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 (-18) body's curse (NILYS)

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Lysander McGonagall
ordre du phénix
Lysander McGonagall
face claim : donald glover
pseudo : 8TIN
études : poudlard, serdaigle. (sept. 1894 à juin 1901) ; batteur pour l'équipe de quiddith.
particularité : animagus - loup noir, total contrôle depuis 1900 guidé par la matriarche Isobel McGo. mâle maudit par le sang - et ça ronge, ça ronge, qu'on y croit ou pas, sanglant avenir, trépas au glas funèbre.
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Message (ϟϟ) Sujet: (-18) body's curse (NILYS)   (-18) body's curse (NILYS) EmptyJeu 14 Mai - 19:38



body's curse

plus on veut, mieux on veut ;baudelaire;

◊ ◊ ◊

Il aime la pluie, Lys, et le temps gris qui semble embrumer la ville entière. Le sorcier s'amuse de traîner ses pieds dans ce Londres moldu, où chaque chose lui semble loin de sa magie habituelle. Les lumières ici et là sont autant de feux follets dans la pénombre de la nuit tombant sur la ville. « Alors, à droite ... » Il marmone dans sa barbe, Lysander, en cherchant la grande bâtisse où a élu domicile Nile. Westminster, et son luxe presque opressant. Mais Lysander n'était pas étonné - les Shafiq aimaient l'argent, après tout, en faisant leur métier et leur gagne-pain. Lysander avait souvent taquiné Nile en lui demandant s'il se baignait dans des piscines de pièces d'or. Fantômatique, il se fond dans la foule qui se presse pour s'abriter des larmes du ciel. Il repousse quelques gouttes de ses longs cils, réalisant combien il peut faire tâche dans cette peuplade friquée et élégante. Heureusement qu'il a gardé son costume de travail - directeur du département, voilà qui l'avait surpris. C'était ce qu'il désirait, bien entendu ; c'était une voie toute tracée, la suite logique des dominos de ses ambitions. Mais il avait l'impression fugitive que la poussière de son sablier lui filait entre les doigts, et le goût de cendre sur sa langue n'était que l'avant-garde, prémices futurs. Il souffle tout cela, comme les plumets d'un pissenlit ; il aborde calmement la bâtisse et sonne, deux longues fois, une plus courte. Un code, peut-être ridicule, pour dire qu'il s'agit de lui, avant qu'il ne pénètre dans l'appartement. Il aurait pu venir par poudre de cheminette, mais le temps l'avait appelé aux réflexions internes. Il appréciait la nature, même dans son chagrin nuageux, et la douce chaleur de l'intérieur du bâtiment le réchauffa agréablement, faisant fumer son manteau ; il se débarassa de la pluie sur ses cheveux crépus d'un geste naturel.

Nile avait longtemps été un peu comme son petit frère. Malicieuse créature qui, accompagnée de Mina, n'aimait rien tant qu'à ennuyer le jeune Lysander. Blagues et rires avaient peuplé leur passé commun. Ils avaient bien vieilli, tous deux, et Nile était resté un espiègle jeune homme au tempérament vif, qui faisait l'admiration de Lysander. Il n'était pas exactement jaloux, mais aurait aimé parfois prendre les mêmes libertés que son ami, oser et lever le menton, fièrement. Mais la nature de Lysander était un peu plus calme, moins fantasque - et il se contentait d'observer les bêtises de Nile, avec ce sourire amusé, appréciateur, confiant. Il se divertissait de le voir malicieux et taquin, répondait de son ton mordant, appréciant leur amitié pour ce qu'elle était. Lysander avança dans les pièces qu'il connaissait - tout était si grand, beaucoup trop pour une seule personne, mais Nile n'entendait rien, se complaisait apparemment dans ce luxe, et Lys savait qu'il n'y était pas toujours seul. Il déposa son monteau quelque part, l'abandonnant sans regret, lui et son gilet ; remontant les manches de sa chemise trop stricte, trop blanche sur sa peau, sombre, il chercha Nile, du bout des cils, des lèvres curieuses, « Nile ? » qu'il glisse, de son timbre grave ; il arpente les longs couloirs, connus et reconnus. Le luxe ne l'a jamais spécialement attiré ni fasciné. Réflexe stupide, il entre dans la chambre, nulle silhouette, bruit d'eau, et il observe le bain, Nile dans l'eau, et hausse un sourcil. « Tu te fais beau pour moi j'espère. » Il émet un rire comme un grondement canin, et se détourne, pudiquement. Non pas qu'ils ne se soient pas baignés, gosses, tout nus dans des lacs ou des rivières. Mais, adultes à présent, Lys n'était que trop conscient de l'attrait des corps. Il reste immobile, dos à la scène. « Je me suis dis que ta vie manquait cruellement de McGonagall ces temps-ci, alors je suis passé - je ne te dérange pas, j'espère ? Tu n'attends personne ? » qu'il glisse, amusé - qui sait si Nile ne se préparait pas pour quelque rendez-vous galant, après tout. Il regarde autour de lui, oreilles à l'affût des bruits venant de la salle de bain. Mains dans les poches de son pantalon, il reste pensivement à observer cette chambre qu'il a somme toute peu vue - peut-être devrait-il plutôt aller préparer du thé, tiens. « Et n'oublie pas derrière les oreilles, comme disait ma grand-mère. Je vais me préparer un truc chaud, il pleut comme si le ciel avait une fuite » et, comme chez lui, direction la cuisine. Il prépare calmement du thé - sûrement un thé très coûteux fait à partir des feuilles d'une dryade, tiens, se moque t-il intérieurement - et bientôt la théière  fume, prête à répandre ses saveurs dans les deux tasses. Les arômes chauds font frémir son nez, et la boisson presque brûlante le réchauffe de l'intérieur ; s'il n'était pas aussi paresseux, ce soir, il sortirait sa baguette pour retirer l'humidité de ses vêtements ; quelques gouttes ont éclairci ici et là sa chemise. Il savoure, mains autour de la tasse, attendant tranquillement que Nile sorte de son bain.

(c) oxymort



Dernière édition par Lysander McGonagall le Dim 17 Mai - 10:44, édité 1 fois
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Nile Shafiq
culte de morgane
Nile Shafiq
crédits : [ avatar @ moonclaf ]
face claim : [ mena massoud. ]
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études : [ gryffondor 1898. ]
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18) body's curse (NILYS)   (-18) body's curse (NILYS) EmptySam 16 Mai - 0:51

body's curse

La tête flottant dans l'air, la nuque détendue, reposée sur le rebord de la baignoire. Le corps immergé dans l'eau brûlante, les bras ballant à ses côtés et les yeux fermés, il se détend au doux son de sa respiration et des instruments de musiques enchantés – orchestre invisible composé d'un Oud, d'une Zurna et d'un Bendir - qui soufflent dans ses oreilles des symphonies venus de sa terre natale. Les encens rejetés dans l'air projettent des odeurs qui transportent son imagination jusqu'à Mascate, le soustraient à toutes les distractions. Pas aux clameurs de la ville, aux sifflements plaintifs de sa baguette qui ne supporte pas d'être autre part que dans sa manche, à la pluie battante sur ses carreaux, à sa sonnerie qui résonne trois fois, aux bruits de pas qui secouent son parquet, à son nom qui résonne dans l'appartement. Jusqu'à ce le chœur ne cesse de chanter et qu'une voix grave ne vienne perturber l'harmonie. L'Oud et le Bendir tombent au sol dans un fracas qui le tirent de ses rêveries, et le Zurna s'écrase sur sa tête pour atterrir dans le bain. Comme un électrochoc, son corps se arche sous la surprise, ses jambes volent dans l'air et, déséquilibré, son dos glisse le long du métal, entraînant son visage sous les eaux. ACCIO BAGUETTE. Réflexe guerrier, sortilège informulé, la vigne vole de la chambre jusque entre ses doigts.

« Nom d'une citrouille ! S'exclame-t-il en sortant la tête de l'eau, prêt à attaquer. Lysander ? Pauvre fou, je t'ai pris pour un malfrat. J'aurais eu l'air fin, à me défendre dans cette tenue d'Adam. » Il sort de sa stupeur à temps pour s'amuser de sa joute, mais pas pour observer l'intrus de face. Son dos, cette vue qu'il lui offre, chemise blanche et pantalon serré. « Ne jamais surprendre un homme dans son bain. J'ai bien failli me noyer par Merlin. » Sa main plonge dans l'eau chaude, projette des projectiles liquides dans les airs qui manquent leur cible de plusieurs mètres. « A peine que tu me dérange. C'est un peu étrange, comme situation non ? Je ne vois que deux solutions pour remédier à ça. La première, tu me rejoins, mais je te préviens : on risque d'être un petit peu à l'étroit. La seconde, tu fiches le camp et tu me laisse le temps d'enfiler quelque chose, malotru. »

Lysander fait son choix -le choix le plus ennuyeux, mais aussi le plus prévisible- et d'un geste de la main, Nile congédie son invité surprise et s'immerge de nouveau le liquide. Ses muscles se détendent au vaguelettes chaudes qui massent sa peau basanée, mais son esprit cogite. Et quand il se lançait, il était impossible de l'arrêter. Ne pense pas à ça, tu ne ferais que l'effrayer. Mais le voilà à repenser aux paroles de sa cousine, à cette soirée entre famille à laquelle Lysander n'avait pû assister, à cette discussion fort stimulante sur cette fameuse malédiction qui avait remis bien des choses en perspective et à la soudaine réalisation que le loup était bel et bien le seul mâle McGonagall qu'il avait jamais rencontré. Et le voilà qu'il débarquait dans sa salle de bain. Etait-il venu se faire gronder de son plein gré ? Nile n'était certain de la façon dont il voulait aborder les choses, ou si il voulait les aborder tout court. S'il le pouvait, il se réjouirait simplement de la visite impromptue d'un bon ami, et c'est ce qu'il allait tenter de faire, se résolut-il en quittant sa bulle d'eau chaude, les gouttes glissant jusqu'à ses pieds, s'écrasant sur le carrelage immaculé. Prenant à peine le temps de se sécher, il enfila un pantalon de salwar blanc aux rayures dorées et laissa son torse perlé de gouttes à l'air frais.

« Lysander, ton absence a été forte regrettée à notre dernière soirée. Je suis ravi de te revoir sur pattes, mon petit loup. » S'exclame-t-il en rejoignant l'intéressé dans la cuisine, se postant devant lui, sous le chandelier de cristal illuminant la pièce tandis que Londres accueillait lentement la nuit. Accent charmant aux douces saveurs de l'Oman, son regard se dévoile inquisiteur, curieux de le voir réagir. Se détournerait-il, ou lui délivrerait-il une réaction toute faite, bien répétée ? « Pour ton information, sache que j'ai assez affaire avec une McGonagall dans ma vie. Et puisque tu te retrouve chez moi, et à l'improviste en plus de ça, il semblerait que ce soit toi qui pourrait faire avec plus de Shafiq. Qui pourrait te blâmer ? »

Le défiant d'un haussement de sourcil, il attrapa sur à l'aveugle la tasse brûlante qu'on lui avait préparée sur le comptoir de marbre et la porta à ses lèvres sans même battre des sourcils. Il n'avait jamais rien pensé de la nature fragile de l'animagus. Déjà quand ils étaient plus jeune et qu'il manquait leurs playdates dans les immenses jardins de la villa Shafiq, un schéma qui s'était répété sous les yeux toutes ces années durant, et qu'il n'avait jamais relevé. C'est qu'il le cachait bien, ce bougre, depuis plusieurs années. Il fallut que Minerva se confie à lui pour qu'il connecte les pièces du puzzle. Jamais il n'y avait vu les signes d'un malheur imminent. Maintenant, il se préparait presque à le voir tomber raide mort devant ses yeux à tout moment. Que de réjouissances !
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Lysander McGonagall
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Lysander McGonagall
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études : poudlard, serdaigle. (sept. 1894 à juin 1901) ; batteur pour l'équipe de quiddith.
particularité : animagus - loup noir, total contrôle depuis 1900 guidé par la matriarche Isobel McGo. mâle maudit par le sang - et ça ronge, ça ronge, qu'on y croit ou pas, sanglant avenir, trépas au glas funèbre.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18) body's curse (NILYS)   (-18) body's curse (NILYS) EmptySam 16 Mai - 9:45



body's curse

plus on veut, mieux on veut ;baudelaire;

◊ ◊ ◊

Lysander s'était attendu à meilleur accueil - naïvement, sans songer que Nile pouvait le prendre pour autre chose que lui-même. Le sursaut et les propos de son ami ornent son visage d'une moue perplexe, un rien amusée. « Ca aurait pu faire office de distraction, je suppose » la taquinerie aux lèvres, le coup d'oeil acéré. Nile semble reprendre pied, retrouver sa malice habituelle, offrant deux propositions à un Lysander heureux d'avoir le teint sombre pour camoufler le rosissement de ses joues. Regard scrutateur, petit soupir enjôleur, juste avant qu'il ne laisse Nile finir de se préparer. Il songe, tout en préparant le thé, à ce qu'a dit son ami ; il est vrai que, même dans le quartier Moldu de Londres, il pourrait y avoir de mauvaises intentions aux rôdeurs. Il n'était plus si étonnant qu'il se soit exaspéré de cette visite impromptue. La silhouette de Nile ne tarde pas - Lysander ravale un petit rire, et s'empêche de scruter trop inconsciemment. Mais à nouveau, cette conscience aigüe de ce qu'ils sont - mâles, adultes, et non plus enfants juvéniles sans passion ni désirs.  « Tu n'as donc jamais froid, espèce de dévergondé » qu'il glisse, souffle sur le liquide brûlant, facétie aux lippes. Nile n'a jamais eu d'intérêt pour les étiquettes et les règles, quelles qu'elles soient ; une chose qu'il admirait, cette espèce de courage, d'inconscience et cela l'avait souvent poussé à rejoindre Nile quand quelque bêtise par pure bravade. Nile connaissait ce charme qu'il possédait, comme un aimant, et il en jouait sans vergogne.

« Fort regrettée ? Et par qui, hormis toi ou Mina ? » Il hausse les épaules ; voilà bien une soirée à laquelle il ne pensait plus. Il avait été invité, bien entendu - héritier mâle des McGonagall - mais il n'avait pu être présent pour faute de paperasse intempestive au ministère. Il but une longue gorgée de thé, avant de questionner, curieux : « Et qu'ai-je donc manqué à cette incroyable réunion, mon cher petit nudiste ? » qu'il gronde doucement, le timbre grave, toujours moqueur. Il se penche et, main droite et chaude encore du contact de la tasse, il tapote l'épaule de Nile avec un petit rire, comme s'il n'avait pu manquer quoi que ce soit de particulièrement intéressant. Digitales tactiles, quand la proximité et la confiance sont présentes. Néanmoins, il se détourne de Nile, tasse à moitié vide entre les pattes, va s'installer dans un fauteuil avec un soupir d'aise ; fatigue et lassitude s'expriment sur ses traits, un instant, creusant le faciès d'une ombre aux responsabilités titanesques. La réplique de Nile lui arrache de nouveau un rire ; il n'a pas tord, à dire vrai. « Touché. Ta verve me manquait, et peut-être avais-je besoin d'un ami autant que de compagnie ou de divertissement, ce soir » qu'il avoue simplement, l'air enfantin. « Pourquoi me regardes-tu ainsi ? Je vais finir par croire que tu regrettes vraiment que je ne me sois joins à ton bain, attention » qu'il bougonne, perplexe devant la façon qu'à Nile de l'observer. Comme s'il allait exploser ou répandre quelque vilain secret - voilà, Nile a l'air un peu inquisiteur, fouineur peut-être. Cela avait-il à voir avec la réunion de leurs familles ? Par Merlin, avait-on encore parlé mariage arrangé ou ce genre de joyeusetés ? « J'espère que nos familles vont bien, au moins - il faudrait que j'aille rendre une visite au manoir, tiens. Et promis, je ne manquerais plus la prochaine réunion, si ma présence y est tant appréciée. » Il risque surtout de se retrouver à discuter avec Nile et Minerva, voire avec Léo si elle est présente, et à totalement ignorer - involontairement - tout le reste. Ils avaient formé un petit monde autour d'eux, forgeant leurs amitiés par des bêtises et des farces enfantines. Il avait longuement vu Nile comme un frère qu'il n'aurait jamais eu - le temps d'un seconde, il songe à cette malédiction, puis repousse la pensée trop dangereuse, trop douloureuse. Mais Nile n'était ni de sa chair, ni de son sang - et les quelques piques parfois audacieuses démontraient qu'il ne le voyait peut-être plus comme un frère, lui non plus. Scrupule face à la solitude qui submerge le coeur ; depuis le décès d'Ambroisine, il n'avait guère eu le temps - pris le temps, pour être plus exact - de se distraire avec quelque relation sociale que ce soit. Mina tentait bien de lui trouver quelqu'un - elle était d'ailleurs aussi adorable que gênante dans ses essais - mais Lysander ne désirait pas quoi que ce soit qui vienne encore une fois bouleverser son quotidien. Il secoua la tête, grommelant dans sa barbe, n'appréciant guère la tournure de son propre esprit. Il désirait uniquement être en bonne compagnie, et il espérait que Nile saurait le sortir de sa torpeur - il y avait toujours réussi, langue spirituelle et lutineries égayées. Lysander offrit un pâle sourire à son comparse, heureux d'être simplement là - et non pas seul, chez lui, à se morfondre, ou pire, à travailler, encore et encore.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18) body's curse (NILYS)   (-18) body's curse (NILYS) EmptySam 16 Mai - 16:57

body's curse

Un Lysandre humoureux se scandalise de son simple accoutrement, et Nile se pavane comme un paon dans une basse-cour. C'est lui qui lui donnait chaud, avec sa chemise serrée et cette ceinture lui enserrant les côtes, tenue parfaite du larbin ministériel. Le briseur de sort ne pourrait jamais souffrir d'un tel uniforme, même si Tariq le suppliait. Mais il s'amuse de sa réaction, de ce regard qui se veut sans reproche. Il aurait du s'en douter, depuis le temps qu'ils se côtoyaient : Nile ne faisait jamais rien qui n'attirerait pas l'attention ou susciterait quelques halètements scandalisés.

« Estime-toi heureux : j'ai au moins eu la décence d'enfiler un pantalon. »

Et même-là, il se serait amusé qu'on le traite de dévergondé. Il ne lui fallait pas grand-chose à Lysander, si pudique, si discret et timide.

« Hormis moi ou Mina ? Répète-t-il, feignant l'offense et mimiquant le ton de sa voix, plus grave, la mélodie bâclée d'un sterne accent écossais. N'est-ce donc pas suffisant ? » Il lui rend son contact au niveau de l'épaule, sa main encore mouillée marquant sa chemise blanche d'une trace transparente.

Qu'avait-il donc manqué, l'interroge-t-il ? Ma foie, une conversation forte intéressante, à laquelle Nile aurait bien aimé avoir son avis. Mais ça, il ne pouvait pas le lui dire, retenu par la promesse qu'il avait faite à Minerva ce soir-là et qu'il n'oserait déshonorer. Il se mord la langue pour ne pas succomber à la raillerie bloqué dans sa gorge, boit son thé brûlant pour se donner une contenance. Il en avait des questions à lui poser, une curiosité qu'il ne pouvait se permettre d'assouvir, mais qu'il fit un terrible effort de cacher. Son regard assoiffé suivit Lysander jusque dans sa pièce à vivre, nota la tension de ses traits, la fatigue dans son regard, la détente des membres lorsqu'ils frôlent ses coussins en satins, mais également la clarté de sa peau sous les lumières dorées, les contours de ses muscles qui façonnent sa chemise, le contraste du blanc avec son teint ou encore les quelques poils hirsutes de sa barbe qui trahissent un petit air négligé qu'il trouve irrésistible, tant de choses qui le poussent à observer, à contempler plus longtemps, tout en ignorant ce qu'il cherche réellement. Lui, le scientifique, son ami le cobaye. Posté contre le mur, tasse aux lèvres et yeux plissés, l'omanais oublie qu'il prend part à une interaction sociale, s'oublie dans ses notes mentales. Pour peu, il se jetterait sur lui pour le disséquer. Lysander, craignant sûrement pour sa vie, ne tarda pas à le pointer du doigt.

« A te regarder, je gage que ça t'aurait fait un bien fou. » Il s'avance dans la pièce, pose sa tasse sur la table basse en verre. D'un claquement de doigt, le livre qui y était ouvert se referme et vole jusqu'à sa bibliothèque. Si son invité savait lire l'arabe, il aurait pu découvrir son secret. « Il n'est pas encore trop tard, je parie que l'eau est encore chaude. » Taquinerie sur les lèvres, le diablotin s'installe en lotus sur le sol. D'un autre geste de la main, il enflamme sa cheminée, et le crépitement des flammes submerge le bruit des gouttes sur ses carreaux.

Ambiance cosy et chaleureuse pour servir son invité, Nile avait toujours répondu à l'appel de l'amitié. Les motivations du louveteau l'ayant convaincu de laisser les vilaines contrariétés de côté, pour le moment.

« Eh bien, si un ami est tout ce dont tu as besoin, je suis flatté que tu ai pensé à moi. J'espère être ton premier choix. » Il était heureux d'apprendre être source de réconfort. « Nos familles se portent bien, le rassure-t-il en se laissant glisser sur ses coudes. Isobel à de fascinantes histoires sur les dragons, Tariq a bu un petit peu plus qu'il n'aurait dû, comme d'habitude, et Minerva et moi avons gossipé sur des garçons … Une bonne soirée, sommes toutes, pouvant seulement être améliorée par ta présence. Pas de mensonges, mais des demi-vérités. Mais puisque tu es venu jusqu'ici de ton plein-gré, je ne t'en tiendrais pas rigueur trop longtemps. »

Cela faisait un petit moment qu'il n'avait pas apprécié sa présence seul-à-seul, et il s'agissait là d'une opportunité qu'il ne manquerait pas de saisir. Accio Oud murmure-t-il, et l'instrument atterrit entre ses genoux.

« Mais qu'en est-il de toi, louveteau ? Tu sembles avoir le poids du monde sur les épaules. Que dirais-tu de me raconter ce qui te tracasse pendant que je te joue un air mélodieux ? » Paroles aux doux parfum d'Orient, voilà qui aurait pû être bien ensorcelant s'il avait, plus jeune, payé la moindre attention aux cours d'Ines. Malheureusement, il n'avait jamais pû rester assis suffisamment longtemps pour apprendre deux notes d'Oud. Alors il pinça les cordes sans ambition, offrant une performance qui prompta même le défunt Salim à fuir son tableau au dessus de la cheminée. Là, ils étaient vraiment seuls.
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particularité : animagus - loup noir, total contrôle depuis 1900 guidé par la matriarche Isobel McGo. mâle maudit par le sang - et ça ronge, ça ronge, qu'on y croit ou pas, sanglant avenir, trépas au glas funèbre.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18) body's curse (NILYS)   (-18) body's curse (NILYS) EmptySam 16 Mai - 17:38



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plus on veut, mieux on veut ;baudelaire;

◊ ◊ ◊

Peut-être que Lysander aurait apprécié, en cette soirée, savoir lire et déchiffrer les esprits ; il aurait alors eu bien des raisons de se morfondre ou de rester pensif. Lui qui ne désirait rien de plus que garder pour lui ses malheurs, sa malédiction. « Je dois sans doute te remercier pour cela, alors » qu'il rétorque, l'air mi-figue mi-raisin. Il jouait à un jeu dangereux, à titiller ainsi Nile ; le garçon était un véritable adolescent, enfance au coeur, qui ne pouvait rester insensible face aux bravades et aux défis. Mais il aurait été réellement gêné si Nile s'était ramené uniquement en tenue d'Adam ; il était loin le temps où, enfants, ils ne faisaient pas encore attention à cela. A présent, la masculinité de Nile, les angles de son torse attiraient l'oeil plutôt que la taquinerie, et cela inquiéta inutilement Lysander qui préféra ne plus observer l'anatomie charmante. Il a un petit rire devant son imitation, et lance un regard faussement exaspéré, amusé pourtant par la pitrerie. « Si cela me suffit ? Toi et Mina ? Sûrement. Mais je suis facile à satisfaire » rétorque t-il avec un rictus railleur - enfantin dans sa manière d'être aveugle à son propre sous-entendu. Mais là était la vérité innocente, car simplement être aux côtés de ses proches lui suffirait à jamais.

Le simple fait d'être assis dans un endroit confortable, dans un lieu ami, avec une présence intime lui permettait de relâcher un peu de la pression qui pulsait dans son sang. Sommeil agité, migraines et crises - voilà son quotidien, ces derniers temps. Il ne s'était pas attendu à autant d'angoisse et d'agrégat de travail. Pourtant, c'était ainsi, il avait accepté et il assumait, ayant toujours rêvé de cette place. Il remarqua les prunelles accrochées à lui, songeant à une nouvelle moquerie, à une torture raffinée et plaisante, et il taquine encore Nile. Il secoue la tête, amusé. Il sent encore la chaleur humide, à travers sa chemise. « Et me priver de ta présence à mes côtés ? Il me faudrait aller me baigner seul, dans cette grande salle de bain vide ... Je suis si pudique, Nile » et il papillonne ridiculement des cils. Il ne croit pas un instant au sérieux de la proposition - puis, hésitation. Devrait-il ? Non. Il se faisait des idées, portés par sa solitude et d'antiques désirs enfouis remontant à la surface. Il était stupide de reporter son imagination sur les plaisanteries de Nile. Il observe le jeune homme s'installer près de lui, le couvant de ses iris sombres. Nile était beau - c'était encore plus vrai à cet instant, la présence conquérante, en terrain connu et intime. Lysander s'était déjà fait la réflexion, mais les reflets sur le torse nu, les traits fins, la courbe d'une épaule ou les arabesques ombreuses sur le visage n'étaient qu'autant de bijoux réalisés par un orfèvre orgaNique. Il joua avec sa tasse, confus, et fût heureux que Nile reprenne la parole - mieux valait se concentrer sur la conversation plutôt que de se mettre à rêvasser d'images débauchées.

« Bien entendu. » Mina ne comptait pas - elle n'était pas une amie, mais une soeur. Et s'il avait songé à Albus, ce n'était que plus tard, bien après Nile, et il n'avait pas pris cette opportunité, car Albus était souvent occupé. Nile était ce qu'il lui fallait - de la légéreté, des plaisanteries taquines, une présence dynamique et ardente. Il se faisait vampire de cette bonne humeur, ce soir. Il pencha la tête de côté, posant sa tête sur sa main, coude sur l'accoudoir. « Vous parlez donc de garçons avec Mina ? » fût tout ce qu'il rétorqua, avec une grimace équivoque - personne, selon lui, n'était assez bien pour sa cousine tendre à son coeur. « Non, ne me dis rien, finalement. Elle qui se montre déterminée à me trouver quelqu'un, la voilà qui joue les cachottière. Intéressant. » Petit soupir, haussement d'épaules. S'il savait à quel point Mina gardait certaines choses par devers elle ... « Tu es bien aimable. Si tu avais été fâché, j'aurais dû trouver une façon aussi divertisante qu'amicale pour me faire pardonner. » Petit sourire amusé, comme s'il venait de gagner une partie de cartes, ou un bras de fer ; il était sincère et aurait réellement cherché le pardon de son ami. Même s'il n'avait tout de suite aucune idée, Nile lui aurait bien soufflé des façons de reconquérir son estime à peine écornée.

Il regarda calmement un instrument parvenir aux genoux de Nile. Il croyait se souvenir du nom de l'instrument à cordes, un oud, lui semblait-il. De ces objets délicats dont on tirait des mélodies toutes aussi délicates. S'entendre appeller louveteau était doux, comme une caresse ; il eut un frisson apaisé, dans ce confort chaud et amical. Il se sentit calmé, comme si l'on venait de passer de la pommade sur une brûlure douloureuse. Peut-être que cette sensation chaleureuse et délectablecette jouissance interne face au bien-être fût à l'origine du déliement de sa langue, les lèvres closes à présent bavardes. Au son des cordes, il haussa les sourcils, le regard curieux avant de parler. « Rien qui ne soit intéressant. Avec ma promotion, mes soirées ne sont plus que paperasses et travail. »  Il ne pouvait pas aborder d'autres sujets, non pas qu'il ne fasse pas confiance à Nile, mais il préférait garder ces vecteurs d'inquiétude, sans savoir que ce sujet angoissait déjà le jeune homme. « Je suis un bien mauvais ami - je m'invite chez toi, je me montre sur ce lieu comme un conquérant, sans même m'enquérir de ta santé ou de ton bien-être ... » Il se penche, puis dans une envie enfantine, rejoint Nile au sol, allongé sur le ventre, non sans avoir relevé les manches de sa chemise sur ses avants-bras. « Quelles sont les aventures dans lesquelles tu te lances, en ce moment ? Quelles nouvelles bêtises à ton actif, mon ami ? » qu'il demande, son regard posé sur Nile avec toute l'attention possible, deux phares de velours noir, amabilité au visage. Il n'aurait été plus attentif s'il avait eu devant lui Merlin lui-même. Il accordait à Nile la concentration dont il disposait, et il essayait de ne pas songer aux méplas du visage harmonieux, ou à la simple présence rassurante et tiède, au parfum dont il était enveloppé. La fatigue troublait ses sens, voilà tout, et il cherchait uniquement la chaleur amicale, non pas la dépravation que son imagination enflammait.  « Que lisais-tu ? » demande t-il soudain, la curiosité enflammé en revoyant le livre à peine aperçu, avant de continuer, laissant un échappatoire involontaire à Nile ; « je n'ai guère le temps de lire en ce moment ; peut-être auras-tu des lectures fantasques pour un avide de distraction » fait-il avec un petit sourire. « J'aime quand tu m'appelle louveteau » confie t-il presque à voix basse ; il se tourne sur le dos, s'étirant avec un mouvement lupin ; un pan de sa chemise, hors de ce pantalon sombre et serré, dévoile une portion de peau, une hanche, où se devine la rune de feu des McGonagall. Lysander est canin jusque dans sa manière d'arquer le dos, de clore les yeux à moitié dans une intense satisfaction, en observant Nile par en-dessous, avec un petit sourire amusé, taquin, joueur.


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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18) body's curse (NILYS)   (-18) body's curse (NILYS) EmptySam 16 Mai - 23:47

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Vilain loup, à quoi joues-tu donc ?

Pensée survolée, tandis qu'il peine de plus en plus à ignorer le miel dans sa voix, dont la douceur l'attire comme l'or attirait les niffleurs. Mais il se restreint, l'omanais dont la patience commence à s’effriter à chaque paroles, incertain qu'il ne s'agisse pas là que de quiproquo au sens égaré entre ses lèvres et son oreille, de mots mal interprétés motivés par une quête de compagnie tout à fait innocente. Il n'avait jamais contemplé Lysandre de cette façon, parce que Lysandre ne s'était jamais dévoilé de cette façon. Taquine, mielleuse, presque ensorcelante. Il semblait s'affranchir de toutes les règles, de jeter la prudence au vent, et il l'intimait, lui, Nile, de le regarder. De vraiment le regarder. Et il tomba misérablement dans le piège, décelant de nouveaux détails à chaque parcours le long de ses courbes que son regard effectuait. Son regard auburn, ses mains musclées ou encore la blancheur de ses dents lorsqu'il sourit ou s'amuse de ses blagues. Tant de surprises, de trésors cachés sous son nez pendant tout ce temps, rendus invisibles par le filtre de l'enfance qui couvrait ses yeux à chaque fois qu'il appréciait sa compagnie. Eh bien les masques étaient tombés, et les taquineries dont ils s'attaquaient n'auraient pas leur place dans la bouche d'enfants innocents.

Facile à satisfaire, dis-tu ?
Il s'en mordit la langue.

« Et qu'est-ce qui te permet d'affirmer que ce n'est pas plutôt moi, qui joue les cachottier ? » Il porte la tasse à sa bouche, geste aux manières innocentes, indice jeté au vent, appât jeté dans la rivière dans l'espoir de ferrer une prise de choix. Un secret de polichinelle qu'est son attirance pour les deux sexes, un sujet qu'il n'avait abordé qu'avec peu d'hommes autres que ceux avec lesquels il partage occasionnellement sa couche, en fin de compte. « Une prochaine fois peut-être. Bien que je me dois de te prévenir que, contrairement à toi, je suis extrêmement difficile à satisfaire, et qu'il te faudra sûrement faire preuve d'une grande imagination. » Son regard le supplia presque de le mettre en rogne, juste pour qu'il puisse relever le défi.

En attendant, il lui chanterait la sérénade, tandis que la conversation reprit les allures d'un badinage mondain, jeu du chat et de la souris suspendu le temps de trouver une nouvelle opportunité à saisir. Tout en subtilité, il n'était pas sûr qui chassait l'autre. Les cordes de l'oud vibrèrent entre ses doigts basanés, la partie arrière de l'instrument reposant sur le bas de son ventre, son torse brillant sous le chandelier. Une démonstration qui ne faisait pas honneur aux musiques de l'Oman mais qui avait au moins le mérite de le faire rire. Fond sonore aux aveux de son invité, qu'il laissa éluder la question sans relever avec un sourire au coin des lèvres. C'est qu'il finirait peut-être par le fâcher, après tout. D'une grâce lupine, il se laissa glisser sur le tapis et s'étala au sol, une étincelle ingénue dans le regard. Nile l'accueillit à ses côtés d'un haussement de sourcil curieux, et d'un sourire étonné suivi d'un ricanement satisfait. Cela fait du bien, n'est-ce pas, Lysander, de se laisser aller ?

« Heureusement que je ne vis pas une vie aussi stagnante que la tienne. Commence-t-il en lâchant l'oud des mains, qui, pourtant, continua à émettre une mélodie beaucoup plus douce. Si tu veux tout savoir, j'ai bien failli me faire arrêter par un vieux couple après un accident de cheminette en voulant me rendre chez ma sœur, j'ai peut-être ou peut-être pas rejoint une sorte de culte et j'ai fais un petit tour dans les sous-sols du Ministère après un léger malentendu avec un aigle. Marrant comme après-midi. » Ses péripéties entourée de dérision dont l'absurdité ne pourrait être remise en question. La marque de fabrique de Nile que de retrouver dans des situations dont on oserait exiger des détails. D'un clin d’œil malin, il lui intima de ne pas poser trop de questions.

Il se régala de cette vision, de ses gros yeux qui le fixait, buvait toute ses paroles. Les mains libres de son instrument, il décroisa ses jambes pour rejoindre Lysander sur le ventre, les jambes pliées et gigotant dans les airs, son coude supportant ses mains où reposait son visage. Il frémit à la mention du livre, mais ses mouvements l’hypnotisent et repoussent ses craintes.

« Un grimoire terriblement ennuyeux, répond-t-il d'une voix rêveuse, qui n'invitait pas la suspicion, en se délectant de la vue qui s'offrait à lui, de son corps se dévoilant, petits bouts par petits bouts. Je crains ne pas pouvoir t'aider, les livres ne sont pas vraiment ma source de divertissement privilégiée. » Mais je pourrais te montrer pleins d'autres distractions, toutes plus agréables encore.

Et puis l'aveu, l'invitation pleine de tendresse. Ce frisson qui le parcours. Son regard glisse le long de sa chemise, jusqu'à la limite de ses côtes, où s'acharne son pantalon. Jusqu'à sa hanche où se dévoile sa marque. Sa rune, la marque des McGonagall, qui attire son regard. Il avait vu celle de Minerva, sur son avant-bras, mais jamais celle de Lysander. Vieille fascination pour cette magie, nouvelle fascination pour cet homme.

« Mon louveteau, murmure-t-il, puis-je la voir ? » Une aubaine, qu'il ait choisi de l'apposer à cet endroit.
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Lysander McGonagall
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études : poudlard, serdaigle. (sept. 1894 à juin 1901) ; batteur pour l'équipe de quiddith.
particularité : animagus - loup noir, total contrôle depuis 1900 guidé par la matriarche Isobel McGo. mâle maudit par le sang - et ça ronge, ça ronge, qu'on y croit ou pas, sanglant avenir, trépas au glas funèbre.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18) body's curse (NILYS)   (-18) body's curse (NILYS) EmptyDim 17 Mai - 0:38



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plus on veut, mieux on veut ;baudelaire;

◊ ◊ ◊

Lysander se fait l'effet d'un joueur aux cartes incertaines. Bluffe t-il, ou au contraire domine t-il la partie ? Il n'est pas tout à fait sûr de connaitre les règles de leur divertissement, mais cette sensation capricieuse au creux de son être n'est que chaleur et délice. Il ne peut que continuer, un pas après l'autre, la course est trop rapide pour cesser maintenant, les enjeux incertains mais glorieux, sans doute aucun. Les regards s'attirent, s'accrochent, deux univers à l'attraction colossale. Il n'avait pourtant rien bu d'autre que le thé, il ne pouvait imputer sa nature aguicheuse à un vice liquide. Les propos l'interpellent, font se hausser les sourcils, curiosité flamboyante dans les iris scrutateurs ; le voilà mordant à l'hameçon à la volonté de Nile. « Je serai outré de savoir que tu me caches des choses, Nile » qu'il réplique en faisant une moue faussement boudeuse, sans exactement le questionner, l'invitant cependant à se révéler. « Nous pouvons tout nous dire », simple murmure inutile ; ils savent la confiance en l'autre et la complicité, depuis si longtemps, déjà. Le faciès qui s'étire en un sourire provocateur - Nile déteint sur lui, sur son aptitude à résister aux défis. « Une prochaine fois, peut-être » et c'est ronronné d'une voix qui pourrait passer pour une promesse ou une crânerie d'enfant grandi trop vite. Il ne sait dans quoi il s'embarque, mais déjà ses fantaisies se peuplent et le consument, ombres masculines aux environs aqueux. Le regard n'est que défiance, qu'importe ce qu'il engendrera ; Lysander n'est pas décidé à être raisonnable ce soir.

La musique aura au moins l'avantage de former un fond musical à ses plaintes et ses remarques. Le rythme est exotique, le son inhabituel, au point qu'il ne remarque pas les doigts peut-être maladroits pour l'oreille avertie. Tous deux au sol, l'étiquette ou les formalités semblent rejetées au loin, parasites sociaux dont ils n'ont guère besoin. Lysander ne veut pas s'engoncer encore dans des il faut, dans des il doit. En cela, la compagnie de Nile est rafraîchissante ; franche, sincère, spontanée. La remarque sur sa façon de vivre secoue son corps d'un rire muet. L'instrument quitte les doigts fins, à la carnation d'or ou de cuivre selon les reflets des lumières ; il ne peut que scruter le galbe, captivé. Comment a t-il pu tant de fois ignorer la grâce inhérente à ce corps qui se meut, à cette gorge qui palpite sous les mots, à la sonorité mesurée de la voix de son comparse ? La culpabilité lui capture un instant le myocarde ; peut-être devrait-il ressentir une gêne, une honte à poser un regard asservi au charme de Nile. Pourtant, il n'est que béatitude et satisfaction. S'il avait été un félin, il aurait sans doute ronronné. « Par Merlin, voilà ce qui s'appelle vivre pleinement, je suppose. Pas d'ennuis trop graves j'espère. » Une pointe d'inquiétude, et le serment de lui venir en aide dans l'angoisse sous-tendue dans la mélodie masculine - il ne posera pas plus de questions, il l'affirme d'un geste des épaules, s'enquérant simplement de lui. Il ne peut en être autrement ; quels que soient les embarras dans lesquels Nile pourrait s'empêtrer, Lysander s'efforçerait de lui tendre une main secourable. Il est de la famille - presque, rappelle une voix sournoise aux accents séduisants.

Nile se joint à lui, posture semblable à la sienne. Lysander a un petit sourire en voyant le battement des jambes. Même ainsi, il émane de Nile un dynamisme, une vie foisonnante qui donne envie de se joindre à lui, d'être un instant capté dans la sphère de son univers pour bénéficier d'un peu de sa joie de vivre. « Et quelle est-elle alors ? » qu'il demande dans une curiosité non feinte ; comment Nile peut-il passer ses soirées, ses heures de liberté ? En s'amusant, sans aucun doute, mais s'il lui fait le récit de quelques uns de ses récréations, Lysander n'en sera que ravi. Le dos au sol, l'animagus se sent pleinement détendu. Voilà ce à quoi il avait aspiré et ce que lui offre Nile - la liberté et le bonheur de se sentir désinvolte, souverain de tout et surtout de lui-même. Le sobriquet qui effleure encore les tympans avec une douceur qui ébranle Lysander ; les paupières s'ouvrent sur un éclat doré, le temps d'un battement de coeur, iris de loup. « Oui, bien sûr » qu'il répond ; un soulèvement de l'être et, écho de Nile à peine quelques instants avant, il s'asseoit en tailleur avant de repousser chemise et un peu de tissu du pantalon ; la rune est là, gravée dans la chair, symbole de son appartenance aux McGonagall et de son entrée dans l'âge adulte, pâle sur sa peau sombre. « Tu ne l'avais jamais vue ? On me l'a apposée à ma majorité » qu'il explique ; le temps de quelques battements de palpitant, il se demande s'il ne devrait pas garder ça secret. Mais ce n'était pas des mots en l'air que ceux plus tôt - nous pouvons tout nous dire. « C'est un choix - les McGonagall peuvent ou non décider de passer ce rite familial. Elle signifie beaucoup, et est sensée nous protéger du feu de nos dragons et nous aider à le maîtriser. » Il taira Léocadie qui n'avait laissé aucune rune se graver dans sa carnation. « Entre cela et mon dragon tatoué, l'on m'a déjà fait remarquer que je paraissais bien plus ... quel a été le terme, vaurien je crois. » Il rit et, dans un éclat d'impudeur, ou de partage étrange, peut-être, il déboutonne la chemise blanche et dévoile l'épaule droite, s'étalant sur le torse près des pectoraux et sur le dos - gravure magique d'un dragon bleu, frère d'encre de celui qui lui fût attribué à la naissance. Le bleu et l'argent scintillaient sur la peau sombre comme des pierres précieuses. La chaleur confortable rend Lysander peu pressé de remettre son vêtement - Nile est bien torse nu, également ; n'est-ce pas là une façon d'être à égalité ? Mentalité enfantine, qui cherche l'excuse et prêche le vrai et le faux dans une situation où la victoire est nébuleuse. « Et toi ? Nul tatouage, nulle gravure sur ta peau ? » qu'il sourit, le regard soudain scrutateur, comme pour rire, tandis qu'il observe Nile, le regard altéré. Il se voûte, coudes sur les genoux, lippes tordues en un rictus amusé, yeux posés sur son compagnon sorcier. « Je ne te savais pas curieux de nos petits rituels familiaux - à moins que tu n'ai cherché volontairement à me faire retirer ma chemise » qu'il taquine, entre gêne, impatience, fébrilité. Imagine t-il cette tension qui lui noue l'estomac ? Ils n'ont cessé de se taquiner, depuis son arrivée impromptue - mais quelque chose est différent, et ses sens en alerte le font frissonner. Il hésite à draper ses épaules de sa chemise, puis trouve cette idée vaine. Il se repose ventre au sol, les yeux mi-clos. « Cela m'est étrange, personne n'a vu mes tatouage, rune et torse depuis ... très longtemps ; j'ai l'impression d'être nu et vulnérable » qu'il murmure avec une franchise chaste. Le mot est dit - vulnérable. Parce qu'indéniablement, quelque chose se produit, quelqu'alchimie sensuelle, et il ne peut que succomber sous les prunelles de Nile et son attention affectueuse.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18) body's curse (NILYS)   (-18) body's curse (NILYS) EmptyDim 17 Mai - 16:17

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« Oh, tu me connais. Je suis comme un livre ouvert, je n'ai rien à cacher. » Regard aguicheur, invitation à tourner les pages et supplice dans les pupilles. « Est-ce ton cas, petit loup ? » Puisqu'ils en étaient au révélations, puisqu'ils pouvaient tout se dire, Nile espéra désespérément qu'il lui souffle ce qu'il voulait entendre. Qu'il le convie à creuser plus loin, qu'il le débarrasse de ce cette incertitude qui lui servait de muselière sur sa gueule affamée. Qu'il l'emmène au bord du précipice, et qu'ils chutent ensemble.

De grands garçons, ce qu'ils étaient. Nul besoin de murmurer le mot, s'il était taboo. Nile savait lire entre les lignes, et son imagination était déjà rampante. Il s'était laissé guider sur ce chemin, attiré par la vision singulière de l'homme se délivrant de ses chaînes, il avait maintenant besoin que le loup court libre, et qu'il l'emmène avec lui. Et jusqu'à ce qu'il se sente prêt, il continuerait de le caresser dans le sens du poil et à souffler sur les braises. Il avait beau appuyer sur tous ses boutons et mettre sa patience à rude épreuve, il ne pouvait ignorer le frisson de la chasse, la tension dans ses entrailles et les battements de son cœur allant crescendo à chaque paroles mielleuse. Il était sa proie, accepta-t-il finalement, et il était tombé dans ses filets. A lui de décider ce qu'il allait faire de sa carcasse volontaire, vibrante d'anticipation.

« J'ai reçu un tapis volant de la part de mon oncle comme cadeau de graduation, les lèvres dangereusement proches de son oreille. Je t'aurais bien emmené regarder les étoiles -regard vers la fenêtre parsemées de gouttes- mais nous sommes bien mieux au chaud, ne penses-tu pas ? » D'un mouvement de doigt, le feu dans la cheminée semble redoubler d'intensité, projetant leur ombre sur le mur. Que Morgane soit bénie pour ce temps.

Et il en aurait été ravi, dans d'autres circonstances, pour il ne connaissait meilleure expression de liberté que de virer au gré des astres. Mais cet instant était rare, précieux, organique. Tellement qu'il semblait presque irréel. Un homme plus sage se serait posé des questions, mais Nile avait toujours préféré se laisser porter par les vagues, au risque de se noyer. Lysander avait ouvert la porte à des fantasmes dont il ignorait l’existence, porte verrouillée par des souvenirs d'enfants, et il s'agissait là d'un fait bien connu, qu'il était incapable de résister aux tentations. Et il le tease allègrement, le bougre, à s'étaler comme un chat se baignant au soleil, à se dévoiler avec pudeur. Mais il en veut plus, Nile, il veut qu'il se dévoile. La chemise blanche glisse sur sa peau, et son regard s'arrête sur la marque. Il veut la voir. Volontiers, il accède à sa requête. Morgane a répondue à sa prière. Ses doigts s’accrochent aux fibres du tapis tandis qu'il se redresse sur ses genoux. La rune s'exhibe sous son regard obnubilé. Poitrine palpitante, doigt en manque de touché qui se dirigent vers l'épiderme avec détermination. L'omanais sait ce qu'il veut. Mais il ralentit à l'approche, il laisse le temps à l'animagus d'objecter, si l'envie lui prend de ralentir, ou encore de briser son cœur. Il n'en fera rien, alors il dessine les contours de la marque d'un doigté tendre, masse délicatement la peau foncée, caresse sa hanche et suis la trajectoire du feu incarné, qui l'attire en terrain dangereux, jusqu'à la limite que lui impose sa ceinture. Il se mord la lèvre, à défaut de mordre autre chose. Maudit pantalon, peste-t-il intérieurement. Il en veut plus. Et comme s'il lisait dans ses pensées : il lui donne plus.

La chemise tombe sur son épaule, et dans un geste impulsif, il l'aide à toucher le sol, trop impatient de découvrir ce que Lysander cache sous son uniforme. La peau est luisante à la lumière des flammes, le bleu et l'argent n'en ressortent que mieux. Ses doigts cavalent de nouveau, le long des ailes, des cornes, de la queue du dragon, s'arrêtent aux endroits sensibles, ceux qu'on jugerait inappropriés.

« Non, il est … magnifique. » Murmure-t-il, la bouche béante, ignorant s'il parlait du tatouage, de l'homme, ou des deux. D'un vaurien, il n'a rien. Dans cette lumière, il lui fait plus l'effet d'un dieu. « Ce dragon est-il particulier ? » Si non, pourquoi se serait-il condamné à vivre avec, engravé sur sa peau. Sa peau si douce.

C'est un supplice que de la relâcher. Aussitôt, il désire ce contact à nouveau. Lui n'a nul marquage à exhiber, rien qui ne puisse l'amener à lui rendre son touché. Il n'avait jamais vraiment songé à l'idée avant cet instant, où la seule gravure qu'il souhaitait avoir était celle de ses dents dans sa chaire.

« Si telle était mon intention, tu m'as opposé bien peu de résistance, espèce de dévergondé. » Il n'allait certainement pas s'en plaindre. « Mon ami, je suis curieux de tout. » Du goût de ses lèvres. Du goût de sa peau, de la sensation de ses caresses, de son corps chaud contre le siens. Il frissonne.

Et tandis qu'il s'allonge à nouveau sur le ventre, Nile se couche à ses côtés, sur le dos. Les cristaux du chandelier brillent trop fort, d'un murmure imperceptible, d'un Nox informulé, la lumière s'évanouit, laissant la lune et les flammes éclairer leurs corps détendus.

« Et comment ça te fait sentir ? Murmure-t-il, quand il s'avoue vulnérable. Est-ce agréable, de s'autoriser à lâcher prise ? Il se tourne vers Lysander, place son visage sur sa main retenue par son épaule, et ses doigts libres viennent chatouiller sa peau à nouveau, caresser le dragon. Ou est-ce que ça t'effraie, petit louveteau ? »
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particularité : animagus - loup noir, total contrôle depuis 1900 guidé par la matriarche Isobel McGo. mâle maudit par le sang - et ça ronge, ça ronge, qu'on y croit ou pas, sanglant avenir, trépas au glas funèbre.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18) body's curse (NILYS)   (-18) body's curse (NILYS) EmptyDim 17 Mai - 16:59



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plus on veut, mieux on veut ;baudelaire;

◊ ◊ ◊


Rien à cacher. Mais Lysander ne se fait pas l'effet de camoufler quoi que ce soit à Nile - hormis peut-être le feu qui court en lui, calcine ses moindres volontés de résister à l'atmosphère électrique. « Je ne pense pas cacher quoi que ce soit » qu'il prononce, un peu réticent, ne sachant exactement ce qu'il pourrait avouer. Pourtant, la sensation est là, dans le creux des reins - mais il n'est pas certain d'être très discret. Il est éperdu, confus de l'ambiance pourtant chaleureuse, au point qu'il réfute cette gêne qui s'était diffusée, qui avait commencé à émettre des protestations internes. Il est soit trop tard pour s'arrêter, soit trop tôt - peut-être les deux, en réalité. Ils n'ont rien fait de répréhensible, et l'idée même dégage une impression d'impatience, comme s'il n'attendait que cela - qu'ils fassent une bêtise. Nile et sa proximité sont autant de tentations, mais le souffle près de son oreille créée un léger tremblement dans les doigts ; il conserve pour lui son envie soudaine, presque bestiale, de sentir le contact tiède et organique de l'omanais contre lui. « Nous aurons tout le temps d'observer les astres plus tard » et c'est une approbation entière ; il ne serait sorti pour rien au monde, à cet instant là. Incendie ou tempête - les désastres naturels n'étaient rien contre l'orage qui grondait en lui, animait son myocarde d'une mélodie sensuelle. Le feu s'amplifie magiquement, offrant à la pièce une lumière vive qui découpe les ombres avec netteté.

Si Lysander appréciait le songe d'une ballade sous les constellations, ce n'était nullement son projet pour le moment. Il était à deux doigts de relâcher toute raison, toute prudence ; la fébrilité réduisait son corps à une corde tendue, nervosité dans les tremblements discrets des muscles qui roulent sous la peau, tandis qu'il ne pouvait détacher son attention, son regard de Nile près de lui. Si proche de lui qu'il pouvait - souhaitait - le toucher. Le motif de la curiosité n'est qu'alibi pour retirer la blanche chemise. Et, sans un mot, accordant en silence le droit du contact à Nile, il déglutit sous les doigts intéressés, dextre chaude et douce. Si la rune a un lien avec le feu, cela n'explique qu'en partie la brûlure lascive qu'il éprouve sous la caresse du jeune homme. Si sa peau n'avait été d'ébène, ses joues auraient prit une teinte écarlate. Son poitrail inspire profondément, pour calmer la respiration hachurée. Comment sont-ils passés des jeux enfantins, aux bousculades amicales, à ceci ? C'était autre chose, adulte, voluptueux. Il détourne ses yeux lupins, dorés, trop plein d'étincelles envieuses, incapable de se retenir face à la lèvre mordillée du sorcier. Une part de lui voudrait se lever et fuir - parce qu'il a peur, soudain, de la force de l'émotion qui l'envahit, primitif besoin charnel que les doigts de Nile embrasent de leur cajôlerie. Il voudrait que cela ne cesse jamais. Il se racle la gorge, mais la voix est rauque, grave de cette convoitise qui le calcine. « Un tapis volant ? C'est là-dessus que tu voulais m'emmener voir le firmament ? Quant au tatouage, il est effectivement précieux à mes yeux. C'est Absolem, mon dragon, resté à la réserve de la famille. » Les mots butent, dans cette gorge serrée, l'âme vacillant sous la tension culminante. Les doigts s'en vont, et c'est presque douloureux lorsque la caresse cesse. Le loup en lui ne veut qu'une chose, rouler sur le dos, se musser contre Nile et réclamer des câlineries du bout du museau. Il frôle du doigt un genou vêtu du salwar et si le blanc rayé d'or ne fait que réhausser le teint délicat, rendant la peau de l'omanais sculpture organique, chef d'oeuvre charnel, il aimerait trouver une raison de continuer leurs effleurements pas si innocents que cela.

Il émet un petit rire grave, presque un aboiement, souffle court. « Il est vrai que je me suis peut-être pris à notre petit jeu. » Il déglutit encore, les yeux ardents. Il craint de prendre feu, d'emmener Nile dans ce brasier incendiaire s'il l'observe trop pleinement. « De tout ? » il répète, ayant l'impression d'être stupide à voir des allusions à chacun des mots de Nile. Il ne peut nier l'affinité qui éclot ce soir, et le plant se révèle précieux, délicat. Tandis qu'il cherche une position confortable, ressentant à présent la tension dans tout son cops, la nuit s'empare de leur monde. Seul le foyer et l'astre nocturne accompagnée de ses séides stellaires offrent leurs lumières à leur scène. L'aveu n'en est que plus facile, presque tendre. Il voudrait répondre, mais il retient une plainte de frustration quand, à nouveau, les doigts viennent effleurer sa carne sensible. Et, dans une profonde joie animale, il délaisse les remparts de sa prudence. Un mouvement, et il a attrapé le poignet de Nile entre ses doigts ; il l'attire à lui doucement, en se mouvant vers lui. Leurs visages se touchent presque, et la lune pare les traits de Nile d'albâtre, d'un have délicat. Il cille. Il est trop tard pour reculer ; il ne le voudrait pour rien au monde. Il flanche, murmure, souffle mêlé à celui de Nile, dangereusement proche. « Rien ne m'effraie, Nile. » Il inspire très, très doucement, laissant les longues secondes s'égréner, grains de sable dans les sabliers vitaux. « Lâcher prise est agréable, tout comme ton contact. » Il lâche le poignet, attrape à son tour une hanche masculine. Nile est chaud, doux et si beau, si présent. Et l'obscurité les entourant donne à leur situation des allures d'irréel. Féérie voluptueuse dans laquelle il se jette, à corps perdu. Il attire encore un peu Nile contre lui, pour réduire à néant le vide entre eux. Baiser avide, le corps qui se voûte, se cabre contre celui du sorcier. Pas un instant, la crainte d'être rejeté ne vient gâcher ce premier baiser. Leur petit jeu n'a trouvé nul gagnant - ou peut-être ont-ils partagé cette victoire, finalement. « Une grande imagination, alors ? » exhale t-il, taquinerie qui vient apaiser les doutes, les peurs, la nervosité de ce contact tout nouveau entre eux ; il a lancé quelque chose, franchi une limite, et il appréhende la suite avec un émois d'adolescent. Il ne veut pas prononcer les mots qui s'impriment sous son crâne : s'ils continuent, cela changera sans doute beaucoup de choses entre eux. Mais ils en sont conscients ; ils sont adultes et responsables, ou presque. Et Lysander ne pourrait quitter Nile à cet instant sans être dévoré. « Je suis curieux de tout » et il répète les mots de Nile, avant d'ajouter, dans sa franchise habituelle mâtinée  de candeur, « et je suis surtout curieux de toi. » Voilà la sentence qui s'échappe du poitrail agité. Il tremble un peu, Lysander, mais ses prunelles ne sont qu'émotions, accrochées au visage de Nile. Iris de loup, reflets de l'orage sensitif en l'humain, corps trop étroit pour l'immensité de ses sentiments.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18) body's curse (NILYS)   (-18) body's curse (NILYS) EmptyLun 18 Mai - 23:54

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La plus belle des offrandes que Lysander lui offre, que ces frissons qui parcourent le corps, ce moment précieux où le cœur bondit à s'en arracher la poitrine, cet instant magique où il sent que rien ne peut l'arrêter, cette sensation de brûler de l'intérieur d'un feu passionnel, et cette volonté de se laisser consumer par le présent, d'ignorer tout le reste, les règles, et les potentielles retombées et conséquences : c'était pour tout cela que Nile vivait de cette façon contre vents et marées, et ce malgré les regards en biais et les grimaces irritées. Ces moments intenses qu'il ne saurait expliquer avec des mots, pour aucun ne saurait leur rendre justice. Comment décrire ce qui était en train de se produire, la curiosité dévorante, la fascination gourmande qu'il avait développé pour cet homme qu'il avait l'impression de connaître depuis … toujours ? Ces sentiments avaient-ils toujours été là, enfouis quelque part, attendant simplement le bon moment pour le submerger, ou n'était-ce là que le résultat de son obsession pour cette épée de Damoclès censée flotter au dessus de sa tête, et l'aura de danger qui l'entourait ? Après tout, ne se spécialisait-il pas dans les malédictions ?
Ou peut-être Lysander avait-il simplement envoyé une invitation à laquelle il avait répondu avec plaisir. Un ami, de la compagnie, du divertissement. Oui, l'omanais pouvait être tout ça, et bien plus encore. Tout ce dont il avait besoin, tant qu'il y trouvait son compte : un sourire suite à ses blagues, une explication sur les traditions de sa famille, un conte sur ses marques, sur ses tatouages, des confessions sur son dragon.
Il avait menti, plus tôt, en affirmant être difficile à satisfaire, il n'y avait pas plus facile que le Shafiq. Dans tous les sens du terme.

« Tu me le présentera un jour. » Pas une demande, ni même une promesse, mais un ordre. « Et ensemble, nous irons voler sur mon tapis. Tu verras, les balais pâlent en comparaison. » S'il le veut, ils batifoleront sous les étoiles indiscrètes et le regard bienveillant de Nyx.

Mais tout ça appartenait à demain.
Ils étaient dans l'instant.

Alors au diable les raisons de ses sentiments impromptus. Le désir était bien présent, vibrant, et il comptait bien l'assouvir. Oui, de tout Lysander. D'absolument tout. De tout ce que tu voudras bien me montrer. Ses pensées devinées, son dessein dévoilé, il devine quand il lui attrape le poignet que la nuit sera longue. Ils ont franchi la ligne de non-retour, et rien ne pourrait le ravir plus. Regard enjôleur et sourire du victorieux, l'intimant de ne pas s'arrêter en si bon chemin, il se perd dans ses yeux brûlants tandis que chacun de ses mots agissent sur lui comme un soufflet sur un feu de cheminée.

« - Rien ne m'effraie, Nile.
- Alors prouve le moi. »

Si mon contact t'es agréable, alors dévore-moi. Et de là, la chasse est terminée. Ses lèvres se collent aux siennes, à l'instar de leur torse qui s'échangent leur chaleur, et c'est tout ce qu'il s'est imaginé, et plus encore. Il savoure, se délecte. Leurs lèvres se toucheront à nouveau, mais ils n'auront que ce premier baiser. Et quand il prend enfin fin, Nile n'a qu'une envie : s'y replonger à nouveau. Alors il pousse sur ses mains pour venir s'échouer sur le torse musclé de son amant, ses mains encadrant son visage angélique. Un doigt vient caresser la ligne séparant ses pectoraux tandis que l'autre enjôle son visage.

« Dans ce cas, murmure-t-il en rapprochant son visage du siens, jusqu'à ce leurs nez se touchent. Laisse-moi me dévoiler. »

Et sans avertissement, il se jette à l'eau. Son visage fend les airs et s'engouffre dans son cou pour s'attaquer à la jugulaire. Mélange de lèvres et de dents qui frappent la chaire avec ardeur non contrôlées. Les chaînes ne les retiennent plus : Il est à lui. Le corps de Lysander se cabre de plaisir, et Nile grimpa sur ses hanches tandis qu'une impulsion magique écarte les meubles qui empiètent sur leur espace charnel. L'Oud cesse de jouer, les fauteuils et la table basse glissent sur le sol à travers la pièce, se heurtent à d'autres obstacles, des babioles chutent sur le sol dans un brouaha noyé par le bruit de leur propre respiration, et même le bruit du verre qui se brise ne les détourne de leur préoccupation. Seuls leurs corps entrelacés restent, et le tapis sur lequel ils feront l'amour. L'omanais fou continue de l'attaquer sous ses baisers, qui voyagent le long de son cou, visage, jusqu'à son torse pendant que ses mains se régalent de ce terrain désormais libre, tâtent le terrain jusqu'à cette foutue ceinture qu'il défait de quelques mouvements habiles et qu'il envoie à travers la pièce. Son index et majeur coincés entre sa peau et la taille de son pantalon, il appelle Lysander à se redresser, et celui-ci obéit. Lui volant un énième baiser, Nile colle son torse au sien, et murmure dans son oreille :

« Dévore-moi, mon vilain loup. »

Et surtout, ne retiens pas tes crocs.
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études : poudlard, serdaigle. (sept. 1894 à juin 1901) ; batteur pour l'équipe de quiddith.
particularité : animagus - loup noir, total contrôle depuis 1900 guidé par la matriarche Isobel McGo. mâle maudit par le sang - et ça ronge, ça ronge, qu'on y croit ou pas, sanglant avenir, trépas au glas funèbre.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18) body's curse (NILYS)   (-18) body's curse (NILYS) EmptyMar 19 Mai - 0:38



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plus on veut, mieux on veut ;baudelaire;

◊ ◊ ◊

Tout lui semble lointain : responsabilités, malédiction, songes sombres qui le faisaient se morfondre. Il n'est plus que présent, instant volé à son quotidien. Tout prenait des nuances d'or et d'argent, sous les paroles et le contact de Nile, comme s'il rendait l'imminence plus précieuse. Il ne se cherche plus aucune excuse, appétits de loup, attraits pour l'homme qui se dessine face à lui. Avait-il jamais posé un tel regard sur le sorcier ? C'était là des frontières qu'il franchissait au grand galop, alors que les règles de leur jeu n'avaient plus d'importance, et que le vainqueur n'avait plus de nom. L'ordre le fait frémir, appréhension brûlante de cette maîtrise, de cette emprise que l'omanais a jeté sur lui ; emprise dans laquelle il se fond avec délectation. « Et nous toucherons du bout des doigts le firmament et ses astres. » ; le loup d'ébène et le prince solaire. Il s'imaginait sans mal voguer sur un tapis - bien que l'expérience lui soit inconnue, mais il suivrait Nile jusqu'au confin de la galaxie, s'il pouvait ressentir encore cette sensation de vie, intense, brûlante et passionnée.

L'ardeur dans le moindre geste de l'animagus, mais Nile ne s'étiole pas, ne se fane pas, et il y voit une invitation, une acceptation de ce qui va se passer. Ils savent, et n'ont cessé de l'attendre, de l'appréhender, de l'imaginer. Dans le poitrail sombre, une bête fauve dévoile un rictus bestial, concupiscence brutale qui ravage, et la lutte n'a plus raison d'être. Le souffle court, confession sur les lèvres, si douce confidence. La promesse de Nile attise la fougue du sorcier, qui ne peut lâcher du regard les prunelles incandescentes. Et, enfin, enfin, le reste du monde leur est égal, et ils se plongent dans cette lutte charnelle. Etreinte frénétique, alors qu'autour d'eux se créée cette sphère, alors que leur univers se centre sur l'autre et les sensations. Embrasement des sens, et alors que les dents de Nile délaissent sa gorge, il vient lui-même mordiller l'épaule offerte, la gorge comme pour l'engloutir tout entier, langue avide qui goutte à la saveur presque épicée d'une peau inédite. Mains cajôleuses, qui découvrent les courbes, les angles et les détours du corps mâle. Explosion du myocarde sous l'affolement, l'envie impatiente. Plainte rauque, un baiser encore, et il ferme les yeux, savourant ce moment où il se sait désiré, et où son souhait sera excausé - « Et le loup dévora le prince. » Il sourit, encore, béat de ces sentiments qui l'envahissent ; raz-de-marée de bonheur, palpitant gonflé de cette fortune. Il imprime sur ses prunelles d'or et d'obsidienne le visage offert, le corps encore trop vêtu. Puis les doigts griffus dévoilent, étoffe après étoffe. Ils caressent, cajôlent, effleurent la carnation semblable aux astres ; lèvres qui se joignent, explorent, insatiables. Souffle court qui tempête, enlacement sensuel. Il n'a plus les mots, ne désire même plus rompre ce charme. Il est totalement sous l'emprise de Nile. Partage, complicité naturelle, jusqu'à ce qu'ils s'appartiennent, l'un et l'autre. La seule musique qui s'accorde à son coeur sont les soupirs de l'omanais. Gémissements aux lèvres, euphorie dans l'union simple et charnelle. Torses qui se heurtent, peau contre peau, découverte mutuelle. Lysander ressent ce ravissement dans les réinventions qu'ils forment de cette union, cette recherche réciproque de la fusion absolue. Abandon total, dans ce qu'il y a de plus humain et animal ; primitive gestuelle qu'ils perpétuent, dans l'acte d'amour.

Apogée qui se sublime, exaltation dans la finalité. Frémissements dans leur chute sybarite. Il ne veut se délier de ce corps à qui il dédie, du bout des doigts, caresses sur le torse, le flanc, l'épaule, qu'importe l'endroit tant qu'un contact est là. Lysander reprend doucement son souffle, ébahi. Félicité qui fait briller le regard, qui dévore Nile de son observation cupide, à l'affût des émotions, d'un rire, d'un sourire. Lui-même ne cesse de sourire comme un idiot - un idiot satisfait et heureux. Il ferme les yeux, ressentant une seconde la perfection de ce moment comme un trésor. Il se blottit contre l'omanais, réalisant le désordre autour d'eux. Il émet un petit rire. « Si tu as besoin de redécorer, appelle-moi à nouveau » qu'il invite, à nouveau taquin ; les yeux, mi-clos, sont pourtant plus polissons. Il s'étire, loup jusque dans la torsion du corps qui se repait de cette satiété d'amour. Il inspire encore ; arômes musqués de deux corps qui saturent l'odorat, mais il aime ça. Ce sont là les preuves qu'il ne s'agit pas d'un rêve. Peut-être aurait-il dû être gêné, mais il ne ressentait nul embarras. Il était presque naturel d'être ainsi, sur le tapis, nu et près du sorcier. Il espère ne pas avoir marqué Nile de ses crocs - difficile de garder sa nature parfois un peu bestiale, et il inspecte, allongé sur le flanc, tenant son visage sur sa main, accoudé au tapis, chaque parcelle du sorcier. Du bout des doigts, des prunelles qui cillent doucement. « J'espère ne pas avoir été un trop vilain loup, mon doux prince aux satisfactions difficiles » qu'il ronronne, amusé.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18) body's curse (NILYS)   (-18) body's curse (NILYS) EmptyJeu 21 Mai - 15:15

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De louveteau au grand méchant loup, les crocs s'enfoncent dans sa chair et le prince se laisse joyeusement dévorer.
Gémissements et respiration haletante sous la lumière du feu.
Douleur délicieuse, râles de plaisir et tremblements d'extase.
Sauvagerie tendre.
Tendresse sauvage.

Le temps leur échappe. Le temps et l'espace.
Ils opèrent dans leur propre sphère : se délaissent d'artifices pour s'offrir l'un à l'autre dans la plus pure authenticité.
Leur habit le plus naturel, leur pulsions les plus primitives.
Dans cette sphère, ils ne peuvent pas tricher. Dans cette sphère, ils ne vivent que pour l'autre.
Symbiose du corps et de l'esprit, jusqu'à la rupture de ce contact enchanteur.
Climax atteint, convulsion qui parcourt le corps, orgasme résonnant.
Retour à la réalité.

Le crépitement des flammes, la peau satin de Lysander contre la sienne et le relâchement des muscles sur le tapis. Il se baigne un instant dans cette félicité, l'oxygène s'engouffrant de nouveau dans ses poumons. Certains s'endormaient après l'acte, et il aurait pû aisément se laisser bercer jusqu'à rejoindre les bras de Morphée, mais c'était sans compter sur cette montée d'énergie qu'il sentit parcourir son corps. Comme un courant électrique. Se redressant en position assise, il observa les ruines de son appartement, un sourire sur les lèvres.

« Je crois que je me suis laissé emporter, répondit-il à la plaisanterie de son amant, contemplant les meubles renversés et le verre brisé avant de se tourner dans sa direction et de venir s'échouer de nouveau sur sa poitrine dénudée, lui volant un énième baiser. Lysander, aurais-tu glissé quelque chose dans mon thé ? »

Pichenette sur le nez, comme pour le punir de l'avoir si aisément mené à la dépravation, et adresser l'éléphant dans la pièce de la seule façon qu'il savait opérer : avec humour et dérision. Il pourrait tenter de comprendre ce qui avait bien pû leur passer par la tête, essayer de trouver un sens à leur relâchement, mais Nile n'en voyait pas l'utilité : à quoi bon ? Ce qui est fait est fait. Les choses s'étaient faites organiquement, ils s'étaient laissés porter par la vague et avaient partagé un instant magique et incroyablement intime. Et si il mentirait en affirmant qu'il voyait Lysander de la même façon qu'avant leur petit dérapage, il ne voyait pas cela comme une fatalité. Au contraire, il avait impression d'avoir découvert une nouvelle facette de cet homme aux tendances secrètes.

« J'ignorais que tu appréciais la compagnie des hommes. Souffla-t-il en lui chatouillant les côtes, juste au dessus de la rune de feu, avant de se redresser pour de bon et d'enfiler le salwar qu'on lui avait sauvagement arraché. Un sourire taquin sur les lippes, il passa ses doigts sur les reliques de leur affection, sur sa peau creusée au niveau de son épaule et de sa hanche. Ça va laisser des marques. » Le loup avait été très vilain.

L'omanais bondit sur ses pieds puis étira ses membres. A l'extérieur, la nuit s'était belle et bien installée, mais la lune n'avait pas encore atteint son zénith. Traînant des pieds jusqu'à la fenêtre, il soupira longuement en observant les lumières ci-bas, et fut surpris de pouvoir décerner les courbes de Selené dans le ciel dégagé.

« Il s'est arrêté de pleuvoir, constata-t-il, une lueur pétillante dans le regard. Il pouvait même voir quelques étoiles dépasser des nuages sombres se mouvant au dessus de la ville endormie.

Nile se mordit les lèvres. Pas fatigué pour un gallion, il claque des doigts, et les vêtements de Lysander éparpillés dans la pièce se mirent à léviter jusqu'à la silhouette toujours allongée sur le sol.

« Habille-toi mon beau. N'ai crainte, je ne te jette pas dehors. Le ciel se dégage et la nuit est jeune. Allons toucher les étoiles. »

Ordre ponctué d'un clin d’œil, il s'éclipsa jusque dans sa chambre à coucher.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18) body's curse (NILYS)   (-18) body's curse (NILYS) EmptyJeu 21 Mai - 16:09



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plus on veut, mieux on veut ;baudelaire;

◊ ◊ ◊

Pour ceux qui craignent l'après, l'instant est toujours éternel. Nile lui faisait cet effet - de vivre, juste pour vivre. Il étincelait, ce prince au corps auréolé de lumière. Lysander ne voulait pas se poser de questions ; tout était trop bon, trop simple et trop organique pour gâcher de questions cette véracité entre eux. Il émet un rire comme un grondement ; effectivement, ils se sont employés à faire de cette petite bêtise un déchaînement dont ils sont le centre du monde, entouré de ce capharnaüm. Il pourrait se rouler en boule et sombrer dans le sommeil, bienheureux dans cette chaleur et cette sérénité de l'âme - peut-être que ce contact tendre a apaisé un instant les ruines de ce qu'il est. Il tortille le nez malmené par l'omanais, souriant doucement. « Peut-être bien. Tu veux une autre tasse ? » qu'il défie, mais c'est une bravade vide. Il puise en lui cette étincelle qui parcourt son corps, énergie qui semble l'électriser au contact de Nile. Il est heureux que l'ambiance ne soit pas à la gêne ou à l'embarras. Tout est naturel, comme si aucune frontière n'avait été franchie ; Lysander prend conscience avec délicatesse de ce qu'ils ont vécu, comme s'il tenait entre ses doigts un oisillon de verre. C'est encore fragile, mais il aura tout le temps de débrouiller le magma psychique plus tard. Il se cabre et se redresse sous la caresse chatouillante, hausse les sourcils et, d'une voix mimant celle dont use Nile pour paraître mystérieux et charmant, il réplique, « Je suis un être plein de mystères, mon cher Nile. » La cuisante trahison de la malédiction cachée - de ce qui le ronge, l'emplit de hargne envers sa propre faiblesse. S'il avait eu sommeil, cette simple pensée le réveille comme un coup dur. Il se félicite de n'avoir eu de crise jusqu'ici. Il regarde avec regret le corps se vêtir, observant une dernière fois les courbes et les angles séduisants. « Toi qui voulais du mordant, tu as été servi. Au moins es-tu vivant » plaisante t-il, devant les stigmates qu'ont laissé sa férocité et sa sauvagerie dans l'étreinte.

Echo, reflet, il s'étire à son tour, muscles qui roulent sous la peau d'ébène ; il reste ainsi, assis, nullement gêné par sa nudité. Le tapis sous son fessier formait un nid confortable. Mais, peut-être parce que Nile se mouvait avec énergie, il ne désirait plus paresser au sol comme un animal alangui, repus. Il sent l'espèce d'excitation dans la phrase, et tourne son regard vers le ciel dégagé. Mais s'il avait espéré pouvoir, à son tour, observer la voûte nocturne, il est bientôt assailli par ses vêtements magiquement venus à lui. Il attrape la chemise blanche, un peu froissée, qu'il drape d'un geste, sourcil haussé - il pense deviner ce que Nile va proposer, et il en ressent une impulsion semblable. Prunelles chatoyantes, pleine d'une gaminerie complice. Il éclate d'un grand rire, abois colossaux, qui s'échappent du poitrail comme une tempête. Cette liberté qu'il goûtait, c'était la soeur de celle qu'il détenait sous forme de loup. C'était une ivresse qu'il adoptait pour fuir, pour s'échapper. C'était bon. Docile canidé, il se rhabille, passe le bout de ses doigts sur sa gorge, son épaule, là où Nile a mordillé, caressé. Il se lève et va se poster près de la fenêtre. « Cela fait longtemps que je n'ai pas volé. Le ciel me manque - comme il doit manquer à ceux qui ont déjà volé, je suppose. » Ancien batteur au quidditch, il avait tutoyé le firmament et les nuages, habile athlète. « Je me suis promis qu'un jour, je volerai sur mon dragon. Peut-être t'emmènerais-je, si tu es sage et que tu m'as pas poussé de ton tapis à cause de mes railleries » qu'il taquine ; Absolem, qu'il a si longtemps refusé de revoir, le feu du dragon imprimé sur ses rétines, dans son coeur, silhouette de cendres. Il secoue la tête comme pour se débarasser des sombres pensées qui l'assaillent. Il n'a pas le droit d'être angoissé ou inquiet - Nile lui promet mille aventures, son cher prince de soleil, et il ne peut qu'accepter, dans cette quête éperdue du présent. « Je viens de me rappeller que ton anniversaire est pour bientôt. » Il réalise, cligne des yeux, pensées qui s'entrechoquent. Lysander continue d'observer le ciel, après avoir ouvert les fenêtres ; la brise fraîche fait frisonner le teint sombre, agréablement. A cet instant, il ne désire plus qu'aller chevaucher ce tapis pour caresser les étoiles.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18) body's curse (NILYS)   (-18) body's curse (NILYS) EmptyDim 24 Mai - 0:50

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Nile délaissa un Lysander encore nu pour s'éclipser dans sa chambre à coucher. La pièce plongée dans le noir s'illumina d'un Lumos murmuré tandis qu'il convoqua une chemise blanche qu'il enfila d'un tour de bras, pour aller avec son salwar. En passant devant son lit aux draps restées intouchés, il se demanda si il les partagerait cette nuit, avant de décider de laisser le choix à son invité quand la question se poserait, ce qui n'était pas encore le cas. Ils n'étaient plus à ça près. Il gardait le tapis dans un coin de la pièce, près de son Éclair de Feu qu'il s'était procuré en dernière année pour la frime, mais dont il se servait bien peu au final. Il avait bien tenté de s'en servir comme d'un vrai tapis, mais il avait bien vite fini par comprendre, après s'être plusieurs fois pris les pieds dans des plis auto-fabriqués, qu'il ne tolérerait qu'on lui marche dessus inutilement. La carpette sous le bras, il revint dans le salon juste à temps pour répondre à la promesse taquine de son amant.

Le ciel lui manquait.
Le ciel, il pouvait lui offrir. Ne serait-ce que pour quelques instants.

« Hors de question que tu te défile, McGonagall. Tu m'as promis de me présenter Absolem, et les promesses sur l'oreiller sont les plus sacrées. » En vérité, Lysander ne lui avait rien promis autant qu'il avait exigé, mais il ne pourrait pas le contredire si il le réduisait au silence d'un baiser sur les lèvres.

Il avait hâte de rencontrer le dragon. Enfant, il se souvenait de quelques instances où les Shafiq avaient été aimablement conviés à la réserve écossaise, ne serait-ce que pour que Tariq puisse choisir la prochaine bête qui protégerait le coffre d'un sorcier assez fortuné. Il avait vu les créatures majestueuses dans leur environnement, une vision dont il ne pourrait se lasser. Il sentit un frisson lui parcourir l'échine à l'idée de déchirer les cieux à dos de dragon, tandis qu'il posait son tapis enroulé près de la fenêtre. Ce soir, ils devraient s'en contenter, mais Nile n'avait aucun doute que cette vieille relique saurait les satisfaire.

« Ça constituerait un cadeau d'anniversaire acceptable d'ailleurs, puisque tu en parle. Ajouta-t-il lorsque son amant mentionna, ponctuant sa suggestion d'un clin d’œil entendu. Et si ce n'est pas possible dans l'immédiat, quelque chose de brillant fera l'affaire. » Il lui fit comprendre d'un sourire malicieux qu'il avait placé la barre très haute malgré lui, ou qu'il l'avait placé pour lui.

Mais tout ceci n'était que plaisanteries. S'il aimait s'amuser à se comparer au Niffleur, son animal fétiche, il n'y avait rien que Nile voulait pour son passage dans sa vingt-huitième année qu'être entourés des gens qu'il avait le privilège d’appeler des amis. Qu'il lui était aisé d'être matérialiste quand il avait les moyens d'obtenir tout ce qu'il désirait. Et puis, n'avait-il pas prouvé encore et encore qu'il ne vivait que pour expériencer les plaisirs simples de la vie ? Comme en l’occurrence la perspective d'aller chatouiller les narines de Nyx.

« As-tu déjà volé sur un tapis ? S'enquit-il en convoquant sa baguette entre ses doigts d'une simple pensée informulée. Un coup dans l'air, et le tapis en question se déroula de lui-même, s'étala sur le sol, face au néant sombre qui s'étendait au dessus de Londres, les extrémités vibrant déjà d'un frisson de liberté. Ils sont rares de ce côté du monde. Ils n'ont rien à voir avec les balais. »

Un balais était plus facile à manier, mais il n'avait jamais trouvé particulièrement agréable d'avoir un gros de bout de bois coincé entre les jambes. Son tapis était doux, son tapis était beau, aux couleurs oranges, bleues et violettes usées, ce qui accentuait son charme aux yeux du briseur de sort. Un cadeau offert par son oncle, le père d'Arian, tout droit venu d'Iran. Un héritage familiale, pour l'obtention de ses ASPICS. Sur ce tapis, il ne mettrait jamais de prix.

« Illégaux en Grande-Bretagne, enchaîna-t-il en haussant les épaules. Je compte sur toi pour trouver une excuse, si jamais on se fait pincer par tes collègues du ministère. » Et comme une telle idée ne saurait l'effrayer, il s'agenouilla sur les douces fibres, et invita Lysander à l'y rejoindre en lui tendant la main. « Ce vieux tapis est un peu grincheux. Il ne sert à rien d'essayer de le diriger, mais tout devrait bien se passer. Il ne m'a jamais emmené plus loin que Cardiff. » Où voleront-ils cette nuit ?
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18) body's curse (NILYS)   (-18) body's curse (NILYS) EmptyDim 24 Mai - 12:40



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plus on veut, mieux on veut ;baudelaire;

◊ ◊ ◊



Il s'était posté près de la fenêtre, pieds nus, ne désirant pas se vêtir à nouveau de son armure complète - cela lui aurait un peu trop rappelé le travail et tout ce qui allait avec. La chemise était un peu froissée, incorrectement boutonnée, et ça lui convenait, ce petit air débraillé. Le regard d'obsidienne suit le corps de Nile avec attention, se focalisant sur le tapis qu'il tient. La curiosité fait briller les pupilles, le visage se tend dans une appréhension enfantine. « Si je l'ai promis sur l'oreiller, alors je ne peux y échapper » qu'il rétorque, sincère, mais de façon à ce que les propos soient ambigus. Mais il rejette les pensées à propos de son dragon - cette rancoeur, cette colère envers ces créatures, nées du deuil de la fiancée perdue. Il n'avait vu la réserve depuis quatre longues années, mais cela pouvait changer. Le voulait-il ? Il n'en savait rien lui-même. Confusion de la psychée tiraillée entre le devoir, le bonheur de revoir son dragon à qui il était si intimement lié, et l'amertume acide qui le rongeait face à la trahison du brasier. Heureusement, Nile et la situation elle-même sont de parfaites distractions, et il revient au présent, soulagé de ne plus avoir à y penser pour le moment.

Lysander approcha la main du tapis sans oser y toucher, craignant non une magie hostile, mais ce premier contact - c'était comme un bonbon de Bertie Crochue, l'on ne savait jamais sur quel goût l'on allait tomber. C'était exactement cette sensation d'appréhension, de curiosité, de surprise. « Quelque chose de brillant » qu'il rit. Nile n'était pas un Shafiq pour rien ! Mais Lysander, à sa grande surprise, réalisa qu'il avait déjà quelques idées. Etrangement, ce simple anniversaire trouva à ses yeux une importance vitale. L'envie irrésistible d'offrir quelque chose de grandiose à Nile s'empara de lui, et avec un petit sourire mystérieux, il ajouta, « Comptes sur moi pour te surprendre. » Regards complices qui s'échangent, spontanément. Nile ne saurait sans doute jamais les efforts qu'il déploierait, mais Lysander tenait au creux de son crâne l'idée parfaite. Il regarda la baguette dont les doigts se saisirent, et observa le tapis se déroulant ; les couleurs le frappèrent dans leur majesté, leur opulence. Le tapis était sublime, un peu passé, un peu vieilli, et cela offrait à l'imagination mille et une histoires à s'invente sur l'objet en question. « Non, jamais, c'est la première fois. » Il avoue sans fard. « Je veux bien te croire. Je maîtrise convenablement le vol sur balai, mais l'idée de voler sur ce tapis est aussi curieuse qu'intimidante. » Ils vont réellement voler là-dessus. Lysander pourrait ressentir une pointe de peur, mais savoir que Nile sera à ses côtés apaise les émotions négatives. Toute la confiance qu'il place en son compagnon, toute l'assurance de l'Omanais, tout en Nile exshude la certitude et la fiabilité. Et puis, s'il doit mourir, autant que ce soit du haut d'un tapis en chutant dans l'abysse après un dernier contact avec son amant, plutôt qu'à force de souffle éperdu et de plasma calomnié.

Il n'a pas peur, Lysander, tant qu'il est avec Nile, son doux prince insouciant et déterminé. Deux enfants, oui, qui s'apprêtent à embrasser l'empyrée étoilée. « Il est magnifique. » Le souffle est celui d'un soupirant face à sa dulcinée ; Lysander sent bouillir les questions, les interrogations sur les fonctionnements magiques, sur le tapis en lui-même, mais il clot les lèvres. Trop de questions gâcherait cet instant magique. Il a un petit sourire quand Nile lui révèle le caractère illégal, et rit franchement par la suite. « Je suppose que dire franchement que je tenais à tutoyer les étoiles avec mon amant risque de ne pas leur convenir. Alors, ne nous faisons pas attraper » qu'il glisse, le défi dans la voix. Comme quand Nile venait causer de bêtises et de farces, et que l'épée de Damoclès des préfets, des professeurs leur flottait au-dessus de leurs têtes. Nile avait toujours eu ce penchant pour braver les interdits. Lysander lui lança un long regard, tendresse dans le velours du sorcier. Il s'approcha du tapis et s'assit avec beaucoup de précautions, imitant la position de Nile, de peur de faire quelque chose d'incorrect. « Il est grincheux, tu dis ? Il ne va pas me faire tomber volontairement, au moins ? » Inquiétude d'enfant, de peur de tomber d'un balai jouet. Sauf que c'était pour de vrai. Ce tapis avait-il une conscience ? « Est-ce que si je le complimente, il sera moins revêche ? » et il ne plaisante qu'à moitié. Il avait appris que nombres de créatures étaient sensibles aux mots doux et aux phrasés flatteurs. « C'est très doux » murmure t-il encore, ébahi de sentir sous ses doigts la trame élégante du tapis. « Je suis sensé rester assis, ou m'accrocher à toi ? » Les doigts, du tissu du tapis, viennent effleure une hanche avec malice, sourire polisson. « Quant à notre destination, tout me convient, qu'il nous emmène où il le désire. » L'exultation gonflait le coeur de l'écossais. « Qu'il nous offre le monde, s'il le veut. » La lune, le ciel, voûte du monde, les appelle. Lysander a un frisson qui descend le long de son dos, et sa respiration s'accèlère sous l'excitation intense de cette première fois sur un tapis volant. Les prunelles avalent déjà le ciel qu'ils peuvent apercevoir, non sans considérer avec émotion la silhouette de Nile qui se découpe sur le firmament, tout à côté de lui. Ce soir, il se sent libre et vivant. Les doigts carressent le tapis comme il aurait gratté le menton d'un chat. Lysander vient voler un baiser sur la nuque de Nile, remerciement silencieux pour ce qu'il lui offre à cet instant.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18) body's curse (NILYS)   (-18) body's curse (NILYS) EmptyVen 5 Juin - 19:48

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« Je croyais que rien ne t'effrayait, Lysander. » Souffle en réponse à l'aveu de son partenaire de crime pour la nuit. Aussi curieuse qu'intimidante. Un rictus bienveillant étire la commissure de ses lèvres, compense la lueur défiante dans son regard pétillant. Pourtant bien loin de se manquer, Nile lui tend la main, l'accompagne tandis qu'il s'installe à ses côtés. Ses doigts caressent les fibres, motivés par les éloges qui s'échappent des lippes de l'écossais. Déjà, son trésor se détend sous leurs corps, si proches l'un de l'autre qu'ils ne forment presque qu'une seule entité impatiente de rencontrer la lune. Son sourire s'élargit de la candeur de son amant et des questions qu'il lui pose, et il s'épanouit dans cette sensation gratifiante de le guider dans la découverte de plaisirs jusqu'alors insoupçonnés. « Il est comme son propriétaire, s'amuse-t-il d'une voix taquine. Il répond favorablement à la flatterie. » Clin d’œil. Doucement, il laisse son fessier se poser au sol pour adopter la position du lotus, ses mains agrippants les rebords de l'engin. « Je ne peux pas te promettre qu'il ne te laissera pas tomber. Et si par malheur cela se produit, dis toi que tu auras au moins eu l'occasion de voler sur un tapis avant de mourir. C'est pas le cas de tout le monde. » Il poursuivit, non sans s'amuser de sa propre ânerie. « Par sécurité, je te conseille de t'accrocher à moi. » La réalité : il n'en avait pas besoin, mais l'omanais appréciait le doux contact de ses doigts sur sa peau. Ses lèvres sur sa nuque produisent des frissons sur tout son corps et sonnent leur départ. D'un murmure arabe, l'accent naturel de l'Orient demande au tapis de léviter dans leur langue natale. Et dans sa clémence, il répond, se soulève doucement du sol et sans avertissement, s'élance dans la nuit.

Et juste comme ça, la nuit est à eux. Nyx leur ouvre les bras. Le vent furieux s'engouffre dans leurs cheveux, frappe leur visage, s'infiltre dans les trous de leurs vêtements, gèle leur peau d'une morsure tout aussi glaciale que revigorante. L'odeur de la pluie sur le sol caresse leurs narines et ci-bas, les lumières de Londres ressemblent à des lucioles coincées par un sortilège de paralysie. Le rire de Nile se perd dans le brouaha aigu du souffle de Borée, vent du Nord, et éclate cristallin quand le tapis termine son ascendance et ralentit l'allure. L'estomac serré, le cœur battant dans la poitrine : Prana secouant le corps, la sensation de vivre. Grosse inspiration par le nez, il expire par la bouche et laisse les troubles au sol.
Ce soir, ils sont au-dessus de tout ça.
Ce soir, la nuit et le ciel leur appartiennent.

« Toujours avec moi ? » Paroles saccadées par un rire qui résonne dans le vide. Sa main attrape celle de Lysander et il porte leurs doigts entrelacés jusqu'à son cœur pour qu'il en goûte le rythme. « Ici, nous sommes intouchables. »

D'un léger étirement sur la gauche, il intima au tapis de se pencher légèrement. En dessous d'eux, Londres défilait et brillait de lumières timides. La grande ville semblait paisible, et ce malgré la guerre menaçant le monde moldu. Ses pensées divaguèrent vers la famille de Gabrielle, quelque part en dessous de lui. Les grandes nations menaçant leurs voisins, la Petit l'avait tenu au courant de ce conflit auquel elle ne pouvait prendre part. Pensées parasite s’infiltrant dans ce moment figé dans le temps, prône à la contemplation, à la réflexion. Peut-être pas si intouchables que ça. Mais il ravala ses pensées révoltantes, s'abandonna à l'instant. Jusqu'à ce que le tapis dérive, qu'ils se mettent à survoler une énorme masse enténébrée, et qu'un sourire étire de nouveau ses lippes.

« Tu vois cette forêt en dessous de nous ? » Paroles au goût secret, une rafale de vent glacée comme avertissement. Lèvres scellées menaçantes de s'ouvrir et de révéler ce qu'il devrait garder pour lui, pour l’allégeance de Lysander était déjà acquise. Pourtant, Nile avait déjà l'impression d'avoir été trop loin, et pourtant, il avait confiance.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18) body's curse (NILYS)   (-18) body's curse (NILYS) EmptyDim 14 Juin - 11:12



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plus on veut, mieux on veut ;baudelaire;

◊ ◊ ◊



La pique le fait sourire - un point pour Nile. Il n'a pas peur de la hauteur, Lysander, ayant tutoyé les cieux plus d'une fois dans un cadre plus sportif. Il décide de placer toute sa confiance en l'omanais - réalise que c'est déjà fait, et que malgré cette légère saveur d'appréhension qui se distille sur sa langue, il montera sur ce tapis, quitte à en tomber et à virevolter jusqu'au sol. Il ne manquerait cela pour rien au monde, ce soir ; invincible loup, aux côtés de son prince solaire. Les taquineries et autres railleries de Nile sont autant de sécurité pour lui, autant de choses auxquelles s'accrocher dans cette normalité qu'ils ont pourtant rayée, malmenée, transmutée en autre chose, sans que Lysander sache ou se demande même pour combien de temps. « Dois-je donc révéler que, maître comme tapis, vous êtes tous deux merveilleux, et que si ce tapis est le canevas sublime de tissus chatoyant, tu es un prince auréolé de lune ? » qu'il glisse, l'air presque poète, avant de tirer une langue enfantine. Même s'il le pense, il en fait une complicité plutôt que les langueurs d'un coeur encore trop plein de ce qu'ils ont partagé. Le sourire se crispe, et il hausse les épaules, dans un souffle qui gonfle son poitrail. « Soyons effectivement positifs : je mourrai heureux, entouré de ciel, d'étoiles et de lune. Un joli décor, pour un dernier regard sur le monde. Mais je vais me tenir à toi » qu'il répète, comme si c'était quantité négligeable. Il mime la façon de se tenir de Nile, s'asseyant en lotus avec un peu moins de souplesse que son comparse. Ses doigts chatouillent, s'accrochent enfin à la taille, presque un peu trop langoureusement pour le rôle utile qu'il devrait avoir ; Lysander fait attention à ne pas le serrer de trop, et de trop près - il n'est pas question qu'ils tombent parce qu'il aura distrait Nile, n'est-ce pas ? Pourtant, il ne peut s'empêcher de goûter la chaleur proche, l'odeur douce, presque épicée ; il inspire doucement, pour apprécier autant que faire se peut cette nouvelle étreinte d'un genre différent, sur ce tapis si doux qui leur promet le ciel.

Ils s'envolent, et le monde s'ouvre devant eux dans un scintillement féérique. Il a frissonné en entendant le mot étranger, sortilège ou ordre, il n'en sait rien, mais cela a éveillé des appétits pour un ailleurs, affolant son imagination à renfort de dunes ensablées, de soleil brûlant, de palais d'albâtre et d'or. Lysander se rapproche, par réflexe, de Nile, et goûte cette fois le souffle du vent dans leurs cheveux, le ciel qui semble si proche d'eux, le monde sous leurs pieds. Tout est incroyable, dans cette nuit doucement lumineuse, et il voudrait ne jamais reposer les pieds au sol, ivre de cette liberté qui tonne sans sa poitrine ; collé à Nile, il ne doute que le sorcier n'ignore rien de sa joie de loup devant leur chevauchée fantastique à dos de tapis. Il ferme les yeux, quand le rire cristallin de Nile s'empare de ses tympans, repousse les claquements du vent, et un nouveau frisson naît dans son corps. Nile lui offre plus que ce qu'il aurait pu imaginer, et il inspire encore, pour calmer la soudaine émotion qui lui noue la gorge au point de faire larmoyer ses yeux - à moins que ce ne soit le vent vivifiant, glacé et si pur. Le tapis prend une allure plus pleine, moins accélérée ; Lysander n'en décolle pas pour autant ses doigts de Nile. La question de son comparse lui arrache un rire, écho de celui ivre de sensations de Nile, plus tôt ; « Toujours » qu'il souffle, et cela tonne à ses oreilles comme une promesse. Il frissonne au contact, pose tendrement sa main mêlée à celle de son amant sur ce coeur qu'il sent tonner, au même rythme que le sien. Il en profite pour serrer un peu plus leurs deux corps, son torse contre le dos de Nile. « Alors, ne redescendons jamais. »

Il pourrait presque regretter que cela ne soit possible. Pourquoi devoir empesantir son crâne de responsabilités, de cette santé fragile dont il craignait que le vent frais ne réveille la douleur, de la mort et de ces guerres qui frémissaient ? Ils étaient là, ensemble, et le ciel leur appartenait. Lysander forma le voeu, vain et enfantin, que ce moment ne s'arrête jamais ; pour le sceller, il embrassa à nouveau la nuque, puis l'épaule de Nile, remerciements diffus de ses lèvres chaudes, sur cette peau offerte. Un simple merci ne saurait suffire, et par la douce pression de sa main sur ce coeur aimé, qu'il n'a pas délaissé ; de ce contact dos à torse ; de ces baisers, il espère que Nile compendra chaque émotion qui envahit et fait résonner son corps.

Ils survolent Londres, féérie urbaine aux lumières comme des lucioles. Il songea aux êtres qu'ils connaissait, qui vivaient plus bas ; aux moldus qui devaient y vivre également. Il chassa de son esprit toute pensée autre que l'instant, et profita simplement de cette vue superbe, qui devait être réservée à peu de monde - la lune couvrait de son voile d'argent les fenêtres et les étendues d'eau, les changean en des miroirs de l'âme de la nuit. Le paysage change, et le loup en Lysander hurle soudain à la vue des conifères et autres porteurs de feuilles ; la gigantesque forêt est une plaie noire dans la terre du monde, et il voudrait soudain y galoper, y chasser le gibier sans le tuer, juste pour courir, juste pour le défi. Lysander voudrait soudain pouvoir patager cela, avec Nile - et encore une fois, d'autres idées lui viennent en tête, notamment un vol d'une autre nature. Mais il lui faudrait retourner en Ecosse et retrouver son coeur de dragon laissé là-bas. La question de Nile le sort de pensées peu joyeuses, et il retrouve l'instant, le coeur à nouveau dilaté de bonheur. « Oui. » Voix rauque ; difficile de la manquer, cette forêt, mais Nile n'aurait jamais posé la question s'il n'avait pas autre chose en tête. « Y cacherais-tu ton trésor, mon cher prince ? » taquine t-il, plus proche de la véritable réponse qu'il ne l'aurait jamais songé. Collé contre Nile, il est prêt à écouter chacun des mots sortis de cette bouche adorable. La confiance lui est acquise, à jamais, plus encore à présent que se mêle leurs émois à leur amitié ancienne. Il couve de ses yeux la forêt, des iris rendus dorés par le contact de Nile, par la vue de la forêt, par le loup qui voudrait sortir et hurler ces émotions qui tempêtaient en lui. Il les lève à nouveau vers Nile, ne camouflant rien de son sourire béat, de ses prunelles d'or sombre. Il est, face à Nile, l'âme nue, le coeur offert.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18) body's curse (NILYS)   (-18) body's curse (NILYS) EmptyJeu 9 Juil - 21:59

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Ne jamais redescendre. Lysander lui souffle une idée tentante, et il est grisant de réaliser la facilité avec laquelle il pourrait laisser tout ça derrière lui. Ordonner à son tapis de voler jusqu'à l'autre bout du monde et laisser les bras du loup réchauffer sa peau quand le vent le fait frissonner. Disparaître dans une traînée d'étoiles et ne laisser derrière eux qu'une fenêtre grande ouverte sur un mobilier perturbé. Impulsions de l'amour, et les idées folles qui accompagnent la félicité au creux des reins. Il pourrait être ce prince auréolé de lune, et s'enfuir aussi loin que ce magique décor veut bien s'étirer. Passer la vaste forêt en dessous d'eux et taire ces mots au bout de ses lèvres. En l'instant, il aimerait effectivement ne jamais redescendre, continuer de naviguer à l'infini, couché dans les bras chaud et musclés du loup. Une bête pensée que celle que la malédiction ne saurait l'atteindre si haut. Qu'il continue de s'accrocher à ses hanches et il ne le laisserait pas tomber. Pourtant, son regard ne peut se détacher du sol qu'il sait devoir rejoindre à un moment ou à un autre. On a encore besoin d'eux, pense-t-il en passant une main tendre sur la joue du McGonagall, lorsque ce dernier le taquine sur la présence d'un trésor dans les bois qu'il montre du doigt. Son rire se mêle au vent céleste. Il aimerait bien, mais quiconque le connaissant sait que Nile est plus du genre à exhiber ses richesses qu'à les dissimuler. Son regard dans le siens, il sent son cœur s'emballer lorsqu'il réalise que Lysander, dans la candeur du moment, lui est totalement dévoué. Sourire attendri sur les lèvres, l'omanais se ravise : cette virée n'a pas besoin de devenir autre chose que ce qu'elle est. En poursuivant, il aurait l'impression de profiter de la situation, et il ne souhaite pas que le loup se fasse des idées. Les choses sont parfaites telles qu'elles sont. 

« Tu sais quoi ? Répond-t-il alors d'un ton joueur. C'est un secret pour un autre soir. » Pourtant, au fond de lui, le briseur de sort sait qu'il n'y aura probablement pas d'autre soir. Ou tout du moins, pas comme ça.

Se redressant sur le tapis, il adresse un dernier regard au manoir Lovegood qui marque l'entrée de la forêt des Enfants de Morgane avant de caresser les motifs de l'objet magique dans la direction inverse de leur trajectoire. Requête silencieuse pour la carpette qui, ce soir, semble d'humeur docile. Celle de faire demi-tour, loin de toutes tentation de délier sa langue jusqu'à ce qu'il dépasse les limites de ce qu'il ne devrait pas dire. Et éventuellement, après de nombreuses minutes à léviter sous les étoiles et à s'échanger des mots doux sous leur lumière argentée, c'est d'elle-même qu'elle les ramène jusqu'au quartier de Westminter, et qu'elle se pose délicatement sur le sol de l'appartement de son maître. Lorsqu'ils mettent pied au sol, la chaleur s'empare de leur corps comme une étreinte douillette. Malgré la fenêtre restée ouverte, le sortilège ambiant s'assure de mimiquer des températures qui lui sont favorables. Trop chaudes pour la plupart de ses convives, mais juste parfaite pour l'homme habitué au soleil brûlant de Mascate.

L'esprit détendu, la poussée d'adrénaline satisfaite, son corps ne demande rien de plus que de se prélasser chastement aux côtés du siens, pour terminer cette nuit en douceur. Idée sans arrière-pensée, ni quelconque romantisme inavoué : leur élan de tendresse n'a pas à s'arrêter là. Qu'ils se laissent porter par cette douce vague jusqu'au petit matin. S'il le désire.

« Finiras-tu ta nuit à mes côtés, Lysander ? » demande-t-il en l'attirant jusqu'à sa chambre à coucher, où son lit les attend. Il est plus qu'assez grand pour deux.

Il ne lui imposera rien, n'exigera rien de sa part. Contenté de cette expérience partagée, il laisse à Lysander le choix de choisir de quelle façon ce chapitre se terminera. Qu'il reste donc, et qu'ils partagent un déjeuner quand les rayons du soleil les réveilleront. Qu'il reste, et qu'il utilise sa cheminée s'il lui vient le désir de s'éclipser pendant que l'omanais est perdu dans ses songes. Qu'ils chérissent ensemble cette soirée incongrue, ou qu'ils en fassent un secret à partager à deux. Toute issue lui conviendra, à lui qui ne se pose pas de questions. Car des promesses ont été faites, qu'il les sait sincère, et que c'est tout ce qu'il a besoin de savoir.
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