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 Jus de Citrouille et Plumes d'Hippogriffes (artemisia + henry)

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Artemisia Scamander
ordre du phénix
Artemisia Scamander
crédits : (c) caitriona balfe (More Magazine shoot). avatar self-made par JΛCQUELYN. (tumblr). montage (profil) self-made par JΛCQUELYN. (tumblr). code signature par old money. (bazzart). paroles (signature) par diana gabaldon (the outlander series). icon (signature) self-made par JΛCQUELYN. (tumblr). tous droits réservés aux créateur(trice)s.
face claim : caitriona goddess balfe
pseudo : matante JΛCQUELYN. (ou marie-c pour les intimes). Dancing Queen (cc alex).
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études : (hufflepuff) l'or et le bronze pour héraldique scolaire.
particularité : (aucune).
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Message (ϟϟ) Sujet: Jus de Citrouille et Plumes d'Hippogriffes (artemisia + henry)   Jus de Citrouille et Plumes d'Hippogriffes (artemisia + henry) EmptyDim 19 Avr - 18:34

jus de citrouille et plumes d'hippogriffes.

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@artemisia scamander & @henry potter
— élevage d'hippogriffes baggins, village de loutry ste chaspoule, devon, angleterre (present days/july 1914).
Ce matin-là, une vieille chouette au pennage hérissé était venue se poser à la fenêtre de la Tanière, tenant en son becquet une lettre étrangement parfumée des relents pestilentiels de la ville. Les Scamander ayant d'abord pensé à une mauvaise blague, l'Éleveuse et son vieil oncle s'étaient pourtant réjouit de son important message. C'est que, depuis la lecture, toute la Ferme Baggins était en pleine effervescence; les étables avaient été soigneusement nettoyées, le plumage de chaque bête soigneusement pansé, leurs becs et serres finement nettoyés et leurs immondices saletés chassées plus en amont sur leurs terres. Les outils ensorcelés terminaient nerveusement leur ouvrage, tandis que les bras chargés d'un large plateau d'argent, l'Écossaise apportait rafraîchissements, collations et assortiment de plumes pour leur invité dont l'arrivé se faisait attendre. Sourcilleux, le vieil oncle Baggins se moqua des coquetteries et flatteries de sa nièce : « Tu ne te fais jamais aussi jolie, pas plus que tu ne me fais autant d'attentions lorsque tu me reçois à dîner; ce n'est pas cette bonne-à-rien de Reine moldue que tu t'apprêtes à recevoir, chère Nièce... » Déposant le plateau sur une table spécialement aménagée pour leur invité, au beau milieu de l'étable, la Sorcière le gratifia d'œillades railleuses : « Peut-être bien, mon oncle... » Le jus de citrouille - pressé des récoltes de leur propre jardin - faisait de la condensation contre la cruche de métal dans lequel il baignait, frais et froid. C'est qu'ils ne regretteraient pas une petite consommation glacée dans le cœur de cet après-midi cuisant de Juillet. « ... mais ce monsieur est un potentiel client et ce n'est pas avez du crottin d'hippogriffes que nous pourrons l'amadouer... » Ce n'était pas tous les jours que les Potter s'intéressaient à la Plèbe-magique de la campagne. À défaut de leur déplaire, elle espérait au moins pouvoir conclure une affaire. Il y avait bien longtemps qu'aucun client sérieux ne s'était pointé à la Ferme. En général, les visiteurs se montraient curieux, les plus téméraires allaient même jusqu'à les chevauchés, mais tous détalaient comme des gnomes lorsqu'il était question de soin en d'entretien.

« Ces Potter... » renifla-t-il dédaigneusement, l'accent des highlands lui faisant exagérément rouler les dernières syllabes. « Ils viennent fourrer leur nez dans nos affaires. » déclara-t-il, tapotant de l'index son propre nez. Artemisia, qui ne l'écoutait que très distraitement, terminait les derniers arrangements, condamnant les outils d'une valse de baguette à se cloîtrer dans leur placard. Un balai terminait de chasser la poussière avant de s'enfoncer bruyamment contre les outils du cagibi. Rien qu'au bruit, la Sorcière devinait la débandade d'instruments agricoles sur quiconque l'ouvrirait prochainement. « C'est pas nos hippogriffes qui l'intéresse, mo neacht. » Artemisia n'était pas bête non plus; elle connaissait la réputation de cette famille et on les voyait de plus en plus aux côtés du Ministre de la Magie. Ils étaient définitivement de bons pions pour Grindelwald, sans qu'aucun n'eusse véritablement comprit à quel jeu d'échec ils s'adonnaient. Dispersant les plumes de chaque bête actuellement disponible à l'adoption - elle faisait bien garde de ne plus parler d'eux à titre de bien de transaction - elle admira quelques secondes la disparate palette de couleurs (de l'or au gris, en passant du noir et beige) avant de jeter un bref coup d'œil à ses protéger. Les hippogriffes piaillaient simplement, fouillaient le sol ou se laissaient réchauffer par les rayons du soleil, tandis que de sa petite butte de pierre, Griffe-Dure battait des ailes pour pavaner. Les reflets de la lumière sur ses plumes rousses lui donnait la même incandescence que les flammes d'un brasier, lui rappelant même la crinière de son propre mari au soleil. Il n'y avait pas à dire, Artemisia avait toujours eu un faible pour les roux...

« Le voilà. » Annonça alors dédaigneusement oncle Hermus, les mains à la ceinture. Au loin, un sorcier descendait l'allée de terre et de poussière, les traits du visage pas encore tout à fait définit sous l'illusion cuisante de la chaleur contre l'air. Une main en visière, la Sorcière dévisagea un instant l'arrogance de son oncle avant de s'avancer vers le sorcier, empoignant de l'autre main les tissus de sa robe à l'ove de la cuisse pour ne pas la voir traîner dans la poussière. Potter ou pas. Confédéraliste ou non, ce bonhomme venait, l'espérait-elle, les poches remplit de gallions avec l'intention de conclure une transaction. Avec tous ses travaux qu'espérait lancer Alphard, son maigre salaire ne lui suffirait pas. Parvenue enfin jusqu'au sorcier, l'Albannach lui tendit une main vigoureuse; c'était avec elle qui ferait affaires : « Bonjour Monsieur Potter... » dit-elle, non pas sans un sourire de circonstance. « ... et bienvenue à la l'Élevage Baggins. »


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Henry Potter
coalition sorcière
Henry Potter
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études : autrefois élève sous les couleurs de serpentard de 1876 à 1883.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Jus de Citrouille et Plumes d'Hippogriffes (artemisia + henry)   Jus de Citrouille et Plumes d'Hippogriffes (artemisia + henry) EmptyLun 20 Avr - 20:05


« vous avez eu peur de nous, nous avons eu peur de vous. On crie toujours le loup plus grand qu'il n'est. »

(song)

Ils sont partout.
Partout, oui.
Partout.
Ainsi, il faut être idiot pour les sous-estimer. Ils sont là, tapis dans les ombres, ils rôdent, félins de la pénombre, Des yeux sombres dans les ténèbres, des couteaux dans la nuit qui vous frappent avant de les remarquer, une lame froide et métallique se plonge dans la chair, ôte la vie d'un geste sec et précis. Oui, la vermine se cache partout, dans les recoins les plus insalubres, dans les ruelles vides, dans les caves, dans les caniveaux, mais également dans les réunions mondaines, dans les plus beaux galas de la société. Les hautes sphères, comme la misère ne sont pas épargnées ! Personne ne l'est.
Trouvez les, Potter, trouvez les et enfermez les.
Une prison pour mieux les torturer, pour soutirer les informations, faire couiner la voix, faire saigner la chair, gicler l'hémoglobine et en tartiner les murs pour obtenir ce que l'on veut, pour arracher des dents et des langues, des informations au prix de la barbarie humaine, radieux et parfait. Comment ainsi, l'homme peut rester humain en assistant à ce spectacle ? Pire, en étant acteur dans cette funeste comédie des temps modernes ? Impossible. Et pourtant, Potter est un gentil toutou obéissant. Caresse moi dans le sens du poil, darling. On lui dit d'agir, il le fait. C'est aussi simple que cela, un soldat, mais dans l'ombre, le sorcier se montre intelligent. Il obéit pour se faire bien voir, pour graisser la patte de ceux qui ont le pouvoir, pour obtenir le moment venu, une bonne place, mais à lui de choisir s'il veut s'asseoir autour de cette table, à ses risques et périls !
Bientôt, la décision devra être prise, de choisir où asseoir ses jolies petites fesses, mais pour l'heure, continuons à obéir. Et aujourd'hui, l'ordre est donné de s'occuper des affaires de la famille Scamander. Pittoresque serait un terme très peu adapté pour désigner ces sorciers perdus dans la campagne écossaise. Disons plutôt, sans aucune once de vulgarité ni d'animosité, cul terreux. Non pas que la campagne ne dérange le patriarche, mais il préfère ses tapis, le marbre qui jonche le sol chez lui ainsi que le bruit de ses pas sur les pavés, bref, tout d'un parfait et charmant citadin. C'est sans doute pour cette raison que Potter lâche un grognement quand on lui dit de s'orienter vers cette famille, de les espionner pour savoir leur position, leur avis dans la querelle. Scamander. Ce nom l'offusque presque, le sorcier sent déjà les effluves puantes de fiantes remontées à la surface tandis qu'il enfile sa veste avant de fermer son bureau.
La cuite écossaise dans toute sa splendeur.

Craquement sonore.
Les pieds dans la merde.
Potter débarque dans les highlands.
Arrivée presque trop discrète pour lui, l'homme ajuste sa cravate et avance vers la ferme. Il n'aime pas la campagne, il n'aime vraiment pas cela, mais il doit s'y faire. Rasé de prêt, les cheveux plaqués en arrière, le sorcier marche à grandes enjambées vers le bâtiment principale. Pour venir ici, le sorcier a prétexté vouloir parler d'un possible achat à venir, notamment sur les hippogriffes, créatures dont l'homme reconnaît l'utilité et la fierté, mais attention ! Ils ne sont pas si commodes et il faut savoir les approcher avec précaution, fichu caractère, en revanche, nul doute qu'un magnifique ragoût d'hippogriffe est un délice subtil et qu'une tête au dessus de la cheminée du fumoir serait un trophée parfait.
« Bonjour Monsieur Potter ... et bienvenue à la l'Élevage Baggins. » lady Scamander, madame cul terreuse en personne. Potter lève la tête, l'observe un long moment, dévisage sa tenue. Il est certain qu'elle lui convient à ravi, mais Potter préfère de loin les formes de son épouse, au moins, sont-elles visibles et délicieuses, mais l'homme ne laisse rien paraître. Sourire délicieusement perfide sur le bord des lèvres, il incline la tête. « Lady Scamander, tout le plaisir est pour moi. » belles paroles crachées sur une langue de vipère et le roi des enfers saisit la main de la reine de la campagne perdue pour frôler ses lèvres, baisemain parfait, sans quitter ses yeux de son regard, douce langue de bois, gestuelle méticuleuse, règle numéro un de l'infiltration, mettre la cible en confiance. « Merci de m'accueillir ici. »
Pas l'ombre d'un doute, pas une seule grimace, le sorcier affiche un masque parfait, sourire presque trop claquant, seul son costume, tout de noir vêtu, parfait pour le deuil, lui fait défaut tandis qu'il lâche la main de son hôte. « Un bouquet de fleurs aurait été trop classique, j'ai préféré vous amener ceci. En espérant que cela soit à votre goût. » petit paquet soigneusement emballé, dedans ? des chocolats, farandoles de désirs signés la maison Fortescue nichée depuis longtemps en plein coeur du chemin de traverse. « Et promis, pas de poison. » clin d'oeil complice tandis que l'homme décide de passer aux choses sérieuses, adieu les règles de bienséances, bonjour les affaires.
Il est temps de jouer, de négocier, de creuser pour explorer les tréfonds de l'espèce humaine.

« Bien, appelons nous par nos prénoms voulez-vous, cela sera plus simple, enfin... Si vous le permettez, Artemisia. » pause, petit silence, Henry observe les alentours, des yeux curieux, des yeux perfides, les sens en alerte. « C'est un grand domaine et sa réputation n'est plus à refaire. » nouvelle pause, moment de flottement. Potter passe ses doigts sur son menton, cherchant ses mots, car il faut peser chacun avec une réelle dextérité et ingéniosité. Le jeu des mots, le jeu des morts. « Comme je vous le disais dans mon courrier, je souhaite acquérir une de vos bêtes pour une partie de chasse. Je compte réunir quelques camarades et à la clef, quelques verres et un magnifique trophée. » inutile de préciser la nature du trophée en question. « Des camarades qui, je l'espère, pourront convaincre le gratin de venir, je serai honoré de recevoir le ministre ou ses partisans à ma table. Vous comprenez donc, Artemisia, l'importance de la créature que je vais vous acheter. Le prix d'ailleurs, ne sera pas un problème. Je ne compte pas négocier sur ce point, je vous fais entièrement confiance. Votre réputation vous précède. » et c'est tout à votre honneur !

« Que me conseillez-vous, lady ? »
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Artemisia Scamander
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Jus de Citrouille et Plumes d'Hippogriffes (artemisia + henry)   Jus de Citrouille et Plumes d'Hippogriffes (artemisia + henry) EmptyVen 8 Mai - 17:09

jus de citrouille et plumes d'hippogriffes.

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@artemisia scamander & @henry potter
— élevage d'hippogriffes baggins, village de loutry ste chaspoule, devon, angleterre (present days/july 1914).
Le sourire moqueur de son oncle par-delà l'épaule de ce Monsieur Potter ne fait qu'accentuer son embêtement face aux manières soigneuses du citadin. C'est qu'aux côtés des Scamander, la Sorcière avait appris à se défaire des cérémonies et des flagorneries usuelles. Non pas qu'elle n'eusse jamais manqué de manières auprès de quelconque invité à la Tanière, mais l'étiquette des bonnes gens lui faisait parfois faux bond en présence des véritables aristocrates; c'était comme enfourcher la selle d'une bicyclette après une longue abstinence, pensait-elle, il fallait plus d'un coup de pédales et des roulades pour l'apprivoiser de nouveau. Elle aurait pourtant souhaité que ce ne soit pas auprès d'un Potter et potentiel client. Le labre circonspect à commissures de lèvres, l'Éleveuse récupère finalement sa main, quelque peu empressée d'y mettre un terme. « Merci de m'accueillir ici. » Inclinant la tête, la Sorcière conserve un sourire diligent et de circonstance : « Un bouquet de fleurs aurait été trop classique, j'ai préféré vous amener ceci. En espérant que cela soit à votre goût. » Sous une paire de sourcils redressés, la Scamander se saisit délicatement du paquet. Le papier craque sous son inspection curieuse et minutieuse ; au toucher, elle pense deviner des petites douceurs alimentaires, peut-être des chocolats ou des bonbons. Un plaisir sans doute inespéré pour la dent sucrée d'Oncle Hermeus : « Et promis, pas de poison. » Définitivement, ces Potter étaient... intéressants. La remarque ne manque pas de la faire s'étouffer avec sa propre salive. Quelle curieuse idée à évoquer. « Oh, s'exclama-t-elle d'un rire qui se voulait plus un soupire soulagé, loin de moi l'idée qu'un parfait gentleman tel que vous puisse imaginer de telles choses... » Elle se promettait néanmoins de s'en débarrasser une fois qu'il aurait pris congé. L'idée que ses sucreries puissent être potentiellement empoisonné lui renversait l'estomac; elle n'en voudrait pas prêt de ses enfants. « C'est une délicate attention, mentit-elle pourtant, le visage toujours grayé du même sourire. Merci beaucoup. »

Au loin, dans leur large et vaste enclos extérieur, les hippogriffes de l'élevage vaquaient à leur occupation, le regard tourner par intermittence vers leur soigneuse et ce mystérieux étranger. Le plus gros d'entre tous, Griffe-Dure, au pennage roux qui scintillait comme de l'or au soleil, lorgnait plus nerveusement les deux sorciers du sommet de la colline. Partenaire d'Artemisia, il lui vouait une protection exagérée. C'est qu'il n'aimait pas la voir accompagnée d'inconnu - il lui avait fallu quelques années pour accepter de la voir en compagnie d'Alphard (et là encore, la Sorcière avait parfois l'impression qu'il se disputait ses faveurs). Croassants et piaillants, les plus jeunes de ses animaux s'amusaient et se poursuivaient, ailes déployées et battantes. Ils chahutaient comme tous bons adolescents de leur âge, sous l'œil avisée de leurs parents. Le regard les enveloppant d'une chaleur maternelle (qu'elle réservait à tous ceux et celles qu'elle aimait), la Sorcière encouragea le sorcier à la suivre d'un roulement de tête. « Bien, appelons nous par nos prénoms voulez-vous, cela sera plus simple, enfin... Si vous le permettez, Artemisia. » Elle acquiesce tout simplement. « C'est un grand domaine et sa réputation n'est plus à refaire. » Ils s'immobilisent dans leur descente, contemplant momentanément la grandeur du domaine. Les terres Scamander étaient effectivement très vastes et sauvages par endroit. En perpétuelle construction, le domaine fourmillait à toute heure du jour et de la nuit sous l'assiduité de son époux et de ses fils. On les distinguait d'ailleurs, un peu plus loin, afféré à des tâches les plus diverses.

« Comme je vous le disais dans mon courrier, tirée de ses songes, la Sorcière redécouvrirait lentement le mystérieux personnage : ... je souhaite acquérir une de vos bêtes pour une partie de chasse. Je compte réunir quelques camarades et à la clef, quelques verres et un magnifique trophée. » La Sorcière fronça des sourcils. « Des camarades qui, je l'espère, pourront convaincre le gratin de venir, je serai honoré de recevoir le ministre ou ses partisans à ma table. Vous comprenez donc, Artemisia, l'importance de la créature que je vais vous acheter. Le prix d'ailleurs, ne sera pas un problème. Je ne compte pas négocier sur ce point, je vous fais entièrement confiance. Votre réputation vous précède. » N'entendant rien des compliments, la Brune s'humecte les lèvres, agacée de savoir la finalité de cet achat. « Ces animaux, Henry..., insista-t-elle, ... sont des êtres absolument fantastiques, dotés d'une intelligence que nous avons sous-estimée pendant des années... Descendants lentement la déclive campagnarde, laissant à leur suite un sillage de poussière, de terre et de pierres, les sorciers se rapprochaient lentement de la Grange. Décidée à le convaincre de l'erreur qu'il ferait de condamner l'un de ses hippogriffes au fatum de trophée, la Sorcière déballait ses théories et connaissances les plus folles sur ses créatures. Elle les étudiait, les élevait et les côtoyait depuis une dizaine d'années maintenant. La Soigneuse se refusait à les condamner à la bassesse de gibier : ... ce ne sont pas des sangliers ou des cerfs que vous et vos camarades pourriez vulgairement chasser... Les comparer aux banalités de la faune locale lui faisait froncer du nez; les hippogriffes dévoraient sangliers et cerfs lorsqu'ils en avaient la chance. Ils étaient intelligents, malins et fiers. Rien à voir avec quelconque vulgaire gibier. ... un hippogriffe vous éventerait sans la moindre difficulté, en revanche... Ils se rapprochèrent de davantage l'enclos, où l'on observait désormais une douzaine de bêtes. Plus ou moins indifférent à la présence de leur Soigneuse - il y avait plus intéressant à voir qu'elle, définitivement - Griffe-Dure gambada lentement vers eux, la queue qui fouettait l'air d'une surexcitation non-dissimulée. ... une fois une confiance mutuelle installée, ils s'avèrent être des partenaires loyaux... Rejoints par l'énorme bête en quelques risibles enjambées, la Sorcière tendit la paume où l'Animal vint tout naturellement y déposer le bec. Il les dépassait bien de trois têtes, les ailes aussi larges et longues qu'eux, la tête majestueusement redressée sur un buste gonflé. ... les hippogriffes de l'Élevage ne sont pas destinés à la chasse, Henry... aussi importants puissent être vos invités. »

Pour sûr, la Sorcière tiendrait le morceau. Mais pour l'Oncle Hermeus, à qui la discussion n'avait pas échappée, ne renoncerait pas à la tête de l'une de ses bêtes pour quelques gallions. Les constructions (secrètes) sur le domaine exigeait un coût considérable et ce n'était pas le maigre salaire d'Alphard qui suffirait. Alors au loin, appuyé sur le manche de sa pèle, il peste quelques mots en gaélique, indifférent à l'idée que leur visiteur puisse comprendre ou non; sa nièce faisait une grave erreur à s'amouracher de ses bestioles comme le faisait Newton.

Et la décision finale lui reviendrait.
Il était le propriétaire...
... et sa nièce, une femme. Aussi inspirante soit-elle, les lois étaient en sa défaveur.


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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Jus de Citrouille et Plumes d'Hippogriffes (artemisia + henry)   Jus de Citrouille et Plumes d'Hippogriffes (artemisia + henry) EmptyDim 10 Mai - 18:47


Les Scamander.
Des rouquins.
De la boue.
Et des poils partout.
Affreuse vision d'horreur pour le sorcier qui n'a jamais ressenti aucune sympathie envers cette famille et pourtant, il est là. Devant cette ferme, à faire ce qu'il sait faire de mieux, ton travail. Enquêter, c'est ce qu'il fait de mieux, sans l'ombre d'un doute et interroger, il adore ça alors quand on lui propose de se tourner vers les Scamander pour savoir leur position sur la situation actuelle, idéologies et compagnie, il s'en délecte d'avance. Ca va être parfait.
C'est ce qu'il pense, mais il se confronte à un mur en la personne de lady Scamander, féroce et bien élevée. Il la dévisage, jolie, poitrine charmante, regard azur, elle n'est pas si mal, l'épouse de ce cher Scamander après tout, mais il n'est pas ici pour charmer la femme et il n'y tient pas, après tout, au contraire. L'odeur de la campagne n'est guère à son goût, il est ici pour le travail, uniquement le travail. Et si cela ne tenait qu'à lui, il aurait convoqué la lady dans une salle au ministère, sans fenêtre avec juste une porte pour lui délier la langue, cigare entre les lèvres, baguette à la main si besoin, faible lumière en plein dans les yeux, mais il n'est pas au ministère, pas besoin de fenêtre quand il y a l'air libre, la nature, la liberté et pas de cigare, pas cette fois et puis... on lui a dit d'agir avec discrétion, alors il a cherché un prétexte et l'activité de la ferme a fait naître en lui, cette idée.
Mais elle n'est certainement pas dupe, Artemisia.
Cela ne fait même aucun doute, elle sait pourquoi l'homme est ici en personne, pour fouiller et déterrer quelques secrets que l'on veut cacher, dissimuler, la partie peut commencer.

Hadès est prêt,
Déméter le tient en joug.


Présentations sont faites, premiers badinages, premières langues de bois qui sont soufflées, Henry fait bien les choses, mais son sixième sens lui murmure que la lady n'est pas facile, parfois, il aime les défis. L'excuse est soufflée, un animal pour la chasse, une fausse excuse, mais cela ne semble pas être au goût de la propriétaire, les femmes et leur foutue sensibilité songe-t-il en l'écoutant. « Ces animaux, Henry... sont des êtres absolument fantastiques, dotés d'une intelligence que nous avons sous-estimée pendant des années...« De bien belles paroles, un peu trop à son goût, Potter n'a jamais aimé les belles paroles, il préfère les actes et le pragmatisme, les fantaisies sur la beauté du monde, la sensibilité des êtres, ne parlons même pas des droits des elfes de maison, ça a le don de lui arracher une vilaine grimace, comme actuellement. Il arque un sourcil, ne bronche cependant pas.
Fantastiques hm ?
Ce qui est fantastique, c'est d'être aussi admirative devant une vulgaire bestiole à quatre pattes, mais passons. « ... ce ne sont pas des sangliers ou des cerfs que vous et vos camarades pourriez vulgairement chasser... « Ah, un cerf, le patronus du patriarche. Roi des bois, mais pour lui, simple manifestation de sa propre faiblesse, l'affection qu'il porte à son épouse. « ... un hippogriffe vous éventerait sans la moindre difficulté, en revanche. une fois une confiance mutuelle installée, ils s'avèrent être des partenaires loyaux  « rire risible qui s'échappe d'entre ses lèvres, cette fois, c'est plus fort que lui. Potter ne peut pas s'empêcher de rire, légère moquerie. La loyauté d'une bête, il n'y croit pas, la bête agit pour l'appât du gain, un butin, comme l'être humain, la seule loyauté que l'on peut s'offrir, dans laquelle on peut croire et s'y plonger, l'enlacer tendrement avec chaleur - à part les bras d'une femme, catin ou de bonne famille - c'est la sienne. Ne fais confiance à personne Henry, seulement à toi. Jamais son père, aussi cruel et méprisable était-il, n'avait eu aussi raison ce jour là.
« Les hippogriffes de l'Élevage ne sont pas destinés à la chasse, Henry... aussi importants puissent être vos invités. » Tsss.
Il ne lève pas les yeux au ciel, mais presque. Potter n'aime pas les enfantillages et là, il a l'impression de revivre ses discussions interminables avec ce misérable Faust, défenseur des animaux, trop sensible, trop faible, traître à son sang. « C'est de la viande, Artemisia. » un bout de chair que l'on peut faire cuir pour le déguster, une cuisse d'hippogriffe en somme, doit avoir un goût fumé particulier, délicieux. « Votre grand discours sur la beauté de la bête ne change pas sa condition, même si c'est tout à votre honneur bien sûr, de leur accorder un tel respect, ils restent des animaux et au sommet de la pyramide, il n'y a pas monseigneur l'hippogriffe qui trône, mais l'être humain, le sorcier, le sang-pur. » il marque une pause, détaille avec précision la réaction de la sorcière, car l'allusion à la pureté est tout sauf anodine, Potter n'en n'oublie pas sa mission, récolter des informations et déterminer la position de la lignée Scamander dans le conflit. « Alors oui, peut-être qu'un hippogriffe peut m'éventrer sans crier garde, je vous l'accorde, tout comme un magyar peut me dévorer ou un simple niffleur, me dérober ma fortune, mais nous leur sommes supérieurs en tout point, car nous, nous avons le pouvoir de trancher leurs têtes et je suis persuadé qu'une tête d'hippogriffe rendrait magnifiquement bien au dessus de ma cheminée. » Petit sourire mesquin, mais à choisir, il préfère la tête d'un norvégien à crête pour le style plutôt que celle d'un vulgaire poulet à qui on a greffé une paire de griffes.

Assez les belles paroles,
Passons au rapport de force !


« Mes invités justement, parlons en. » les mains dans les poches, l'homme ne quitte les pupilles de la sorcière. Pas un seul instant, prenant soin d'inspecter la moindre de ses réactions. L'air fanfaron disparaît, le bouffon retire le masque et le cavalier s'impose. « Tout le gratin du ministère, je vous épargne donc la liste et les noms, vous les connaissez. » le sourire déjà, a disparu, ne reste que l'air supérieur, hautain, arrogant, aucun doute là dessus, c'est un Potter ! « Et ils veulent une proie à chasser, une créature fantastique, pas un cerf, pas un ours, une de vos bêtes. C'est l'ordre reçu par le sommet de la pyramide. » pas de nom, du bluff ? Allez savoir, mais Potter est un fin limier dans le jeu, il aime accentuer la pression et appuyer sur ses points forts pour convaincre sa cible, ses relations, un de ses atouts, l'as de trèfle, puisse-t-il lui porter chance.
« Si ce n'est un hippogriffe, vendez-moi autre chose alors, quelque chose qui saura combler mes attentes, vous en êtes capable Artemisia, je n'en doute pas. »

Cette fois enfin, il sourit, mais ce n'est pas un sourire aimable qui s'affiche à la commissure des lèvres, c'est un sourire perfide, mesquin, sournois.
« Après tout, je suis persuadé que vous ne voulez pas décevoir le ministère. »
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