long may she reign - gellert.

       
     elle claque les talons sur le sol de marbre, elle passe les couloirs, les salutations qui ne l'atteignent pas, elle ne regarde personne les lèvres pincées le regard courroucé prête à torturer. soupire désespéré quand elle comprend que cette journée ne sera pas tintée de sa couleur préférée. soupire agacée, elle trouve alors son bureau où elle se laisse tomber. les soupires la guette l'ennuie l'interpelle, depuis ce décret la pauvre araignée n'a plus aucun moucherons à dévorer. elle soupire agacé la pauvre femme ne peut pas s'amuser. elle reste un long moment ses ongles gratter le papier par ennuie violent de ne savoir que faire de cette foutue journée. elle quitte alors le bureau pour se pavaner dans les couloirs bondés du ministère. on la regarde on la désir, petit plaisir secret qu'elle aime à s'octroyer quand le temps lui parait interminable à souhait. elle se laisse charmer par les compliments de pauvres hommes désespéré espérant encore pouvoir la marier. réputation de tueuse non enclin à trouver époux préférant que sa ligner vienne à crever sous sa simple beauté. descendance sur les épaules de barty, unique homme de leur fratrie, lui seul pouvant offrir leur nom à un pauvre bambin sans aucun espoir de gloire. les talons claques elle marche s'occupe à observer la foule quand des pas derrière elle doucement l'oppresse. douce gamine qui la cherche. « miss croupton, miss croupton » elle se stop à son nom tournant les talons, les mains sur les hanches le regard parsèment ary sa suivante. elle lève un sourcil, la jeune enfant essoufflée de l'avoir trop cherchée « quoi ? » c'est la langue qui claque ses lèvres qui se referment dans un pincement agacé d'avoir été trouvée. la jeune femme s'incline quelques peu dans une révérence disgracieuse avant de venir lui tendre un parchemin roulé à la main « une missive du ministre grindelwald à vous remettre en main propre miss » un regard interrogateur, saisissant le bout de papier sèchement avant de tourner les talons sans un remerciement. le bureau retrouvée elle y prend place avant de venir dérouler le parchemin si tristement attaché


     un sourcil qui se lève interrogeant le papier le tournant dans tous les sens dans l'espoir d'y déceler la raison de cette convocation expéditive. pourtant rien, aucune autres informations sur le parchemin simplement un ordre auquel elle ne peut déroger.. la journée passe trop lentement, le palpitant qui doute de tout en cet instant, le cerveau qui bouillonne de questionnement à cette demande informel. elle rentre chez elle cherchant à se trouver une tenue convenable à cette incitation sournoise. robe moulante d'un noir intense évoquant ses formes de manière élégante. bientôt l'heure va sonner alors elle se hâte de transplanter, là devant la porte elle attend d'être invitée avant de laisser ses talons claquer sur le sol du manoir auquel elle a été ordonnée. elle s'avance alors vers le grand salon où la cheminée crépite frénétiquement comme annonçant la déchéance de la croupton. il est là, homme au combien charismatique, le regard froid et possédé par ses idées bien ancré. elle s'approche un mince sourire sur ses lèvres tentant de dissimuler ses craintes justifiées. « gellert, c'est toujours un plaisir de recevoir des invitations aussi formel » elle s'incline devant lui, élégance mystique de la blonde aux lèvres rougeâtre de désir. l'horloge sonne derrière elle. l'heure a sonnée de comprendre pourquoi l'araignée a été attirée dans ses filets. elle reste là debout sur le tapis attendant d'être invité à faire quelques pas de plus dans l'antre du monstre assoiffé.

Missives emballées de quelques crissement de plume sur le parchemin, quelques signatures et dossiers en attente, les yeux lisant en diagonale quelques notes de services avant d’étirer son dos endormi. Les devoirs du Ministre prenant la plupart de son temps. Il glissait sa main sur sa nuque légèrement endolorie avant d’allumer une cigarette. Ses yeux se posaient sur une lettre d’un de ses plus proches alliés. Proposant une alliance, la main de sa fille. Gellert rigolait légèrement, comme s’il allait se fiancer a n’importe qu’elle donzelle en mal d’amour. Il tapotait la missive du bout de sa baguette, la laissant brûler d’un air satisfait. Pourtant ce n’était pas la première lettre de ce style, et certains posaient des questions, ses pensées dérivaient vers Albus, il n’avait besoin de rien d’autre pour être complet, il n’avait besoin que d’Albus, et il l’avait. Alors ça devrait suffire. Pourtant la partie rationnelle de son cerveau débordé savait qu’il fallait prendre une décision, c’était sur cet instinct, ce coup de génie qu’il écrivait quelques mots sur un parchemin, une missive claire concise, quelques mots près a changer une vie, a assurer une stabilité artificielle, puisque c’était ce dont il avait besoin, autant choisir de lui même. Il se levait, roi quittant son trône, et sortait de son bureau, la missive dans la main, il chopait le col d’un gamin, s’accroupissant face à lui, dépoussiérant son gilet de seconde main. « Tu vas aller trouver Miss Croupton, et lui donner ça. » la voix était tranchante et l’ordre était compris alors que le messager en de grandes enjambées disparaissait du couloir. Coup de baguette sec verrouillant le bureau derrière lui, il se mit en route pour quitter le ministère, besoin de respirer de l’air frais, de s’éloigner de ces quelques sangsues cherchant a s’accaparer une part du gâteau d’une manière comme d’une autre. Et déviant les questions sur son célibat a coup de quelques sourires avada et regards kedavra.

La soirée commençait, et Gellert était dans son salon, assis sur un fauteuil, les pieds sur une table basse et dans sa main un whisky pur feu alors que dans l’autre se trouvait ce livre abîmé de son enfance, ses yeux passant une nouvelle fois sur les mots qu’il connaissait par cœur, sur chaque lettres, chaque ponctuation. Il se perdait a chercher une nouvelle signification, une preuve, n’importe quoi pour retrouver le chemin des deux reliques encore perdues. Perdu dans les pages il ne regardait plus l’heure, pourtant le rendez-vous arrivait, et lui seul savait ce qui allait découler de cette rencontre, un air narquois sur son visage charmeur. La voix criarde de l’elfe retentissait alors « Miss Croupton est arrivée Maître » Un geste rapide de la main congédiait l’elfe, alors qu’il terminait sa page avant de poser le livre et de se redresser, debout dans toute sa grandeure, avec cette prestance et ce charisme dont lui seul avait le secret, il regardait la demoiselle avancer. Tu aurais pu trouver pire pensée vagabonde qu’il balayait d’un sourire enjoué.

 « gellert, c'est toujours un plaisir de recevoir des invitations aussi formel »

Il balançait la révérance d’un regard blasé, il tournait alors le dos à l’invitée, servant un nouveau verre de whisky qui d’un coup de baguette s’envolait avec elle.

« Graal, je suis heureux que tu sois venu » Sa voix était douce, presque trop douce d’ailleurs pour Gellert Grindelwald qui balançait habituellement des blizzard et des cyclones quand l’enclos des lèvres laissaient passer quelques mots savamment trouvés, quelques métaphores aguicheuses pour capter les âmes et les attentions. Pourtant avec Graal il n’avait pas besoin de jouer les grands savants et les érudits de la parole. Cela faisait déjà plusieurs années qu’il la cotoyait et qu’ils avaient appris au fil du temps a dompter la relation étrange qui les liait. S’il était de ce genre là, il aurait sûrement osé parler d’amitié. Mais préférons aujourd’hui le terme d’alliance agréable.

« Dis moi, comment vas-tu ? Des bonnes nouvelles de ton frère j'espère ? »

Joueur il tissait sa toile, pavait son plan pour qu'il s'emboîte a la perfection avec les attentes des sauvages qui observaient comme des vautours chaque décisions du couronné, inutilement mielleux et tendre dans cette amitié où ça n'avait pas sa place, attendant qu'elle tombe guillotine sur ce jeu déguisé qu'il présentait. Il glissait ses lèvres sur son verre, buvant une gorgée. Il n’avait pas vraiment de doute, elle accepterait, elle accepterait pour la couronne, le pouvoir entre ses doigts contre un mariage factice.

       
      les lèvres pincées le regard vagabond observant la pièce d'un œil curieux comme cherchant un indice à sa présence douteuse. rien, simplement lui, se levant au son de ses talons claquant sur le sol, observant la jeune femme d'un regard ingénieux comme lui offrant la réponse à ses interrogations, il veut quelques choses, elle le ressent, comme si quelques choses venait à se dégager de sa carcasse froide et désintéresser. elle avance d'un pas comme inviter à entrer, saisissant le verre au passage pour venir y tremper les lèvres. courtoisie informel, parole jeter en l'air, interrogation qui s'installe dans son être. le rouge peint le verre alors qu'il tente de la saluer de parole des plus insensée. anormalité de sa personne, trop grande courtoisie pour que cela sonne comme une vérité, elle le connait surement trop pour se laisser berner. appréciation a sa vue, agréable sensation de la savoir en sa demeure, pauvre fou qui tente de la dompter, tissant sa toile d'une main avisée. elle lui répond d'un simple minimaliste sourire ses lèvres bougeant à peine, non enclin à offrir de grand sourire quand elle s'attend au pire. elle s'avance alors pour venir se laisser tomber dans le fauteuil qu'il vient de quitter croisant ses jambes l'une sur l'autre restant droite comme un piquer, peinture de la femme qu'elle est. droite, froide, fermé à toute idée de bonheur parsemer sur ce monde à remanier. elle l'écoute attentivement craintive à chaque mot qu'il vint à prononcer, tentant de ne pas se laisser berner. il tente alors de la conduire sur la pente la plus glissante, son frère, l'unique homme qu'elle aimera plus qu'elle. elle préfère retremper ses lèvres dans l'alcool avant de jouer avec le liquide le faisant tourner dans le verre de manière frénétique. « il est en vie si cela est ta question » elle ne veut pas parler de lui, barty sombre doucement dans la déchéance de vouloir fonder sa famille, perdurer le nom, se fiancer en ayant trouvé une belle prête à l'accepter pour se venger. elle soupire un peu le désespoir prenant possession d'elle, ne comprenant guère comment un sentiment aussi éphémère avait pu prendre possession de son chèrs frère. l'amour, foutaise, sentiment créer de toute pièce pour faire croire au plus faible qu'ils peuvent être importants aux yeux d'un autre être. tss. graal n'a pas besoin de cela, grande femme solitaire, prête à torturer le monde de sa main de fer. elle observe l'homme devant elle trop poli pour que cela annonce une agréable conversation pour elle. ses ongles claques contre le verre perdant doucement patience, ou peut être l'angoisse la guettant. « pour ce qui est de moi » elle marque une pause « je me porte bien » concise, elle n'a pas grand-chose à dire sur sa condition, elle mène son univers comme elle le désir, rien ne vint interférer dans ses projets d'avenir. elle vint à mener le verre à nouveau à ses lèvres le terminant d'une traite espérant que l'alcool vienne à calmer ses doutes venant considérablement s'installer. alors elle dépose le verre sur la table devant elle venant à nouveau à se lever claquant les talons sur le sol prenant la direction de l'homme pour lui faire face. quelques centimètres les sépares, son regard de biche qui trouve celui de la vipère « assez de courtoisie grindelwald, que se passe-t-il ? » elle n'est pas dupe, elle le sait il veut quelques choses d'elle, il désir lui donner un ordre et pourtant il hésite, il tourne en rond hésitation qui s'installe d'avantage comme s'il doutait de cette demande si cordiale. main de fer dans un gant de velours tentant de séduire la jeune femme de sa prestance, l'entourant de sa toile par des bienséances, espérant la détendre pour mieux l'attraper pour mieux qu'elle tombe dans son piège préalablement inventer. son regard ne lâche pas le sien, lèvre closes le rouge intense qui attend de voir les siennes s'ouvrir pour avouer le pire. pauvre chasseuse doucement reléguer au rang de proie, attendant la sentence qui fendra sa nuque dans un instant.

  « il est en vie si cela est ta question » Elle était cinglante et insolente, comme a son habitude, cette insolence qui allait avec son rouge aux lèvres et ses cheveux rebelles, son aire terrible de femme fatale ou de veuve noire, selon où on se plaçait. Et ça arrachait un sourire sur les lippes dangereuses de Gellert. Elle avait quelques allures de lionne ou de vipère, peut-être de mante religieuse qui lui couperait la tête si cela servait ses ambitions. Il connaissait Graal, pas entièrement mais suffisamment pour savoir qu’elle ne reculerait a rien pour satisfaire ses ambitions. Et il avait ça dans sa main, dans ses doigts, la raison pour laquelle elle était présente, simplement parce qu’on ne pouvait lui refuser une entrevue. On ne pouvait fermer les yeux ou feindre l’ignorance quand le Ministre convoquait de ses habiles lettres et missives journalières. Il glissait son verre a ses lèvres, se foutant bien de la santé de son frère a vrai dire, avalant quelques gorgées tout en jaugeant celle qui se trouvait face a lui. « pour ce qui est de moi e me porte bien » Il la regardait calmement alors qu’elle posait son verre face a elle, dans ce fauteuil dans lequel il était assis quelques minutes plus tôt alors que lui se tenait droit près de la cheminée brûlante, glissant entre ses lèvres une cigarette qu’il allumait du bout de sa baguette avant de la ranger dans sa poche. Il gardait sournoisement ses idées cachées et ses jeux de pouvoirs secrets. Pas encore prêt a attaquer sa proie, il voulait la voir se glisser entre ses doigts, il allait devoir la séduire d’une manière ou d’une autre, c’était ainsi que se passaient les choses, et Graal n’était pas du genre a accepter les demandes sous prétextes qu’un supérieur les lui balançait, joyeuse d’être au contrôle de sa propre vie, capitaine de son navire dans une mer de sang. Alors qu’elle se levait il arquait un sourcil interrogateur, la voyant alors s’approcher, il lâchait un sourire en coin sur son faciès glacé. Il pouvait la voir, la veuve noire, séduisante et aguicheuse au sourire empoisonné, et il se doutait bien que nombreux devaient volontairement se coincer dans sa toile tissée de sourires narquois et de clins d’œil a l’envolée. Wrong target love Car il n’avait pas l’intention de se donner a elle, il attendait le contraire, qu’elle se donne a lui sans autres pensées salaces qui pourraient habituellement habiter les cervelles immondes d’autres prédateurs. « assez de courtoisie grindelwald, que se passe-t-il ? »

Il retrousse légèrement ses babines, sachant bien qu’elle n’était pas dupe aux courbettes auxquelles il ne l’avait nullement habitué, peu friand des mondanités habituelles. Pourtant la chose ne pouvait être exposée aussi directement qu’il ne l’aurait aimé. Trop de choses étaient en jeu, et il lui fallait avoir une confiance aveugle en Graal, et il n’était pas connu pour accorder sa confiance en quelques mots et quelques battements de cils. « Bien bien, si on ne peut plus s’enquérir de l’état d’une amie Insistant calmement sur ce mot, comme pour lui donner une sorte d’importance non-cachée, ou peut-être pour s’assurer que c’était bien ce qu’ils étaient. Il s’éloignait de quelques pas, laissant une nouvelle distance naître entre leurs corps. « Il se trouve que j’ai une...mission pour toi. » Il s’allumait alors une nouvelle cigarette, jetant le paquet sur la table en faisant signe a l’autre de se servir si elle le désirait. Glissant ses lèvres sur son verre alors que d’un coup de baguette il remplissait celui de la demoiselle. « Mais pour ça j’ai besoin d’être certains de pouvoir avoir confiance en toi » Il avait toujours son sourire mauvais, alors que sa baguette d’un geste fermait violemment les ouvertures du salon, leur garantissant une intimité convenable pour la conversation particulière qui prendrait place, mais seulement quand il le désirerait, maître du jeu jusqu’au bout des doigts, imprévisible et dangereux si l’on décidait de le croiser sur ce terrain. Les pièces de l’échiquier prenaient peu a peu leur place, et le Roi se savait en danger si la Reine décidait de lui tourner le dos.

       
      c'est de la pure provocation cherchant à connaitre ses allusions cherchant à comprendre ce qu'il se trame sous son crâne. il reste vague tente encore de la charmer par des mots qu'elle n'aurait jamais espérés entendre passé ses lèvres calcinés. un mince rictus qui trouve le rouge de ses lèvres, amie douceur éternelle de se savoir importante aux yeux de son admiration. gellert, rencontre fortuite, albus lui, maître de leur destin commun au détours d'une rencontre, incertain de lui plaire et pourtant acceptant et buvant chaque parole sortant de ses lèvres. gellert, admiration, maître d'un destin dont elle aurait désiré être l'instigatrice aimant l'écouter, dévorant chaques idées qu'il aime à provoquer. relation se créant doucement, puis, un matin il était venu la chercher pour lui offrir ce poste tant convoité. allégeance forte, écoute certaine, petit chien fidèle ayant prit la place d'une amie dans le cœur noir du mage. il l'aide ainsi à se détendre quelques peu, cherchant toujours la nature de sa présence au coin du feu. il se révèle alors un peu plus coopératif créant entre eux la distance mais se délectant alors de pouvoir avancer quelques mots sur cette soirée. un sourcil qui se lève ses lèvres s'humidifiant sur le rouge sang, se délectant déjà des corps qu'elle pourra torturer sous ses ongles acérés. comme un manque d'hurlement dans sa tête comme un désir perfide de les voir souffrir inlassablement sous son regard détesté. alors elle fait quelques pas en sa direction récupérant son verre par la même occasion laissant sa robe volait dans le silence déposé observant gellert fermé tout espoir d'être espionné.  « n'as tu toujours pas confiance en moi ? » elle marque une pause s'avançant vers le dossier du fauteuil où elle laisse son ravissant postérieur y prendre place « n'ai-je pas encore fais mes preuves ? » elle le pensait et pourtant en cet instant elle se met à douter. toujours enclin à perpétrer ses demandes insensés, se délectant de chaque os qui craque sous ses talons, gardant des tâches de sang coagulé sur ses robes à ne pouvoir les retirer. cela n'est-ce pas des preuves de son allégeance ? exécuté les ordres dès qu'ils sont donnés, boire chacune de ses paroles comme si elle en était assoiffée. le verre dans sa main elle tapote ses ongles contre l'ambre dansant frénétiquement à chaque contacte. elle s'impatiente, ne comprend pas, et pourtant elle reste là à attendre son approbation, a espérée qu'elle sera l'heureuse élue de cette mission.

elle croise alors ses longues jambes dévoilant une partie de sa peau déposant le verre sur sa cuisse tenue par cette main fébrile. « qu'elle est cette mission nécessitant tant de secret » elle s'impose la garce sans aucune retenue n'y crainte. elle veut lui prouver qu'elle ne reculera devant rien pour assouvir son succès. femme impétueuse en quête de pouvoir, de gloire prête à rompre les cœurs et faire saigner les âmes. elle n'a plus aucun scrupule, des années qu'elle ne vit plus, baigner dans le sang et les rancœurs, dans l'envie irrépréhensible de voir son corps se nourrir de chaque douleur. elle n'est que l'envoyée de la mort faucheuse délicate sous le corps d'une femme que l'on désir autant que l'on la fuit. elle est cette peur que l'on aime aimer, que l'on fuit pour sa survie. « qui dois-je tuer ? »

 
C’était le jeux des lames, le jeu des âmes, le jeu de deux êtres qui avaient attrapé les fruits interdits offerts par la vie qui se chassaient d’amitié et de sourires a l’envolée. Un jeu auquel il aimait jouer avec la Croupton, celle qui transpirait la méchanceté, la garce qui portait ses opinions et ses idées aussi bien qu’elle portait ses talons meurtriers. Il avait toujours apprécié Graal, quand bien même il y avait une sorte de rivalité amusante entre elle et Albus. Albus. Alors que l’aimé pénétrait les pensées du Ministre, il se disait que c’était pour lui qu’il avait pris cette décision, pour protéger leur relation, pour les protéger d’un monde aux regards assassins qui ne manqueraient pas de se jeter sur les amants comme des loups enragés sur des agneaux se baladant trop loin du troupeau. Calmer l’opinion publique de jeux enchantés. Il léchait alors ses babines, avalant son whisky et tirant sur sa cigarette, crachant un volute de fumée vers la toiture décorée de moulures anciennes. Il était loin le temps où il vivait dans un taudis, dans ce village puant le poisson et le moldu alcoolique. Il était loin le temps où rien ne lui souriait, aujourd’hui entre ses doigts fins une couronne qui n’attendait qu’à trouver une tête sur laquelle se reposer. Roi cherchant sa Reine dans une valse absurde, pour vivre un mensonge secret, pour jouer un acte dans sa tragédie, pour être le plat principal de sa pièce de théâtre. Après les trois coups il y aurait l’entrée en scène, levé de rideau sur ce couple inattendu, sur cette alliance qui ferait trembler les plus enhardis. « n'as tu toujours pas confiance en moi ? » Elle susurrait, envoûtante dans ses paroles et dans ses gestes, dans ses actes emplis de cruauté qui lui offraient monts et merveilles. Il n’était pas du genre a accorder sa confiance sur quelques actes manqués, quelques gestes de bonne conduite a l’envolée, alors il la regardait s’asseoir en souriant attendant les prochains mots qu’elle sortirait.  « n'ai-je pas encore fais mes preuves ? » Il arquait un sourcil et laissait paraître une mine satisfaite sur son visage. Elle était de ceux qui avaient fait leur preuve, a n’en pas douter, laissant derrière elle une traînée de corps ensanglantés et de sanglots d’animaux torturés. Dans son élégance habituelle il allait s’asseoir dans le fauteuil lui faisant face. Lui maître et elle douce disciple cherchant son approbation avant d’être élevée au rang d’égale. Il avait ses plans, ses plans parfait que rien ne pouvait venir briser. Il ressassait leur histoire en quelques secondes, des souvenirs qui s’envolaient sans le vouloir. Il observe sa danse féline alors qu’elle croisait les jambes, dévoilant sa carne putride qui le laissait pantois alors que d’autres s’en lécheraient les babines. Elle était belle la harpies, elle était douce la déesse et bientôt, a n’en pas douter s’il savait comme a son habitude vendre ses idées a l’intéressée, elle serait sienne sans qu’il ne la touche. « qu'elle est cette mission nécessitant tant de secret » Il plantait alors ses yeux éclairs dans les océans de l’autre, sans doutes qu’elle allait tout faire pour de nouveau prouver sa valeur, jusqu’à ce qu’il soit satisfait, une preuve de ce lien qui les unissait, le confortant dans son idée. « qui dois-je tuer ? »

Il lâchait un rire léger, finissant son verre avant de le poser sur la table qui les séparait, laissant quelques secondes de silence avant de reprendre un visage plus sérieux et fermé comme a son accoutumé, signe que les choses sérieuses allaient enfin commencer. « Comme toujours, prête a me satisfaire. » Il laissait sa langue passer doucement sur ses lèvres, finissant sa cigarette avant de l’envoyer dans le brasier de la cheminée. « Personne, pour l’instant. Ce dont j’ai besoin est plus personnel Graal. » Il pausait ses coudes sur ses genoux, légèrement penché vers l’avant. La fixant du regard, avant d’enfin plaire a ses envies de savoir ce qu’il se tramait dans le cerveau occupé. « Cette conversation doit rester privée. Je compte sur ta discrétion et ton engagement. Un faux pas pourrait détruire tout ce que j’ai...que nous avons construit. » Il marquait une légère pause avant de reprendre. « Je sais que tu n’as toujours pas trouvé nouveau fiancé pour remplacer l’ancien si...tragiquement disparu. Une raison particulière a cela Graal ? » La question était lancée, il voulait tout savoir, quitte a chercher lui même les raisons de l’absence de lien sur l’index de la belle dans ses pensées désordonnées, mais il lui donnait le choix de lui dire la vérité.

       
       elle incline doucement le visage, prête à tout pour le satisfaire c'est un mal nécessaire. femme d'une grande prestance, au cœur avide de tous ses sens respirant la mort dans chaque cellule de sa peau bercer depuis sa tendre enfance dans le fléau. elle est la futur la peur la faucheuse dans toute sa splendeur désirant régner sur le monde et former de ses mains un destin bien incertain. sa voix résonne dans la pièce couvrant le crépitement du feu qui l'interpelle. le regard froid trop sérieux, importance capitale de chaque mot sortant de sa bouche. attentive l'oreille tendue cherchant la moindre faille dans la formation de ses phrases. rien. secret bien gardé s'amusant à jouer à l'en inquiéter. personne ne doit savoir, personne ne doit avoir vent de cette lourde conversation. elle dépose son verre vite sur la table non loin du sien de laissant tomber avec grâce dans le fauteuil lui faisant face. elle croise ses jambes dépose ses deux mains sur les accoudoirs, prompt a l'écouté et à lui révéler ses moindre secret. pourtant la conversation dérive bizarrement, fiançailles, aticus, souvenir d'un homme mort pour ses reins. elle laisse ses pupilles suivre le mouvement de ses lèvres ne comprenant guère l'importance de telle information dans cette conversation. pourtant elle n'a rien à cacher, la mente religieuse non enclin à épouser. « aticus était un moucheron, j'ai besoin d'un lion » un mince sourire s'installe sur ses lèvres habillés d'un rouge pourpre dorée. elle décroise puis recroise ses longue jambes fines à ce lointain souvenir. fiançailles annoncés, graal aller se marier. pauvre fou de l'avoir désiré, d'avoir un instant espérer l'apprivoiser. mondanité, bienséance et égaux, homme sympathiquement charmant au sourire dégouttant, ayant cru que son teint pâle de pantin mal habillé aurait pu dompter la lionne qu'elle est. foutaise, elle s'était rapidement lassé de ses mots trop pompeux et de son regard trop envieux. pauvre homme ayant mentit sur sa fortune, riche certes, mais trop peu pour la belle, alors elle l'avait fait disparaître, non de sa main, pour éviter d'être traité de catin. elle avait même porté le deuil, le noir lui allant si bien. elle croise alors ses doigts les uns entre les autres « des demandes s'entassent surement chez barty » silence « mais, je le pardonne de ne pas me le dire » petit rire qui s'échappe de sa gorge sachant pertinemment que jamais son frère ne viendrait à accepter l'une des demandes par ailleurs elle n'avait aucunement besoin de lui pour se dégoter un nouveau collier avec lequel ce pavaner. elle hausse ainsi les épaules presque épuisés à cette simple idée de se marier « je suis loin d'être une femme facile à apprécier, et encore moins à aimer » elle marque une pause avant de continuer « je n'ai pas besoin d'un homme qui pense que je vais vivre à ses crochets, acquiescer dès qu'il me donne un ordre, ou pire encore lui donner un enfant avec ce magnifique corps » oui cette simple idée d'être déformer par un pauvre mioche lui donner déjà la nausée. non, la solitude était belle, se laissant charmer par de belle donzelle ou des hommes sans idé de lendemain, accessible destin funeste. oui le charme et l'absence d'engagement être libre comme l'air de jamais s'enfermer dans une routine trop terne. graal croupton ne peut être dompter, trop sauvage et ayant la mort dans l'âme, indomptable gazelle aux lèvres gout de miel. elle lève alors un sourcil ayant comme comprit la mission que gellert avait dessiné pour elle. pauvre fou. « m'aurais-tu trouvé un pauvre bâtard à épouser » pour la cause... elle se lève presque indigné d'être offert telle une bête « je suis prête à tout gellert, mais pas à me retrouver dans le lit d'un pauvre fou ou d'un traître ! » elle se poste de toute sa hauteur devant lui, une jambe apparente sous sa robe couleur de la nuit les bras croisés sur sa poitrine le regard tranché ! elle était sur le point de le détester !

 
Tu glissais ta langue sur tes babines, crocs acérés qui sortaient a la lueur des flammes dans un sourire déguisé. Il s’amusait de jouer avec la belle, faisant naître ses humeurs et mourir ses espoirs. De quelques mots il pouvait la réduire a néant, ce pouvoir si doux au bout de la langue, au goût d’alcool et de cigarette étrange. Mélange exquis alors qu’il observait sa carne fabuleuse, ses jambes fines tombant l’une sur l’autre, son visage fermé de garce sans cœur, aux yeux de glace qui crachaient des tempêtes en écho a ses éclairs. Elle avait le sang chaud la femelle, elle avait les armes au bout des lèvres, et assassinait sans prévenir de quelques mots cruels. Le dégoût dans sa voix a la mention du fiancé au destin funeste. Mais si elle n’avait pas eu sa peau, l’aigle aurait sûrement fait les honneurs. Plus les minutes s’écoulaient dans le sablier carmin, plus l’idée était bonne a ses yeux, juste et dangereusement agréable. Il voyait la hargne qu’elle avait a le défendre, a embrasser ses idées et ses desseins sombres. Douce muse qui maîtrisait la violence comme Calliope maîtrisait la poésie. Elle laissait son rire s’envoler, a l’idée des amants esseulés, rêvant de la serrer contre eux entre des draps mouillés, rêvant de glisser leur marque sur son corps d’Aphrodite, déesse dangereuse en quelques battements de cils. C’était d’ailleurs en quelques battements qu’elle passait de douceur a furie, il observait silencieux, voyant dans ses yeux briller les flammes du défi, colère non maîtrisée qui dévalait par ses lippes rouges sang, coulant comme venin au visage de l’insolent. Il restait impassible alors qu’elle pensait avoir compris, elle n’avait pas tord cela dit, il voulait la refourguer aux bras d’un homme, sceller son index d’un anneau marital, sceller son futur a celui d’un éphèbe. Ceci dit bâtard n’était sûrement pas le mot approprié, et il souriait doucement en la voyant se lever. « je suis prête à tout gellert, mais pas à me retrouver dans le lit d'un pauvre fou ou d'un traître ! » Prête a tout c’était les mots qu’il voulait entendre, c’était la douceur de leur son qui faisaient vibrer ses tympans. Se redressant a son tour, il gardait son visage fermé, sans once de colère que ces quelques mots auraient normalement réveillé, juste nonchalant et las a son habitude, s’approchant de l’âtre, baguette a la main, posant son coude sur le rebord de la cheminée, il tendait la baguette vers un meuble proche, faisant virevolter une boîte de jais qui atterrissait sur la table, sans même prendre le temps de la regarder, gardant ses yeux dans les flammes qui le dévoraient. « Ton insolence pourrait être punie Graal, si tu ne faisais pas attention. Si c’était un bâtard que je te proposerai, nul doute que tu l’accepterais. » Sourire en coin amusé, de provoquer ainsi la veuve noire, sachant très bien qu’elle mourrait d’envie de le bouffer pour tenter ainsi de la manipuler, celle qui préférait ses ailes de liberté aux attentes d’un homme désespéré. « Tu as de la chance pourtant, cet homme là n’est pas un traître...quoi que fou peut-être. » Il se retournait alors, posant son dos contre les briques noires de l’antre du diable, il croisait les bras, baguette toujours a la main. Plongeant ses éclairs azurs dans ceux de la demoiselle, il sortait les dents, « Ouvre la. » En pointant la bague d’un index droit, la laissant s’en saisir, sans plus de cérémonie il reprenait, s’approchant d’elle avant qu’elle n’ouvre le boîtier, a quelques centimètres de son corps qu’il ne désirait pas mais qui pouvait envoûter autant que détruire. Il posait sa main sur la sienne, couvrant l’objet quelques secondes pour la garder dans le doute. « C’est moi que tu épouseras Graal. «  Les mots étaient légers, lancés a ses oreilles, son souffle contre son lobe. La nouvelle était tombée, la guillotine coupait des têtes, le roi trouvait sa reine, et elle n’avait d’autre choix que d’accepter. Cette alliance réfléchie, importante pour garder secret ce que le coeur du mage noir désirait. « Tu m’épouseras mais ne t’attendras pas a quoi que ce soit d’autre. Tu ne seras mienne qu’aux yeux du monde, ce que tu fais de ton temps ne m’intéresse guère, tant que tu te comportes dignement. » Il la laissait enfin ouvrir la boîte, dévoilant le diamant choisi chez un orfèvre sorcier, digne d’une reine, digne d’une impératrice. « Voilà mon offre, une couronne sur ta jolie tête, des sourires en public, accrochée a mon bras. Je t’offre du pouvoir, en échange de ton silence. » Satisfaire les désirs des sang-purs qui le fixaient prêts a lui sauter a la gorge comme des loups enragés, promesse d’une descendance, d’une dynastie a venir. Mais surtout, un mariage sans amour, sans lien autre que ce diamant. « Si tu acceptes je te dévoilerais mes conditions, je te dévoilerais mon secret qui sera aussi le tien. » Il se rapprochait encore un peu, murmurant a son oreille. « Parce que si tu me fais tomber de quelques manière que ce soit Graal. Je t’entraînerais avec moi. Et tu comptes trop pour moi pour que j’apprécie te faire du tords. »

       
       c'est la colère qui grimpe en elle désir non formel ne pas être offert à un pauvre homme de bas étages non digne d'elle. pourtant son regard se fronce il se lève trouve l'astre de la cheminée le regard envoûté par la danse frénétique des flemmes dont elle est habitée. elle ne dit mot attend qu'il vienne à lui répondre, à lui donner un nom, celui de l'homme qu'elle devra supporter à son bras sans avoir envie de le dénigrer. il insiste, oui elle serait obligée de l'accepter du moins de ne pas enfermer ce pauvre bâtard dans une des cages qu'elle aurait bien achetée à cet effet. pourtant son regard semble lointain, comme si une douce conversation se déroulé dans sa tête comme s'il était déjà très satisfait du pantin a qui elle pourrait couper la tête. foutaise il se tourne lentement baguette levée confirmant en ce sens son destin liée. les bras déposes sur ses hanches fines à s'en damné prête à riposter si le nom de l'homme ne lui sciait. son regard pourtant quitte son bourreau déposant ses yeux sur l'écrin virevoltant en sa main. elle lève un sourcil, lui aurait il alors offert l'homme et la manière de le conquérir ? alliance déjà acheté, femme vendue à un pauvre mal qu'elle ne désirera jamais ! déjà liée à son futur esclave dont elle finira par ternir le nom juste pour son propre plaisir volage. il s'approche pose sa main sur la sienne l'empêchant alors de visualiser sa chaîne. son regard trouve le sien déconcerté la torturant sans cesse de ne pas vouloir lui dévoiler cet abruti qu'elle devrait faire semblant d'aimer !

C’est moi que tu épouseras Graal.

son cœur vint soudain perdre mille et un battement, ses yeux qui clignent frénétiquement, perdant tout sens de la réalité ne comprenant guère ce qui est en train de se tisser. ses yeux qui trouvent les siens de manière presque paniqués, à quoi peut il bien s'amuser, jouant avec ses pauvres nerfs de femme ne désirant aucunement se marier. elle veut parler protester comprendre quelle folie vint à le posséder pourtant il ne la laisse pas parler se mouvant dans un monologue dont lui seul à le secret et dont graal ne peut qu'écouter.

Tu ne seras mienne qu’aux yeux du monde

son souffle qui caresse sa nuque grimpe à son oreille dans un fracas de mot qu'elle tente à reconnaître. le palpitant agité l'esprit brouillé ne sachant que dire à cette idée qu'il vint de lui déposer. la boite s'ouvre alors laissant apparaître un diamant digne d'elle, d'une reine celle qu'elle a toujours désiré être. écraser le monde de ses talons hurler et vivre dans la lumière, détenir entre ses lèvres, son destin de reine providentielle. voilà qu'il continue la laissant s'admirer dans l'éclat du bijou. son silence, ses conditions « albus » soupire, murmure qui passe ses lèvres, le regard qui se relève rapidement pour trouver le sien comme peureuse de lui dévoiler qu'elle a comprit la catin. elle sait, qu'elle vient doucement de comprendre, la réponse vient lui explosant à la tête, amour silencieux entre deux êtres, caché aux yeux de tous.. cachés derrière elle...
soupire intéressé, et pourtant très peu convaincue par cette demande inopinée prenant alors les devant face à cet être désirant se marier. « des conditions à devenir ta femme ? » sa langue claque contre son palet tentant de garder sa fierté et de cacher sa surprise durement dissimulé. le regard inquisiteur dont elle seule à le secret le toisant du regard si imparfait, tentant de comprendre où il désir la mener. oui en cet instant elle avait les cartes en mains, si les conditions lui étaient désagréable elle refuserait même si régner était son plus désireux secret...

 
Il se nourrissait de sa colère, de l’avoir entre ses griffes, la posséder de tout son être, de toute sa grandeur. Sa poigne virile sur son cou fin, marquant de ses coups silencieux sa peau opaline. Il la voulait tout entière sans jamais la réclamer. Car il ne la voulait pas comme d’autres la désirait. Elle était reine sur le plateau d’échec, tant est soit-il qu’elle accepte la couronne. Et il savait au fond de lui qu’elle accepterait, il la connaissait suffisamment pour savoir ce que son cœur désirait, pour savoir qu’elle se languissait d’avoir entre ses mains du pouvoir et de la grandeur. Être vue comme supérieure, et écraser de ses talons les rêves de grandeur des sottes alentours. De ces gamines ^pleines d’espoirs qui balançaient leurs dessous au nez du Ministre. Elle serait sienne a n’en pas douter, car il avait bien plus a offrir que n’importe quel autre de ses prétendants. Pourtant il lui laissait un semblant de choix, elle pourrait refuser, fuir du palais en rampant comme une souillon, destituée de tout honneur, il détruirait d’un regard son être tout entier, foudroyant de sa grandeur, son ombre sur sa carne glacée. Espérant ne pas avoir a en arriver là, mais elle savait que si elle ne lui laissait pas le choix, il n’aurait aucun remord a le faire. Et pourtant les lèvres s’entrouvrait, après la surprise première de la demande. Un nom léger qui fit trembler le colosse, lui faisant perdre son sourire narquois et son air impérial quelques instants. Il reprenait ses habitudes rapidement, fronçant les sourcils. Ainsi la garce avait compris, surprenant une fois de plus le géant de son intelligence raffinée. Maudits soient ceux qui ne voyaient en elle qu’une jolie face et des yeux a tomber, elle les détruirait de quelques joutes verbales acérées. Les iris s’entrechoquaient dans un combat brutal, elle avait compris, il le savait, alors il arrachait un sourire a ses lèvres, s’éloignant doucement de la belle, il n’y avait nul intérêt a démentir, a cacher ce qu’elle avait découvert avec ses airs intimidants.  « des conditions à devenir ta femme ? » Il servait deux nouveaux verres, comme marque de sa bienveillance et générosité, les prenant dans ses mains il tendait un des deux a la demoiselle, alors qu’elle n’avait pas déposé la bague. Il était prêt a célébrer sa victoire, sans craindre refus ou défaite. Il n’était pas du genre a perdre, et avait dans ses doigts une main divine, des cartes a tomber, carreau de reine a poser sur la table. Elle choisirait, si elle était pique ou cœur, tant que le roi la tiendrait en hauteur. « Tu as compris Graal. » cette simple phrase qui s’envolait alors qu’il portait le verre a ses lèvres dangereuses, il se saisissait alors d’une cigarette, la coinçant entre les prêtresses assassines, l’allumant du bout de sa baguette, avant de se tourner vers elle pour lui faire face, d’égal a égal, d’un roi vers sa future reine. « Je dois me marier pour faire taire les envieux. Mais je ne peux me marier avec n’importe qui. » Il crachait un volute de fumée qui s’envolait dans les airs avant de reprendre. « Comme tu sembles t’en douter...Albus est le seul qui ai de l’importance a mes yeux. Mais je ne peux risquer que ma relation ne détruise ce que j’ai accomplis. » Il s’approchait de nouveau d’elle, calme et mesuré, sa voix douce mais sèche a la fois, laissant comprendre qu’il n’y aurait de discussion ou de négociations autre que celle qui viendrait. Ce serait la seule offre, a prendre ou a laisser. Et si elle la laissait, alors elle ne partirait pas entière, il garderait avec lui les secrets partagés, a coup d’oubliette qu’il maîtrisait parfaitement, après des années de pratique au département des mystères. « Tu aura tous les avantages d’être mariée a moi Graal. En échange tu serviras de couverture a Albus et moi. Tu auras tout ce que tu peux rêver, et tu n’auras pas a te marier avec un imbécile. » Il se glissait alors dans son dos, glissant ses mains sur ses bras, derrière elle, légèrement plus grand, la couvrant de son odeur et de sa carne, il passait sa main sous la sienne, saisissant l’anneau, il le glissait sur les doigts de la belle. « Acceptes Graal. Ensemble nous serons indétrônables. » Elle serait la première en ligne de mire, elle cacherait la vérité de ses regards glacés, de ses piques sanglantes, ils seraient unis aux yeux du monde, elle aurait voix au chapitre, comme elle l’a toujours eu dans cette relation qui les liait. [/color]

       
          elle sait, le regard sur lui, interrogation à ce nom, homme de charisme ayant brûlait le cœur du ministre. elle sait, un regard inopiné posé en toute discrétion dans le secret d'une discution, un regard qui n'avait pas trompé l'infâme douceur de leur pauvre âme. amour interdit, homme aimant un autre homme ignomini de ce monde secret qu'il faut dissimuler, amour véritable tendre infâme, secret qu'il désir garder en son cœur comme pour ne jamais y toucher. elle le laisse alors faire volte face s'éloigne d'elle cherchant des verres comme pour trinquer à sa victoire de la voir accepter de la sentir sienne et de l'emprisonner dans un havre de pouvoir et d'idée enclin à tous les agenouiller. elle le regarde, ne le lâche pas d'une seconde attendant sa sentence ses conditions. il raconte, sans raconter, reste vague à ses sentiments inopinés ne désirent aucunement dévoilé son jeu sur l'échiquier, préférant taire à la reine ses sentiments de peur de se voir tomber. elle le vois revenir verre en main lui offrant comme par châtiment de son acceptation son regard qui la dévore de la voir dire oui pour mieux conquérir le monde qui le pensera prit. il lui tourne alors autour, vautour en quête de sa proie, prêt à la dévorer à lui tordre le cou si elle venait à refuser. elle le sait, il ne fera pas marche arrière.

il en a trop dit, elle en sait trop

il s'arrête, les crocs prêts à mordre au moindre signe de faiblesse de la déesse. ses mains viennent alors à glisser sur sa peau dénudé, elle tourne délicatement la tête son visage trouvant le sien dans un souffle incertaine. leur regard se croisent, sa main glisse sous la sienne, il saisit le diamant pour venir la tenter en laissant la bague s'agripper. elle ferme les yeux, se mort la lèvre, non a son contact mais bien à celui du pouvoir qui l'interpelle. douce tentation d'être celle qu'elle désir être, d'être le pouvoir entre ses mains d'être celle qui piétinera le royaume dans un bruit de talon éternel. son visage qui se tourne avec délicatesse son regard qui trouve l'éclat de son précieux. mince sourire cannibale prête à dévorer la chair de pauvre bête en détresse, visualisant déjà le monde sous ses griffes sanguinaires. hésitation qui reste palpable elle ne sait pas... elle tourne alors doucement le visage laissant son souffle violentait les lèvres tyranniques de gellert « quelles sont les inconvénients ? » murmure qui caresse ses lèvres rouges le regard qui perse le sien violence du moment de savoir les véritables conditions de cet avancé de savoir à quel démon se vouer ! elle le sait, tant de promesse valent tellement plus quand on brise certain rêve. elle se tourne alors avec grâce lui faisant alors face, sa main toujours dans la sienne le diamant attendant son châtiment. son regard ne le lâche pas, elle le provoque presque de son corps de femme fatale, sachant pertinemment qu'il ne lui cédera jamais, alors que d'autre homme auraient un jour prié pour seulement sentir son souffle sur leur peau immaculé ! deux animaux qui se toisent, l'un qui tente de mener la danse alors que l'autre tente d'en finir. elle veut connaitre les conditions qui enfermeront son indexe, elle veut savoir qui elle sera quand elle changera de nom, si elle accepte.

le jeu a commencé la reine tente de faire tomber le roi, mais le roi détient chaque coup chaque avancé, alors la reine espère ne pas chuter attendant sa sentence perchée sur ses hauts talons tant aimés.

 
Patriarchie écrasante comme étendard. Misogynie morbide comme appel aux armes. Douceur sulfureuse entre ses doigts. Proximité qu’il instaurait comme réalité frappante, comme seule réalité possible. Entre ses doigts, calquant leurs mouvements sur les frissons de la carne ennemie. Les douceur des femmes ne l’intéressaient que très peu, a vrai dire, il n’avait jamais vraiment réfléchi a la question, se perdant dans des bras oubliés. Puis se retrouvant dans ceux de son aimé. Comme une évidence. Alors cette vision de bonheur ne le dégouttait pas plus qu’elle ne l’envoûtait, résistant violemment aux charmes qu’elle envoyait par milliers. Pourtant il continuait dans ce jeu de séduction, ce jeu du chat et de la souris qui s’était naturellement glissé dans leur relation, depuis ces années où la réalité n’était que des plans cachés et secrets. Aujourd’hui dévoilés au grand jour, seul un secret devait le rester. A sa grande horreur, a son grand damne, lui qui ne s’était jamais imaginé aux bras d’une garce. Violente tragédie. Ce rêve qui ne verrait jamais le jour, l’homme politique qui avait pris le pas sur l’homme amoureux. Décisions se voulant fortes, efficaces. Oubliant quelques heures les sentiments partagés qu’il ne s’expliquait toujours pas, toujours après toutes ces années. Alors il laissait ses doigts voler sur l’épiderme glacé. Mais le secret résistait, serpent crachant son venin sur un chemin de semi-vérités. Ne mettant pas les mots sur les choses, calculateur a son habitude. C’était ce qu’il faisait de mieux et elle le savait, faire danser les lèvres accrochées a ses mots, captivant les regard des iris tempête, plombant l’atmosphère d’un charisme essoufflant. Doué de ses savoirs, doué de sa confiance habituelle, il savait qu’elle ne refuserait pas l’offre. Elle était trop intelligente sous ses airs supérieurs, elle brûlait aussi du désir qui animait le ministre. Le pouvoir qu’il avait a lui offrir était unique en son genre. Elle aurait une place de choix dans son nouveau monde.  « quelles sont les inconvénients ? Il restait silencieux quelques secondes, laissant le doute plâner légèrement, et surtout la laissant soupeser le poids de ce diamant, s’imbibant de cette réalité qu’il désirait forger. Ce n’était pas juste la pierre, si superficielle la dame au rouge a lèvre sang pouvait sembler, un diamant ne pourrait l’acheter. C’était le poids de l’alliance, le poids du mariage, du nom qu’elle porterait. Les lettres qui se gravaient une a une dans l’esprit, chacune lourde de sens. Une vérité qu’elle ne pouvait ignorer. Il se raclait la gorge, alors qu’elle était désormais face a lui, leurs visages a quelques centimètres l’un de l’autre. Il tirait une nouvelle fois sur sa cigarette, le bout flamboyant des brillant face a elle. Et les volutes de fumée qui s’échappaient lourdement, tombant vers le sol, rendant l’espace autour d’eux presque trop mystique pour le moment. Le jeu qui continue, la proximité qui devient presque normale. Comme s’ils avaient été formés pour cette mise en scène, pour cet acte de tragédie qu’il proposerait au monde sorcier. Les noces maudites sur toutes les lèvres, la réputation des mariés comme une évidence dans les âmes voisines. « Tu vivras ici. Avec moi et Albus. » La main glisse sur les reins, la baguette dans l’autre qui claque d’un coup sec alors que le tourne disque emporte la musique, les notes s’envolant dans la pièce, couvrant a peine le crépitement du bois dans la cheminée. Il saisit la poigne de la demoiselle, joueur et séducteur, se laissant aller a balancer La musique comme pour couvrir la vérité, qu’ils soient les seuls a l’entendre, que même les murs restent silencieux. « Tu ne te montreras jamais avec un autre homme que moi. Ce que tu fais entre ces murs ou ailleurs discrètement ne m’intéresse pas. » Les yeux pourtant brillant d’une pointe de jalousie, doux amer qu’il appréciait particulièrement, lui coulant sur la langue. « Et tu me donneras un fils. Quand le moment viendra. » Il la faisait tourner avant de s’immobiliser, la main retombant, de nouveau froid et distant, distance rétablie. Il attendait sa réponse. [/color]

       
         jeu dangereux qui se joue sous leurs yeux la danse frénétique des battements de leur cœur jouant à l'unisson la même mélodie graveleuse. foutaise qu'ils tentent à instaurer jeu auquel il a envie de jouer. elle danseuse et reine jouant la partie dans les mains de son maître. elle soupire l'écoute, inconvénient moindre quand à sa nouvelle vie, vivre ici où ailleurs, peu importe tant que les draps son de soie et qu'ils caressent délicatement sa peau de douceur. les diamants, les perles les bijoux la luxure de l'argent qui tente à la faire craquer, aimant s'habille de belle chose reflétant sa nature de reine sommeillant délicatement en elle. oui, l'optique de vivre ici-bas ne la dérangerait surement pas, hormis peut être la vision des deux amants s'aimant sous le feu crépitant alors qu'elle le cœur glacé devrait subir la nausée de les voir s'aimer. soupire se laissant valser contre son corps qu'elle aurait pu désirer laissant son souffle caressait sa nuque valsant dans les idées d'être la reine de ce royaume qui crève. les mots claques sous sa langue, laissant l'idée fugace qu'elle pourrait avoir un amant, mince sourire de savoir qu'elle pourrait encore caresser des corps de ses griffes couleur rouge sang. et pourtant... dernière phrase qui explose en elle, héritier qu'il désir naître en elle... il la relâche et elle fuit, avançant de quelques pas vers le feu qui crépite.

le regard qui se laisse accaparé dans les flemmes alors qu'une main vient caresser délicatement sa nuque, incertaine.. albus résonne en elle battement frénétique, migraine albus ce prénom qui résonne dans son crane qui tyrannise son âme, crispe sa nuque albus elle le sait, amoureux transit, le cœur battant violemment pour lui, homme trop romantique trop fragile, aimant comme on pourrait désirer mourir.albus le cœur battant pour lui, aimant d'un amour certain l'homme dans son dos, le cœur qui palpite à son prénom qui hurle de désir à chaque seconde... albus souffrance qui résonne déjà en elle, ses yeux qui pétillent déjà dans ses souvenirs de le voir se briser, chuter dans chaque mot que gellert vient de prononcer.. héritier... souffrance qui la saisit comme ressentant déjà le méprit coulant dans les veines de son vielle ami albus elle ne peut pas, elle ne veut pas lui faire cela, lire dans ses yeux la souffrance, voir en ses pupilles, son cœur se morceler car l'amour tente à le briser en procréant un héritier... elle soupire le regard dans le vide, dansant dans les flemmes de la cheminée tentant de revenir à cette douloureuse réalité...

« tu le détruiras gellert ! » elle laisse doucement ses mains venir caresser ses bras, gestes tendre envers elle tentant de se consoler à toutes ses sensations détruisant doucement son être... « tu briseras chaque parti de son être en me demandant de te donner un enfant » elle soupire longuement incertaine de vouloir être la reine de ce royaume où un ami devrait mourir de ses mains, ou un ami devrait sentir son cœur se brisait car son amour s'amuse à procréer... elle soupire encore et encore incertaine se tournant alors délicatement vers son maître. ses bras viennent doucement à se croiser sous sa poitrine doucement dévoilé plongeant son regard froid dans celui de gellert « je me refuse à être celle qui détruira albus » elle marque un silence « si j'accepte tu devras tout lui dire. » silence « tout ! »

 
C’était la danse des couronnes coincées sur le crâne, de ronce ou d’or, brillantes plus encore sous la fournaise de l’âtre, tanguant dans la salle, mélodie légère dans ce salon privé, cette petite bulle dans laquelle Gellert pouvait jouer de ses jeux secrets. Il était roi ici plus que là-bas. Il avait les cartes en mains, plaçait ses pions en buvant cet ambré dans lequel il se perdait. Cigarette sur les lèvres, volutes s’échappant presque menaçants a travers lesquels on apercevait toujours les yeux éclairs qui ne rataient rien, pas même les mouvements légers de la cascade dorée qui se retournait sous ses doigts habitués. Je de séduction qu’il avait maîtrisé pour parfaire le personnage, pour jouer la charade, garder le masque quand le soleil venait briser le secret des ombres et des murs. Il était de ceux qui vivait du mensonge, il l’avait appris du bout des doigts cette pièce, cette tragédie dans laquelle sans même le voir il condamnait trois âmes au lieu d’une. Sacrifice comme une évidence, comme une excuse brandie, pour empêcher l’autre d’avoir a le faire, il la prendrait comme épouse, pour pouvoir aimer dans l’ombre, et régner a ses côtés. Elle était splendide quand il la laissait tourner, quand il lachait la danse après avoir craché son venin, après avoir glissé l’idée, tendu la pomme empoisonnée, ses yeux reflétaient les flammes de son propre enfer. Hadès glissant ses doigts sur un verre qu’il finissait d’une gorgée, mégot envoyé dans les flammes, main passée sur le visage assez rapidement. L’aigle avait les serres grandes ouvertes, prêtes a se saisir du cou de la danseuse, qu’il les serre comme la l’alliance qu’il avait glissé sur ses doigts. Son myocarde s’emballait, se forçant machoire serrée a ne pas trop pensée, habitué a étouffer les sentiments, les émotions. Il passe ses doigts sous le col de sa chemise, grimace sur le visage, le corps qui a chaud qui a chaud de faire une erreur. Les doigts se mêlant au sang cristal encore caché sous le vêtement, immobile, Albus dans l’esprit. C’est pour lui, toujours. Pour le plus grand Bien. Il n’avait pas le choix, pour Albus, pour Londres, pour l’Angleterre. Sacrifice pour le bien commun, il envoyait aux oubliettes les années qu’il imaginait encore longues, où il ne serait qu’avec Albus, juste eux, simplement, parce que ça suffisait quand c’était plus simple. Mais aujourd’hui, il y avait trop d’enjeux, il ne pouvait se permettre l’erreur d’aimer, plus maintenant, pas quand tout pouvait s’effondrer.

« tu le détruiras gellert ! tu briseras chaque parti de son être en me demandant de te donner un enfant » La voix qui claque, la reine comprendra bien vite le poids de la couronne, lui reste stoïque les yeux plantés dans l’âtre enflammé, il le détruirait sil ne le protégeait pas, s’il ne faisait pas tout, même le pire pour assurer l’existence de leur amour. Et la couverture devait être solide, héritier il y aurait, le choix était fait, caché quelque part parmi d’autres projets d’autres idées. Dans un autre monde, une autre époque, il aurait pû tout arrêter là, rendre sa liberté a l’oiseau en cage, vivre au grand jour, l’aigle et le phénix paradant dans un ciel azur. Mais ce monde n’était pas prêt, et peut-être au fond, lui aussi, ancré dans des traditions patriarcale, besoin secret de faire perdurer un nom dont il était le seul porteur désormais. Ce besoin peut-être bête de créer une dynastie, de darder sous les anciennes familles la puissance d’un nom oublié, les lettres qui se paraient désormais de couleurs plus brillantes que celles des sacrées. La maison Grindelwald était forte, elle resterait forte, nom qui résonnerait à travers les âges. Il se retournait alors vers elle, le temps était passé, il lui fallait une réponse, de celles qui lui plairaient, il n’en doutait pas. « je me refuse à être celle qui détruira albus » elle marque un silence « si j'accepte tu devras tout lui dire. tout ! » Il s’approchait alors d’elle. Glissant ses mains dans les siennes, l’approchant dans une proximité qui leur était habituelle, aux yeux du monde, ils formeraient le plus parfait des couples. Peu importe qui souffrait au passage. Il fermait son coeur a double tours, seul albus de ses lèvres en aurait la clé, medaillon autour du coup, plus important que n’importe quelle bague, seul lien réel, le seul qui comptait dans les yeux du Bulgare. L’autre n’était qu’un jeu. Son seul mariage, il l’avait trouvé dans le coeur d’Albus Dumbledore. “Il ne devrait pas tarder. Nous lui dirons ce soir. Reste je te pries, quelques instants encore. Nous avons beaucoup a parler.” Ce soir, le glas sonnerait l’annonce des fiançailles. L’histoire était classée, la décision prise. Le ministre entraînait l’autre dans un fauteuil, caressant sa carne tendre. Il finissait par poser un baiser légers sur sa tempe. “Ensemble nous domineront Londres.”
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