami, connaissance ancienne, prêt à tout pour la science sorcière, prêt à tout pour expérimenter sur des petits corps délabré. moldu cracmol s'amuser à jouer avec leur crane s'amuser à leur retirer leur âme. « j'attends de le voir à l'oeuvre. s'il me satisfait les moldus baigneront dans leur sang, s'il me déçoi des chiens se baigneront dans le sien » elle relève doucement le visage vers gellert elle sait, qu'il y a bien plus en jeu elle sait que tout repose sur lui, elle sait qu'elle se doit de le convaincre elle sait que chaque agissement de sa part l'aidera. « où en êtes-vous ? » murmures craintifs qu'elle tente alors, essayer de savoir. elle a entendu parler de la pierre au détour d'un couloir, il sait qu'elle sait, et pourtant elle ne sait rien, rien de plus que ce qu'il lui a dit au détour d'un verre le soir. pas grand chose, trop peu de chose et pourtant elle aimerait savoir, savoir où le pouvoir coule, si le roi gardera sa couronne et si la reine devra lui maintenir sur la tête car elle se doit de le soutenir jusqu'à que la mort vienne les cueillir.