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 Chasse-Spleen 1910 |Susaddo|

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Susan Umbridge
ordre du phénix
Susan Umbridge
crédits : Noumenale
face claim : Daisy Ridley
pseudo : Kraft
Chasse-Spleen 1910 |Susaddo| Tumblr_inline_p4376s8ViR1t8d1vp_250
études : Tu te parais de l'insolente bravoure et de l'imbécile ignorance des sang et or.
particularité : Occlumens
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Message (ϟϟ) Sujet: Chasse-Spleen 1910 |Susaddo|   Chasse-Spleen 1910 |Susaddo| EmptyDim 16 Aoû - 21:28


L'amour, c'est le cri de l'aurore.
 
L'amour, c'est l'hymne de la nuit.

Trois heures du matin. Tes pieds nus glissent dans un silence relatif sur la moquette épaisse du corridor plongé dans la pénombre. Au fond, ronflent des valets près d’un calorifère éteint. Tu les dépasses en maudissant intérieurement Atlas de ne pas avoir pris en compte la distance entre vos chambres.
Une bouteille de rouge. Deux verres. Une tenue suggestive piochée dans la garde-robe d’Edelgard. Cela ne prêterait pas longtemps à confusion si tu te fais attraper maintenant. Après quelques craquements suspects, tu arrives enfin à bon port et frappe délicatement contre le lourd panneau de bois. Une voix ensommeillée filtre à travers et t’interroge sur ton identité. « C’est moi ». Ta voix se fait pressante alors qu’un bruit suspect éclate dans l’obscurité. Toutefois, l’italienne semble en avoir cure et te demande une nouvelle fois confirmation. « C’est Susan ! Par Merlin ! Combien de personne attends-tu cette nuit ? ». Tu souffles à la hâte alors qu’une bougie s’allume à l’angle du couloir. La porte s’ouvre.

Tu respires enfin alors que tu t’introduis dans sa chambre sans cérémonie, refermant avec peu de délicatesse l’huis derrière toi. Pour la discrétion, tu repasseras. C’est donc échevelée et le cœur battant la chamade que tu t’y adosses avec un ricanement de garnement.

« Cette fois-ci, j’ai bien failli me faire prendre. La prochaine fois, je devrais sans doute prétexter que
j’allais voir Albus. Je traînerai une réputation de fille facile mais notre honneur sera sauf. »

Tu poses tes offrandes sur une vaste commode alors que tu te tournes vers ta promise pour la détailler un instant.

« J’aime ce que tu as fait à tes cheveux, c’est vraiment très joli. »

Tu respires la fragrance fruitée de sa peau alors que tu la serres doucement contre toi. Elle t’a manqué.

« Encore merci pour les psaumes. Sans toi, je pense que le prêtre m’envoyait directement rôtir sur le bûcher. Pour ce qui est du retard, il faudra sans nul doute s’en prendre au service d’étage insupportable qui rôde dans les couloirs comme les gardes de la Tour de Londres. De fait, j’ai apporté de quoi me faire pardonner. »

Tu pourrais parler de l’excellent vin que tu as subtilisé aux cuisines, mais l’écrin qui bat doucement ta jambe te fait ravaler une petite angoisse. Ce n’est pas comme si tu risquais qu’elle refuse ta proposition mais tu songes qu’il est toujours possible de se faire rejeter - même dans les moments les moins importuns.

Alors, la boisson d’abord dans l’espoir absurde qu’elle te donne du courage. Après un chaste baiser, tu sers les verres et lui en tend un avec cérémonie :

« Chasse-Spleen 1910, avec les recommandations chaleureuses du maître sommelier. »

Dois-tu préciser que le pauvre homme dort du sommeil du juste sur les marches de sa cave ? Ton accent français est à couper au couteau mais tu sais que cela l’amusera.

« Je voudrais trinquer à ces vacances inespérées loin du trouble et de la guerre et à la félicité de t’avoir avec moi. Même si j’aurais préféré que nous partagions une chambre, jouer à la jeune fille de l’air est tout à fait amusant. Sans doute le plaisir de briser tabous et interdits.  »

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Addolorata Alighieri
culte de morgane
Addolorata Alighieri
crédits : GATSBY
face claim : Jenna Louise Coleman.
pseudo : Rouge.
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études : Ancienne élève de la prestigieuse école de Beauxbâtons.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Chasse-Spleen 1910 |Susaddo|   Chasse-Spleen 1910 |Susaddo| EmptyJeu 20 Aoû - 12:29


Chasse Spleen 1900
Addolorata Alighieri et @Susan Umbridge
Addolorata ne fut pas conviée à la cérémonie durant laquelle Thea Malfoy et Atlas Flamel reçurent le plus beau et le plus fort des sept sacrements. Et au fond cela n’avait rien de scandaleux, la charmante latine comprenait même parfaitement cette non-invitation, puisque hormis son lien avec la meilleure amie du marié et le fait d’avoir tenté de castrer ce dernier, la Alighieri n’avait finalement que très peu de raisons de participer à un moment aussi intimiste, apparemment réservé aux proches et à la famille des heureux élus. La libraire se prépara donc mentalement à passer quelques heures toute seule, mais la candeur et la maladresse légendaire de Susan animèrent son début de soirée, la belle galloise étant revenu en catastrophe dans ses appartements pour chercher le discours et les psaumes qu’elle était censée lire en tant que témoin de mariage, mais celle-ci ne retrouvant pas les papiers sans doute bêtement égarés, la latine se sentit obligée d’intervenir en lui confiant sa petite bible de voyage et en écornant consciemment les pages où se trouvaient les psaumes que la sportive était censée lire. Après un bref baiser, la tête de linotte quitta les lieux au pas de course, en ne laissant même pas le temps à son amante de la prévenir qu’elle venait de lui mettre un petit peu de rouge à lèvre sur la joue… malheur…

Néanmoins de nouveau seule, la méditerranéenne profita des derniers rayons de soleil de la journée pour visiter le domaine familial des Flamel et profiter des paysages et de la végétation du sud de la France qui n’avaient pas grand chose à voir avec ceux de Grande-Bretagne. Au fond ce climat et cette ambiance manquaient terriblement à l’exilée, qui une fois la nuit tombée, retourna dans sa chambre pour bouquiner tranquillement… L’heure avançant et ne voyant personne revenir, la veuve s’imagina que la petite fête s’était éternisée et elle décida de se mettre au lit afin d’être en forme pour la journée du lendemain. Mais alors que la brunette avait prit ses quartiers entre les bras de Morphée, une voix la réveilla brusquement.  « Qui est-ce ? » grommela-t-elle, encore perdue entre le monde réel et celui des rêves. « Qui ça ? » demanda-t-elle une nouvelle fois devant la réponse plutôt hasardeuse de cet invité surprise… pas si surprise que cela, puisqu’il s’agissait en réalité de l’Umbridge qui avait simplement mis un petit peu plus de temps que prévu pour la rejoindre. Quoi qu’il en soit, la florentine quitta son lit douillé pour ouvrir la porte à son amante…. armée d’une bouteille d’alcool millésimée et d’une tenue rouge, faite de dentelle et de résille, la Harpie de Holyhead pénétra dans l’appartement de son amante, qui resta silencieuse, abasourdie par le spectacle qui était en train de se dérouler sous ses yeux.

Écoutant sagement tout ce que la nouvelle arrivante avait à lui dire, la native de Florence d’ordinaire si bavarde resta silencieuse… comme bloquée sur la tenue légère, mais séduisante et affriolante de Susan. La voir ainsi vêtue, ou plutôt dévetue, n’était pas une chose commune et le cerveau - reptilien - de sa comparse avait encore besoin d’enregistrer cette nouvelle information. Parfaitement incapable de détourner ses yeux du corps, sportif et affûté de la britannique, l’italienne secoua légèrement la tête de gauche à droite pour reprendre ses esprits et s’approcher assez de l’intruse pour l’embrasser longuement sur la bouche.

« Ne me dis pas que tu t’es baladée dans les couloirs comme ça Susan ? Enfin je veux dire tu n’as quand même pas joué la jeune fille de l’air dans cette tenue...»

Au fond la toscane ne savait pas ce qu’il effrayait le plus, qu’un pervers puisse apercevoir son aimée dans une telle tenue et donc deviner son corps et ses formes, ou qu’une personne mal intentionnée la surprenne et ne devine leur relation… Addolorata attrapa alors le bout de la nuisette et la souleva légèrement pour laisser apparaître une partie des gambettes élancée. En réalité ce spectacle ne lui déplaisait pas, au contraire même, mais la révolutionnaire avait encore du mal à imaginer sa Susan se balader dans les couloirs ainsi… Cela-dit la petite brune se reprit assez rapidement, en donnant une petite tape sur la fesse droite de son amante, en levant les yeux au ciel, puis en allant chercher une nouvelle fois ses lèvres, pour l’embrasser passionnément.

« Mais oui tu as raison, mia dolce amore, trinquons à ce voyage tout à fait opportun, à cet amour puissant et inexplicable qui nous lie toutes les deux, à tous ces moments, ces instants volés qui précèdent notre descente jusqu’au Purgatoire… Je t’aime Susan Umbridge, pour tout un tas de chose, mais surtout parce que tu es une de ces choses que l’on ne saurait définir, cerner, comprendre… une énigme dans cet univers où les sciences et la magie expliquent de plus en plus de mystères… Trinquons à toutes ces choses, aux bonnes amies que nous sommes devenues en si peu de temps ! »

Dit-elle avant de rire et de lancer un petit clin d’oeil provocateur à la batteuse. Après tout les méditerranéennes étaient connues pour avoir la rancune tenace. Mais cela n’empêcha pas cette dernière de trinquer en souriant avant d’avaler quelques gorgées de vin, de poser son verre sur la table de nuit et de pousser malicieusement la jeune fille de l’air sur son lit déjà défait. Ni une, ni deux, elle se plaça à califourchon sur la garçonne, l’embrassant une nouvelle fois avec amour… Dans sa fougue, la trentenaire fit tomber le calice encore à moitié plein de sa partenaire sur le plancher, mais elle se contenta de lancer un regard amusé dans sa direction, puis ses yeux se posèrent à nouveau sur celle qu’elle aimait…

« Alors, comment t’en es tu sortie ? Hormis les psaumes.. tu es fière de ton discours ? » Demanda la locataire de la chambre souriante, tout en posant tendrement sa main sur la joue déjà chaude de la sportive professionnelle, elle récupéra son verre, bu une gorgée d’alcool avant de tendre l’autre côté de celui-ci à sa charmante partenaire.  « Ceci est mon sang… » Proclama-t-elle avec une voix faussement solennelle avant d’exploser de rire et de plonger ses yeux dans ceux de la demoiselle.


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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Chasse-Spleen 1910 |Susaddo|   Chasse-Spleen 1910 |Susaddo| EmptySam 22 Aoû - 0:23


L'amour, c'est le cri de l'aurore.
 
L'amour, c'est l'hymne de la nuit.

Elle touche la soie vermillon et se tâche de l’amarante de la passion. Il est facile de lire au fond de ses prunelles sombres le trouble que tu as su provoquer. Edel a toujours eu le goût raffiné du scandale, et tu ne peux que te rengorger devant l’exclamation quelque peu outrée qui s’échappe de ses lippes longtemps muettes. Tu lui jettes pour toute réponse un regard aussi malicieux qu’interloqué avant de te fendre d’une brève explication.

« Jeune fille de l’air, mon bel ange, cela veut dire que tels les courants d’air, je me ris des importuns. »

Tu aurais pu évoquer la robe de chambre abandonnée au seuil de sa chambre mais tes mots se noient dans son baiser – une heureuse habitude que l’italienne semble avoir développée avec les mois. L’assaut est passionné et ses mains luxurieuses se promènent sur ta peau partiellement nue. Et cela méritait tous les risques du monde.

« Je suppose que ce que tu vois te plaît. Je savais que tu aimerais ta surprise. C’est une manière de te remercier pour tout à l’heure. Tu m’as sauvé d’une bien triste fin. »

Tu songes un instant à la cérémonie où le prêtre avait été berné par tes compétences liturgiques. S’il te contemplait désormais, il se signerait sans doute plutôt deux fois et se laverait, sans aucune autre forme de procès, les yeux au savon. Ce que tu entends faire cette nuit n’est enseigné dans aucun livre saint. Hérétiques sont ses lippes qui gravent leur sceau sur tes labres brûlants.

Mais de l’enfer ou du paradis, tu n’en as cure tant que tu es dans ses bras.

La scène se rejoue. Comme de nombreuses fois auparavant, tu la laisses prendre le contrôle. Le bord du lit effleure le creux de tes genoux alors que tu te laisses tomber sur le lit. La pesanteur douce de son corps sur le tien, le tintement du verre quand il se renverse sur le sol. La fraîcheur délicate des draps sur ta peau. Le goût capiteux du vin. L’odeur du jasmin.

« Mon discours a réussi à faire pleurer Edel. Je crois qu’elle m’a presque pardonnée mon étourderie. »

Ton souffle se mêle au sien dans un éclat de rire. Du bout des doigts, tu effleures l’étoffe précieuse de sa chemise de nuit, retraçant tendrement et avec une lenteur exquise la courbe de sa hanche. Que ne troquerais-tu pas le Ciel et ses richesses pour un moment de liberté avec Addolorata ?

« Enfin, elle a prétexté que c’était une poussière. Mais je suis quasiment sûre qu’elle a versé une larme. »

Une lueur de fierté éclaire tes yeux sombres avant qu’elle ne soit troquée par une lueur beaucoup plus suggestive au moment où tes lèvres s’abreuvent au calice.

« Je préfère de loin ton sang à celui de ce Jésus. Il m’a paru un brin aigrelet. »

Tu reposes doucement la coupe sur la table de nuit de ta belle avant de te servir de ton ascendant physique pour une fois inverser les rôles.

« Mais je me dois de te confesser mes péchés. Je suis sûre que j’ai davantage d’appétit pour ton corps que pour ce petit morceau de pain rassis que le curé a si chichement distribué. Et je suis intimement persuadée qu’en cela je viole à peu près tous les Lois de l’Eglise. »

C’est à toi de suivre doucement l’arrondi de sa joue. A ton index, brille sa bague.

« Je gage que je serais peut-être davantage pardonnée si je tentais d’officialiser davantage notre relation. Peut-être que nous pourrons nous trouver un aimable coin de Purgatoire pour y passer notre éternité. Alors… »

Tu fouilles les draps pour retrouver le petit écrin qui t’a échappé. L’anneau que tu en extrais est d’or et de rubis.

« Addolorata Alighieri, contre tous les sacrements, je te demande solennellement d’accepter ce modeste présent. Il remplacera avantageusement le trombone que je t’ai jadis offert dans la précipitation. Je sais que vous, les chrétiens, aimez les métaphores boulangères mais j’éviterai de te dire que tu es le sel de ma terre et le ferment de la pâte à pain… »


Ton nez effleure tendrement le sien.

« Je les parfaitement déplacées. Ainsi, je préfère reprendre Cyrano alors que nous nous apprêtons à franchir les portes des Enfers : « Mon cœur ne vous quitta jamais une seconde / Et je serais celle qui suis et qui sera jusque dans l’autre monde / Celle qui vous aima sans mesure. » »

Ton souffle s’accroche un peu à ta gorge alors que tu déposes un baiser chaste sur ses lèvres.

« Sois mon éternelle promise ? Je n’attendrai pas de prendre une bûche sur la tête pour que nous scellions nos vœux. »

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Chasse-Spleen 1910 |Susaddo|   Chasse-Spleen 1910 |Susaddo| EmptySam 22 Aoû - 1:34


Chasse Spleen 1900
Addolorata Alighieri et @Susan Umbridge
Capitaine Fracasse, on ne pouvait rêver meilleur surnom pour la belle Umbridge. De toutes les sorcières de Londres, cette dernière était sans aucun doute celle qui par son courage, sa fougue et son inconscience risquait le plus sa vie. Combiens de preux chevaliers et d’aurors pouvaient se vantaient d’avoir pu résister aux tortures d’une énergumène ou de bien d’avoir bien voulu descendre aux Enfers pour protéger un ami dépressif et alcoolique ? C’était entre autre pour cette douce folie, que l’italienne avait finit par tomber complètement sous le charme de la galloise. Et ce même si Addolorata s’était sentie attirée par cette dernière, dès leur première rencontre, lorsque l’entraîneur des Harpies de Holyhead l’avait fait entrer dans ce petit vestiaire, embaumé d’une odeur de transpiration et de vieux cuir. Tout au long de cette entrevue, la batteuse star s’était montrée modeste, s’efforçant de mettre en avant ses qualités physiques au détriment de son intelligence et sa culture. Comme si ce rôle de sportive un peu naïve lui permettait de se protéger de quelque chose ou quelqu’un. Néanmoins, la native de Florence n’eut aucun mal à percer cette carapace d’humilité voir même d’auto-flagellation, car cette dernière savait reconnaître une lettrée lorsqu’elle en voyait une… Les lectures de Susan se limitaient peut-être à quelques romans de Capes et d'Épées, celle-ci n’était peut-être pas un rat de bibliothèque, mais elle possédait tous les atouts d’une flèche, le genre qui traverse les murs, les corps et surtout les coeurs.

Puis la grande galloise sortie une magnifique bague de sous les draps, comme un magicien sortirait un lapin blanc de son chapeau. Cette révélation, fut suivi par l’un de ces discours, l’une de ces déclarations d’amour assez solennelle dont la cadette d’Edelgard avait le secret. Désormais en position de faiblesse, l’exilée mordilla légèrement sa lèvre inférieure et tenter de ne pas fondre en larme, mais tout cela fut assez vain. Au bout de quelques secondes, des gouttes commencèrent à envahir les yeux sombres de la chanceuse… pour une fois sa future “colocataire” venait de la faire pleurer de joie… et le duo ne s’était même pas disputé au préalable ! Un véritable petit miracle ! Un immense sourire aux lèvres, l’héritière de Dante fit glisser son index au milieu de l’anneau avant d’entremêler ses mains dans celles de sa “non-épouse” pour pouvoir lui baiser les doigts, les uns après les autres… puis, relevant la tête elle soupira avant de donner une petite tape sur le front de son amante….

« Tu te sentais vraiment obligée de me faire pleurer a une heure si tardive ? » Forcément cette réprimande, pleine d’autodérision et de mauvaise foi fut immédiatement suivi par un éclat de rire sincère, puis une série de baisers, plus passionnés les uns que les autres.  Au fil des semaines la Alighieri avait finit par s’habituer au corps de la joueuse de Quidditch et elle avait de plus en plus de mal à s’en passer. Cependant la réciproque semblait vraie et la révolutionnaire pouvait sentir les menottes de son aimée caresser ses hanches, son dos, ses fesses…

« Susan ne sois pas stupide, bien évidemment que j’accepte. Je n’ai pas fais tout ce chemin et ces sacrifices pour rien.. Et toi non plus d’ailleurs ! »

Cette fois-ci le baiser que la méditerranéenne offrit à sa partenaire fut beaucoup plus passionnée, mais aussi assez solennel, comme celui que deux jeunes mariés auraient pu partager après avoir échangés leurs voeux. Au fond, la société allait peut-être les obliger à cacher cette passion jusqu’à la fin de leurs jours, mais ce simulacre de mariage avait au moins le mérite de ne pas les enfermer dans un carcan de règles et de traditions semblant dater d’une autre époque désormais révolue. Ce “non-mariage” leur permettrait de demeurer des femmes libres, tout en connaissant plus précisément la force de leur amour et les liens les unissant… cette mascarade avait autant, si ce n’est plus d’importance que le serment inviolable que la ritale avait passé avec Edel et que la soeur de cette dernière considérait déjà comme une sorte d’union sacrée.

« Pour ce qui est d’une petite place au purgatoire, peut-être qu’Atlas, toi et moi, nous aurons l’occasion d’en visiter une, lors de notre prochaine descente aux Enfers… j’espère au moins que son premier enfant portera nos prénoms tsst… »

La petite brunette espérait cependant que ce séjour en Enfer n’allait pas durer trop longtemps et qu’elles pourraient revenir vivante de l’autre côté du voile afin de vivre pleinement leur amour. L’improbable duo ne pouvait pas quitter cette Terre sans avoir eu le temps de visiter les rives du Lac de Côme et les cathédrales magnifiques de Florence. Sans crier gare, la florentine quitta les bras de sa mie pour s’agenouiller devant elle, comme un prêtre s’agenouillerait devant la Croix du Christ… d’un geste de main, elle posa ses mains sur les cuisses de Susan, faisant lentement remonter les bords en dentelle de la nuisette rouge et affriolante…

« O ma mie, laisse moi sans crainte, venir à genoux, goûter à ton hydromel, boire ton vin doux... Ensemble, défions le monde et ses interdits. Que ton plaisir vienne inonder ma bouche ravie.. catéchisme et sacrements je m’en fous, pourvu que tu sois à mon goût…  »


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