AccueilAccueil  RechercherRechercher  MembresMembres  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
INFORMATION IMPORTANTE
FERMETURE DU FORUM
Annonces
FERMETURE DU FORUM
INFORMATION IMPORTANTE
FERMETURE DU FORUM
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

Partagez
 

 L'exil et le royaume - Elvis

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Josepha Lee
sans camp
Josepha Lee
crédits : jae (avatar) - doom days (icons) - Magma (signature) - Elvis (gif)
face claim : Rosie Tupper
pseudo : Spf
L'exil et le royaume - Elvis EOnMtcm
études : Poufsouffle (1904-1911)
particularité : (Obscurial) La jeune femme l'ignore cependant.
L'exil et le royaume - Elvis Empty
Message (ϟϟ) Sujet: L'exil et le royaume - Elvis   L'exil et le royaume - Elvis EmptyMar 28 Juil - 15:07

fin août 1914

Dieu parle, il faut qu'on lui réponde. Le seul bien qui me reste au monde est d'avoir quelquefois pleuré.


Depuis quelques jours l’infante engonçait ses sentiments dans un état d’âme indescriptible. Au milieu de cette solitude où elle vivait, l’impression tenace d’égarer des silhouettes amicales malmenait son crâne et son myocarde. Sans ces sensations venues du dehors, sans ces renouvellements de pensées transfusant outre par le prisme de la figure d’Elvis, sans nouveautés fraîchement subies, toutes les questions émoussées par les illusions d’une prison prospère se posaient à nouveau à elle comme d’irritants problèmes. Et ce jour fut celui de trop, où les voix ardentes de ses doutes et ses peurs se succédèrent contre son crâne, la recroquevillant sur son lit et laissant son coeur blessé par le vide des places soudain inoccupées. Josepha s’ennuyait de son amie, Cedrella, qu’elle ne voyait plus autant qu’auparavant. Elle avait cru comprendre, par le détour d’excuses affables, que la jeune femme était supposément dans l’obligation de ne plus la revoir pour cause d’un geôlier nocif. Rufus avait également pris soin de briller par son absence, ne convenant plus de leurs rendez-vous habituels du jeudi après-midi, soulevant dans les songes de la jeune fille d’autres appréhensions ; et s’il avait jeté son dévolu sur une autre ? Et si l’ennui qu’elle suscitait en lui, et si sa personnalité fade et terne, et si sa pudicité si irritante, et si elle en son entier ne lui inspirait qu’agacement, refus et mépris ? L’abandon serait, dès lors, d’une mortifère évidence. Josepha ne pouvait ainsi lui tenir rigueur de se détourner d'elle pour une autre, plus intéressante sans doute, plus séduisante très certainement.

Ainsi et de ses tourments l’ayant pétrie d’incertitudes comme de mésestime, Josepha en avait forgé des larmes. Puissantes et intarissables, elle s’étaient muées en sanglots longs et virulents entrecoupés d’autant de plaintes étouffées sous les draps. Les tourments salins, raides comme une convulsion, montèrent en force, plus sourds de souffrance et plus criants de désespoir. La jeune femme sentit bien le lustre frémir sous les accoups de sa tristesse, les meubles grincer de tremblement. Elle avait perçu les bruits sourds des bibelots qui se démènent et sentit son lit vibrer de douleur avec elle. Mais Josepha pliait sous le poids de l’indifférence, du ‘tant pis après tout, qu’en ai-je à faire. Qu’est-ce donc que de mourir demain si aujourd’hui ne me convient plus’, et de la peine à la rage vint nourrir l’obscurus. Immonde sangsue fossoyant ses viscères à la recherche de ses sentiments et de ses dernières forces. Les tremblements devinrent plus sourds, plus violents, couvés par les pleurs et la frénésie souffreteuse faisant pleuvoir les larmes. Et soudain l’explosion ; les fenêtres se brisèrent sous l’émulation invisible d’une force effrayante, soufflant dans son entreprise la porte qui se dégonda sous le choc. Monceaux de verres et brisures de bois, lustre balayé à terre ayant loupé de peu le crâne tourmenté de l’infante. Dans un hoquet troublé, Josepha s’était redressée, la pupille mouillée observant les dégâts sans panique ni frayeur. Un souffle désabusé passa seul la barrière de ses lèvres carmin ; ‘oh non…’ Et comme elle se sentait coupable soudain ! Qu’allait donc dire Elvis, lui qui passa tant de temps à décorer sa chambrée de meubles raffinés. Et cette porte d’un bois noble fracassée par la houle de ses tourments. De ses démons. De ses vampires.

Doucement elle se leva, encore tremblante de ses derniers émois. Les jambes ne supportant guère les troubles ployèrent sous son poids de mésange ; Josepha vacilla sur le sol, écorchures à ses genoux et pieds rougis par les monceaux de verre. ‘Oh, non non non….’ Qu’elle souffla soudain angoissée, les paumes recueillant les débris avec trop d’impatience comme de détresse, la jeune femme finit par se rendre à l’évidence, non sans un pincement au coeur et un noeud à la gorge, qu’elle ne saurait réparer le sinistre. Ainsi dévoya-t-elle de sa remarquable entreprise de gérer l’incident qu’elle eut provoqué seule et se décida à chercher de l’aide. Le nom de Miraj traversa son esprit mais, comme elle fut si anxieuse à l’idée d’un retoquage virulent de la part de Elvis, préféra laisser son amie hors de portée. Josepha s’engouffra ainsi seule dans les dédales de couloir, vestale avalée par les ténèbres du maître des lieux.

***

Elle ne l’avait pas vu venir. Cet autre, cet intrus. Un regard similaire à celui d’Elvis, quoique plus jeune encore. La cruauté de son oeil sombre semblait plus juvénile, presque légère. Elle pouvait sentir émaner de lui le parfum de stupre niché dans le pli de son sourire charmant. Qu’il était beau, et comme il lui faisait peur. Comme elle pouvait sentir en lui la faim et la passion. De celles qui vous étranglent et vous tourmentent. Apeurée mais la mine fière, Josepha s’était tournée vers Elvis, priant pour qu’il ne dévoile pas de son oeil averti ses pieds nus écorchés de monceaux de verre. Elle avait accueilli son long baiser comme un ordre intimé dans le mutisme de son autorité. S’en était retournée dans sa chambrée, jonchée de verre, de cristal et de bois. Avait attendu le cerbère dans un silence sépulcral, tombeau de ses sombres pensées. L’oeil hagard et terne qui ne cillait jamais et tenait en joue ce mur blanc et insipide. Un peu comme elle, s’entendit-elle penser.

Enfin il apparut sur le seuil, la silhouette d’un prince découpée par les ombres. Josepha ravala sa peur d’être rabrouée comme elle serra la mâchoire. Entreprise surfaite de ne pas pleurer à nouveau. « Je suis désolée, Elvis. » Quelques mots comblant si peu la honte comme elle recouvra de ses yeux bleus la scène dantesque qu’elle eut provoqué. Pupille accrochée à ce sol de lumière, brossé d’un linceul de bois dru et d’un tapis de verre. L'envie vorace d'argumenter sans pour autant trouver de réponses.

CODAGE PAR AMATIS
Revenir en haut Aller en bas
https://forthegreatergood.forumactif.com/t1725-memoires-d-une-je https://www.pinterest.fr/justlikeabee/josepha/
Elvis Gaunt
coalition sorcière
Elvis Gaunt
crédits : Odistole
face claim : Matthew McConaughey
pseudo : Morante
L'exil et le royaume - Elvis KCQ7sQO
particularité : Doué avec son don, il parle le fourchelang comme il parle sa langue natale. Ce don lui est nécessaire pour combler sa solitude mais, plus particulièrement, pour demander à ces créatures de se faufiler là où il ne peut planter ses mains. Hérédité appréciée, chérie et admirée, fourchelangue.
L'exil et le royaume - Elvis Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: L'exil et le royaume - Elvis   L'exil et le royaume - Elvis EmptyMer 5 Aoû - 11:08

L'exil et le royaume
Plus claire la lumière, plus sombre l'obscurité... Il est impossible d'apprécier correctement la lumière sans connaître les ténèbres.
@Nouménal


    Elle avait comblé les failles, elle avait comblé les douleurs, elle avait soigné les blessures, elle avait apaisé l’énervement. Josepha fut étonnée lorsqu’il lui ordonna de venir près de lui avant de la serrer dans ses bras, doucement, tendrement – rare ces gestes d’une lenteur abyssale – il  transplana vers le grand manoir, délaissant le chalet. Il avait préparé une chambre à coté de la sienne, une cage d’or et de verre dans laquelle il avait placé une prison d’argent où un merle apprivoisé chantonnait ; l’on entendait des lamentations dans ses notes basses, des perles de musique qui égayait la vaste pièce dans laquelle il avait placé un lit à baldaquin, voilé par diverses étoffes, de la tulle rose piégeant quelques insectes qui se faufilaient et traversaient les vitraux, puisqu’il se devait de protéger son enfant, sa femme, les grandes fenêtres étaient-elles armées de sortilèges invisibles. Les charmes construisaient une aile de silence et de quiétude ; une illusion. Il avait guidé Josepha, le parquet grinçait par les pas chaussés de cuir, et les serpents sifflaient, accueillant la nouvelle arrivée, par les bruits tamisés, presque sensuels, ils disaient bonjour, sympathiques plutôt qu’agressifs ; ils obéissaient à l’humeur sereine de leur maître. Elvis avait ravi une seconde fois cet ange blond, pressentant un danger, un événement de fureur et de rage. La porte que tu vois, au fond de l’allée, mène à ma propre chambre, pour la tienne, elle est accolée. Il avait patienté, adossé au chambranle de la porte, scrutant les mouvements de sa captive ; elle peinait à apprivoiser ce nouvel environnement, ce large manoir à l’architecture gothique, aux tours crénelées de briques noires, il dominait la prairie toujours asséchée, où quelques plantes cependant grossissaient, il avait planté des plants de chrysanthèmes, en avait défini des allées dans lesquelles il se promenait lorsque sa haine éclatait. Elle s’était installée, il l’avait laissé, ne fermant pas la porte. Tu as le droit de voguer la journée, dans le manoir et le jardin. Malheureusement tu ne pourras plus partir d’ici, le temps que tu t’habitues à ce nouvel espace. Il avait menti, évidemment, avait supprimé la menace dans sa voix, habitué à énoncer des ordres, à être obéit, le charismatique Barbe Bleue semblait extraordinairement doux avec sa nouvelle épousée. Il prévenait.

  Quelques jours, il apportait ses repas, les posait sur une table d’ébène avant de disparaître. Quelques jours, il l’observait ; elle avait ces expressions de tristesse, cet intelligible dans le regard, ces paroles tues et toujours secrètes dont il volait les paroles, dans ses iris la sentence et la réflexion de la vacuité du monde, cela la hantait, cela la détruisait. Il se souvint de sa première rencontre, elle évoluait dans un monde de papier et senteur livresque, accueillait les clients d’un sourire blessé, on l’appelait, on lui demandait conseil car elle possédait la gentillesse et la fêlure des âmes damnées et innocentes. Son coeur s’était arrêté un instant.

  Il s’est rendu dans la chambre, délaissant Amos s’installant tranquillement. La destruction tout autour pose sur l’atmosphère une langueur, une terreur ; et ses paupières baignées de larmes qui ne glissent pas encore sur les joues livides. Nous nous promènerons tous les après midi afin que tu prennes des couleurs, l’on dit que la vitamine solaire apporte quelques joies, il éclairera ton univers imaginaire qui me paraît dégourdi de charbon et de vermine. Elle s’excuse, et, dans sa voix, des éclats de peur légitime ; il n’hésite pas à frapper lorsqu’elle se montre trop têtue, trop indépendante surtout. Toi, mon objet, ma vie. La baguette tendue, il arrange rapidement, remet en ordre les bibelots et le décors, répare la ruine. Seul le rossignol a trouvé la survie dans ce spectacle ravissant. Elle ne le sait pas ; ne sait pas la créature logée en son coeur ; obscurial formé par la haine et le manque d’amour, des enfants rares et souffrants. Son père lui avait raconté la légende du premier, il en avait retrouvé des textes dans les mythes moldus scandinaves, un dieu que l’on nommait Tchernobog, l’obscurité matérialisée, un amas de culpabilité, de honte et de désespoir. Josepha fut choisie par les Parques afin de l’amener à lui et de faire grossir en son sein l’arme fatale. Il entrevoit les promesses de purge en constatant les dégâts, un sourire radieux avant le rire. Il éclate contre les lambris clairs et crème. Agenouillé devant sa vestale, il se permet d’enlacer ses mains dans les siennes.  « Ce n’est pas grave Josepha. J’aimerai simplement que tu essaies d’analyser ce qui s’est passé. Comment cela s’est-il manifesté ? Qu’as-tu ressenti ? » Il ne joue pas de rôle, il adapte son humeur à la sienne, lui qui n’éprouve pas de tristesse ni de colère, le démon questionne, curieux. Il a pour elle l’affection profonde et l’amour d’un mari.  
Revenir en haut Aller en bas
Josepha Lee
sans camp
Josepha Lee
crédits : jae (avatar) - doom days (icons) - Magma (signature) - Elvis (gif)
face claim : Rosie Tupper
pseudo : Spf
L'exil et le royaume - Elvis EOnMtcm
études : Poufsouffle (1904-1911)
particularité : (Obscurial) La jeune femme l'ignore cependant.
L'exil et le royaume - Elvis Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: L'exil et le royaume - Elvis   L'exil et le royaume - Elvis EmptyVen 7 Aoû - 22:20

fin août 1914

Dieu parle, il faut qu'on lui réponde. Le seul bien qui me reste au monde est d'avoir quelquefois pleuré.


Depuis l’instant où l’ombre du cerbère se découpa sur le seuil, Josepha fut frappée par sa réjouissance, ses délices dérisoires, ce rictus égoïste ourlant sa lippe. Elle n’avait pour coeur que des larmes étouffées par la crainte et c’est ainsi que le geôlier se présenta à elle ; le torse étonnamment gonflé d’une fierté qu’elle ne saurait comprendre. Comme il était pénible de vaincre ces émotions et cet embarras, puisqu’elle ne lui offrit qu’une chambrée tapie de monceaux de verre et autres menues géhennes inexplicables à son sens. Comme elle se sentait coupable de tant de dommages alors qu’elle demeurait la seule sinistrée. Et comme elle paraissait livide, son cerveau partant en lambeaux à trop attendre la mort venue l’embrasser à son chevet.  La faucheuse se hâta d’abord de s’enquérir de son état, drapée sous les traits d’Elvis s’agenouillant face à sa captive dont le souffle tressaillait de soulagement et d’autant de craintes. Josepha peinait éperdument à insuffler des mots sur ses sentiments à son encontre ; qu’étaient-ils sinon des tourments et des petits bonheurs, des doutes comme des convictions, des valses apeurées d’un coeur qui parfois s’envolait à sa vue comme à ses pensées. Car mille fois le Cerbère s’était imposé à son imaginaire pétri de désirs et de flammes certains jours, plus réservés et sibyllins certains autres. Le trouble avait germé en son cerveau dès lors qu’elle eut croisé le regard de cet autre, ce frère affamé dont le sourire carnassier et la pupille cupide ébranlèrent aisément ses dernières forces. Comme elle avait eu peur, et comme elle s’était réfugiée contre Elvis, dernier bastion de son sanctuaire alors même que sa main n’hésitait guère à se montrer virulente. Tant de fois, Josepha espéra se confier à Miraj sans en trouver le courage. Puisqu’elle demeura l’épouse du maître et que ses certitudes semblaient s’ébranler puis se reconstruire chaque nuit. L’homme a transpercé son âme et la voilà partagée entre l’angoisse et l’espoir. Quel sordide supplice.

« Ce n’est pas grave Josepha. J’aimerai simplement que tu essaies d’analyser ce qui s’est passé. Comment cela s’est-il manifesté ? Qu’as-tu ressenti ? » « Ce que j’ai ressenti.. » Le murmure a la saveur des cerises gorgées de soleil, un peu de sucre à l’orée de ses lèvres. Josepha se veut franche et dépourvue de vanité, ainsi cherche-t-elle en son sein les sensations les plus pures comme elle détourne le regard. Pupille absente se fracassant sur l’invisible. « Comme un poids… Non, une force s’immisçant en moi. » Une âme, une engeance, un démon ? Josepha se reprend, coule son regard céruléen dans celui de son vis-à-vis sans ciller. De son désespoir grandit une force imprégnant la pupille. « Là, sous la poitrine, et dans mon ventre, et sous mes côtes. Partout. Puis tout devient lourd, difficile, insupportable. C’est une douleur qui isole. » Ses émois se troublent comme elle ravale ses larmes sous le chant menaçant d’un lustre qui de nouveau vrombit. « Puis soudain tout explose. C’est libérateur. Et assassin. » L’aveuglante certitude d’une absence de solution à ses désespoirs lui meurtrissent les poumons et la gorge. Son timbre se fait plus suave comme elle y pense. Les fissures ont commencé leur invisible travail de sape ; depuis tant d’années Josepha s’obstine à vivre et pourtant elle se meurt. C’est mutique néanmoins qu’elle achève son laïus, usant de son silence pour mieux le préserver. Je m'éteins, clament ses yeux fatigués muselés par la pudeur.

Il a la douceur inespérée enrobant ses mains fraîches et son regard a la lumière de l’amour, ose-t-elle penser. Ainsi mûe par la fatigue d’avoir tant lutté, enivrée par la présence rassurante du geôlier, Josepha ne peut réprimer les élans d’un corps nécessiteux. Le besoin d’une chaleur, l’urgence d’un corps que l’on étreint, et c’est à son cou qu’elle se jette, l’enlace, niche dans le creux de l’épaule ses sanglots et ses râles étouffés. « Ne me laisse pas. » Puisque tous se dérobent à ma vue, ne me fait pas l'affront de m'abandonner toi aussi.


CODAGE PAR AMATIS
Revenir en haut Aller en bas
https://forthegreatergood.forumactif.com/t1725-memoires-d-une-je https://www.pinterest.fr/justlikeabee/josepha/
Contenu sponsorisé
L'exil et le royaume - Elvis Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: L'exil et le royaume - Elvis   L'exil et le royaume - Elvis Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
L'exil et le royaume - Elvis
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Elvis / Amarante - Ralentissement du 22/06 au 22/07
» Evolution d'elvis gaunt
» nice to meet you - elvis
» Correspondance d'Elvis Gaunt
» Désobéissance fraternelle (elvis - manoir familial)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
for the greater good :: grande bretagne :: Autres villages et contrées britanniques :: Godric's Hollow :: Habitations-
Sauter vers: