A real enemy will never let you down. (statsya)

1868 (-2 ans)  naissance de vassili iii dolohov

1870 (0 an)  naissance de stasya,
naissance de stanislas dolohov

1876 (6 ans)  le père de stanislas commence à le maltraiter, et n’a jamais vraiment accepté vassili

1881 (11 ans)  entrée à poudlard

1886 (16 ans)  vassili rejoint l’écosse

1887 (17 ans)  naissances des jumeaux dolohov (mikhail et dmitry),
est mis dans la confidence par vassili, promets de veiller sur ses fils.
ignore que vassili a demandé sa main à ses parents qui ont formellement refusé en respect pour la branche primaire des dolohov.
premier mariage de vassili (maria)  

1888 (18 ans)  diplomée de poudlard,
passe les concours pour le département des mystères qu’elle emporte haut la main.
intègre la formation des langues de plomb.

1890 (20 ans)  mission catastrophique, où stasya fini en piteux état et isolée.
rencontre isobel mcgonnagal, fini quelques jours à sainte mangouste, avant d’être récupérée par le département des mystères.
naissance d’antarès black, en devient la marraine

1891 (21 ans)  première rencontre avec naiara fabregas, sous l’une de ses couvertures alors qu’elle escorte un ambassadeur anglais à cuba.

1892 (22 ans)  décès de robert mcgallaghan, moldu marié à isobel mcgonnal,
apporte du soutien à isobel, début d’une nouvelle relation.

1896 (26 ans)  mishka se fait attaquer par un moldu, représailles sur stasya

1904 (34 ans)  décès du père de vassili et stanislas
seconde rencontre avec naiara fabregas, l’artiste. acceptera de poser pour elle et stasya prendra la fuite.

1905 (35 ans)  mishka rejoint les langues de plomb
naiara ouvre sa propre galerie, et stasya suit son art et recommencera à la fréquenter.
 
1907 (37 ans) antarès black intègre les langues de plomb. sera sa mentor sur la fin de son apprentissage, et l'aura en doublon sur certaines de ses missions.

1908 (38 ans)  meurtre d’ariana dumbledore, fuite de gellert grindelwad d’angleterre.
stasya est missionnée par le gouvernement de retrouver les traces de ce meurtrier,
retrouve gellert, et l’introduit auprès des dolohovs.

1910 (40 ans)  gellert grindelwald s’empare de la baguette de sureau.

1912 (42 ans)  assassinat d’alexei iv par les démocrates moldus à saint-petersbourg, et du chef de sa garde royale, le frère de stasya.
nicholai i dolohov nouvel héritier de la couronne
création de la confrérie de Grindelwald

1914 (44 ans)  prise de pouvoir par la confrérie
interrogatoires en juillet
agression d’antarès black par susan umbridge sous polynectar en aout, fini à ste mangouste
mariage d’antarès et astoria black en septembre.

chapitre i « Anastasya, tout va bien. » La voix est douce, terriblement calme, de la flanelle sucrée qui lui arrache un frémissement de frustration. Les sourcils froncés, les dents serrées, la petite fille exulte une colère silencieuse, la pupille dilatée rivée sur l’ombre de son père. La magie palpite autour d’elle, la tempête bouillonne en elle, prête à attaquer, à cracher son agressivité, pourfendre l’ennemi de son courroux d’enfant. La magie se distille dans ses cheveux qui ondulent d’une couleur de flamme, brasier des enfers qui crépite dans ses prunelles aussi, les pupilles aussi fines qu’un félin sur la défensive, ses dents sont des crocs prêts à déchirer, et puis sa peau est irisée, elle ondule sous les flux de ses émotions néfastes. « Respire. Tu n’es pas en danger. Tout ne se passe pas comme tu le souhaites, mais il n’y a aucun problème. » La gamine inspire rageusement, et plisse un peu les yeux. Personne ne s’aventure à glisser ses doigts dans sa crinière incandescente, sauf son père. Il ose, il n’a pas peur de son enfant, de ce qu’il a engendré, et pourtant, elle crache, petite peste incisive : « Je suis meilleure que lui ! Qu’eux ! Pourquoi est-ce qu’ils se moquent ? Pourquoi je n’ai pas le droit de jouer avec eux ? Alors qu’ils se vantent tout le temps d’être les meilleurs ! C’est faux ! C’est un mensonge ! Et ce qu’ils disent, ce sont des mensonges aussi ! Tout le temps ! » Elle crache sa colère, elle palpite de cette injustice infantile, ses phalanges blanchissent, et les couleurs de ses cheveux doucement perdent de l’éclat. La colère dissimule la blessure, le rouge laisse lentement place à un bleu dépouillé de son éclat, les crocs disparaissent, et elle semble lutter, l’enfant, s’accrocher désespérément à cette colère qui la rend plus forte, mais la réalité l’attrape. La blessure l’a happe, au fur et à mesure que son père lui parle, en s’abaissant à son niveau : « Tu es meilleure qu’eux ? »  Elle renifle et hoche la tête, sans une once de retenue, de pudeur, sans pour autant d’en vanter, cela semble être seulement une vérité que l’on ne peut contredire dans sa bouche. « Pourquoi veux-tu qu’ils le sachent ? » Elle semble agacée de la question, inspire profondément, et se vexe un peu plus de son incapacité à expliquer le sentiment qui la pousse à ça. « Parce que. Je peux jouer avec eux, je peux même gagner. J’ai le droit de jouer avec eux. Je ne suis pas nulle. »  Il y a comme le doute qui se distille dans ses prunelles, dans sa voix qui se calme. Ses cheveux sont devenus grisâtres, à l’image de ses prunelles, sa peau est devenue si pâle. Elle pourrait ressembler à un fantôme, âme en peine et perdue sur les rivages de l’humanité. Pourtant, elle est bien présente, la petite fille métamorphomage en proie à ses émotions et son don qui l’exprime sans aucun filtre, aucun. « Mais as-tu envie de jouer avec eux ? Ou juste leur montrer qu’ils se trompent sur toi ? » Elle pince les lèvres, l’enfant, presque agacée d’être si facilement démasquée, et marmonne : « Non, ils sont stupides. » La spontanéité de la petite fille arrache un sourire au père, qui souffle tout bas : « Viens ici. » Sans crainte, elle vient rejoindre les bras de son père, qui la soulève. Elle s’accroche à sa nuque, niche son visage contre sa peau, et ferme les yeux. Cette odeur familière, cette chaleur rassurante. C’est son père, un repère, un pilier. Il ne la juge pas. Il avance avec elle, alors qu’il parle tout bas : « Laisse-les se tromper. Se voiler la face sur leurs capacités. Ce n’est pas de ta responsabilité de leur faire ouvrir les yeux sur ça… Eux, comme tous les autres. D’autres personnes te verront réellement. Je te l’ai déjà dit…. » Il ne termine pas, l’enfant le fait pour lui : « Observes, apprends, raisonnes, avances. » Il a un sourire satisfait le père apraxine, alors qu’il pose un baiser sur le front de sa cadette. « Veux-tu jouer aux échecs avec ton frère, contre moi ? »  Toute émotion négative disparait. La petite sorcière a repris ses couleurs normales, et elle s’exclame vivement, avec toute son énergie retrouvée : « Oui ! »

chapitre ii     « Où étais-tu ? » La question claque dans l’air, coup de fouet cinglant. Les mâchoires de la métamorphomage se crispe et elle fait face à Alexei IV Dolohov, souverain russe. Elle avait déjà mis le genou à terre, Stasya Apraxina avant qu’il ne lui ai demandé de se redresser. Elle regarde le sol, et tente de garder son calme. Elle sait, qu’elle a faillit à sa mission, elle sait qu’elle est en partie responsable. « Regarde-moi ! Et réponds moi ! » La voix gronde, impétueuse et vrombissante de colère. Elle relève la tête, la sorcière de vingt-six années, pour planter ses yeux clairs dans ceux du prince russe. « Je surveillais les alentours. De votre côté, votre imminence, et de vos frères. » Elle sent le regard de Vassili sur elle. Le sentiment est palpable, l’émotion lui compresse les côtes. Elle a fait une grossière erreur, des moldus ont passé sa vigilance et s’en sont pris au petit enfant roi. Elle sent la déception de son frère de cœur, son frère d’honneur, celui qui lui a fait promettre silencieusement de prendre soin de ce petit être. Elle sent la déception de ses aînés, derrière, si silencieux. Mais elle se sait apte à en payer le prix. « Tu respires notre air. Tu vis parmi nous. Mon fils est tout aussi précieux que nous autres » siffle Nicholai I. La sorcière ne siffle aucun mot. Elle endure le supplice qu’on lui promet d’avoir mis en danger la descendance des Dolohovs. Elle endure en silence, alors que les baguettes se lèvent pour manier son corps et faire souffler la douleur dans ses veines.

Pourtant, lorsqu’elle quitte enfin la pièce, le corps exempte d’une quelconque trace de maltraitance physique, elle entend déjà les pas de son père et de son oncle la suivre. Les pas résonnent dans les longs couloirs de pierre du palais. Elle sent déjà ses muscles se tendre et ses mâchoires se crisper. Elle fait volte-face et crache si bas, pleine d’amertume : « Je travaille au Ministère, à temps plein. Je rentre d’un voyage exténuant. J’ai passé la nuit à m’occuper de Mikhaïl, car sa mère ou ses nourrices sont Merlin seul sait où ! Serait-il trop vous demander d’envoyer quelqu’un d’autre pour protéger les Dolohov sur mes jours de repos ? Ou de prendre ma défense ? » Ses prunelles brillent de sa colère à elle, de ce sentiment d’injustice qui lui gonfle le cœur. Il y a des années, son père l’aurait sans doute corrigée physiquement pour s’adresser à lui d’une telle manière. On aurait pu lui faire la leçon de longues heures sur pourquoi il est essentiel de respecter ses aînés, de ne pas parler si mal, et encore moins chez eux, de la famille royale magique russe. C’est inutile, elle sait tout cela et elle piétine ces règles avec provocation, pour faire réagir les deux vieillards face à elle. Elle sait, elle sent qu’elle les a bousculé peut-être un peu trop violemment et qu’ils se retiennent profondément d'agir à son encontre. Pourtant, son père lâche, froid et abrupte : « Ton frère est malade. Tes cousins sont partis vers le Transsibérien. Tes cousines sont en train de faire le tour des artefacts de protection… » Elle retient un rire mauvais. Elle est juste fatiguée. Elle n’a pas envie de se battre avec eux. « Vous avez tous fait le choix que je quittais la dom (maison), la rodina (patrie), alors assumez-le pleinement ! Personne ne vient me remplacer en Angleterre ! » Elle serre les dents. Elle aurait bien quelques insultes à ajouter, mais elle fixe son père puis son oncle avant de disparaître.

Elle meurt d’envie d’hurler, ou coller ses poings dans le figure de ses aînés. Cela ne résoudra aucun de ses problèmes, pourtant. Stasya reste les yeux clos et figée, proie au vent à l’extérieur du palais impérial Romanov. Elle attend que son cœur batte lentement, que son souffle soit doux,  que son être tout entier respire la paix. Elle est rapide pour retrouver son calme, avant de presser le pas et rejoindre la chambre du petit sorcier en herbe.

Elle frappe tout bas, avant de retrouver sa silhouette recroquevillée dans son lit. Le cœur serré, Stasya entre et ferme après elle. « Mishka, c’est moi. » La réaction ne tarde pas, l’enfant s’élève et viens courir pour s’accrocher à ses jambes. Elle se penche, et baise son front, glisse ses doigts dans ses mèches rebelles et murmure : « Tout va bien. Je suis désolée, j’aurais dû être là. »  Elle le serre bientôt contre elle, et ajoute : « Est-ce que tu veux bien me pardonner ? »  Abus de l’innocence de l’enfant pour se dédouaner. Mais elle reste là, avec lui, cette nuit-ci, comme beaucoup d’autres, à chanter pour l’endormir, ou pour dévorer ses rêves, lorsque l’enfant veut bien les lui confier.

Elle l’observe longtemps dormir, caressant sa tempe. Son destin à jamais scellé au sien, cet enfant qu’elle aurait dû protégé corps et âme, avant que l’on ne préfère utiliser ses talents pour glisser un peu plus de pion au sein du ministère britannique. Cet enfant que Vassili protège silencieusement, cet enfant qui n’est pas le sien mais qui aurait pu être le tableau d’une vie qu’elle n’aura jamais.

chapitre iii    Les images défilent sous ses yeux. Tic. Elle inspire profondément. Tac. Lentement ses traits changent, ses cheveux raccourcissent et changent de couleur. Tic. Ses orbites sont davantage creusées, sa mâchoire moins marquée, ses épaules plus larges et ses bras plus puissants. Tac. Elle change totalement, femme devenue homme, il n’y a plus la trace de féminité dans son allure et ses traits, il n’y a que son parfum pour révéler la vérité. Tic. L’image change encore. Tac. Un enfant aux taches de rousseurs, les cheveux roux et bouclés. Tic. La magie s’éveille encore, embrasse toute sa peau. Tac. Elle qui était si grande, devient soudainement si petite et découvre la pièce d’un point de vue bien plus bas. Tic. L’homme en face d’elle chronomètre toujours. Tac. Il semble contrarié, et elle sait très bien pourquoi. Tic. « Tu es plus lente que d’habitude. » Elle le sait, mais cela ne mets pas sa vie en péril. Les hommes pensent toujours qu’elle doit changer de visage dans la vitesse, pendant qu’elle court. Ils s’imaginent des courses poursuites, où les sortilèges fusent. Pourtant, c’est bien loin de la réalité, elle prend toujours le temps, de se faufiler dans l’ombre et la pénombre si elle a besoin de se transformer. Ce qu’ils s’imaginent comme dans un roman d’action, n’est qu’un fantasme machiste, comme ils imaginent toujours les femmes se venger de manière violente et virile. Mais elle a l’habitude de ces biais, elle y compte dessus, elle les utilise parfois, mais elle ne fait pas de commentaire. « Quelque chose te préoccupe… ? Anastasia ? » Elle reprend presque trop soudainement forme, enfant devenue femme. Ses cheveux parfaitement attachés en arrière, son teint pâle et ses yeux glacés. Sa bouche presque boudeuse est pincée, et elle lui adresse un sourire qui hurle l’hypocrisie parfaitement dévoilée, puis souffle, mielleuse à souhait : « Tout va bien. » Ce fils de chien appuie sur ses points sensibles. Cela fait longtemps que plus personne n’utilise son nom complet, cela fait longtemps qu’il n’existe même plus sur ses papiers, depuis que la petite Anastasia Dolohov est née. Il pense la connaître et pouvoir la bousculer à sa guise, parce qu’il a lu en long et en large son dossier. Il se pense tout puissant car il est l’adjoint du directeur et s’occupe de tests qui le dépasse. Il griffonne quelque chose sur son dossier à elle, il se donne l’air d’être important mais elle reste stoïque la langue de plomb. Elle attend qu’il la congédie : « Tu peux passer voir Enoch Slughorn. » Docile, elle hoche la tête. Dans aux tréfonds de ses pensées, elle s’imagine en train de paralyser cet homme et pouvoir l’humilier. Elle n’est pas malade. Elle est juste moins performante que d’habitude. Ses résultats sont tout de même très bons, ce sont des années et des années d’entraînement russe, qui sont loin d’être tendre pour posséder et gérer ce don, pour contrôler ses émotions. Elle n’est pas malade. Et elle n’est pas dysfonctionnelle non plus. Elle n’est pas un objet. Mais parfois ils l’oublient trop, ces phallus bureaucratiques qui se croient tout puissant.

Elle s’élève, la grande et gracieuse Stasya Apraxina, pour rejoindre le bureau du psychomage du Ministère. Bien trop rapidement, elle se retrouve face à l’homme qui lit les notes cryptiques de son supérieur avant de commencer à lui poser des questions, abruptes : « Es-tu enceinte ? » Son visage semble soudainement s’animer : lui qui était si calme, serein, froid, craquèle brusquement pour laisser place à une surprise non dissimulée. « Pardon ? » Elle balance entre offuscation et hilarité. Est-il réellement sérieux ? Il jette un regard à la note avant de l’abandonner et reposer toute son attention sur elle, avec ses yeux perçants. « Ton chef semble s’inquiéter de ton état. Peux-tu m’en dire plus ? » Un sourire franc dévoile sa dentition, et elle souffle mordante : « S’inquiéter de mon utérus, ne me semble guère être approprié. J’imagine qu’il songe plus à me remplacer que savoir ce qu’il ne va pas. » Silence. « J’imagine, ceci est mon rôle. Admets-tu donc, que quelque chose ne va pas ? » Elle affronte son regard quelques longues secondes, avant de souffler : « Je vais devenir marraine…. De l’héritier Black. » Il se redresse comme soudainement plus intéressé, et un léger sourire se glisse sur ses lèvres. « Je croyais que nous avions fermé ce sujet. » Elle hoche la tête, la poupée et son regard se perd dans le vague quelques longues secondes. « C’est bien le cas. Le seul regret qui subsiste c’est l’expérience de la maternité. Tout ce qu’il y a d’ordinaire autour ne m’attire en rien, et je suis satisfaite de ma situation actuelle. » Elle fronce les sourcils et parle avec l’une de ses mains. « Ce que je trouve curieux, c’est que l’on m’offre cette place, alors que l’on me juge silencieusement de ne pas être mère à mon âge. » Son sourire est un peu plus bienveillant, lorsqu’il demande : « Penses-tu être moins compétente qu’une femme devenue mère pour endosser ce rôle ? » Elle prend conscience que le psychomage est bien là, en face d’elle : « Nullement. Cet enfant me sera aussi précieux que ma propre vie. Je le sens déjà dans mes os. » Le silence est long. « Le travail. Toujours le travail, le devoir, faire et toujours mieux. Nous en revenons toujours aux mêmes choses, Stasya. » Elle balaie la mise en garde d’un revers de la main : « Je connais mes limites. Et la seule limite mise en péril présentement, est ma patience face à mon chef. Mais nul doute qu’il ne fera guère long feu entre les murs du Département des Mystères. » Destin tracé par l’homme arrivé ici trop tôt, de la mauvaise manière.

chapitre iv   Il est l’ennemi de notre patrie. Elle n’a pas le droit de savoir pourquoi, elle n’a pas le droit de poser des questions. Elle n’a pas le statut pour cela. Ce qu’elle sait, c’est qu’elle doit veiller à la sécurité nationale, que cet individu menace la paix de la communauté sorcière britannique. Elle ne connait que deux autres personnes comme elle dans sa squad. Elle sait pourtant qu’ils sont bien plus nombreux, mais comme elle, ils sont solitaires. Si le gouvernement a besoin de visages publiques, d’efforts de groupe, ce sont vers les aurors et les brigadiers sorciers vers lesquels ils se tournent. Comme elles, ils sont tendrement embrigadés, patriotes au possible. Jusqu’au jour où l’on découvre que l’on ne protège pas ceux que l’on pensait, mais elle pense encore profondément que le Département des Mystères est indépendant, qu’il ne protège pas le pouvoir en place, mais la magie en général, et surtout l’institution même qu’est le Gouvernement. Qu’importe qui est à sa tête.

Tout ce qu’elle détient, c’est un nom, un visage. Et surtout l’objectif premier d’empêcher cet homme de mettre un pied sur les terres britanniques, l’empêcher de passer les frontières.

Comme souvent alors, Stasya Apraxina disparait de la vie de tous les jours. L’on soufflera parfois ses projets associatifs, ou encore sa santé si fragile, ou sa propension à l’isolement ou l’art nouveau. Sa famille continuera à la faire vivre au travers de leurs mots, parfois elle reviendra grâce à un miroir à double sens, si cela est réellement nécessaire. Mais aujourd’hui, comme d’autres fois, elle n’a ni le droit de revenir sans avoir achevé sa mission, ni le droit à l’échec. Ce n’est pas ce qu’elle préfère, loin de là. Elle préfère lorsqu’elle doit être quelqu’un d’autre, lorsqu’elle peut faire de ce monde un théâtre, lorsqu’elle doit obtenir des informations, elle trouve cela bien plus amusant et palpitant !

Le plus long est de remonter à la source, de découvrir l’homme, ses multiples visages. Qui il est ? Que fait-il ? Quel est son objectif ? Où peut-elle le trouver ? Peut-elle le suivre, le surveiller, connaître ses habitudes ? C’est ce qu’elle fait, c’est ce qui est le plus long : remonter à la source, pour enfin voir l’homme de ses propres yeux, lorsque le dossier fourni par son supérieur est trop simple, léger, lorsqu’il n’est qu’énigme.
Cela peut prendre quelques jours, semaines, parfois mois. Lorsqu’elle est comme en cavale, derrière un fuyard, derrière un terroriste ou juste l’objet d’une terrible prophétie. Milles visages, à loger dans des chambres minables, des hôtels luxueux, des appartements laissés pour des vacances, dans une chambre de bonne sous les toits, chez des moldus, parfois même dans la rue.

Cet homme-là, a été tué par un moldu à coup de couteau, dépouillé de son portefeuille. C’est la version officielle et celle que tout le monde retiendra. Néanmoins, l’on remarquera que le cœur a été touché directement, et que cet homme n’avait aucune chance de survivre. Le geste était si précis, pour un voleur.
Durant chaque mission, elle peut amasser des informations. Le Département veille toujours à ce qu’elle n’est que des bouts de puzzle. Les travaux de leurs agents peuvent se croiser, mais aucun n’a jamais une vision d’ensemble, pour mieux préserver les secrets de l’Etat.
On ne quitte pas le Département. On ne remet pas en doute le département. On y meurt, ou on y laisse sa mémoire.

chapitre v   « Ils ont l’intention de te proposer de devenir chef des langues de plomb, Stasya. » Manoir des Dolohov en Ecosse. Les visages sont nombreux autour de la table. Des visages aujourd’hui connu pour leurs positions au sein du Ministère de la Magie, de demain, le Ministère de Grindelwald. Elle croise le regard de ce dernier et elle souffle : « Tu n’as pas besoin de deux personnes à la tête de ce département. Il sera préférable que je garde ma capacité à aller et venir. » Ils hochent tous la tête, tous ces hommes et ces femmes qui étaient déjà aux côtés du mage noir qui aujourd’hui est au pouvoir.
Le sujet est balayé en un rien de temps, pour en aborder d’autres. Les murmures autour d’un feu de cheminée, arrosé d’un whisky de qualité.

Stasya Apraxina, patriote jusqu’aux bouts des ongles, mensonge vivant pour le pouvoir aux conservateurs, aux Dolohovs. Femme passionnée mais bercée par la politique.

coucou petit monstre, on a remarqué que cette fiche n'était pas tout à fait terminée. on te file un balai et un chat, pour chasser ses vilaines araignées pour t'aider ? ta fiche sera archivée dans 3 jours sans nouvelles. peut-être aurais-tu besoin d'un délai supplémentaire d'1 semaine pour le faire ? si tel est le cas, n'hésite pas à nous l'indiquer à la suite de ce message afin que l'équipe t'ajoute du temps pour compléter la rédaction.

Ta chocogrenouille se fait la malle ! Avant de transplaner, sache que tu es convié.e à participer à l'intrigue (voir le lien en page d'accueil), à la loterie rp pour se trouver quelqu'un avec qui rp, et au rite de passage pour rire. il y a aussi la section du marché aux liens pour te trouver des liens, et la section rappeltout pour les parrainages, l’évolution et les points. Tu peux aussi flooder, et voter pour que ton groupe ait l'avantage à l'intrigue. Je te laisse par la même occasion le 06 discord du forum. Enfin, au besoin envoie un hibou à l'équipe. Ils aiment bien, ça leur passe le temps.