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 (bathilda) foul is fair

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Message (ϟϟ) Sujet: (bathilda) foul is fair   (bathilda) foul is fair EmptyDim 24 Mai - 18:14

fair is foul
foul is fair
Le silence reprend ses droits dans le manoir. L’esprit encore embrumé par les festivités de la veille, Albus Dumbledore s’éveille aux côtés du bulgare. Gellert encore endormi, il se remémore calmement l’anniversaire de Bathilda Bagshot. Événement célébré dignement à sa demande, Helios et la sorcière ont dormi chez les deux hommes. Le gallois s’extirpe habilement des draps de son amant. Il enfile une chemise dans un grognement - une des seules que Minerva ou Graal n’ont pas emportées. Puis il se dirige vers les cuisines. Si les elfes pourraient nourrir Fumsec, la bête lui est trop précieuse pour qu’il ne s’en charge pas lui-même. Un ordre écourté par une vision alarmante. Albus ferme les yeux et les rouvre, incrédule. Le corps de l’invitée gît sur le marbre froid. Il se précipite aussitôt au chevet de celle qu’il considère comme sa propre tante. “Bathilda.” souffle-t-il interdit. A la vue des spasmes qui la prenne, la peur et l’incompréhension s'immiscent en ses veines. La veille encore elle dansait dans ses bras, fêtant ses quarante-quatre ans entre l’alcool de l’est et les rires de ses proches. Une famille construite par la reine mère de la confédération sorcière, alors qu’Albus était encore un adolescent terrifié par le concept même de la cohérence familiale. Celle qui portait le nom de Grindelwald a recueilli les orphelins Dumbledore comme les siens, offrant même à l'aîné celui qui deviendrait son premier amour. Son neveu.

C’est à Albus de prendre soin d’elle. Il soulève l'anthropologue avec une délicatesse toute masculine. “Je m’en charge.” crache-t-il sèchement en direction de l’elfe qui accourt trop tard. La maintenant fermement entre ses bras d’homme, il l’emporte jusqu'à la salle d’eau. S’agenouillant près de la baignoire, il fait couler l’eau d’un coup de baguette et la place doucement sous le jet, espérant que l’eau la ramène à elle. L’observant inerte, le légilimens se pince la lippe inférieure et hésite un instant à pénétrer ses pensées pour la réveiller. Un élément vient lui arracher l’interrogation. Lacérations visibles sous le tissu de sa robe, Albus arrache la manche de cette dernière, dévoilant les cicatrices dont il ignore tout. “Qu’est-ce que...” Il n’a pas le temps de réagir qu’elle retrouver enfin ses esprits. La tenant contre lui, il laisse l’eau s’écouler sur leurs dos et serre la mère d’une étreinte emplie de tendresse avant de se détacher d’elle légèrement. “Je suis là, c’est terminé.” dit-il. “Que s’est-il passé, Ilda ? Tu n’étais plus là, où étais-tu ?” L'amour filial déborde de ses lèvres. “Et qui a osé poser ses mains sur toi ? Ne m'oblige pas à pénétrer ton crane, je t'aime trop pour cela.

(c) AMIANTE ft @bathilda bagshot



Dernière édition par Albus Dumbledore le Dim 14 Juin - 23:04, édité 1 fois
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Bathilda Grindelwald
coalition sorcière
Bathilda Grindelwald
crédits : corvidae (avatar), alex (gif)
face claim : marion cotillard
pseudo : figaro/amandine
(bathilda) foul is fair O1Mr6Up
études : poufsouffle 1881-1888
particularité : troisième œil, malédiction des songes, mélange de futur et présent, conjugaison compliquée
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (bathilda) foul is fair   (bathilda) foul is fair EmptyMer 27 Mai - 20:17

Le liquide avait été versé, pour ne point gâcher la nuit des hôtes, somnifère pour tenter de chasser les songes machiavéliques, d’offrir au moins rien qu’un instant. Bulle de liberté, jeunesse retrouvée, soirée de tous les excès. Sensation d’un autrefois, d’un renouveau, quarante-quatre années et pourtant, retour aux dix-sept ans, à ces instants tout autre où la vie prenait cette direction différente, presque opposée, lointaine maintenant… Le sommeil léger, toujours, jamais longtemps ne perdure, et la femme le sait, les années n’arrangeront rien. Les divinatrices jamais longtemps ne perdurent, toujours finissent consumées par la folie qu’engendrent les visions. Crainte certaine de cet instant, de ce moment qui arrivera, rapidement, toujours trop vite et le contrer ? Comment ? Est-ce seulement une possibilité. Par la fenêtre le jour en train de se lever est observé, contemplation qui finit par se tourner vers le phénix. Passion de l’enfant que la femme malheureuse a été loin de continuer… C’est beau, le silence, la sensation d’être là, de  ne point craindre tout ce qui pourrait arriver, tout ce qui serait sur le point de changer…Le calme avant de retourner aux obligations de l’épouse, de laisser rien qu’un instant le cocon protecteur, sa famille, ses fils, son gendre et leurs complications… L’amour de la mère, que rien ne peut chasser. L’instant, le fourmillement parcourant l’échine, remontant jusqu’à venir se planter dans son système nerveux, atteindre le cerveau. Psyché malmenée, douleur incontrôlée, point le temps de se retenir, point le temps de prévenir, somnifère dont l’effet contraire vient la saisir, l’entrainer, elle se perd, s’oublie n’est plus sienne. Regard ouvert et cette impossibilité d’agir, de réagir, cette peur certaine piégée dans son propre corps… Le nom, dans le lointain, l’impossibilité de répondre. Albus qu’elle crie, là, à l’intérieur, Albus sauve moi mais rien ne parvient… Prison corps l’enfermant encore…

Sensation de voler, de s’envoler, preux chevalier de ses mains vient l’entrainer tandis que les mots dans l’esprit ne cessent de danser, tournoyer, empêcher le réveil tant désiré. Bientôt tout passera, bientôt elle reviendra et le reste s’oubliera… Encore un peu, corps piégeant et sensation de flotter, de retrouver peu à peu le chemin de la réalité… De ce qui est. Souffle coupé, respiration difficile, compliquée à l’extrême. Le corps raidit, se brise à chaque mouvement et les bras empêche de couler, de trop lutter, participe à se retrouver. Les mains qui viennent serrer, qui viennent retenir, s’accrocher pour ne point ployer. « Du cri des amoureux le sang coulera. » et la phrase est répétée dans la lutte de l’esprit et du corps, dans la bataille de qui reviendra, qui partira. Et les mots qui reviennent sans cesse jusqu’à ce que le souffle ne soit retrouvé. Que la pièce retrouve ses dimensions réelles et que tout revienne petit à petit. « Albus ? »La voix tellement fluette, tellement faible loin de la matriarche, de la force que toujours elle possède. La tête contre le torse bien se poser, se reposer, le regard remontant contre le sien… La voix rassure doucement, entraine vers davantage de reprise de soi. Le questionnement…  « Les maudites visions ont tentés de m’entrainer… J’ai parlé ? » Questionnement certain, non désir de connaitre la réalité. Non, rien de bon jamais ne vient de ces maudites ne cessant de jouer avec elle, de lui démontrer comme sa vie peut s’empirer.  « Oublie tout ce que j’ai pu dire малък ангел*. Elles veulent seulement se jouer des esprits, elles détruiront tous ceux qui les écouteront… »La devineresse en ayant fait les frais, trop souvent pour supporter qu’une autre personne puisse se retrouver détruit par sa réalité… Et le reste survient, fait tressaillir chaque partie de son être. Et le regard sur le tissu déchiré se pose… Maudite robe au tissu léger. La matriarche jamais ne pensait finir mouiller, dévoiler sans la vouloir une vérité à cacher. Elle tente de se relever, titube plus qu’elle n’avance, se perd, toujours plus, se tient au lavabo pour se relever, pour se maintenir, pour ne pas rester la petite chose brisée pour redevenir la mère, l’écoutée, la puissante…  « Tout ce que tu ignores est un secret auquel je tiens ! Venir bafouer ma confiance nous peinerait tous les deux. » Jamais elle ne le laisserait entrée dans les tréfonds de sa psyché, il pourrait en devenir fou, pire connaitre ces détails qu’à aucun elle ne voudrait raconter. Le bras caché derrière le corps comme pour oublier ce qui est, ce qui ne part pas, ce qui ne changera pas.  « Jure-moi de ne point en parler à l’amour de nos vies et je te dirais tout ce que tu veux savoir. » Il ne lâchera pas, la quadragénaire le sait mais tout lâcher, tout prononcer, seule la confiance et la certitude de laisser Gellert en dehors déliera la langue d’un secret si longtemps étouffé. La peur dans l’estomac vient se creuser…

*Petit ange
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (bathilda) foul is fair   (bathilda) foul is fair EmptyDim 14 Juin - 23:04

fair is foul
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L’eau s’écoule sur sa peau balafrée. Baignoire dans laquelle il la place pour la ramener à lui. Du cri des amoureux le sang coulera. La prophétie jaillit de ses babines comme de la lave, lui intimant un frisson impérial. Syllabes répétées qui font vibrer son âme. Les prunelles écarquillées, il passe ses phalanges sur sa joue dans un geste protecteur. Dumbledore se fait violence pour ne pas plonger dans son crâne ; une leçon apprise aux côtés de l’époux carmin. Le temps s’étiole et la madonne revient à elle. Albus ? Intonation faible qui l’appelle. Une oeillade s’échange entre la bulgare et l’homme. C’est elle qui l’a vu grandir, et à qui il doit tant. Une présence maternelle, et salvatrice, à Godric’s Hollow… Pour lui, et surtout pour Ariana, dont la vie a été si courte. C’est la sorcière qui a retrouvé le corps sans vie de Kendra. C'est elle qui a pris sa jeune soeur sous son aile, elle qui l'a présenté à Gellert, quand bien même il s’isolait dans une solitude froide. Ils étaient une famille bien avant qu’Albus n’unisse son sang à celui de son neveu et, en ce jour encore, elle est pour lui l’égale d’une mère. Les maudites visions ont tentés de m’entrainer… J’ai parlé ? Le gallois resserre leur étreinte. “Tu as chuté, Ilda. J’ai eu  peur pour toi.” Il dépose un baiser filial contre sa chair. “J’ai entendu ce que tu as dit dans ta transe. S’agissait-il de Gellert et moi ?” La question est directe. La crainte d’Albus est la, elle prend forme sous sa verve et manque de l’étouffer. “S’il était en danger, tu nous préviendrais, n’est-ce pas ?” Ses ambres se dardent dans l’ocre de ses yeux. Faciès figé qu’on croirait presque taillé dans le marbre. Dumbledore marque une pause, ses iris crachant les feux d’une tristesse floue. Il est tout pour lui. Tout. L’idée qu’il doive un jour l’affronter voire pire, le perdre, lui glace le sang. Le givre s’installe dans son poitrail tandis qu’il embrasse sa chevelure charbonneuse. Oublie tout ce que j’ai pu dire малък ангел*. Elles veulent seulement se jouer des esprits, elles détruiront tous ceux qui les écouteront… Destruction. Les syllabes serpentent en son esprit. Tout ce que tu ignores est un secret auquel je tiens ! Venir bafouer ma confiance nous peinerait tous les deux. L’échange se fait insistant. “Tu es une mère pour moi, Bathilda. Tu as toute ma confiance.” Souffle-t-il dans un murmure à peine audible.

Le regard mordoré dérive sur les blessures qui parsèment le corps de la femme. Il passe ses paluches sur sa nuque, ses traits se durcissant sous le poids de la colère. Elle ne mérite pas un tel sort, pas elle. S’agit-il de ce loup qu’elle fréquente à nouveau ? Quiconque s’en est pris à elle mérite la pire des punitions. Jure-moi de ne point en parler à l’amour de nos vies et je te dirais tout ce que tu veux savoir. Connivence qu’ils partagent depuis plus longtemps encore qu’ils ne connaissent tous deux le ministre. Il se sent à nouveau comme ce garçon qui se confiait à elle et elle seule. Le légilimens perçoit la peur qui l’habite et pousse un soupire avant de l’amener contre lui. “Dis-le moi, s'il te plait.

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Bathilda Grindelwald
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (bathilda) foul is fair   (bathilda) foul is fair EmptyVen 19 Juin - 16:32

L’eau refuge ramenant vers la surface, ramenant vers les pensées plus coordonnées rien qu’un peu, sortir de l’état léthargique, pouvoir bouger enfin, respirer, ne point laisser le corps dans un entre deux, dans une impossibilité. Mais l’œil ne laisse aucune liberté, aucun cheminement d’à côté, non, il prend, ordonne, condamne et relâche parfois, toujours dans la faiblesse, dans l’incapacité de se laisser aller. Et elle aurait pu passer des heures contre le sol glacé s’il ne l’avait pas trouvé, sauvé peu à peu par les actions, par la présence, par le gendre aimé, adoré. L’enfant qu’elle a vu grandir, devenir bien davantage que ce bambin d’à côté, non, il était autre, il était tout, il était l’ami, le gendre, le protégée, l’apprenti et l’apprenant parfois, un mélange de possibles et toujours à ses côtés, toujours dans son existence. La bulgare loin de son fils de cœur ne voyait pas la vie se dérouler. Elle était devenue comme sa belle-mère d’une certaine manière comme une mère également, ce mélange particulier, ce lien qui ne se séparerait jamais, elle l’espérait. Les bras protègent, ramènent, retrouver et les mots rappellent l’action. Le sourire vient quand le baiser est déposé, quand sa main vient caresser le visage du beau corbeau. « Je ne voulais pas t’inquiéter. » Jamais, en aucun cas mais les visions viennent, entrainent, les visions ne laissent point de repos et si elles sont reportées, toujours plus dur sera la chute, toujours plus longtemps elles l’entraineront vers le lointain, vers l’impossibilité de leur revenir. « Je vais bien. » Rajouter dans un sourire ne pout l’inquiéter davantage, pas du tout mais les mots. Les mots ont été entendus, les mots et ce qu’ils cachent, ce qu’elle ne sait même plus. Le regard se fait plus dur, le regard se fait plus sérieux l’espace d’un instant, surtout quand la suite se rajoute, quand tout reprend place dans l’esprit. La douceur de la main contre sa joue, toujours, mais le regard sérieux reste. « Je ne me rappelle même plus de ce que j’ai dit ou imaginé, mais sache petit ange qu’il serait plus en danger si tu écoutais la malédiction de mes mots… Les visions ne sont là que pour perturber les esprits et corrompre la réalité, elles n’apporteront jamais rien de bien. » Le dissuader d’imaginer quoi que ce soit, elle ne sait la voyante ce qui vient de se passer, ce qui est renfermé. La distance toujours de mise, tentée pour ne jamais laisser l’horreur ne revenir trop souvent jamais assez à son gout pourtant… Le mal revient, le mal renait, continue encore et toujours ne s’arrête jamais. Non, que le gendre jamais ne tente de comprendre les mots sans sens, de les interpréter d’en souffrir, jamais. Elle s’y refuse.

L’eau amie, l’eau ennemie, dévoilant ce qui était cachée sous la tenue maintenant transparente. Les marques, la robe, les manches, tout cela, tout vient, tout revient. Et l’idée même qu’il puisse venir en elle, dans ses pensées, non, elle ne peut, protéger Helios, protéger le secret à tout prix, tout ce qu’elle ne révèlera jamais même à lui qu’elle aime pourtant de chaque fibre de son être. Pour sa propre protection. Le sourire qui vient et le baiser déposé sur la joue de son Albus. Point besoin d’argumenter à nouveau, sa confiance, elle lui donne pleinement mais parler de son passé, elle ne peut, elle ne sait, pour protéger ses enfants, pour qu’ils vivent heureux, continuent de s’épanouir, c’est ce qu’elle désire, plus que tout, encore et toujours finalement… Tout raconter, difficulté certaine, totalement, expliquer, devenir la victime, elle s’y refuse, toujours, à chaque instant mais elle ne peut point effacer la mémoire de l’adoré. Elle ne peut point faire autrement que de parler, pour une fois, de tout raconter, assez, trop déjà… L’assurance certaine qu’il ne parlera point, pas à l’amour de leur vie qui ne supporterait point la vérité, qui ne serait pas capable de se contrôler, en aucun cas. Ils le savent tous les deux, que ça ne fonctionnerait pas, qu’il se mettrait en danger comme toujours, trop et elle s’y refuse… La supplique, la présence, ce tout qui rassure et en même temps perturbe, comment tout avouer, comment expliquer ce qui est subi, forcé, pris, défait depuis maintenant 27 années ? « Kingsley. » Un prénom et déjà son regard se détourne ne peut plus affronter le sien, le fils des pensées, des idées de tout ce qui doit cogiter dans son esprit, dans tout ce qu’il doit imaginer tout simplement. Comment pourrait-elle avouer à l’aimé que tout dure depuis toujours, qu’elle a toujours possédé ses marques qu’il ne voyait pas, qu’elle n’a toujours connu que la femme détruite par les actions d’un homme. « Personne ne doit savoir. » Personne ne doit apprendre sa faiblesse, cette impossibilité, cette souffrance, personne ne doit connaitre la réalité sous le masque, les marques disparaitront avec le temps et elle, sa vengeance est déjà en court, elle le détruira, elle le sait, elle reprend le dessus, il n’a plus besoin de s’inquiéter. « Depuis le retour de Gellert, je l’empoisonne pour le diminuer, pour augmenter son vieillissement, pour ne laisser qu’une coquille vide, pour être au côté de mon neveu. Le vieux Bagshot ne m’aurait jamais laissé être plus brillante que lui et moi je ne laisserais jamais personne m’éloigner de mes enfants… Parfois la potion cesse d’agir un peu trop vite mais c’est devenu rare. » La vérité prononcée, énoncée dans sa forme la plus étrange. Elle tente de rassurer, de mettre en avant le caractère presque unique de ces marques, les nouvelles en tout cas, d’autres ne disparaissent que sous l’effet des sorts et des potions. « Ne t’en fait pas pour moi. » Le rassurer coute que coute ne jamais arrêter, tout minimiser, seul moyen de s’en sortir.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (bathilda) foul is fair   (bathilda) foul is fair EmptyLun 22 Juin - 1:13

fair is foul
foul is fair
L’eau s’écoule sur la carne de la Cassandre, la lavant de son songe astral. Une vision qui éveille en lui le doute. La sorcière revient à elle et Dumbledore la tient contre lui un moment. C’est à son tour de prendre soin d’elle, elle à qui le gallois doit tant. Elle pose sa paume contre sa joue angulaire et l’ocre et l’ambre se rencontrent. Se comprennent. Peu de mots s’échangent mais le discours suffit. Je ne voulais pas t’inquiéter, souffle-t-elle. Je vais bien. Les lèvres de la bulgare se fendent en une demie lune. Tout pour le rassurer. Il connaît le troisième oeil pourtant caché, détesté. “Je n’ai plus onze ans, Ilda.” Plaisante-t-il à moitié. Sa voix grave d'homme résonne dans la pièce d’eau. La verve se teinte d’une douceur particulière. Filiale. “Tu n’as plus à me couver.” Dit-il en l’accompagnant d’un sourire rendu. La métamorphose est sans précédent pour lui qui n’était pas plus haut que trois pommes lors de leur première rencontre. Affectueux, aimants, es dextres se perdent dans les cheveux ébènes de son aînée. Je ne me rappelle même plus de ce que j’ai dit ou imaginé, mais sache petit ange qu’il serait plus en danger si tu écoutais la malédiction de mes mots… Les visions ne sont là que pour perturber les esprits et corrompre la réalité, elles n’apporteront jamais rien de bien. Albus l’écoute avec attention, buvant chacune de ses paroles respectueusement. Fasciné par la magie et ses déclinaisons, il sait la voûte céleste du temps impérieuse et parfois grotesque. Cette fois-ci, pourtant, le présage de Bathilda ne lui inspire rien de bon. “Je t’entends. Avec les derniers événements, j’ai peur que Gellert ne soit déjà en danger.” S’aventure-t-il à dire. “J’ai besoin de toi. Nous devons le protéger.” Plus que jamais il est sincère avec elle. Lui-même au rênes de la révolution refuse de lui faire le moindre mal. Voir son âme soeur blessée par autre chose que sa propre trahison serait pour lui une déchirure. Grindelwald reste sa plus grande faiblesse. S’il n’est pas prêt à renoncer à la libération des opprimés sous sa coupe, l’amour qu’il éprouve pour l’autre est précieux. Infini.

Le temps passe et des marques apparaissent sous ses yeux ébahis. Le corps meurtri lui arrache un sursaut. Lui qui pensait tout savoir d’elle ignorait la violence qui se terrait juste sous son nez. Kingsley. La colère monte en lui soudainement. Personne ne doit savoir. Confiance échangée entre eux, comme bien d'autres fois auparavant elle l'utilise comme soutien. Un soutien particulier que Gellert comprend pas, sculpté au fil des années entre eux. Promesses prononcées à l'envoi de Perceval à Azkaban, renforcées à la mort de Kendra. Il n'a pas oublié qu'elle était là lorsqu'il ne restait plus personne pour Abelforth, Ariana et lui. Seuls au monde, les Dumbledore ont trouvé en Bathilda un refuge. Des bras dans lesquels se loger, trouver un réconfort maternel dont ils manquaient tant. Le lion secoue ses boucles brunes, troublé par la découverte. “Comment ose-t-il !” Crache-t-il brutalement, son ton retombant tandis qu’il se souvient de la présence des autres habitants du manoir. Depuis le retour de Gellert, je l’empoisonne pour le diminuer, pour augmenter son vieillissement, pour ne laisser qu’une coquille vide, pour être au côté de mon neveu. Le vieux Bagshot ne m’aurait jamais laissé être plus brillante que lui et moi je ne laisserais jamais personne m’éloigner de mes enfants… Parfois la potion cesse d’agir un peu trop vite mais c’est devenu rare. A cet aveu, Albus reste pensif un instant. Le temps s'étiole et il murmure soudainement : “J’ignorais tout cela, ou je t’aurais protégée de lui.” Il marque une pause, déposant un baiser protecteur sur sa chevelure. “Quel monstre...” Ses agates la toisent un instant, s’attardant sur les blessures creusées à même la chair, repensant à la malédiction qui plane sur les soeurs Grindelwald. Les tempêtes patriarcales dont la mère de Gellert a été victime avant elle. Avec cette ordure de Henry Potter à la tête du magenmagot, et le divorce encore interdit, il n’y a rien que le ministère puisse faire contre le bourreau de la reine. “L’empoisonner… Tu veux donc le tuer ?” Un malaise profond s’installe en lui. S’il a épousé un mage noir, Albus est avant tout adepte de la magie blanche. La détresse de celle qu’il considère comme sa propre mère le touche pourtant, et le plonge dans une réflexion aux morales déroutantes. “Ne retourne plus là-bas. Laisse-moi t’aider à te débarrasser de lui. Tu es ma famille, Ilda.” Il prend ses phalanges entre les siennes avec une délicatesse toute masculine.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (bathilda) foul is fair   (bathilda) foul is fair EmptyLun 29 Juin - 20:50

Non, il n’est plus un enfant, en aucun cas, la matriarche le sait mais pourtant, elle verra toujours cette part de lui, ce petit enfant d’un autrefois, oui, il peut grandir, vieillir, elle continuera de le protéger, de voir en lui, de ne point vouloir le lâcher, en aucun cas. Le sourire grandissant, ne point arrêter, en aucun cas, toujours, il revient, se propage, continue encore, sans cesse. Tout revient, tout se consume, tout perdure. Dans l’esprit de la mère, dans ses besoins, dans ce qui ne pourra jamais cesser, en aucun cas. Regard perdu, visions destructrices, prononcée et non, ne rien garder, non, ne rien augmenter, en aucun cas. Tout garder en l’état, ne point changer les idées, ne point y prêter attention, cela ne servirait à rien, détruirait tout finalement. La main qui vient dans la chevelure de l’homme si grand et pourtant toujours un enfant quand elle l’observe. « Je continuerais jusqu’à mon dernier souffle. Certitude promesse non prononcée mais la matriarche le sait, n’en doute en aucun cas, ça arrivera, ça continuera tout simplement, elle est ainsi, toujours lionne protégeant ses petits, son troupeau, la somme des enfants qu’elle n’aura jamais, que le destin lui a enlevé, dans le mariage de l’impossible… Les doutes assaillent le gendre, là, sur leur amour commun, sur tout ce qui pourrait arriver à ce dernier, elle comprend, l’impulsivité, les complications qui toujours vienne le frapper, elle sait, elle s’ne doute, elle ne nie rien de tout cela, en aucun cas. « Tu peux compter sur moi, je le protégerais toujours quitter à donner ma vie pour lui. » Sérieuse, totalement, pour chacun de ses enfants, de ceux qu’elle considère comme tel, de ceux qui ont réussi à se faire une place certaine dans son être tout simplement.

La vérité qu’il n’est plus possible de cacher, qui vient, qui revient, qui se poursuit finalement…La voix explose, elle savait qu’il ne pourrait pas laisser passer, non, comment le pourrait-il ? Il ne connait point l’entière vérité, seulement les brides, ce qu’elle est prête à donner, à offrir, ce qu’elle cachera toujours la naissance d’Helios, les circonstances, les raisons de ne point avoir tout abandonner, d’avoir tout continuer, encore et toujours, tout ce qu’il ne saura jamais… Comment ose-t-il ? S’il savait, s’il comprenait la totalité mais non, elle ne répond rien, garde le silence, vient laisser une de ses mains venir dans sa chevelure, tenter de calmer les pensées tout en avouant son crime, sa revanche sur l’homme, celle qui marchera à long terme, qui lui permettra de se venger dans sa totalité. Parce qu’il ne s’agira pas seulement de le tuer non, mais de tout détruire, de ne point laisser la moindre vie en lui et la lueur cruelle brille dans l’œillade, oui, elle gagnera à la fin, s’en sortira, elle le sait. La douceur de l’enfant, l’envie de protéger mais il ne pourrait, il n’y arriverait point, pas dans ce monde malheureusement mais elle l’accepte, prend son destin en mai, d’une certaine manière, le rire vient, délicat, elle connait le penchant pour le bien du beau fils, en total opposée avec la noirceur grandissant dans son cœur. Oh oui, elle ne s’arrêtera point, elle continuera, toujours, elle avancera dans cette voix et rien ne l’arrêtera plus… Trop a été perdu, détruit pendant trop d’années. « A petit feu… » Et le sourire s’étire, la vengeance qui se profile petit à petit et non, il ne l’empêchera pas, la paix ne gagnera pas, pas sur ce point et pas avec elle, plus maintenant, tout est trop tard maintenant… Et finalement cette détresse qui vient se propager, envahir la pièce, ne plus y retourner, permettre à Kinglsey de retrouver des forces et de la contrer, de la ramener dans sa cage aussi dorée soit elle, elle ne peut, elle ne veut l’entrainer là-dedans, c’est son combat, sa croix à porter. « ce serait trop dangereux, pour toi, pour celui que nous protégeons, pour Hélios, pour tout ce que nous avons construit, je ne puis accepter ta proposition, j’en suis désolée. » Et elle l’était, bien sûr qu’elle aurait tout donné pour se réfugier dans ses bras, pour ne point les quitter jamais, pour ne pas retourner vers cet autre, simplement finalement… Souffrance de ne point accéder à sa requête mais non, sa croix à porter, pas celle d’un autre, pas celle des siens. Bouger, il le faut malheureusement. La baguette attrapée pour venir sécher les vêtements pour retrouver un peu de tenue, redevenir Bathilda Bagshot, celle qui ne courbe jamais l’échine, celle qui ne laisse jamais rien passer au moins rien qu’un peu. « Je dois y aller, tout va bien se passer, je dois seulement donner sa potion au pauvre vieux bougre, ne t’en fais pas pour moi.. » Et elle sourit tout en déposant un baiser là, sur le coin de sa joue, tout en s’éloignant peu à peu. Et la voilà transplanant, s’éloignant sans avoir vérifier l’heure, sans savoir finalement ce qui l’attend pourtant. La voilà dans le salon la voilà et pas le temps car le corps a été réveillé, car trop de temps est passé.
tw violence physique:
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (bathilda) foul is fair   (bathilda) foul is fair EmptyJeu 2 Juil - 0:25

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Attentif aux mots de la reine, le gendre l’écoute comme peu le font. Il boit chacun de ses mots avec un respect filial. Du haut de son mètre quatre-vingt dix, il reste ce garçon qu’elle a élevé. Partageant avec elle une affection sans égale, il observe la Cassandre de son regard tendre. Sa main se perd dans la chevelure du fils, qui se laisse faire sans y prêter attention. L’inquiétude au visage, il aimerait la soulager de ses songes destructeurs. Fardeau des astres qu’elle porte depuis déjà trop longtemps. “Je suis legilimens, Ilda. Je peux peut-être t’aider à faire abstraction de certaines visions.” Murmure-t-il à la prophète sur un ton protecteur. La sorcière veille sur leurs familles de sa poigne titanesque. Je continuerais jusqu’à mon dernier souffle. Promesse échangée sur le marbre froid. Il berce la matriarche de ses bras musculeux et lui transmet la chaleur de son corps avec bienveillance.  Tu peux compter sur moi, je le protégerais toujours quitter à donner ma vie pour lui. Il pose un baiser chaste sur sa joue diaphane. C’est elle à qui il doit bien des leçons d'humilité. C’est aussi à elle qu’il doit la rencontre de celui qu’il considère encore comme l’amour de sa vie, malgré leurs désaccords politiques et la violente dispute qui a eu lieu la veille. Le ministre qu’il servent tous les deux et dont il partage la couche chaque soir. “Gellert et moi te devons tout.

Les doigts d’homme parcourent les cicatrices de la bulgare. Surprise poignante qui lui arrache un frisson. “Qu’est-ce que...” Il écoute son discours, et est ému par la peine et la douleur de la femme. Elle est donc victime de la même cruauté patriarcale que l'était la génitrice du roi qu’ils adorent tous deux. Elle, qui ne l’a pas porté, et qu’il considère pourtant comme sa propre mère. Portant ses phalanges à sa bouche, la mention du poison le laisse pantois. Dumbledore lui propose une aide qu’elle refuse. L'appréhension grandit en lui comme une dague menaçante. Savoir Helios et elle aux griffes du monstre insoupçonné le place dans un malaise certain. “Bathilda.” Il n’a pas le temps d’achever sa phrase, qu’elle met fin à leur entretien et transplane, loin du carcan de leur douceur créé pour eux. Rejoindre son époux après un tel aveu le bouscule soudainement. Les lèvres resserrées et s'avançant, la culpabilité de l’avoir laissée partir seule le retrouver lui enserre l'âme. Et s’il lui arrivait malheur ? Comment pourrait-il se le pardonner ? Jurant dans l’éther, il quitte à son tour le manoir pour rejoindre la demeure Bagshot.

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Bathilda Grindelwald
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Bathilda Grindelwald
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particularité : troisième œil, malédiction des songes, mélange de futur et présent, conjugaison compliquée
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (bathilda) foul is fair   (bathilda) foul is fair EmptyMar 7 Juil - 16:02

La douceur toujours, elle transpire par tous les pores de l’être apprécié, elle fait sourire, tout le temps, la chance de le connaitre la chance de l’apprécier, de l’avoir dans son monde finalement. La chance qui continue, la chance qui perdure, toujours, la chance et en même temps la responsabilité, celle de tenter de le protéger, d’y arriver le plus possible de tendre avec force, avec envie vers cette seule et unique possibilité. Oui, elle devait tout faire pour et le laisser entrer dans sa tête, même pour aider à vaincre les pernicieuses visions, elle ne pourrait pas, jamais. Et si un pas de travers s’effectuait, qu’il allait trop loin ? Et s’il découvrait l’océan de secrets que personne ne voit, que personne n’entrevoit, qui reste encore bien profondément enfuit ? Oui, ce monde autre, ce monde qui qui ne correspond à rien de bienveillant. Non, épargner l’action dérangeante et surtout continuer de ne point laisser le monde découvrir ce qui doit rester lointain, ce qui changerait tout, bien trop de choses. « C’est une gentille attention mais je vais m’en sortir… » Ne pas reconnaitre le problème pourtant bien trop présent. Parce qu’il détruirait finalement, parce qu’il emmènerait tout dans la mauvaise direction. Parce qu’elle le détruirait des secrets qu’il pourrait découvrir, parce qu’elle le maudirait d’observer des visions qui ne sont là que pour détruire les êtres.

Le sourire vient, se propage, ils lui doivent tout, la tête tourne de manière négative, bien sûr que non ils ne lui doivent pas tout, en aucun cas. Elle ne l’acceptera pas. La main vient doucement contre la joue et un baiser se perd contre cette dernière doucement. « C’est moi qui vous dois tout. » Tout ce bonheur qu’elle ressent encore, une raison de se battre, d’affronter chaque jour, une raison de ne pas perdre pied, une raison de voir encore le bon côté des choses finalement. Une raison de ne pas totalement sombrer. Une raison de s’en aller aussi, là et maintenant, le besoin de partir, la nécessité, pour aller finir ce qui doit être fait, pour aller continuer ce qu’elle ne peut arrêter. La boisson, la potion, le repos et la mort lente de l’autre être, le plan parfait qui finira par la libérer un jour, qui fera oublier tout le reste.

tw violence et assassinat:

Parce qu’elle ne laissera pas Bagshot briser une vie supplémentaire, oh non, ça jamais.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (bathilda) foul is fair   (bathilda) foul is fair EmptyMer 15 Juil - 21:56

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La dichotomie entre l’homme et l’enfant qu’il a été est flagrante. Pourtant, face à la sorcière, le lion se refait sensible. Leur relation perdure depuis si longtemps, la dévotion du gallois envers elle est infinie. Plus encore que de l’affection, il existe entre eux un amour familial. Il pose ses yeux sur elle comme un fils regarde sa mère. Albus est entier auprès d’elle, autant qu’il peut l’être avec la guerre qui divise son âme en deux. Il l’a connue bien avant de connaître Gellert, et il lui doit le repère précieux qu’elle a apporté aux Dumbledore dans les moments les plus sombres se leur histoire. C’est elle qui a pris Ariana sous son aile, quand le corps de Kendra gisait au sol. C’est aussi elle qui lui a présenté celui qui serait son grand amour et la tragédie de son existence ; son neveu, Grindelwald. Malgré les apparences et la traîtrise du phénix, il souhaite le meilleur aux bulgares pour lesquels il s’est épris comme peu le font. À la disparition de Perceval et son épouse, ils sont devenus pour Albus une seconde famille. Des liens plus forts encore que ceux du sang, ceux du palpitant. Ce même coeur qui se tord furieusement au fond de sa poitrine, agité par l’inquiétude. Ces marques sur l’épiderme de Bathilda le surprennent. Tant d’années de violence passées sous silence, supportées par elle sans que ses deux enfants légilimens ne remarquent rien. Albus se sent soudainement idiot, et perdu face à sa détresse. Un sentiment particulièrement courant pour les femmes de leur époque, qui ne manque pas de lui intimer une colère et une indignation soutenues. Il s’est promis de la protéger, mais que peuvent-ils contre la patriarchie du siècle ? Pensif, son esprit tourbillonne. “Je ne t’abandonnerai pas, Bathilda.” Sa respiration est saccadée par l’émotion. “Tu es la reine mère de la patrie, tu mérites d’être traitée comme telle, et non comme une vulgaire poupée de chiffon.” Lui attribuer la place de bras droit n’est pas une action innocente. Pas pour Albus. Il bâtit silencieusement un empire trôné par des femmes. Un royaume encore bancal, de toute évidence.

Il sait combien Gellert l’aime, elle qui est tout ce qui reste à son époux de leur étrange famille. Ils partagent un deuil similaire, qu’il a vu de ses propres yeux en s’aventurant, quoique bêtement, dans l’esprit de son âme soeur. Il comprend le refus de la Cassandre de le mêler à cette histoire. Il sait aussi ce que le ministre est prêt à faire contre ceux qu’il considère comme une menace. Du bout de sa baguette, le crucio se veut facile. Un fait que Dumbledore n’a jamais soutenu, cherchant toujours à le raisonner et à attirer le mage noir vers la lumière. Comme souvent, c’est donc à Albus qu’elle s’exprime pleinement. Le trentenaire se fait confident pour une énième fois. Cette fois cependant il ne peut lui obéir.

Elle disparaît et il la suit, trop inquiet pour sa sécurité pour la balayer de des pensées sans l’aider. Les pognes qui encerclent, dangereusement, son cou déjà endolori. La menace faite à Bathilda. La violence est telle que le sorcier panique, et fracasse sans le vouloir le ravisseur contre le mur. Il s’effondre au sol presque immédiatement, son corps produisant un bruit sourd qu’Albus n’oubliera jamais. La sorcière non plus. Il se précipite à son chevet et réalise soudainement le drame.
Le père d’Helios.
L’époux de Bathilda.
Leur bourreau et famille.
Mort.
Posant une main sur sa bouche, Dumbledore est pris d’une secousse infernale. Pour la première fois il est devenu ce même monstre qu’il a craint toute sa vie. L’image même de son père, Perceval. Fini à Azkaban. Est-ce aussi là-bas qu’il finira ? Rapidement, des larmes perlent ses cils ébènes, et il se confond en excuses auprès de la veuve. Un cri du coeur. Elle vient près de lui et ils partagent une étreinte inattendue. Tu m’as… sauvée… Un soupir profond s’échappe de ses lèvres tremblantes. Elle a raison, mais rien ne justifie le crime qu’il vient de commettre. “Je suis comme lui, Bathilda. Comme lui…” Murmure-t-il tristement. “Ceci dit, tu es libre, maintenant.” Il caresse ses cheveux. Il ne t’arrivera rien, je te le jure. Je vais tout arranger… Hochant la tête en protestation, il dit alors : “Non, s’il te plait.” Il essuie ses larmes et jette un oeil horrifié au cadavre. “Toi et moi avons fait l’erreur de ne pas agir à temps, et de ne pas agir ensemble. Il ne faut plus nous cacher des choses. Les conséquences sont bien trop désastreuses. J’ai besoin de ta confiance, Ilda. S’il te plait.” Il marque une pause. “Que comptes-tu faire ?” Déglutissant, il ajoute : “Et qu’allons-nous dire à Helios ? J-je viens de lui retirer son père...

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