études : 1896 à 1903 à l'école de Sorcellerie Poudlard (Maison Gryffondor)
particularité : La légilimencie permet d'atteindre l'esprit de ses ennemis, de traquer en eux la subversion et les volontés de rébellion. Cet art n'est pas un bouclier. C'est une arme. Une épée, un glaive, une lame qui perce les esprits de ceux qui veulent défier la stabilité qu'impose le ministère.
(ϟϟ) Sujet: Price of Dignity - Albus, Minerva and Alexander Lun 1 Juin - 23:04
On dit que le corps reflétait les tourments de l'âme. C'était sans aucun doute ce qui travaillait le cœur du Scrimgeour alors qu'il patientait dans ce modeste établissement. L'endroit n'était clairement pas au goût de tous. C'était cependant un pub très excentrique qui ne lui évoquaient pas du tout le calme de ses collines écossaises. Quelque chose de particulier, de sobre et de parfaitement unique. Il n'avait jamais compris comment Abelforth s'était entiché d'un tel endroit. Peut-être cherchait-il là sa voie ? Car l'établissement ne brillait pas par l'affluence seulement sorcière. D'aucuns dirait que c'est un gouffre sans fond pour la famille, mais que serait vraiment cet établissement sans les moldus ? Il tapota légèrement la table à cette réflexion avisant sa propre pinte qu'il avait lui-même apporté sur les conseils d'un autre habitué. Une petite mousse saurait réchauffer le cœur de l'auror qui déjà s'évertuait à se poser mille questions sur ce qu'étaient devenus Minerva et Albus. Il les voyait moins depuis cette douce période où il avait rejoint les rouge et or. Son travail occupait toutes ses attentions. Il lui avait presque paru insupportable de quitter ses tâches au ministère.
Le monde des sorciers était en plein bouleversement et les ombres s'étiraient dans tous le pays. Des moldus s'attaquant à des sorciers, des mages prenant le pouvoir pour instaurer un ordre nouveau et voilà que l'arène était attaquée. L'allure des lieux et son ambiance laissaient place progressivement aux réflexions du Scrimgeour. Son regard était devenu plus absent alors qu'il ne tapotait plus la table se plongeant dans ses souvenirs. Il s'étirait en lui ses doutes sur le bien-fondé de la Confédération. Les moldus n'ont jamais été que de candides personnes partageant le monde avec celui bien plus ancien de la sorcellerie. De leur côté, les sorciers avaient en eux cette connaissance du monde qu'on ceux qui ressentent les choses. Oh, il devait exister comme dans le monde des sorciers, des barbares, des monstres qui sommeillaient dans le cœur de ces citoyens. Cependant, comment pouvaient-ils en vouloir à un peuple qu'il ne connaissait pas ou du moins, qui ne pouvaient ne serait-ce qu'exister dans leur champ de vision. Les sorciers avaient été traqués, c'est vrai, mais la dernière chasse aux sorcières remontait à longtemps... Pourquoi tout d'un coup des moldus s'en prenaient spécifiquement à des sorciers. Il ne connaissait pas les Zabinis, peut-être que ces derniers avaient donnés de bonnes raisons de provoquer la colère des moldus ? Mais un massacre tout de même...Il existait bien des sorciers qui tourmentaient les moldus, certains fous d'autres juste cruels...
Les moldus étaient un peuple acceptable avec qui il convenait de partager la terre. Du moins, avant ces attaques et la prophétie. L'inquiétude se nichait sur son épaule alors que les songes tapis dans le noir s'assemblaient en couronne. Il avait jusqu'à perdu la notion du temps passant de sujets en sujets. Si Grindelwald avait raison au fond ? N'était-il pas mieux d'asservir ces moldus avant qu'il ne nous asservisse ? N'étaient-ils pas en train de se déchirer eux-mêmes dans un spectacle macabre dont les horreurs raisonnaient dans les paysages dévastés d'une Europe qu'on avait pourtant connu paisible ? Ils déployaient maintenant la mort partout même dans les coins les reculés du monde connu. Il était certain d'une chose : une guerre se prépare. Avait-elle déjà commencé avec l'attaque de l'arène ? Rien est moins sûr. Cette guerre engloutirait bientôt le monde des sorciers entre parti et il faudra choisir un camp. Ces rebelles se cachaient comme des rats dans les ombres loin de la lumière ? Quelle lumière, celle des flammes du Bulgare ? Celle des femmes et des hommes qui étaient jetés comme des animaux comme de la chaire pour amuser les partisans du mage. À cette pensée, il fut envahi de mélancolie repassant dans son esprit les scènes macabres qu'il avait dû voir. La mort de cette femme enceinte lui retournait toujours autant l'estomac. Les sorciers, avaient-ils perdu toute dignité ? Personne ne méritait de souffrir de cette manière. Et pourtant, n'étaient-ils pas l'incarnation de cette crainte qui montait comme la marée dans le cœur des sorciers ? Cette crainte qu'ils puissent à leur tour être massacrés. Que de crimes sont ainsi commis pour le bien de tous.
études : promo 1895-1902, ancienne capitaine de l'équipe de Quidditch de Gryffondor de 1900 à 1902
particularité : maîtresse de la métamorphose, animagus chat tigré, féline et discrète.
(ϟϟ) Sujet: Re: Price of Dignity - Albus, Minerva and Alexander Jeu 4 Juin - 23:36
La sorcière est assise droite sur la chaise dans le couloir qui mène au bureau d’Albus Dumbledore. On l’a faite attendre ici et elle ne bouge pas. Quoiqu’il se passe derrière la porte close de ce bureau, elle n’en pense rien, n’en dit plus rien. Elle aurait pourtant aimé qu’Albus se repose plus mais tous savaient qu’il avait un travail à haute responsabilité. Elle était heureuse de le voir au travail parce que cela signifiait qu’il allait beaucoup mieux et si Gellert considérait qu’il allait mieux, elle ne pouvait qu’en être contente. Pourtant, l’inquiétude restait là. Tous les deux avaient vécu des choses traumatisantes. Tous les deux, quand bien même se tenaient-ils la main encore et toujours, se servant de béquille pour se maintenir, n’en restaient pas moins des êtres humains. Son séjour avec Abelforth avait été plus que bienvenue et Minerva avait pu un peu recharger les batteries mais elle ne pouvait pas partir plus longtemps, l’ordre avait besoin d’elle. Et aujourd’hui, Albus et elle-même, comptaient rencontrer un de leur ami en commun, Alexander, pour tâter le terrain.
Minerva connaissait bien Alexander Scrimgeour. A vrai dire, les McGonagall et les Scrimgeour se connaissaient plus que bien. On retrouvait dans l’arbre des McGonagall, un Scrimgeour, décédé depuis longtemps, mais tout de même. Des valeurs communes aussi semblaient s’être inscrites dans les deux familles qui n’avait jamais cessé de se parler. Ainsi, avait-elle toujours grandit avec pour voisins (bien que le terme voisin soit particulier sur la grande île de Skye) les Scrimgeour et donc, Alexander. Malgré leurs quelques années de différence, ils s’étaient toujours bien entendu sans être particulièrement proche. Quand Albus avait fait d’Alexander son apprenti, Minerva avait suivi son évolution avec soin. Puis, quand Albus était partie de Poudlard, c’était elle qui avait pris la relève. Passer du temps avec Alexander avait été un plaisir et même quand elle avait quitté Poudlard, elle n’avait jamais cessé de le contacter et de prendre de ses nouvelles. Ce n’est qu’en 1911 que leur relation avait pris un tournant véritablement inattendu. Minerva était alors endeuillée depuis un moment. Le père Scrimgeour avait jugé qu’il serait temps qu’elle se marie, comme s’il avait un quelconque pouvoir sur la famille McGonagall. Ainsi, avait-il tenté de négocier des fiançailles avec Isobel… Isobel qui avait explosé de rire et dit au père Scrimgeour que jamais sa fille ne se marierait avec quelqu’un qu’elle n’aimât pas ou tout du moins, qu’elle n’avait pas choisi autrement que par le cœur. L’idée d’un contrat qui lierait Minerva à Alexander était à oublier quand bien même souhaitait-elle qu’un jour leurs familles soient de nouveau liées. La blague qui avait suivi, sur le fait que le père Scrimgeour n’avait jamais entendu parler de la malédiction des McGonagall. Pourtant, quand elle l’avait appris, Minerva n’avait pas ris, ne trouvant pas cela drôle. Elle s’était empressée d’aller voir Alexander pour lui en parler et ensemble ils avaient réussi à faire changer d’avis le père Scrimgeour… Ou tout du moins, lui faire sortir de la tête d’arrêter de tenter de les mettre ensemble. Cela n’arrivera pas, point final. Si le malaise de la situation avait quelque peu creusé un fossé entre Minerva et Alexander, les années avaient fait leur travail et Minerva ne souhaitait qu’une chose : retrouver un peu de complicité avec Alexander et cette soirée était faite pour cela entre autre.
Il y avait aussi l’objectif de savoir où était l’allégeance d’Alexander quand bien même Minerva s’en doutait déjà. Elle aimait la façon de penser du Scrimgeour et ses valeurs, elle les comprenait. Il ferait cependant un bon membre de l’Ordre, cela était certain.
La porte du bureau s’ouvrit et Minerva posa son regard sur Albus. Un sourire tendre se dessina sur ses lèvres et elle s’approcha de lui pour venir déposer un baiser sur sa joue.
« Bonjour à toi. » lui dit-elle chaleureusement.
Se plaçant du côté ou entendait bien Albus, elle vient prendre son bras et ils sortirent du Ministère de la magie pour se rendre dans le bar d’Abelforth. Quelques minutes plus tard et ils étaient devant le bar. Minerva s’arrête et se place devant Albus. Gentiment, elle vient le recoiffer avec aisance et un naturel désarmant, lui sourit et souffle :
« Bien, allons-y. »
Ils rentrèrent dans le bar pile à l’heure. Minerva chercha du regard Alexander qui était assis à une place, puis Abelforth, qu’elle brûlait d’embrasser. Il lui avait manqué aujourd’hui comme il lui manquait chaque fois qu’il se trouvait loin d’elle. Un sourire se dessina sur les lèvres de l’animagus qui s’approcha alors d’Alexander.
« Bonjour Alexander ! Je suis si contente de te voir ! » s’exclame-t-elle, véritablement heureuse de le voir.
Elle se penche, familièrement pour le prendre dans ses bras. Il est toujours aussi beau garçon, elle ne dira jamais le contraire. Se détachant, elle laisse Albus dire bonjour et vient s’asseoir en face du jeune homme.
« Comment vas-tu ? Cela fait un moment que nous ne nous sommes pas vus tous les deux. »
Ce qui était vrai en soi. Minerva avait gardé des bonnes relations avec Alexander mais ils se voyaient assez occasionnellement. Il y avait plus de chance qu’Albus l’eût croisé plus souvent qu’elle étant donné qu’ils travaillaient au Ministère tous les deux.
Darkness leaves me breathless. Who blocked out the sun. Shadows make me reckless. Am I the only one? How far does the dark go? Give me an omen, show me a sign.
Deux semaines. Une période interminable pour le gallois. Rester alité est une torture, pour celui dont la passion est d’explorer le globe, à la recherche des stratagèmes les plus farfelus de magie. Pourtant, il n’a pas pu y couper. Potions et cachets à foison pour se remettre du duel le plus douloureux de son existence. Une chance que Grindelwald soit resté à ses côtés, et que la jeune Blanche ait accepté de jouer avec lui aux échecs, lui occupant l’esprit embrumé pendant plusieurs jours. Le retour au ministère se fait enfin. Officiellement en congé des suites d’une grippe, la cicatrice à son oreille est bien dissimulée sous sa chevelure noire. Affairé à revoir les décisions laissées en attente pendant son absence, la plume du directeur glisse de parchemin en parchemin, signant, ratifiant, parfois barrant des traités à reprendre. Peu à peu la pile baisse, et ses agates dérivent vers la pendule qui trône au fond de son bureau. On frappe à sa porte au même moment : “Monsieur le directeur, mademoiselle McGonagall vous attend.” Il dépose la plume dans son encrier et dit alors : “Merci, faites-la entrer.” Il se lève de son siège et salue la sorcière d’une étreinte chaleureuse. La première depuis l’accident. Bonjour à toi. Il réalise que sa voix lui a manqué. Son regard. Sa présence. “Mina.” Ses labres se posent un bref instant sur la joue de la jeune femme. Baiser fraternel attendu depuis trop longtemps à son goût. “Bienvenue dans mon humble antre.” Dit-il avec une pointe d'humour en pointant le bureau du doigt, plaisantant. Elle n’est encore jamais venue ici, il le sait. Il lui adresse un sourire sincère. “Tu as pris des couleurs. Voyager te va si bien au teint.” Murmure-t-il à son oreille avec une tendresse qu’il ne réserve qu'à elle. Elle le recoiffe et il se laisse faire docilement du haut de son mètre quatre-vingt dix. “Je suis heureux de te revoir… Future madame Dumbledore ? Tu dois être ravie de pouvoir enfin porter mon nom.” La taquine-t-il. Ses paroles s’accompagnent d’un rictus joueur. “Très chère soeur, je te propose de discuter davantage de tes aventures après cette entrevue.” Il desserre leur étreinte et attrape sa cape sur un porte-manteau. Elle saisit son bras et ils transplanent tous deux ailleurs.
Une recrue potentielle pour l’Ordre. Espoir naissant entre l’écossaise et son fidèle acolyte. Le père de la résistance espère ne pas avoir à l’étouffer dans un sortilège de faux souvenir. Alexander Scrimgeour les attend déjà au bar d’Abelforth, qu’Albus fréquente en bon Dumbledore et co-propriétaire. Bonjour Alexander ! Je suis si contente de te voir ! Albus observe respectueusement les sorciers se saluer, puis il tend une poigne ferme à son jeune protégé. “Alexander.” Ils pénètrent l’établissement ensemble et s’installent à une table vide. Il sonde les lieux et remarque que son frère n’est pas encore là. Il n’y a qu’eux. Un coup de baguette plus tard, une bouteille de whisky et trois verres se dirigent vers eux. “Merci de te joindre à nous, Scrimgeour. C’est apprécié.” Albus remplit leurs verres et lève le sien, portant un toast en leur honneur. Son regard perçant croise le sien : “Te mettrais-tu à la magie noire si je te le demandais ?” Question indélicate qui se perd dans l’éther. “Je ne t’ai encore jamais vu tuer ou torturer pour le ministère.” Poursuit-il. “Ce n’est pas ta passion première, n'est-ce pas ?”
Alexander Scrimgeour
coalition sorcière
crédits : Avatar de @weaslove.
face claim : Richard Madden
pseudo : Odin.
études : 1896 à 1903 à l'école de Sorcellerie Poudlard (Maison Gryffondor)
particularité : La légilimencie permet d'atteindre l'esprit de ses ennemis, de traquer en eux la subversion et les volontés de rébellion. Cet art n'est pas un bouclier. C'est une arme. Une épée, un glaive, une lame qui perce les esprits de ceux qui veulent défier la stabilité qu'impose le ministère.
(ϟϟ) Sujet: Re: Price of Dignity - Albus, Minerva and Alexander Ven 19 Juin - 19:29
Il tourbillonnait dans d'intenses réflexions quand l'arrivée preste de Minerva le rappela à la réalité de l'instant. Il sourit un instant lui rendant son étreinte avec joie. Il songea un instant à quel point elle ressemblait à sa mère. Séduisante comme toutes les femmes du clan McGonagall. Il répondit avec un contentement non dissimulé « Je suis aussi heureux de te voir Minerva. » Il se rappela un instant à leur dernière rencontre. Son sourire joyeux se changea en un mince filet plus gêné. Il riait, mais c'était plus nerveux qu'autre chose. Les fiançailles, c'est vrai...Il se massa le menton d'un air songeur comme repensant à la fameuse fois où ils s'étaient tous les deux dits non. C'était un événement qui l'avait marqué, il avait brisé ses chaînes ce jour-là. Il était devenu une personne à part entière. C'était son épreuve, accepter l'humiliation d'être marié à une destinée moribonde et le conduire à la mort ? Ou se rebeller. Une leçon de fierté, un gant jeté qu'il se devait de relever face à son père. Il avait révélé sous les traits du lion cette fierté et cet orgueil qui a toujours caractérisé les siens. Il avait tenu bon et en rejetant la proposition familiale, il s'était rendu compte qu'il était fort. Peut-être que c'était la meilleure leçon qu'on lui avait enseigné. Les humiliations et les blessures sont données en guise de leçon. Il fallait s'en souvenir, se rappeler de la douleur et de la souffrance pour traverser les ténèbres et s'affirmer avec force. « Eh bien, je travaille pour le ministère... Beaucoup, beaucoup de travail. Et toi ? » Il détourna le regard vers Albus lui serrant la main. Il inclina la tête pour lui observant le Dumbledore avec respect. S'il considérait le directeur Potter avec beaucoup de respect, ce respect n'égalait pas celui qu'il éprouvait son maître.
Il s'arrêta de respirer un instant essayant de bomber son torse pour paraître digne. Il travaillait son expression afin d'avoir l'air aussi solide qu'à l’accoutumée. Il hocha la tête à l'évocation de sa présence par Albus avant de plisser les yeux à sa question. “Te mettrais-tu à la magie noire si je te le demandais ?” Il se massait le menton d'un air songeur comme s'il se demandait dans quel pétrin, il venait de se fourrer. « De la Magie noire ? Non... Enfin, mais pourquoi est-ce que tu voudrais que je pratique la magie noire Albus ? Je traque les mages noirs et ceux qui menacent les nôtres... Je ne fais pas ce genre de choses, c'est contraire au code. » Le code, c'était plus une sorte de guide qu'un véritable règlement. Il se mura dans ses réflexions pendant un instant. La magie noire, il savait que certains ne rechignaient pas à l'employer pour atteindre leurs buts. Il n'était pas de ceux-là. L'esprit rongé de ceux qui en usaient n'était bon qu'à croupir à Azkaban. Il serra les dents un instant à cette pensée. Certains aurors poussaient déjà l'étude trop loin à son goût. Certes, il fallait connaître les méthodes de l'ennemi, mais à quoi bon pourchasser des monstres si on en devenait soi-même un ? Il ferma le poing à l'idée que le ministère puisse lui demander de faire une chose pareille. “Je ne t’ai encore jamais vu tuer ou torturer pour le ministère.” Il soupira longuement chassant la chose de la main. « Je laisse cela aux aigles, ils sont là pour ça... Et tu sais bien Albus, que je n'ai pas besoin de torturer les gens pour connaître la vérité. » Il lui avait appris à pénétrer dans l'esprit des gens, la torture, c'était pour bon ces chiens de chasse qui servaient le gouvernement. Ces vermines qui à une autre époque auraient abattue sans autre forme de procès... Les pires vermines qui le sol britannique avait à sa disposition. Loups-garous, médiocres comme Gabriel Potter et tant d'autres... Des Mercenaires qui souillaient de leur présence l'auguste forum du monde des sorciers. Il fronça les sourcils serrant un peu son verre affichant un air de dégoût. “Ce n’est pas ta passion première, n'est-ce pas ?” « Non...Ca ne l'est pas. Cependant, l'attaque de l'arène a secoué beaucoup de monde. » Il exécrait cette arène, tant mieux. Il bue une gorgée pour se donner contenance tout en avisant Albus. « Et toi Albus ? Tu te servirais de magie noire ? Et toi Minerva ? » Il avisait les deux tout en les interrogeant du regard. Il ne pensait pas que deux anciens Gryffondors étaient capables de cela. Il songeait à ceux qui pourraient en user, mais aucun ne venait à son esprit et surtout pas des rouge et or. Il avisa Minerva puis Albus. « Ca fait une éternité que je ne vous avais pas vue au même endroit... C'était bien à Poudlard la dernière fois ? » Il réajusta son manteau prenant ses aises dans son fauteuil.
études : promo 1895-1902, ancienne capitaine de l'équipe de Quidditch de Gryffondor de 1900 à 1902
particularité : maîtresse de la métamorphose, animagus chat tigré, féline et discrète.
(ϟϟ) Sujet: Re: Price of Dignity - Albus, Minerva and Alexander Jeu 25 Juin - 13:46
(-Bienvenue dans mon humble antre. -Quel charmant antre. Mais je préfère chez nous. -Tu as pris des couleurs. Voyager te va si bien au teint. -Remercie Abelforth pour cela. Sans lui, je ne serais jamais partie. -Je suis heureux de te revoir… Future madame Dumbledore ? Tu dois être ravie de pouvoir enfin porter mon nom. -Oh je t’en prie. On n’en ai pas encore là même si j’avoue qu’on a failli se marier là-bas. Et c’est Abelforth qui portera mon nom, enfin. -Très chère soeur, je te propose de discuter davantage de tes aventures après cette entrevue.) -Avec plaisir, mon très cher frère et mari spirituel)
Main contre son bras tel un couple, les deux fondateurs de l’Ordre du Phénix se retrouvaient devant Alexander Scrimgeour pour tenter d’en faire une nouvelle recrue. Minerva McGonagall svaait qu’il en ferait une de qualité et elle savait que leur combat, les valeurs pour lesquelles ils se battaient feraient écho à Alexander. Mais le tout était de savoir où était véritablement son engagement. Minerva ne l’avait plus réellement côtoyé depuis la débâcle des fiançailles que le père Scrimgeour avait orchestré entre eux au grand fou rire d’Isobel. Elle l’appréciait pourtant et le considérait toujours comme un ami cher, un élève aussi avec qui elle avait prit grand plaisir de s’entrainer. « Je suis aussi heureux de te voir Minerva. » Et elle donc. Il n’y avait aucun embarras pour elle dans tous les cas. Cette histoire remontait à plusieurs années en arrière et ils avaient tous les deux évolués et grandis. Elle avait refait sa vie et elle préférait largement rire de cette situation. Elle nota cependant son trouble et lui adresse un sourire amusé. « Eh bien, je travaille pour le ministère... Beaucoup, beaucoup de travail. Et toi ? » « La Gazette a le plaisir de me compter parmi ses plumes. » souffle-t-elle un sourire de chat sur les lèvres. Elle laisse Albus prendre place et ramener les verres. Note l’absence d’Abelforth sans en penser grand-chose. Repose son regard sur Alexander et Albus. « Te mettrais-tu à la magie noire si je te le demandais » Minerva hausse un sourcil et fixe Albus. Ah, c’était donc comme cela qu’il commençait ses recrutements lui ? Eh bien. C’était un peu indélicat et peut subtile. Mais la question était posée alors… L’air septique d’Alexander la fit sourire. Elle non plus ne savait pas qu’ils utilisaient des sorts de magie noire. Elle en apprenait tous les jours, décidément. « De la Magie noire ? Non... Enfin, mais pourquoi est-ce que tu voudrais que je pratique la magie noire Albus ? Je traque les mages noirs et ceux qui menacent les nôtres... Je ne fais pas ce genre de choses, c'est contraire au code. » Contraire au code. Elle a envie de rire jaune. Certains ne se gênaient pas pour le faire. Elle avait bien des noms en tête à commencer par son supérieur. Mais Minerva resta impassible et calme face à Alexander. Elle étudiait ses réactions, restant silencieuse. La tension subite dans sa mâchoire lui fit comprendre qu’il était décidément contre cette idée. Ce qui était un bon point. « Je ne t’ai encore jamais vu tuer ou torturer pour le ministère. » « Je laisse cela aux aigles, ils sont là pour ça... Et tu sais bien Albus, que je n'ai pas besoin de torturer les gens pour connaître la vérité. » Eux non plus. Ni même utiliser la legilimancie non plus pour le cas de Minerva. Mais elle comprenait le sous-entendu. Ceci dit, certains legilimens devaient aussi s’amuser à torturer avec ce don. « Ce n’est pas ta passion première, n'est-ce pas ? » Minerva jette un coup d’œil à Albus, ne faisant décidément pas dans la finesse. « Non...Ca ne l'est pas. Cependant, l'attaque de l'arène a secoué beaucoup de monde. Et toi Albus ? Tu te servirais de magie noire ? Et toi Minerva ? » Et c’était l’effet escompté quand bien même Minerva regrettait les pertes des nés moldus et hybrides réprimés pendant cet épisode. D’un calme olympien, Minerva répondit sincèrement à Alexander : « Non. » Franche et honnête même si elle s’en savait capable. Même si plus tard, beaucoup plus tard, dans une autre guerre, elle utiliserait la magie noire. Minerva répugnait cette idée d’utiliser la magie noire mais comprenait que pour la contrer, il fallait la connaitre et donc l’apprendre. « Nous avons d’autres méthodes qui ne nécessitent pas d’utiliser de la magie noire. Et tu connais suffisamment pour savoir que nos compétences dépassent certaines de vos formations au ministère » dit-elle avec un clin d’œil, faisant référence à leurs duels à Poudlard et parfois après, avant de croiser un instant le regard d’Albus d’un air entendu. Alexander serait la recrue idéale maintenant qu’ils n’avaient plus Lyrae dans ce service, Alexander pouvait prendre cette place. « Ca fait une éternité que je ne vous avais pas vue au même endroit... C'était bien à Poudlard la dernière fois ? » « Probablement. » Elle vient tourner la tête vers Albus et lui adresse un regard tendre. « Nous ne nous sommes jamais vraiment quittés ceci dit. » Elle lui adresse une œillade avant de finalement reposer un sourire lumineux sur Alexander mais redevenir plus sérieuse aussitôt. « Entre nous, Alexander, que penses-tu vraiment de cette situation ? » Elle marque une pause. « Je sais que tu es quelqu’un d’intègre et avec des valeurs et je crains que, comme tu as pu en entendre parler aux interrogatoires, ce ne soit plus trop l’objectif du Ministère de la Magie d’être intègre. Les valeurs ont changé aussi. N’as-tu pas pensé à démissioner ? » Elle le connaissait suffisamment, Minerva, pour savoir qu’Alexander devait probablement être outré parce qu’il devait entre et ce qu’il devait être témoin parfois. Tiraillé entre la loyauté qu’elle savait qu’il avait au ministère et ses valeurs.
