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 respires. Antarès&Naiara

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Antarès Black
coalition sorcière
Antarès Black
crédits : @jenesaispas (imageprofil: 0stara)
face claim : Timothée Chalamet
pseudo : Kraeken
respires. Antarès&Naiara Ererffeefefef
études : Les couloirs de Poudlard l'ont vu grandir, la salle commune de Serpentard comme salle du trône. 1901 - 1908
particularité : (EMPOISONNE) Magie sans Baguette, dangereusement silencieux, au sourire meurtrier
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Message (ϟϟ) Sujet: respires. Antarès&Naiara   respires. Antarès&Naiara EmptyLun 8 Juin - 23:50

Antarès était assis sur le lit d'hôpital, le regard perdu dans le vide, deuxième jour entre les murs, le garçon était couvert de sueur, la chaleur étouffante d’août n’était pourtant pas à blâmer, non c’était les traces de poudre qui s’évaporaient, qui sortaient par tous les ports suants de sa peau, c’était les ordres du médicomage, un sort permettant d’accélérer le sevrage chez les personnes addictes à la drogue trop populaire. Et il n’avait pas fallu longtemps pour qu’ils se rendent compte que le jeune sang-pur était de ceux-là. Ses doigts venaient machinalement gratter son torse, lui arrachant une nouvelle grimace, quand bien même il était maintenant habitué a la sensation douloureuse des ongles qui tentaient de percer la peau pour en chasser l’encre indésiré. Il avait replié ses jambes, assis en tailleur, on lui avait conseillé de dormir, mais il ne voulait plus dormir, ne pouvait plus dormir, même si la fatigue le tirait vers le bas, le sommeil était hanté de visions dangereuse pour l’esprit fragile, l’esprit qui partait trop souvent en voyage, alors il ne voulait plus dormir, il ne voulait plus fermer les yeux, parce qu’à chaque fois qu’il les ouvrait il avait l’impression d’être de retour là-bas. Et il essayait de ne pas le montrer, de ne pas montrer a Augustus a quel point il était déchiré. Et il y avait la dernière nouvelle reçue comme une bombe, qui changeait tout brutalement, l’avenir qui devenait incertain, parce qu’il n’était plus le centre de cet avenir.

Il y avait le visage d’Astoria, qui revenait constamment, comme une menace planante, comme des boulets aux mains et aux pieds, le goût dangereux de responsabilités auxquelles il n’était pas préparé, il n’osait pas prononcer le mot, il n’arrivait pourtant pas a le sortir de sa tête. Père. Le mot sonnait faux, parce qu’il ne s’imaginait pas encore pouvoir s’occuper de quelqu’un, pas quand il avait déjà échoué a se protéger lui même, quel genre de père ferait-il maintenant ? Dans cet état duquel il ne semblait pas réussir a sortir. Et le myocarde s’accélérait, alors que les émotions étaient trop fortes, exacerbées par le manque, exacerbées par le besoin de s’envoler à nouveau, et il ouvrait un tiroir d’un coup de main, cherchant parmi les fioles une comme celles que Asteri lui avait donné quelques mois plus tôt, la potion pour taire la douleur, celle dont il avait aussi abusé, se rendant parfois au marché noir pour en récupérer une fiole, pour faire taire les bruits dans sa tête et les grondements dans son coeur. Il fouillait violemment, renversant au sol les fioles qui n’étaient pas les bonnes. Passant des tiroirs aux étagères il finissait par renverser le contenu des placards de la chambre. la respiration saccadée, vision qui se brouillait des larmes qu’il effaçait d’un revers brutal de la main, main qui retournait au torse, nouvelles griffures des ongles qui grattaient toujours sans craindre la douleur ni les coupures qui apparaissaient sur la peau opaline, tentant encore d’effacer les lettres gravées dans l’épiderme. Il n’allait pas bien, et il tombait, le dos contre le mur, dans ce coin de la pièce, la tête dans les mains, gueulant sa rage et crachant des larmes nouvelles. Impuissant, toujours un peu plus. Il frappait sa tête de ses poings, glissant ses doigts dans ses cheveux, tirant pour remplacer les pensées par la douleur, parce que la douleur il connaissait, et les mains qui lachaient les cheveux, qui revenaient sur le torse, grattant et frottant, laissant leur marque, jusqu’à ce que perle toujours plus de carmin. Le sang-pur ne ressemblait plus a un prince, il n’était rien de plus qu’un bouffon, un jouet entre les mains du destin farceur.
Il ne savait pas ce qu’il devait faire, il ne savait pas comment passer la tempête, il avait l’impression qu’il n’aurait pas assez d’air pour tenir, qu’il perdrait la tête avant, définitivement. Et peut-être Adela avait-elle raison, peut-être était-il vraiment né pour être un monstre, un monstre sans contrôle, c’était sûrement ça. Elle aurait dû le faire, le noyer quand elle en avait eu l’occasion, parce qu’il n’était que poison, chaos, destruction. Et il allait tout foirer, il le savait, il ne voyait pas comment il pouvait élever un enfant, il allait le détruire, il voulait pas le voir, pas l’approcher de peur de lui transmettre ses ténèbres. Elle aurait dû en finir, elle aurait dû le tuer, l’arrêter ce soir là, ça aurait été plus simple, mieux. Et pourtant y’avait Astoria et Astoria ne méritait pas ça, Astoria méritait tellement plus, elle méritait un monde tout entier qu’il ne pouvait pas lui offrir, pas maintenant qu’il avait été humilié, Et alors qu’il grattait il n’avait pas entendu la porte s’ouvrir, et il n’avait pas vu la femme accourir, il avait juste senti les mains sur ses poignets alors que le torse était griffé et les ongles ensanglantés. Et il respirait difficilement, les yeux voilés, sans vraiment voir qui était là.
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Naiara Fabregas
coalition sorcière
Naiara Fabregas
crédits : KANE. (avatar)
face claim : eva mendes
pseudo : guimauve
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études : a étudié à Castelobruxo de 1880 à 1886, a organisé son emploi du temps pour suivre aussi les cours de danse magique au Brésil
particularité : métamorphomage, son corps fait partie de son art.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: respires. Antarès&Naiara   respires. Antarès&Naiara EmptyVen 12 Juin - 20:10

Les mauvaises nouvelles s’accumulaient. Lyrae et Raphaël envolés. Drusilla et Henry en froid. Arcturus dans le coma. C’était probablement la nouvelle la plus dure qu’elle avait entendue. La nouvelle qu’elle avait dû écrire pour Lukian qui se trouvait elle ne savait où à l’autre bout du monde avait été éprouvante. Naiara espérait que son mari reviendrait, au moins pour rendre visite à son filleul. Mais quand Adela Black, son amie, lui avait appris pour son fils avec l’indifférence la plus complète qui pouvait exister, Naiara Fabregas était tombée des nues et choquée. Et pourtant, tout le monde savait que Naiara n’était pas du genre à être facilement choquée. Mais l’indifférence avec laquelle Adela lui avait annoncé la nouvelle, comme si son fils était tout simplement une broutille, une petite bêtise dans son existence, l’avait profondément touchée. Elle adorait Adela et elle avait un profond respect mêlé à un amour particulier, mais elle ne comprendrait jamais son attitude envers ses garçons et surtout, envers Antarès. Antarès qui, depuis l’incapacité de son frère aîné devenait officiellement l’héritier. Soufflée à l’idée que ce gamin, parce qu’il aurait tout aussi bien pu être son fils après tout, puisse être seul dans cette épreuve, Naiara avait décidé le deuxième jour, soit le lendemain où elle avait appris pour le jeune Black, d’aller le voir. Arrivé à l’accueil, on lui dit que si elle n’était pas de la famille, elle n’avait pas le droit de visite.
Le courroux qui s’en suivit eut tôt fait d’ébranler tout le service quand on la reconnu comme étant la femme de l’ancien directeur de Sainte Mangouste. Elle menaça la terre entière que si elle n’avait pas accès à la chambre d’Antarès Black, elle ferait virer tout le monde ici, ayant le bras décidément trop long. Naiara avait encore bon nombre de connaissances ici quand bien même son mari avait quitté son poste il y a de cela une dizaine d’années pour devenir Ministre de la santé. Des excuses platement servies, Naiara Fabregas les ignora superbement et se dirigea vers la chambre qu’on lui avait indiqué.
Chambre 103.
La cubaine ne toque pas parce qu’elle a comme un pressentiment. La porte s’ouvre alors à la volée et elle rentre. Ce qui la frappe immédiatement c’est le chaos qui y règne. Rien à voir avec le sien qui était plus ordonné qu’on ne le croit. Ici, on aurait dit qu’un cataclysme s’était produit. Potions éparpillées parfois même cassées, draps en boule parfois taché de sang. Un mouvement attire son regard.
« Dios mío, Antares ! »
Elle se précipite, ses cheveux changeant pour devenir blancs d’inquiétude. Elle se doutait bien qu’elle allait le retrouver dans un état misérable mais certainement pas comme cela. Le manque, évidemment. Naiara n’avait jamais été dupe quant aux excuses du jeune homme sur son addiction. Un addict reconnaissait un autre addict. Naiara ne faisait pas exception bien qu’elle ne fut pas mieux que lui pour gérer ses propres addictions au jeu. Elle n’avait jamais tenté d’en parler à Adela, encore moins à Alaric, mais elle avait essayé à chaque fois de le couvrir, parfois même le ramenant chez elle pour qu’il soit dans un environnement sans risque. Eloigner l’alcool pendant qu’il était là avait été aussi bienfaiteur pour elle quand bien même Naiara n’était-elle pas accro à cela. Mais ici, tout le monde avait dû savoir qu’il était en manque et personne ne cèderait. Peut-être sagissait-il là d’une bonne chose, un sevrage forcé.
« Antarès, arrête ! » s’écrit-elle en espagnol avant de venir poser ses douces mains sur les poignets du jeune homme. Il a du sang sous les ongles à force de gratter. Et alors son regard se pose sur l’hideux tatouage.
Choc.
Naiara reste silencieuse avant de redresser son regard sur le garçon.
« Qui a fait ça ? »
Qui a osé toucher à l’héritier des Black ? Qui osait toucher la grande et noble maison des Black ?
Cette fois-ci, les yeux de Naiara deviennent noirs de colère et elle vient prendre le garçon pour le diriger sur elle, contre elle, le forçant à mettre ses mains dans son dos pour ne plus se gratter. La colère gronde dans le cœur de Naiara. Qui a osé ? Pourquoi Adela n’est pas là pour son fils ? Depuis combien de temps l’a-t-on laissé seul dans sa démence ? Elle va retourner tout l’hôpital pour faire tomber des têtes.
« Antarès, » souffle-t-elle finalement, maternelle et caressant ses cheveux. « Je suis là, ça va aller. C’est un mauvais moment à passer. » Un mauvais moment qui durera probablement encore longtemps mais s’il fallait qu’elle reste ici toute la nuit pour s’assurer que son sevrage se passe au mieux malgré les circonstances, elle resterait là.
@Antarès Black
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Antarès Black
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: respires. Antarès&Naiara   respires. Antarès&Naiara EmptySam 13 Juin - 11:58

Au commencement, il y avait la douleur
C’était elle qui le serrait entre ses serres, la harpie fatale, elle s'immisçait dans les veines, faisait bouillir le sang et se tordre les nerfs, elle était dans l’air, dégoulinant par tous ses ports, il en goûtait l’odeur, la saveur étrange dans laquelle il avait grandit, qui l’avait forgée mais qui cette fois était trop lourde, trop lourde à porter, elle et toutes ses colères, toutes ses maîtresses vulgaires qui tanguait dans l’esprit fragile, danses des naïades en colère aux portes de l’hadès, il en était le gardien, le dieu déchu, non de la déité il ne restait rien, que la chaire et le carmin sous les ongles, que les mèches irrégulières, le crâne a découvert, marqué de stries pas vraiment fermées, de zébrures carmin qui dansaient lascivement. Et dans ses yeux, dans ses yeux il n’y avait plus rien, il n’était pas vraiment là jamais vraiment ailleurs, il était spectateur, et on lui avait enfoncé la couronne sur la tête, et si la douleur était le prix a payer, alors gracieusement il était prêt à l’offrir, que le plus offrant l’achète, a coup de quelques noises pour ne plus souffrir, pour ne plus réfléchir. Et le manque qui résonnait dans la tête, qui grondait, plus fort que le reste, que les autres sensations, ce besoin compulsif de s’envoler encore un peu, d’oublier, de cacher la réalité, d’adoucir la soif du monstre, calmer ses fureurs en s’oubliant dans l’ambre et le cristal, depuis trop longtemps déjà il les utilisait pour rendre les nuits plus agréables, pour rendre la vie plus appréciable. Et il s’y perdait, dans les pensées contradictoire, l’envie de grandeur et de disparaître, la honte qui venait réveiller la colère, qui réveillait la rage, qui réveillait l’ombre qui planait autour du myocarde déjà trop abimé.

Et au début, il ne remarquait même pas l’arrivée, les yeux perdus dans l’océan vide qui lui servait d’esprit, enfermé dans sa propre tête, dans ce corps blessé, qui tressaillait de lui même quand les mains venaient arracher ses griffes de son torse, et il se débattait, parce que la douleur était la seule chose qui lui restait, l’éveiller pour se sentir vivant. Alors il se débattait, jusqu’à ce que l’espagnol caresse ses tympans, il ne connaissait pas trop la langue, assez pour comprendre, assez pour cligner des paupières et effacer les larmes qui y étaient restées coincées, qui brouillaient la vision, qui s’ouvraient finalement sur les cheveux blanchis, sur le visage de la cubaine, et il avait un mouvement de recul, pour qu’elle ne voit pas, qu’elle ne remarque pas, se cacher par instinct, mais elle avait ses mains entre ses doigts fins, et ils se retrouvaient à l’enlacer, les doigts crispés, tachés de rouge qui venaient saisir la robe de la sorcière, peut-être un peu fort, peut-être un peu trop brutal quand les griffes venaient chercher un autre corps pour se reposer, et les sanglots qui suivaient, les tremblements incontrolés. « Qui a fait ça ? » Qui ? Qui ? Il a le nom, n’a pas le visage, le visage de l’imposteur, et pourtant il ne la connaît que trop bien, la catin, la chienne, et sa voix est cassée, rauque puisqu’il ne parlait plus l’enfant roi ”Nemo…” C’était le nom qu’elle avait donné, qui était marqué dans la chaire et réveillait la terreur, réveillait les soubresauts, les bruits qu’il tentait d’oublier, des instruments et des chaînes qu’il sentait encore sur ses poignets. Et pourtant, elle était inssaisissable, elle se glissait entre les mailles, avait atteint la Noble et très ancienne Maison des Black. Et il ne pouvait rien faire, l'intouchable avait été rappelé à l’ordre. Il n’était qu’un mortel comme les autres. ”Umbridge…” qui s’échappait dans un murmure, comme s’il avait presque peur de l’invoquer, peur d’elle ? non, peur de son reflet, de son image qu’il voyait à travers les ombres, de son visage qui le scrutait, rêvant de le détruire. Il avait peur de la colère qui s’était réveillé, et qu’il ne pouvait plus entendre, plus écouter, d’un coup la colère semblait peu attirante, elle qui l’avait soutenu toute sa vie, il voulait enfin s’en émanciper, mais elle semblait trop ancrée, peut-être assez pour l’avoir transmis à la vie qui se formait dans le sein d’Astoria. L’erreur qu’il devait aujourd’hui assumer, cacher la terreur, cacher l’idée que l’enfant serait de son genre, un monstre, un détraqué. « Antarès, Je suis là, ça va aller. C’est un mauvais moment à passer. » Il sent la main dans ses cheveux, il tremble comme une feuille en automne, il s'efface alors, se perds, se laisse tomber dans les bras de la cubaine, laissant l’autre faire agir sa magie, cette magie maternelle qu’il avait toujours admiré chez elle, combien de fois avait-il voulu être Esteban, quand ce dernier recevait un gâteau au chocolat pour calmer ses peines, les embrassades, les baisers de la mère, ces douceurs qu’il n’avait jamais goûté, qu’il n’avait jamais connu des bras d’Adela. Et il se redressait, tentant de s’échapper de l’étreinte, une main passant sur ses yeux pour effacer les larmes et pour nettoyer les cernes trop profondes. ”Je...j’ai perdu.” Il la regardait, il ne la voyait pas vraiment, sans le vouloir il voyait le regard déçu d’Alaric, d’Adela, lui qui n’était que le deuxième dans la lignée, qui collectionnait les faux pas sans jamais s’en sortir, s’enfonçant plus encore dans les sables mouvants de cette putain de vie dans laquelle il n’était qu’un prisonnier, spectateur d’un jeu trop grand, et le chevalier était tombé de sa monture, il était tombé dans la boue et la merde, s’y était roulé en essayant de se redresser. ”Elle...Elle est partout…” Et si ses mots ne faisaient aucun sens, dans son esprits ils étaient clair, parce qu’elle était partout, avait laissé son empreinte, au dessus de l’oeil sur la cicatrice fraiche de l’arcade, sur le crâne, les cheveux trop courts, les boucles perdus, sur les bras et l’épiderme marqué ça et là de nuances violettes, et sur le torse, la dernière marque, la grande honte. ”Je ne peux plus tenir Nana…” Le surnom qui revenait, ce surnom qu’il utilisait quand il était enfant et espiègle, plus souvent pour rire au nez des protocoles et des règles de ce monde dans lequel il gravitait. Elle était Nana, Nana dans ses sourires, dans ses rires, dans son espagnol chantant qu’elle avait déposé au creu de son berceau, dans son odeur bien particulière, dans ses bras qui venaient le tenir quand il vomissait alcool et drogues. Et il avait besoin d’elle, aujourd’hui plus que jamais, parce qu’il n’avait personne d’autre, parce qu’Adela n’était pas venue le visiter, qu’il avait attendu, sans jamais la voir arriver.

”Elle doit payer Nana...Je veux la voir souffrir, je veux qu’elle saigne, je veux qu’elle hurle, je veux qu’elle meurt Et les yeux avaient abandonné le voile de la douleur, ils s’étaient teints des douces couleurs de la haine, de la douce loi de la vengeance, cette loi que Susan avait invoqué, qu’il voulait invoquer à son tour. ”Elle le mérite Nana.” Et il avait les mains qui se fermaient, les ongles cherchant a percer la chaire, il se levait le gamin, tanguait un peu, se rattrapant sur une des étagères saccagées, il voulait s’éloigner d’elle, et il rampait contre les murs le serpent, s’accrochant a ce qu’il pouvait, les yeux cherchant encore sur les potions qui n’avaient pas succombé au carnage de la tempête, il se retournait alors, se jetant presque aux côtés de la cubaine. ”Donnes moi quelque chose Nana, n’importe quoi, j’en peux plus.” il était à bout de souffle, a bout de voix

Le prince était tombé. Le gamin était vidé. Il ne savait plus comment faire pour être Antarès Black, pour rétablir le masque qui avait été brisé, pour redevenir celui qu’il était. Quand tout était plus simple.
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Naiara Fabregas
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Naiara Fabregas
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: respires. Antarès&Naiara   respires. Antarès&Naiara EmptyLun 15 Juin - 20:42

Dévastation du corps sur l’âme. Le corps qui est trompé avec des signaux contraires. Des illusions qu’il s’est créé, des mécanismes qu’il a engendré. Naiara assiste impuissante au rappel d’un corps qui combat le manque. Est-ce cela qu’a voulu fuir Adela ? Ne pas voir son fils dans cet état ? Aurait-elle supporté de voir Esteban à la place d’Antarès ? Elle aurait subi tous les supplices du monde pour son enfant. Elle aurait été là jour et nuit pour lui tenir la main, lui caresser les cheveux, l’apaiser par sa simple présence de mère. Mais jamais, jamais elle n’aurait laissé son fils seul. Ca la rendait folle intérieurement. Ca la rendait folle de savoir que son amie laissait son gamin comme cela. L’inquiétude palpable dans l’aura de Naiara se fait cependant plus rassurante, plus maternelle tandis qu’elle arrête ses gestes. Les mains du jeune homme se referment sur elle et elle le tient fermement. Sans brusquerie cependant, Naiara n’a pas vraiment de forces plutôt un instinct. Et son instinct lui dicte de tout faire pour qu’Antarès arrête de gratter l’horreur qu’il a sur le torse. Elle vient lui caresser les cheveux et le berce.
« Nemo… » Nemo ? Elle ne comprend pas de qui il parle. « Umbridge… » Umbridge. Comme Edelgard Umbridge. Son sang se glace. Si Edelgard était derrière tout cela… Colère qui doit pourtant passer. Naiara n’est pas là pour ça mais elle note le nom dans sa tête. Le nom lui suffit. Elle se chargera du cas Umbridge plus tard. Pour l’instant, le garçon avait besoin de paroles réconfortantes, d’une présence réconfortante. Le sentir trembler est un crève le cœur mais à aucun moment elle ne le lâche. Il se redresse cependant et elle n’arrive pas à le retenir.
« Je...j’ai perdu. »
Le regard est vide et trouble. Naiara comprend qu’il ne la voit pas vraiment probablement dans un délire dû au manque.
« Elle...Elle est partout… » La machoire de Naiara se serre et ses cheveux passent du blanc au noir corbeau. Elle comprend ce qu’il veut dire et elle peut comprendre pourquoi. Ce n’est pas que l’immonde tatouage. C’est aussi ses cheveux courts, les bleus probablement et le manque n’arrange rien. La colère enfle chez Naiara qui observe l’enfant qui souffle : « Je ne peux plus tenir Nana… » Elle aurait sourit en temps normal qu’il la surnomme ainsi. Naiara était souvent un nom trop compliqué pour les enfants et même parfois les adultes. La cubaine pourtant ne sourit pas et essaie de le calmer en le berçant toujours. Bien sûr qu’il a l’impression qu’il n’y arrivera pas. Elle non plus n’y arrivait pas.
« Elle doit payer Nana...Je veux la voir souffrir, je veux qu’elle saigne, je veux qu’elle hurle, je veux qu’elle meurt »
Elle voit le changement dans son regard. Après la crise de douleur c’est au tour de la crise de colère. Probablement un cercle infernal. Mais dans sa démence, Antarès n’a pas tort. La personne qui a fait ça… la Umbridge qui a fait ça… devra payer. Et elle paiera. Alaric ne laisserait pas passer cela.
« Elle le mérite Nana. »
« Antarès, calme-toi. » souffle-t-elle alors qu’elle le voit se relever et manquer de tomber, faisant tomber des choses et d’autres au passage. Naiara grimace et se relève mais ne le quitte pas des yeux. Elle essaie de le suivre pour voir s’il ne va pas se blesser et sursaute un peu quand subitement devant le mouvement brusque d’Antarès, surprise plus qu’ayant eu peur.
« Donnes moi quelque chose Nana, n’importe quoi, j’en peux plus. »
Elle le sent à bout. Naiara vient alors prendre son visage entre ses mains et souffle :
« Antarès, regarde-moi. Concentre-toi sur ma voix. » Elle lui caresse la joue, maternelle avant de venir lui prendre la main et le mener jusqu’à la salle de bain. Le faisant asseoir sur une chaise mise à disposition, elle dit : « Attends-moi là. Je vais voir ce que je peux faire. »
Il lui faudra cinq minutes. Cinq minutes et un regard perçant, quelques mots bien placés pour qu’on s’active et qu’on range les dégâts causés, qu’on change les draps. Naiara pendant ce temps, revient dans la salle de bain avec une fiole et vient l’approcher de la bouche d’Antarès.
« La douleur va passer avec cela. »
Elle le laisse boire avant de finalement venir le regarder avec un petit sourire triste. Les effets de la potion devraient être rapides.
« On va nettoyer tout ça. » dit-elle ensuite avant de passer sa main dans les cheveux du garçon. « Et je vais t’arranger cela. Tu vas voir. »
Et alors, Naiara entreprit à la main, comme elle le ferait avec ses propres enfants, son propre fils de nettoyer le torse du jeune homme, sa couleur de cheveux redevenant naturelle, espérant pouvoir un peu apaiser Antarès par ses simples gestes.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: respires. Antarès&Naiara   respires. Antarès&Naiara EmptyDim 21 Juin - 17:13

La douleur.
La folie.
La solitude.

Les trois frappant, trop fort, trop puissantes, des émotions qu’il n’aimait pas ressentir, mais auxquelles il s’était habitué au fil des années, en faisant habituellement des forces et des maîtresses, il n’était que question de temps avant qu’elles ne le rattrapent, avant que le contre coup ne tombe, et il était tombé de haut, il avait chuté de sa tour d’ivoire, traces marquées sur le corps, cicatrices qui resteraient malgré tous les efforts qu’il mettait a les arracher. Les lettres qu’il n’avait vu qu’une fois, qui avaient suffit, qui étaient restées gravées sur les paupières comme elles l’étaient sur le torse opalin. La peau fine déchirée sous la violence subie. Mais le choc physique n’était rien, non c’était plus profond cette fois, c’était ancré dans ses veines, dans son corps, et ça cognait aussi, les voix dans sa tête, les bruits, les murmures, la folie qui prenait peu à peu sa place, trop de place.

oublier.
juste oublier.

Une dose, n’importe quoi, pour oublier la douleur, pour oublier les voix, pour oublier la réalité qu’il avait encore du mal à regarder de face, dos au mur, il faisait face a ses démons, et il n’était pas prêt à les affronter. « Antarès, regarde-moi. Concentre-toi sur ma voix. » Il lève les yeux, sans vraiment voir, les pupilles battant de droite a gauche sans vouloir se fixer sur un point, le visage qui se veut rassurant mais qui parfois change dans la tête de celui qui a l’impression de revenir en enfance, un chiot qui ne peut pas survivre seul, qui ne sait pas comment tenir tête, trop de choses qui se bousculent, les idées qui ne sont pas claires. Et il la laisse l’emmener, se déplaçant difficilement il se laisse tomber sur la chaise, grimaces naissantes des douleurs toujours trop présente, « Attends-moi là. Je vais voir ce que je peux faire. » il l’entend à peine, pourtant quand elle part tout redevient sombre, et il croise les visages des infirmières qui s'affairaient à nettoyer le carnage, et dans leurs yeux il voyait tout ce qu’il détestait voir, la pitié, la pitié qui dégoulinaient de leur visage, alors il fermait les yeux, forts, priants pour qu’ils disparaissent, pour que tout disparaisse, que la douleur, la colère, les bruits disparaissent.  Il n’ouvre les yeux que quand ses narines captent l’odeur de la cubaine, ses yeux se posent sur elle, et presque naturellement ses épaules s’affaissent, les nerfs qui lâchent un peu et causent des tremblements légers. « La douleur va passer avec cela. » Il boit, il boit toute la fiole, jusqu’à la dernière goutte, il boit en espérant que ça suffise, que ça suffise pour qu’il puisse se concentrer, pour qu’il puisse se calmer. « On va nettoyer tout ça. Et je vais t’arranger cela. Tu vas voir. » Il a un léger mouvement de recul quand la main passe dans les cheveux, comme un chiot apeuré, avant de finalement se laisser faire, il frémit a la sensation sur son torse, la brûlure toujours existante, il souffle un peu pourtant, la potion faisant rapidement effet, calmant les nerfs enflammés, les muscles endoloris, il se repose sur le dossier de la chaise, se laisse un peu aller en soufflant. Dans le silence, les choses reprennent un peu leur sens, et il pose son regard sur elle. ”Susan...Susan Umbridge...j’ai été chargé de son interrogatoire, c'est avec eux qu'ont eu lieu les négociations” Il lâche un rire léger. ”Elle a pris du polynectar, on peut rien prouver elle...elle a gagné.” C’était vrai, ça faisait mal, ça crevait les yeux, malgré son envie de vengeance, de la voir croupir à Azkaban, il ne pouvait rien contre elle, car s’il tentait quoi que ce soit, elle riposterai, elle riposterai encore et encore, elle sa soeur et ses chiens de gardes. Et il ne pouvait plus l’attaquer, pas avec Astoria, parce que ça revenait aussi, et les yeux s’embuaient légèrement, sans vraiment pleurer. Il glissait son regard sur la Cubaine. ”Astoria...Astoria est enceinte.” ça s’échappait difficilement, il peinait encore à réaliser l’ampleur de cette nouvelle, ne savait même pas pourquoi il en parlait, ce secret qu’il devait protéger. Mais il ne savait pas quoi faire, ne savait pas vers qui se tourner, et il avait besoin d’en parler, besoin d’exposer ses craintes. ”Comment puis-je élever un gosse ? Moi ? Je detruits tout ce que je touche. J’ai causé une guerre, j’ai mis une cible sur toute ma famille. Et j’ai touché à Astoria, même en sachant ce qu’elle risque si ça s’apprends.” Les histoires, les histoires horribles qu’il avait entendu sur l’île, l’endroit où Astoria finirait très certainement à cause de lui. ”Et elle. Les négociations ont déjà eu lieu, je ne peux rien faire contre elle sans risquer une guerre ouverte” Le visage de la chienne ancré dans sa tête, qui ramenait toutes les douleurs dès qu’il y pensait.  

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études : a étudié à Castelobruxo de 1880 à 1886, a organisé son emploi du temps pour suivre aussi les cours de danse magique au Brésil
particularité : métamorphomage, son corps fait partie de son art.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: respires. Antarès&Naiara   respires. Antarès&Naiara EmptyJeu 25 Juin - 13:58

Ca lui fait terriblement mal au cœur de voir Antarès comme cela. Elle se rappelle d’un gamin qui avec elle avait un peu de lueur dans le regard le peu où elle pouvait le voir. Contrairement à Gabriel, avec qui elle avait tissé un lien plus fort car il était son filleul, Naiara n’avait pas pu tant cotoyer Antarès plus jeune. C’était plus Lukian qu’elle mais elle en avait toujours gardé un souvenir de l’enfant avec quelque chose de sombre et brisé dans le regard. Il n’avait pas fallu longtemps pour qu’elle comprenne pour Alaric et Adela. Elle n’avait cependant jamais pu rien faire. Alors quand elle voit son mouvement de recul dans le miroir alros qu’elle veut lui passer la main dans les cheveux, Naiara a un regard triste. Elle se doute que ce n’est pas seulement ce qui lui est arrivé. C’est un tout. Elle n’avait jamais elle, levé la main sur ses enfants et c’était d’ailleurs d’un commun accord que Lukian et elle avaient pris cette décision. Esteban et Haydée pouvaient pourtant être des petits monstres quand ils s’y mettaient. Naiara savait qu’elle pouvait être laxiste sur certaines choses avec eux. Mais lever la main ou sa baguette contre ses enfants ? Jamais. Elle préfèrerait se la retourner contre elle-même.
Peu à peu, elle voit le changement dans son regard et sent que la potion fait effet. Les cheveux de Naiara se font d’un doux blond alors qu’elle voit la métamorphose opérer. C’est bien. Que la potion calme un peu son esprit en manque. Elle vient se placer devant lui, commençant simplement à le laver, maternelle et douce. L’horrible tatouage lui pique les yeux. Il faudra trouver un moyen de cacher cela… Cela aurait été utile qu’il soit métamorphomage. Il aurait pu cacher cela rapidement et facilement avec un minimum d’efforts. Mais ce n’était pas le cas et Naiara songea à un tatouage. Elle pouvait dessiner ce qu’il voulait et contacter un tatoueur magique mais elle lui proposerait cette solution plus tard. Les bonnes femmes de bonnes familles seraient choquées de savoir qu’elle connaisse des tatoueurs, si mal vus. Sauf que dans les Caraïbes et à Cuba, c’était chose commune et bien moins mal vu qu’ici. Elle-même ne s’en était jamais fait parce que son don se suffisait à elle-même mais elle l’aurait sûrement fait si elle n’avait pas été métamorphomage.
« Susan...Susan Umbridge...j’ai été chargé de son interrogatoire, c'est avec eux qu'ont eu lieu les négociations. Elle a pris du polynectar, on peut rien prouver elle...elle a gagné. »
Naiara s’empêche de fermer les yeux d’exaspération. Encore cette histoire avec les Umbridge. Il devait pourtant bien y avoir un indice ? N’importe quoi ? Cela ne pouvait tout de même pas rester impuni ! Elle sait qu’elle n’a aucune parole réconfortante. C’est bien cela le problème. Naiara soupire et se contente de terminer ce qu’elle fait. Le regard de Naiara se relève sur le jeune homme et elle voit alors les larmes, veut empêcher une crise de larmes en déposant ses doigts sur sa mâchoire et y déposant une caresse mais ce qu’il sort n’est pas ce dont elle s’attendait, elle qui est persuadée qu’il recommence à avoir un délire :
« Astoria...Astoria est enceinte. »
La nouvelle a l’effet d’une bombe même si Naiara n’en est pas tant surprise. Ce genre de choses arrivent évidemment et il serait stupide de penser que toutes les jeunes filles de sang-pur attendaient patiemment le mariage pour consommer. Naiara en était l’exemple typique, elle qui avait toujours assumé sa sexualité à en rire au nez des bonnes gens pour les choquer. Mais au-delà du fait qu’Astoria puisse être enceinte, Naiara comprenait que ce n’était pas tant cela le problème mais les modèles qu’Antarès avait eu comme père et sans qu’il ne s’exprime, elle comprend ce qui lui fait peur.
Vingt-quatre ans.
Elle était tombée enceinte à trente-cinq, parce qu’elle l’avait choisi avec Lukian d’un commun accord et que c’était la base de leur contrat de mariage.
A vingt-quatre ans, elle était encore une fleur qui faisait ce qu’elle voulait avec la complicité de son mari qui lui aussi faisait tout autant ce qu’il souhaitait sans jamais la tromper. Elle s’était toujours protégée parce qu’elle en avait les moyens, l’expérience aussi et la chance peut-être. Mais Astoria et Antarès ? Avec des parents comme Drusilla et Henry qui se déchiraient ? Avec des parents comme Adela et Alaris qui faisaient souffrir à leur manière ? Evidemment qu’ils n’avaient pas eu accès à ce dont elle avait eu accès.
La main de Naiara vient se poser sur l’épaule du jeune homme alors qu’il se remet à parler :
« Comment puis-je élever un gosse ? Moi ? Je detruits tout ce que je touche. J’ai causé une guerre, j’ai mis une cible sur toute ma famille. Et j’ai touché à Astoria, même en sachant ce qu’elle risque si ça s’apprends. Et elle. Les négociations ont déjà eu lieu, je ne peux rien faire contre elle sans risquer une guerre ouverte »
Avoir peur du petit être qui grandit dans le ventre est quelque chose qu’elle connait bien Naiara mais elle a l’expérience pour savoir que quoiqu’on fasse on ne peut pas tout prévoir.
« On n’est jamais prêt à élever un enfant, Antarès, tu sais. » Elle est douce et le regarde dans les yeux. « Je comprends que tu sois terrifié. » commença-t-elle sans le quitter des yeux. « Moi aussi j’étais terrifiée tu sais, quand j’ai eu Esteban et même ensuite pour Haydée. Ma mère est morte en couche. J’avais peur de soit les tuer, soit mourir et ne pas les voir grandir. » Aveux qu’elle n’a jamais fais à personne si ce n’est à Drusilla qui l’a accompagnée et rassurée tout au long de ses deux grossesses. Celle d’Haydée a été plus difficile cependant et le stress et l’angoisse n’ont rien arrangé. « Tu es un Black. Quand bien même cette femme a réussi à t’atteindre, avoir un bébé va tout remettre en cause et cette fois-ci tu seras prêt. »
Parce que ce sera tout ce qui compte : protéger le bébé, protéger le futur. Tout mettre en œuvre pour que ce soit le cas.
« Et tu n’es pas tout seul, Antarès. Je serais là pour vous deux. Je te le promets. »
Pour Astoria aussi qui devait être perdue et terrifiée. Elle connaissait bien ce sentiment elle qui avait été terrifiée à ses deux grossesses de perdre ses bébés et ou de mourir en couche comme sa propre mère.
Naiara se redresse et vient se remettre derrière Antarès et le regarde dans le miroir avant de finalement lui sourire solaire :
« Mais avant cela, il faut te redonner tes belles boucles… »
Elle vient fouiller dans son sac à main et en sort une lotion pour les cheveux. Elle vient en étaler sur sa main et lui passe sur le crâne mal rasé. Aussitôt, les cheveux poussent à une longueur plus que raisonnable. Naiara vient pointer sa baguette sur les cheveux d’Antarès et commence à en couper un peu et surtout lui faire une coupe plus présentable.« Comme cela, c’est comme avant. Et ton bébé aura les mêmes boucles que toi, j’en suis certaine. »
Nouveau sourire et elle vient poser sa main sur son épaule, rassurante.
« Tout va bien se passer avec le bébé. Il faut faire les choses calmement et sans précipitation. Astoria n’en est qu’à son premier mois de grossesse. Vous avez le temps d’avancer le mariage pour que cela ne se sache pas et ne se voit pas. »
Ce qui était vrai d’ailleurs et Naiara savait qu’elle ferait de toute façon les ajustements pour que cela ne se remarque pas.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: respires. Antarès&Naiara   respires. Antarès&Naiara EmptyJeu 2 Juil - 15:25

Tu es en sécurité

Quelques mots qu’il répétait silencieusement, qui gouvernaient ses pensées. Obligé de se le rappeler pour détendre un peu les muscles alors que la potion fait doucement effet, que le cerveau et le myocarde se calment, la vision devient un peu plus claire sur le visage inquiet de la cubaine. C’était presque étrange cependant, parce que malgré tout, Antarès aurait aimé voir Adela dans cette pièce, la main frottant le tatouage qui brûlait légèrement, l’horreur qui apparaissait presque plus clairement alors que le sang séché est retiré de la peau albâtre. Le gamin qui ne baisse pas les yeux pourtant, il l’a déjà trop vu, il a déjà trop vu ce vestige qui resterait toujours, peu importe ce qu’il fasse, il savait qu’il était là, saurait toujours qu’il est là. Et pourtant les choses semblent aller un peu mieux alors qu’il ouvre les valves, que tout s’échappe. Et il ne réfléchit même pas, une confiance aveugle envers celle dont les cheveux changent de nouveau de couleur, c’était presque étrange avec Naiara, comme si elle était parfois un livre ouvert, une des seules qui ne se cachait pas derrière un masque alors qu’elle avait le pouvoir de le faire. Et surtout elle était là, et ça faisait du bien, ça calmait le gamin, les idées qui devenaient plus claire, la visite d’Astoria qui revient au galop dans l’esprit meurtri. Il n’a pas encore réalisé alors qu’il en parle. Papa il ne mets pas les mots, il ne veut pas, pas encore. Pas maintenant alors qu’il n’a rien prouvé de sa valeur, alors qu’il a failli y passer et condamner l’enfant et la mère. Idiot Il se frapperait s’il le pouvait, s'infligent lui même quelques blessures supplémentaires si l’autre n’était pas là pour l’arrêter. Alors il parle simplement, pour une fois les mots s’échappent, à leur manière, dans un râle, gorge enrouée, fatigue qui s’entendait, se ressentait dans le corps qui n'oppose aucune résistance, n’avait aucune tenue, se laissait porter par les caresses attendries de la fleur.

La vérité s’échappait, une vérité simple qu’il avait compris au moment même où Astoria lui avait annoncé la nouvelle, et elle aussi l’avait probablement compris. ils ne savaient pas ce qu’ils faisaient. Ils avaient pas été préparé à ça, être parent était une obligation future, oui, mais ils étaient censés avoir quelques années pour se faire à l’idée. Là ils allaient devoir y faire face sans aucune idée de la marche à suivre. Et bizarrement ce soir il n’avait pas peur de laisser parler ses frayeurs. Parce qu’il savait qu’elle écouterait, qu’elle serait présente, elle était là ce soir encore une fois. « On n’est jamais prêt à élever un enfant, Antarès, tu sais. Je comprends que tu sois terrifié. Moi aussi j’étais terrifiée tu sais, quand j’ai eu Esteban et même ensuite pour Haydée. Ma mère est morte en couche. J’avais peur de soit les tuer, soit mourir et ne pas les voir grandir. » Le gamin ne la lâche pas des yeux, il écoute calmement, son esprit mettant peu a peu des mots sur les émotions. La terreur. Oui, probablement, le coeur qui se serrait quand il pensait à l’enfant à naître, qui pour l’instant n’était rien encore. « Tu es un Black. Quand bien même cette femme a réussi à t’atteindre, avoir un bébé va tout remettre en cause et cette fois-ci tu seras prêt. » Une grimace qui s’échappe alors qui essaye de quitter l’autre des yeux sans vraiment le pouvoir. Tu seras prêt. Il en doutait, ne sachant plus vraiment ce qu’il valait. Il s’était fait avoir comme un imbécile. Imprudent, et Alaric le lui reprochera certainement. « Et tu n’es pas tout seul, Antarès. Je serais là pour vous deux. Je te le promets. » Un soupire s'échappait des lèvres du jeune homme. ”Merci...je ne sais pas pourquoi j’ai...d’habitude je fais attention…” Sans mettre les mots dessus il avouait sa véritable erreur, celle qui tordait ses entrailles. Astoria n’était pas la première à partager les draps d’Antarès et il avait toujours été prudent, pourtant cette fois il s’était laissé emporter, il n’avait plus rien contrôlé comme d’habitude. ”Elle n’y est pour rien et c’est elle qui risque le plus…” L’idée révoltait le jeune homme, probablement étonnant, Antarès était de ceux qui se foutaient du sexe d’une personne femmes comme hommes étaient égaux a ses yeux, bien d’autres choses prouvent la valeur. Et pourtant il risquait de perdre sa fiancée parce que des hommes ont décidé qu’elle était plus coupable que lui. Il frissonnait quand elle touchait aux boucles la laissant pourtant faire sans se débattre, pas la force de le faire, peut-être qu’elle avait raison, que retrouver ses boucles, rapporterait un peu de lui, l’aiderait a se reconnaître dans ces miroirs dans lesquels il semblait étranger, les yeux qui fixaient le tatouage maintenant propre, quand bien même quelques griffures marquaient toujours la peau. Il y glissait le bout de ses doigts en soufflant. « Tout va bien se passer avec le bébé. Il faut faire les choses calmement et sans précipitation. Astoria n’en est qu’à son premier mois de grossesse. Vous avez le temps d’avancer le mariage pour que cela ne se sache pas et ne se voit pas. » Il haussait doucement les épaules en souriant un peu à la mention du bébé. son bébé non décidemment il n’arrivait pas à se le rentrer dans la tête. ”Pour une fois j’ai fait quelque chose de bien, Henry a déjà accepté. Début Septembre...je suis désolé ça ne te laisses pas longtemps pour le préparer, mais on t’aidera...j’essaierai.” Il se levait finalement, s’éloignant d’elle, s’approchant du miroir pour regarder son reflet, les doigts dans les boucles, bien que réformées elles étaient plus courtes qu’avant, mais c’était déjà mieux, ça couvrait certaine cicatrice sur le cuir chevelu a blanc. ”Je sais que rien ne t’y obliges mais...peux-tu ne pas en parler a nos parents ?” il avait confiance, mais connaissait les liens qui unissaient Naiara aux Potter et aux Black, après tout elle était l’une si ce n’était la meilleure amie d’Adela.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: respires. Antarès&Naiara   respires. Antarès&Naiara EmptyMer 8 Juil - 22:33

« Merci...je ne sais pas pourquoi j’ai...d’habitude je fais attention… »
Elle ne répond rien. Il n’était qu’un gamin et même adulte comme elle, approchant la cinquantaine, elle savait mieux que quiconque que l’on pouvait faire des erreurs. Antarès avait la chance d’être jeune : il apprendrait là où, elle-même aurait du mal parce qu’elle a une certaine expérience de la vie. Mais Naiara savait que pour ses enfants, elle serait prête à tout. Ils étaient tout son monde et d’autant plus maintenant que Lukian était parti. Elle ne pouvait se résoudre à les abandonner. Elle avait négocié leur naissance « quand elle sera prête » alors qu’elle savait que Lukian en avait eu envie rapidement. Elle ne pouvait pas les perdre. Elle n’y survivrait pas.
« Elle n’y est pour rien et c’est elle qui risque le plus… »
Et Naiara ne le sait que trop bien. La vie d’une femme qui cherche à vivre sa sexualité comme un homme. Parce qu’il ne devrait pas y avoir de différences. Pourtant, c’était bel et bien ce que l’on attendait des femmes sans quoi elles deviendraient Femmes Déchues. Son petit nom à elle quand on voulait cracher dans son dos. Mais Naiara était trop rompue aux bassesses de la bonne société sorcière pour se laisser blesser par ce genre de médisance qui n’étaient là que de l’hypocrisie. Quoiqu’il arrivait, cependant, elle viendrait malgré tout protéger le secret du jeune couple et s’arrangerait pour que personne ne s’en rende compte.
Sa main vient caresser les boucles nouvellement formées et d’un coup de baguette précis vient couper les boucles comme une mère le ferait à son enfant. Comme parfois, elle le faisait à Esteban. Bientôt, ce serait à elle de lui montrer comment se raser, d’ailleurs. Peut-être raserait-elle son fils comme elle pouvait parfois raser Lukian. Naiara termina son œuvre avec une moue de réflexion sur le visage, observant l’héritier Black avec intérêt. Cela lui semblait aller bien là. C’était comme si rien ne s’était produit.
« Pour une fois j’ai fait quelque chose de bien, Henry a déjà accepté. Début Septembre...je suis désolé ça ne te laisse pas longtemps pour le préparer, mais on t’aidera...j’essaierai. »
Naiara rit un peu, légère et tendre. Elle fit un clin d’œil au jeune homme avant de le laisser se lever et s’admirer.
« C’est un défi que je saurais relever, tu sais. Je suis bien entourée pour cela. »
La jeune Jenna lui sera utile et elles ne seront pas de trop à deux. Naiara savait déjà ce qu’il fallait faire et elle était devenue experte en organisation de festivités de dernières minutes. Ça ne lui faisait pas peur du tout.
« Je sais que rien ne t’y obliges mais...peux-tu ne pas en parler a nos parents ? »
Elle vient se placer devant le jeune homme et lui adresse un sourire rassurant :
« Je ne dirais rien, Antarès. Tout sera fait pour que personne ne se rende compte de quoique ce soit… » Elle marque une pause. « Il faudrait cependant qu’Astoria soit suivie par un médicomage, ne serait-ce que pour s’assurer que tout va bien pour elle et le bébé. »
Elle vient finalement poser son regard sur le torse où l’horreur se trouve.
« Je peux aussi te conseiller un très bon tatoueur… j’ai plusieurs connaissance qui pourraient venir pour t’arranger cela et le rendre moins affreux. »
Elle vient finalement d’un accio lui présenter une chemise.
« Je vais demander à ce qu’on te laisse accéder aux anti-douleurs si tu en as besoin. Au moindre problème, tu m’appelles, d’accord ? Même s’il est quatre heures du matin. »
Elle attend sa réponse avant de s’approcher et de poser ses mains sur ses épaules.
« Tout va bien se passer, Antarès. Maintenant concentre-toi sur ton rétablissement. »
Naiara restera encore un peu le temps de donner les directives qu’on ne cherche pas à contrer quand bien même le médicomage fasse la tête de se faire commander par une femme. L’influence de lukian est encore trop grande pour qu’il ose quoique ce soit et elle en joue, elle le sait très bien. Une fois assurée que tout était en ordre, elle s’approcha du jeune homme et déposa un baiser sur sa joue, maternelle, lui promettant une dernière que tout se passerait bien tant qu’elle serait là.

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