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 WRATH (w/minerva & albus)

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Henry Potter
coalition sorcière
Henry Potter
crédits : queen prudence (avatar/mgt) cassiopeis (gif signature)
face claim : joaquin phoenix
pseudo : sekhmet/marine.
WRATH (w/minerva & albus) Tumblr_omcswaZbbf1rdh5j2o3_r3_250
études : autrefois élève sous les couleurs de serpentard de 1876 à 1883.
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Message (ϟϟ) Sujet: WRATH (w/minerva & albus)   WRATH (w/minerva & albus) EmptyJeu 2 Avr - 16:04


tout le monde me considère comme un monstre ou une arme de guerre. Mais c'est quand je dois me battre contre un vrai monstre, que je me sens vraiment « humain ».

(song)

Alohomora.
C'est presque un murmure.
Aucun son ne sort de sa bouche. A peine un souffle, comme une caresse si fugace, que l'on se demande si elle a vraiment existé où s'il s'agissait d'un songe, d'une rêverie ou pire, d'un effroyable cauchemar. Le verrou ôté, on entend le cliquetis du mécanisme et la porte n'est plus qu'une muraille sans force. L'auteur de l'intrusion attend quelques brèves secondes, le visage caché son un couvre-chef noir, comme le reste de sa tenue, le temps de finir son cigare. En lui bouillonne le sang, en lui bouillonne un sentiment qu'il tente depuis sa plus tendre enfance de contrôler, de maîtriser, mais pas aujourd'hui, pas ce soir. La pénombre tombe à peine, la lune déjà, apparaît dans le ciel perdu de cette île échouée à quelques miles de l'Ecosse, sauvage et intrépide, comme sa propriétaire. McGonagall. Ce nom écorche une grimace et un rictus moqueur à Potter tandis qu'il expire une dernière bouffée avant de laisser le cigare au sol et de l'écraser. C'est exactement ce qu'il compte avec la jeune femme, l'écraser comme la vermine qu'elle est, la saigner de toute part, lui laisser un souvenir définitif de sa visite.
Et le sorcier fouille dans la poche de sa veste pour sortir une petite fiole contenant une mixture liquide, des reflets d'un bleu profond sont visibles, une solution de force parfaite, dans les moindres détails, merci sa reine, à sa santé avant de boire d'un trait le breuvage.
Colère.
C'est avec une colère monstrueuse et une force démesurée qu'il enfonce la porte d'un puissant coup de pied. La baguette à sa main, le voici devant le couloir. Il entre enfin dans la demeure du chat, mais ici, le prédateur n'est pas celui que l'on croit, le chat et la souris, les rôles se sont inversés et c'est Henry qui a décidé d'écrire les règles, parce qu'après tout, quel meilleur atout pour gagner la partie que d'être le maître du jeu ? « Toc, toc, toc, miss McGonagall... » murmure l'homme en pénétrant dans la demeure. Il prend soin d'ôter son chapeau et de le poser sur un buffet à l'entrée avant de continuer son ascension. « Où vous cachez-vous ? » et le ton se veut volontairement méprisable, car ce n'est que du mépris et du dégoût, recouvert par une épaisse couche de colère qu'il ressent. Le voici qu'il traverse l'encolure d'une pièce pour accéder à ce qui ressemble à un salon. Personne. Il peste et crache au sol vulgairement avant de jurer entre ses dents. Où peut-elle bien être ? Potter scrute la pièce, s'attarde sur quelques photos et aucun doute que ce déferlement de sentimentalisme lui donne la nausée. La colère s'accroît à mesure qu'il ne trouve pas la chimère de tous ses malheurs, de tous ses maux. Il entend la radio qui crache des sons désagréables, ferme la charogne ! « Confringo ! » la petite explosion fait taire à tout jamais la radio tandis qu'il l'entend enfin. Oui. C'est bien elle.
C'est le bruit d'une chaise qui recule, c'est le bruit de la terreur, c'est le bruit de l'objet de tous ses tourments et voici que la furie se déchaîne, comme le vent souffle, tempête infernale.

« Bonjour Minerva. »
La porte coulissante s'ouvre à la volée et voici le tête à tête enfin attendue. Un grand sourire enflamme les lèvres sèches du sorcier tandis qu'il entre dans ce qui semble être le bureau de la sorcière. « Tea time, n'est ce pas ? J'arrive vraiment à la bonne heure, on dirait. » un autre sourire délicieux tandis que l'homme s'incline poliment pour saluer son hôte tout en refusant de lâcher sa baguette des mains, mais prend lentement le temps d'ôter sa veste, dévoilant une chemise ébène, outil de travail du parfait directeur tyrannique. « Ne jouons pas les imbéciles plus longtemps, ma chère, vous savez pourquoi je suis ici. » regard d'acier qui plante sur la jeune homme. Si ces yeux étaient des éclairs, le divin aurait depuis longtemps foudroyé la jeune femme sur place. « Alors comme ça, je suis le prédateur du ministère ? L'homme qui use et abuse de ses pouvoirs comme un passe-droit pour agresser les femmes ? » de sa main droite, il serre sa baguette si fort dans sa main, que les jointures de ses phalanges ressortent. De sa main gauche, il ferme son poing lentement, mais pas à un seul moment, il n'oublie d'effacer cet affreux sourire qui lui déforme la bouche, mâchoire impétueuse. « Menaces, sous-entendus douteux, regards vicieux et .. Ah oui. Oui. Attouchements. » l'homme inspire et prend soin enfin, de desserrer sa cravate pour pouvoir exulter sa colère, sa rage, sa furie. « Sale chienne. » et enfin, il écrase son poing contre le mur à sa gauche. Si Potter est déjà doté de la force d'un homme, la solution de force préparée par son aimée décuple celle-ci et le trou béant du mur derrière son poing exprime à la perfection ce qu'il ressent.
Colère.
Elle lui tambourine le cerveau, elle ne demande qu'une chose, à sortir, elle n'hurle qu'un mot, liberté ! mais on se contient encore, on prend le temps de poser des mots sur les maux avant de libérer la rage endormie depuis bien trop longtemps. « Sachez, Minerva, que je n'ai jamais levé la main sur une femme, par principe, sauf en duel bien entendu. Je n'ai encore moins abusé d'aucune d'entre elles, ni par la magie, ni par la force. Et ce qui m'insupporte le plus dans ce bas-monde, c'est le mensonge. » et encore plus quand il se veut à outrance. D'un geste presque saccadé, car la colère ne demande qu'à exploser et jaillir dans cette pièce, parce que son porteur a de plus en plus de mal à se retenir, se canaliser, Potter retrousse une à une ses manches. « Je me demande, Minerva, quel était le but de tout cela ? Me discréditer, j'entends. Parce que vous vouliez toucher mes relations ? Affecter mes ententes ? Mes différentes affaires ? » il marque une pause, la dévisage lentement, ce félin indompté qu'il compte bien dresser de gré ou de force. « Cela aurait encore pu être accepté, j'aurai pu... Fermer les yeux, mais que vous osiez salir mon nom et ma famille, ça je ne peux l'accepter, jamais. » parce qu'avant d'être homme de loi, l'homme était auror, parce qu'avant d'être Potter le directeur, il était un duelliste craint et il eut ses heures de gloire, alors il avance, comme pour retrouver cette époque révolue. Un pas, puis deux. « Nous allons régler cela ici et maintenant, ma chère, comme les sorciers civilisés que nous sommes, prenez votre baguette. » et je n'aime pas me répéter, jamais, en aucun cas ! Un pas, puis encore un deuxième, face à face, Hadès et Athéna.
« Tremblez Minerva, parce que vous avez créé un monstre et maintenant, il vient vous demander des comptes. »
Ô douce colère, libère ta fureur et soumets nous à la tentation absolue, pour mieux embrasser le mal dans tous ses états. « Vous brûlerez comme votre torchon. »

Et puis,
Les chaînes se brisent.
La colère rugit.

« Diffindo! »
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https://forthegreatergood.forumactif.com/t488-les-maux-de-nos-co https://www.pinterest.fr/kurokawarine/henry-potter/
Minerva McGonagall
ordre du phénix
Minerva McGonagall
crédits : avatar (étangs noirs) ; signature (albus de mon coeur avec icons bltmr + doom days) ; gif profil (prudence choupette)
face claim : zoe kravitz
pseudo : guimauve
WRATH (w/minerva & albus) 200718054623516049
études : promo 1895-1902, ancienne capitaine de l'équipe de Quidditch de Gryffondor de 1900 à 1902
particularité : maîtresse de la métamorphose, animagus chat tigré, féline et discrète.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: WRATH (w/minerva & albus)   WRATH (w/minerva & albus) EmptyVen 3 Avr - 10:26

Tw : menaces de viol, menaces de mort, harcèlement sexuel, violence physique, insultes, racisme


Elle observe la porte du bureau du directeur de rédaction. Son papier pend à sa main basanée. On y voit de nombreuses ratures, de nombreuses corrections. Sa main se referme davantage sur le papier le froissant. La colère déforme ses traits. On lui a dit d’aller se faire voir avec son article « de donzelle », que ça n’intéresserait pas le lectorat et que pire encore : le journal pouvait être attaqué pour diffamation. Et quoi de pire que d’attaquer le chef du département de justice magique ! Vous êtes devenue folle McGonagall. Cette rubrique vous monte à la tête et tous ces témoignages… non, vraiment, s’est insensé. Prenez des vacances, ressaisissez-vous, enfin. Elle avait eu envie de lui d’aller se faire foutre, que la seule personne qui a besoin de prendre des vacances ou plutôt de ne jamais revenir dans ce bureau s’il ne souhaitait pas faire son travail de vérité, ce que la presse était, c’était bien lui. Elle s’était tue, avait ravalé ses phrases acides et pleines de vérité et avait refermé la porte. Sans la claquer. Elle s’était rassisse à sa place, sans rien dire.
Elle ne pouvait pas laisser passer cela. Elle avait travaillé trop dur pour ce sujet. Elle avait travaillé trop dur et des femmes avaient pris des risques pour parler, pour témoigner. Elle croyait les femmes, toutes. Elle ne pouvait pas les laisser tomber parce qu’on voulait la faire taire. Elle ne pouvait pas.
C’était trop.
Les langues de bois, les mensonges, les non-dits, ça suffisait. Il fallait que la vérité éclate. Il fallait que justice soit rendu à ces femmes qui souffraient. Certaines avaient la boule au ventre d’aller au travail. Une autre était en dépression et une dernière s’était suicidée. Ça suffisait.
Ça suffisait cette domination masculine abominable qui tuait des vies, des femmes.

(- Dis-moi, penses-tu qu’il y a moins de cas de harcèlement sexuel chez les sorciers ?, lui avait demandé un jour Ephraim alors qu’elle travaillait d’arrache-pied sur son article qui lui aura donné sa place à la Gazette,
-En théorie, il devrait en avoir moins, Eph’. Les sorcières sont parfois plus dangereuses et redoutables que les hommes et savent se battre. Il n’est pas impossible que beaucoup répondent, beaucoup se défendent. Mais tu n’imagines pas l’omerta qu’il y a sur ce sujet. Regards, plein de départements sont gérés par des hommes. Les femmes n’ont que peu de place de haut dirigeant… Et je ne te parle même pas des femmes sang-pur. J’aimerai croire que c’est le cas, que nous, sorcières, nous défendons quand un patron nous parle mal, a un geste déplacé. Mais je ne suis pas dupe. Comme les femmes moldues, nous avons aussi peur.
Ephraim se penche pour déposer un baiser sur son front.)


Elle se lève alors de sa chaise. Raide, droite, le regard fixe, le visage fermé et strict. Direction les impressions.
Fuck le patriarcat.


(…)

Elle claque la porte du bureau du chef de rédaction. Ses collègues la regardent silencieusement. L’article a eu l’effet d’une bombe ce matin. Il était dans toutes les bouches, dans toutes les pensées. Elle n’a pas ouvert le journal. Elle ne regarde jamais ses articles et de toute façon, elle est déjà au courant de tout. Le seul article qu’elle n’a jamais gardé est celui de son tout premier article : c’était Ephraim qui, pour lui faire une surprise l’avait accroché dans un cadre qui ornait son bureau. Elle ne regarde pas ses collègues et décide d’aller à son bureau. C’est alors qu’elle les voit. Les hiboux recouvrent son bureau. Ça paille de partout.
Soufflant, elle vient défaire les lettres une à une.
Elle sait ce qu’elle va lire en les ouvrant.
Oh que oui, elle le sait.
Mais elle espère qu’il y aura des témoignages, pas forcément envers la personne de M. Potter, mais sur d’autres. Que la parole se libère.

Pétasse.
Tu vas crever salope.
On va te montrer ce que c’est de respecter un homme.
De toute façon, vous les donzelles, vous geignez pour rien.
Tu devrais fermer ta gueule, sale négresse.


Chacun des mots s’impriment dans sa rétine.
Il y a parfois des mots d’encouragement, mais ils sont trop rares à son goût. Elle essaie pourtant de se concentrer sur ça. D’un mouvement de rage, elle prend sa veste et décide de quitter le journal.
Elle ne peut pas affronter sa journée. De toute façon, on lui a dit de rentrer chez elle.

(…)

Elle se dit qu’elle aurait dû aller chez Albus. Elle sait qu’elle peut compter sur lui. Mais elle le sait aussi occupé et elle ne veut pas griller quoique ce soit selon leur plan initial. Mais tout de même, il lui manque. Il lui manque et elle a besoin de lui, tout comme lui a besoin d’elle, elle le sait. Alors, assise à son bureau, elle prend la plume pour lui poser une question.
La réponse ne tarde pas et elle se demande s’il guette à ce qu’elle revienne vers lui.
Peut-être. Elle l’espère.
Toujours est-il que quand elle reçoit son dernier hibou, elle se rassoit et entame la réponse.
La porte qui sort de ses gonds la fait sursauter. Sa chouette pousse un glapissement aussi et aussi Minerva a comme un pressentiment.
Elle se concentre alors et saisit sa baguette. Des souvenirs heureux. Première rencontre avec Albus. Andraste. Quidditch. Ephraim. Leurs fiançailles. Abel.
Le baiser d'Abel.

« Expecto patronum » souffle-t-elle un léger sourire aux lèvres.
Le chat argenté apparait alors et elle reste quelques secondes concentrée dessus.
« Toc, toc, toc, miss McGonagall... »
« Help » choisit-elle avec soin le message avant que le patronus ne s'éclipse silencieusement.

Le son de sa voix lui donne la chair de poule. Minerva McGonagall n’est pas folle. Elle sait pourquoi elle a fait cela et elle sait ce qu’elle va voir arriver. Elle en a déjà eu un aperçu de toute façon.
Elle vient froisser la lettre le plus silencieusement possible et vient l’accrocher à la patte de sa chouette. Un énorme bruit et le grésillement de la radio qui semble ne pas avoir survécu à un sortilège lui indique qu’Henry est dans son salon. Il n’y a qu’une porte qui les sépare. Elle en profite pendant le fracas de faire sortir le hibou par la fenêtre.

Elle se recule alors, faisant trainer sa chaise volontairement sur le sol.
Minerva McGonagall se lève et vient récupérer sa baguette posée alignée avec ses plumes non utilisées sur son bureau. Le visage de la femme se referme et elle vient remettre sa chaise à sa place avant de finalement se positionner devant la porte coulissante toujours fermer.

Son regard observe la porte. Il est juste là, juste derrière.
Elle expire et laisse échapper la peur dans un tremblement tant qu’elle peut montrer des signes de peur. Sa main vient se poser sur sa robe en kilt écossais et la lisser et tandis qu’elle exécute son geste, son visage se referme aussitôt. Son regard s’assombrit et l’espiègle Athéna vient ouvrir la porte à la volée d’un coup de baguette magique.

Henry Potter se dresse devant elle.
Terrifiant.
L’homme a la prestance d’un géant et il a l’exécution du dieu des enfers.

Minerva, elle, ne faiblit pas et devant son bonjour d’une courtoisie et d’une politesse surréaliste, elle répond tout aussi poliment :

« Bonsoir Henry. »

Elle observe son sourire et elle comprend immédiatement qu’elle a touché au bon endroit. Athéna a trouvé sa faiblesse. Elle aidait des femmes mais aussi, elle aidait l’ordre. Elle savait qu’Henry serait un ennemi de taille et probablement l’un des plus dangereux. Si sa façon de faire manquait de subtilité, elle venait de toucher une corde sensible. Mais elle se doutait aussi que l’homme mélangeait beaucoup de choses.

« Tea time, n'est-ce pas ? J'arrive vraiment à la bonne heure, on dirait. »
« Vous vous trompez. A dix-huit heures passées c’est plutôt l’heure de l’apéro. Mais si vous souhaitiez un thé, sonner aurait tout simplement suffit, mon cher Henry et j’ai de nombreux biscuits si vous le désirez. »

C’est irréaliste cette conversation. Mais faire preuve d’humour même dans ce genre de situation, était un trait de caractère de Minerva. Elle n’était pas sarcastique pour rien et Henry lui tendait trop de perche pour qu’elle ne les saisisse pas. L’inclinaison d’Henry contraste avec sa baguette à la main. Minerva n’a pas lâché la sienne. Elle se doute de ce qui va arriver mais elle doit avouer qu’elle sera particulièrement déçue de l’homme s’il en arrivait là avant qu’elle ne puisse en placer une.
Mais bon, elle avait l’habitude qu’un homme veuille parler à sa place. Et ce ne sera qu’un des nombreux défauts que possède Henry Potter. Rien de nouveau sous le soleil.
Elle le voit se délester de sa veste. Jusqu’où l’homme va aller ? Elle hausse un sourcil, ne cachant pas son jugement.

« Ne jouons pas les imbéciles plus longtemps, ma chère, vous savez pourquoi je suis ici. »
« Éclairez ma lanterne, Henry. Je suis curieuse de voir ce que vous pensez. » répond-t-elle sur un ton calme.

Elle attend en réalité. Le faire parler c’est retarder l’échéance et gagner du temps le temps que son renfort arrive. Et accessoirement, si c’est lui qui attaque en premier, elle aura une bonne raison de se défendre.

« Alors comme ça, je suis le prédateur du ministère ? L'homme qui use et abuse de ses pouvoirs comme un passe-droit pour agresser les femmes ? Menaces, sous-entendus douteux, regards vicieux et .. Ah oui. Oui. Attouchements. »

Tandis qu’elle le voit desserrer sa cravate, elle se demande : est-ce qu’il réalise ? Est-ce qu’il réalise que son comportement peut fait du mal autour de lui ? Est-ce qu’il comprend ? Elle aimerait espérer qu’il réagisse, qu’il se dise au moins que ce qu’elle raconte avec des noms déformés pour des raisons évidentes est la vérité. Minerva n’a pas menti une seule fois dans son article. Elle a tous les témoignages à l’écrit, toutes les preuves qu’il faut. Elle sait dans quoi elle s’est lancée. Elle le prépare depuis des semaines. Beaucoup de femmes ont eu peur de témoigner. D’autres ont été courageuses. Une seule a dit qu’elle voulait témoigner de vive-voix. Minerva ne veut pas en arriver là. Elle veut juste faire réagir l’homme, la société aussi qui pense trop souvent que les femmes sont fragiles, à préserver, à protéger. Evidemment qu’un scandale pareil va déchainer les hommes et les femmes contre Henry. C’est ce qu’elle veut aussi : le décridibiliser. Lui faire mal pour mieux le toucher encore plus tard, avec l’Ordre.
Elle pense quelques secondes à Lyrae et ne sait pas quoi penser. La jeune femme est suffisamment grande pour se faire un jugement par elle-même et elle connait des facettes de son père que Minerva n’oserait pas imaginer.

« Sale chienne. »

Le coup part et le mur qui jouxte son bureau, elle voit avec effarement le poing le traverser.

Mais qu’est-ce qu’il a pris avant de venir ?

Elle ne bouge cependant pas, Minerva, faisant tout pour garder son calme. Elle ne sait pas si elle doit rire ou pleurer de voir qu’un homme a besoin de prendre une potion pour décupler sa force.
C’est pitoyable.
Elle le trouve pitoyable, la grande Athéna.

« Sale chatte, vous voulez dire, Henry. Je ne me mélange pas avec les canidés. » répond-t-elle, toujours droite, ne le lachant pas des yeux tant pour se donner contenance que pour l’agacer. Elle aime bien la justesse des mots employés malgré tout.

Ce sera l’insulte la plus soft qu’elle aura reçu aujourd’hui et ça ne l’atteint pas vraiment. Cela rend, pour elle, le personnage encore plus grotesque et pitoyable. Le voyant entrer dans le bureau, elle recule alors. Il y a une porte ouverte derrière elle qui mène sur la véranda mais elle sait que l’homme ne la laissera pas partir. Qu’est-ce qu’il comptait lui faire ? La torturer ? La tuer ? Pire encore ? L’espace d’un instant, elle se dit qu’elle pourrait bien mourir là, chez elle. L’espace d’un instant, elle se dit qu’elle pourrait rejoindre Ephraim, où qu’il soit. Mais elle ne partira pas sans l’emporter avec lui. Athéna emportant avec elle Hadès dans son royaume où il ne pourra plus en sortir pour kidnapper des femmes telles que Perséphone.

« Sachez, Minerva, que je n'ai jamais levé la main sur une femme, par principe, sauf en duel bien entendu. Je n'ai encore moins abusé d'aucune d'entre elles, ni par la magie, ni par la force. Et ce qui m'insupporte le plus dans ce bas-monde, c'est le mensonge. Je me demande, Minerva, quel était le but de tout cela ? Me discréditer, j'entends. Parce que vous vouliez toucher mes relations ? Affecter mes ententes ? Mes différentes affaires ? »

Il marque une courte pause et elle comprend que ça ne sert à rien de parler : il ne veut pas parler, il veut la détruire, l’annihiler. La basanée l’observe silencieuse et réfléchissant déjà à toute vitesse. Qu’il continue de parler. Qu’il continue de perdre du temps.

« Cela aurait encore pu être accepté, j'aurai pu... Fermer les yeux, mais que vous osiez salir mon nom et ma famille, ça je ne peux l'accepter, jamais. »

Son nom et sa famille ?
Elle a un léger froncement de sourcils.

« Je n’ai rien salis du tout, juste énoncé des vérités. Vous faîtes souffrir des femmes, Henry et vos actes ont des conséquences. Vous vous souvenez de Vera Flamming ? Elle était stagiaire dans votre département. Ses parents l’ont retrouvée pendue chez eux. Elle avait 23 ans. »

L’âge de votre plus jeune fille, Astoria. pense-t-elle. Qu’il s’imagine, retrouver le corps de sa fille pendue parce qu’elle a été continuellement harcelée au travail par un homme qui aurait pu être son père. Qu’il le visualise ne serait-ce qu’un instant.

Elle sait que c’est peine perdu. L’homme ne se posera pas pour réfléchir à ses actions, pas devant elle en tout cas. Il n’est pas dans son état normal, dopé à une potion pour n’être que colère. Il est déjà dans l’idée du duel et Minerva le voit faire deux pas comme le veulent les règles d’usage. Règles qui remontent au Moyen-Âge.
Minerva fait de même tandis que l’homme s’exprime :

« Nous allons régler cela ici et maintenant, ma chère, comme les sorciers civilisés que nous sommes, prenez votre baguette. »
« Je l’ai déjà, mon cher. » souffle-t-elle.

Il est délirant de voir l’homme faire preuve de chevalerie et noblesse en ce moment. Mais Minerva apprécie et l’espace d’un instant, elle le respecte plus que n’importe lequel de ses ennemis. Elle ne lui retirera pas son traditionalisme qui lui sied bien au teint. Un sort dans le dos aurait été une vacherie qui l’aurait particulièrement énervée venant de l’homme.
Elle se tient prête pourtant, inclinant la tête pour le salut d’usage.

« Tremblez Minerva, parce que vous avez créé un monstre et maintenant, il vient vous demander des comptes. »

Un sourire sardonique pointe sur ses lèvres. Elle ne niera pas qu’elle a créé un monstre. Elle se penche légèrement en avant pour terminer de se positionner, plaçant une main dans son dos.

« Vous brûlerez comme votre torchon. »

Elle retient sa respiration.
Ce sera lui qui lancera le premier sort.
Le Diffindo part mais Minerva l’a vu arrivé et c’est dans un Protego qu’elle rassemble toute sa propre force pour parer le sortilège. Sauf que le dopage d’Henry rendant le sort encore plus puissant, conjugué avec sa puissance à elle fait que le sortilège est dérivé sur le plafond qui s’effondre. Minerva saisit sa chance. Elle sait qu’il n’y a pas d’étage sur cette partie de la maison et tandis que fumée et gravats de pierres s’effondre les séparant, elle disparait par la véranda.

Je ne perds pas de temps pour me transformer en chatte et passer de la véranda à la cuisine ouverte à toute allure. J’ai un avantage sur ce terrain : c’est chez moi et je connais chaque recoin, chaque porte, chaque objet.
Mon objectif est de gagner du temps. Et si Henry veut vraiment me blesser, il va falloir qu’il me cherche ce qui, au passage, va augmenter son courroux. J’ai espoir que les effets de sa potion se dissipent légèrement.
La cuisine a de grandes fenêtres qui mènent sur l’extérieur. Il y a un ilot central. Il y a aussi quatre portes : une qui mène à la véranda, une qui mène sur l’extérieur, une qui mène sur la cave et une qui mène vers la bibliothèque. Je passe sous un des meubles en l’entendant arriver dans la cuisine et attends avant de me faufiler entre l’îlot et la porte de la bibliothèque.
Le silence s’abat.
Je pourrais faire exploser la cuisine, nous à l’intérieur. Ce serait ironique quand on sait que je l’ai sauvé du dragon dans l’arène. Mais mon but n’est pas de mourir, juste de le retarder. Je ne veux pas qu’il crève chez moi. Cela ferait mauvais genre.


Soudainement, la chatte laisse place à la femme et Minerva pointe sa baguette sur les couteaux de cuisine.

« Accio Couteaux ! »

Les couteaux se projettent droit sur Henry.

Peut-être que si en fait, elle veut le tuer.


@Henry Potter
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Henry Potter
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études : autrefois élève sous les couleurs de serpentard de 1876 à 1883.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: WRATH (w/minerva & albus)   WRATH (w/minerva & albus) EmptySam 4 Avr - 17:33


Le sol tremble,
Les éléments se déchaînent,
La fureur se libère,
Hadès, rouge de colère.
Athéna hurle sa justice.

C'est le fracas, c'est le glas, c'est l'éclat.
Oui, tout part en éclat, tout vrille et la raison n'existe plus. Incapable de raisonner, de se contrôler, Potter se transforme. Docile, c'était avant. Monstrueux, c'est maintenant. Inutile de parler, de réfléchir, son palpitant s'agite, le sang déferle dans ses veines, torrent tempétueux. Le rythme est rapide, la respiration haletante tandis qu'il crache ses mots, hurle sa colère et décide enfin de passer à l'assaut. Mais même si l'homme laisse la place à la bête hideuse, aux pires instincts qu'il peut cacher en son coeur noirci par ses propres vices, il sait. Oui, il sait. Potter sait parfaitement que le combat sera rude, que la chienne chatte va se battre pour sa vie, pour sa survie et qu'elle ne lui fera aucun cadeau. De toute façon, il ne compte pas lui en faire non plus.
La partie d'échec est lancée, les pions sont déjà sur le front et voici que la reine observe le cavalier qui approche. Le damier blanc et noir, bientôt reflétera le carmin et quand la partie sera terminée, couronne pourpre sur le front, l'un des deux sera acclamé, gloire au vainqueur. En attentant le triomphe, le combat fait rage et la furie se déchaîne.

« Diffindo ! »
Il crache l'incantation aussi rapide qu'un glaive tranche la chair. Idéal pour entamer un duel, le sortilège connu pour entailler tout, même la peau, même les os d'une sorcière qui s'est cru l'égal d'un homme, voir même, au dessus. Sombre idiote.
Et ça ricoche ! Aussi violemment que ce fut lancé. Le sort ricoche contre le bouclier invisible, charme lancé par Minerva pour se protéger. Il rebondit et s'écrase contre le plafond qui cède. « REVENEZ ! » je n'en ai pas terminé avec vous ! il hurle, il s'époumone, il cri à s'en perdre la voix, mais Henry recule pour ne pas se retrouver sous les décombres. La fumée disparaît bien vite et la fenêtre. Une ombre, il la voit. Hors de question de fuir ! « Bombarda ! » et la véranda explose. Les vitres éclatent, le bois se déchire, c'est un fracas sans nom, l'expression même de la dévastation, la colère se fait entendre, elle exprime sa jouissance derrière le sourire satisfait de son auteur, mais sans attendre déjà, l'intrus enjambe les décombres et approche de la fenêtre encore intact, malgré le chaos de la pièce. Elle a disparu.
Aucun corps, aucune goutte de sang, rien. La chatte s'est échappée, la reine s'est évaporée, maligne et rusée, elle préfère se cacher plutôt que d'affronter le colosse. « Vous ne m'échapperez pas... » et la colère gronde un peu plus, tandis que Potter revient sur ses pas. Il n'aime pas ça ! Non, Henry n'aime pas que l'on se cache, que l'on joue les fouines, les prédateurs qui rusent pour atteindre leurs proies. Il préfère la confrontation direct, le face à face. C'est sa loi, sa règle du jeu à lui et son adversaire vient de l'envoi valiser, la garce !

Le sol craque sous les pieds du titan.
Le prédateur avance avec prudence, délaissant le bureau pour le salon où il se trouvait quelques minutes auparavant. Baguette à la main, il met ses sens à profit. La vue cherche le moindre mouvement, l'ouïe, furtive, saisie le moindre son et la gorge s'assèche, prête à lancer le prochain maléfice. La raison n'a plus lieu d'être dans un duel, surtout quand on sait que l'on est prêt à ôter la vie à l'autre. L'instinct est votre seule arme. Où te caches-tu, petite lionne ? Le silence règne sur Skye, son bruit dérange Potter qui fait son entrée dans la cuisine. Elle est toujours là, il sent sa présence. Elle n'aurait pas quitter les lieux, la fuite n'est pour elle, elle, elle mord, elle se bat, même si elle doit cracher ses tripes, elle ne lâchera rien jusqu'à la fin, McGonagall. Elle est de cette veine là, une chose qui mérite presque le respect de Potter pour sa hargne et sa témérité, mais ça ne l'empêchera pas de la saigner comme un porc.
A moins que ça ne soit lui qui pisse le sang avant.
« Accio Couteaux ! »
Le bruit du silence s'évapore, aussi vite et brutalement qu'il est apparu. Les lames tranchent l'air et la cible est déjà toute désignée. Pas la raison. L'instinct. L'instinct parle, c'est presque immédiat, sitôt l'incantation récitée, il riposte. « Arresto momentum ! »
Trop tard. La vie s'effiloche et ne repose sur rien, qu'un unique fil et même Hadès, maître des morts peut s'écrouler. Les couteaux cessent, tombent au sol un par un, tous sauf un. L'unique a été trop rapide et la lame déjà, a pénétré la chaire au niveau du flanc gauche. Pas entièrement bien sûr, mais suffisamment pour faire des dégâts en profondeur. L'homme recule, la chemise s'encre déjà de rouge. La bouche devient sèche, le goût du métal s'y répand et il manque de trébucher, Potter, de perdre de sa superbe tandis qu'il se rattrape à l'îlot central, le souffle coupé. On ne cri pas quand une lame vous pénètre, quand la justice vous poignarde sans crier garde, on ne cri pas de douleur, même si on le voudrait, car le corps se vide de l'air et la colère qui rugit devient muette, muette oui, muette de douleur. Les yeux écarquillés, Henry sait que la reine vient de faire échec au roi, mais il n'a pas dit son dernier mot, pas encore. Ca serait trop simple.
Potter ouvre la bouche, mais pas la moindre parole n'est crachée. De sa main libre, il saisit la lame et fixe son ventre. Le sang perle, il doit agir et agir vite car à cet instant précis, il est vulnérable, hors de question que Minerva lui assène le coup de grâce. Il inspire et d'un geste, ôte la lame, non sans lâcher un gémissement grave. Le couteau, il le balance sans vergogne dans la bibliothèque, qu'elle admire son oeuvre, la peste ! Et Potter enfin, respire, mais déjà, il se laisse glisser le long de l'îlot. Les enchantements qui soignent n'ont jamais été son fort, lui, il préfère infliger les maux plutôt que de les soigner, les apaiser. Tant pis, il fera sans. Sa main déjà, est baignée par son propre carmin. « Episkey ! » la plaie se ferme partiellement, mais pas entièrement, car le sortilège soigne les blessures légères, celle-ci est d'un autre ordre. « Dites-moi, Minerva, vous n'auriez pas... De l'essence de dictame... Par hasard ? » les paroles sont saccadées, la bête blessée ne peut se cacher plus longtemps, car déjà, son ennemie sait qu'elle a atteint sa cible.
Que faire ? Fuir ? Impossible. Ce n'est pas la fin, échec au roi n'est pas échec et mat ! Il peut encore riposter, il peut encore vaincre et si la chatte veut jouer à cache cache, il va la faire sortir de son trou, de gré ou de force. Henry passe sa main tachée par son propre sang sur son visage, déjà, faire cesser le saignement. Nouvelle inspiration, il saisit un torchon qui traînait sur l'îlot et appuie aussi fort que possible. Pourquoi Drusilla n'est jamais là quand on a besoin d'elle !? il peste, mais reste debout. Hadès, blessé, Hadès, meurtri, mais Hadès, toujours colérique. Quelques gouttes tombent sur le sol encore, mais l'homme garde sa hargne et s'il doit succomber, il compte bien emporter avec lui l'objet de ses tourments ! « Vous voulez savoir pourquoi cette pauvre Vera s'est pendue, ma chère ? » parce qu'il le sait, oui. Il sait bien qu'elle gît six pieds sous terre, la petite. « Elle était faible. Elle voyait le bien partout, la gamine, même dans les pires raclures de ce monde, elle n'était pas faites pour cette vie là et elle s'est brûlée les doigts quand j'ai voulu voir ses limites. Oui, je l'ai tourmenté. Oui, je l'ai harcelé. Oui, je lui ai montré ce que l'homme a de plus mauvais et tout ce qu'elle a trouvé à faire, c'est se pisser dessus. La peur, elle en était envahie. » Lentement, mais sûrement, le colosse arrive devant l'encolure de la porte de la cuisine, les yeux rivés sur la bibliothèque, le sourire, de nouveau sur les lèvres, mais des lèvres blêmes, le visage pâle, car il se vide de son sang, tout doucement. Déjà, un fin filet s'écoule le long de son menton. « Elle est sans doute mieux là où elle est que dans notre monde, croyez-le ou non. Maintenant, sortez. » la baguette tendue, il compte bien la faire sortir de là. Des livres, il les distingue, en grand nombre et la malice perfide frappe son esprit dérangé. La colère est toujours là, alimentée par un sentiment qui émerge des abysses, encore plus dangereux. Il tient en un seul et unique mot, folie. « Vous savez ce que j'apprécie dans les livres, en dehors du fait qu'ils sont source de savoir ? » il marque une pause, tend sa baguette devant lui. « Ils forment un parfait combustible. »

Parce qu'à mes rêves, j'ai cédé.
Embrasser les avances du mal,
Et sombrer.


« Feudeymon ! »
La folie déferle, des tourbillons de flammes incendiaires jaillissent de sa baguette, s'élèvent devant devant lui, prêtes à dévorer tout ce qu'elles peuvent. Et les flammes dansent et dansent, prennent la forme d'une gueule, la gueule des ténèbres, la gueule de Cerbère, trois têtes, trois gueules, trois jugements en un seul, car les âmes envoyés dans les tréfonds, par trois juges sont condamnées. Aux ordres du dieu ils obéissent et ici et maintenant, ils vont condamner la sagesse. Les flammes magiques pénètrent dans la pièce, lèchent les murs et dévorent les meubles, les livres disparaissent. Des cendres, voici ce qu'il reste du trésor de la sorcière et bientôt, voici ce qu'elle sera.

C'est l'heure, Minerva, l'heure du jugement dernier. Parce que le cavalier est la pièce favorite du bourreau, pièce stratégique qui peut écraser les autres, passer au dessus du front pour mieux atteindre sa cible.
Echec à la reine !
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: WRATH (w/minerva & albus)   WRATH (w/minerva & albus) EmptyDim 5 Avr - 3:20



" thunderstruck ", ac/dc



@Minerva McGonagall & @Henry Potter


Trois‌ ‌jours‌ ‌sans‌ ‌nouvelles.‌ L’animagus a disparu en voyant Albus‌ prendre les rênes du département des affaires moldues. Auprès de Grindelwald, les membres de l’Ordre s’évanouissent. Solitude froide pour le gallois qui n’en demandait pas tant. A l’aide. Il suffit de quelques mots pour que l’ancien briseur de sorts transplane jusqu’aux plaines verdoyantes de l'île de Skye. Dévotion silencieuse du myocarde qui aime. L’oeil d’Albus se pose sur le foyer incandescent des amazones matriarcales. Tragédie rutilante qui ne se répand que trop rapidement. Potter, il aurait du s’en douter. Le mage court sans attendre jusqu’au bord de la falaise que surplombe la demeure. Il saute et s’accroche aux écailles familières d’une créature qui le connaît bien. “Attis.” crie-t-il tandis que le dragon réalise l’identité de son dresseur. Minerva lui a appris à le monter lorsqu’ils étaient adolescents. Quelques minutes plus tard, le voilà qui surplombe ses vis-à-vis. McGonagall et Potter sont en plein duel, accompagnés d’un cerbère. Un capharnaüm qui ne manque pas de le surprendre et d’éveiller en lui une rage encore insoupçonnée. Il n’a encore perdu qu’un duel auparavant, qui aura coûté la vie de sa soeur. Il ne laissera pas l’écossaise mourir ce jour. “Confundo !” Le chien à trois tête gémit, confus. Comme son dompteur, le dragon songe en premier lieu a sa maitresse, et crache ses flammes obscures sur le canidé, provoquant trois hurlements de douleur continus tandis qu’il prend feu. “Immobilus.” crache-t-il enfin vers le directeur du département de la justice magique, qui se retrouve incapable de faire le moindre mouvement. Chute irrévocable, tranchante. “Incarcerem.” Le mépris claque la langue et le charme fuse. Des cordes jaillissent de la baguette magique de Dumbledore, ligotant puissamment l’anglais. Les sorts fusent de l’orme. “Confringo !” aussitôt, le cerbère explose laissant des bouts de chair et de sang recouvrent leurs visages. “Finite Incantatem.” annonce-t-il enfin pour mettre fin aux sortilèges lancés par le britannique. “Aguamenti.” brusquement, de l’eau s'échappe de sa baguette, éteignant l’incendie.

D’un geste du bras, Albus Dumbledore abaisse la bête qu’il laisse au sol avant de retrouver sa jeune amie, suffocante. Il la prend dans ses bras avec une tendresse tout masculine. “Episkey.” murmure-t-il, espérant soulager ses douleurs. Le colosse lève enfin le menton et plante ses prunelles dans le regard rougeoyant de l’ennemi. Le bras droit de Grindelwald se lève et lui arrache sa baguette des mains. “Potter ! Tout cela mérite une explication.” vocifère-t-il tandis que les cordes se délient de la bouche du monstre. L'emprise du lien se resserre en tout autre endroit. “Une visite à Azkaban ?

(c) oxymort


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Minerva McGonagall
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Minerva McGonagall
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études : promo 1895-1902, ancienne capitaine de l'équipe de Quidditch de Gryffondor de 1900 à 1902
particularité : maîtresse de la métamorphose, animagus chat tigré, féline et discrète.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: WRATH (w/minerva & albus)   WRATH (w/minerva & albus) EmptyDim 5 Avr - 8:48

La colère des dieux.
La colère de la fille préférée de Zeus s’abat sur le dieu des enfers.
La colère du frère de Zeus s’abat sur la maison paisible sur l’île du bout de l’Ecosse.
La colère, partout.
La colère comme seul moteur.

Les dieux sont cruels mais les dieux sont avant tout humains. lls jalousent, ils aiment, ils détestent. Ils détruisent aussi, des villes entières, des hommes, des femmes, des maisons, des pays. Les dieux sont imprévisibles. Ils s’affrontent en cet instant précis, si puissants, si en colère, si désespérés aussi. Il n’y a qu’eux sur ce terrain de jeu, eux et une maison d’enfance. Ils sont impitoyables parce qu’ils se battent pour ce qu’ils croient justes. Une éducation vieille et traditionnaliste pour le Hadès aux yeux gris. Une justice pour la Athéna à la peau basanée. Ils essaient de survivre. Ils se battent pour la vie, mais aussi pour la mort.

Alors qu’elle arrive dans la cuisine, elle entend le Dieu des Enfers faire éclater sa colère sur la véranda qui explose. Milles éclats de verre volent et un bruit phénoménal se fait entendre. Pourtant, au loin, sur le large de la mer étonnamment calme qui n’est pas déchainée par Poséidon, le bateau de pêche ne verra les vitres explosées, ni n’entendra les cris de colère d’Henry. Minerva, elle, a à peine le temps de rentrer dans la cuisine pour ne pas se prendre de verre et se cacher pour mieux se préparer à affronter, mieux planifier, faire preuve de stratégie. Elle est la fille du Père des dieux et de l’océanide de la Raison. Elle peut s’en sortir. Elle le peut.
Elle le doit.
Elle ne veut pas mourir ici. Elle ne veut pas mourir là, maintenant, tout de suite. Elle est, là, sur son champ de bataille, armée, casquée, l’égide au bout des doigts et la lance au bout de sa main. Et elle attaque enfin avec les lames tranchantes de cuisine. Tous s’arrêtent sous le sortilège de l’homme qui pourtant n’est pas assez rapide. Un couteau passe et l’atteint. L’espace de quelques secondes, le temps est suspendu, Minerva fait face à Henry, le regardait dans les yeux, observant la lueur de vie qui se gèle, stupéfaite qu’on puisse l’atteindre, elle qui se croyait invincible.

Ça ne dure qu’une fraction de secondes.
Jusqu’à ce que Minerva décide de ne pas perdre de temps et dans un mouvement de tweed écossais, elle marche à reculons pour faire le tour de l’îlot. Son regard ne le quitte pas. Elle hésite et c’est peut-être de là que vient son erreur. Elle pourrait l’aider mais l’homme veut la tuer. Elle pourrait négocier mais alors qu’elle voit le sang imbiber la chemise blanche, elle se dit que si elle s’approche, il voudra l’étrangler, quitte à mourir dans le processus. Toujours à reculons, Minerva donne un coup de talon contre la porte de la bibliothèque, spacieuse. La seule porte de sortie est celle qui mène sur le couloir dont la porte d’entrée gît, inerte.

« Dites-moi, Minerva, vous n'auriez pas... De l'essence de dictame... Par hasard ? »
« Probablement dans la pharmacie, Henry. »

Qui est à l’étage.
Mais voudra-t-il seulement se laisser faire ? Elle pourrait le sauver. Ils pourraient faire une trêve et ce serait probablement plus sage. Elle voit les gouttes de sang couler sur le sol, tracer leur sillon tandis qu’il approche, titubant. Le Grand Hadès est blessé et son liquide de vie s’écoule lentement sur le Parthénon, offrande sacrée sur l’autel d’Athéna.

« Vous voulez savoir pourquoi cette pauvre Vera s'est pendue, ma chère ? »
Minerva recule encore, ne répondant pas. La bibliothèque se dessine et les livres apparaissent tout autour d’Henry.
« Elle était faible. Elle voyait le bien partout, la gamine, même dans les pires raclures de ce monde, elle n'était pas faites pour cette vie là et elle s'est brûlée les doigts quand j'ai voulu voir ses limites. Oui, je l'ai tourmenté. Oui, je l'ai harcelé. Oui, je lui ai montré ce que l'homme a de plus mauvais et tout ce qu'elle a trouvé à faire, c'est se pisser dessus. La peur, elle en était envahie. »
Minerva déglutit et expire doucement. Elle voudrait fermer les yeux. Elle voudrait fermer les yeux et faire une prière pour Véra comme Atlas le lui a appris. Les aveux sortent, les aveux franchissent les lèvres et sans qu’il le sache, Henry vient de donner le repos éternel à cette jeune femme. Ils ne seront pas prononcés devant un tribunal probablement, mais Minerva les gardera bien au chaud dans son cœur, tandis que l’horreur de ce qu’il raconte, sa vision étriquée de la vie, des hommes et des femmes, lui serrera les tripes pendant longtemps encore.
« Elle est sans doute mieux là où elle est que dans notre monde, croyez-le ou non. Maintenant, sortez. »
Il est là, le colosse, si grand, si démesuré. Il aurait pu être cet ogre qu’il y a dans les comptes d’enfants. Elle se tient dans la pénombre, ses yeux brillants presque dans l’obscurité de la pièce comme la chatte qu’elle est. La porte se trouve sur le côté. Elle n’est qu’à quelques pas.

« Henry, s’il-vous-plaît, asseyez-vous. » souffle-t-elle, sans supplier, sans ordonner. Il s’agissait-là plutôt d’une invitation. Elle essaie la trêve. Elle essaie même si ça l’horripile, de le sauver.
Mais il n’écoute pas le vile. Il ne veut pas entendre que tout ceci est folie. Ou plutôt , si. Il le sait.
Il est la folie.
« Vous savez ce que j'apprécie dans les livres, en dehors du fait qu'ils sont source de savoir ? Ils forment un parfait combustible. »

Le visage de Minerva se décompose mais elle a le réflexe de se jeter sur la porte qui mène sur le couloir. Alors qu’Henry lance le maléfice, elle tente d’actionner la poignée et de pousser. La porte est bloquée par l’autre porte qui est sur le sol. La métisse veut pointer sa baguette pour défoncer la porte quand elle voit arriver le Cerbère droit sur elle.
Un hurlement s’échappe de sa gorge tandis qu’elle recule d’un bond. Les yeux écarquillés de peur et complètement ahurie par l’énorme colosse de feu qui la menace de ses dents pointues, elle voit avec horreur la bibliothèque commencer à partir en cendre.

« Aguamenti ! » hurle-t-elle alors sur le chien à trois têtes.

Le sortilège arrive à détruire une des têtes mais cela semble encore plus enrager l’animal. Minerva voit avec horreur la tête repousser. Inconsciemment, elle le sent dans l’air : à mesure qu’Henry se vide de son sang, le Cerbère devient incontrôlable, même pour lui.
Le feu prend rapidement de l’ampleur et Minerva évite non sans hurler de rage les attaques du chien des enfers. Elle hurle sa rage, sa colère, son désespoir devant le savoir qui part en cendre, se battant comme elle ne l’avait jamais fait auparavant. Soudainement, d’un coup d’aguamenti, elle vient tuer une deuxième tête, qui repousse aussitôt mais dans le processus, la troisième l’atteint et elle pousse un hurlement de douleur tandis que le feu la brûle au niveau des cotes droites. Elle se débat pour que le feu sur elle s’éteigne mais ses hurlements sont déchirent l’air dans le fracas de la pièce qui prend feu.
Elle brûlait.
Elle brûlait comme certaines de ses ancêtres sur le bûcher, comme d’autres amazones consumées par les dragons de leur vie.
Elle brûlait et elle voyait partir avec cette bâtisse qui l’avait vue grandir.
Ça ne pouvait pas se terminer comme cela. C’était impossible. Les flammes de l’enfer ne pouvaient pas la prendre maintenant, pas comme cela.

La fumée remplit la pièce et dans un sursaut de vie, de survie, Minerva réussit à repousser le Cerbère qui n’avait plus qu’une tête. L’air lui manquait et elle se mit à tousser avant de, le regard trouble, pointer sa baguette sur la porte bloquée pour la faire voler.

« Bomb… » tente-t-elle de dire mais la quinte de toux la prend et elle s’effondre à genoux.

Son instinct de survie lui souffle de se mettre à terre et elle va pour ramper jusqu’à la porte avec l’espoir, l’ultime espoir quand le Cerbère attaque de nouveau.
Cette fois-ci, trop lente, déchirée par la toux et l’air qui lui manque, Athéna ferme les yeux et attend de hurler comme ses ancêtres tandis que le jugement d’Hadès s’abat sur son enveloppe mortelle.

Le feu ne vient jamais brûler sa peau, faire fondre ses yeux, la faire hurler d’une voix qui ferait trembler n’importe qui. Cela n’arrive jamais.

Son roi est arrivé.
Enfin.

Minerva a du mal à rester consciente dans la pièce. Elle tousse toujours et dans un ultime effort tente d’ouvrir la porte sans succès. Elle voit flou cette fois-ci mais dans son champ de vision elle distingue ce qui se passe alors qu’elle a la joue collée à son planché. Henry est ligoté et est tombé. Elle pense alors que sa blessure a dû se rouvrir. Sa brûlure à elle sur son flanc lui fait affreusement mal et Minerva ne sait plus trop si elle gémit ou si c’est dans sa tête tant elle manque d’oxygène.
Elle ferme finalement les yeux alors que le Cerbère de Feu disparait, explosant. Il reste encore l’incendie à éteindre.

C’est peut-être ses mains qui la font réagir ou son odeur. Elle croit la déceler dans les odeurs de bois brûlé et de chair, sa chair, brûlée. Elle rouvre les yeux à moitié consciente et gémit de douleur quand elle sent le sortilège agir sur sa brûlure. Albus sait pourtant que c’est un maléfice. La brûlure ne va pas partir comme cela et Minerva, comme toutes les McGonagall sont préparées pour cela.
Elles jouent tous les jours avec le feu.
Elles savent s’en préserver et en guérir.

« Albus… »

Elle a la gorge sèche, la toux la reprend. Peut-être est-ce le fait que l’incendie soit arrêté dans la bibliothèque dévasté ou alors qu’une partie du plafond est défoncé encore à cause de l’incendie mais aussi du dragon qu’elle devine mais Minerva se concentre sur cette bouffée d’air nouvelle qui arrive.

« La pharmacie… Salle de bain… »

Il n’a juste qu’à faire un accio et la trousse sans fond viendra jusqu’à eux. Son regard vitreux regarde le roi qui est venu accompagné de sa monture. Sa main vient serrer la sienne doucement avec le reste de force qu’elle a et un sourire triste et épuisé.
La reine est contente qu’il s’agisse du roi et non pas du chevalier qui a gagné son cœur.
Elle arrive à tourner la tête vers Henry.

Le dieu est enchainé, impossible pour lui de se libérer sans aide. Mais la Athéna souffle alors à son héro, son Ulysse :

« Il est… blessé. Je ne veux… pas qu’il meurt chez moi. »
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Henry Potter
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: WRATH (w/minerva & albus)   WRATH (w/minerva & albus) EmptyLun 6 Avr - 20:32


Colère gronde, tonne !
Hadès, sur son lit de mort.
Athéna, enlacée par les flammes de l'Enfer.
Le courroux des dieux est implacable.

Et le feu.
Le feu brûle, le feu détruit, le feu, élément de l'énergie, prive quiconque le rencontre de sa vie, ôte toute envie de survie, fait suffoquer quiconque résiste. C'est le courroux de celui qui règne sur le monde souterrain, son ultime assaut, sa dernière attaque, la vengeance incendiaire pour faire taire à jamais le glaive de la justice. Et le courroux prend la forme monstrueuse du fidèle canidé du souverain, Cerberus l'impitoyable, gardien des portes, qui ne répond qu'à la voix de son maître. Pas une gueule, mais trois. Pas une mâchoire, mais trois, aussi impétueuses que le tonnerre divin. La pitié a cessé d'exister quand le sorcier a prononcé le maléfice. Feudeymon.
Un feu, une folie, une colère, une perte de contrôle. Magie noire utilisée à outrance, même pour le diabolique Potter, l'usage n'est pas aisé. Il le sait et pourtant, la raison s'est faite sourde, la folie brouille l'esprit et la blessure est là pour rappeler que le trépas attend son heure, l'ombre de la mort guette sa proie. Les flammes prennent forme, la créature est gigantesque. Une gueule dévore le savoir, montagne de livres qui part en fumée. Fumée qui se répand et bientôt, Potter tousse et crache, un genou à terre, tandis qu'il tente de contrôler la bête. Ses yeux brûlent, les larmes coulent malgré lui. La seconde gueule dévore le couloir, fait disparaître les souvenirs d'une vie, les moments passés ici n'existent plus, c'est le chaos qui règne et le néant suivra ensuite. Et la troisième gueule.
Elle bouffe. Elle dévore, elle cherche sa proie, Minerva. Détruis là ! c'est l'ordre sourd donné par le maître, celui-ci garde les yeux ouverts et cherche la sorcière du regard. L'eau. L'élément purificateur cherche à éteindre l'incendie, faire taire le maléfice, mais c'est peine perdue. Oui, tu as perdu Minerva. Potter le sait bien et ça lui suffit. Il n'entend même pas les sortilèges prononcés, car son esprit n'arrive plus à raisonner.
La douleur.
Elle le lacère de l'intérieur. Il perd l'équilibre, tend la main pour se retenir de ne pas tomber ventre à terre et souffle. La plaie pisse le sang à plein, le torchon n'est plus qu'un lingue souillé, sanglant. Ses yeux se ferment un moment, pourquoi une telle folie !? Le sang serpente, se glisse entre ses doigts qui serrent en vain, le torchon. Potter ne va pas tarder à s'effondre, à périr et il le sait. La gorge sèche, il relève la tête. « Finite ! » faire disparaître le monstre, Ceberus retourne à ta niche ! Mais c'est peine perdu. Son état ne lui permet plus de contrôler l'animal. Il a perdu, échec au roi. Mais avec lui, dans sa tombe, il va emmener l'effigie de sa colère, celle qui a réveillé en lui ses plus vils instincts, celle qui a osé se dresser contre sa force, celle qui a refusé d'accepter, celle qui a simplement dit non aux puissants. Et cette force sans nom, Henry la jalouse en silence. Il a perdu, elle a gagné. Déroute absolue, désir fou. Il l'admet, là, adossé contre le mur de la cuisine, à se vider de son sang, à attendre d'être réduit en un vulgaire tas de cendres. Qui va pleurer pour sa mort ? Le chagrin n'est que passager, le deuil, un chemin que nous devons tous prendre. Déjà, le passeur approche et Potter n'a pas un sous en poche.
Folie, tu vas le détruire.
Folie, tu l'as maudis.
Folie, tu me déchires de l'intérieur.
Il le sait, il n'a pas le droit. Pas le droit de prendre la vie d'une autre femme innocente, pas le droit de briser quelqu'un comme lui l'a été. Vera, pardon. La respiration saccadée, le coeur gorgé, inondé, pas elle, pas son assassin, elle doit vivre, elle doit continuer sa lutte, à gagner des batailles, à broyer les puissants pour un monde meilleur. Elle est le triomphe, il est la défaite. Le monstre se calme et il cède sa place à l'homme, depuis longtemps endormi sous une couche épaisse de colère. Ce bébé n'avait même pas de nom. Pensée absurde pour un souvenir qui le hante, à cet instant même, au coeur de l'incendie.

« Minerva... FUYEZ ! »
Il crache ses poumons et se redresse dans une ultime tentative, la dernière, en la voyant qui s'écroule à son tour. La fumée la tuera, mais le feu la détruira ! Et ça, il le refuse. L'homme ignore si miss McGonagall l'a entendu, mais, une main accrochée au mur pour ne pas tomber, il lance un dernier enchantement. « Protego ! » le voile invisible protège la sorcière d'une gueule qui allait se saisir d'elle, mais c'est tout. Potter déjà, succombe et défaille. Le sang coule encore un peu plus, combien en a-t-il déjà perdu ? Il s'écroule dos contre le mur et crache encore, son sang. Bouche cramoisi, dents rougeâtres, saveurs immondes, reflet de sa propre déchéance. Il ne peut rien faire, il est trop tard. « Pardonnez moi... » souffle-t-il avant de fermer les yeux, il ne peut plus rien faire, il a déjà tout fait. Echec et mat.
Le jeu est renversé, les pièces balayées, la partie est finie.

Et le tonnerre frappe.
Il prend la forme d'un dragon, impérial. Hadès se meurt, Athéna agonise et le roi des cieux en personne descend pour protéger sa douce du fléau. Les yeux vitreux, le teint plus que livide, Potter ne cherche pas à comprendre. Il entend les bruits, il ne reconnaît aucun sort. Il voit les éclats, la foudre, il ignore ce qui se passe. Et vient enfin la libération. Cerberus rejoint les tréfonds, ne laisse aucune trace dans son ultime soupir, excepté un paysage de désolation. Qui ? il essai de parler, mais le directeur déchu n'y parvient pas. Des formes, c'est tout ce qu'il distingue tandis que sa baguette roule au sol, l'a-t-il lâché ou l'en a-t-on délesté ? Peu importe.
Des cordes. C'est tout ce qu'il sent autour de lui, autour de sa chair et sa plaie qui se perfore, qui s'ouvre à nouveau, trou béant qui vomi le sang. Ca lui arrache un cri, oui, un cri, comme un vieux rugissement de douleur tandis qu'enfin, il le voit. « Dumbledore... » un sourire tordu se dessine sur ses lèvres, de rouge sang, se retrouvent maquillées. « Il semblerait que j'ai perdu la partie... Voici donc le joker de mon adversaire... » conscient, mais inconscient à la fois, l'équilibre entre deux mondes, sur un fil, voilà ce qui le tient à la vie encore, tandis que les cordes l'enlacent, chaînes brûlantes. Zeus ne pardonne pas, Hadès non plus. L'aîné, prisonnier du monde inférieur n'a jamais accepté sa place, monde d'en bas, tandis que le cadet triomphe, couronné, auréolé par la gloire, gouverne les cieux. « Une explication ? Allez vous faire foutre, la voilà... Mon explication... » il veut maudire, il veut mugir, il veut se battre encore, mais Potter en est incapable. Il se meurt, lentement, à chaque goutte qui perle, la vie le quitte, la mort l'embrasse. « Une visite à Azkaban ? » il a presque envie de rire, mais il n'y parvient plus. Quelques mots sortent de sa bouche, un faible son, inaudible, même pour lui, car déjà, ses yeux se ferment et la mort le recouvre de son linceul.

Hadès tire sa révérence.
Et son sort dépend maintenant du bon vouloir des vainqueurs. Quelques minutes, peut être plus, peut être moins, les derniers grains du sablier renversé s'écoulent. La vie est une question de temps, la mort elle, prend tout son temps.


Dernière édition par Henry Potter le Mar 7 Avr - 13:15, édité 1 fois
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: WRATH (w/minerva & albus)   WRATH (w/minerva & albus) EmptyMar 7 Avr - 9:13

Minerva prend le temps. Elle prend le temps de se ressaisir, de ne pas céder à une angoisse qui pointe. Elle sait pourtant maintenant qu’elle est sauve dans les bras de son meilleur ami. Pourtant, c’est comme si son esprit était encore dans cet incendie. L’état de choc est toujours là, bien présent, bien angoissant. Sa toux se calme cependant et elle bouge un peu avant de gémir de douleur. Elle allait hurler quand elle allait vouloir désolidariser sa robe fondue à sa peau fondue. Possiblement qu’elle aurait besoin de l’aide d’Albus dans le processus. De toute façon, elle ne voulait pas rester seule. Mais il y avait quelque chose d’autre qui pressait. Une vie était en train de s’écouler dans sa cuisine et même si Minerva McGonagall aurait aimé voir cet homme six pied sous terres, elle ne pouvait se résoudre à le laisser mourir. Oh, elle savait ce qu’en penserait Albus mais il savait tout comme elle qu’ils n’étaient pas comme ça. Ils étaient censés être les gentils, ceux qui sauvaient, et non ceux qui tuaient. Ça l’horripilait d’avance. Ça lui donnait envie de vomir que de faire une chose pareille envers son agresseur. Mais elle est meilleure que lui. Elle est meilleure que le Grand Hadès. Elle ne veut pas s’abaisser à sa hauteur ou plutôt la profondeur des Enfers, elle, toujours auréolée de gloire, toujours aimé par le roi des Dieux, son Père.

Un mouvement fluide et elle voit la trousse à pharmacie sans fond devant elle. Se désolidarisant de la douceur et la chaleur apaisante des bras d’Albus Dumbledore, Minerva se redresse non sans souffler de douleur. Elle vient fouiller dans le sac et en sort une fiole avec un liquide à la couleur particulière. Elle s’arrête légèrement avant de plonger son regard dans celui d’Albus.

Minerva doute.

Elle est meilleure qu’Henry mais elle doute que ce soit une bonne idée. Il va lui pourrir la vie, probablement réessayer… En réalité, elle le sait : il n’aura pas besoin d’être vraiment là pour lui pourrir la vie. C’est déjà le cas. Minerva sait qu’elle n’osera plus sortir seule avant un temps, qu’elle ne marchera plus sereinement dans la rue, qu’elle aura peut de le voir apparaitre dans chaque visage d’homme qu’elle croise. Il est déjà dans sa tête qu’il soit mort ou vif. Elle ne peut déjà rien y faire.

Essayant de contrôler un tremblement, signe qu’elle-même arrive aux limites de son sang-froid et que l’état de choc commence à se faire ressentir, elle entend les mots du directeur du département de justice magique et son explication qui se meurt dans son sang qui s’écoule. Il est en train de mourir et elle a gagné. Mais cette réalisation ne lui fait tirer aucune joie, aucun plaisir.

Elle n’est pas comme cela.

La métisse s’approche alors, la respiration sifflante, la douleur sur le visage de ses brûlures. Elle vient délier les cordes qui retiennent l’homme blême et mourant avant de venir lui ouvrir la bouche. Elle fait sauter le bouchon de la potion d’essence de dictam et l’approche, la main tremblante de la bouche d’Henry. Elle a peur que ce ne soit qu’un leurre et qu’il n’ait un couteau, qu’il ne la poignarde subitement comme elle l’a poignardé. Son regard cherche un couteau mais tous les couteaux sont au début de la cuisine. Ne cherchant pas le regard d’Albus car elle sait qu’elle va renoncer à sauver la vie de cet homme qui lui a fait du mal, l’a agressée au sein même d’un endroit qu’elle considérait comme sécurisant, Minerva vient verser la potion dans la bouche de l’homme avant de la lui refermer.

Son regard de chat, les joues pleines de suie, elle voit la blessure commencer à se refermer. Mais il y a un autre problème : Henry a perdu énormément de sang. D’ailleurs, la jupe de sa robe trempe dans son sang. Réprimant un gémissement de douleur et d’horreur en constatant cela, Minerva pose sa baguette sur la plaie au couteau purulente.

« Vulnera Sanentur. » souffle-t-elle en essayant de maitriser le tremblement de sa voix.

Elle voit le sang rentrer dans le corps d’Henry et sa blessure se refermer. Des deux, ce sera ironiquement et tristement, lui le plus chanceux. Quand bien même se sentira-t-il faible pendant quelques jours, il n’aura ni cicatrice, ni séquelles. Il s’agit d’une plaie au couteau, quelque chose de non magique quand bien même Minerva a ensorcellé ces derniers. Elle, par contre, elle va probablement garder une cicatrice et sa peau risque de mettre énormément de temps avant de cicatriser.

Mais pour l’instant, ce n’est pas à elle qu’elle pense. C’est à l’homme qu’elle voit reprendre petit à petit des couleurs.

« Don’t die on my kitchen, Henry, or I am going in Hell, I'll make you come back and I beat up your soul and then your body. » siffle-t-elle entre ses dents.

Sa main ensanglantée par le sang d’Henry se pose sur son cou et elle guette son poul qui redevient régulier. C’est alors qu’elle réalise ce qu’elle a fait : elle lui a sauvé la vie. Il a une dette envers elle. Elle a envie de vomir à cette réalisation mais alors qu’elle le voit ouvrir les yeux elle s’approche de son oreille. Elle n’est pas dans son état normal, elle sait qu’elle ne devrait pas faire une chose pareille. Pourtant, les mots scellent la promesse à laquelle il ne devra pas échapper :

« You owe me a life. »

Hadès a une dette de vie envers Athéna brûlée, brutalisée.
Hadès ne peut plus rien faire pour détourner les Nornes qui lient leur vie l’une à l’autre.

Minerva se redresse alors et souffle :

« Come home, Henry. You are alive and safe, now. »

Cette fois, elle n’arrive plus à contrôler les tremblements et elle se lève mais manque de tomber. C’est Albus qui la rattrape et elle se rend compte qu’elle est en train de faire une crise de panique. Les larmes aux yeux, elle vient souffle à son meilleur ami :

« Sors moi d’ici… S’il-te-plaît. »

Elle essaie d’avoir une respiration normale mais son corps semble relâcher toute la peur, toute la pression et toute la tension. L’état de choc avance dans son esprit et ce n’est qu’avec l’aide d’Albus qu’elle peut marcher sans s’effondrer.

Minerva ne jettera pas un regard à Henry et tentera jusqu’à ce qu’elle disparaisse de son champ de vision d’être fière, froide et fervente. Ce n’est qu’une fois arrivée chez Albus, qu’elle s’effondre comme un château de carte, amorphe, telle une poupée qu’il peut manipuler à sa guise.

(the end)
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