the beginning of the end.

The future is the betrayal of promises

“break the rules change the game and destroy yourself from within.”

il a ses yeux qui reflètent encore au tréfonds de son âme ce regard de miel craintive appelant à l'aide se souffle chaud qui doucement à passer ses douces lèvres. elle. son regard de biche effrayer cette main tendue vers l'homme qu'il est. un soupire un moment, la main qui doucement prend la sienne la main qui doucement créer l'infidèle. alors il se remémore encore son visage il l'aide encore, il la pousse à fuir il l'encourage à ne plus jamais revenir. elle. cette enfant, disparue depuis, aucune nouvelle elle est partie.

il n'en dort plus la nuit il se ronge les sangs à cet acte incompri. pourquoi ?

il ne le sait pas.

des questions sans aucunes réponses tournant dans s tête comme une horrible mélodies créant en son être un mal trop nourri. alors il tourne en rond depuis des jours et des nuits cherchant une réponse à son acte détestable. il n'a pas le droit, il ne peut pas lui faire cela, et pourtant en son cœur tambourine une flemme qu'il n'arrive plus à éteindre un brasier délirant qui tourne en lui inlassablement. il doit savoir il doit savoir où elle est comment elle va si seulement elle est encore envie si seulement elle respire encore dans ce monde qui la bannis. alors il quitte sa chambre alors il quitte la demeure bien trop vide, il entre au ministère comme un rien il passe les portails sans que personne ne vienne lui demander son chemin. il avance la tête baisser et au détour d'un couloir il se laisse dériver vers une porte alors fermer. la porte et passées et rapidement refermer ses yeux se posent un instant sur l'horloge dans le coin, il ne reviendra plus à cette heure trop tardive. alors il s'avance vers ce qu'il cherche la baguette qui glisse doucement entre ses doigts frêles venant alors à murmure multiple incantations.

ouvert.

la baguette qui retrouve sa cachette la main qui glisse le long des parchemins, et là, une date, cette date, ce jour où entre ses mains l'impossible c'est produit, ce jour où elle a fuit. alors il hésite un instant puis ses doigts se glissent sur le papier venant retirer de sa place le parchemin trop de fois déplacé. un petit soupire, une hésitation et pourtant entre ses mains le parchemin s'ouvre.

sursaut, la porte s'ouvre, le papier se referme glisse dans son dos, il se tourne et il le voit.

"albus"

ce n'est pas un murmure c'est une violente surprise qui passe ses lèvres le myocarde qui déraille violemment sous le coup d'une peur extrême. démasqué le voilà fouillant dans des papiers qui ne lui sont pas destinés, avec entre ses mains le dossier de l'enfant évadé.

que faire ?

que dire ?

il ne devrait pas être ici et encore moins les mains fouillant les archives. il va comprendre, il va lui dire, le voilà devant le fait accompli, hélios le traître glissant doucement vers sa mort certaine.

The future is the betrayal of promises

“break the rules change the game and destroy yourself from within.”

Dix neuf heures trente quatre minutes. L’esprit d’Albus est encore engourdi lorsqu’il retourne au ministère. Une myriade de souvenirs reprend ses droits dans son crâne, éveillant en lui confusion et détresse. Il tente de réconcilier silencieusement ce qu’il a vécu au cours des derniers mois non sans difficulté, la perte de sa magie figurant au bas de la liste. Dumbledore songe d’abord à la charge conséquente infligée à l’alchimiste qu’il a mêlé à l’Ordre, puis aux conversations difficiles, entretenues avec ses propres alliés, depuis le sortilège. Un crève-coeur qui s’ajoute enfin au tourment auquel il fait à nouveau face comme au premier jour. Les remords vis-à-vis de Grindelwald, à qui il s’oppose à nouveau dans l’ombre sans qu’il ne le sache. L’effort requis pour maintenir un semblant de relation auprès d’un être pour lequel son coeur bat encore, et qui est responsible de la perte d’une nation entière, est colossal. S’engouffrant à l’étage de son bureau, il refait douloureusement face à la double identité acceptée pour le plus grand bien. Une phrase qui lui retourne l’estomac malgré lui. Il ignore combien de temps il peut encore tenir la mascarade dans laquelle il s’est enlisé. Elle se referme sur lui en filets du diable indomptés. Le palpitant tambourine sauvagement contre sa poitrine lorsque le directeur pénètre son bureau pour revoir quelques dossiers d’un oeil nouveau. Retirant à la hâte la cravate qui lui enserre la gorge, il remarque une silhouette près de l’écritoire et, surpris, il saisit sa baguette et la brandit : “Incendio !” Le sort jaillit du bout du tremble et illumine l'âtre au fond de la pièce, faisant diversion tandis qu’il devine le visage de l’intrus. Albus. La voix qui se loge dans le creux de son oreille le laisse un moment stupéfait. “Qu’est-ce que… Helios ?” L’accent particulier de Dumbledore retentit dans les lieux. Incompréhension totale de sa part. Il jette un oeil au dossier qu’il tient derrière son dos et l’observe, interloqué. Un vol ?

Il le toise de son imposante stature avant de pousser un soupir lourd de signification. Il intime au filleul de son amant de prendre place face à lui tandis qu’il arrache la paperasse de ses phalanges. Le gallois lit le nom et lève les yeux au ciel. “J’ai eu une longue journée, malŭk brat*.” Dit-il d’une voix brisée. “Rends-moi la tâche facile et, s’il te plait.” Sois honnête, murmure-t-il doucement. Le legilimens approche son visage de celui qu’il considère comme son propre sang. “A quoi rime cette intrusion ?”

*Malŭk brat signifie petit-frère en bulgare.

The future is the betrayal of promises

“break the rules change the game and destroy yourself from within.”

piégé le voilà piégé entre les griffes de sa honte, là, le papier qui glisse doucement entre ses doigts, les mains qui deviennent moitent le myocarde qui s'emballe. il ne devrait pas être ici, aucun des deux de devrait être là, l'un face à l'autre se jaugeant du regard. le coupable est pourtant trop prêt de son but pour reculer, entre ses lignes il pourrait la retrouver, elle, cette douceur incarnée, elle qui lui a retourné les entrailles, elle qui lui a fait comprendre qu'il y a bien plus grand que ce qu'on lui rabâche. pourtant albus et lui aussi là, devant lui, la stature imposante le regard lui glaçant presque le sang. que faire maintenant ? il ne peut pas lui avouer ce qu'il cherche véritablement, et pourtant il ne peut lui mentir convenablement. alors il reste là un moment écoutant son cœur battre violemment dans son crane cherchant une réponse une solution à cette situation.

traître, voilà ce qui résonne en son être, traître, il est un traître il est tout ce qu'il ne devrait pas être. là devant albus, lui l'homme si proche du maître, lui se vouant corps et âme à cette cause qu'hélios déteste. mentir, il doit mentir pour s'en sortir, car il le sait si gellert vient à apprendre ce qu'il se trame il lui retirera son souffle sans état d'âme. puis dans sa têt éclate d'autre prénom, albus, leo, bathilda, eux, baisant les pieds du pouvoir, eux qui donnerait leur vie pour un souffle de sa part ! il ne peut pas, il ne doit pas savoir pas maintenant, jamais, le secret doit être dissimulé. alors il tente de reprendre son souffle alors il tente de trouver le mensonge le plus crédible le moins chaotique...

" j'avais besoin de renseignement sur quelqu'un. " il marque une pause reprend son souffle. pour le moment la vérité passe ses lèvres, maintenant il faut dissimuler le reste. " je ne voulais pas te déranger alors je suis entré " foutaise, premier mensonge.

alors il se tourne rapidement, cache machinalement le nom qui trône sur le papier le remettant à sa place de manière à ce que l'homme ne puisse pas comprendre ce qui est en train de se tramer. il se tourne ensuite rapidement, il doit partir, maintenant, t'en pis il la trouvera d'une autre manière, t'en pis il se débrouillera autrement pour courir après sa chimère. quelques pas en avant passant au côté de l'homme, un regard en biais non satisfait, le regard froid qu'il connait

" pardonne mon intrusion, je m'en vais "

s'en aller maintenant, il le faut avant qu'il ne pose trop de questions, avant qu'il ne tente de comprendre avant qu'il ne sache plus quoi lui répondre le myocarde déraillant. il n'est plus rien, il est seul, seul face à cette foule grandissante, seul face au pouvoir qu'il dépose sur le monde. le voilà, tentant de trouver un autre chemin, et pourtant doucement il est en train de se perdre, maladroit, le voilà presque démasqué, maladroit le voilà presque exécuté !