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 terminé - même sans espoir, la lutte est encore un espoir (algie/abel)

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Abelforth Dumbledore
culte de morgane
Abelforth Dumbledore
crédits : @doom days/av + profil
face claim : Michiel Huisman.
pseudo : January Blues, Cass
terminé - même sans espoir, la lutte est encore un espoir (algie/abel) UZsdptx5_o
études : Poudlard, promo 1895-1902, blaireau.
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Message (ϟϟ) Sujet: terminé - même sans espoir, la lutte est encore un espoir (algie/abel)   terminé - même sans espoir, la lutte est encore un espoir (algie/abel) EmptyLun 13 Avr - 22:08

J'vis dans un monde qui s'sert du droit pour t'humilier, un monde où tu dois même payer pour construire ta tombe.
@Algie Longbottom

C’était une journée particulièrement banale. Quatorze heures avaient sonné, et on rentrait dans la période creuse de la journée. Du coup, la période creuse que connaissait, presque tous les jours, le bar d’Abelforth. Cela faisait maintenant presque cinq ans qu’il tenait son enseigne, et depuis que Grindelwald avait pris le pouvoir, son affaire tournait au ralenti. Les sorciers avaient peur de sortir, peur de se montrer. D’autant plus que le bar du Dumbledore se situait à une rue du Chemin de Traverse, et de ce fait, dans la partie moldue de Londres. Il lui arrivait de servir des sans-magie qui passaient par là, curieux de découvrir un nouvel endroit, cependant, le bar avait meilleure réputation côté sorcier, et tout le monde savait que la fidélité était un critère important de la fréquentation d’un bar. Parfois, quelques moldus se laissaient tenter par la devanture rock du local, puis, en découvrant une dizaine de personnes en cape, faisaient rapidement demi-tour, croyant être tombés sur une cave à l’ambiance bien étrange.

C’était un métier dont il ne se lassait pas. Il avait embauché un employé trois ans auparavant, qui lui restait fidèle, et avec qui il s’entendait particulièrement bien. L’ambiance était conviviale, chaleureuse ; un peu comme un reflet de sa propre personnalité. Il y faisait peut-être un peu trop sombre, mais les citrouilles enchantées, qui passaient tout à fait comme des lampes à la technologie avancée aux yeux des plus ignorants, réchauffaient l’ambiance. Des fléchettes, au fond de la salle ; un classique. Les tabourets étaient anciens, en bois foncé, et ceux postés derrière le bar venaient de leur ancienne maison, à Albus, lui, et leur famille décimée. Afin de payer le bar d’Abelforth, ils avaient revendu le bien de Godric’s Hollow, et Abel en était souvent nostalgique. Placer quelques souvenirs dans son commerce était, pour lui, un moyen de faire honneur à son père qui lui avait tout appris dans la vie.

Quelques gaillards avaient commandé leur troisième Bieraubeurre ; il n’était pas rare de les voir trainer dans le coin. D’autres clients, plus discrets, discutaient autour d’un pot. Ils étaient environ une dizaine à arpenter le parquet du Rock’n’bear, en ce début d’après-midi, alors qu’une enceinte, en réalité enchantée (cela faisait bien des années qu’Abelforth l’avait trouvée, cassée, dans une rue de Londres), passait en boucle l’album du groupe sorcier le plus connu du pays. Alors, une tignasse brune passa le seuil de la porte. Abel n’en crut pas ses yeux : Algie. Cela faisait bien longtemps que le Dumbledore n’avait pas croisé la sorcière, qu’il pensait encore exilée de l’autre côté de l’Atlantique. Petit sœur de son ami d’enfance, la Londubat avait toujours fait parti de son paysage social alors qu’il grandissait et que l’amitié avec Harfang demeurait. Il l’avait toujours appréciée, son besoin d’indépendance et de tenir tête à toute force d’autorité avait un côté admirable et attachant. Heureux de la voir de retour en Angleterre, il posa ses coudes sur le bar en lui adressant un sourire. « Regardez qui voilà. Algie Londubat, en personne. Que nous vaut l’honneur de ce retour ? » Demanda-t-il, sur un ton humoristique. En réalité, le contexte actuel des choses ne se portait pas vraiment à la plaisanterie. Avril s’était passé de la pire des manières, avec cette bombe qui avait explosé lors de l’ouverture de l’arène. Puis, tout s’était enchainé. Minerva et lui, Albus et ses projets, le début de leur entrainement ensemble dans l’objectif de renverser le despote au pouvoir ; la lutte avait commencé, et si Abel n’était plus dans l’hésitation de s’engager, la tournure des choses lui faisaient peur. S’extirpant de ses sombres pensées, il se reconcentra sur son invitée. « Comment vas-tu, depuis le temps ? Ton Angleterre natale te manquait ? »


Dernière édition par Abelforth Dumbledore le Lun 11 Mai - 10:25, édité 1 fois
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: terminé - même sans espoir, la lutte est encore un espoir (algie/abel)   terminé - même sans espoir, la lutte est encore un espoir (algie/abel) EmptyLun 20 Avr - 9:12

même sans espoir, la lutte est encore un espoir


Avril à Londres est bien différent d'avril à New York. C'est un constat qu'Algie se fait, au beau milieu du chemin de Traverse. Le nez en l'air, elle regarde les nuages qui passent au dessus d'elle, bien, bien loin au dessus. Elle est revenue dans sa prison. Le ciel lui semble chaque jour plus inaccessible, et la liberté toute relative dont elle a profité ces dernières années s'écoule entre ses doigts comme du sable. Londres tout entier est une prison pour Miss Longbottom. Par Merlin, l'Angleterre est une geôle. Où qu'elle se trouve dans ce pays, elle plie sous le poids des traditions, sous le poids des attentes familiales, sous le poids de son propre nom. Et c'est lourd tout ça. Si lourd que certains matins, elle se surprend à vouloir repartir, comme ça, sans un mot, ciao la compagnie, bye bye père, et retourner là où tout lui semble possible. Là où elle peut exister.
Non pas qu'elle puisse réellement exister d'avantage à l'étranger. Elle reste Algie Longbottom, et continue de faire tourner l'entreprise familiale, et de porter son sang pur comme une étrange couronne dont elle se fiche. Mais au moins, là bas, elle a une chance de faire ce qui lui plaît vraiment.

Voilà. Elle s'est levée avec des pensées grises comme les nuages, et elle a quitté la maison pour soit disant, aller rencontrer quelques revendeurs. Une bien belle excuse pour entrer dans n'importe quel bar et voir autre chose que la demeure familiale. Peut-être qu'elle ferait bien de se prendre un logement à elle ? Comme si elle pouvait.

Elle soupire et baisse la tête. Autour d'elle, des sorciers la regardent. Il faut dire, plantée comme ça à l'angle d'une boutique de plumes et d'une autre de vêtements, à regarder le ciel comme s'il lui avait personnellement fait une offense, ses longs cheveux lâchés et flottant légèrement au gré de la brise, Algie n'a pas l'air d'appartenir à son rang. Elle a envie d'autre chose. Alors, elle resserre un peu plus sa cape pourpre autour d'elle et tourne les talons. Quelques minutes et la voici à la frontière entre le Londres moldu et le Londres sorcier. Un petit sourire vient orner son visage glacé. Un petit acte de rébellion. Voilà ce dont elle a besoin.

Et puis, arrive à sa vue le Rock’n’bear. Un vague souvenir lui remonte. Elle n'y a quasiment pas mis les pieds depuis qu'il a ouvert, mais elle n'a pas manqué de demander de ses nouvelles régulièrement à Harfang. Une pointe de nostalgie vient la piquer, tandis qu'elle pousse la porte. L'ambiance à l'intérieur est l'exact oposé de l'intérieur, et elle respire à plein poumons l'odeur de bois et de biereaubeurre. Elle reconnaît sa voix avant même de le remarquer, le temps que ses yeux s'habituent à la pénombre du bar. Et un nouveau sourire vient fleurir naturellement sur ses lèvres. Parce qu'il est des gens avec qui sourire est facile. Des gens qui font naître quelque chose, une chaleur, une familiarité. Abelforth est de ceux là. Ses coudes sur le bar, une plaisanterie toujours sous-jacente dans sa voix, Algie avance vers lui, ses talons claquant sur le parquet. « Tiens ! Si ce n'est pas mon Dumbledore préféré ! » répond-t-elle sur le même ton. Elle se glisse gracieusement sur un des tabourets face à lui, et ôte sa cape. Elle n'a pas poussé l'affront à s'habiller à la moldue, mais elle a opté pour une robe noire et sobre. Pas de dentelles, pas de fioritures aujourd'hui.

Ses grands yeux bleus se promènent sur le bar, sur Abel. Son air soucieux malgré son ton léger. Derrière elle, les peu nombreux clients continuent de les ignorer et de boire. Insouciance. « Tu me croirais si je te disais que oui ? »  Dans le fond, ce n'est pas tant le pays qui lui manquait, mais son frère. La bonne vieille Angleterre n'a pas changé, et même si c'est chez elle, même si les landes lui parlent, elle aurait pu continuer à en vivre loin. Si seulement tout n'avait pas changé. « Même si les choses n'évoluent pas vraiment comme on le voudrait. »  Petite confidence à mi-voix, petite confidence qu'il vaut mieux ne pas ébruiter pour tout le monde.  
Et pourtant, Algie ne va pas mentir. Elle est contente de retrouver certains éléments familiers. Comme Abel. « En tout cas, je suis contente de retrouver ton bar toujours au même endroit. »  Non pas qu'elle en doutait. Un coup d’œil à la carte derrière Abel lui tire même un sourire amusé. « Je constate que tu vends même notre vin de sureau. Un excellent choix. Tu ne trouveras pas mieux dans toute l'Angleterre. »  récite-t-elle avec ce ton à demi-charmeur qu'elle utilise sur ses clients potentiels. Un petit rire lui échappe. « Pitié Abel, sers moi ce que tu veux, sauf notre vin. »  

Qu'ils boivent ensemble, au temps perdu, et à l'espoir d'arranger les choses qu'ils conservent comme deux idiots qui veulent y croire.  
(c) DΛNDELION


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Message (ϟϟ) Sujet: Re: terminé - même sans espoir, la lutte est encore un espoir (algie/abel)   terminé - même sans espoir, la lutte est encore un espoir (algie/abel) EmptyJeu 23 Avr - 22:48

Le sourire de la jeune Londubat allait visiblement éveiller sa journée qui s’annonçait pour le moins ennuyante. Même si Abelforth avait toujours été plus proche d’Harfang, Algie avait toujours eu une aura chaleureuse et une mine enjouée communicative. A son départ pour le pays des promesses et découvertes, là où tout devait commencer, tout recommencer, il avait admiré son audace et son combat pour l’indépendance, la liberté. Connaissant rapidement la famille des deux tignasses brunes, il se doutait que ce choix avait dû créer certaines tensions, encore palpables dans les dires de la jeune femme.

« Même si les choses n'évoluent pas vraiment comme on le voudrait. » Abelforth ne répliqua pas, mais ne pouvait qu’approuver les dires d’Algie. Confession interdite, Abel lisait entre les lignes, et déchiffrait les paroles de la chasseuse de créatures aisément ; si cela ne le surprenait pas, il comprit qu’Algie n’approuvait pas réellement la situation actuelle que connaissait le monde magique britannique. Elle avait toujours été plus téméraire que son frère ; comme un reflet inversé des deux homologues Dumbledore. D’un regard, il lui fit comprendre qu’il partageait la même idée, sans se risquer à profaner des idées prohibées dans son bar ; les murs avaient des oreilles, et qui sait de quel genre étaient celles qui trainaient par ici.

« En tout cas, je suis contente de retrouver ton bar toujours au même endroit. » Le visage d’Abelforth s’illumina alors d’un sourire sincère, et il la remercia en baissant légèrement la tête, portant sa main tout près de son palpitant. « Harfang passe régulièrement, tous les Londubat sont les bienvenus ici. » Déclara-t-il, et cette phrase n’avait rien de commercial, pure connotation amicale. Abelforth était de ces personnes qui voyaient l’âme des hommes et femmes qui s’accoudaient à son bar, avant leur porte-monnaie. Et c’était sûrement la raison pour laquelle sa clientèle lui était si fidèle, et son commerce pouvait se vanter d’une réputation plutôt positive. Du moins, parmi la communauté sorcière qui en valait le coût ; peu des disciples de Grindelwald faisaient partis du lot, si ce n’était aucun.

« Je constate que tu vends même notre vin de sureau. Un excellent choix. Tu ne trouveras pas mieux dans toute l'Angleterre. » L’ironie d’Algie arracha un rire amusé à Abelforth alors que la brune zieutait la carte. Elle n’avait pas perdu son sarcasme d’autrefois, et ce point de vue quant à l’entreprise familiale des Londubat, Abel le connaissait bien, ayant déjà discuté avec Harfang concernant les idéaux antagonistes qui subsistaient dans leur famille. Si l’aîné avait choisi la neutralité pour se préserver, cachant une certaine lâcheté dont Abelforth ne pouvait le blâmer, n’étant lui-même pas un exemple de bravoure, sa jeune sœur, au contraire, avait choisi la parole déliée et les idées assumées. A ses risques et périls. Si Abel ne doutait pas de la capacité d’Algie de se défendre, il espérait qu’elle ait saisi toute l’ampleur de ce qui se passait en ces temps modernes, toute l’ampleur de la cruauté dont pouvaient témoigner les sbires du despote s’ils soupçonnaient une âme rebelle. « Je ne vais pas te contredire sur ce point. » Rétorqua-t-il à la plaisanterie de la jeune femme en lui adressant un clin d’œil. « Pitié Abel, sers-moi ce que tu veux, sauf notre vin. » Dans un nouvel éclat de rire, Abelforth s’exécuta et servit une bière, artisanale et bien fraiche, à l’américaine improvisée. Il se servit un demi-verre de la même boisson, au passage – le patron, certes, mais il restait sur son lieu de travail et se devait de faire dans la demi-mesure en ce qui concernait l’alcool. Surtout lui. Son passif avec l’alcool était bien connu et lui-même parlait aujourd’hui plus librement de cette période qui était une partie de son passé. Qui lui faisait un peu honte, parfois, et alors les confessions étaient rares et seulement avec ses amis les plus proches.

« Ceci devrait t’aller. » Il ne savait si Algie aimait l’amertume ou l’acidité, les arômes fruités ou houblonnés, et ne s’était donc pas beaucoup trempé avec une blonde assez classique, qui passait partout – tout le monde aimait la bière, après tout, n’est-ce pas ?  « Tu t’occupes donc en vantant les mérites des caves Londubat à qui veut bien t’écouter ? Je n’y crois pas vraiment. » Demanda-t-il, ironique à son tour. Une conversation normale, sans tracas liés à la guerre secrète qui se menait dans les bas-fonds londoniens, faisait du bien à Abel. Du moins, c’était ce qu’il pensait.

@Algie Longbottom
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: terminé - même sans espoir, la lutte est encore un espoir (algie/abel)   terminé - même sans espoir, la lutte est encore un espoir (algie/abel) EmptyLun 27 Avr - 15:02

même sans espoir, la lutte est encore un espoir


Bien sûr qu'Abel comprend. Il a ce regard, ce regard qui en dit plus long que les mots, quand on sait le lire. Ne pas en dire trop, jamais. Ne pas laisser des oreilles les entendre, interpréter et déformer. Se protéger toujours. Cacher ce que l'on est. Algie en serait presque malade. Alors, ce regard qu'il lui lance, c'est une bouée de sauvetage, un accord tacite entre les deux. Oui, cette situation est horrible. Je sais. Je suis d'accord. N'en parlons pas.

Harfang passe régulièrement, et à ça, elle hausse un sourcil. Tiens donc. Une surprise. Elle ne l'aurait pas vu fréquenter ce genre de lieux. Surtout depuis son changement de poste. La surprise s'efface tout doucement pour laisser place à autre chose. Une pointe d'espoir qu'elle se force à éteindre. La tuer dans l’œuf. Ne pas se mettre à espérer, ne pas croire une seule seconde que son frère n'a pas retourné totalement sa chemise. Cela ne mènerait qu'à une déconvenue et une nouvelle déception qu'elle ne saurait supporter. Encore une fois. N'en parlons pas.

Elle repousse Harfang de ses pensées, la peur d'être trop transparente, et reporte son attention sur Abel. Son rire chaleureux. Ses geste assurés de barman lorsqu'il verse une bière pour la jeune femme. Voilà qui est rafraîchissant. Et terriblement peu conventionnel. Tout ce qu'il lui faut. Si Algie ne niera pas qu'elle aime toujours le vin (sauf celui de sa famille, mais ce n'est pas tant à cause de son goût qu'à cause de ce qu'il représente), une bière aura toujours une place de choix dans ses préférences. Avec toute la délicatesse qui vient avec l'éducation, elle trempe ses lèvres dans la bière et en avale une gorgée. Parfaite. Parfaite pour rendre meilleur cet après-midi. Et avec la bière, en bonus, Abelforth lui sert quelques sarcasmes tout aussi rafraîchissants. C'est à son tour de rire. Elle pose le verre et observe le liquide doré tourbillonner. « Officiellement en tout cas. », lui répond-t-elle avec l'amusement qui vient teinter ses mots. « C'était la raison pour laquelle je suis partie aux Etats-Unis. Faire honneur à notre Maison, vendre notre vin, obtenir de nouveaux contrats... Et toutes ces conneries. » Sa langue est déliée en présence si sympathique. Elle parle avec Abel librement, comme elle le faisait un jour avec... N'en parlons pas.

« Mais la vraie vie, c'est pas dans l'officiel qu'elle se passe. J'ai passé plus de temps à traquer des créatures qu'à vendre du vin ces dernières années. » Ou presque. « C'était pas ce que j'avais prévu, mais » elle fait tourner son index sur le bord de son verre distraitement. Il y a un petit sourire satisfait qui flotte sur son visage. « ça a commencé à New-York. On a eu un problème avec des Chartiers dans un des domaines. A croire que personne n'était capable de s'en débarrasser donc, je m'en suis chargée. » Oh comme ça l'avait amusée. Ils l'avaient tous sous estimée, persuadés qu'une lady n'était pas du tout à sa place à cet endroit. Elle les avait bien eus. « Et j'y ai pris goût. J'ai fini par chasser des créatures plus rares à travers le monde. » Elle relève la tête vers Abel. Elle a contourné son destin, Algie. Elle lui a fait un pied de nez, et avec les cartes qu'elle avait en main, elle s'est débrouillée pour gagner un jackpot.

« Enfin, je suppose que cela ne me fera pas de mal de me poser quelques temps. » Elle hausse les épaules. Même si quelque chose en elle brûle de retourner à l'aventure, elle sait que sa place est ici. En de tels temps troublés, il lui fallait rentrer. Elle soupire légèrement. Tant de choses ont changé, et en même temps, l'Angleterre est vieille, et toujours la même... Alors, elle reprend une gorgée de bière. « Elle est très bonne. » Conversation légère. Lutter contre les idées qui vont et viennent. Rester sur la légèreté. Mais il y a quelque chose... Oui, il y a quelque chose chez Albelforth Dumbledore qui l'inciterait presque à laisser tomber la légèreté pour privilégier l'honnêteté. Son habituelle sincérité brutale qui menace de la déborder à tout instant. Alors, elle pince les lèvres un instant, et jette un œil sur les seuls autres clients du bar. Pensive. « Abel... » Sa voix est pratiquement un murmure. Qu'est ce qu'il s'est passé ? Qu'est-il arrivé au monde ? Des questions si vastes qu'elle ne sait pas par quel bout les prendre. Elle ne sait même pas ce qu'elle voudrait entendre. « Si tu pouvais partir, est ce que tu le ferais ? » Non pas qu'elle l'envisage réellement. La fuite, c'est pas son truc. Ça l'a été. Et pendant des années, sa vie a probablement ressemblé à une fuite. Fuir son père, fuir ses obligations, fuir son nom, fuir, fuir fuir. Et puis, la voilà, retour case départ. Algie continue de regarder les autres clients, offrant son profil à Abelforth.

A-t-elle le droit d'avoir un quelconque espoir ? 
(c) DΛNDELION


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Message (ϟϟ) Sujet: Re: terminé - même sans espoir, la lutte est encore un espoir (algie/abel)   terminé - même sans espoir, la lutte est encore un espoir (algie/abel) EmptyMar 28 Avr - 12:28

Abel sentait Algie libérée, la langue bien pendue, agrémentant ses paroles de sarcasmes qui le faisaient sourire. Il avait toujours apprécié les personnes spontanées comme Algie, et écoutait le récit de ses aventures Outre-Mer avec attention, et une certaine admiration brillante dans le regard. Elle avait visiblement été bien occupée, parcourant le monde à la recherche de curiosités, découvrant les monts et merveilles que cette planète, et les individus qui la peuplaient – pas spécialement humains, avaient à offrir. « Et j'y ai pris goût. J'ai fini par chasser des créatures plus rares à travers le monde. » Il lui adressa un sourire sincère, avant de se replonger dans sa boisson. Son épanouissement dans ce métier était indéniable : alors qu’elle en parlait, elle rayonnait. Passionnée, investie. Abel pouvait ressentir tout ce que cette décision représentait pour elle : bien plus qu’un simple affront à ses parents, sans pour autant leur tourner le dos, une preuve de sa liberté, de son indépendance. Son choix, en tant que sorcière, en tant que femme, qui ne suivrait pas le dessein de ses parents. « L’Amérique te va bien. » Glissa-t-il sans réellement chercher à complimenter ou rassurer son amie : c’était la vérité. Lui aussi aurait aimé voyager, avec Minerva, pourquoi pas. Mais les temps ne s’y prêtaient pas réellement.

« Elle est très bonne. » Abel la remercia d’un signe de tête, content d’avoir fait le bon choix avec ce jeune brasseur. Il fallait dire que les affaires n’étaient pas glorieuses, ces derniers temps, et peu se risquaient à venir goûter quelques nouveautés au détour du premier coin de rue. Les économies étaient défaillantes, mais Abel tenait encore le coup. Et puis, il y avait des choses bien plus urgentes que sa situation financière.

Alors, Algie se fit plus pensive, et regarda autour d’elle, comme pour vérifier qu’on ne les écoutait pas. « Abel… Si tu pouvais partir, est-ce que tu le ferais ? » Une murmure qui laissait transparaître presque une inquiétude, une crainte, une incertitude, dans la voix de la Londubat. Il soupira un instant, perdu dans ses pensées à son tour. Partir… Fuir. Ne l’avait-pas déjà fait, d’une certaine manière ? L’engagement pour les Enfants de Morgane était encore bien bancal, et son frère et Minerva semblaient mener une révolution dans leur coin. Ce n’était pas faute d’avoir proposé au second Dumbledore de les rejoindre, mais quelque chose semblait clouer sa volonté au sol – de la peur. Abel n’avait jamais eu ce tempérament de feu, un brin excentrique, qu’il avait longtemps envié à son frère ; un brin paresseux, plus passif, feignant une lâche neutralité. Aujourd’hui, il semblait se réveiller un peu, enfin, en acceptant de rejoindre Sinéad et les Lovegood en Mars. A peine deux mois plus tard, s’il était convaincu que ses idées s’alignaient sur ceux de la joyeuse troupe, il se sentait encore bien inutile, contrairement à son meilleur ami, Huojin, qui était particulièrement investi, et presque indispensable, dans les missions de sauvetage, étant donné ses larges connaissances en médicomagie. Où Algie se situait-elle ?

« Oui, je crois… » Avoua-t-il. S’il le pouvait. Mais il ne le pouvait pas. Il ne pouvait pas abandonner le mince soupçon de vie qu’il avait réussi à reconstruire, après tant d’années de deuil et de souffrances, après tant d’années noyées dans l’alcool, oubliées dans la liqueur – quelle ironie, de s’en sortir en ouvrant un bar. Il ne pouvait pas abandonner Minerva alors même qu’ils étaient en train de construire ce qui ressemblait à quelque chose, à deux, ensemble. Il ne pouvait pas abandonner son frère alors même qu’ils semblaient, enfin, s’accorder à nouveau leur confiance. Il ne pouvait pas abandonner cette ville désolée, alors qu’il y avait tant à sauver, à faire et défaire, à récupérer. « Mais il y a trop à faire ici. D’autres monstres à chasser. » C’était un peu la mettre sur la voie. Garder l’espoir, face à ce mur de craintes et d’incertitudes. « Ce serait trop simple de partir et d’oublier. En laissant tout le reste derrière. Tes proches, les gens que tu aimes, ton quotidien. Regarde, tu es toi-même rentrée. Tout le monde a quelque chose à protéger. » Il pensait à tous ceux qui se battaient, en silence, et qui nourrissait cet espoir si important. Tous ceux qu’il aimait et qu’il ne voulait pas voir sombrer dans cette bataille. Albus, Minerva, Huojin, Lydia, Isobel, Harfang, Algie, et bien d’autres… Il avait déjà trop perdu, à cause de Grindelwald. Alors qu’il commençait à sécher, d’un coup de baguette, les quelques verres qui venaient d’être lavés, il adressa un léger sourire résigné à Algie ; ils étaient tous dans le même bateau.

@Algie Longbottom
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: terminé - même sans espoir, la lutte est encore un espoir (algie/abel)   terminé - même sans espoir, la lutte est encore un espoir (algie/abel) EmptyJeu 30 Avr - 10:42

même sans espoir, la lutte est encore un espoir



Elle entend Abelforth soupirer, et devine qu'il doit refléter un instant son air songeur. Le silence les accompagne un instant, et Algie continue d'observer les clients. Qui ici, a conscience du bourbier dans lequel la société sorcière semble vouloir s'enfoncer inexorablement ? Ces sorciers vivent-ils avec une menace permanente au dessus de leur tête ? Ont-ils envie d'agir, de faire quelque chose ? Ont-ils peur pour d'autres ? Algie les croit insouciant, et les envie un moment. « Oui, je crois… » avoue enfin Abel, et Algie reporte son attention sur lui. Elle lui adresse un petit sourire. De ceux qui disent, je comprend. De ceux qui disent, tu aurais sûrement raison, ce serait compréhensible. De ceux qui disent, je ne te juge pas.

Il y a trop à faire ici. Ça, ça allume une petite flamme d'intérêt. Elle a l'impression de détecter comme un autre genre d'aveux, comme quelque chose de bien caché. Et ça lui rappelle quelque chose... « Regarde, tu es toi-même rentrée. Tout le monde a quelque chose à protéger. » Et à ça, il lui arrache un petit rire sans joie. Ouais, quelque chose à protéger. Ce qu'elle avait de plus précieux lui a glissé entre les doigts, et maintenant, elle ne sait même plus par quel bout prendre son existence. C'est la résignation d'Abel qui vient tempérer la vague de tristesse qui menace de l'engloutir. A la place, elle pose un coude sur le bar, et son menton dans sa main. « Tu as raison. Je suis rentrée. » Elle le regarde sécher ses verres. Et puis, lentement, des liens se font. Des connexions, entre des choses qu'elle a entendues lorsqu'elle était à New York. Des bruits de couloir, des rumeurs, pas plus. Mais assez pour qu'elle veuille creuser. « Et il y a à faire, c'est vrai. Je crois que c'est pour ça que je vais rester. » Elle admet, pas trop fort pour pas que d'autres entendent. Sait-on jamais.

Et puis, encore une fois, elle sent qu'il y a quelque chose qui la pousse à faire confiance à Abel. Tester l'eau, d'abord. Avec son visage si innocent, ses grands yeux bleus comme si elle ne savait rien. « Tu sais Abel, même quand j'étais à l'étranger, j'ai toujours essayé de garder un œil sur cette bonne vieille Angleterre. » Doucement, tester ses réactions. Ces bruits de couloir, elle ne sait pas vraiment où chercher. Mais son instinct, et la façon peut-être dont Abelforth semble savoir des choses la poussent à supposer qu'elle est sur une bonne voie. « Il y a beaucoup d'Anglais qui passent par New York ces derniers temps. Et certains parlent. C'est sûrement car là bas, tout est un peu plus libéré. » Sûrement car Grindelwald n'a pas étendu son influence sur le ministère de la magie américain. Mais, cela ne se dit pas à voix haute. Alors, à la place, elle scrute, elle observe attentivement son interlocuteur, à la recherche de quelque chose, de n'importe quel signe qui montrerait qu'il sait. « Ce ne sont sûrement que des rumeurs. » Mais son regard appuyé et son petit temps de pause laisse entendre qu'elle n'y croit pas. Qu'il y a sûrement autre chose. « Mais certains parlaient d'un petit groupe local. » Elle le présente comme un club de lecture. Un ton assez léger, comme si ce n'était rien. « Qui voudrait faire quelque chose. »

Mais elle même ne sait pas quoi. Elle boit une petite gorgée de bière, sans lâcher Abel des yeux. Que sait-il ? Va-t—il lui rire au nez, la dénoncer ? Tout ce qu'elle a entendu, au détour d'une conversation ou deux, c'est bel bien cela. Un groupe anglais, peu satisfait du gouvernement, qui dans l'ombre se réunit pour discuter de liberté et d'égalité. Une utopie. Et Algie ne veut pas seulement discuter. Elle veut agir. Elle veut faire bouger les choses. Disons que c'est l'habitude de la vie à l'Américaine, plus libre et plus vivante qui lui donne envie de ne pas laisser cette galère s'installer ici dans son pays.

« C'est bien possible que ce groupe soit une légende. Mais, j'ai l'habitude de chercher les légendes. » Encore un regard qui en dit plus long que ses mots. Algie trouvera ce groupe. Aucun doute là dessus. Personne n'irait remettre en doute sa détermination. Et puis, elle fera tout pour protéger les autres.  
(c) DΛNDELION


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Message (ϟϟ) Sujet: Re: terminé - même sans espoir, la lutte est encore un espoir (algie/abel)   terminé - même sans espoir, la lutte est encore un espoir (algie/abel) EmptyMar 5 Mai - 23:33

« Et il y a à faire, c’est vrai. Je crois que c’est pour ça que je vais rester. » Léger haussement de sourcils ; Abel croisa le regard de la jeune Londubat une seconde. Rien qu’une seconde. Mais c’était suffisant pour comprendre. Pour comprendre qu’Algie aussi, avait cette flamme résistante qui animait son cœur et entretenait son espoir. Pour comprendre qu’elle n’était pas simplement rentrée pour son frère, mais aussi qu’un instinct, plus puissant encore, l’y avait poussée.

« Tu sais Abel, même quand j’étais à l’étranger, j’ai toujours essayé de garder un œil sur cette bonne vieille Angleterre. » Il esquissa un sourire ; la bienveillance d’Algie se rapprochait de la sienne, et il se souvenait à quel point ils avaient des points communs. Les quelques années qui les séparaient semblaient s’être tassées avec le temps, et là où autrefois, lorsqu’ils arboraient encore fièrement des uniformes, elle avait souvent été « la petite sœur de Fang », il y avait quelque chose d’aujourd’hui beaucoup plus assuré, beaucoup plus confiant, qui émanait d’Algie et qui forçait son identité, mettait en valeur sa personnalité de feu. « Il ne s’est jamais rien passé de bien beau par ici. Même avant… tout ça. On se voile la face, la misère a toujours été là. » Déclara-t-il un peu plus grave.

Après tout, l’arène existait depuis bien des siècles, et personne ne s’était jamais indigné. Du moins, pas publiquement. Certes, Grindelwald y avait jeté les nés-moldu et hybrides comme s’ils étaient de vulgaires carcasses abandonnées. Mais Abel osait imaginer que les créatures magiques, qui s’étaient toujours affrontées dans cet antre des Enfers, avaient certainement elles-aussi, une quelconque forme de conscience. De ressenti. De douleur. Toutes n’étaient peut-être pas destinées à la captivité et à la cruauté des humains.

Après tout, les trafics de drogues et autres marchés noirs avaient toujours existé, dans les bas-fonds de Londres. Grindelwald n’avait qu’enrichi un peu plus encore leurs poches déjà bien remplies. Le racisme avait toujours existé, Grindewald n’avait que mis des mots publiquement sur ce que tout le monde pensait. La misogynie avait toujours existé, la violence aussi. Cela faisait bien longtemps que les sorciers britanniques n’étaient que perversion et hypocrisie. Grindelwald n’était que le reflet d’une société qui n’avait aucune notion de justice, aucune notion de vertu.

Et, par la même occasion, il était le meurtrier de sa petite sœur.
Ariana, dont il avait eu tant de mal à faire le deuil.
Mais il s‘agissait là d’une affaire bien plus personnelle.

Alors Algie se lança sur le terrain risqué, qui montrait pourtant à quel point elle avait confiance en Abel. Si elle prononçait ses mots à la mauvaise personne, ou si une oreille mal intentionnée se glissait dans leur conversation, elle connaîtrait certainement le même sort que ces déchus impurs, réduits au rang de chair à canon. Une rumeur, une légende. Abel ne savait pas si elle voulait parler de l’Ordre du Phénix ou des Enfants de Morgane. Les idées des deux groupes n’étaient pas tout à fait les mêmes. Comment Algie aurait pu entendre parler du culte ? Il pensait à Eabha, pourtant toujours aussi vive et malicieuse du haut de sa cinquantaine bien entamée. Elle avait le flair pour les nouvelles recrues, et un certain attrait pour les têtes-brûlées. Connaissant son réseau d’informateurs, elle aurait sans nul doute pu semer ses indices dans la tête d’Algie. A moins qu’Albus n’ait endossé ce rôle ? Lui aussi connaissait les Londubat, et n’aurait donc pas eu de mal à approcher la brune.

« Tu sais, je suis barman. Ecouter des rumeurs et des légendes, c’est mon métier. » Au fond, il était content de savoir qu’Algie s’intéressait aux groupes de l’ombre. Il ne s’était pas trompé à son compte. Elle serait un atout dans la lutte. Regardant rapidement autour de lui, il s’accouda au comptoir, le regard relevé vers le visage d’Algie. « Il est possible que je puisse t’aider. » Avoua-t-il, et alors, il prouvait à son tour qu’il avait totalement confiance en elle. Mais pour concrètement lui parler des Enfants de Morgane, il lui fallait en savoir plus. Il ne la mettrait pas sur la piste de l’Ordre ; là n’était pas son rôle. Et il ne voulait pas risquer de se trahir auprès d’Albus ou de Minerva ; là n’était pas encore le moment. « Qu’as-tu entendu ? » Son ton de voix traduisait une détermination qui ne mentait pas.

@Algie Longbottom
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: terminé - même sans espoir, la lutte est encore un espoir (algie/abel)   terminé - même sans espoir, la lutte est encore un espoir (algie/abel) EmptyMer 6 Mai - 10:51

même sans espoir, la lutte est encore un espoir


Abel est pessimiste. Abel désapprouve, Abel a conscience de ce qui ne va pas dans ce pays. Et c'est peut-être cela, son réalisme dur mais nécessaire, qui achève de convaincre Algie. Elle peut lui faire confiance. Elle en est certaine désormais. Qu'il puisse l'aiguiller ou pas dans la direction qu'elle recherche, elle sait qu'il ne la dénoncera pas.
Parce qu'Algie sait ce qu'elle risque. Elle sait que son sang est pur, elle est une héritière Longbottom, l'homme qui a participé à financer Grindelwald, alors, elle sait qu'elle ne risque probablement pas sa vie. Pas autant que d'autres en tout cas. Mais elle sait ce qui l'attend si elle est prise ainsi à conspirer. Algie est familière de l'endoloris maintenant. Mais quelque chose, au fond de son cœur, lui dit que cela ne sera pas le pire. Elle connaît des gens, elle se préoccupe d'autres. Son esprit s'autorise un quart de seconde à penser à ceux là, ceux que son père pourrait facilement briser sous ses yeux, juste pour la faire rentrer dans le moule.

Mais Abel ne va pas la mener à ce désastre. Elle en est sûre. Alors, malgré sa gravité, c'est un léger sourire qui éclaire de nouveau le visage d'Algie. Désabusée, oui, elle sait, la misère n'a rien de nouveau. Ce qui est nouveau, c'est ce petit vent de révolte qui souffle sur eux, qui vient agiter leurs cheveux et leurs idées.

Il jette un regard autour d'eux, avant de se pencher vers elle. Il pourrait l''aider ? Son sourire s'élargit. Mais elle se modère malgré tout. Attends avant de te précipiter Algie, sois bien sûre de toi. La détermination d'Abel est contagieuse. Elle avale une autre gorgée de bière, et baisse les yeux vers Abel. « On parle d'utopie. D'égalité, et pas seulement entre les sangs, mais au delà de cela. Né-moldus, hybrides... », dit-elle dans un souffle. Ses yeux brillent d'une anticipation qu'elle se force à refréner. « Je ne sais pas grand chose. Je crois que j'ai débattu avec l'un d'eux un soir à New York ». Elle passe une main dans ses cheveux, et détourne son regard d'Abelforth pour observer les autres clients. Elle ne voudrait pas être entendue, et en même temps, sa curiosité est toujours là. Qui ici, soutient le gouvernement ? Qui ici est en réalité membre d'un quelconque réseau sous-terrain ? « Mais je sais qu'ils s'intéressent à Morgane. J'ai cru le comprendre à demi-mots en tout cas, bien que je ne sois pas encore sûre de ce que cela signifie. » Et cela l'agace de ne pas avoir encore trouvé. Algie se souvient de cette soirée, de ce jeune homme qui semblait tout aussi fougueux et révolté qu'elle. Le nom de Morgane a été glissé un moment, sans incidence, et pourtant, il a fait impression sur Algie. Voilà le peu d'indices dont elle dispose. Morgane, l'égalité. Elle se souvient de certains cours d'histoire de la magie, de la volonté de Morgane d'unifier les mondes, et oui, quelque part, elle comprend d'où cela vient. Mais est ce qu'ils existent ? Cet homme était il un individu solitaire ?

Elle reporte son regard sur le barman, et lui adresse ce sourire un peu naïf, et hausse les épaules. « Alors Abel. Que dis tu de cette légende ? » Une autre gorgée de bière. Un autre regard appuyé. « Je ne veux pas rester ainsi. A attendre et espérer que cela passe. » Elle parle si bas que seul Abelforth peut l'entendre. Cette fois, plus de faux-semblants. Cette fois, elle joue cartes sur table. « Je n'ai pas l'intention de suivre la voie de ma famille. Il y a trop de vies en jeu. Tu l'as dit toi même. On a tous quelque chose à protéger. » Le poing qui machinalement se serre. « Et cette fois, je suis prête à me battre. Il y en a forcément d'autres qui se battent aussi. » Et elle va les trouver et les rejoindre. C'est une promesse. Qu'elle fait à Abel, et qu'elle se fait un peu à elle aussi. Cette fois, elle ne va pas fuir. Cette fois, elle va aller au devant du problème, comme elle a appris à le faire toutes ces années. Grindelwald n'est qu'une accromentule particulièrement repoussante, et les accromentules, Algie sait les vaincre.
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Abelforth Dumbledore
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Abelforth Dumbledore
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: terminé - même sans espoir, la lutte est encore un espoir (algie/abel)   terminé - même sans espoir, la lutte est encore un espoir (algie/abel) EmptyJeu 7 Mai - 17:40

La bière se vidait au même titre que le cœur de la jeune Longbottom qui, face à lui, laissait entendre une voix rebelle, insoumise. Algie choisissait le chemin de l'incertitude et du risque, celui qu'Abel lui-même avait choisi, à peine quelques mois auparavant. Il y avait cette petite lueur dans son regard, cette petite lueur qui ne trompait pas, qu'ils avaient tous, enfants de Morgane, âmes en quête de changement. Elle parlait d'utopie. Le cœur d'Abel s'emballa un peu. Ses dires étaient en total accord avec les valeurs représentées par le culte, et puis... Morgane. Plus aucun doute. Le visage d'Abel s'éclaira à mesure qu'elle avançait dans ses explications.

C'était eux qu'elle cherchait, Enfants de Morgane, justiciers de l'ombre.
Abel ne savait pas qui elle avait bien pu rencontrer à New York, mais il en était certain désormais : on l'avait mis sur la piste de la forêt des Lovegood, et Abel avait pour rôle de la guider dans cette quête. L'idée l'enchantait. Algie aimait le risque, n'avait pas peur du danger et de l'inconnue ; c'était une sorcière qui serait à coup sûr un atout pour le groupe.

Il pensa à Eabha. Il voyait un peu la dame à travers Algie.
Un léger sourire étira ses commissures ; il était bien du style de la cinquantenaire de poser ses indices, ici et là, menant ses protégés et apprentis à mener l'enquête jusqu'à elle, jusqu'à eux.

Détermination dans les paroles d'Algie. Elle voulait se battre, et n'avait pas peur de lui le dire ; Abel appréciait ce courage, et cette confiance qu'elle lui prouvait. Volonté de ne pas entrer dans le moule de la Confédération, de ne pas marcher dans les sombres pas de ses parents et, comme elle devait certainement le penser, de son frère. Abel avait encore de l'espoir pour Harfang, cet ami de toujours, qui avait accompagné les frères Dumbledore à travers l'enfance, et, plus difficilement, l'adolescence. Abel savait, sentait, qu'Algie était déterminée, et que, d'une certaine manière, elle était déjà des leurs.

« Je ne sais pas qui tu as rencontré à New York, mais il est fort probable que je le connaisse. » Il releva le regard après avoir terminé sa bière. A nouveau, un regard à la pauvre assemblée qui les entourait. On n'était jamais assez prudent. Désormais, il savait qu'il pouvait parler en toute franchise et honnêteté à Algie. « On t'a mise sur la piste, et il semble que tu sois venue toquer à la bonne porte, Algie. » Il s'assit sur le tabouret qui trainait derrière le bar, et reprit, à voix basse. « Il y a ce groupe que j'ai rejoint en Mars, c'est celui que tu cherches. On se retrouve souvent dans la demeure de la famille Lovegood, en bordure de Londres... L'idée est de sauver un maximum de personnes. Nés-moldu, hybrides, créatures, on les recueille là-bas, on les soigne, on les cache. Chacun y a un rôle à jouer. » Ce n'était plus qu'un soupir, une promesse. « Tu pourrais avoir un rôle à y jouer. » L'aveu s'accompagna d'un regard appuyé. Elle pouvait encore faire marche arrière, mais Abel savait que la brune ne reculerait pas, sa motivation était poignante, authentique. « Je peux te mener jusqu'à eux, si tu veux... Les Enfants de Morgane. » Bienvenue dans la lutte, petite Algie.

@Algie Longbottom
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: terminé - même sans espoir, la lutte est encore un espoir (algie/abel)   terminé - même sans espoir, la lutte est encore un espoir (algie/abel) EmptyLun 11 Mai - 9:07

même sans espoir, la lutte est encore un espoir


Elle le voit bien, Algie, que le visage d'Abelforth s'éclaire au fur et à mesure qu'elle parle. Elle le voit bien, Algie, son sourire qui réchauffe, et qui confirme qu'elle avait raison. Oui, elle voit tout cela, et ça l'encourage, elle raconte New York, elle parle de sa volonté, naturelle, incapable de s'arrêter maintenant qu'elle a vu.

Elle est sur la bonne piste, et son cœur bat un peu plus vite, un peu plus fort. Son sourire devient le miroir de celui d'Abel, une sorte de satisfaction d'avoir enfin trouvé ce qu'elle cherchait, de toucher au but, et cette anticipation. Elle contient une fébrilité en faisant délicatement promener ses doigts autour du verre. Elle n'exagérait pas en déclarant qu'Abel était son Dumbledore préféré, et maintenant, elle comprend mieux pourquoi. Que de similarités, jusque dans leur lutte. Un groupe rejoint en mars, et les choses commencent à faire sens, à se mettre en place. Chacun a un rôle à jouer. Et il ne fait aucun doute qu'Algie aura également le sien.
Elle ne loupe pas ce regard lourd de sens qu'il lui envoie. Elle acquiesce. Et doucement, dans un murmure comme celui d'Abel, « Considère moi à votre service. » Une nouvelle promesse. Elle fonce, comme à son habitude, ne prend même pas le temps de réfléchir aux conséquences, car il faut faire quelque chose. Il faut qu'elle se batte, qu'elle soit utile. Vaguement, une petite part de sa raison tente de l'alerter. Eh, tu sais, ce sera peut-être dangereux. Eh, tu sais, si ton père l'apprend, cette fois ci, il va te tuer. Eh, tu sais, ça va définitivement te mettre de l'autre côté de Harfang.
Et elle sait tout cela, et pourtant, lorsqu'Abel annonce qu'il peut la mener jusqu'à eux, jusqu'aux enfants de Morgane, Algie acquiesce de nouveau. Elle ne va pas fuir, pas cette fois. Et tant pis pour le danger, et tant pis pour son père et tant pis pour... Non. C'est peut-être le seul point sur lequel elle ne peut faire de sacrifice. Comment réagirait-il s'il l'apprenait ? Lui, qui croit à ce que Grindelwald dit, lui qui a décidé de son camp... Et si un jour, elle devait se retrouver face à lui, se battre contre lui ?

Elle en serait bien incapable. Peu importe les vies à sauver, elle serait incapable de se battre contre son frère.

Des interrogations pour plus tard. Elle finit sa bière, et acquiesce de nouveau. « Je suis prête à te suivre, Abel. »

Et c'est vrai. Elle est prête. Elle va s'engager, corps et âme, et se battre pour ce en quoi elle croit. Les enfants de Morgane, pas vrai ? Ça sonne bien.  

FIN
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