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 Dans le silence, le désarroi (Amos)

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Miraj Lestrange
coalition sorcière
Miraj Lestrange
crédits : Doomsday
face claim : Lily Nova
pseudo : Lessing
études : Elle arborait silencieusement (avec une sorte d'élitisme) ses couleurs azures, celles des serdaigles.
Dans le silence, le désarroi (Amos) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Dans le silence, le désarroi (Amos)   Dans le silence, le désarroi (Amos) EmptyVen 3 Juil - 10:18



Arbre d'Hier


Je suis, je crois, un obsédé de la liberté. Je souffre, physiquement, quand je manque de liberté. Tarkovski


Cela ne lui aurait pas déplu, la perte de ses pouvoirs, de son essence, si la jeune femme ne hantait pas le manoir lugubre d’un ogre prédominant sur ses sens ; cela ne lui aurait pas déplu, d’arracher à son sein les vertiges d’une puissance abyssale, jamais ne s’était-elle senti à l’abri dans cette magie qui coulait dans ses veines, elle apparaissait lorsqu’elle ne s’y attendait pas, éclatant les fenêtres par la colère qu’elle refrénait, contenait fermement en elle. Miraj avait la glace pour protection, le silence pour abri et le spectre de son avenir pour lambeau. Doucement s’était-elle faufilée dans le bureau d’Elvis afin d’y découvrir ses projets qu’elle devinait si prompt à dominer, sournois et vicieux comme son sourire si charmeur. La nuit tombait, ses étoiles glissait sur la voûte noire qui recouvrait les toits, tandis qu’elle soignait ses pas de discrétion afin que le frère ne l’entende pas. Il rôdait, tout autour de l’aile, ne surveillait pas mais, dans la faim de la provoquer, elle supposait que la présence du dernier mâle né accrochait déjà les tapisseries de sa curiosité.
Miraj pénétra le bureau qu’elle connaissait, l’odeur des parchemins, les sifflements de compagnons reptiliens, les échos des papiers qui se rangent dans les nombreuses étagères, l’endroit soigné rutilait de propreté. Elle sut où chercher, ses pas la menèrent vers le tiroir ouvert, des documents gisaient, des notes, des croquis, des sortilèges, des recherches. Il possédait cette écriture acérée, intransigeante, délicate dans ses déliés. En fourchelang avait-il écrit, mais les sortilèges eux, ne connaissaient que le latin pour langage. Elle lu, garda en mémoire les quelques sorts, charmes d’enfermement, de surveillances, peut-être avait-il déjà ensorcelé les miroirs, celui qui trônait sur la haute cheminée. La voyait-il alors qu’elle fouillait dans ses papiers privés ? Tant mieux, se dit-elle. Lassée. Ses boucles rousses sur son front virginal transmettaient l’effroi au bruit des pas qu’elle perçu ; Miraj rangea précipitamment, tenta de se dérober de son méfait. Mais il fut là, apparition soudaine et spectrale, à quatre heures du matin, n’était-il pas censé dormir comme toutes bonnes âmes.
Ses traits semblaient reposer dans le suc de la jeunesse, mais ses yeux se révélèrent des orbes d’agonie - son agonie - elles ressemblaient aux iris pailletées de décomposition qu’elle trouvait dans ceux de son fiancé. Sous les muscles, le loup ne tarderait pas à rugir et poser ses mains sur le cou de la proie, Amos, dans son orgueil Gaunt, avait l’obscurité démente de son frère. Un seul lui suffisait cependant qu’elle se posa la question du pire. Amos n’avait pas l’âge du grand. Sa voix frêle et timide, basse et légère se justifia.  « Elvis sait déjà. Il a laissé le tiroir ouvert afin de me narguer. Ce n’est donc pas la peine de me menacer ou de me gronder comme une enfant. » Elle énonçait les faits, son visage inexpressif, ses cheveux ombrageant son visage qu’elle avait si enfantin ; elle se détestait et détestait cette allure de nymphette quand elle possédait l’âge de l’indépendance. Ses bras se croisèrent, posture de défiance quand un rictus indicible et vite disparu proposa la pique vengeresse.  « J’ai essayé de t’éviter le maximum quand toi tu cherchais ma présence afin de contrer ton ennui spectral. » Elle lâcha cela dans l’espoir qu’il s’en aille et la laisse à ses souffrances mais, les mots de rancune se libérèrent, dans la gorge tremblante de courroux contenu.  « Tu as donné les lettres que je t’avais envoyé à ton frère, il m’a puni, évidemment. » Je t’en veux énormément se tue dans le silence de la pièce baignée de tension.
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Amos Gaunt
coalition sorcière
Amos Gaunt
crédits : elvis <3 (avatar) - Vocivus (icons) - Siren Charms (code sign) - Prudence (gif Gaunt)
face claim : Francisco Lachowski
pseudo : Bee.
Dans le silence, le désarroi (Amos) InsidiousWickedArmyworm-small
études : (1898 - 1905 ) Serpentard
particularité : (fourchelang) s'entretient régulièrement avec Eileen, son serpent de compagnie jalousant les femmes de son entourage -- (toxique) tendance à nourrir une obsession malsaine voire morbide envers l'être aimé
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Dans le silence, le désarroi (Amos)   Dans le silence, le désarroi (Amos) EmptySam 11 Juil - 19:38





Dans le silence
Don't get pricked by the thorns of lie




Dans le silence, un baiser pleut à la tempe. Sous les froissements des draps de lin, Amos s’est penché sur la silhouette endormie de l’amante ; il a humé le parfum de ses cheveux bruns, caressé l’arceau de l’épaule, embrassé l’arc de la pommette. Ni la nuit ne les étreintes ne parvinrent à endormir ce corps jamais ensuqué de sommeil, trop pétri d’insomnies vivaces pour s’en défaire déjà. Ainsi le cadet se lève, s’habille d’une main leste et, mû par l’envie d’emplir ses poumons de l’air frais du dehors, s’engage dans l’aile du manoir. Puisqu’en ces temps troubles il préféra accompagner son frère et vivre à ses côtés, Amos a délaissé le nid qu’il n’occupa que quelques jours chez Amarante. Tous deux ainsi établis chez Elvis participèrent à la vie de ce nouveau foyer. Amos, plus que quiconque. S’évertuant à traquer sa belle-soeur tel un vampire dans son sillage. Prompt à la broyer puis la contraindre, monceaux de petits jeux cruels sous la lippe malicieuse. C’est ainsi - et quelle ironie - presque par hasard qu’il la rejoint. Le parquet craquant sous des pas légers, vaporeux, fantomatiques. Les pas de Miraj, sans nul doute. Amos marque la pause devant la porte du bureau de son aîné, mains enfouies dans les poches et port altier. Le gamin sourit. Eclat cruel dans son rictus. Comme il est beau, drapé dans l’élégance d’un Apollon. Comme il est laid lorsqu’il la toise de son regard sauvage. « Très chère belle-soeur. Ne t’a-t-on jamais appris que c’était fort vilain de fouiner dans les affaires des autres ? » « Elvis sait déjà. Il a laissé le tiroir ouvert afin de me narguer. » Le cadet jubile des malices insidieuses faites par son frère. Silencieux, Amos s’avance, emplit la pièce de son aura oppressante sous les sifflements des serpents accueillant l’un des leurs.

Un sourire, un autre, lorsque la frondeuse tente de le piquer. Opprobre offerte à sa venue, la verve se veut caustique. « J’ai essayé de t’éviter le maximum quand toi tu cherchais ma présence afin de contrer ton ennui spectral. » Et la joute verbale s’engage comme il rétorque : « Oh, Miraj, garde donc ton venin, » Le regard fauve roule au plafond. Désespérément détestable. « tu es comme une rose du Bengale : sans épines, et sans saveurs. »  En dépit de l’assurance cruelle nichée dans sa voix, l’homme ment. A toujours confié à Elvis le choix de roi qu’il s’était alloué en portant son dévolu sur Miraj. Puisqu’elle naquit Lestrange et pure, puisqu’elle portait le linceul d’une beauté fantômatique, puisque son intelligence ne saurait qu’attiser les jaloux. Amos cependant, répugne à le lui avouer. « Tu as donné les lettres que je t’avais envoyé à ton frère, il m’a puni, évidemment. » Nouvel haussement d'épaules, méprisant dans la méconnaissance de ses malheurs. De nouveau Amos s'avance et s'appuie contre un meuble. Prend ses aises et s'étire ; petit prince imbuvable prenant soin d'ignorer sa détresse. « Il me semble que tu n'es pas si malheureuse ici. Tu as un toit au-dessus de ta tête, un futur époux qui t'aime et n'a de cesse de vouloir te protéger. De ce que Elvis m'a confié, ta chambrée est somptueuse et tes toilettes le sont tout autant. Franchement, Miraj, c'est beaucoup de plaintes pour pas grand chose. » Mauvaise foi en bord de lippes, couvrant l'amertume de son vis-à-vis.

CODAGE PAR AMATIS -- @Miraj Lestrange

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Dans le silence, le désarroi (Amos)
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