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 chacun sa chimère (naiara)

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Léonide Lestrange
coalition sorcière
Léonide Lestrange
crédits : odistole (avatar) ; ice & fire (sign') ; vocivus (icon)
face claim : viggo mortensen
pseudo : tangerine dream
chacun sa chimère (naiara) FsQJug0
études : (serdaigle)
particularité : (maudit) -- la mort galope à ses côtés. ils sont là, des âmes dont le trépas est récent. il monologue avec eux. un sixième sens, une hérésie qu'il cache. la folie le nargue jour après jour. gronde la menace d'une dissociation de la réalité
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Message (ϟϟ) Sujet: chacun sa chimère (naiara)   chacun sa chimère (naiara) EmptyDim 19 Avr - 16:15

perhaps from the dark roots flowers will suddenly pierce the ground and flowers of the same nature. I don’t know. Perhaps when this happens I shall regret the chaos, the darkness -- @NAIARA FABREGAS // siren charms, doom days


“Yaga. Combien de fois je vais devoir te le répéter… ne rapporte pas tes carcasses ici.” Le matagot ouvre mâchoires, prétend bâillement à l'assommante parole du maître. Un oiseau souffle ses derniers piaillements sur le rebord de la fenêtre. Un gorgebleue perforé sous les sacs thoraciques. Une aile gauche déchaussée. Il tente de se relever, s’essaye de ses ailes. Léonide observe, comme lorsqu’il était gamin. Macabre oeillade versée contre les blessés, les agonisants approchant la mort. Carnet et crayon sont appelés d’un accio. Crayonner, garder en mémoire, coucher sur papier. Le carnet dégorge de croquis. Précision anatomique. Académisme des représentations. Dix minutes passent. Essoufflement de l’oiseau. Le sorcier prononce litanie, s’engage dans différents sortilèges de soins. La mort s’éloigne, retourne à ses ombres. La vie reprend dans le minuscule poumon de l’oiseau. Comme neuf. Intact. Les ailes se déploient, les plumes frémissent. Il n’y a qu’un piaillement. Le chat vient de bondir sur sa proie. Prédateur. La mort reprend son dû. Haussement d’épaules. “Assure-toi d’en déguster chaque morceau, je refuse d’y voir une seule plume sur le sol.” Réprimande à un chat. 

Tintement de la cloche. 
L’entrée habitée d’une présence. 
Il prend le temps de laver les mains, défaire le fusain s’étant imprimé à ses paumes. 
Du sang aussi, de l’oiseau. 

Porte ouverte.
Surprise de celle qui se tient sur le perron. “Bonjour Naiara.” Il se permet le prénom, depuis le temps qu’ils se connaissent, les discussions engagées. Proximité sociale, amicale. Lestrange s’écarte, la laisse entrer dans la morgue. Bâtiment qu’ils attendent lugubre. Préjugés démentis. Il n’y a que les bocaux et produits qui apportent malaise, du reste, ce n’est que blanc et moulures. Une architecture parisienne qu’ils ont imposée. Les lieux sont vides aujourd’hui. Tous envoyés sous terre. “Je ne vous attendais pas aujourd’hui… je pensais être lundi… apparemment, nous sommes déjà mardi.” Le temps, curieuse cavale. Les jours se mélangent, à travailler la nuit, les aiguilles s'emmêlent dans son cortex. “J’ai retrouvé un vieil appareil photo au grenier.” L’un des premiers à avoir émergé sur le marché. Des pellicules offrant à peine le mouvement sur les photos développées. Un accio déplace l’objet jusqu’à ses paumes. “Je l’ai vaguement testé, juste le temps de voir si le mécanisme fonctionnait encore. J’ai dû y appliquer quelques sorts pour enlever la crasse mais je pense pouvoir l’utiliser.” Escapade artistique évoquée des semaines plus tôt. S’essayer à un art autre que le dessin. Appliquer une nouvelle méthode. Tenter de soigner la névrose qui gambade dans son cerveau.
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https://forthegreatergood.forumactif.com/t541-leo-six-feet-under
Naiara Fabregas
coalition sorcière
Naiara Fabregas
crédits : KANE. (avatar)
face claim : eva mendes
pseudo : guimauve
chacun sa chimère (naiara) Tumblr_n619ghdkPr1qcm0m3o1_r1_500
études : a étudié à Castelobruxo de 1880 à 1886, a organisé son emploi du temps pour suivre aussi les cours de danse magique au Brésil
particularité : métamorphomage, son corps fait partie de son art.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: chacun sa chimère (naiara)   chacun sa chimère (naiara) EmptyJeu 23 Avr - 15:48

La mort est belle.
La mort mériterait son propre tableau. Un tableau rempli de vie et de beauté aussi paradoxal que cela puisse être. Pourtant, aux yeux de Naiara Fabregas cela a du sens. Il ne peut après tout y avoir la mort sans la vie et c’est bien de la vie que se nourrit la mort. Elle ne l’aurait pourtant pas représentée en femme et faucheuse. Elle lui aurait donné les couleurs de la vie, des couleurs chaudes, des couleurs vives. Parce qu’il n’y a pas mort sans vie. Le tableau se compose dans sa tête alors qu’elle arrive devant Lestrange Mortuary. L’image est pourtant encore floue, la cubaine sait qu’elle doit y réfléchir encore et que cela murisse dans son esprit créatif.

Et quoi de mieux que de voir celui qui est tant l’objet de la vie que de la mort ?

Sa main gantée qui n’est pas prise par la grande pochette et son matériel de dessin, vient ouvrir la porte. L’endroit lui est si familier à présent qu’elle pourrait le dessiner les yeux fermés. Mort. Vie. Les deux mots se mélangent alors qu’elle vient refermer la porte et que son regard vient l’espace de quelques secondes briller d’une lueur bleue. La lueur de la créativité.

« Bonjour Naiara. »
« Bonjour Léonide. » répond-t-elle un sourire fleurissant sur ses lèvres finement maquillées.

Ici, ils ne sont pas réellement Monsieur Lestrange et Madame Fabregas. Ici, ils sont juste deux amoureux du corps humain et de ses capacités. C’est cela aussi qui les a liés lors d’une exposition de la cubaine. Le corps. Son corps à elle plus précisément qu’elle a mis en scène de façon assez malsaine ou au contraire loin d’être équivoque. Le nu c’est ce qu’elle préfère parce que le corps a une histoire, un vécu autre que la pensée, parce qu’il est tangible et matériel. Le corps pour point commun, lui, qui en manipule tous les jours. Il les reconstruit plus précisément, leur redonne un semblant de vie. Imitation pure et simple mais c’est un travail de longue haleine et Naiara le respecte particulièrement. Elle a assisté à plusieurs séances où il travaille sur les corps décédés. Elle a été fascinée et n’a pas pu s’empêcher de le dessiner.

Car c’est toujours le dessin avec lui, jamais autre chose.

Elle apprécie, cela lui rappelle les bases. Cela lui rappelle ses heures à dessiner pour ses cours mais aussi pour le plaisir. C’est comme ça qu’elle a pu toucher ensuite à la peinture, la sculpture, plus tard, la photographie. Et il y a quelque chose d’infiniment simple dans le dessin au fusain. Elle aime avoir le bout des doigts noires, la texture et l’odeur. Elle trouve ça plus… primaire, authentique. Surtout avec lui où ils vont à l’essentiel. Le beau se trouve aussi dans la mort, de cela ils sont persuadés.

Si l’ambiance lugubre de l’endroit aurait pu l’effrayer, il n’en est étonnamment rien. Elle semble au contraire être un rayon de soleil dans la pièce, peut-être dans les ombres de sa vie aussi, tout du moins l’espère-t-elle, elle qui a remarqué des choses sans arriver à mettre les mots dessus.

« Je ne vous attendais pas aujourd’hui… je pensais être lundi… apparemment, nous sommes déjà mardi. »

Ce n’est pas la première fois que Léonide semble décalé dans le temps. Ici, c’est une temporalité à part entière et elle le comprend parfaitement tout comme elle dans son atelier. Ils ne sont pas si différents au final. Le temps passe trop vite ou trop lentement chez eux. Il n’y a jamais d’entre deux.

« Point de tracas, Léonide. C’est la faute au temps. » répond-t-elle en déposant sa pochette et ses petites trousses là où elle a l’habitude de les mettre.

Il fait une fraîcheur qui tranche avec le temps chaud de juillet. Naiara apprécie même si elle est habituée aux hautes températures.

« J’ai retrouvé un vieil appareil photo au grenier. »

Naiara lève un sourcil surpris. L’appareil doit être un des premiers sortis. Il y en a de nombreux à Cuba qui était en retard sur tout par rapport aux à l’Europe. Cette idée l’égaie un peu plus. Cela lui rappelle l’enfance. L’accio lancé, Naiara s’approche alors avec de grands yeux remplis d’étincelles. Ses cheveux viennent alors changer de nuance subitement avant de reprendre leur couleur naturelle. Il s’agit en effet d’un Brownie. L’appareil est plutôt volumineux par rapport au Leica très récemment sorti.

« Je l’ai vaguement testé, juste le temps de voir si le mécanisme fonctionnait encore. J’ai dû y appliquer quelques sorts pour enlever la crasse mais je pense pouvoir l’utiliser. »
« C’est formidable, Léonide. Savez-vous l’utiliser ? Si ce n’est pas le cas, je peux vous apprendre. »

L’idée qu’il s’essaie à un autre art lui plait. Cela change un peu et elle a déjà de très nombreuses idées du sujet de ses photos… Et surtout de faire de lui son sujet. Tout fourmille dans sa tête. Elle vient tendre les mains et demande avec précautions :

« Puis-je ? »

Elle vient se saisir de l’appareil photo une fois qu’il lui a donné l’approbation. Approchant son œil du viseur amovible, elle vient s’arrêter sur ses affaires qui est dans un bon angle de lumière. Les couleurs quelques peu chaudes des dessins qui s’échappent de la chemise viennent donner à la scène un aspect beaucoup plus doux et moins lugubre au mobilier de l’endroit. Elle actionne le clip et la prise de vue fut instantanée. Naiara se redresse et pose un regard joyeux sur Léonide.

« Pourquoi voulez-vous vous essayer à la photographie ? Une envie d’authenticité et réalisme ? »

Questions ardues qui pourrait les lancer dans un débat sans fin.
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Léonide Lestrange
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Léonide Lestrange
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particularité : (maudit) -- la mort galope à ses côtés. ils sont là, des âmes dont le trépas est récent. il monologue avec eux. un sixième sens, une hérésie qu'il cache. la folie le nargue jour après jour. gronde la menace d'une dissociation de la réalité
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: chacun sa chimère (naiara)   chacun sa chimère (naiara) EmptyLun 18 Mai - 9:27

Naiara. Il ne peut s’empêcher d’observer, de détailler. Inspection d’une silhouette qu’il sait en capacité de duper, de se modeler. Femme rencontrée lors d’une exposition. Femme étant le sujet principal de l’exposition. L’échine malmenée, tordue, présentée nue. Nombre de visiteurs avaient eu le mépris au bord des lèvres. La verve aisée, malicieuse. Lui se souvient avoir été subjugué, fasciné. Les billes accrochées à ses prouesses artistiques. Le nu abandonné de toute prétention sexuelle. L’art avant tout. Le corps devenu oeuvre. Il se demande si d’autres créations sont en cours, si bientôt elle montrera à nouveau le talent qu’elle a su exploiter de son don. 

Les billes abandonnent le corps, se trouvent nouvelle occupation, observent la tapisserie. 

Il s’est trompé dans le jour. Elle l’excuse. Le temps. Un sablier qui se déverse. Un tic-tac incessant. Une machinerie contre laquelle il n’a aucune prise. Terreur. Souvent, Léonide observe son horloge, se demande comment il pourrait la duper, l’arrêter. L’utopie d’avoir une emprise sur le temps, de pouvoir se saisir de la mort qui coule avec les minutes. Tous s’imaginent qu’il n’est pas effrayé, qu’il est prêt, qu’il a accepté la finalité d’une vie. Tous se trompent, se fourvoient dans une idée commune. Lestrange n’accepte pas. Lestrange voudrait conquérir, dompter, la savoir emprisonnée entre ses paumes égoïstes. Mais la mort continue de gambader, de ricaner, d’apporter son lot d’offrandes chaque jour. 

Les yeux s’attardent sur les cheveux dont la nuance vient de changer. Quelques secondes seulement, c’est bref, juste assez pour qu’il en capture la mutation. Il la voit inspecter l’appareil, ne craint pas qu’il lui échappe des mains. Confiance. Ils sont rares ceux dont il accepte la venue en ces lieux, ceux qu’il considère comme amis. Le faciès se lève à l’entente du mot apprentissage. Léonide ne sait pas, non. Appareil photo. La certitude de son dernier possesseur n’existe pas. “Malheureusement non. Je n’ai aucun talent avec ces appareils. Je ne saurai dire à qui il a appartenu.” Son père ou d’autres membres de la famille ? Curieux objet déniché dans les tréfonds d’un grenier embourbé de dépôts. “Nous avions évoqué, la dernière fois, la possibilité d’exercer l’art sous d’autres médiums que le crayon. J’ai cherché… la photographie me semble adéquate. Elle fige un instant, elle capture une seconde de ce que vous percevons.” Photographier. Il y a la mise en scène ou la possibilité de figer une fraction, un instant fugace. Mouler le temps sur un papier. “Ce n’est qu’une extension de mon travail. Figer ce que je vois.” L’imagination n’existe pas chez lui. Absente. L’esprit créateur est pour d’autres. “L’imagination vous appartient, la création également.” Probablement qu’il se fourvoie ne saisit pas la vérité de son art, de cette capacité à reconstruire les corps, à réanimer ce qui est mort. Artisan de la mort. Passeur. Poète macabre. “Je ne sais quoi prendre en photo.” Aveu. Triste cervelle sans éclat.
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Naiara Fabregas
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études : a étudié à Castelobruxo de 1880 à 1886, a organisé son emploi du temps pour suivre aussi les cours de danse magique au Brésil
particularité : métamorphomage, son corps fait partie de son art.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: chacun sa chimère (naiara)   chacun sa chimère (naiara) EmptyMar 26 Mai - 10:42

Le choc et le mépris n’avait jamais été étrangé à Naiara Fabregas qui s’en était accomodé. Mieux que cela : elle en jouait. Choquer, provoquer était une façon de faire ressortir les émotions et qu’on le veuille ou non, on l’adore… autant que l’on peut la détester. Jouer de son corps est un pouvoir, Naiara l’a trop bien compris. C’est peut-être cela qui a chargé Léonide. Absolument ravie d’avoir trouvé là un homme de goût capable d’apprécier et non pas juger, quand bien même le fait d’apprécier est une sorte de jugement modeste, Naiara aimait passer du temps avec le patriarche Lestrange. Probablement leur relation au corps qui les a rapprochés. En tout cas, elle trouve là un allié et un ami de taille, les branches de son réseau s’étirant encore et toujours, elle, animal social depuis toujours, araignée tissant sa toile. Si elle vient une fois par semaine le voir notamment pour l’observer dans son métier qu’elle trouve absolument fascinant et artistique, c’est aussi pour le faire dessiner, lui, qui apprécie cela.

Le noir et le blanc, le fusain a toujours eu un certain charme indéniable, il va sans dire. Naiara apprécie retourner à ses bases, les redécouvrir aussi, faire quelque chose de plus classique et de plus simple, elle qui est toujours dans le tape-à-l’œil et le solaire. La rigidité des corps qu’elle observe ici est quelque peu satisfaisante. Son esprit malléable et imaginaire a aussi besoin du réel et du concret. Les corps morts sont un champ d’invention si privilégier et si elle est attachée à l’idée d’observer, elle prend aussi note, dessine à son tour, immortalise de son doigté féérique et habile. A sa manière, elle rend hommage aux corps qu’il embaume. A sa manière, elle immortalise et apaise les esprits aussi. Mais il y a plusieurs façon d’immortaliser, notamment par le biais de la photo, outil que semble lui tendre Léonide.

Naiara se rappelle ses débuts, son premier amour, celui qui la façonnera et la lancera. Tandis que ces doigts viennent délicatement prendre l’appareil, elle se rappelle de la manière dont Elliott Selwyn la guidait alors qu’elle tombait amoureuse de lui mais aussi de la photographie. Toute sa vie, Naiara est tombée amoureuse et en cet instant, elle retombe tout autant en amour devant l’appareil quelque peu fragile et ancien.
« Malheureusement non. Je n’ai aucun talent avec ces appareils. Je ne saurai dire à qui il a appartenu. »
Savoir à qui il a appartenu était un détail en soit. De son œil expert, Naiara jugea que l’appareil était en bonne forme, prêt à être utilisé d’après ce qu’elle en déduisait en essayant de photographier une vue qui lui semblait intéréssante. Étonnant malgré tout qu’un appareil photo qui était plutôt un objet moldu se retrouve dans la famille Lestrange.
« Nous avions évoqué, la dernière fois, la possibilité d’exercer l’art sous d’autres médiums que le crayon. J’ai cherché… la photographie me semble adéquate. Elle fige un instant, elle capture une seconde de ce que vous percevons. »
Elle se redresse et pose son regard devenu étonnamment clair sur Léonide, l’homme a l’air si sombre.
« Cela me semble juste, en effet. » Sourire au bord des lippes poli et pourtant d’une fraîcheur que seule elle sait donner.
« Ce n’est qu’une extension de mon travail. Figer ce que je vois. L’imagination vous appartient, la création également. »
Il n’a pas tort en soit. Léonide était l’artisan qui figeait les corps, rendait la mort belle.
« Je ne sais quoi prendre en photo. »
Naiara bouge et vient regarder la pièce. A vrai dire, elle sait déjà ce que elle veut prendre en photo. Ou plutôt qui.
« Vous m’inspirez, Léonide. » souffle-t-elle en inclinant légèrement la tête sur le côté. « J’ai deux belles propositions à vous faire. La première est que vous pouvez être mon sujet. J’aimerai beaucoup faire un portrait de vous en noir et blanc en photo. Vous avez un profil et un visage que je trouve très photogénique. » Elle marque une pause. « Et la deuxième proposition est que vous collaboriez avec moi sur une exposition sur la photographie. Le thème va vous sembler familier : les corps. J’imaginais quelque chose d’assez cru et évocateur. Noir et blanc toujours… quoique je peux faire ressortir magiquement des aspects sanguins ? Si vous vous adonnez à l’ouverture des corps que vous recevez, je peux vous apprendre à photographier ce que vous souhaitez immortaliser. » Elle sourit chaleureusement. « Evidemment, mon cher, votre nom sera mentionné pour la future exposition dans ma galerie. Qu’en pensez-vous ? Nous pouvons d’ailleurs commencer dès à présent. »
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