Léonide Lestrange coalition sorcière crédits : odistole (avatar) ; ice & fire (sign') ; vocivus (icon) face claim : viggo mortensen pseudo : tangerine dream études : (serdaigle) particularité : (maudit) -- la mort galope à ses côtés. ils sont là, des âmes dont le trépas est récent. il monologue avec eux. un sixième sens, une hérésie qu'il cache. la folie le nargue jour après jour. gronde la menace d'une dissociation de la réalité | (ϟϟ) Sujet: (FLASHBACK - HESTIA) vestiges du chaos Lun 6 Avr - 8:39 | |
| People do not see you. they invent you and accuse you -- @hestia lestrange // siren charms, miserehunt
L’hiver entame sa dernière valse. Des flocons épars, timides manifestants d’une saison qui s’étiole laissent place au printemps qu’ils jugent salvateur. Accoudé à la fenêtre du troisième étage de son habitat, il observe le cerisier planté des décennies plus tôt. Caprice d’un ancêtre. Arbre prétendu mort durant l’hiver. Végétation au repos. Il éprouve fascination pour la botanique. L’observation est dérangée par le son d’une porte qui grince. Elfe de maison dont il a interdit l’apparition soudaine dans son dos. “Monsieur. Plusieurs hiboux sont arrivés, dont un de Ste-Mangouste… il refuse de me donner la lettre.” L’animal hulule, couine de sa patte retenue par la magie de l’elfe. Lestrange défait le sort d’entrave, et laisse venir à lui l’emplumé. Lettre qu’il lit avec rapidité, froisse aussitôt dans sa paume. “Incapables.” Un murmure. Un mot largué avec menace. L’elfe se recule, connaît le caractère de son maître, sait ce qui se prépare ; une colère noire. “Appelle Yaga et trouve ma cape, je dois aller dialoguer avec la vermine.” Accoutrement du prince. Une nécessaire apparence pour capter le regard des inférieurs. S’imposer en conquérant. Le matagot se faufile entre ses jambes, a le temps d’un timide miaulement avant d’être embarqué avec Léonide. Transplanage.
Coeur moldu. Foule ingrate. Cancrelats avec lesquels il évite le moindre contact. Se faufiler, trouver l’entrée. Il aurait pu y transplaner mais son accès a été limité. Fourbes. Le voilà condamné à emprunter chemin des visiteurs, à se fondre dans la plèbe des miséreux. Yaga longe les toits, se fait discrète, s’éloigne des regards curieux. Boutique dont il en suit les contours, cherche le mannequin qui lui permet l’entrée. “J’ai rendez-vous avec l’incapable qui gère la morgue.” Nom qu’il se refuse à prononcer ; son remplaçant. L’entrée est acceptée. Atrium dans lequel il se retrouve aussitôt. Sensation familière.
Le lieu foisonne de monde mais la rétine s’agrippe à une silhouette sur la droite. “Hestia, voilà une curieuse posture pour une Lestrange.” Reproche, toujours, au bout de la langue. Les calots observent la silhouette, scalpent l’échine tremblante malgré une retenue manifeste à vouloir confiner l’émotion. Les mirettes s’égarent sur la droite, ne manquent pas la présence qui lui envoie sourire déformé. Faciès pour moitié ravagé. Magie noire ayant arraché tissus. Les lippes s’agitent, forment phrasés mais rien ne sort. Les morts sont silencieux. Battements de paupières par trois qu’il exécute, danse macabre, rituel pour faire disparaître le revenant. Léonide comprend l’émotion qui traverse sa nièce. Gamine suivie par un mort, n’ayant probablement pas réussi à raviver la vie. “Allons ailleurs, l’entrée d’un l'hôpital ne recueillera pas tes plaintes. Ils n’auront pas pitié de toi pour quelques larmes.” Main qu'il pose à son épaule, guide l'éplorée ailleurs. “Raconte-moi”
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