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 -18 (cahir) I know I'd go back to you

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Shibahn Gaunt
coalition sorcière
Shibahn Gaunt
crédits : (ava) schizophrenic (gif) unknown (code sign) astra (img sign) prudence
face claim : lily collins
pseudo : jess
-18 (cahir) I know I'd go back to you Tumblr_inline_p7r3u8GvZW1sccn28_250
études : blason aux couleurs de l'ascendant fièrement arboré
particularité : Fourchelang, Hémophile
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Message (ϟϟ) Sujet: -18 (cahir) I know I'd go back to you   -18 (cahir) I know I'd go back to you EmptyDim 24 Mai - 13:25

I know I'd go back to you
You're stuck in my head and I can't get you out of it
You could break my heart in two
But when it heals, it beats for you


Cork, Manoir familial. Convenances rejetées à l’état de badineries, c’est sans s’annoncer qu’elle franchit le pas de sa chambre, plateau flottant dans son sillage. Simplement vêtue de sa robe de chambre, elle même éveillée depuis peu, cheveux tombant sans retenue sur ses épaules. Sous l’impulsion de sa baguette les rideaux s’ouvrent de moitié, laissant percer les timides rayons de soleil. Impatiente, mais pas imprudente, elle ne lui fait l’outrage de le réveiller par une ostentatoire lumière. L’endormi négligemment enroulé dans ses draps, aborde une sérénité qui lui sied, à défaut de lui être habituelle. Draps dans lesquels elle s’était trop souvent réfugiée, à la recherche d’une étreinte passagère, aussi apaisante qu’agressive. Regret tenace de pas avoir été la seule à s’y perdre. Mais l’esprit n’est ni à l’amertume, ni au blâme, déterminé à décocher un sourire chez le charmant. « Debout mon cher cousin », faisant fi d’une quelconque peine à s’extirper des bras de Morphée que Cahir pourrait avoir, ne lui laissant guère de choix. Plateau posé sur la table de chevet, thé encore fumant, prêt à être dégusté accompagné du traditionnel petit déjeuner irlandais. Si ses mains sont peu familiarisées aux tâches féminines et ne sauraient accomplir la préparation, sa langue est en revanche rompue à claquer sous des ordres sagement exécutés par Twinky. D’un geste leste elle s’assoit sur le bord du lit, sourire étirant ses lèvres devant son air mal réveillé. Agissements au gout d’imprévisibilité, son humeur ne s’inscrit dans la continuité de leur dernier face à face. Si les évènements récents ont perlé leur relation d’animosité, ils n’auraient suffi à tirer un trait sur les vingt-cinq dernières années pour autant. La mémoire, ce déroutant muscle qui chasse plus rapidement les mauvais souvenirs que les bons, ne lui permettant de mettre fin à cet attachement. Les mots assénés au détour de leur dernière conversation sont confinés dans un recoin, bannis temporairement par les reliquats d’une complicité construite depuis l’enfance.  « J’espère que tu as passé une bonne nuit, mais ce n’est évidemment pas ce sujet qui m’amène », elle s’était par ailleurs assurée auprès du domestique qu’il n’avait pas passé une trop bonne nuit, ou nuit de folie selon les expressions de certains. Si les convenances sont chassées, la raison ne l’est pas et elle n’aurait point fait intrusion dans la chambre si une présence féminine y avait souillé les draps pendant la nuit. « Prépare-toi et rejoins-moi dans le salon d’ici une heure, je réquisitionne ta présence. Soit rassuré je te rendrais ta liberté à la fin de journée », précision importante n’étant pas pour autant révélatrice de franchise. L’assise est fugace elle est de nouveau à la verticale, préférant couper court à toute question. Ou autre velléité. La vipère marque un arrêt à l’embrasure de la porte, jetant une dernière œillade au faciès affectionné, « habille-toi de manière légère la journée sera ensoleillée ».

ξ ξ ξ

Manoir Familial/Parc national des montagnes de Wicklow. Robe estivale rarement arborée, cheveux savamment relevés par une broche serpentine, elle attrape fermement sa main, sans lui laisser le temps de la questionner « accroche toi bien ». En un souffle agité ils sont transplanés en bord de forêt au pied d’une faucille rouillée par le temps, semblant plus à même d’être jetée qu’utilisée. Rejoints, par deux autres hommes l’interlude ne dure que le temps de vagues politesses avant qu’ils ne soient repris dans un tourbillon de sens, cette fois ci initié par le portoloin, aux traits de faucille.

ξ ξ ξ

Royaume de Roumanie, Olténie, aux abords des Alpes de Transylvanie. La destination est bruyante, animée par les vociférations de chacun, atmosphère portée par une excitation commune. Plateau de verdure, que le soleil avait commencé à jaunir, bordé d’éminences rocheuses. Non loin de l’évènement un village à majorité sorcière, l’équivalent roumain de Godric ‘s Hollow l’avait-on informée. Se dresse plus loin les contours du stade de Quidditch ou se déroulera sous peu un match, d’une importance moyenne mais qui promet d’être intéressant M’dame, selon le vendeur. Elle n’avait guère saisi s’il s’agissait d’un match de qualification pour la coupe du monde, mais s’il n’avait pas entrainé l’engouement d’une finale, elle était surprise de voir tant de personnes réunies. Sourire n'ayant cessé d'éclairer son faciès, elle se retourne vers son compagnon. « Joyeux anniversaire » lui souffle t-elle, ses lippes déposant un baiser sur la joue. « Je ne pense pas être retournée voir un match depuis que tu ne joues plus, aussi je pense que tu seras plus à même de nous guider que moi » avoue t-elle lui tendant les billets portant la mention d’un match Royaume-Uni (de Grande-Bretagne et d'Irlande) – Roumanie.

Pando


Dernière édition par Shibahn Gaunt le Dim 23 Aoû - 19:00, édité 1 fois
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Cahir Gaunt
coalition sorcière
Cahir Gaunt
crédits : Avatar par : .primrose, signature de : drake. , crackship : Prudence
face claim : Dave Franco
pseudo : Pando
-18 (cahir) I know I'd go back to you Qx6Soi3
études : Sous l'égide de Salazar (1896-1903)
particularité : Fourchelang, syllabes ophidiennes que fait faufiler gutturalement l’hoir du basilic
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: -18 (cahir) I know I'd go back to you   -18 (cahir) I know I'd go back to you EmptySam 30 Mai - 21:49

I know I'd go back to you
Everybody knows we got unfinished business

Un rectangle de renouveau, clarté s’immisçant entre le voilage entre-tiré de l’oriel, jette une fenêtre de jour sur le rajout muet d’une année à la trombine de l’engourdi, que le pesant repos rendant pourtant si léger accote au traversin. Coussin contenu plutôt que corps d’une prise léthargique, étreignant du néant dans ce baldaquin qui le berce de mille voix jusqu’à l’assoupissement. « Debout mon cher cousin », le tire de sa torpeur d’un grognement protestataire quant au qualificatif banalisant, la seule sonorité pouvant le maintenir conscient à l’heure vespérale à travers son assourdissant silence. Trouvant le réconfort de se réveiller dans ses mirettes promettant maux et merveilles, d’un bras déplié de nonchalance en sa direction, il grigne l’espace jusqu’à sa précieuse présence perdue. Tout juste un effleurement affectueux. « J’espère que tu as passé une bonne nuit, mais ce n’est évidemment pas ce sujet qui m’amène », s’ouvre l’aveu autant que le couchage d’un geste invitant, linge découvrant une place, la sienne avant toute autre, à de plus engageantes possibilités se susurrant sous les couvertures : « Pas vraiment. Toutefois, tu as encore la possibilité de changer cela », proposition polissonne laissant le matelas trop grand lorsque la solitude l’occupe. « Prépare-toi et rejoins-moi dans le salon d’ici une heure, je réquisitionne ta présence », éconduisant l’égrillard pour d’autres projets, le sous-entendu trouve une dernière insistance, « Ce qui nous laisse bien assez de temps… », suave saveur de décadence sur les papilles comme pupilles, plus prompt à penser pouvoir l’attirer à lui que d’en accepter la distanciation qu’impose le recul par la rupture de ce qui les reliait. « Sois rassuré je te rendrai ta liberté à la fin de journée », cherche-elle à le rasséréner sur une restitution pourtant déjà opérée contre son gré. Un morceau de brown bread, dans lequel sa faim trouve au moins un rassasiement, empêche momentanément toute réplique. Bouchée qu’une gorgée maltée fait passer face aux quelques foulées vers la fuite de l’ancienne prétendante. « J’y compte bien. Elle me sera utile pour ce que j’ai prévu ce soir », la voix se parfait d’évanescence, autant évasive que son évasion, se levant également. « Habille-toi de manière légère la journée sera ensoleillée », le conseil vestimentaire n’endimanche que de sa prévenance délicate la simple tenue de naissance tissée d’aucune gêne avec laquelle le célébré se pavane, lui passant devant en direction de la salle d’eau attenante, reliquat de richesse.

Se présentant finalement fringant et sans fringale à l’estomac, le bas-ventre ne peut en dire autant que la bouche barrée d’éloge sincère : « En voilà un présent des plus époustouflants », complimentant le vêtement mais surtout son ruban et les entrelacements bouclant en nœud ceinturant le buste attachant. « Accroche-toi bien », à peine prévenu, les doigts restants retiennent un canotier en paille bordé du même brun que le vernis chaussé. Perdant pied, elle l’emporte dans une tourbillonnante téléportation, avant que la serpe ne les fauche pour un pré blondi par les insaisissables fils chrysocales tissant leur trajectoire aussi radieuse que la mine estimée. « Joyeux anniversaire », festivités préférant embrasser l’indulgence d’un rasage de près aux lèvres closes sur l’austérité. « Je ne pense pas être retournée voir un match depuis que tu ne joues plus, aussi je pense que tu seras plus à même de nous guider que moi », son aveu soutire un sourire indistinct, « Et moi dont… », ses lippes s’arrêtent entre regrets et remerciements implicites, rejoignent la tempe claire qu’elles gratifient d’un baiser peut-être un peu trop appuyé, tandis que la planificatrice s’en remet à son expertise en lui assignant les tickets de catégorie deux, de même valeur que ceux de première, le prix en moins, les connaisseurs le savent bien, de sorte à ce que l’ancien joueur des Chauves-Souris de Fichucastel les remette au guichet d’entrée après une courte déambulation sémillante aux vagues ressentis de promenade de couple. Coupons se désagrégeant d’un sortilège intégré. « Après toi, dirige-toi à droite ensuite », politesse ou possessivité l’invite à prendre les marches menant aux estrades, de sorte à ce que l’amant, gravissant à sa suite, puisse barrer la vue à tout potentiel intéressé. Une fois leurs numéros trouvés, dévoilant davantage une cravate au motif paisley en tissu persan, en déboutonnant le blazer de son costume grège, tout en prenant place dans les tribunes aux fanions tricolores, son attention délaisse le public effervescent, qui s’amasse en se striant de rouge-blanc-vert ou de bandes de bleu, d’or et d’écarlate, pour le gazon en contrebas. « Les mascottes devraient bientôt faire leur entrée », glose la glotte, « Il me tarde de voir cet affrontement. L’équipe roumaine est réputée pour son jeu plutôt brutal. Du moins en ce qui concerne leurs batteurs. Ce qui ne peut que faire les pieds à ce mou du genou d’Everleigh », gausserie faisant réagir l’un des supporters, balèze bonhomme, fan jusqu’au faciès repeint à l’agacement preste. « Un problème ? », la langue nargue l’impéritie, couleuvre dans le cou.

Pando
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: -18 (cahir) I know I'd go back to you   -18 (cahir) I know I'd go back to you EmptySam 6 Juin - 12:55

I know I'd go back to you
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But when it heals, it beats for you


Le faciès a beau se peindre d’endormissement, il éveille en elle une cohorte de d’émotions trop diverses pour qu’elle ne puisse déterminer laquelle se supplantait aux autres. Le couchage s’ouvre sous l’impulsion de son occupant, invitation à la corruption des mœurs et des corps, qu’elle ignore insolemment continuant son laïus. « Pas vraiment. Toutefois, tu as encore la possibilité de changer cela », l’invitation se prolonge dans les paroles de l’impudent, ne réussissant à la détourner de ses motivations, imperturbable face à l’hardiesse matinale du corrompu. L’esprit se fait sourd à toute velléité charnelle, s’érige face à ses tentacules tentatrices, concupiscence battant pourtant dans les entrailles devant la lascivité de l’amant. « Ce qui nous laisse bien assez de temps… », moue sérieuse balayée quelques instants, l’allégation étire ses lippes d’amusement laissant la taquinerie s’en échapper de la même manière qu’elle se dérobe de sa couche. « Tu m’as habituée à des propositions plus … endurantes », pour ne pas dire alléchantes. L’allusion est polissonne, réminiscences d’instants l’étant d’autant plus. Vestiges de souvenirs ancrés en elle, laissant dans leur sillage une convoitise lascive intacte, si ce n’est exaltée.  « J’y compte bien. Elle me sera utile pour ce que j’ai prévu ce soir » la sentence interpelle, agace par la planification qu’elle dévoile ne laissant que peu de doute sur sa nature luxurieuse. Mais la réplique naissante se meurt, avant de franchir le seuil de ses lèvres l’attention accaparée par une toute autre forme de luxure, l’impudique se dévoilant en tenue d’Adam. L’œillade s’attardant certainement trop pour que la moue outrée ne revête une quelconque trainée de vérité. La tête secouée ne suffit pas plus à marquer la désapprobation, les pupilles ayant trahi l’intéressement.

L’impudent s’était couvert, costume seyant impeccablement au porteur, laissant transcender l’appartenance à une noblesse du sang et de l’allure. L’œillade est toute aussi contemplative qu’elle ne l’eut été sur son plus simple appareil, appréciant l’allure constamment dégagée par le galant. « En voilà un présent des plus époustouflants », le compliment est accueilli par un fugace sourire, avant que leurs corps ne soient emportés dans un tourbillon de sens, les violentant sans égards.

Le baiser qu’elle dépose sur l’épiderme est rendu, avec peut être plus d’insistance que ne l’aurait été une embrassade aux contours amicaux. La vipère ne relève pas, se contentant de placer entre ses mains billets et gestion de leur direction. Elle s’en est remise à son expertise, peu désireuse de se perdre dans les allées, au milieu de certes quelques courtoises personnes mais aussi une bonne flopée de sauvages, entre canailles et campagnards. Les manières civilisées semblent laissées au foyer, si un jour elles avaient été inculquées, pour leur préférer cris et railleries rustres. Leur déambulation serait certainement traduite par un œil profane comme celle d’un jeune couple, là ou l’œil averti s’attarderait entre le, mince mais existant, espace qui sépare leurs corps. Absence de la main saisissant le bras du bien aimé. « Es-tu déjà venu en Roumanie ? Je ne crois pas me souvenir que tu m’en aies déjà parlé auparavant, mais comme tu as plus souvent voyagé que moi il est possible que cela m’ait échappé » rares sont les contrées étrangères qu’elle a foulées, non par manque de curiosité mais par manque d’opportunité. Ses connaissances sur le Royaume de Roumanie étaient éparses, constituées des quelques légendes qui bordaient les forêts transylvaniennes.  « Après toi, dirige-toi à droite ensuite », les indications sont suivies jusqu’à que les numéros de leurs places se dévoilent, et qu’ils en prennent possession.  « Les mascottes devraient bientôt faire leur entrée. Il me tarde de voir cet affrontement. L’équipe roumaine est réputée pour son jeu plutôt brutal. Du moins en ce qui concerne leurs batteurs. Ce qui ne peut que faire les pieds à ce mou du genou d’Everleigh » explication accueillie par un hochement de tête. Si elle n’ignore pas la composition de l’équipe du Royaume-Uni, faudrait-il vivre reclus pour ne pas en avoir connaissance, en revanche l’équipe de Roumanie fait office d’inconnue à l’équation. « Voilà qui promet d’être intéressant » admet-elle, plus intriguée par le jeu de l’équipe Roumaine que ne devrait l’être le beau sexe, selon les standards imaginés par leurs comparses masculins. Les propos provoquent contestations grossières. « Un problème ? » la langue de salazar claque, nargue l’ignare, sans égard pour le faciès qui se fige face aux sonorités serpentines. La main, intouchée durant leur déambulation, fini par venir se poser sur la jambe de l’orgueilleux, dans une prise ferme qui se veut pourtant apaisante.  « Cahir, s’il te plait le match n’a même pas commencé » la tonalité réprobatrice s’accompagne d’une œillade méprisante au supporteur turbulent, concluant hâtivement que la figure peinturée n’était que le résultat d’une famille sans gloire n’ayant visiblement guère avancé des moyens dans l’éducation de leurs rejetons. Peut être guère éduqué, mais pas ignorant de la malveillance entourant les sifflements reptiliens émis par des lippes humaines, l’hésitation barre son faciès. Quelques secondes d’hésitation qui seront entrecoupées par l’entrée des mascottes, dans un tonitruant concert de cris et d’applaudissements, coupant court aux velléités bagarreuses du supporteur. Dragons factices prennent place dans les airs, dans un artifice d’or, de grenat et de bleu encouragés par les partisans roumains, descendus par les sifflements de leurs adversaires. Ils sont vite rejoints par les mascottes du Royaume Uni, avant que le début du match ne soit lancé. L’effervescence connaît une accalmie passagère, provoquée par le début du match, supporters attentifs au jeu se déroulant sous leurs yeux. « Prendrais-tu les paris avec moi ? Je me range de l’avis ton ami et je parierais sur une victoire de nos couleurs. Quant à la mise si mes pronostics sont exacts, je gagne cette soirée en ta compagnie. A défaut je te rends ta liberté à la fin du match » l’œillade vers l’élégant est joueuse, tandis qu’elle se rapproche de lui afin de lui permettre d’entendre la proposition lancée.


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Cahir Gaunt
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: -18 (cahir) I know I'd go back to you   -18 (cahir) I know I'd go back to you EmptyDim 14 Juin - 18:33

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Conjointement sans être conjoints, ils conjurent la solitude mais l’invoquent par entêtement individualiste. Avançant à deux, plutôt qu’en duo vers ce stade à l’instar de leur avenir. « Es-tu déjà venu en Roumanie ? Je ne crois pas me souvenir que tu m’en aies déjà parlé auparavant, mais comme tu as plus souvent voyagé que moi il est possible que cela m’ait échappé », l’escapade dans ses vocables suscite des envies de fugue, d’ailleurs, seul ou avec elle, pourtant trop conscient du périple de la dérive, ne faisant que les ramener à tâtons sur le traçage de ce chemin, commun. Ensemble, puis séparément sans l’être, d’angoisse de s’annihiler ou s’oublier. Tiraillement tenace mettant en péril le contentement de l’instant : « Jamais mais voilà qui est chose faite, en remarquable compagnie, qui ne rendra cette évasion que plus mémorable », à la première opportunité d’en illustrer l’opposé, faisant fuir le bonheur avant de le voir lui échapper, encore. « Cahir, s’il te plaît le match n’a même pas commencé », la conciliatrice comprime la cuisse d’un contact duquel le cœur s’entoure de familiarité saisissante, autant que les phalanges de l’admonesté retrouvent pour un moment durant leurs semblables, étreinte ne parvenant pas à contenir dans leurs entrelacs le spectre relationnel, s’évaporant à nouveau, après une courte pression entre les paluches, accord tactile obtenu en charmant l’agressivité par l’affectivité. Cette éternelle rivalité crevasse l’endocarde de nouvelles cavités, qu’il se découvre dans le torse et se creusent face au manque béant se présentant à ses billes d’une notoriété engloutie par le néant. Etincellement explosif, étourdissant de lumière comme de soufre, et paillettes se jettent contre l’empyrée, incendiant spectateurs au même titre que ses souvenances de succès. D’un strident coup de sifflet, les balles se relâchent mais la pression augmente d’une même flèche que les fusées filantes. Ballet bourru de balais où la favorite réduit l’écart toujours trop grand séparant deux âmes ne pouvant se confondre dans l’espace de leur dilection. « Prendrais-tu les paris avec moi ? », sa gageure amène l’interrogé à délaisser ces cieux qui ne tiennent d’autres étoiles que nationales. « Tu es d’humeur badine », relève la tonalité où s’amorce une curiosité à même de le faire quitter une partie pour une autre. « Je me range de l’avis ton ami et je parierais sur une victoire de nos couleurs. Quant à la mise si mes pronostics sont exacts, je gagne cette soirée en ta compagnie. A défaut je te rends ta liberté à la fin du match », la découvrant scélérate, le mécontentement à la mine se renfrognant passagèrement constate : « Donc tu en viens à marchander la déclaration faite tantôt, quelle femme de parole », sans pour autant réussir à la disputer, intention peu déplaisante que les traits parviennent à trahir autant que la gestuelle. Profitant de la contiguïté, la préhension approche en l'absence d’appréhension la joliesse de la joue, faisant jouxter le profil au portrait plus raboteux. Pouce frôleur trop proche de la lisière de ses lippes, retraçant une prière sur celles-ci du bout de son empreinte, d'un geste presque absent tant il semble naturel, tandis que ses propres palabres déclament leur deal, oblation déposée en offrande au pavillon auditif :« Dans ce cas, si le Royaume de Roumanie l’emporte, et à condition bien sûr qu’ils finissent par attraper le vif d’or avant le coucher de soleil, je retourne honorer ma venue au monde comme il se doit avec Cormac, Senán et les autres », le temps d’arrêt tait les identités féminines de la fête, « tel que convenu, avant de passer toute la nuit avec toi », que le culot trouve à compléter en précision sur la durée, moins par pansement narcissique à la plaisanterie matinière que par promesse de la recherche d’une éperdue éternité égarée à retrouver. « En cas de défaite, je t’octroie mon entière attention, dont tu pourras disposer… jusqu’au petit matin », une similarité des suggestions, assurant chacune sa victoire, s’assumant et se soutenant dans son incapacité à la tolérer tantôt éloignée, tantôt à portée de paume. D’un zèle si sauvage et si distrayant à la fois, sa main retrouvant son minois, amène pourtant précautionneusement le cou de cygne à se contorsionner, afin de lui faire face juste pour l'admirer un peu, beaucoup. Il n’y a soudainement qu’elle. Plus de match, plus de monde. Suspendu à ces secondes. Enfouissant une salive nerveuse dans un prenant silence, la foule s’étire en une seule apnée, poumons retenus. Quiétude avant le cyclone recapturant sa concentration. Déviant ses nuances circulaires et concentriques châtaigne de sa bouche, n’essayant même pas d’être discret, entre clameur et euphorie collectives, marqueurs d’un premier but marqué par les Balkans à peine entre-aperçu, un murmure seulement à sa propre intention : « Il semblerait que ce soit mon jour de chance », finit par se muer en éclat de félicité absolue, étincelante pyrotechnie de poitrine.

Pando


Dernière édition par Cahir Gaunt le Dim 28 Juin - 14:30, édité 1 fois
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: -18 (cahir) I know I'd go back to you   -18 (cahir) I know I'd go back to you EmptyLun 22 Juin - 23:39

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La curiosité sur le monde avait toujours été existante mais pas débordante, rarement satisfaite au profit d’une vie circonscrite autour de ce qu’elle connaissait. De rares escapades uniquement autorisées par le giron familial, fréquemment motivées par le désir, d’une époque révolue, de voir le joueur malmener l’adversité cognards au bout de la batte. « Jamais mais voilà qui est chose faite, en remarquable compagnie, qui ne rendra cette évasion que plus mémorable » , la velléité de lui offrir une expérience nouvelle est comblée, toujours peu encline à devoir partager l’enjôleur jusque dans ses souvenirs. « Tu es effectivement bien chanceux de cette compagnie »  se complimente la vipère, ne laissant apparaître si l’esprit est guidé par le sérieux ou par l’espièglerie. Compagnie rarement offerte à d’autres, qu’ « autres » soient féminins ou masculins, et jamais entièrement donnée au promis. L’attachement est ardemment fui, elle côtoie sans se lier préférant rester en marge des aléas amicaux, analysant d’un œil circonspect les émois qu’ils pouvaient provoquer. Se refusant à confier l’entièreté de son avenir aux mains du compagnon sans pour autant le lui retirer, pusillanime face à la prise de décision se laissant voguer entre quelques rebuffades, jamais définitives. A défaut de détenir son avenir les phalangesde l’effronté se joignent aux siennes. Epiderme sensible au touché de celui provoquant sensations intérieures qu’elle ne sait – ou ne veut- décrire se contentant de les assimiler à un attachement profond empreint d’une redoutable concupiscence. Concupiscence pouvant s’éveiller au moindre effleurement, aveugle à la présence des autres allumant les pupilles d’une flamme presque imperceptible pour l’œil profane. « Tu es d’humeur badine » voit juste l’amant. La main bien qu’ayant retrouvé sa solitude, ne s’est retirée de la cuisse adoucissant tout juste la prise. La versatilité de l’humeur est frappante, inconsistance dans le rejet de l’autre haine animant les propos un soir, douceur animant une journée sans qu’une raison particulière ne génère les changements d’attitude. « Donc tu en viens à marchander la déclaration faite tantôt, quelle femme de parole » se renfrogne le faciès du célébré, l’exemptant pourtant d’une remontrance sévère. La constatation émise anime le visage de la péliade d’une moue joueuse. Le tracé du pouce ne cesse d’attiser la douce chaleur qui s’installe dans le creux du bas ventre, générant frissons, étrangers à une quelconque sensation de fraicheur. Si l’esprit s’est interdit monts et merveilles, au profit de la rancune qui s’était installée, le corps ne sait rester silencieux face au pêché naturel, désirant fougueusement combler le manque. « Dans ce cas, si le Royaume de Roumanie l’emporte, et à condition bien sûr qu’ils finissent par attraper le vif d’or avant le coucher de soleil, je retourne honorer ma venue au monde comme il se doit avec Cormac, Senán et les autres », les mots incitent à l’écart brusque, naïveté absente à l’évocation des autres, qu’elle sait être femmes semblant arborer la légèreté comme un principe, la souillure comme une force. L’œillade se fait glaciale, elle n’ignore pourtant le dessein de la soirée, les penchants des hommes largement connus de toutes les femmes, mais le rappel blesse sans indulgence. « tel que convenu, avant de passer toute la nuit avec toi. En cas de défaite, je t’octroie mon entière attention, dont tu pourras disposer… jusqu’au petit matin », le sourcil s’arque sous l’impertinence de la proposition. « Voilà une suggestion plus alléchante que ce matin » admet-elle, intérêt éveillé malgré elle. L’esprit admire l’audace, blâme la goujaterie, irrépressible désir de possession fermement ancré en elle. L’apprentissage s’est pourtant fait depuis l’enfance, on n’attache pas un homme, ils sont libres, créatures de la nuit ne connaissant les limites imposées à leurs comparses féminines. Apprentissage qui coulait de source avant que les mains du libertin ne commencent à souligner ses courbes, dénudant le corps, se saisissant de l’innocence jalousement gardée à l’abri velléités concurrentes. L’idée de ses mains glissant sur d’autres ondulations, du plaisir donné aux filles d’Eve, d’une intimité qu’il ne lui réservait pas lui était devenue insupportable, insultante. Sensation presque douloureuse qui tordait les entrailles, écrasait la fierté sous la constatation qu’elle ne pouvait lui suffire.

L’échine est droite, le menton relevé dans une volonté de faire fi des meurtrissures de l’égo, vipère ne sachant montrer faiblesse, défi qui s’affirme dans le regard désormais planté dans celui du belligérant. Instants figés dans une contemplation qui leur appartient, les lippes inférieures mordues par colère, avidité de s’accaparer le tentateur, d’en emprisonner les libertés. Paradoxe à peine dissimulé entre ses ambitions et ses reproches, voulant s’affranchir de l’autre en se saisissant de son libre arbitre. « Si telles sont conditions très bien » accepte l’envie de jouer sachant toute négociation perdue d’avance, avant que l’attention ne soit de nouveau accaparée par le match penchant en défaveur de ses termes. Défaveur qui continue de s’inscrire au fil du jeu dans les scores malgré les quelques remontées de l’Angleterre, au grès de quelques piques et sourires échangés. La belle ne sait accepter la défaite aussi elle se détourne de l’action en cours pour accaparer le champ de vision de son compagnon. La main innocemment laissée sur la jambe remonte doucement jusqu’à la cravate, dans un effleurement, imperceptible à la vue des personnes les entourant, de la virilité sourire aguicheur se dessinant sur le faciès. La brune avale de nouveau l’écart entre eux, lippes glissant de la commissure de leurs semblables jusqu’à la jointure de la mâchoire. « Peut-être te penses-tu gagnant quelle que soit l’issue du match » souffle t-elle, lippes désormais à quelques millimètres de l’épiderme « mais ne crois pas que le déroulement de la nuit sera le même si le début de celle-ci s’inscrit dans tes festivités masculines » nargue la fierté lascive, les doigts s’amusant toujours sur la cravate. Le faciès s’écarte du compagnon transformé pour l’instant en proie. « Il y a des jeux ou je sais sortir gagnante » rappelle la l’enjôleuse, réminiscences des jeux où les amants d’interdisaient de céder cherchant à faire faiblir l’autre. Elle s’inscrit dans le refus de sentir l’odeur d’une autre sur lui, d’être la seconde d’une nuit, sans renoncer pour autant à le tourmenter. « Peut-être va t-on bientôt être fixés » agitation s’éveillant de nouveau dans les rangs, hurlements annonçant une course entre les attrapeurs recaptivant son attention sur le dénouement du match et qui annoncerait la suite de leur soirée.


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Cahir Gaunt
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: -18 (cahir) I know I'd go back to you   -18 (cahir) I know I'd go back to you EmptyMar 7 Juil - 15:46

TW : sous-entendus et attouchements consentis
Ce sujet risque de virer ensuite, donc fermez vos mirettes non-averties

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De ses plis roses, éclosent les narcisses de l’autoflatterie, « Tu es effectivement bien chanceux de cette compagnie », s’éparpillant, mieux que les confettis cinabres des spectateurs, face au vaniteux veinard en parterre de pétales d’un bouquet ni offert ni jeté. Une presque-envie d'irradier prend les pupilles, néanmoins vite ternies par la terreur de l’aubaine. Ne voulant pas d’exceptions hasardeuses mais d’une existence complète à ses côtés. La souffrance s’efface toujours trop brièvement au profit de sa suspicieuse absence contenant les affres à venir, et les adjurer par avance, trop conscient que la veine ne pouvait durer, faute de véritablement la connaître, ne le prévalait que de l’attente angoissante de sa disparition. Abruptement, suite à ses propositions, le voici qui s’éloigne à nouveau, ce contentement, à l’instar de sa détentrice, réinstaurant promptement un intervalle entre les deux individus à la mesure de sa vexation. « Voilà une suggestion plus alléchante que ce matin », reconnaît finalement la douce désobligeance, alors qu’entre les rangées de sièges, déambule le marchand, duquel l’acidité, goûtée par la distanciation, s’octroie un sachet de sucreries, sans considérer les autres collations. Pendant que les bonbecs finissent fichés dans l’une des poches du veston sans déclaration ni dégustation, le courroux de la décontenancée se contient à même les muqueuses malmenées avant d’acquiescer à l’accord, morsure de la mignonne à laquelle sa voracité aurait volontiers substitué la sienne mais la bouche, fan fervente, s’occupe déjà à scander scandales comme succès. La fugacité de la félicité s’étiole entre temps et tirs. D’entre tous les buts tentés aucun ne score comme l’impertinente touchette sur la braguette. Corps se contractant subrepticement au passage. Des mêmes iris pouvant tantôt la chérir ou la haïr, l’œillade se braque en défi sur l’initiatrice. Bêtement, à son approche, ses propres lèvres se pressent, maigre barrière, l'une contre l'autre, s'arrêtant courtement de respirer pour expirer encore plus fort ensuite. Ludique et impudique allégresse s’étirant avec adresse entre caresses et crevasses. Vraisemblablement, lui faut-il crever lentement mais sûrement autant loin qu’auprès d’elle mais de tous les supplices, aucun ne lui semble aussi désirable et destructeur que lorsqu’il est dispensé par ses doigts. « Peut-être te penses-tu gagnant quelle que soit l’issue du match mais ne crois pas que le déroulement de la nuit sera le même si le début de celle-ci s’inscrit dans tes festivités masculines », se frotte-t-elle à présent à sa fierté pour mieux susciter un sarcasme des plus gonflés : « Qu’arrivera-t-il à mon retour de soirée ? Comptes-tu me rejeter ? Encore ? Je te connaissais faire preuve de davantage d’imagination… », front frondeur ne cachant guère plus le camouflet, couteau dans une lésion non cautérisée, langue pour lame. Un élan de moquerie se coince dans l’étau de la gorge. Peine peinant à passer. « Me détester ne t’a pourtant jamais empêchée de me désirer tout autant… Alors, vas-y, exècre-moi éperdument en cas de victoire », affect et acrimonie, parfois si difficilement différenciables, se mêlent aux murmures glissant dangereusement de sa moue à la bravade. « Il y a des jeux où je sais sortir gagnante », se plaît à rappeler la goguenardise. Assez… Sensation de succès que l’inconvenant lui dérobe, s’approprie, de geste, enclosant les ensorceleuses extrémités de sa paume, ne parvenant à lui concéder quelconque conquête, après avoir lutté trop longuement avec son incapacité à lui abandonner le contrôle, simplement pour ne pas faire cesser les cajoleries, autant que de paroles : « Et si ces aboutissements se présentaient uniquement parce que dans certaines situations, je te laisse prendre la chose en main ? », le singulier de l’insinuation, revêt le propre de la propagation du doute. Myocarde molestant son plexus et son bassin de battements assassins, tandis que d’une preste pression de la poigne sur les phalanges féminines, tout en la fixant sans ciller,  l’indécence lui fait entourer plus franchement que furtivement l’entre-jambe turgescent. A contrario de la fébrilité collective, captive et respiration sont enfin relâchées, là où deux autres prises se veulent avidement attrapeuses. « Peut-être va-t-on bientôt être fixés », relevant de la hâte d’un haussement de sourcils, l’empressement presse à la plaisanterie : « Impatiente ? », probablement autant que les gradins trop galvanisés par la finalité, pour s’apercevoir de la feinte forçant à la faute : un Tranchefoule s’apprête à massacrer la masse de son cognant. Là où le réflexe prend le pas sur la réflexion, l’avant-bras protecteur barre le buste, décalant la délicate dans son dos, s’interposant à l’impact incertain, non sans libérer sur le corsage, tactile taquin, le lien laçant de son attachement ravissant les rondeurs sous la robe. Prêt à encaisser cognard comme claque. Sous le brouhaha protestataire et les sifflements s’indignant de l’arrêt provisoire du match, mesure momentanée permettant l’intervention des officiels avant la remise en jeu, une convenance toute controuvée fait mine de la découvrir quelque peu découverte de sa discrétion : « Allons, un peu de tenue, rhabille-toi convenablement. Tu ne voudrais pas que quelqu’un t’imagine accompagner plus qu’un cher cousin, si ? », qu’il la cherche d’expression autant que d’espièglerie, s’amusant de l’antinomie, appellation et attitude en discordance. Dissension intérieure le partageant une dernière fois lui-même entre potes et prétendue prétendante. « Non… non… rah… », la précipitation et la perte du pari désarticulent enfin le phrasé de son agacement répété, « Bande de trolls ! Mais ne crois pas que ton équipe se soit montrée bonne ou performante. La Roumanie s'avère ridiculement inapte à se servir de ses manches... »

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: -18 (cahir) I know I'd go back to you   -18 (cahir) I know I'd go back to you EmptyLun 13 Juil - 15:45

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Vipère érigée en tentatrice, morale happée par la concupiscence provoquée par le compagnon, elle en oublie le reste malgré l’égosillement assourdissant de la foule les entourant. L’honorabilité cède face à la tentation, corruptrice des mœurs, chassant la raison au profit de l’impulsion. Relation ne connaissant l’ataraxie, se troublant par leurs continuelles escarmouches, que certains bienpensants apparenteraient sans difficulté à un attachement profond ne pouvant se permettre de laisser l’autre agir selon son propre libre arbitre. Mais l’introspection n’est pas admise, ni désirée, la prédilection va au reproche accablant le compagnon des dissensions sans avouer l’affection sous jacente à la fureur et à la convoitise. Si elle ne peut contrer la tentation, elle n’ignore sa propre capacité à le rendre déraisonnable, faisant consciemment le choix de provoquer désir ou colère plus rassurants que l’indifférence. « Qu’arrivera-t-il à mon retour de soirée ? Comptes-tu me rejeter ? Encore ? Je te connaissais faire preuve de davantage d’imagination… », blâme – ou défie ? - le parieur face à la mauvaise perdante. L’évocation du rejet est balayée par la vipère qui ne voit toujours dans celui-ci que la conséquence logique et inévitable des actions du séducteur, décision qu’elle se complait à considérer comme étant presque imperméable à sa propre volonté. « Je te ferais simplement endurer le même supplice, que celui qui sera le mien lorsque je serais dans ton attente en te sachant profiter de tes réjouissances » admet l’affliction provoquée par les déboires désormais à peine dissimulés de l’amant, « et crois bien que pour cela je dispose d’une imagination débordante » termine t-elle dans un souffle, œillade toujours cajoleuse ne permettant guère le doute quant à l’art et à la manière qui seraient utilisés pour imposer le calvaire promis. « Me détester ne t’a pourtant jamais empêchée de me désirer tout autant… Alors, vas-y, exècre-moi éperdument en cas de victoire » rappel de l’antinomie constante des sentiments les agitant, rendant impossible la distinction entre l’affect et le désir ou entre haine et la passion. Les sourcils se froncent devant la vérité déballée sans douceur, faisant resurgir les nombreuses colères s’étant finalement érigées en désir féroce, consumant les moindres parcelles de sa volonté le laissant s’approprier les moindres parcelles d’elle-même fugacement.

« Et si ces aboutissements se présentaient uniquement parce que dans certaines situations, je te laisse prendre la chose en main ? » l’allusion ne laisse guère de doute sur son objet, n’émouvant la vertu de la gaunt cédée depuis longtemps à la poigne possessive de l’amant. La main joueuse se fait prisonnière de celle de la proie devenue en l’espace de quelques secondes le traqueur, refermant sa prise en lui imposant l’empoignement de la virilité particulièrement éloquente. Main qui n’essaie pas de s’échapper, l’esprit animé par la convoitise regrettant l’absence momentanée d’intimité. L’œillade se fait brulante, loin de s’offusquer de l’obscénité des gestes l’offense s’engendre dans la parole de celui se voulant sempiternellement maitre des décisions semblant présenter la prise en main comme une faveur. « Me laisser ? Admet plutôt ton incapacité à me le refuser » rétorque la fierté, refusant le contrôle qu’il s’approprie encore dans ses insinuations. Poignes qui détendent leurs prises au profit d’un retour fugace de la concentration au match se déroulant sous leurs yeux dont l’unique intérêt réside en sa finalité. « Impatiente ? » décèle le joueur, provoquant sourire taquin. « De pouvoir célébrer ma victoire ? Très certainement » s’avance la gagne goguenarde. Plus profane qu’avertie elle ne décèle dans le jeu la faute, ni le risque s’y afférant pour la foule, la rapidité de l’action la laissant sans réaction au contraire du protecteur qui s’interpose entre l’éventuel danger et elle-même. Attitude de défenseur exécrée au quotidien lui préférant l’affirmation de sa capacité de préservation par sa seule personne, et qui pourtant en contradiction accélère le myocarde d’affection. « Allons, un peu de tenue, rhabille-toi convenablement. Tu ne voudrais pas que quelqu’un t’imagine accompagner plus qu’un cher cousin, si ? », rappelle la vexation du terme. Rapidité du mouvement ne lui a permis d’apercevoir l’habile détachement des liens opéré par le gardien, et c’est surprise mais pas décontenancée qu’elle découvre la débraillardise. « Effectivement, il serait dommage que des yeux autres que les tiens, mon très cher cousin, se posent sur ce qui dissimule dessous, n’est-ce-pas ? » se joue la taquinerie de la possessivité, tout en joignant de nouveau les attaches. Gagne avancée par présomption se confirme dans l’arrêt final du jeu vif d’or adroitement attrapé et détenu par les britanniques, provoquant félicitée narquoise chez la vipère et vague d’engouement chez les supporters. « Bande de trolls ! Mais ne crois pas que ton équipe se soit montrée bonne ou performante. La Roumanie s'avère ridiculement inapte à se servir de ses manches... » s’agace le perdant dans la critique de l’équipe nationale, sans toutefois provoquer vexation chez la brunette qui ne s’attarde guère sur les techniques de jeu. « Mon seul intérêt dans les aptitudes de mon équipe réside en leur capacité à gagner et non pas en la qualité d’un jeu que je ne saurais de toute façon apprécier » préfère la victoire à la manière.

Sans attendre que l’effervescence ne retombe la main attrape sa semblable d'appartenance masculine, dans la hâte de quitter le stade et les célébrations grossières de leurs concitoyens, peu à son aise dans une ambiance aussi chargée – de bruit comme de rustres -. « Il y a un village sorcier à quelques miles où nous allons pouvoir nous restaurer » annonce la gagnante, faim en tenaille qu’elle soit de pitance ou de lui. Sans lui laisser le temps d’arguer, elle les transplane au sein du village dont elle ne connaît que ce qu’on lui a indiqué. La place centrale est entourée de bicoques biscornues aux couleurs vives, s’inscrivant dans le style roumain original mais charmant, l’effervescence du stade ne l’ayant pas encore atteinte.  Sans vraiment lui laisser le choix de la direction elle l’entraine jusqu’au devant d’une auberge à mi chemin entre pittoresque et élégance, dissimulée aux yeux des moldus. Mais c’est face au compagnon qu’elle se place, main qu’elle sépare de la sienne pour la placer dans le bas de son dos l’attirant vers elle. Les corps se frôlent, sans franchement se toucher les pupilles se plantant sans sourciller dans celles du cousin, détaillant les traits qu’elle affectionne trop pour pouvoir les effacer. Volonté consciente ou impulsion téméraire les lippes rejoignent celles désirées mais à maintes fois assassines, se les accaparant pour quelques secondes – trop courtes mais fiévreuses. Les entrailles brulent de leur désir, les mains veulent se glisser sous l’habit laisser traces d’appartenances sur l’épiderme, lippes veulent continuer de s’approprier leurs semblables, mais c’est finalement la liberté qu’elle leur rend. Baiser imprévu n’ayant procuré aucun sentiment de satiété, mais ayant pour résultat – à la fois voulu et subi- d’ouvrir une appétence plus vigoureuse encore. Nécessité, qui ne sera jamais avouée, de le retrouver loin des regards insistants, de toute obligation ou instruction familiale. « Je ne te retiendrais pas contre ton gré » refuse l’orgueil d’être un fardeau ou un second choix « mais si tu le souhaites nous avons une chambre réservée ici à notre nom » propose l’intimité, nuit qui leur appartiendrait, sous le couvert d’un « Monsieur et Madame » normalement offert par le mariage. Premier pas envers lui demandant sa présence d’une manière dont elle n’avait jusqu’à maintenant jamais procédé s’ouvrant au risque du refus. « J’ai entendu dire qu’ils servaient les meilleurs sărmaluțes de la région, entre autres mets alléchants » promesse lascive d’une nuit partagée.



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Message (ϟϟ) Sujet: Re: -18 (cahir) I know I'd go back to you   -18 (cahir) I know I'd go back to you EmptyVen 17 Juil - 18:28

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À presser sa prestance de la sorte, en se jouant tantôt du manque douloureux ou de sa masculinité malmenée, la désirée le désigne Tantale condamné aux châtiments des charmes. « Me laisser ? Admet plutôt ton incapacité à me le refuser », cherchant à lui faire reconnaître sa mainmise, elle ne tient que sa désapprobation en soupir : « Je me suis pourtant déjà soustrait à ta séduction », flagrant désaveu dans cette distraction, consistant à se rejeter la balle comme quelques passes entre poursuiveurs. Les sentiments plutôt que le souaffle. Coupe d’un concours qu’ils se partagent, la brandissent à chaque bravade, dont la prochaine ne saurait tarder. « Effectivement, il serait dommage que des yeux autres que les tiens, mon très cher cousin, se posent sur ce qui se dissimule dessous, n’est-ce pas ? », à l’entendre, un paradoxal mélange affreusement attrayant de colère absolue et d’excitation fabuleuse le traîne et maltraite entre envie et exaspération, avant de lui permettre de l’emmener, s’extirpant, articulations enlacées, vers l’extérieur avec la précipitation visant à éviter l’exaltation de la cohue en liesse gueulant des chants graveleux entre gaillards. L’échappatoire les dématérialise à sa direction : « Il y a un village sorcier à quelques miles où nous allons pouvoir nous restaurer », petit patelin truculent et bigarré, où le bleu majorelle de l’une des maisonnettes s’accole de l’orange et du sanguine, tel un soleil couchant aux nombreuses démarcations et craquelures de ses coloris s’esquintant vers l’hébergement organisé. Mains se relâchent et muqueuses se rejoignent mus d’une fureur précipitée après l’embourbement dans une fascination intenable. Si le bref élan d’emballement la réceptionne à pleines lèvres, l’irlandaise s'écarte cependant promptement. Un instant, il reste bêtement planté là, déçu de l'interruption, l’exigence d’un encore engoncé dans la cornée portant le noir de la damnation. « Je ne te retiendrais pas contre ton gré mais si tu le souhaites nous avons une chambre réservée ici à notre nom », suggère-t-elle d’une prudence soudaine, cherchant l’accord et non plus l’appropriation. « Un pari est un pari », affirme la fermeté se trouvant une inattendue morale à deux mornilles pour ne pas avoir à se confesser, pendant que d’une offuscation feinte et trop proprette, la contrainte retournée se retrouve balayée d’un haussement d’épaules : « Une chambre ? Avec des lits séparés, j’ose l’espérer ? N’aie crainte, je vais m’assurer que tu ne sois pas obligée de jouer à l’épouse, puisqu’il semblerait que ce rôle à mes côtés te rebute. Je devrais pouvoir trouver une compagne avant de passer le pas du hall d’entrée », fait mine de prospecter le provocateur en quête d’une conquête. « Que penses-tu d’elle ? », un vitrail renvoie le reflet de la raillée sous ses pouffements. « J’ai entendu dire qu’ils servaient les meilleurs sărmaluțe de la région, entre autres mets alléchants », mis en appétit par l’avant-goût avancé, d’une paume posée sur les courbes callipyges, il l’emporte à l’intérieur de l’établissement. « Bună seara ! Et bienvenue au Gîte de la Goule Gourmande », pris au piège dans un trois pièces écrevisse trop étriqué en coton de mauvaise facture, l’aubergiste leur réserve un de ces accueils polis plus répétés qu’empreints d’aménité franche. « Monsieur et Madame Gaunt, nous avons une réservation », les annonce le dénommé avec une délectation dont il ne se déprive, d’en avoir pu faire usage par le passé. Au-delà de la fierté du fanfaron, une sincérité odieuse et pénible le prend au mot. S’affairant derrière le guichet, feuilletant la paperasse de parchemins, le cinquantenaire moustachu les retrouve entre quelques ratures de clients s’étant enregistrés plus tôt, « Ah voilà, da ! Pouvons-nous vous proposer une table à notre restaurant ? », d’une galéjade l’offre se voit déclinée : « Nous allons commander depuis le room service. Ma femme est quelque peu… fatiguée », menterie éhontée du momentané mari ne servant qu’à en attiser son contraire par effronterie. « Très bien. Faites tout simplement usage de la clochette en cuivre à votre disposition. Pas de bagages à faire monter ? » Hormis les traumas émotionnels ? « Non, aucun », confirme le constat, à regret de ne pas rester plus longtemps. Murătură, une goule à chapeau pillbox pourpre qui penche dangereusement sur son front insensé tout juste bon à les accompagner jusqu’à leur pièce, la 14, leur sert de lobby boy. Une fois devant la porte marquée d’un grommellement, clé argentine tendue après l’avoir ouverte, ce dernier se dérobe dans le corridor emprunté. De quelques brèves foulées, ils prennent possession des lieux. Ne détaillant pas véritablement la chambre, relevant surtout le fer forgé servant de séparation à la partie séjour et les oreillers s’amoncelant en superflus sur le sommier, le mage se retourne vers la douce, lui imposant quelques claquements de talons de recul, allant la plaquer contre la sylve d’acajou moiré de leur entrée, enfin claustrés. « Eh bien, ma cousine », résonne rocailleusement la réalité en rappel, « n’est-ce vraiment que ça que tu souhaites être pour moi ? Ne serait-ce pas dommage que tu aies à te contenter des plus chastes contours ? », à l’image de sa joue non loin de son oreille, qu’il vient embrasser avec une sensualité excessive, cherchant à rendre les envieuses lippes jalouses et leur détentrice impatiente, en lui faisant amèrement regretter de concentrer son appréciation sur une seule partie de sa physionomie, comme s'il n'y avait que le bombé de sa pommette à adorer et aduler. Dévotion toute entière portée à son portrait.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: -18 (cahir) I know I'd go back to you   -18 (cahir) I know I'd go back to you EmptyDim 23 Aoû - 18:27

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You could break my heart in two
But when it heals, it beats for you



« Je me suis pourtant déjà soustrait à ta séduction » fanfaronne la désobligeante fierté, avançant la faculté de se refuser à l’autre. Faculté éphémère, se délitant sans réelle opposition sous les bravades de l’adversaire, faisant momentanément émerger un sourire. Parce que je t’ai laissé te soustraire, veut répondre l’arrogance dans la bataille de l’orgueil. Finalement, seul le sourire reste fiché sur les lippes préférant lui céder la victoire orale là où l’œillade déclame l’opposé. La fin du match s’enchaine, sans que le choix ne soit offert au vaincu de se soustraire au dirigisme de la victorieuse, l’entrainant sans perdre de temps à discutailler sur les desseins de la brune. Si l’accord n’est pas sollicité, les lippes du séducteur ne se dérobent pas à leur réquisition, se prêtent au jeu dans une ferveur qui ne saurait tromper sur ladite capacité de soustraction à sa séduction. Ce n’est qu’une fois assurée de la faible défense du célébré qu’elle réclame le consentement, dans une manœuvre voulant renverser la balance, qu’il soit le demandeur et non plus le demandé. Recherche l’assentiment que lui n’a jamais tenté d’obtenir, n’envisageant le rabrouement comme étant dans le domaine du possible. Rabrouement dicté par la fierté, faisant fi des sentiments sans cesse écarté au profit de rabibochages aussi fougueux que temporaires. « Un pari est un pari » répond le célébré attisant un roulement des yeux. « Qui aurait cru que tu revêtirais un jour le rôle du perdant avec tant de sollicitude ? » se moque le triomphe du refus d’admettre que sa compagnie est voulue. « Une chambre ? Avec des lits séparés, j’ose l’espérer ? N’aie crainte, je vais m’assurer que tu ne sois pas obligée de jouer à l’épouse, puisqu’il semblerait que ce rôle à mes côtés te rebute. Je devrais pouvoir trouver une compagne avant de passer le pas du hall d’entrée », s’arque le sourcil face à la bravade, ne sachant se feindre d’indifférence à l’évocation d’une compagnie autre que la sienne. Jalousie qui prend le pas sur la raison qui sait pourtant que la taquinerie restera dans les mots et ne transpercera pas les gestes, ce soir tout du moins. Les soirées à venir ne sauraient certainement guère se passer de ces charmantes compagnies qui arpentent les rues de leur attitude légère attisant autant le mépris que l’emportement. « Jouer le rôle de la bonne épouse ne semble pourtant pas être le critère prédominant pour partager ton lit » sifflent agacement et espièglerie. Image de la bonne épouse, craquelée par des visions divergentes ne s’accordant sur le rôle de l’épouse, conservatisme de l’homme se heurtant à l’appétit de liberté de la femme dans un duel sans fin et sans vainqueur. « Que penses-tu d’elle ? » continue la taquinerie, faisant fi de son agacement – ou s’en amusant ? -, tandis que le coude frappe sèchement les côtes du compagnon, la langue ne voulant continuer ce jeu qui finirait sans nul doute par l’élocution de viles palabres. Sujet qu'elle évite malgré les incessantes piques. Même la mine se fait boudeuse, la brune se laisse emporter par le taquin, sans repousser la main effrontée, à l’intérieur de l’établissement qui ne brillait certes pas par le luxe qu’il était possible de trouver à Londres, mais se démarquait par son charme aux accents roumains.

L’aubergiste s’affaire sous l’œil indifférent de la Gaunt, guère prompte à distribuer de chaleureux sourires au personnel. Toujours à la limite de la politesse, elle exècre dévoiler les quenottes pour des personnes mal nées, payées pour servir et non pas pour être les réceptacles de courtoisies hypocrites.  « Nous allons commander depuis le room service. Ma femme est quelque peu… fatiguée », la dénomination n’écorche les oreilles, provoquant a contrario une certaine chaleur, immédiatement ignorée par l’esprit qui ne sait appréhender la notion de sentiments, préférant nettement la facilité d’assimilation du mariage au devoir. L’œil se fait juge de la goule qui leur sert de guide, les lippes se retroussant dans une moue de dégout, l’éducation de la brune lui ayant toujours montré la voie du mépris pour les monstres, d’autant plus quand leur apparence se torchait de laideur et que la taille du cerveau avoisinait celle d’un boursouf. L’ardeur séductrice ne lui laisse à peine le temps de poser son réticule –pouvant magiquement accueillir des dizaines d’objets volumineux sans peine-, la poigne de l’enjôleur s’appropriant son espace jusqu’à la repousser contre les contours de l’entrée la coinçant entre boiserie et luxure. « Eh bien, ma cousine n’est-ce vraiment que ça que tu souhaites être pour moi ? Ne serait-ce pas dommage que tu aies à te contenter des plus chastes contours ? » questionne l’ancien fiancé, ne semblant toujours se refuser à accepter l’affront de l’intriguante, s’obstinant à vouloir renverser la situation pour l’accabler de cette rupture. « Parce n’être que ta cousine t’as t-il un jour circonscrit à une quelconque chasteté ? Je ne suis même certaine que tu l’aies un jour expérimentée … » souffle la captive –captivité ne cherchant à être rompue. « Mais quoi qu’il en soit, ne suis-je pas ta femme pour le séjour ? » s’amuse t-elle de la rare prise qu’elle sait avoir sur le cousin, connaissant l’irritation de la durée temporaire de la condition, ne sachant pour l’instant lui offrir la permanence de l’appellation.  Enchâssée par les lippes tentatrices qui courent sur la pommette agitant le corps de frissons, concupiscence trop longtemps ignorée pour permettre de réfréner la chaleur dévorante qui nait dans le bas ventre. Si la décence l’empêcherait de l’avouer, elle n’ignorait la tournure presque certaine que prendrait l’escapade et la prévoyance – ou la peur d’un avenir qu’elle ne désirait pour le moment - lui avait fait avaler une potion neutralisant – ou promettant de neutraliser- les fonctions reproductives. Mixture au gout désagréable, avalée alors que l’attention du compagnon était accaparée par un vendeur ambulant. La vipère l’ignore mais son œil, pourtant averti en la matière, s’est fait leurrer dans l’empressement de l’achat, crainte de se faire attraper dans un marché déniant toute légalité, vendeur ne lui ayant en réalité vendu qu’un jus douteux sans aucune vertu.





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