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 my love is like a soldier, loyal till I die (abelforth)

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Minerva McGonagall
ordre du phénix
Minerva McGonagall
crédits : avatar (étangs noirs) ; signature (albus de mon coeur avec icons bltmr + doom days) ; gif profil (prudence choupette)
face claim : zoe kravitz
pseudo : guimauve
my love is like a soldier, loyal till I die (abelforth) 200718054623516049
études : promo 1895-1902, ancienne capitaine de l'équipe de Quidditch de Gryffondor de 1900 à 1902
particularité : maîtresse de la métamorphose, animagus chat tigré, féline et discrète.
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Message (ϟϟ) Sujet: my love is like a soldier, loyal till I die (abelforth)   my love is like a soldier, loyal till I die (abelforth) EmptyJeu 23 Avr - 8:49

(fin mai 1914), Les deux femmes sont allongées sur le tapis du salon qui a retrouvé une apparence normale depuis l’épisode de la colère des dieux. Leur regard se pose sur le plafond fraichement refait. Ça sent encore la peinture qu’elles ont mise il y a une journée maintenant. La main d’Isobel vient jouer avec les tresses de sa fille.

« Tiens. » lui dit-elle avant de lui tendre la bouteille de whisky qui vient de la cave.

Minerva se saisit de la bouteille et vient boire directement au goulot. Jamais de chichi entre elles, le naturel toujours, par contre. Le liquide est bon. Elle a été soulagée de voir, une fois la prise en compte de dégâts de sa rencontre avec Henry Potter, que le whisky n’avait pas été touché par le feu… ce qui aurait accessoirement fait exploser la maison séculaire. Isobel avait fait plusieurs bouteilles qu’elle emmenait parfois en voyage dernièrement et Minerva ne s’était pas demandé si sa mère n’avait pas un ou une amante.

(Plus tôt dans la journée, tandis que Minerva passe la porte nouvellement réparée.
« Un bouquet de fleur ? C’est de quel amant ? »
« Le marié. »
« Et toi ? C’est de quel amant ce hibou ? »
« Le marié. »
Fou rire entre la mère et la fille.
« Il est vraiment marié ? »
« Non, je me suis juste offerte des fleurs à moi-même. Et toi ? »
« Si je l’épouse, il le sera. » Clin d’œil.)


« Bon, tu comptes me dire ce qui te tracasses ? » demanda finalement Isobel en tournant la tête vers sa fille.

Minerva soupire. Isobel l’a faite, évidemment qu’elle comprend ce que ce froncement de sourcil perpétuel et cet air soucieux veut dire.

« Mmh c’est un homme qui me tracasse. »
« Il y en a toujours un quelque part. Mais laisse-moi deviner, ça commence par Abel- et ça finit par -forth ? »
« Si evident ? »
« Tu veux que je joue au Papa qui protège sa fille ? je sais bien faire. On a souvent peur de moi. »

Minerva éclate de rire et Isobel la rejoint aussitôt. La fille vient alors tourner la tête pour regarder sa mère avec des yeux malicieux et un regard admiratif. Evidemment qu’Isobel allait essayer de lui faire peur, gentiment ceci dit. C’était un peu un rêve pour cette dernière d’embarrasser Minerva et comme Robert n’était plus là pour jouer ce rôle… Quoique, Minerva se disait qu’elle n’allait pas réellement faire peur à Abelforth, elle l’aimait trop pour cela, elle passera en revanche son temps à essayer de l’embêter elle.

« Quoi qu’il arrive entre vous, parlez-en. »
« Mmmh » répondit Minerva en fronçant les sourcils. Cet fois, son regard se fit plus craintif, plus triste aussi. « J’ai peur, maman. J’ai peur de ce qui va se passer. »

La femme noire vient apposer une caresse sur la joue de son enfant, douceur maternelle bienveillante et bienheureuse, Minerva redevient une enfant de six ans qui a peur du tonnerre parce qu’il fait grand bruit.

« Vous trouverez une solution et vous n’êtes pas seuls. » souffle-t-elle, avant d’avoir un grand sourire qui montrait toute ses dents : « S’il te brise le cœur, je lui casse les dents. »
Minerva rit et le sourire de sa mère se fait plus grand et plus doux encore. Le calme finit par revenir et la chatte vient jouer avec les cheveux de sa mère, réfléchissant. Soupire. « Maman ? »
« Oui ? »
« Je peux dormir avec toi ce soir ? Je ne me sens pas de dormir seule après… tout ça. »
Murmure dans la pièce qui tangue. Isobel se redresse et vient déposer un baiser sur le front de sa fille avec tendresse avant de souffler : « Je croyais que tu n’allais jamais me le demander, Chaton. »

Elles sont levées tôt le lendemain matin et reprennent leurs habitudes. Petit déjeuner préparé ensemble, puis, suite des travaux. Elles ont attaqué une bonne partie de la bibliothèque, défaisant les décombres et essayant de voir quels livres pouvaient encore être sauvés. Il reste encore le trou dans le mur du bureau, la porte déglinguée du bureau et la bibliothèque qui est le plus gros chantier. Alors que Minerva vient ramasser un des livres, elle reste un peu à révasser.

Il lui faut en effet parler à Abelforth et il sera là bien assez tôt.

Le dîner avec Nicolas et Albus lui est resté en travers de la gorge et si Minerva ne s’est pas énervée, au grand étonnement de tout le monde, c’est qu’elle préférait ne pas le faire. Il y avait quelque chose d’infiniment blessant dans le fait de découvrir que les trois hommes préparaient ça depuis un moment. Elle s’était montrée distante pendant le reste de la semaine avec Abelforth, refusant de parler de tout ça parce qu’elle avait besoin de digérer la nouvelle. En réalité, elle avait peur d’en parler parce qu’elle savait parfaitement ce que cela allait amener, ce qu’elle redoute le plus : que la malédiction des McGonagall ne s’applique encore. Elle n’est pas vraiment en colère dans le fond. La colère ne sert à rien dans cette situation, ils étaient tous résolus à aller jusqu’au bout, elle l’avait très bien compris. Non, elle était plus blessée qu’autre chose. Par Albus, qui clairement n’avait rien compris au pourquoi elle ne lui avait pas adressé la parole pendant trois jours suite à sa prise de poste au Ministère sans qu’elle n’en soit informée. Par Nicolas, qui de toute évidence était au courant depuis un moment si ce n’est depuis le début. Par Abelforth, dont elle ne saisissait pas les motivations si ce n’est qu’il avait quelque chose à prouver à son frère dans cette folie.

Elle soupire. Elle sait qu’elle va essayer de le dissuader de faire ça d’autant plus qu’il n’était même pas engagé dans l’Ordre du Phénix. Elle ne veut pas le perdre.

Elle ne peut pas le perdre.

Elle a déjà enterré son fiancé, elle ne veut pas enterrer son amant passionné. Leur surviva-t-elle tous en fin de compte ? Elle, qui finira dans sa maison seule, avec pour seul amour celui des fantômes de sa vie ? Etait-ce vraiment à cela qu’elle était destinée, elle, qui se battait pour maintenir les hommes de sa vie en vie ?

L’horloge sonne, la faisant sortir de sa rêverie. Il est quatorze heures pile et elle vient déposer le livre à moitié brûlé sur la table basse du salon et regarde la cheminée qui brûle subitement d’un feu vert caractéristique. L’homme, celui qui fait battre son cœur depuis maintenant plusieurs mois, apparait et un sourire se dessine sur les lèvres de Minerva McGonagall. Au battement de son palpitant, elle se rend compte qu’il lui a terriblement manqué et si ce n’est pas une surprise pour elle, elle se rend compte que le sentiment n’a jamais été aussi fort que depuis qu’elle sait pour cette mission.

« Bonjour, Abelforth. »

Elle s’approche alors. Ses cheveux sont attachés dans un ruban pour pour ne pas qu’ils la gênent pendant les travaux. Ses vêtements sont quelques peu sales et poussiéreux. C’est un vieux pantalon mais surtout une vieille chemise d’Ephraïm assez large qu’elle porte. Ses mains glissent sur le visage du Dumbledore et elle dépose un tendre baiser sur ses lèvres. Elle en oublierait presque pourquoi elle est si contrariée.

C’est sans compter sur Isobel qui apparait :

« Abelforth ! »

Minerva se décalle et laisse sa mère prendre l’homme qui la dépasse d’une bonne tête dans ses bras. Elle a un sourire maternel et une lueur de malice dans le regard.

« On va enfin pouvoir sortir les albums de famille ! Je ne t’ai jamais montré Minerva bébé ? »
« Par la barbe de Merlin ! » s’exclame désespérée Minerva. « Ca n’a pas brûlé avec les livres ça ? » Trait d’humour douteux qui fait sourire Isobel.
« Ta mère est prévoyante. Tu pensais pas que tu tenais ça de ton père ! »
« Bah voyons… » grommela Minerva qui sait très bien que sa mère finira par les sortir tôt ou tard mais qui souhaite repousser ce moment absolument mémorable pour ce soir, au moins. Ou jamais, si elle en avait l’occasion. « On verra ça toute à l’heure… » Elle se tourne alors vers Abelforth et lui tient toujours la main. « Tu me suis ? »

Isobel s’éclipse non sans adresser un regard évocateur au couple. Minerva lève les yeux au ciel et rougit. Sa mère a le don de lui donner l’impression d’avoir quinze ans. Directive mais douce, l’amazone invite Abelforth à sortir par la porte d’entrée neuve. Ne lâchant toujours pas sa main, elle reste un peu silencieuse tout en guidant l’ancien jaune et noir à un endroit précis.

« Comment vas-tu ? » demanda-t-elle finalement. « Ca me fait plaisir que tu sois là. »

Ils longent le vide, toujours sur la falaise. Leur marche ne prendre pas plus de dix minutes et enfin une grille apparait. Les herbes ont repris leur droit ici et les McGonagall ne font qu’entretenir les quelques tombes et pas ce qu’il y a autour, mais surtout le caveau familial. La nature a ses droits ici tout comme parfois, elle s’infiltre dans leurs maisons. Sur les rares tombes présentes, ce ne sont que des noms d’hommes qu’on observe. Les femmes et les hommes nés McGonagall, elles, sont toutes dans le caveau. Minerva passe devant sans regarder ce dernier et finit enfin par s’arrêter sur une pierre tombale de couleur blanche, simple et pourtant impeccablement polie.

Elle relâche la main d’Abelforth et anime sa baguette pour créer une couronne de fleur qui vient se poser sous le nom en-dessous.

Ephraïm Webster.

Le silence retombe et Minerva observe longuement la pierre. Elle ne lui rend plus autant visite qu’avant mais quand elle est là c’est très régulièrement qu’elle le fait. Elle y est allée en arrivant ici ce week-end, elle y retournera avant de partir.

« Dis-moi que tu ne t’es pas engagé dans tout cela pour prouver quelque chose à ton frère. » lâche-t-elle enfin sans regarder Abelforth et pourtant, s’adressant bel et bien à lui.

Sa voix est faible et craintive. Elle veut qu’il lui dise qu’il arrête, qu’il n’ira pas, qu’il ne veut plus s’engager dans cette folie, dans ce futur duel. Mais surtout, elle ne veut jamais lire graver sur une pierre tombale.

Abelforth Dumbledore.
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Abelforth Dumbledore
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: my love is like a soldier, loyal till I die (abelforth)   my love is like a soldier, loyal till I die (abelforth) EmptySam 25 Avr - 0:47

Abelforth, Amour,

Un léger sourire illumina le visage marqué par la fatigue d’Abelforth, alors que ses pupilles glissaient sur les doux mots de sa tendre Minerva. Dès lors que ses pensées divaguaient vers la belle métisse, ce qui arrivait environ tout le temps, il ressentait cette chaleur rassurante, et son palpitant s’emballait alors qu’elle l’honorait d’un surnom aimant.

Les réparations chez moi sont presque terminées et Maman t'invite à dîner demain soir. Nous pourrions en profiter pour passer le reste du week-end sur l'Île de Skye et laisser l'appartement un peu ? La maison est suffisamment grande pour que Maman nous laisse tranquille (par contre, je te préviens d'avance, elle va vouloir jouer à la Maman-je-menace-mon-genre.)


Isobel était donc bien rentrée : Abel n’osait pas imaginer la réaction de la matriarche en découvrant sa maison à moitié détruite. Réflexion bien grave, pourtant, la dernière phrase arracha un sourire amusé au Dumbledore. Il connaissait Isobel depuis bien des années, et si l’idée de devoir désormais la considérer comme sa belle-mère, ou ce qui s’en rapprochait le plus, le rendait un peu nerveux, il ne s’inquiétait pas du traitement qu’elle lui réservait. Les deux femmes l’attendaient le lendemain, pour déjeuner, et Abel avait hâte d’y être.

Tu me manques,

Les yeux restèrent accrochés un instant à cet aveu, et il crispa un peu ses doigts sur le parchemin. Minerva avait eu besoin d’une semaine de repos, hors du temps, après le dernier repas mouvementé qui avait eu lieu chez Nicolas et Albus. Le calme olympien dont elle avait fait preuve après les révélations des trois hommes le travaillait depuis quelques jours : il s’attendait à une tempête, un ouragan, et n’avait qu’à peine ressenti la première bourrasque. De la part de Minerva, ce n’était ni un bon, ni un mauvais signe. Simplement un mystère. Inquiet quant au ressenti de l’animagus, il se doutait l’avoir déçue ou blessée, peut-être même les deux, et l’idée de lui provoquer de telles émotions par sa faute l’emplissait de culpabilité : à croire qu’il ne connaissait aujourd’hui plus que cela, face à toutes ses erreurs passées.
Évidement, elle lui manquait aussi terriblement. Il le lui écrit dans sa réponse.
Son absence creusait un vide dans son foyer et dans son cœur, et le solitaire qu’il avait toujours été ne parvenait plus à le combler. Addiction nouvelle, là où il ne pensait jamais sombrer ; ses caresses, sa présence, son amour. Et si cette toute nouvelle ivresse était d’une nature bien inconnue, il le savait, jamais il ne la surmonterait, vaincu d’avance.


Abelforth s’était levé tôt, comme d’habitude, homme matinal. L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, disait-on. Il avait le mérite d’essayer. Le week-end n’existait pas pour un gérant de bar, mais c’était son jour de repos, comme le savait très bien Minerva. Lydia dormait encore – comme d’habitude. Midi sonnée, il lui glissa un mot sur la table basse du salon, et s’éclipsa pour rejoindre le chemin de Traverse, où il trouva un quelconque fleuriste. Des fleurs. Banal et cliché, certes, mais existait-il réellement quelque chose de plus romantique ?

A quatorze heures précises, il se tenait devant la demeure des McGonagall, toujours ponctuel. Rénovée à l’identique, Abelforth avait presque du mal à imaginer que cette bâtisse qu’il avait comme toujours connu, fut ravagée quelques semaines auparavant, alors même qu’au début du mois dernier, il y avait échangé son premier moment intime avec Mina. Le symbole était frappant : ils avaient beau affliger des coups, le phénix renaissait toujours de ses cendres. Léger sourire qui remotiva Abel alors qu’il toquait à l’épaisse porte de bois, un soupçon de nervosité crispant sa mâchoire barbue.

« Bonjour, Abelforth. » Son cœur rata un battement. Les cheveux entourés d’un turban, Minerva se présentait dans un style rustique et chaleureux ; si son habituelle élégance mettait chacun de ses atouts en valeur et faisait d’elle la grande dame qu’il admirait, il préférait définitivement la découvrir sous un angle plus naturel et authentique. Elle déposa un de ces tendres baisers sur ses lèvres, et c’était comme s’il retombait amoureux à chacun d’entre d’eux.
Alors, la silhouette d’Isobel se détacha juste derrière celle de sa fille, et c’était lorsqu’elles étaient côtes à côtes qu’Abel se rendait compte à quel point Minerva tenait de sa mère. Abel lui rendit chaleureusement son étreinte, et les plaisanteries ne durèrent qu’un instant. « Tu me suis ? » Abel adressa un sourire sincère à sa bien-aimée, et se laissa entrainer à l’extérieur, la main prise en otage par la volonté de la jeune femme. Elle pouvait l’emmener n’importe où ; il était prêt à la suivre jusqu’au bout du monde, dans le creux des Enfers ou aux portes des cieux s’il le fallait, sa loyauté était sans faille, d’une pureté qu’aucun sorcier ne pourrait jamais mesurer ou juger.

« Je vais toujours mieux quand tu es avec moi. » Avoua-t-il en la couvant d’un regard affectueux. « Et toi, les réparations se sont bien passées ? » Le sujet fâcheux était pour l’instant évité, mais à l’approche du leur destination, il comprit que cela ne durerait pas longtemps. Mina, ma belle Mina, quelles sont tes intentions ?
Les tombes se succédaient noblement, arborant avec fierté les noms de leurs occupants. Masculins, pour la plupart. Abel risqua un coup à Minerva ; elle semblait déterminée. Il n’était pas sans connaître la réputation que trainait les femmes McGonagall, et plus particulièrement ceux qu’elles épousaient. En réalité, ce « détail » n’en avait pas réellement été un au moment d’officialiser sa relation avec Minerva : loin d’être un homme superstitieux, Abel refusait d’endosser le rôle du chat noir et de succomber à la peur lorsqu’il pouvait succomber à de si beaux yeux. Et pourtant, le nom que Minerva entoura de quelques fleurs, invoquées par la magie, était l’exemple le plus récent des flots en courroux du sinistre destin de cette famille.

Ephraïm Webster.
Le nom était également douloureux pour Abel. S’il n’avait connu le défunt fiancé de Minerva, il se doutait qu’il devait certainement s’agir d’une personne de valeurs. Mais son évocation lui inspirait bien des souvenirs éprouvants, éternelle jalousie inavouée. Il se souvenait du jour où il avait appris l’union des deux jeunes adultes qu’ils étaient, à l’époque. Le cœur endolori et comme un soupçon de colère, de regrets, de raison qui lui criait ‘il a été moins crétin que toi’. Pendant bien longtemps, Ephraïm Webster avait représentait tout ce qu’Abel n’avait jamais été et tout ce qui lui semblait inaccessible, utopiste. Tout ce qu’il enviait, jalousait, confiance déchue.

« Dis-moi que tu ne t’es pas engagé dans tout cela pour prouver quelque chose à ton frère. » La sentence tomba ; Abel n’était pas vraiment surpris. Minerva et lui étaient si semblables, il semblait pouvoir anticiper ses réactions en envisageant ce que lui-même aurait fait dans une même situation. Il chercha son regard, en vain. Amère, l’inquiétude pouvait se lire dans ses intonations. Abelforth se mordilla la lèvre : il s’en voulait, et ne savait pas réellement comme se comporter dans cette délicate affaire. Devait-il se montrer rassurant, ou au contraire, éviter toute forme d’euphémisme ? Car tous deux le savaient, ils s’étaient engagés dans une aventure dangereuse, dont ils ne sortiraient certainement pas indemnes.
Mais c’était nécessaire.
« Je sais que j’ai des choses à prouver, Minerva. » Il opta pour la sincérité. « Mais certainement pas à mon frère. » S’il en avait longtemps voulu à son aîné et qu’il regrettait aujourd’hui de ne jamais s’être remis en question plus tôt concernant leurs affaires familiales, il n’oubliait pas non plus les erreurs de celui-ci et les sombres chemins qu’il avait autrefois emprunté. Balle au centre, ils repartaient de zéro, sans dettes ni créances. « J’ai des choses à prouver à tous ces gens qui souffrent en silence, et à tous ceux qui sont déjà tombés. » Déclara-t-il très solennellement. C’était comme un nouvel homme, gonflé d’une certaine bravoure, qui s’exprimait. « J’ai des choses à te prouver aussi, car tu es celle avec qui je veux partager ma vie. » Il s’approcha d’elle et prit ses deux mains entre les siennes, plongeant son regard dans le sien. « Ce combat est celui de chaque sorcier aujourd’hui, Ordre ou pas, et il est temps d’agir. » Il ne lui répétait que ce qu’elle savait déjà.

Certains devaient prendre les choses en main.
Certains devaient risquer leur vie pour en assurer des centaines d’autres.
Un léger silence retomba sur le cimetière, les défunts pour témoins.
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Minerva McGonagall
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: my love is like a soldier, loyal till I die (abelforth)   my love is like a soldier, loyal till I die (abelforth) EmptyDim 26 Avr - 10:06

Des fleurs.
Le regard que lui jeta Isobel alors que Minerva lui tendait le bouquet non sans rougir davantage, était suffisamment long pour qu’elle comprenne ce que sa mère voulait lui faire comprendre. Elle imaginait déjà la réplique de sa mère, probablement un « Celui-là n’est pas marié mais tu as tout intérêt à l’épouser. » avec un clin d’œil et un rire. Si Isobel ne dit rien pour l’instant, Minerva savait qu’elle n’allait pas y échapper plus tard. L’initiative des fleurs la toucha et elle se promit de faire une petite métamorphose, au moins sur l’une d’entre elles pour qu’elle reste éternelle et figée dans sa jeunesse. Signe de leur amour.

Mais plus tard, avant cela, elle doit parler au cadet des Dumbledore.

« Je vais toujours mieux quand tu es avec moi. »

Son cœur s’emballe et elle vient resserrer sa main sur celle de son amour. Elle partageait le sentiment et si une certaine tristesse étreignait encore son cœur, Minerva savait que le sentiment celui de l’amour, était plus fort que le reste. L’entendre dire celui lui procura aussi un certain soulagement. Son absence de la semaine, nécessaire pour prendre du recul sur tout cela, n’avait pas été dû au hasard. Un certain doute c’était aussi installé chez elle. S’il ne lui avait pas parlé de cela c’est que peut-être ne lui faisait-il pas confiance ? Ou avait-elle fait quelque chose ? Elle pouvait bien comprendre qu’il s’agissait-là d’un sujet sensible et probablement qu’Albus avait insisté pour qu’Abelforth n’en parle pas. Mais tout de même… C’était blessant sur bien de points.

« Et toi, les réparations se sont bien passées ? »
« Oui, nous avons encore deux ou trois choses à faire mais c’est mineur. Enfin, la bibliothèque sera le travail le plus long étant donné qu’il faut maintenant repeupler nos étagères de livres… »

Et elle était déjà partie à l’assaut des librairies, son âme de Serdaigle en ébullition. Après tout, elle n’avait pas été Choixpeau flou pour rien.
Le silence revint cependant bien qu’elle ne s’empêche toujours pas de lui tenir la main jusqu’à leur destination. A savoir le cimetière familial, ni trop loin, ni trop prêt de leur maison. Silencieuse et pourtant calme en apparence, Minerva le mena jusqu’à une tombe bien précise, celle de celui qu’elle aurait dû épouser, bientôt dix années auparavant. Leur mariage était censé avoir lieu début juillet et ils auraient fêté leur dixième anniversaire de mariage. Si jeunes et pourtant déjà si liés. Ce n’est que dix années de vide qu’elle a à fêter malheureusement.

Tandis que les fleurs, des iris, viennent donner de la couleur à la pierre blanche, Minerva relâche la main de celui qui maintenant partage sa vie. Elle ne souhaite pas lui faire peur mais d’être d’une honnêteté irréprochable. Tout le monde connait la malédiction des McGonagall et plus d’une fois, Minerva a entendu sur son passage des commérages. La pauvre enfant, presque veuve si jeune. Elle finira vieille fille, à n’en pas douter et peut-être est-ce mieux comme cela. Il ne fait pas bon de se marier à une McGonagall. Abelforth est bien évidemment au fait.
Elle se demandait ce que sa vie aurait été si Abelforth et elle s’étaient rendus compte plus tôt de leurs sentiments. Elle se souvient d’une soirée, celle-là même où Albus fêtait ses ASPIC, où elle avait cru qu’il y avait quelque chose de réciproque. Elle avait cru se tromper vis-à-vis des regards d’Abelforth alors ou est-ce l’alcool qui l’avait fait se tromper, elle ne sait plus.
Aurait-il été à la place d’Ephraïm ?
Cette pensée lui glaça le sang et alors sa question tomba.

Elle ne le regarde pas, ne regarde même plus la tombe. Son regard est fixé sur la mer plus loin. Ephraïm y avait vue de sa tombe. Elle avait aussi quelques mètres plus loin, son père, Robert McGonagall aussi. Minerva ne cachait nullement son mal à Abelforth et attendait, le cœur lourd et l’appréhension dans le ventre sa réponse. Qu’il soit honnête même si la vérité ne sera pas facile à entendre. C’est tout ce qu’elle demande, de l’honnêteté suite à ces semaines de cachotteries.

« Je sais que j’ai des choses à prouver, Minerva. Mais certainement pas à mon frère. »

Son regard se pose alors sur Abelforth. Elle ne sait pas si elle est soulagée de sa réponse mais au moins est-il sincère.

« J’ai des choses à prouver à tous ces gens qui souffrent en silence, et à tous ceux qui sont déjà tombés. »

Abelforth avait pour arme la noblesse de ceux qui voulaient aider, rendre ce monde meilleur sans jamais en récolter les lauriers. Ca ne l’intéressait pas la gloire contrairement à son aîné et c’était probablement sa plus belle qualité. Cependant, la détermination dont il faisait preuve détonnait avec sa passivité encore récente. Aussi, ne comprenait-elle pas ce qui avait changé.

« J’ai des choses à te prouver aussi, car tu es celle avec qui je veux partager ma vie. »

Le cœur gonfle et elle sent l’émotion l’étreindre tandis que les mains d’Abelforth qui s’est rapproché se posent sur ses joues. Elle ne peut plus se dérober à son regard ni à son contact. Les mots sont tendres et lui donnent du baume au cœur.

« Ce combat est celui de chaque sorcier aujourd’hui, Ordre ou pas, et il est temps d’agir. »

Elle déglutit difficilement, Minerva. Il ne lui apprenait rien en effet et entendre ces mots sortir de sa bouche avaient tant un effet bienfaisant parce qu’elle était contente qu’il se sente concerné par tout cela, que terrifiant. Le fait était qu’il ne faisait pas partie de l’Ordre. Le fait était aussi qu’elle ne voulait pas prendre le risque de le perdre.

Une des mains de Minerva qui cherche ses mots dans l’émotion qui semble palpable sur son visage, vient se poser sur l’une d’elle qui recouvra sa joue avec tendresse et amour. Elle ne pense pas à la dernière demeure d’Ephraïm qui pouvait tout à fait être témoin de la scène, celle que Minerva refait sa vie.

« Abelforth… » souffle-t-elle, n’arrivant pas à parler plus fort de peur de laisser éclater l’émotion. « Tu n’as rien à me prouver, certainement pas de cette manière. » Son palpitant bat beaucoup plus rapidement et Minerva s’approche d’Abelforth, grignotant les centimètres qui les séparent. Son autre main vient se poser sur son torse et sans qu’elle de s’en rendre compte, sa main tremble légèrement. Le tremblement d’une peur qu’elle ne connait que trop bien. « Tu n’es même pas dans l’Ordre… je ne remets pas en cause tes capacités mais… tu… » Elle s’arrête et sent son regard se remplir de larmes. « Je ne veux pas avoir à t’enterrer toi aussi. Je ne veux pas te perdre et même si tes motivations sont louables… ce n’est pas à toi d’endosser ce rôle. » Les mots sont lourds mais les mots prononcés se font léger à présent sur ses épaules. La crainte s’exprime dans le ressentiment de la peur d’un nouveau deuil. Elle se fait transparente, Minerva, ne cachant nullement qu’elle a peur. Peur de le perdre. Peur de ne plus sentir son contact. « S’il-te-plaît, renonce-s’y. Albus trouvera quelqu’un d’autre. » Il devrait le faire lui-même. pensa-t-elle, durement mais pas moins franchement, et elle se rappelle alors du pacte de sang, un mariage implicite. Intouchable. Non, elle refusait qu’Abelforth se lance dans cette folie. Gellert lui avait déjà fait trop de mal. Ariana et maintenant Abelforth ? Hors de question. Sa main s’est resserrée davantage comme si elle s’accrochait à lui et peut-être que c’est d’ailleurs le cas. S’accrocher à lui pour ne pas avoir la sensation de le perdre, pour que jamais il ne s’éloigne ni ne s’en aille. Comme une prise sur le temps, sur la mort et sur les décisions pouvant le mener jusqu’à la Faucheuse.
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Abelforth Dumbledore
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: my love is like a soldier, loyal till I die (abelforth)   my love is like a soldier, loyal till I die (abelforth) EmptyMar 28 Avr - 1:02

La bibliothèque. Evidement, les flammes ne l’avaient pas épargnée. Abelforth nota dans un coin de sa tête qu’il devait mener l’enquête sur les ouvrages préférés de Minerva afin d’apporter sa pierre à l’édifice. Minerva avait toujours été une intellectuelle, il savait que ce genre de cadeau lui ferait plaisir. Mais rapidement, cette idée bien positive fut chassée par les préoccupations du moment.

Le moment était intense, émouvant, et Abelforth pouvait ressentir la tension et les bouleversements qui chamboulaient Minerva ; il comprenait, et ressentait la même chose que la belle, leurs cœurs à l’unisson. La vision de sa mine inquiète qui attristait son visage lui était insupportable, et c’était dans l’espoir vain d’égayer son regard qu’il lui caressait inlassablement le creux de la mâchoire, les mains, ses phalanges passant le long de ses bras minces. Une détresse dans ces tendresses, le besoin égoïste de savoir qu’elle était toujours de son côté, avec lui, toujours avec lui. Minerva réveillait chez lui des aspects qu’il aurait préféré endormir à jamais, certains défauts qu’il ne voulait lui faire subir ; la surprotection dont elle n’avait pas besoin, la culpabilité, et un certain besoin de reconnaissance qui, au fond, était bien humain.

« Abelforth… » Un soupir, elle était au bord de craquer, les larmes retenues par ce qui semblait un soupçon de fierté et d’incompréhension, à la recherche de réponses. Abel se mordilla la lèvre. Il était l’origine de tous ces tourments. Comme il s’en voulait. Alors qu’elle s’approchait de lui, rompant cette espace qui les séparait encore, collant son corps contre le sien, Abel sentait un mélange de sentiments l’assaillir alors que la reproche fusait. Il ne voulait pas tout rater, tout gâcher, et alors qu’il était si sûr de lui quelques instants auparavant, prêt à tout pour sauver ce monde qui partait à la dérive, la conclusion était fatale : non, il n’était pas prêt à tout. Pas prêt à la voir souffrir.

« Je ne veux pas avoir à t’enterrer toi aussi. Je ne veux pas te perdre et même si tes motivations sont louables… ce n’est pas à toi d’endosser ce rôle. » Les mots le frappèrent de plein fouet. L’enterrer. Le perdre. Il semblait réaliser l’attachement et l’ardeur des sentiments que lui portait Minerva alors qu’elle partageait sa vie depuis presque un mois déjà, et son quotidien depuis un nombre d’années qu’ils ne comptaient plus. Elle avait peur. Au moins autant que lui. Il restait ébahi, presque déconcerté par la puissance de ce que venait de dire la jeune femme. Comme s’il ne pouvait croire que les terreurs de la métisse pouvaient être à la hauteur des siennes, et il ne les avait pas considérées à juste titre. Et il se sentit soudain terriblement vulnérable, entouré de toutes ces pierres tombales. Il s’était cru invisible pendant un instant, mais c’était faux et elle avait raison. Il observa, à nouveau, ces noms autour de lui. Les rumeurs d’une malédiction. Fallait-il vraiment y croire ?

« S’il te plait, renonce-y. Albus trouvera quelqu’un d’autre. » Ils ne pouvaient plus faire marche arrière et elle le savait ; même s’il n’y avait qu’une infime chance de vaincre, il fallait la saisir. Abel sentait l’émotion renverser son esprit, il regarda le ciel, nerveux. L’heure était aux sacrifices. Pouvait-on lui accorder un signe, une aide ?

Non, c’était à lui d’assumer ses responsabilités, enfin.
Et il devait avouer.
Il devait avouer à Minerva ce qu’il avait vraiment sur le cœur. Ces motivations plus obscures, qui se cachaient dans les tréfonds nébuleux de son cœur, reflets de cette haine qu’il alimentait depuis des années déjà. L’homme bienveillant qu’il était avait toujours cherché à l’éteindre, l’étouffer, dans l’espoir qu’un jour, elle arrêterait de le consumer.
Aujourd’hui, on lui offrait l’occasion de faire taire tous ces démons. De couper court avec le passé pour renouer avec l’avenir. Presque sur un plateau d’argent, mais en marchant sur des aiguilles.

« Je suis désolé, Mina, je sais que tu es déçue, que tu te sens trahie. » Il approcha son visage du sien, jusqu’à coller son front contre celui de son amante. « Je ressentirais la même chose. » Avoua-t-il, confession qui ne valait pas un pardon, mais qui avait le mérite d’être sincère et d’introduire une sorte de mea culpa, ou quelque chose qui y ressemblait. Il transpirait d’amour pour cette femme avec qui il était parfois maladroit, c’est vrai, mais dont la loyauté et l’authenticité étaient sans faille. Il était crédule face à elle, pourrait décrocher les étoiles si elle le lui demandait. Mais ça, il ne pouvait pas. Il ne voulait plus se cacher, et fuir. « Pardonne-moi. J’aurais dû te consulter, t’en parler, avant d’accepter auprès d’Albus. Mais… » Un silence, l'hésitation grinçante.

« Je dois le faire. » Quatre mots, et pourtant, son palpitant s’enflamma à leur évocation. Il devait le faire, parce que Grindelwald lui avait trop pris. Parce que Grindelwald l’avait détruit, l’avait anéanti, parce que Grindelwald lui avait tout volé, imposteur. Une sœur, un frère, une santé, des années et des économies. Alors que l’homme ne devait qu’à peine se soucier ou se rappeler de l’existence d’Abel, ce dernier nourrissait, en secret, un champ d’amertume pour le despote et le voir au pouvoir l’irritait, le contrariait continuellement. Il fallait que ça s’arrête. « Grindelwald m’a tout arraché, Mina, tu le sais. » Elle avait été la première témoin de son malheur et de sa solitude, la seule fleur à égayer, de temps en temps, sa triste existence pendant ces sombres moments qu’il aurait préféré oublier, chasser de sa mémoire. Mais ils étaient toujours là, les souvenirs. Indélébiles. Gravés dans sa matière grise à jamais, troublant son sommeil et ses rêves éveillés. « Ce combat est le mien plus que celui de quiconque. » Voilà qu’il se la jouait héroïque. Pourtant, ses paroles transpiraient de vérité. Il avait approché le tyran, l’avait déjà défié par le passé. Il avait déjà eu l’occasion d’avorter les projets de l’étranger, qui, bien malheureusement, étaient également ceux de son frère à l’époque… Il avait déjà eu cette occasion. Aujourd’hui, il devait rattraper son erreur, son échec.
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Minerva McGonagall
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: my love is like a soldier, loyal till I die (abelforth)   my love is like a soldier, loyal till I die (abelforth) EmptyMar 28 Avr - 17:40

Etait-elle égoïste de vouloir qu’il se retire de ce combat sans sens ? Elle aimait à le penser mais si l’égoïsme devait lui sauver la vie alors elle acceptait ce qualificatif. Mais Minerva était avant tout amoureuse. Elle l’aimait, l’homme à la barbe et aux qualités de duels indéniables. Si les mots n’avaient pas franchi ses lèvres encore, elle le pensait et l’exprimait par d’autres mots, d’autres gestes. Ce long mois à ces côtés, c’était découvrir que la vie reprenait, que l’amour n’était pas mort. C’était de redécouvrir elle aussi, en tant que femme, en tant qu’amante. Des sentiments éclos au creux de son cœur qu’elle pensait éteint depuis si longtemps.

Il avait rallumé la flammèche de la passion et de l’amour, réinsufflé la vie dans ses veines, réveillé le mécanisme du souffle chaud de son corps.

Le perdre lui serait dévastateur. Le perdre et elle deviendrait folle. Folle de chagrin. Folle de tout. Folle de cette vie qui ne veut pas qu’elle soit heureuse avec lui.

Il fallait qu’il renonce.

Elle le suppliait intérieurement de le faire. Ce combat n’allait amener rien de bon. Cet engagement risquerait trop de choses. La famille Dumbledore avait suffisamment vécu de drames à cause de Gellert Grindelwald. Elle ne peut pas assister à ça. Elle ne veut pas assister à ça. Pourtant, tout comme eux tous, elle le sait : ils n’ont pas tant de choix.

Oui, mais tout le monde sauf lui.
Mais qui ?
Je ne sais pas. Tout le monde sauf lui, c’est tout.

Débat intérieur et réflexions qui se font légion. Elle n’a pas de solutions Minerva à proposer. Son esprit est trop pris par les sentiments et la Raison n’est plus assez forte pour dicter ses choix. Le cœur prend le dessus tout comme elle sait qu’il prendra le dessus avec Abelforth face à Gellert. Elle a envie de pleurer de dépit.

Le choix du lieu pour discuter de tout cela n’était pas fait au hasard. Jamais rien n’était fait au hasard pour Minerva quand elle avait besoin de faire passer un message et plus particulièrement quand il s’agissait d’un cri du cœur, d’un cri de détresse, si silencieux et implicite mais si bruyant et fort entre eux. C’était aussi et avant tout une piqûre de rappel pour elle. Se rappeler que la malédiction, silencieuse et insinueuse, était belle et bien là, belle et bien présente.

Robert McGonagall.
Marius McGonagall.
Ephraïm Webster.

Elle, elle y croyait à cette malediction. Elle l’avait trop vue à l’oeuvre autour d’elle pour la prendre à la légère et tenter le diable en mettant Abelforth sur le chemin de Gellert c’était comme si elle prenait la baguette et le tuait elle-même. Elle ne pouvait pas le permettre. Provoquer ce genre de situation c’était jouer avec quelque chose de plus puissant qu’eux.

Le regard essayant de s’accrocher désespérément au sien, elle a l’espoir quelques secondes qu’il renonce. Après tout que signifierait le fait qu’il lève les yeux vers le ciel ? Il va renoncer, la malédiction va être repoussée. espère-t-elle.

Vainement.

Tandis qu’il ouvre la bouche,

« Je suis désolé, Mina, je sais que tu es déçue, que tu te sens trahie. Je ressentirais la même chose. » Front contre front, cœur contre cœur, elle l’écoute. Ses excuses lui donnent un peu du baume au cœur mais elle attend toujours qu’il renonce. « Pardonne-moi. J’aurais dû te consulter, t’en parler, avant d’accepter auprès d’Albus. Mais… »

Ne prononce pas le mais. Ne dis pas la suite, je t’en prie.

Elle retient son souffle.

« Je dois le faire. »

Coup dans le cœur, coup dans l’âme. Déception brûlante qui lui donne envie de pleurer de rage et de frustration. Dans la prononciation, elle comprend qu’il ne changera pas d’avis, qu’il est déterminé et si elle apprécie cette détermination nouvelle, elle en a aussi peur parce qu’elle ne sait pas jusqu’où il va aller.

Il doit le faire et elle en devine les raisons.
Pour Ariana.
Pour Albus.
Pour lui.
Pour leur famille.

Il doit le faire et pour ces raisons, elle sait qu’elle ne pourra que le soutenir quand bien même a-t-elle envie de l’enfermer quelque part jusqu’à la fin de la guerre. Pensée stupide mais qui part d’un bon sentiment. Elle ne l’enfermera jamais nulle part et le suivrait jusqu’au bout du monde.

« Grindelwald m’a tout arraché, Mina, tu le sais. »

Elle ferme les yeux. Bien sûr qu’elle le savait mais elle ne savait pas à quel point cette maxime était aussi vraie pour elle. Elle ne pouvait pas comprendre à quel point il avait besoin de cela n’étant pas à sa place ou n’ayant rien eu de semblable. Mais elle sentait que tout cela, toutes ces motivations n’étaient là que pour cacher un sentiment qu’elle regardait souvent avec un certain scepticisme : la vengeance.

« Ce combat est le mien plus que celui de quiconque. »

Elle rouvre les yeux. La vérité palpable dans ses paroles fait l’effet d’une gifle à Minerva qui se redresse et ne sait quoi lui répondre. Il a raison, indéniablement. Personne d’autre hormis Albus ne pouvait pas prendre part à ce duel. Pourtant, elle se détache de lui et vient croiser les bras. Un vent frais passe. C’est courant en bord de mer. Son regard vient se poser sur cette dernière et elle semble réfléchir. Elle se demande si elle peut lui parler de la malédiction. Elle décide qu’elle ne veut pas lui faire peur et qu’elle risque de dire des choses qu’elle regrette.

« Alors quoi ? J’accepte simplement que tu risques ta vie ? Je te regarde faire ? »

Le ton change et cette fois-ci c’est la colère qui prend place. La colère du désespoir, de se sentir impuissante, qu’on lui impose cette décision. Elle se mord violemment la lèvre.

Elle ne veut pas éclater de colère, Abelforth n’est pas vraiment le fautif et il s’est excusé. Elle essaie de se concentrer sur cela et elle souffle un peu. Ses yeux se ferment.

Raison.
Il faut qu’elle soit raisonnable.

Elle ferme les yeux et se met à réfléchir pour de bon. Elle a fait preuve d’un silence troublant la dernière fois mais au regard du choix qu’on lui impose, elle prend elle-même une décision sans eux tous. Juste retour de médaille lui semble-t-il. Ses yeux se rouvrent et elle plante son regard dans les yeux d’Abelforth. Il veut s’engager là-dedans sans faire partie de l’Ordre ? Très bien. Elle l’accompagnera.

« Je viens avec vous chercher cet arbre. »

Colère qui se mue en détermination farouche. Elle ne cèdera pas et dans son regard, elle le défie de lui dire l’inverse. Il n’y a aucune raison pour qu’ils y aillent sans elle et une aide de plus ne sera pas de refus. Il aurait été plus sage de laisser l’un des fondateurs de l’Ordre du Phénix derrière au cas où, mais elle refusait d’être ce fondateur-là. Elle partirait avec lui, main dans la main, sa lance dans l’autre. Elle sera son arme et son bouclier.

Qu’il le veuille ou non.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: my love is like a soldier, loyal till I die (abelforth)   my love is like a soldier, loyal till I die (abelforth) EmptySam 2 Mai - 20:27

Abelforth avait l’impression d’avoir allumé une mèche, et qu’il était trop tard pour l’étouffer.
Impuissant, il attendait le moment où la bombe allait exploser.
Tic, tac.
Le destin avait choisi de s’en mêler.

On parlait d’une malédiction, simple rumeur circulante. Peu friand des commérages de balcon, Abel peinait à y croire, et pourtant, il n’y avait qu’à regarder autour d’eux. Les tombes des hommes McGonagall jonchaient le sol de ce cimetière, et les pierres le menaçaient de leur fatalité. Minerva fermait les yeux, bien qu’Abel pouvait y voir les flammes danser à travers ses paupières. Les flammes de la colère, de l’inquiétude. Abel comprenait son ressenti. Toute sa vie, Minerva s’était battue pour son indépendance, pour sa liberté, pour faire ses propres choix face à cette société qui refusait d’accorder une quelconque importance à la parole d’une femme. Cette journaliste au cœur pur, qui n’en restait pas des plus braves, au moins autant que sa plume. Ils lui imposaient cette décision, Abel en avait conscience. Il lui imposait. Rongé par la culpabilité, son regard suivit celui de l’amazone, pour s’échouer sur l’horizon qui scindait le décor en deux étendues de cristal ; le ciel était d’un bleu terne, fade jour d’été, alors que la mer scintillait, agitée par la brise marine. Comme un reflet des deux amants qui s’affrontaient aujourd’hui, l’amour ballant au bout de leurs bras et de leurs lèvres, pourtant toujours aussi intense et sans dilution.

« Alors quoi ? J’accepte simplement que tu risques ta vie ? Je te regarde faire ? » Amorçage de la bombe. La colère grondait dans ses intonations et Abel ne pouvait que subir le courroux justifié de Minerva. Il ne pouvait rien dire face à cet affront de vérité. C’était vrai ; il n’avait pas considéré les sentiments de la belle au moment d’accepter auprès d’Albus. Comme s’il était le seul impliqué dans cette folie. L’égoïsme dont il avait fait preuve ne lui ressemblait pas, et il s’en voulait d’éveiller cette amertume chez Minerva.

Tic, tac.
Il s’attendait à l’explosion.
Pourtant, rien n’arriva. Et le silence de Minerva n’en était que plus désarmant.

Elle était pensive. Abel ne savait pas s’il s’agissait là d’une bonne ou mauvaise nouvelle. Alors qu’il ouvrit la bouche pour commencer à parler – certainement pour se confondre à nouveau en excuses, Mina le devança. « Je viens avec vous chercher cet arbre. » Et il abandonna l’idée de s’excuser.

En réalité, ce n’était pas vraiment une surprise. Il se doutait que Minerva, connaissant son caractère de feu, voudrait les accompagner. Mais il avait osé espérer que cette idée ne lui traverse pas l’esprit. Juste un instant, il avait espéré. « Mina… » Un souffle. Il savait qu’il ne pouvait pas la blâmer de cette décision. Elle était totalement légitime d’imposer sa volonté, tout comme ils l’avaient fait. Abel savait très bien tout cela. Cependant… il ne pouvait s’empêcher de s’imaginer le pire. Leur amour s’improvisait comme leur meilleur ennemi, dans ce conflit qui ravageait le monde magique. Pourtant, c’était bien vers la même personne, le même camp, que se dirigeait leur animosité.

Il y avait cette détermination dans le regard de Mina. Un peu de perspicacité suffisait à comprendre qu’elle ne reviendrait pas sur sa décision ; de toute façon, Abelforth n’avait pas spécialement l’intention de tenter de la détourner de son objectif. Une certaine défiance dans l’œillade qu’ils s’échangeaient. Abel comprenait sa frustration, mais il découvrait une certaine facette de la belle à laquelle il s’était pour l’instant jamais frotté. La fierté.

« Minerva, je connais tes talents de sorcière, je sais très bien que tu serais… » Légère coupure. Il se mordilla la lèvre inférieure en se rendant compte qu’il n’utilisait pas la bonne conjugaison. « Que tu seras un atout pour cette… aventure. » Se reprit-il en appuyant un peu plus sur le verbe. Le terme était un peu maladroit, mais Abel n’avait jamais été très doué avec les mots. Il planta son regard dans celui de Minerva. Comme toujours, il était bienveillant, mais il voulait qu’elle comprenne que désormais, il était transparent avec elle, à se regarder dans le blanc des yeux. Bon, c’était sans compter son allégeance à ce groupuscule dont on entendait encore peu parler, et pour lequel il était allé à la rescousse de dizaines de nés-moldu depuis le début de l’été. A nouveau, il chassa cette idée de sa tête. Toujours pas le moment. « Je ne suis pas là pour te dire ce que tu dois faire ou ne pas faire… je pense qu’Isobel suffit. » Déclara-t-il avec une touche d’humour, connaissant le caractère protecteur de la mère de Minerva. Puis, il retrouva rapidement son sérieux. « Tu n’as pas besoin de me mettre au défi. Contrairement à ce que tu penses sûrement, je mesure très bien le danger de cette mission. Ce n’est pas à celui qui risquera le plus sa vie. » Ce n’était pas une reproche ; il préférait simplement qu’il n’y ait pas de démonstrations ou davantage de non-dits entre eux. Il y en avait déjà trop eu.

Dévoilant un côté peut-être un peu plus susceptible, qui savait répondre à l’affront, Abel n’en restait pas moins éperdument amoureux de la McGonagall. En réalité, il avait terriblement peur, depuis le début. Depuis le jour où il avait accepté de se lancer là-dedans, de s’engager, de s’entrainer avec Albus et d’être celui qui allait défaire Grindelwald. Du moins, essayer. Il avait terriblement peur depuis l’agression de l’animagus, depuis qu’elle était venue se réfugier chez lui, si craintive et tremblante dans le creux de ses bras, ce matin-là. Peur de la perdre, peur qu’on s’en prenne à elle à nouveau. Était-elle réellement remise de cet évènement qui l’avait marquée bien plus qu’elle ne l’aimerait ? Abel la connaissait par cœur, et il sentait bien que Minerva n’était plus réellement la même. Constamment sur ses gardes.

« Je… Je m’inquiète pour toi. Je sais que ça ne justifie rien, mais je sais que ces dernières semaines n’ont pas été faciles pour toi après la visite de ce… monstre. » Le mot était fort, mais reflétait parfaitement ce qu’il pensait de Potter. « Tu n’es qu’à peine rétablie, et je me sens si impuissant face à ce qu’il t’est arrivé. » Il se rapprocha un peu d’elle, se languissant de retrouver le contact de sa peau. « Nous allons devoir être préparés… Est-ce que tu es sûre de toi ? » Non pas qu’il la pensait faible, bien au contraire. Mais il ne voulait pas la savoir diminuée d’une quelconque manière ; s’il devait risquer de la perdre, il était hors de question de négliger le moindre détail qui pourrait leur coûter la vie. Elle pouvait être énervée contre lui, ce n’était plus l’essentiel ; la survie de Minerva avait plus d’importance que l’estime qu’elle lui portait.

Un léger silence s’installa. Abel se sentait triste. Un cimetière. Quelle ironie. Etaient-ils en train de creuser leur tombe ?

« Tu sais, je pourrais donner ma vie pour toi. » Et c’était à son tour de se perdre dans l’étendue marine, les vagues hypnotisant ses pupilles et le flux de ses pensées.
Peut-être n’avait-il jamais dit quelque chose d’aussi sincère, authentique, de sa vie.
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études : promo 1895-1902, ancienne capitaine de l'équipe de Quidditch de Gryffondor de 1900 à 1902
particularité : maîtresse de la métamorphose, animagus chat tigré, féline et discrète.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: my love is like a soldier, loyal till I die (abelforth)   my love is like a soldier, loyal till I die (abelforth) EmptyMar 5 Mai - 22:47

Mina…

Prénom soufflé qui se perd comme un murmure, un secret dans le vent. Prénom soufflé qui lui donne des frissons. Soudain, elle se rend compte qu’elle n’a plus envie que d’une seule chose : le prendre dans ses bras et l’embrasser. Il lui sembla que tout allait devenir plus rare, plus précieux aussi, ses bras, sa peau, ses lèvres, sa présence. C’était l’effet de la peur sur Minerva. Elle ne pouvait pas rester en colère contre lui, maintenant qu’ils étaient là-dedans, elle ne pouvait pas perdre une seule seconde parce qu’elle était de celles qui savait que le temps était compté et que tout ceci pouvait cesser dans un claquement de doigts, un battement de cil.

Elle était pourtant déterminée.

Déterminée à ramasser sa lance qu’elle posait toujours devant ses pieds pour la diriger vers leur ennemi commun, femme à la lance, femme au bouclier, amazone ou valkyrie des temps modernes. Déposer cette lance à ces pieds, c’était lui offrir son cœur. Déposer les armes c’était laisser la femme humaine et mortelle s’exprimer derrière le bouclier. Oubliée la guerrière, la déesse, la stratège, elle n’était plus que femme devant lui ou entre ses bras. Elle n’était plus que Minerva, la petite Minerva.

Et à cette réalisation, une petite pensée lui vint qui l’ébranla quelque peu :

Elle n’aurait pas pu trouver meilleur combat.

Se battre pour lui, avec lui. C’était, elle s’en rendait compte, le combat de sa vie. Il y avait bien entendu l’inquiétude, l’inquiétude que leur amour soit non seulement leur meilleure arme mais aussi leur pire ennemi. Parce que sur un champ de bataille, l’amour peut être utilisé. Elle pourrait ployer la lance et baisser le bouclier si cela signifiait épargner sa vie. Elle pourrait se rendre. Elle pourrait se sacrifier. Elle pourrait aussi, la mort dans l’âme, le tuer aussi. Un Impero et il se retournerait contre elle. Aurait-elle alors le cran de l’arrêter ? Un Impero et elle se retournait contre lui. Aurait-il alors le cran de l’arrêter ?

Pourtant, dans la peur, elle n’aurait pas pu trouver meilleur allié. Son drapeau et ses armes étaient maintenant les siens. Peu importe les conséquences.
Pourtant, dans la peur, elle l’aimait plus que jamais, oubliait peut-être dans son regard de défi qu’il n’était pas Albus, Albus qui aurait sûrement trouvé les mots pour la dissuader.

Leur amour était encore jeune. Il y avait encore l’envie de prouver à l’autre à quel point il s’aimait, de faire ses preuves pour impressionner, séduire. Qu’ils s’affrontent du regard n’avait rien d’étonnant. Qu’elle fasse preuve de fierté, elle, l’Amazone à qui on ne dit plus quoi faire sauf si on s’appelle Isobel McGonagall, était nécessaire et normal à ce stade de leur relation. Elle reste à la regarder dans les yeux après sa phrase qui résonne comme une promesse. Une promesse que sa lance et son bouclier étaient à lui.

Jusqu’à ce que la mort les sépare.

« Minerva, je connais tes talents de sorcière, je sais très bien que tu serais… »
Serais.
Va-t-il tenter de la dissuader ?
« Que tu seras un atout pour cette… aventure. »

Il cherche ces mots, le duelliste. Cette constatation l’aurait fait sourire en temps normal, mais elle devait s’en empêcher pour lui montrer qu’elle ne faiblirait pas. Abelforth était plus un homme de passion et d’action que de mots. La femme de mots c’était elle de leur couple.

« Je ne suis pas là pour te dire ce que tu dois faire ou ne pas faire… je pense qu’Isobel suffit. »

Humour. La lèvre de Minerva tremble malgré elle et un petit sourire transparait sur ses lèvres, incapable de maintenir devant lui cet air déterminé et intransigeant. Elle lui en est aussi reconnaissante dans ses mots. Je ne suis pas là pour te dire ce que tu dois faire ou ne pas faire. En général, les hommes aiment bien lui dire ce qu’elle doit faire ou ne pas faire, tous les jours de sa vie, au travail, dans la rue… même chez l’Ordre. Qu’il prononce ces mots, elle lui en était reconnaissante car elle savait qu’il serait toujours de son côté peu importe ses choix et s’il venait par maladresse lui dire quoi faire, elle sait qu’il ne penserait pas à mal. Elle devine aussi que maintenant, il sera transparent avec elle.

Tout du moins, le croit-elle, n’ayant aucune idée que dans l’ombre, il est ce preux chevalier qui sauve des vies dans un groupuscule qu’elle regarde avec scepticisme.

« Tu n’as pas besoin de me mettre au défi. Contrairement à ce que tu penses sûrement, je mesure très bien le danger de cette mission. Ce n’est pas à celui qui risquera le plus sa vie. »
« Non, tu as raison et ce n’est pas ce que je pense. » répond-t-elle automatiquement.

Il ne s’agissait pas de cela, de démontrer qui risquera le plus sa vie. Ce n’était pas du tout ce qu’elle pensait et ce qu’elle voulait en s’engageant là-dedans et peut-être n’avait-il pas compris ses véritables intentions. S’il y avait du défi, celui de risquer sa vie, Minerva McGonagall pesait toujours et le contre quand elle s’engageait dans un combat. Si elle choisissait de rester à l’arrière, c’était que c’était la meilleure stratégie selon elle. Si elle choisissait d’aller sur le champ de bataille, c’était que c’était la meilleure stratégie selon elle. Inévitablement, qu’il soit dans l’équation influençait son choix. Mais elle savait pourquoi elle le faisait et dans d’autres circonstances, elle serait restée à l’arrière.

Elle restera à l’arrière quand il combattra Gellert s’ils arrivent à trouver cet arbre et qu’ils s’en sortent vivants, même si cela lui brise le cœur et qu’elle se sentirait parfaitement capable de relever le duel envers Gellert, car, contrairement à Albus qui était impliqué sentimentalement et Abelforth qui n’était animé que par la vengeance, elle, elle n’avait aucun ressenti bon ou mauvais envers Gellert Grindelwald. Et c’était probablement cela qui ferait qu’elle serait probablement une meilleure combattante que les deux hommes : elle n’était pas influencée par ses émotions car elle n’en aurait pas face à lui. Elle ferait le choix juste. Évidemment, elle laisserait Abelforth même si elle crèverait de peur, mais elle serait prête à ramasser sa baguette et prendre la relève s’il tombait. Elle aurait alors, une bonne raison de le faire.

« Je… Je m’inquiète pour toi. Je sais que ça ne justifie rien, mais je sais que ces dernières semaines n’ont pas été faciles pour toi après la visite de ce… monstre. »

Le visage de Minerva change. Elle ne s’attendait pas à ce qu’il parle de ça. Elle avait observé un silence aussi sur ce sujet depuis que l’incident était arrivé. Si sa blessure avait guéri, il n’avait pas tort : ces dernières semaines n’avaient pas été faciles pour elle. Il n’imaginait cependant pas à quel point sa présence l’avait aidée à ne pas succomber à des crises d’angoisse, à dormir sur ses deux oreilles la nuit. Il ne savait pas non plus que malgré le silence, elle parlait. Pas à lui cependant, non pas parce qu’elle n’avait pas confiance en lui, mais parce qu’elle avait le lieu tout à fait adéquat : les bureaux de W.I.T.C.H.. Le tournant qu’avait pris l’association n’était pas étranger à ce qui lui était arrivé. La nécessite de parler, de poser des mots et surtout d’avancer avait été plus que jamais forte et Minerva ne regrettait pas un seul instant. C’était nécessaire et elle en avait besoin. C’était aussi horrible pour elle, de se dire qu’elle avait besoin de sa propre association. Pourtant, le statut de victime n’épargnait aucune femme. Si parfois, elle s’offusquait à cette pensée, elle qui pensait que cela n’arrivait qu’aux autres, elle se disait ensuite que c’était pourtant la vérité et que ça n’était ni la première ni la dernière fois que cela lui arrivait. Cependant, être victime n’était pas une fatalité et doucement, Minerva le réalisait. Elle devait continuer à avancer avec cette expérience qu’elle aurait aimé éviter et non nécessaire à sa condition de femme.

« Tu n’es qu’à peine rétablie, et je me sens si impuissant face à ce qu’il t’est arrivé. Nous allons devoir être préparés… Est-ce que tu es sûre de toi ? »

Son cœur rate un battement et elle mesure alors toute l’inquiétude qu’il éprouve à son sujet et tandis qu’il se rapproche, elle cède à l’envie qui la prend que d’initier de nouveau le contact, sa main se posant sur son bras, son corps se rapprochant du sien. Son inquiétude lui gonfle cœur d’amour. Elle sourit doucement et vient caresser ses joues, rassurante, mais aussi sincère. Son regard à lui dérive sur la mer et elle l’observe alors de profil.

Oui, décidément, il était sa meilleure bataille.

Et puis, il a ses mots :

« Tu sais, je pourrais donner ma vie pour toi. »

Son palpitant bat subitement vite et elle tombe encore amoureuse de lui. Submergée par l’émotion, Minerva se mord la lèvre. Qu’il matérialise cette idée lui déclenchait une peur absolument horrible. Elle le savait bien sûr mais elle ne voulait pas qu’il matérialise cette promesse car la malédiction ne le savait que trop bien. Pourtant, entendre ces mots, c’était la plus belle déclaration d’amour qu’il puisse lui faire. Sa main glisse de sa jouer à son menton et elle l’oblige alors d’une pression douce à le regarder. Yeux dans les yeux, elle se glisse sur la pointe des pieds pour déposer un léger baiser, chaste sur ses lèvres. Les yeux fermés, elle vient souffler finalement, n’entendant plus que son cœur battre la mesure trop rapidement :

« Je sais, Abelforth. »

L’amour qu’elle ressent lui fait tourner la tête et elle l’aurait déshabillé là tout de suite, s’ils ne se trouvaient pas dans un cimetière. Ses lèvres cherchent encore les siennes et pendant un petit moment elle appose des baisers sur ces dernières, sa mâchoire. Le cœur ne dégonflant pas, elle rouvre les yeux pour que leurs regards se croisent.

« Non, cela n’a pas été facile, et je sais que mon comportement a changé… Ce serait stupide que cela ne soit pas le cas et en même temps c’est montrer que quelque part, il a gagné. Je le concède. »

Toujours sur ses gardes même inconsciemment. C’était exactement de cela qu’il s’agissait. Baiser délicat sur ses lèvres, puis, petit sourire.

« Je choisis toujours mes mots avec soin, Abelforth, et aucun de ceux que j’ai pu prononcer jusqu’à maintenant n’a été prononcé à la légère. Je ne peux pas lui donner plus de terrain qu’il n’en a déjà. Rester en arrière, c’est le faire gagner. Rester terrée de peur, c’est le faire gagner. Ne pas me battre pour une cause à laquelle je crois, c’est le faire gagner… » Le sourire s’efface pour prendre un air plus sérieux. « Quand je te dis que je m’engage dans tout cela, je le fais en pesant le pour et le contre. Je ne suis pas diminuée : je suis au contraire, plus forte encore. Tu me donnes la force de me battre. Tu me donnes l’envie de vous accompagner. »

Léger appuie des mots sur le pronom personnel comme pour marquer que c’est lui qui fait toute la différence. Elle vient incliner sa tête légèrement et toujours sur la pointe des pieds, vient déposer un baiser sur son front.

« Je suis sûre de moi. Plus que jamais. Et si je dois donner ma vie pour toi, je le ferai sans aucune hésitation parce que je t’aime. »

Parce que je t’aime.

Cela lui échappe sans qu’elle ne s’en rende compte.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: my love is like a soldier, loyal till I die (abelforth)   my love is like a soldier, loyal till I die (abelforth) EmptyMar 5 Mai - 22:51

Une certaine tension était palpable ; des ressentis contradictoires, des envies qui s’affrontaient, quelques regards qui se défiaient. Et pourtant, il émanait une infinie douceur entre eux. Car c’était la bienveillance, l’amour, qui menaient à cette inquiétude et à ce semblant de discorde, à cette colère, à cette amertume. Quel couple pouvait y résister ? On a peur pour les gens qu’on aime. Cette phrase n’avait jamais été aussi vraie que maintenant, pour Abelforth. Même s’il savait que Minerva était loin d’être inoffensive, il ne pouvait s’empêcher de vouloir la protéger, d’avoir cet instinct masculin de vouloir l’éloigner du mal. Finalité qu’elle défendait au même titre que lui.

Car ils le savaient tous les deux ; ils se ressemblaient d’une manière presque déconcertante. Qui se ressemble s’assemble, disait-on. Au-delà d’être son âme sœur, elle était son double, son reflet dans un miroir. Il voyait à travers elle ce qu’il était, ce qu’il ressentait ; car chacune de ses réactions, chacune de ses émotions, s’apparentait à ce que lui, aurait pu ressentir, dans une même situation. Et il y avait là quelque chose de terriblement mystique et beau, presque effrayant.

Il y eut cet aveu qu’il lui fait en toute honnêteté, déboutonné de toute fierté.
Oui, il pouvait donner sa vie pour elle. Les sentiments qu’il lui portait étaient plus forts qu’ils ne l’avaient jamais été. Plus forts que tout ce qu’il avait pu ressentir jusqu’à présent. Les yeux rivés sur les vagues, la pression apportée par Minerva sur le creux de sa joue l’obligea à détourner ses pupilles, pour venir la regarder dans le blanc des yeux. Elle était émue, et son émotion était contagieuse. Un tendre baiser rompit l’œillade.

« Non, cela n’a pas été facile, et je sais que mon comportement a changé… Ce serait stupide que cela ne soit pas le cas et en même temps c’est montrer que quelque part, il a gagné. Je le concède. » Il était dur pour Abel d’entendre ces paroles. Non, il ne voulait pas que Mina lui concède cette victoire… Il ne voulait pas qu’elle le laisse gagner. Qu’ils le laissent gagner. Car désormais qu’elle partageait sa vie, c’était également son combat. Cette bataille qu’il l’aidait à mener. Celle de la reconstruction et de la réparation, mais aussi de l’insoumission et de la riposte. Il la prit par les mains, le regard déterminé. « Non Mina, je ne le laisserai pas gagner… Il en est hors de question. »

Il l’écouta et ce qu’il entendait le rassurait beaucoup. Elle n’avait pas abdiqué. Il releva la tête, un éclair de fierté brillant dans le regard. C’était l’aube de quelque chose de nouveau, dans lequel ils s’engageaient ensemble. Il n’était plus question d’Ordre, de culte de Morgane, de fondateur ou d’indécis, de victime ou d’alcoolique. C’était eux deux désormais, comme ça l’avait certainement toujours été, quelque part. Ils n’avaient eu qu’à se trouver ou se retrouver peut-être, à ouvrir les yeux sur ce lien indéfectible qui persistait entre eux, malgré les années et les déceptions, malgré l’ennui, malgré l’attente. Il lui donnait la force de se battre ; Abelforth se demandait si elle savait à quel point ses paroles faisaient l’écho de ses propres pensées à lui. Longtemps, il n’avait plus eu foi en personne, préférant la compagnie des esseulés et des défunts. Longtemps, il avait trouvé dans les rondeurs du whisky son seul allié, fermant les yeux sur la réalité qui l’entourait, sur ces personnes qui tentaient de l’aider. Sur Ariana qui, quelque part, devait avoir eu bien honte de son grand frère. Aujourd’hui, il avait abandonné sa solitude et le désespoir qu’il avait lui-même choisi. Il était avec elle. Et c’était tout ce qui comptait.

« Je suis sûre de moi. Plus que jamais. Et si je dois donner ma vie pour toi, je le ferai sans aucune hésitation parce que je t’aime. » Le cœur d’Abel rata un battement. Elle l’aimait. C’était la première fois qu’elle lui disait ainsi, dans toute l’émotion et la sincérité que cela nécessitait. Le spontané de Minerva déconcerta Abel qui se retrouvait frappé, de plein fouet, par la vérité ; elle l’aimait. C’était flagrant, pourtant ; elle l’aimait. Toujours, il s’était persuadé du contraire, la confiance entachée par la fierté adolescente, puis par la jalousie inavouée. Elle l’aimait et en simplement deux mots, elle réveillait tout ce qu’il y avait de meilleur en lui. Elle l’aimait et ça le gonflait d’émotion, de tout cet amour qu’il avait à lui donner. Dans un élan de passion, il l’embrassa devant l’étendue marine et les pierres tombales ; plus rien n’existait autour hormis sa peau douce, ses cheveux si fins, sa ténacité à toute épreuve. « Moi aussi je t’aime Mina. » Déclara-t-il en retrouvant les pupilles de la belle. « Je t’aime. » Il la voulait elle, toute entière.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: my love is like a soldier, loyal till I die (abelforth)   my love is like a soldier, loyal till I die (abelforth) EmptyMar 5 Mai - 22:53

Parce que je t’aime.
Je t’aime.
Je t’aime.

Elle n’aurait jamais pensé les redire un jour à quelqu’un, ces trois mots. Encore moins dans un cimetière. Ils avaient franchi la barrière de ses lèvres avec la plus grande des simplicités, comme si c’était normal, elle qui, pourtant, les disait si rarement de cette façon. Pour Minerva, les « Je t’aime » étaient importants. Elle ne disait pas « je t’aime » pour dire au revoir, ni pour dire bonjour le matin. Cela avait toujours eu un sens, une signification si grande. Elle avait attendu un an pour le dire à Ephraïm Webster. Elle s’étonnait qu’il lui faille si peu pour Abelforth mais en même temps, il n’y avait rien d’étonnant à cela : elle l’avait toujours aimé. Ce long mois avec lui dans son quotidien n’en était qu’une réalisation de plus. Le dire ici avait aussi une importance capitale.

Elle tournait définitivement la page.

Si elle n’oublierait jamais Ephraïm Webster, elle savait qu’elle avait trouvé celui avec qui elle voulait finir ses vieux jours. Elle pensait qu’Ephraïm Webster s’était trompé mais en cet instant alors que les trois mots franchirent la barrière de ses lèvres, Minerva se rendait compte qu’elle s’était trompée sur toute la ligne. Elle avait aimé Ephraïm comme une folle. Elle avait voulu l’épouser. Elle avait pleuré sur son corps mort. Elle l’avait enterré. Aujourd’hui, elle se rendait compte qu’il avait peut-être été une étape nécessaire, toute cette douleur, quand bien même aurait-elle aimé ne jamais la ressentir avait été nécessaire pour ressentir la puissance des émotions qu’elle ressentait pour Abelforth Dumbledore.

Car, lui seul, était son âme sœur. Son tout.

Bague au doigt ou pas, cela n’y changerait rien. Elle en était sûre maintenant, du plus profond de son être et le dire, n’était que concrétiser ce qu’elle ressentait à son égard.

Impossible qu’il réfute cette vérité, elle en était persuadée. Pas après ses mots à lui, pas après qu’il lui dise qu’il ne laissera jamais Henry Potter gagner quoique ce soit, certainement pas sa peur à elle. Pas après qu’il lui dise qu’il serait prêt à tout pour elle, prêt aussi à mourir. Pas après qu’elle conclue en lui disant qu’elle l’aimait. Ni quand elle vit cette lueur de fierté dans le regard, fierté qui lui donnait envie de l’embrasser encore et encore, de le rendre encore plus fier, lui, le Poufsouffle au grand cœur.

Non, il ne pouvait en être autrement et quand enfin, alors qu’elle voyait l’émotion sur son visage, cette émotion qui lui faisait chavirer le cœur, lui prenait les tripes, il l’embrassa avec tout l’amour du monde, elle crut que son cœur allait fusionner avec le sien. Contact visuel retrouvé dans un souffle chahuté.

« Moi aussi je t’aime Mina. »

Lui aussi, il l’aimait.

C’était tout ce qu’elle avait besoin d’entendre. Maintenant, elle pourrait traverser toutes les guerres et tous les malheurs avec lui, pour lui.

« Je t’aime. »

Baiser passionné, baiser dont elle n’a même plus les mots pour lui transcrire tout l’amour qu’elle ressent pour lui. Envie de le lui prouver, de le faire sien encore. Il n’y a plus rien d’autre à dire, si ce n’est à se montrer.

EDIT: bon pas de bébé Minabel pour cette fois :mdr:

(Sujet terminé)


Dernière édition par Minerva McGonagall le Mar 5 Mai - 22:54, édité 1 fois
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: my love is like a soldier, loyal till I die (abelforth)   my love is like a soldier, loyal till I die (abelforth) EmptyMar 5 Mai - 22:53

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