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 Pour toi, mon fils (ft. faust)

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Message (ϟϟ) Sujet: Pour toi, mon fils (ft. faust)   Pour toi, mon fils (ft. faust) EmptyDim 28 Juin - 16:55

Pour toi, mon fils.




Les yeux qui s’ouvraient, à peine deux heures que tu t’étais endormi un bouquin posé sur le torse que déjà les ombres tournaient autour de ton lit, le souffle qui se coupait, les muscles refusant de bouger. Tu sentais ton sang se glacer dans les veines alors que les silhouettes s’approchaient, étaux qui appuyait sur ton torse jusqu’à ce que tes poumons se vident de leur air, et puis le doigt qui tremble un peu, la main et le bras puis le corps qui suit et s’éjecte du lit, les mains qui se posent sur le mur alors que tu fronces les paupières, chassant les images, laissant les secondes calmer les tremblements de tes épaules avant de souffler, de respirer enfin et difficilement, la douleur habituelle des poumons qui se mettaient de nouveau à marcher. Tes yeux se posaient sur la montre à ton poignet. 7h30 Un soupir agacé s’échappait de tes lèvres alors que ton poing s’écrasait dans l’armoire, suivi d’une grimace quand tu voyais les phalanges légèrement ouvertes. La baguette qui sortait d’elle même pour réparer le meuble, tu la pointais ensuite sur ta propre main, et pourtant tu restais immobile, le picotement léger avait ça de bon qu’il te permettait de te concentrer sur autre chose que la migraine qui menaçait à cause de la fatigue accumulée. Tu enfiles alors un paignoir léger, te dirigeant dans la salle de bain, les mains frottant tes yeux encore rouges et endormis. Un peu d’eau sur le visage. Tu fais peur a voir Ca commence a prendre forme dans ton esprit, quand tu regardes ton reflet. Presque dégoûté de l’image que tu renvoies. A des lieux de celle du prince qu’était Icare dans ta tête de grand gamin. Tu lui arrivais pas à la cheville, encore une fois.

Tu souffles alors, c’est devenu une habitude de souffler, depuis quelques années ils t’accompagnent à chaque secondes. Épuisé et las, tu descends les escaliers de la demeure. Baillant ouvertement. La main qui glisse sur la nuque pour tenter de dénouer un peu les nerfs épuisés. Tu n’en peux plus, et pourtant tu continues, parce que tu n’as pas le choix, que t’es toujours là donc autant supporter encore un peu. Tes yeux balayaient la maison qui semblait encore endormie. Tes pas te dirigeaient dans la cuisine. Un thé et tout irait mieux, comme d’habitude, ce genre de de matins étaient devenus une routine depuis l’apparition des crises en quatrième année. Et les journées étaient encore plus lassantes de routine depuis que Poudlard était terminé. Les murs du château manquaient au gamin, trop habitué à les considérer comme une seconde maison. Dans sa tête ça ne pouvait pas vraiment être fini. Tu t’attendais presque à recevoir une lettre pour les fourniture et pourtant c’était une missive bien différente que tu attendais chaque matins. ”Sois patient, ça peut prendre quelques mois” Les mots de Scylla résonnaient encore dans ton esprit endormi, tu savais bien qu’elle avait raison, pour avoir entendu ça de plusieurs bouches différentes. Pourtant cela n'enlève rien à la frustration, ni à l’ennui et à la sensation de ne rien faire d’utile. Tes bouquins n’apportant plus de satisfaction, la réserve te manquais déjà. Peut-être irais-tu chez Henry aujourd’hui, il avait des livres intéressants, peut-être accepterait-il que tu les empreintes. Tu claquais ta baguette quand la bouilloire se mettait à siffler, te servant une tasse de thé que tu portais à tes lèvres en t’asseyant sur un des plans de travail. Le thé qui réchauffait ta gorge et ton corps, apportant un peu de satisfaction à l’âme meurtrie. Tu descendais finalement de ton perchoir, sortant de la poche un morceau de chocolat que tu glissais entre tes dents en récupérant l’édition du jour de la gazette, sûrement laissée par un hiboux un peu plus tôt. Tu parcourais rapidement les gros titres. Serrant des dents face aux nouvelles peu engageantes. Tu étais peut-être jeune, pourtant tu savais bien que quelque chose se préparait. Tu avais plus hâte que jamais de te lancer, surtout depuis que tu avais parlé avec Henry, les quelques propositions faites par le patriarche de l’autre branche avaient été agréables. Un entraînement qui commençait selon toi a porter ses fruits. Tu t’étirais à nouveau en baillant, finissant ensuite ton chocolat alors que Faust apparaissait dans ton champ de vision, tu levais les yeux, gamin un peu perdu qui posait un regard épuisé sur le visage préoccupé du paternel. Ta baguette claquait quand bien même tu restais silencieux, la bouilloire servant un nouveau thé au paternel avant de remplir le tien. Tu le portais à tes lèvres. Bonjour Pas très bavard, il en avait l’habitude, alors que tu plongeais ton regard dans le journal, les interactions se limitant généralement à ça entre le père et son fils.


codage par aqua

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Faust Potter
sans camp
Faust Potter
crédits : [ avatar @terpsykore icon @vocivus. sign @old money. gif @caesar ]
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pseudo : [ spf. ]
Pour toi, mon fils (ft. faust) CNlI8uD
études : [ le lion dans un nid de vipères. ]
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Pour toi, mon fils (ft. faust)   Pour toi, mon fils (ft. faust) EmptyMar 30 Juin - 15:37

Pour toi, mon fils


► " So no maker made me, everything I believed has died so silently. Now I live on a wire chasing shadows while my mind is tired, but my heart's too stubborn to let go "

Routine matinale.
L'épaule froide porcelaine de l'épouse encore endormie qui lui tourne le dos, hors d'atteinte malgré la couche partagée, l'écart entre les deux corps mirant l'éternel fossé qui les sépare depuis … des mois? Des années peut-être. L'engourdissement du cœur, l’acceptante résignée motive les premiers mouvements de la journée, tandis que l'aube frappe à peine à leur porte, les lueurs du matin illuminant la grande pièce d'une faible lueur dorée qui permet à Faust de voir suffisamment pour le dissuader d'utiliser sa baguette. Les vêtements l'attendent comme à l'accoutumée, proprement pliée par les elfes de maison dans la pièce bordant la chambre, là où les maîtres font leur toilette. La chemise toujours noire ou blanche, quand il doit se rendre au ministère. Aujourd'hui, il se prêtera de contrastes : l'immaculé drapé d'un costume bleu nuit. La cravate se noue seule autour du cou, apporte la pièce finale à la vision prenant forme dans le miroir.
Faust Potter, toujours le parfait gentleman.

Prestance abandonnée et épaules affaissées un instant dans le réconfort de la solitude, puis reprise du rôle lorsqu'il perçoit les bruits provenant des cuisines. Le son de pages qui se tournent, des dents qui claquent et l'odeur du thé chaud. Rapide coup d’œil sur la montre à gousset qui dépasse de la veste pendant sur une de ses épaules, pour vérifier qu'il n'est pas trop tôt pour qu'il puisse s'agir d'Icare, avec qui il pourrait rejoindre le Ministère ensuite. Mais l'arrivée dans la grande pièce lui réserve une autre scène qui devient trop fréquente pour qu'il se permette de s'en étonner encore.
Il a du mal à se faire à l'idée que Rickon a quitté les bancs de l'école.
Et visiblement, il n'est pas le seul.

« Tu es levé tôt, rétorque-t-il à la salutation froide en laissant la théière lui servir une tasse et en soudant son second fils d'un regard préoccupé. Toujours du mal à dormir ? » Il jurerait que la question est posée trop souvent, et que la réponse reste à chaque fois la même.

Les troubles de Rickon ne sont pas exactement nouveau. Il hésite à espérer que Scylla trouve un jour un moyen de l'en soulager, la seule personne à qui le fils s'en est confié.

Des battements d'ailes interrompent ses pensées, et une plume blanche entame sa descente jusqu'au comptoir, annonciatrice du harfang des neiges qui déjà se pose sur l'épaule de son maître. Les doigts du patriarche abandonnent la tasse brûlante pour soulager sa fidèle bête de la lettre qu'elle tient fermement entre son bec. Un remerciement du bout des lèvres et une caresse du pouce dans le cou de l'oiseau qui profite d'un petit instant de tendresse qu'il n'autorise que de son dresseur et de personne d'autre, avant de prendre envol à nouveau, virevolter au dessus d'eux et s'évader par la fenêtre. Silencieux, il observe la lettre entre ses doigts. Fine et froissée par la pince de l'animal, un léger sourire accompagne la découverte du sceau de l’hôpital de Sainte-Mangouste qui trahit aussi bien l'expéditeur que le receveur. Il la laisse alors glisser hors de sa main jusque sur la surface.

« Je crois que c'est pour toi. » Sourire impatient dissimulé par la tasse dans laquelle se noie ses lèvres.

Lueur d'anticipation dans les yeux qui ne quittent pas le jeune garçon tandis que celui-ci déchire le haut de l'enveloppe, inspectent l'expression impassible sur les traits encore enfantins. Le mystère. Encore et toujours le mystère, avec Rickon qui se dérobe à son inquisition sous un masque d'obsidienne. L'impression constante d'avancer en talonnant dans un piège, toute prévoyance vaine.
Tel père, tel fils.

« Tu as travaillé dur pour en arriver là. Félicitations Rickon ! » L'audace des mots quand les œillades s'évitent. Sincérité pourtant noyée dans le thé.

Le fils a levé le regard
Donc le père l'a baissé.
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