quête personnelle 05 — piertotum locomotor

L’objectif avait été pensé et réfléchi depuis un moment déjà. La psychose réelle et trop bien implantée maintenant. Cela ne pouvait plus se reproduire. Dans l’esprit de Minerva McGonagall, elle se devait d’avoir une maison où elle se sentait en sécurité et malgré les réparations qui étaient maintenant terminées, elle ne pouvait s’empêcher de penser que le scénario Henry Potter ou tout au scénario en ces temps sombres et de plus en plus précaires pour la fondatrice de l’Ordre du Phénix, pouvait se reproduire. Elle avait donc décidé, bien consciente que le jour où la situation se renverserait pour sa faction, qu’elle devrait probablement protéger son fief, celui de sa famille et l’idée que la maison principale des McGonagall soit au moins imprenable à défaut qu’elles ne s’y réfugient toutes dedans, était une idée agréable et envisageable.

Ainsi donc, posée à son bureau, Minerva McGonagall prit le temps de réfléchir à ce qu’elle allait faire et au bout d’une bonne heure arriva avec la liste suivante (entre autre) :

Salon + bureau : Ensorceler le grand lion ramené d’Afrique pour qu’il attaque
Bibliothèque : Ensorceler les livres pour qu’ils ne soient pas inflammables
Cuisine : Ensorceler les casseroles et vaisselles pour qu’elles fassent du bruit et
Véranda : Plante de la véranda qui forment un immense filet du diable
Escalier + couloir : Porte-manteau qui éjecte une personne de la maison + couloir qui devient une patinoire
Chambres : Draps et vêtements qui attaquent l’intrus
Extérieur : renforcer le toit pour qu’il devienne aussi dur qu’une peau de dragon

Elle avait parfaitement conscience que le piège du filet du diable serait le plus délicat à poser car le filet pourrait devenir incontrôlable et elle savait que s’il allait dans la cuisine, il pourrait littéralement faire exploser sa maison, tant dis que celui de la patinoire pourrait éventuellement la faire s’éjecter de chez elle sans autre forme de procès ou qu’enfin la métamorphose minutieuse et complexe du fauve dans le salon pourrait s’avérer être un véritable défi. Pour autant, devant la tâche, elle ne désespérait pas.

« Bien. » dit-elle en déposant minutieusement sa plume sur son bureau, à sa place, avant de finalement se lever.

Elle commencera par le toit et, sortant de chez elle, elle vient finalement récupérer l’échelle qui se trouvait à l’extérieur, fit le tour du porche et vient placer l’échelle correctement. Les mains sur les hanches, Minerva vient regarder sa maison avec un air sérieux sur le visage.

« A nous deux, petite maison ! »

Grimpant l’échelle, elle vient finalement arriver sur le toit et une fois stabilisée de son poids de plume vient pointer sa baguette en direction des tuiles. Après un moment de concentration, elle vient jeter un sortilège d’imperméabilité sur les tuiles.

Spoiler:

Lancés réussis : 0/6

Lorsque le sortilège vient frapper le toit, Minerva observe attentivement de ses yeux de chatte la toiture. La vue de la tuile explosée et du trou qui mène directement dans le couloir du deuxième étage la fait se froncer les sourcils. Ce n’est pourtant pas compliqué d’exécuter un sortilège d’imperméabilité ! Agacée de son échec et se demandant si elle n’était pas réellement fatiguée magiquement de tout ce qui s’était passé ces derniers temps, elle décide de réparer la fuite qui ne nécessiterait qu’un simple Reparo. Elle vit alors le ciel s’assombrir rapidement au-dessus d’elle. Les orages d’août n’étaient pas nouveau et il faisait une chaleur qui s’y prêtait bien. Minerva se dit qu’il faudra réparer sans quoi elle allait avoir de l’eau chez elle si cela continuait. Reprenant avec soin l’échelle, elle descend du toit, retire l’échelle et se dirige à l’intérieur de la maison. Montant les escaliers à vive allure, elle arrive à l’endroit où la tuile est sensée être arrachée. La structure de la maison fait qu’elle ne peut pas voir directement la tuile mais elle devine que c’est l’endroit. Levant sa baguette, elle essaie de se concentrer et se calmer pour exécuter le sortilège correctement.

Elle n’allait quand même pas rater un sortilège de première année !

« Reparo ! » s’exclame la sorcière au regard sévère et calme.

Spoiler:

Le sortilège vient frapper l’endroit où il y a la fuite. Un fracas se fait subitement entendre. D’autres tuiles s’arrachent créant un gros trou dans le toit mais l’une d’entre elle au lieu de s’arracher et tomber à l’extérieur tombe sur l’épaule de Minerva qui pousse un cri de douleur et de surprise. La tuile tombant droite vient déchirer son chemisier et ouvrit une légère plaie sur l’épaule. Ayant réagit trop tard, Minerva vient malgré tout se protéger d’un sortilège mais aucune autre tuile ne tomba sur elle. Insultant de tous les noms la tuile comme si elle était vivante, ce qui aurait probablement valu de quelques remontrances d’Isobel si elle avait été là, Minerva se décala alors… Et fut atterrée en constatant le résultat. Mais enfin ! C’était un sortilège de première année ! Elle savait évidemment qu’elle avait vécu beaucoup de choses dernièrement mais quand même ! Agacée et frustrée, Minerva se dit qu’il allait falloir qu’elle appelle quelqu’un pour refaire la toiture de ce côté-là… Soupir. Comment elle allait expliquer cela à Isobel ? Une odeur la saisit subitement. L’odeur de la pluie.

« Mais c’est pas vrai ! » s’exclama-t-elle alors en voyant de l’eau tomber chez elle.

Décidant de laisser la magie de côté, Minerva se précipita pour récupérer une bassine et des serviettes et vient finalement la placer en dessous de la fuite, éponge l’eau autour et se promit de revenir voir cela une fois qu’elle aura fait le reste de la maison. Elle laissait son toit tranquille pour l’instant. Elle vient cependant prendre le temps de désinfecter la fine plaie sur son épaule. Elle allait probablement avoir un bleu aussi… Une fois le pansement mis pour arrêter le saignement, elle décida de laisser tomber le toit et d’y revenir plus tard.

Comme elle était au deuxième étage, elle décida de se mettre à exécuter une autre partie de sa liste et s’occuper des chambres. Le principe était simple : ensorceler les vêtements et les draps de chacune des chambres ainsi que l’immense penderie qu’elle partageait avec sa mère. Ouvrant chacune des penderies et tiroirs à la main de chacune des chambres, Minerva finit par se retrouver dans le couloir et vient lancer un sortilège d’animation pour que les vêtements s’ensorcèlent, espérant que cette fois ci sa magie ne fasse pas des siennes.

Spoiler:

Elle attend. Normalement, elle devrait voir les géants de vêtements devant l’entrée de la chambre, prêt à attaquer mais retrouvant finalement leur place. Après cinq longues minutes, il n’y a toujours rien mais à la place, elle entend tous les placards se refermer brusquement. Fronçant les sourcils, elle vient tenter d’ouvrir la penderie de sa chambre. Verrouillée. Elle essaie de jouer un peu avec la poignée la pensant coincer. Toujours rien. Un profond soupir s’échappe de ses lèvres et Minerva McGonagall se passe une main sur son visage. Bon. Ce n’était pas vraiment sa journée aujourd’hui de toute évidence. Mais elle voulait vraiment aller jusqu’au bout. L’idée de ne pas réussir au moins un sortilège de défense lui était devenue insupportable. Elle devait donc réussir. Tentée de faire un alohomora sur la porte, mais se souvenant de l’échec cuisant du Réparo, elle décida de ne pas tenter le diable.

Où sont les clefs de tous ces placards ? Réfléchissant, elle se mit à fouiller dans sa chambre, puis la chambre de sa mère. Elle finit par descendre dans le salon et fouilla le reste de la maison. Cela lui prit un temps inconsidérable. Evidemment, étant donné qu’on utilisait tout le temps la magie ici, on n’avait plus besoin des clefs donc on les avait rangées. Mais où ? Elle ne se rappelait plus du tout. Il devait y avoir un trousseau de clef, au cas où… Minerva tenta de se souvenir de l’endroit où Isobel avait pu ranger cela, sa mère étant plutôt ordonnée. Au bout d’une heure, ce qui représentait une grosse perte de temps pour Minerva qui aurait pensé ne pas passer autant de temps sur ça, et plus sur d’autres sortilèges plus difficiles à exécuter, elle finit par trouver le trousseau de clef. Tentant de garder son calme malgré l’agacement qui influait en elle, elle vient rouvrir chacun des placards. Elle fut aussi obligée d’en débloquer un à la main. Déposant les clefs sur une surface plane, elle finit par se diriger vers la grande penderie, là où il y avait ses chapeaux. Elle ne renoncerait certainement pas. Pointant donc sa baguette sur les chapeaux de toutes les tailles, formes et couleurs différentes, (c’était pire que les chemises), elle se concentra alors avant de jeter son sortilège.

Spoiler:

La beauté de ce qui suivit la fit sourire. Les chapeaux se levèrent dans les airs et se mirent à tourner sur eux-mêmes à toute vitesse comme des toupies. Ils se mirent en ligne devant elle et vinrent restèrent là un moment. Bougeant sa baguette, Minerva fit en sorte qu’ils ne l’attaquent pas. Ils n’attaqueraient d’ailleurs pas Isobel non plus même si elle devra surement faire en sorte de désactiver cela comme bon nombre des pièges de la maison lorsqu’elles recevraient du monde ici bien qu’elle se disait que personne ne viendrait fouiller dans leur vêtement en leur présence, sauf elles-mêmes. Les chapeaux se posèrent de nouveau à leur place comme si de rien n’était et se mirent un peu à briller. Elle en déduisit que son sortilège avait donc réussit. Satisfaite, elle finit par refermer la porte de penderie. Passant l’endroit où y avait le seau qui se remplissait d’eau de pluie, Minerva vient le vider et en mettre un autre. Elle décida finalement d’aller dans le salon pour continuer les défenses de sa maison.
Le deuxième piège qu’elle comptait mettre en place était celui du lion en bois sculpté magnifique ramené d’un des voyages de sa mère. L’idée était de le métamorphoser en vrai fauve et comme elle avait une bonne maitrise des sortilèges de métamorphose, elle se dit que ce serait un obstacle non négligeable. Dans son champ de vision, Fauve apparait sur le canapé et semble content de la voir car il émet un miaulement. Petit sourire de Minerva qui vient le caresser avant de souffler :
« Tu vas avoir un grand-frère. » Le chaton se met à ronronner et Minerva finit par se lever. Se plaçant devant le lion en bois, elle vient pointer sa baguette sur lui.
« Anima locomotor. »

Spoiler:

Lorsque le sortilège toucha le lion de bois, Minerva sent qu’elle n’a pas suffisamment bien maitrisé sa magie. Ce sortilège était en réalité encore expérimental et si elle avait fait des tests sur des petits objets qui se transformaient en véritable canard ou colombe, Minerva n’avait encore jamais essayé sur un fauve… Mauvaise idée de toute évidence car le lion en bois se mettait à lui rugir dessus. Sentant qu’il va l’attaquer si elle ne fait rien, elle vient se transformer immédiatement en chatte sous les yeux du lion de bois. Fauve, lui, est parti se réfugier prêt d’elle, ayant eu peur et entre ses pattes de chatte il miaule méchamment vers le lion. Le lion s’approche et rugit. Minerva, elle, comprenant que si elle ne faisait rien il allait les attaquer tous les deux, mais disposant de plus d’agilité sous cette forme, Minerva s’approcha alors et se mit à miauler fort pour tenter d’amadouer le lion et le calmer. Fauve, lui, essaie de se faire plus imposant malgré ses petites pattes et son tout petit corps, défendant son territoire.

Spoiler:

Minerva pensait que le lion réagirait moins grossièrement. Mais en le voyant commencer à rugir sur elle, elle comprit qu’il vallait mieux commencer à l’éviter et se cacher ou le faire courir dans la maison jusqu’à trouver une solution. Bien que preste et agile, Minerva voulut faire un bond sur le côté. Réagissant trop tardivement, elle sentit la griffe de la patte lui ouvrir l’épaule. Miaulant de douleurs. Le corps félin de Minerva parvint à retomber sur ses pattes. La douleur lui brûlait l’épaule et elle se rendit compte qu’elle pouvait difficilement courir. Mais ne perdant pas de temps et saignant, elle se mit à courir aussi vite qu’elle put.
Elle ne comprenait pas pourquoi ses sortilèges ne fonctionnait pas, mais elle espérait que le lion suivrait. Ce qu’il fit. Voyant une porte de sortie acceptablement vers la porte d’entrée, dans le feu de l’action, elle se cacha au niveau de la porte de la bibliothèque. Se retransformant alors, la métisse vient tâter son épaule. Elle avait une belle griffure sur l’épaule, là où elle s’était pris la tuile d’ailleurs. La griffure n’était pas si profonde mais elle avait mal et souffla fort pour ne pas gémir de douleur. Grimaçant, elle se promit d’aller vérifier si elle n’avait pas de dictam, sans quoi elle retournerait probablement sa baguette contre elle-même pour se guérir… Reflexion faite, elle ne le fera pas vu les dégâts que causait sa magie apparemment.
Le grognement du félin de bois dans le couloir la rappela alors à l’ordre et Minerva réfléchit à deux possibilités : soit tenter encore une fois mater le lion mais c’était prendre le risque de s’exposer encore, soit faire en sorte qu’il sorte de la maison. Il se dirigerait peut-être vers la forêt et avec un peu de chance se faire calciner par les dragons de la réserve ou alors être le gardien de la forêt si un intru passait par là. Riche idée. Il fallait faire un choix et vite. Minerva ne pouvait pas perdre de temps, d’autant plus qu’elle saignait et que le fauve pouvait sentir son sang.
Sautant presque dans le couloir, elle agita les bras pour attirer l’attention du fauve :
« Hé mon grand ! » s’exclama-t-elle.
De sa main libre, elle vient ouvrir la porte d’entrée qui s’ouvrit et pointa sa baguette sur le fauve avant que celui ne réagisse, lançant un sortilège sur l’animal en vois dans l’objectif qu’il lui obéisse.

Spoiler:

Rien à faire, sa baguette ne veut rien savoir. Stress occassionné par tous les malheurs qui lui sont tombés dessus ? Énervement des derniers temps ? Minerva n’a pas le temps de réfléchir plus au pourquoi sa magie fait autant de dégâts et en vient même à se retourner contre elle-même. Le lion lui saute littéralement dessus. Minerva tombe et pousse un cri de douleur quand elle sent les griffes du lion de bois lui griffer l’autre épaule. Sentant qu’il va la tuer si elle ne fait rien, son instinct lui hurle de se transformer en chatte, ce qu’elle fait. Comme la vitesse de l’éclair bien que blessée avec le sang qui coule le long de ses pattes, la chatte parvient à se dégager du lion de bois, rentre à l’intérieur de la maison et Minerva se retransforme en humaine pour fermer brusquement la porte. Le lion tente de rerentrer, probablement attiré par le sang qui perle sur la robe lacérée de Minerva.
« Minerva mais mon dieu ! » Le fantôme d’Elora, sa grand-mère, apparait enfin. Elle semble catastrophée de voir sa petite fille dans cet état.
« Mais tu es… »
« Mamie, aide-moi à le gérer ce lion ! Ma magie fait n’importe quoi ! » s’écrit-elle avec une grimace de douleur.
« Oh, j’en ai maté des lions de mon vivant ! Ce n’est pas celui-là qui va me tenir tête ! Et puis il t’a blessé ! »
En réalité, c’était plutôt elle-même qui s’était blessée. Mais Minerva malgré ses deux blessures, voulait réussir à maîtriser le lion. Il ferait une défense redoutable. Obstinée et déterminée. Peut-être folle, folle qu’on puisse encore lui faire du mal au sein de son propre foyer. Hors de question qu’elle doive détruire le lion.
Ce même lion qui griffe la porte et tenter de la charger, faisant sursauter Minerva qui gémit de douleur à cause de la douleur à ses épaules.
« D’accord, Minouche, je prends possession de lui et toi tu jettes le sort ! »
Minerva se relève toujours en maintenant la porte.
« A trois. 1, 2… 3 ! »
Elora passe à travers la porte et prend possession du lion tandis que Minerva ouvre la porte d’entrée et pointe sa baguette sur le lion pour exécuter une nouvelle fois son sort.

Spoiler:

Lancés réussis : 1/6

Le fantôme d’Elora semble se battre littéralement avec le lion de bois mais alors que le sortilège que lance Minerva touche le lion, elle le voit s’apaiser à une vitesse fulgurante. Immédiatement, le lion alors menaçant se calme et vient se coucher devant elle. Soulagée mais pâle à cause de la douleur sur ses deux épaules, Minerva lui ordonne alors :
« Rentre à ta place et ne bouge plus. Tu es le gardien de cette maison maintenant et toutes les propriétaires sont tes maîtresses. »
Le lion rugit pour toute réponse alors qu’elle a toujours sa baguette pointée sur lui et le lion retourne à l’intérieur. Minerva voit sa grand-mère sortir du lion et s’épousseter comme si sa robe composée de cuir de peau de dragon était froissée.
« Eh bien, je suis ravie de voir que mon charme influence toujours les jeunes lions mortels. »
Minerva a un rire mais son rire se tord dans sa bouche et elle grimace. La douleur aux épaules est palpable et elle se dirige alors vers l’intérieur. Elle pense à utiliser sa baguette mais au vu des dégâts qu’elle cause, elle ne préfère pas se retrouver à se vider de son sang chez elle. Même Elora ne pourrait rien y faire cette fois-ci. Ouvrant son chemisier qui était en lambaux au niveau des épaules, Minerva entreprit de nettoyer ses plaies non sans grimacer. Sa grand-mère inquiète toujours à ses côtés.
« Ne devrais-tu pas attendre Isobel pour continuer, Minouche ? »
« Non, Mamie. » répond-t-elle en grimaçant, obstinée peut-être.
Minerva a sa fierté et elle ne compte pas abandonner. Réussissant à panser ses plaies et appliquer un baume cicatrisant qui ferait effet d’ici une heure ou deux, elle changea de chemisier et sortit dans la maison. Ses épaules la lançaient toujours alors décida-t-elle de prendre un anti-douleur fait maison. La douleur passa mais elle sentit toujours une certaine rigidité dans ses mouvements.
Bien, que lui restait-il à faire ?
Elle avait le choix entre la serre, les escaliers et le couloir, la cuisine et la bibliothèque. Décidant de laisser la serre pour un peu plus tard car il s’agissait là d’un sortilège assez difficile, la métisse se dirige vers la bibliothèque. L’objectif était de rendre les livres ignifuges, puis de transformer la bibliothèque en projectil de livres sur des intrus ou de transformer des livres en petites bêtes capables d’attaquer.
S’approchant du côté de l’immense bibliothèque, Minerva vient y aposer du bout de sa baguette une rune de feu et une rune de protection dans l’objectif de renforcer le sortilège qu’elle va lancer. Une fois fais, se concentrant, Minerva leva sa baguette et lentement vient parcourir la bibliothèque du bout de sa baguette d’un geste circulaire avant de lancer le sortilège pour ignifuger les livres.

Spoiler:

Lancés réussis : 2/6

Les livres se mettent à briller un peu alors que le sortilège fait son effet. Minerva est ravie quoiqu’une moue apparait sur son visage quand elle voit les deux runes s’effacer, comprenant qu’elles ne fonctionneront pas. Soulagement certain, elle qui eut craint que sa magie ne fasse des dégâts sur un sortilège aussi basique comme ce fut le cas avec le Reparo. Quand bien même les runes ne font pas effet, c’est déjà cela. Elle se promet de les mettre plus tard pour que le sortilège fonctionne le plus longtemps possible. Probablement avec Isobel cette fois-ci. Reste donc la deuxième étape : celle de faire que la bibliothèque se défende toute seule. Elle avait facilement réussi cet exploit chez Nicolas il y a quelques mois. Elora apparait à côté d’elle alors qu’elle se concentre, mais ne semble rien dire, observant simplement sa petite fille. Minerva vient ré exécuter le mouvement précédent et souffle :
« Liber locomotor. »

Spoiler:

Observant les livres s’animer et devenir de petits monstres prêts à attaquer n’importe qui. Minerva a un sourire amusé. Les petits monstres arrivent devant elle et s’arrêtent de mordre dans le vide avant de finalement retomber mollement au sol. Eh bien, il faudra qu’elle calibre encore un peu sa magie pour qu’ils aillent se ranger tout seul. Elle prend alors le temps de les ramasser un par un et de les ranger à des places un peu au hasard décidant de prendre le temps plus tard de les ranger correctement. Elle a encore du pain sur la planche. Prenant une bonne trentaine de minute à tout ranger, la métisse finit par ressortir de la bibliothèque.
Que faire maintenant ? Elle était sur une bonne progression. Il lui restait maintenant la cuisine, la véranda et le couloir et l’escalier.
« Mamie, chois pour moi. Cuisine, vérande ou couloir et escalier ? » dit-elle malicieuse à sa grand-mère qui la suivait de prés probablement encore inquiète pour les griffures qu’elle a reçu du lion. Minerva sent encore que ça tire sur ses épaules mais la douleur est partie.
« Eh bien, essayons la serre mais si tu détruis tout, ta mère ne va pas être contente ! »
Minerva sourit.
« Je réparerai tout et lui rachèterai des plantes, promis. »
« Oh, je n’en doute pas, Minouche ! » dit sa grand-mère en riant un peu.
Minerva se dirige donc vers la serre. Elle avait réussi à obtenir une branche de filet du diable qu’il suffisait simplement de mettre en terre. La métisse vient la mettre dans la terre près des autres plantes pour qu’elle passe inaperçu considérant qu’elle sera bien là.
Elle vient ensuite se mettre à distance raisonnable et lança un :
« Amplificatum. »

Spoiler:

Elle avait toujours les filets du diable particulièrement intéressant. Quand elle voit ce dernier grossir et prendre toute la pièce, elle est satisfaite de constater que ce dernier ne va pas envahir le reste de sa maison. Cependant, elle constate qu’il ne redevient pas petit et peut étouffer les autres plantes. Si elle avait bien suivi ses cours à Poudlard, un Lumos devrait faire l’affaire pour qu’il revienne à sa place. Pointant sa baguette sur le filet du diable, elle souffle :
« Lumos ! »

Spoiler: