les conséquences de l'intrigue 2 — des esclaves pour l'élite sorcière.

La médaille d'honneur
Les interrogatoires ont été menés il y a un peu plus d’un mois aujourd’hui, et personne n’en est sorti indemne. Encouragés à se montrer particulièrement fermes, certains interrogateurs s’en sont donnés à coeur joie pour laisser libre cours à leur macabre imagination, laissant dans leur sillage un nombre conséquent de victimes. Nous pensons par exemple à @Amos Gaunt, @Antarès Black, @Henry Potter ou @Enkhjin Greyback, probablement tous très fiers d’eux.

Félicités et récompensés par le Ministère, ces derniers ont, en plus d’une bonne poignée de main et d'une photo pour la Gazette du Sorcier (titrant ”Des héros de l’État veillent à notre sécurité !” au lendemain de l’événement), reçu 35 gallions de la part d’une banque très généreuse.

Le banc des accusés
En effet, en prouvant leur loyauté et extirpant des informations des supposés ou confirmés dissidents, ils ont pu recueillir une liste de personnes à surveiller, dont notamment @Gabriel Potter, cité lors d’un interrogatoire particulièrement musclé. Les noms ayant été éructés sous la contrainte ont tous fait l’objet d’une enquête poussée, quel que soit leur statut : personne n’est à l’abri, a déclaré Aldaric Burrows, interviewé pour la même édition de la Gazette. Si la famille Potter est sauve, sans doute grâce à Henry Potter, d’autres ont été arrêtés et retenus pendant plusieurs semaines le temps qu’on décide ou non de leur innocence. Tout le monde est coupable jusqu’à preuve du contraire, après tout.

Les dommages collatéraux
Et des coupables furent donc trouvés, puisqu’il fallait bien accuser quelqu’un pour l’attaque de l’Arène, la radio, ou les regards de travers. Pour y arriver, certain.e.s ont particulièrement souffert. @Susan Umbridge, @Artemisia Scamander, @Théa Malfoy et d’autres récalcitrants ont pu faire un joli tour à l’hôpital, quand d’autres, comme @Persephone Wardwell ou @Lydia Sinclair, ont simplement été balancés dans une cage ou à l’Arène, en attente d’une mort certaine ou de l’achat par une famille noble. Personne n’est à l’abri, a-t-on dit, mais quand même, on ne va pas mélanger les torchons aux serviettes.
Les personnalités les plus connues, dont Susan Umbridge, aujourd’hui déplorée par son équipe de Quidditch, ont elles aussi été sous le feu des projecteurs. Pas pour les mêmes raisons, évidemment : à leur sujet, le journal favori des sorciers titrait “Dissidents au sein de l’élite sorcière, à qui pouvons-nous nous fier aujourd’hui ?” Ni poignée de main, ni prime pour eux non plus, bien sûr.

Aujourd'hui
Les jours suivant directement les interrogatoires ont été compliqués à bien des égards : la paranoïa, plus que jamais, s’est installée au sein du peuple, poussée en partie par les médias. On encourageait tout le monde à dénoncer son voisin, eut-il l’air coupable ou un peu trop nerveux. La peur, elle aussi, a pris possession de tous, coupables comme innocents, puisque personne n’était à l’abri. Cependant, au fil des semaines, les esclaves achetés, les fêtes mondaines reprenant, tout le monde (sauf les asservis et les insurgés) a fini par passer à autre chose. À oublier, vous diront certain.e.s, la rage au ventre.

Il est temps de rappeler à tous la guerre qui gronde.