AccueilAccueil  RechercherRechercher  MembresMembres  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
INFORMATION IMPORTANTE
FERMETURE DU FORUM
Annonces
FERMETURE DU FORUM
INFORMATION IMPORTANTE
FERMETURE DU FORUM
Le deal à ne pas rater :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez
 

 adoucir les moeurs (shafiq)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous
adoucir les moeurs (shafiq) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: adoucir les moeurs (shafiq)   adoucir les moeurs (shafiq) EmptyLun 27 Avr - 15:19

L’été avait posé son voile sur Londres et avec lui une chaleur étouffante avait enfermé la banlieue de la capitale dans une torpeur un peu désagréable, limitant les activités, le quartier fonctionnait au ralenti, ces habitants qui n’étaient pas forcés de se rendre dans le centre pour leur activité professionnelle ne quittaient pas la fraicheur de leur domicile avant que la chaleur ne soit un peu tombée. Alev, encore jeune mère au foyer pour quelques jours encore n’échappait pas à la règle, passant la majorité de son temps au chevet de son bébé dans une chambre à la lumière tamisée par quelques voilages. « Madame Rosier ? » Relevant les yeux du berceau où elle était appuyée depuis quelques minutes, Alev croisa le visage contrit de la demoiselle qui se tenait dans le cadre de porte. Née-moldue au service de la famille depuis quelques semaines qui savait déjà où se trouvait sa place. Pas bien méchante selon la sorcière mais dont le sang la rendait potentiellement bien dangereuse. Ainsi, tous ses faits et gestes étaient surveillés et guettés par l’un des elfes de maison et Alev refusait qu’elle soit directement en contact avec son fils ou les sorciers de la maisonnée. « Vos invités sont là. » Petit sourire qui éclaire le visage de la jeune mère elle se réjouit d’avance présenter son héritier à sa famille. Ils avaient bien entendu été mis au courant de la naissance du petit, mais, étant donné les tensions qui existaient entre les Shafiq et Côme, elle avait attendu quelques temps avant d’organiser une visite des siens. Il avait fallu qu’elle s’arme de patience pour que son mari accepte qu’elle les reçoive en son absence, Côme pouvait s'avérer têtu, surtout lorsqu’il s’agissait de protéger les siens. Tendance qui n’avait cessé de croitre depuis l’attaque dont son épouse a été victime en France.

« Faites les donc entrer et menez les dans le patio, nous prendrons le thé là-bas. » Endroit qui rappelait tout particulièrement à la sorcière ses vacances à Oman lorsqu’elle était enfant elle avait fait décorer l’extérieur dans les mêmes teintes et les plantes de son pays d’origine y évoluaient tranquillement sous la protection d’un sortilège qui en régulait le climat pour ressembler comme deux gouttes d’eau à celui du Moyen-Orient. Elle espérait que ce rappel de leur enfance respective saura apaiser les tensions qui existaient entre les membres de la fratrie étendue, cette journée était une promesse de paix de sa part, un moyen de tisser des liens qui avaient été piétinés par des mots trop extrêmes notamment avec Nile qu’elle n’avait pas vu depuis que la tornade de ses ressentiments avait manqué de ravager son domicile. « Vous n'oublierez pas de demander à Tizi - nom de l’elfe de cuisine - de bien veiller à ce que les feuilles soient bien parfumées cette fois, je ne veux pas servir du thé de seconde classe à ma famille » Qu’elle ajouta d’une voix autoritaire mais un peu basse afin de ne pas éveiller le petit. « Et vous sortirez aussi un berceau pour Augustin, celui avec l’ombrelle je ne veux pas qu’il attrape une insolation. » Les ordres donnés elle remercia la domestique d’un mouvement sec de la tête avant de reporter sur son regard sur le petit prince qui dormait paisiblement dans son berceau. Cadeau des dieux dont elle pensait être privée pour l’éternité elle se prenait presque à trouver des airs de ressemblance entre le nouveau-né et son mari, quelques similitudes dans les traits du visage et ce même s’il profitait du teint ensoleillés des plaines de l’orient tout comme elle.

« Hi deary… » Qu’elle murmure en se penchant pour prendre le petit dans ses bras. Visage poupon qui s’agite un peu et grands yeux bruns qui s’ouvrent sur la jeune femme, l’enfant gazouille quelques secondes bercé par les respirations de sa mère tandis qu’elle observe son reflet dans le miroir de la chambre. Visage encore fatigué de la dernière transformation, malgré ses efforts pour cacher les affres de la malédictions à coup de diverses concoctions de sa fabrication elle ne pouvait que reconnaitre la bête sous ses traits humains. Enfin, elle parviendrait certainement à faire passer cette fatigue comme résultante de la naissance de son fils, après tout, être mère était éreintant. Descendant les marches qui menaient au rez-de-chaussée elle entendit quelques éclats de voix synonyme que sa famille était installée dans le patio. « On va rencontrer tes oncles et tantes, et ton cousin aussi, tu vas voir, normalement ils savent se tenir. » Quelle murmure au nouveau né tout en s’avançant jusqu’à l’entrée du jardin.

« Bonjour… » Voix un peu plus forte à l’intention de sa famille, elle s’arrête après quelques pas, observant les Shafiq avec un petit sourire attendri : « Je suis ravie de vous voir. » Qu’elle ajoute en se rapprochant d’eux, installés, elle espérait confortablement sur quelques sièges en osier agrémentés de coussins orientaux. « Nile n’est pas là, vous savez si on doit l’attendre pour le thé ou bien monsieur ne daignera pas nous honorer de sa présence ? » Elle savait se montrer aimable la Rosier, mais l’idée que sa tentative d’apaiser les tensions soient simplement balayée d’un revers de la main par son cadet avait le don de la mettre en rogne.

@genesis shafiq @nile shafiq @arian shafiq @assad shafiq
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
adoucir les moeurs (shafiq) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: adoucir les moeurs (shafiq)   adoucir les moeurs (shafiq) EmptyLun 27 Avr - 19:04

Regardez les Anglais par ce temps. Si vous êtes doté d’un bon sens de l’observation, vous risquez de mourir de rire. On dirait des pingouins de l’Arctique qu’on aurait déplacés par portoloin au cœur de la savane. Perdu, en sueur, l’air hagard, l’Anglais ère dans une fournaise qui ne lui parait pas répondre aux conditions élémentaires du développement de la vie humaine. Et pourtant, voilà bien les meilleures conditions du monde aux yeux d’Arian. La fraicheur, une fois trouvée (en soi-même avec une boisson ou dans un lieu protégé) est une oasis qui vous apparait comme une bénédiction. Si la chaleur semble ralentir les esprits anglais déjà peu vifs, elle stimule les neurones du briseur de sorts, l’excite et l’incite à l’action. Le froid, en revanche, a tendance à l’endormir, et il est pris d’une torpeur qui donne envie de se replier sur soi-même et de laisser le corps faire son travail pour se réchauffer. La perspective de retrouver l’ensemble de la famille Shafiq autour d’Alev et d’un heureux événement – une naissance – lui est plaisante et c’est de bonne humeur qu’il s’extrait de ses obligations. Il voulait profiter de ce moment d’accalmie pour étudier quelques nouvelles cartes pour une prochaine mission, probablement en Extrême-Orient, mais il peut faire l’effort, pour Alev, pour les Shafiq. On ne peut pas dire que les branches première et seconde se rencontrent chaque week-end. Il faut chérir chaque occasion, notamment celle de retrouver Alev et Nile. Par un étrange concours de circonstances, les deux cousins préférés d’Arian sont en flux tendu, question relationnel. Pour l’occasion, il a revêtu du blanc, une tradition d’Oman pour fêter les naissances : du blanc et de l’or, lumière et soleil symbolisant les premiers jours de la vie sur terre. Cette couleur va bien aux Shafiq, fait ressortir leur peau mate et les lueurs agréables de leur regard. Il est heureux d’être là, et va directement saluer sa cousine dès que l’elfe de maison lui ouvre la porte. Il aimerait lui dire qu’elle est resplendissante, mais ce n’est pas le cas. Alev est cernée, ses traits sont un peu tirés. Peut-être l’accouchement a-t-il été délicat, sans parler des pleurs du bébé chaque nuit qui, peut-être encore, l’épuisent… Elle a l’air heureuse, comme lui, et c’est bien là l’important. Il a également hâte de retrouver Côme Rosier. Il a toujours eu un faible pour cette famille, bien qu’il ne goûte pas l’arrogance des Français en règle générale, la tradition matriarcale, le raffinement et la culture potionniste des Rosier lui plait beaucoup. Alev lui sourit. Il sait qu’elle et lui n’ont jamais entretenu la moindre discussion au sujet de leurs points de vue politiques. Cela n’aurait pas donné un moment digne d’intérêt et ils le savent tous deux. Si Alev a pris position en Angleterre, Arian demeure un esprit libre, un a-politique qui n’a rien d’un révolutionnaire, si tant est que son oncle l’improvise résistant depuis quelques mois… — Peut-on… ? Il demande en désignant le berceau, attendant l’approbation de sa cousine avant de s’avancer et de se pencher au-dessus du petit être. — Bonjour Augustin, intime-t-il dans un sourire à l’attention du bébé. Sa voix grave, Augustin ne la connait pas encore, il ne l’a même jamais entendue. Se redressant, il profite du fait que sa cousine soit tout près de lui, éloignée du reste des Shafiq, pour lui faire cette confession amusée et qu’elle seule comprendra : — Je sais bien qu’il est plus Rosier que Shafiq, mais j’espère que tu lui feras visiter Oman avant ses cinq ans ? Sa cousine a embrassé la cause de sa belle-famille très rapidement après son union avec Côme. Un choix qu’Arian n’a jamais trouvé à critiquer jusqu’à présent. Il est de coutume que les enfants Shafiq retournent dans leurs terres d’origine avant leurs cinq ans. Tous les Shafiq ici présents ont des souvenirs d’enfance d’Oman. Il aimerait beaucoup qu’il en soit de même pour Augustin Rosier, qui est, après tout, un Shafiq tout comme sa mère. Il s’éloigne et reprend place auprès des siens, autour de la jeune mère, et observe l’elfe de maison servir le thé. Si l’odeur fumante du breuvage ressemble exactement à celle de chez eux (il en déduit que sa cousine a envie de faire les choses bien, et ça lui plait beaucoup), l’elfe, en revanche, ne sait pas le servir. Au sujet de Nile, qu’Alev aborde dès qu’un silence retombe entre eux tous, Arian ne dit rien. Il sait qu’il a laissé Nile à Gringotts lorsqu’il est parti, et ignore ce qu’il est advenu de lui. Préférant ne pas interférer entre le frère et la sœur, il sourit tout en observant sa cousine, dont les traits tirés attirent son attention.


Dernière édition par Arian Shafiq le Mer 20 Mai - 15:10, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Genesis Shafiq
ordre du phénix
Genesis Shafiq
crédits : alcuna licenza. (a) mgt. (g). sarasvati. (s)
face claim : shanina shaik.
pseudo : calliope.
adoucir les moeurs (shafiq) 200726083725741139
études : les plus hardis et les plus forts, gryffondor » 1898-1905.
particularité : occlumens » 2, en apprentissage.
adoucir les moeurs (shafiq) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: adoucir les moeurs (shafiq)   adoucir les moeurs (shafiq) EmptyMer 29 Avr - 22:46

Lumière et soleil. Elle passe ses doigts sertis d’or sur sa longue robe blanche. Une tradition qu’elle ne pouvait qu’honorer tant ses parents la lui ont rabâché. De peur qu’elle ne la néglige ou ne s’en détache, sans doute trop occidentalisée à leur goût. Alors, depuis que l’invitation est tombée, les hiboux n’ont cessé de lui délivrer des pierres précieuses aux éclats ambrés et des étoffes couleur ivoire que son apprentie, Gabrielle, réceptionnait, sélectionnait et ordonnait du mieux qu’elle pouvait dans un coin de leur bureau. Le tout avant qu’elle ne verrouille la porte du cabinet derrière-elles, sans adresser un mot, un regard à leur nouveau voisin de palier qui ne manquait jamais l’opportunité de commenter la nouvelle carrière professionnelle qui leur pendait au nez. Brillantes avocates ou couturières enchantées, il avait matière à s’interroger. Fort heureusement, ce pénible complot familial touche aujourd'hui à sa fin. Genesis qui rejoint la demeure des Roisier quelques minutes seulement après son cousin, un énorme paquet entres les mains. Sitôt invitée à entrer par une demoiselle craintive, la sorcière se débarrasse gracieusement de son offrande. Un mobile en oud taillé main par un artisan-sorcier omanais, une babiole qui lui avait coûté l’équivalent du revenu annuel de son assistante. Une frivolité pour l’avocate, un trésor pour les autres.  
« - Ce présent est pour le petit, explique-t-elle à la née-mordue au service de la lignée en lui remettant la boîte élégamment emballée. Laissez à ma soeur le plaisir de l’ouvrir. »
Des paroles qui pourraient claquer comme un ordre si elles n’étaient pas prononcées avec un accent si mélodieux. Elle s’efforce, cependant, de se comporter comme n’importe quelle sorcière de la confédération. Impérieuse et méprisante, pour ne pas éveiller les soupçons. Néanmoins, tout en la domestique lui fait penser à son assistante juridique. Son envie de bien faire, son amabilité et son sourire courtois. Un soupir léger s’échappe de ses lèvres. Et, sans attendre de réponse de sa part, Genesis se dirige vers le patio où elle retrouve, avec plaisir, Arian.
« - Le blanc et l’or te va à ravir, lui avoue-t-elle en prenant place à ses côtés. »
Un clin d’oeil qu’elle lui adresse en guise de bonjour. Des sièges en osier, des coussins aux ornements orientaux et des plantes tropicales. Elle s’émerveille, Genesis. Des palmiers dattiers et des rosiers de Damas, ses préférés. Ceux qui lui rappellent les fruits qu’elle dévorait en cachette, se léchant goulûment les doigts une fois son méfait accompli et les fleurs églantines qu’elle glissait dans ses boucles rebelles, mettant de côtés les plus belles pousses afin de tisser une énième couronne à son aînée. L’époque où tout était plus simple, les temps où elles étaient encore proches, complices, indubitablement. Le fait est qu’il faudra qu’elle redemande à sa soeur quel est ce sortilège qui permet à cette faune métèque de perdurer. Car, elle est certaine de lui avoir déjà posé la question une bonne dizaine de fois. Incapable de se le remémorer. Et, l’hôte fait finalement son entrée, la mine éteinte et les traits tirés. La sorcière qui se lève pour l’étreindre prudemment.
« - Alev, ma douce, lui chuchote-t-elle à l’oreille, tu as une mine épouvantable. Elle se recule d’un pas et poursuit d’un ton plus assuré. J’imagine que ton fils ne fait pas encore ses nuits… Tu aurais dû nous contacter plus tôt, nous aurions pu te donner un coup de main. »
Une réprimande légère qui lui fera sans doute l’effet d’une petite tape sur le revers de la main. Il est vrai qu’elles se sont éloignées, que Genesis n’apprécie plus sa soeur comme avant, mais le mensonge tient bon, les apparences aussi. Et, quoi qu’il arrive, une partie d’elle tient toujours à Alev. L’envie réelle de la voir heureuse et en bonne santé. Ses convictions insensées quant à elles…
« - Peut-on…?, les interrompt Arian avant de se pencher sur le berceau. Bonjour Augustin.
- Augustin, débute-t-elle songeuse. Quel curieux prénom tout de même. Est-ce une idée de Côme ? »
Bien loin des Khaled, Saïd et Ryad de son enfance. L'avocate aimerait, elle aussi, prendre le nouveau-né dans ses bras, le serrer contre elle et lui sourire innocemment. Cependant, un curieux état d’âme l’en retient. Peut-être la peur de s’y prendre mal. Ou le souvenir pénible de leur incapacité à concevoir, l’impossibilité de trouver un traitement efficace ou les difficultés à adopter. Par chance, ils avaient eu leurs carrières respectives pour tourner la page et briller autrement. Perdue dans ses pensées, elle ne prête pas attention aux interrogations de son cousin quant au premier voyage du petit en Oman.
« - Nile n’est pas là, vous savez si on doit l’attendre pour le thé ou bien monsieur ne daignera pas nous honorer de sa présence ?
- Je suis certaine que Nile aurait aimé être ici, la rassure-t-elle en posant une main délicate sur le genou de son aînée. Il a certainement été retenu à la banque, précise-t-elle d’une voix douce. Et, avant qu’un silence un tantinet embarrassant ne s’installe, elle poursuit. N’est-ce pas, Arian ? »
Regard insistant et sourire factice à l’attention de son cousin qu’elle entraîne dans un mensonge candide, de gré ou de force.


Dernière édition par Genesis Shafiq le Mer 13 Mai - 15:56, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://forthegreatergood.forumactif.com/t617-one-thousand-and-o
Nile Shafiq
culte de morgane
Nile Shafiq
crédits : [ avatar @ moonclaf ]
face claim : [ mena massoud. ]
pseudo : [ spf. ]
adoucir les moeurs (shafiq) Tumblr_ovxa5cd1711vmbamko4_250
études : [ gryffondor 1898. ]
particularité : [ magie sans baguette. ]
adoucir les moeurs (shafiq) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: adoucir les moeurs (shafiq)   adoucir les moeurs (shafiq) EmptyMar 5 Mai - 23:16

Adoucir les mœurs

Assis à son bureau, un gallion dansant entre ses doigts basanés, Nile ruminait le passé, ses pensées charitables dirigées vers ce neveu qu'il était censé enfin rencontrer, après neuf mois d'une attente impatience qui avait bien failli s'étendre bien au-delà de la grossesse d'Alev, les soucis d'adultes se plaçant entre lui et le porteur de torche de cette nouvelle génération de Shafiq. De Rosier, se reprit-il, et le nom lui arracha une grimace. Mais Augustin, tout Rosier qu'il était, méritait d'être célébré malgré cette tare, et pour cette raison seule, sa décision avait été prise dès l'instant où il eut vent de l'invitation. Pour autant, il ne souffrirait d'ouvertement manger dans la paume de son aînée, ou de lui rendre la tâche trop facile. Versé dans le théâtral, il s'improvisa metteur en scène dans ce drame familiale en espérant que son apparente réticence à tendre l'autre joue la fasse trembler de rage dans ses escarpins. Tout ça pour le seul plaisir de lui prouver tort, même si il devait pour cela s'abaisser à la laisser croire qu'il aurait le culot, l'audacité, le toupet incroyable de cracher sur la branche d'olivier qu'elle lui tendait si gracieusement. Pourtant pas si rancunier, les choix récents d'Alev le révoltaient assez pour qu'il saisisse dite branche, si seulement pour mieux la frapper avec. Et puis, comment pouvait-il refuser une invitation chez les Rosier après que Côme lui ait juré qu'il n'y remettrait plus jamais les pied, sous menace de tâter de sa baguette ? Salir le sol immaculé de leur manoir serait une victoire en elle-même, et le diablotin Shafiq se riait des efforts qui avaient dû être employés pour faire de cette petite réunion de famille une réalité.

Tant de raisons pour lui d'y assister, et pourtant quand Arian osa lui demander si ils se retrouveraient là-bas avant de prendre lui-même la route, il haussa les épaules et fit mine d'être concentré sur son travail -ce qui aurait déjà dû lui mettre la puce à l'oreille- bafouant piètre excuse sur l'importance de son projet et une plainte dirigée à Tariq pour bonne mesure. Envoyé malgré lui répandre sa bonne parole, son cousin n'insista pas et laissa Nile là où il l'avait trouvé, visiblement débordé et bougon. Et quand les aiguilles de son horloge dépassèrent l'heure convenue d'une quinzaine de minutes -juste de quoi échanger les banalités, pourquoi pas boire une tasse de thé. Il visait le fashionably late, pas à esquiver la corvée. On l'avait bien élevé tout de même.- il sauta hors de la chaise de son bureau jusque dans sa cheminée et, une pincée de cendres dans les mains, visualisa le joli salon toujours impeccablement rangé de la demeure Rosier, dont il scanda l'adresse d'une voix forte et claire …

… avant de se rappeler qu'ils en avaient condamné l'issue des mois auparavant, pour justement éviter les intrusions de ce genre, dont Nile avait pour habitude d'abuser. UH OH. La poudre délogée de sa paume, les grains touchèrent le sol et il sentit la morsure des flammes impitoyables, une expression d'horreur encastrée sur le visage.

Horrifié de se retrouver Morgane-ne-sait-où ? Horrifié d'avoir gâché une telle entrée, surtout ! Fichtre Merlin, Alev aurait détesté ça. Presque autant que le vieux couple -visiblement sorcier, puisque il se retrouva avec une baguette devant le nez- dont il avait perturbé la tranquillité.

« Mauvaise adresse. Humoura-t-il avec un sourire penaud en toussant de la suif. Je ne fais que passer. »
« Régis, appelle les Aigles tout de suite. (Oh, hell no !) Incar- »
«  Si on vous pose la question, mon nom est Côme Rosier. »

Nile savait reconnaître une histoire drôle quand il était au milieu d'une, mais on ne lui donna pas le temps d'en rire. La baguette ennemie s'était mise à briller lorsqu'il avait disparu dans un tourbillon de matière, le danger de passer sa nuit dans une cellule motivant sa fuite vers sa destination initiale. Avec un peu plus d'esprit, il se serait sans doute épargné l'humiliation qui suivrait, quand il transplana finalement dans la demeure de son aînée, couvert de poudre noire et visiblement essoufflé. Au moins tous les yeux étaient braqués sur lui. Le résultat était là, l'exécution laissait à désirer.

« Ma chère Alev, je ne pensais pas que tu m'autoriserais à nouveau au sein de ta demeure. Le bouledogue franç-... je veux dire, ton bien aimable mari a été très clair là-dessus. » Les provocations n'avaient pas tarder à fuser, incapable de tenir sa langue ou s'empêcher de jouer au plus malin.

Un gros sourire malicieux étira ses lèvres tandis qu'il ouvrit en grand les bras et serra Alev dans une étreinte d'ours, si l'ours en question s'était roulé dans une flaque de cendres. Il lui déposa un baiser sale sur le front avant de se tourner vers sa jumelle et son cousin, qui le regardaient d'une expression … amusée ? Irritée ? Confuse ? Il ne savait jamais dire.

« Excusez-ma tenue, il ne me semble pas avoir reçu le mémo. » Commenta-t-il en observant les tenues traditionnelles revêtues par Genesis et Arian, dramatiques au possible.
Revenir en haut Aller en bas
https://forthegreatergood.forumactif.com/t1018-nile-golden-crown
Invité
Invité
Anonymous
adoucir les moeurs (shafiq) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: adoucir les moeurs (shafiq)   adoucir les moeurs (shafiq) EmptyJeu 14 Mai - 2:31

L’entrée dans le patio avait été discrète, elle avait pris le temps d’observer sa soeur et son cousin qui avaient pris place sur les sièges d’osier, petit regard dans un miroir pour arranger sa chevelure, résignée à ne pouvoir faire disparaitre les cernes qui avaient pris place sous ses yeux fatigués elle avait déposé un baiser sur le front de son fils avant de se présenter à ses invités.

Sa jeune soeur vient l’étreinte avec douceur, faisant valoir son état de fatigue d’une remarque : « Votre présence aujourd’hui m’est déjà d’un grand soutient. » Avoue-t’elle à sa soeur en déposant quelques instants sa tête sur son épaule avant de reprendre d’une voix un peu plus assurée, discours qu’elle connaissait sur le bout des doigts : « Les dernières semaines ont été difficiles, j’ai a peine pu me lever du lit les premiers jours après la naissance de mon trésor et par la suite, je n’aurais pas été d’une compagnie bien agréable tant j’étais fatiguée. » Mensonge qui n’en était même pas un, elle était éreintée depuis la naissance du petit, mais il n’était pas seul en faute, fluctuations de la lune qui influaient tout autant sur son humeur que sur sa forme elle peinait encore à trouver l’équilibre dans cette nouvelle vie, à la merci de l’astre lunaire. « Heureusement Côme est parfait avec le petit, il m’aide beaucoup lorsqu’il n’est pas obligé par son travail. »

Arian fut le premier à s’approcher du berceau, demanda d’une voix douce s’il pouvait se pencher au dessus du petit : « Bien sûr. » Assure-t’elle à son cousin, tandis que sa propre main vient caresser avec douceur la joue du bambin. Elle entend la remarque de Genesis sur le patronyme de l’enfant et lui répond d’une voix tranquille, maitrise d’elle-même qui ne lui échappait pas tant que le soleil brillait dans le ciel : « Tu sais bien que ma belle-famille apprécie grandement les prénoms français, nous avons néanmoins décider de le baptiser Augustin Naïm Rosier, il aura ainsi un peu d’Orient pour le guider. » Se tournant à nouveau vers Arian elle reprend, comme une suite logique à ses interrogations précédentes : « Si la guerre nous y autorise, nous le ferons évidemment. » Malgré la distance qui aujourd’hui aujourd’hui entre l’ainée et sa famille elle tenait à ses racines, elle voulait aussi que son fils y soit baigné comme elle l’avait été avant lui. « Côme et moi voulons qu’il ait des liens avec ses racines, nous voulions l’emmener en France aussi, mais cela me semble difficile compte tenu de la situation actuelle. » Elle avait suivi avec une grande appréhension les nouvelles de leur pays voisin, inquiétude latente, sang qui avait déjà coulé dans les vignes de la Champagne avant même que la guerre ne soit déclarée. « Les beaux paysages français de notre lune de miel sont déjà ravagés, quelle tragédie. J’espère que notre berceau restera sûr. »

Laissant le bébé à son sommeil paisible, Alev se tourna vers la table où étaient déposées douceurs orientales et thé préparé avec soin : elle voulait que tout soit parfait et était plutôt satisfaite, du moins jusqu’à ce que l’elfe de maison commence à servir, gestes maladroits que la sorcière ne tarda pas à réprimer. « Oh Tizi combien de fois t’ai-je donc montré comment servir le thé. » Visage fermé de la sorcière qui retient une remarque plus extrême alors que sa famille était présente elle congédie l’elfe d’un geste sec de la main : « Va-t’en je vais m’en occuper, et veille à ce que personne ne s’approche des cuisines lorsque tu prépareras le diner. » Le regard de l’elfe se fait un peu apeuré avant qu’il ne quitte le patio rapidement. Il connaissait les consignes, il savait qui avait le droit d’accéder aux cuisines et qui ne le pouvait pas : sa maitresse avait été très claire là-dessus, et elle était intransigeante. « Excusez le je ne sais pas ce qu’il a, prenez donc une tasse avant que cela ne refroidisse trop » S’agace-t’elle en reprenant le travail laissé par le serviteur, mains habiles qui venaient servir le doux breuvages dans les tasses de ses invités, comme le voulait les traditions de leurs racines.

Soudain, brisant le calme qui régnait dans le patio, un craquement sonore se fit entendre, laissant apparaitre un sorcier couvert de suie et à l’air affolé devant l’hôtesse qui retint un sursaut. « Mon cher Nile tu sauras que mon bien aimable mari est aussi moins rancunier que moi, tu devrais travailler un peu mieux tes entrées tu sais, je pourrais me méprendre appeler les aigles pour effraction. » Elle esquisse un petit sourire paisible et entendu à l’intention de son frère avant de le repousser avec douceur mais autorité : « Tu vas me mettre plein de suie dessus Nile ! » S’offusque-t’elle en essuyant quelques traces noires qui s’étaient déposées sur son front et sa robe claire : « Tu prendras un thé ou est-ce trop traditionnel pour toi ? » Demande-t’elle à nouveau, embrassant cette tendance qu’ils avaient tous deux à s’opposer sur quelconque sujet et ce depuis que leurs allégeances respectives étaient venues à s’opposer à grands bruits.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
adoucir les moeurs (shafiq) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: adoucir les moeurs (shafiq)   adoucir les moeurs (shafiq) EmptyMer 20 Mai - 15:09

Peut-être parce qu’il se sait en famille, auprès de ses cousines connues depuis l’enfance, Arian ne juge pas nécessaire de se tendre. il est visiblement le seul, sans compter la jeune mère, à n’être venu « que » pour le nouveau-né. Tandis qu’Alev caresse la joue de pêche du bébé, Arian le contemple, le regard brillant. Son influence orientale n’est pas cachée, elle transparait fièrement dans ses beaux traits. Il entend sa cousine le prendre à parti au sujet des activités de Nile, sur lesquelles Arian n’a pas la moindre information qui vaille le coup d'être partagée. Dans un haussement d’épaules qui n’engage à rien de particulier, il répond d’une voix vague, — il me semble… Alev leur explique les raisons de la fatigue extrême qu’on lit sur ses traits : le bébé. Les yeux d’Arian se plissent, bien qu’il ne souhaite pas faire usage de légilimancie contre sa propre cousine. L’odeur de mensonge est palpable, l’esprit entrainé à lire les pensées et à conserver les siennes connait ce parfum. Un autre détail l’amène à penser qu’Alev ne leur dit pas tout : les traits du bébé sont lisses, et il n’a pas pleuré une seule fois depuis leur arrivée. L’enfant semble à des kilomètres du criard épuisant qui transparait dans les paroles de sa mère. Préférant laisser ce mystère aux bons soins de sa propriétaire, Arian ne relève pas et se contente de ce qu’on lui donne. Parfois, il est plus sage de savoir accepter un mensonge. Parfois, ce que l’on veut vous faire croire est plus palpable, plus important et plus précieux que la vérité. Un sourire éclaire son visage à l’entente du prénom. — Naïm, il répète. — C’est très doux, ajoute-t-il dans son sourire, un regard rusé en direction d’Alev pour savoir si elle se souvient de la langue parlée par ses cousins, sur l’autre continent. L’évocation de la France à la première personne du pluriel par Alev veut dire beaucoup aux oreilles d’Arian. « Nous », « notre », « France ». Alev s’est incrustée dans les racines de sa belle-famille avec détermination. Son sang profondément mêlé par deux histoires, deux pays, deux continents, ne fait aucun doute. A côté d’elle, Genesis ressemble encore bien plus à une princesse orientale qui serait en Europe pour un temps compté. Il en était là de ses réflexions lorsqu’un grand bruit se fait entendre, signe de l’arrivée – comme souvent avec Nile – remarquée de son cousin. Couvert de suie. Arian sourit. Il s’est planté de cheminée c’est certain. Incapable de masquer son amusement, Arian contemple Nile tandis que ce dernier serre dans ses bras une Alev moyennement convaincue par le bien fondé de la manœuvre. Il hausse un sourcil critique à l’entente de la remarque de Nile sur son costume cérémoniel, sa tête penchée de côté. — On reconnait les vrais au fait qu’ils n’ont pas besoin d’une note accrochée à un hibou pour honorer une naissance « à l’orientale », remarque-t-il en employant un ton faussement dédaigneux, que son cousin ne manquera pas de reconnaitre comme une plaisanterie. Très désireux de ne pas perdre un temps précieux à blablater au sujet d’un Côme absent dont il se contrefout, il s’avance vers Nile et le prend par l’épaule pour l’emmener en direction de Naïm dans son berceau. — Viens plutôt dire bonjour à ton futur neveu préféré. Oui, parce que Arian n’a aucun doute : Naïm va adorer son oncle, et inversement. C’est toujours comme ça : l’oncle « problématique », rebelle de la famille est adulé par l’aîné en quête d’une figure de héros. Un héros que Nile incarnerait à merveille. Drôle, chiant, irrévérencieux et au métier passionnant. A en juger par l’expression du bébé sur Nile couvert de suie, l’amour extatique est déjà là. Si en plus, Augustin Naïm voit son père pester contre Nile, Arian sait qu’il ne l’en aimera que plus encore. Pur esprit de contradiction de chaque rejeton. — Répartissons-nous les rôles dès maintenant, ok ? Tu seras le good cop et moi le bad cop. Quand Naïm exigera de partir avec nous en exploration de souterrains remplis de momies en Égypte avant même d’avoir validé ses Aspic, je dirai non. Pour faire plaisir à ses parents, il jette un bref coup d’œil à Alev dans son dos. — Et tu te débrouilleras pour lui envoyer un portoloin.
Revenir en haut Aller en bas
Genesis Shafiq
ordre du phénix
Genesis Shafiq
crédits : alcuna licenza. (a) mgt. (g). sarasvati. (s)
face claim : shanina shaik.
pseudo : calliope.
adoucir les moeurs (shafiq) 200726083725741139
études : les plus hardis et les plus forts, gryffondor » 1898-1905.
particularité : occlumens » 2, en apprentissage.
adoucir les moeurs (shafiq) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: adoucir les moeurs (shafiq)   adoucir les moeurs (shafiq) EmptyVen 22 Mai - 23:14

L’ambiance est pesante, comme un orage sur le point d’éclater. Farandole de faux-semblants et de politesses. Alev pose sa tête sur l’épaule de la sorcière qui passe lentement ses doigts fins entre ses mèches ébènes. Élan de tendresse. Pourtant, les remords la rongent. Se demandant, encore et encore, à quel moment sa soeur a pris le contre-pied. Idéaux familiaux auxquels elle n’adhère pas, les contraignent tous au secret. Genesis pose un baiser sur son front, signe qu’il est temps de s’écarter. Avant de trop s’attacher, de tenter de la convaincre des bienfaits d’un autre camp. Au risque d’altérer sa couverture. Mais, il n’est pas question de discuter politique aujourd’hui. Présente pour sa soeur, pour son neveu.
« - Les dernières semaines ont été difficiles, j’ai à peine pu me lever du lit les premiers jours après la naissance de mon trésor et par la suite, je n’aurais pas été d’une compagnie bien agréable tant j’étais fatiguée. Heureusement Côme est parfait avec le petit, il m’aide beaucoup lorsqu’il n’est pas obligé par son travail.
- Je suis heureuse de te l’entendre dire, consent-elle en lui adressant un sourire sincère. »
Des perspective d’avenir à vomir, néanmoins une assistance serviable pour Alev. Elle pouvait tout de même lui accorder cela. À Côme Rosier. Tandis qu’Arian s’émerveille des moindres faits et gestes du petit, sa soeur apporte réponse à sa question. Augustin Naïm Rosier. Sonorités ternes du pays des Lumières, rayonnantes des royaumes d’Orient. Elle acquiesce d’un signe de tête. Un rire discret à l’attention de son cousin qui a déjà rebaptisé l’enfant à sa convenance. Le désir d’élever Augustin entre deux cultures. Riche de son héritage. France et Oman. Du moins si la paix pointe le bout de son nez.
« -  Les beaux paysages français de notre lune de miel sont déjà ravagés, quelle tragédie. J’espère que notre berceau restera sûr.
- Comment se porte ta belle-famille ? Sont-ils en sécurité ?, l’interroge-t-elle avec douceur. Bien qu’il me semble que nombre d’entre eux ont émigré en Angleterre. Est-ce correct ? »
En réalité, Genesis s’en contrefiche. Les tyrans peuvent dépérir, le monde ne s’en porterait que mieux. Une désolation brève pour sa soeur si cela se produisait, cependant. L’elfe de maison fait son entrée maladroite et les reproches pleuvent. L’avocate qui se redresse brusquement sur son siège et la silhouette qui se crispe légèrement. Il lui est encore difficile d’accepter que ces créatures magiques soient soumises à l’autorité sorcière, ayant toujours refusé d’employer l’un d’entre. Peut-être que Harfang avait un point. Elle préférait dicter les êtres-humains. Ce n’est rien, Alev, tente-elle de l’apaiser à voix basse. Mais, ses paroles tombent dans l’oreille d’une sourde. Le serviteur congédié et les sourcils de Genesis qui se froncent, alors que sa soeur lui intime de ne laisser personne mettre les pieds dans ses cuisines. Si Nile était là, ils se seraient tous deux aventurés sur le lieu défendu. Garnements qu’ils étaient, qu’ils sont encore, parfois. Le thé chaud qu’elle porte à ses lippes, manque de recracher alors que son double fait son entrée fracassante. Les provocations qu’il ne peut taire.
« - Excusez-ma tenue, il ne me semble pas avoir reçu le mémo.

- Cesse de faire l’idiot et va te laver les mains, le réprimande-t-elle aussitôt. Regard qui s’attarde sur la suie qui recouvre ses vêtements, mais qui accroche ses prunelles de manière plus insistante aussi. Comme pour lui faire comprendre qu’il y a mieux à voir ailleurs. »
Lui qui préfère plaisanter avec son cousin. À qui sera le plus espiègle d’entre eux. Le tout, pour emmener le marmot explorer les tombeaux égyptiens. La boisson qu’elle porte lentement à ses lèvres et la menthe qui lui brûle aussitôt la langue. Elle lâche maladroite le verre qui se brise contre le sol. Éclats hasardeux et sa robe tachée.
« - Par Merlin ! Pardonne-moi, Alev, articule-t-elle confuse. Je vais nettoyer tout ça et ferais remplacer ton service. Peux-tu simplement me rappeler où se trouve la salle de bain ?, lui demande-t-elle poliment, sachant très bien où elle compte réellement s’aventurer. »
Revenir en haut Aller en bas
https://forthegreatergood.forumactif.com/t617-one-thousand-and-o
Nile Shafiq
culte de morgane
Nile Shafiq
crédits : [ avatar @ moonclaf ]
face claim : [ mena massoud. ]
pseudo : [ spf. ]
adoucir les moeurs (shafiq) Tumblr_ovxa5cd1711vmbamko4_250
études : [ gryffondor 1898. ]
particularité : [ magie sans baguette. ]
adoucir les moeurs (shafiq) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: adoucir les moeurs (shafiq)   adoucir les moeurs (shafiq) EmptyJeu 28 Mai - 17:46

Adoucir les mœurs

Quelle ingrate qu'est cette sœur qui refuse son geste affectueux. Un air faussement offensé se peint sur le visage de l'omanais tandis qu'il s'en tire néanmoins à salir la tenue immaculée d'Alev. Sentiments conflictuels qui tordent son visage en une grimace lorsqu'elle mentionne les griefs du passé. Il se demanda si Côme confirmerait les dires de sa femme s'il était présent, mais dans l'immédiat, le pardon des Rosier ne faisait pas parti des choses qu'il aimerait obtenir, au contraire. Pour autant, il ne peut s'empêcher de ressentir un pincement au cœur en se remémorant ce qui les avaient mis à mal. Alev, sa belle aînée, portant sur le monde un regard erroné, entraîné sur cette voie par un mari corrompu. Sur le bon chemin pourtant, Nile ne saurait la guider, sa passion prenant le pas sur sa raison, ses propos qui se voulaient toujours virulents ne sauraient faire autre chose que creuser le fossé qui les séparait. A deux, ils pourraient sûrement le reboucher, pensa-t-il en posant son regard sur Genesis, mais évidemment, cette dernière avait une couverture à protéger. Malheureux Shitshow qu'était devenu cette belle famille, où il devait prétendre être le mouton noir de cette sauterie fraternelle. Pour peu, il se sentirait mal pour la Shafiq devenue Rosier, véritable dindon de la farce dans cette histoire.

« Ne t'en fais pas, je peux être assez rancunier pour trois. » Répondit-il, en pinçant la joue blême de son aînée. Geste qu'il veut tendre malgré l'amertume, pour compenser à tous les mensonges. « Et j'adorerais une tasse de thé, démentit-il en faisant quelques pas dans la pièce. Je n'ai rien contre les traditions, mais cette naissance n'a rien d'orientale, cher cousin. »

A la volée, il attrape une tasse de thé à moitié remplie qu'il porte à ses lèvres, avant d'adresser un haussement de sourcil à Arian et sa pique. Il a l'air ridicule dans son costume, au milieu de ce patio londonien où seules quelques plantes et les effluves du thé rappellent leur contrée natale. Genesis également d'ailleurs, plus que lui et sa tenue froissée et pleine de suie en tous cas.

« Il semblerait que mon père commence à déteindre sur toi Arian. Vous ne vous sentez pas un peu … trop habillé pour l'occasion ? Ce n'est pas comme si Augustin en aura quelque chose à faire. Et puis, Tariq n'est pas là pour vous réprimander pour "non-respect des coutumes". » Sa voix distortionnée pour moquer le paternel et les réprimandes auxquelles il ne semblait pouvoir échapper, sourire mutin suivant sa défiance et froncement de sourcils quand sa jumelle à son tour se joint au clash de Nile Shafiq.

Message bien reçu, mais ordre dont il ne saurait s'exécuter dans l'immédiat, pour il ne laisserait pas Genesis lui dire ce qu'il avait à faire et qu'Arian avait déjà capté son attention d'une manière bien plus efficace. Attrapant son épaule et l'invitant à se pencher au dessus du berceau dans lequel reposait l'objet de sa présence. Ses pupilles captent les iris curieuse de son neveu et déjà, son cœur fond. Au-delà de la peau aux teintes plus roses que bronzées, les traits du gamin lui rappelle de vieilles photographies de leur propre époque bambine, et il semblait qu'il ait arraché ses yeux vivaces à sa propre mère. Naïm. Voilà qui était bien mieux qu'Augustin.

« Alev, ton petit Naïm est une merveille, s'enjaille-t-il, sourire jusqu'aux oreilles, en aventurant une de ses mains à l'intérieur du berceau et renommant le rejeton au passage. Déjà, il sentit le regard brûlant de sa sœur sur sa nuque, le promptant à s'arrêter net, fixant les traces de suie sur son épiderme. Je décèle déjà en lui une grande intelligence et le courage nécessaire pour braver les interdits. J'imagine qu'il ne tient pas ça de Côme. Quoi qu'il en soit, il promet d'être un vaillant assistant, Arian. » S'amuse-t-il de l'analyse de son cousin, qui sonne réaliste à ses oreilles. « Les momies n'auront qu'à bien se tenir. » Je vais être le meilleur oncle du monde.

La voix de Genesis claque et le tire de ses rêveries, précédé par le bruit du verre qui se brise sur le sol. Moquerie qui s'échappe du rire du cadet tandis que l'elfe de maison d'Alev débarque en catastrophe pour nettoyer sa faute. Et alors qu'elle s'enquiert sur la position de la salle de bain, Nile, lui, saisit l'opportunité.

« Excellente question, j'aimerais également me débarbouiller avant de prendre petit Naïm dans mes bras. Je m'en voudrais de salir sa jolie tenue. »

-------------------------------------


Spoiler:



Dernière édition par Nile Shafiq le Jeu 28 Mai - 18:20, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://forthegreatergood.forumactif.com/t1018-nile-golden-crown
The Greater Good
fresh muggle of bel air
The Greater Good
face claim : (c) ice and fire
pseudo : ftgg.
adoucir les moeurs (shafiq) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: adoucir les moeurs (shafiq)   adoucir les moeurs (shafiq) EmptyJeu 28 Mai - 17:46

Le membre 'Nile Shafiq' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Quête Moyenne' :
adoucir les moeurs (shafiq) PcC064M5_o
Revenir en haut Aller en bas
https://forthegreatergood.forumactif.com
Genesis Shafiq
ordre du phénix
Genesis Shafiq
crédits : alcuna licenza. (a) mgt. (g). sarasvati. (s)
face claim : shanina shaik.
pseudo : calliope.
adoucir les moeurs (shafiq) 200726083725741139
études : les plus hardis et les plus forts, gryffondor » 1898-1905.
particularité : occlumens » 2, en apprentissage.
adoucir les moeurs (shafiq) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: adoucir les moeurs (shafiq)   adoucir les moeurs (shafiq) EmptyJeu 4 Juin - 22:26

Une remarque mordante à son égard et celui d’Arian. Elle lève les yeux au ciel. Peu importe les coutumes, Nile. Il est simplement question bienséance. Une éducation qu’il n’a visiblement pas reçu, ou du moins pas imprégné comme il le devrait. Pour le faire taire, cependant, elle préfère l’envoyer faire quelque chose d’utile. Comme se laver les mains. Pourtant, il préfère s’amuser, répondre aux plaisanteries de son cousin et noyer sa soeur sous une vague de propos malicieux. Ainsi, qu’une attaque à l’encontre de son époux, Côme Rosier. Pas de temps à perdre avec ses imbécilités. Le verre qui lui échappe des mains. Plus ou moins volontairement. L’excuse pour se soustraire à ce pitoyable spectacle et, peut-être aussi, changer la robe que son jumeau critique tant.
« -  Excellente question, j'aimerais également me débarbouiller avant de prendre petit Naïm dans mes bras. Je m'en voudrais de salir sa jolie tenue. »
Il n’était pas trop tôt. Les indications données par sa soeur et la sorcière se redresse lentement, quitte le patio en intimant à Nile de la suivre d’un regard insistant. Quelques pas sur le parquet bien ciré du rez-de-chaussée et elle enroule ses doigts autour de son avant-bras. Le retenant avant qu’il ne se dirige réellement vers la salle de bain.
« - Suis-moi sans dire un mot, lui chuchote-t-elle d’un ton sévère. Et, le sentiment qu’il s’apprête pourtant à protester, son doigt qu’elle pose aussitôt sur sa bouche. Il faut te le dire en quelle langue ? Dédales de couloirs avant de se retrouver devant la pièce tant recherchée, elle ralentit la cadence, se plante devant son double. Prunelles dans les siennes. Alev a demandé à son elfe de maison de ne laisser personne s’approcher des cuisines, lui confie-t-elle à voix basse. Regard vers la porte qui leur fait face. Je suis prête à parier qu’elle y dissimule quelque chose. Elle fronce les sourcils, réfléchit brièvement à un plan d’attaque. Passe par cette entrée. Je vais voir la seconde est ouverte, lui explique-t-elle finalement. Dernière requête avant de s’éloigner. Et, par pitié, sois discret. »
Coup d’oeil en arrière, Nile, les bras ballants, mais le sourire espiègle à la commissure de ses lèvres. Pour ces aventures-ci, il ne la laissera pas tomber. Le cellier qu’elle rejoint prudemment, la main sur la poignée qu’elle tente de tourner, mais qui ne cède pas. Baguette en main, elle réitère son méfait d’un sortilège informulé.
prière silencieuse:

Rien. Elle repart bredouille vers le hall où elle a délaissé son frère, espérant que les événements lui aient été plus favorables. Malheureusement, le Shafiq n’est plus seul dans la pièce. Regard qui passe d’Alev à Nile, de Nile à Alev. L’elfe de maison qui se tient derrière eux. Elle lui avait pourtant demandé de ne pas faire de grabuge. Une comédie à laquelle elle s’adonne aussitôt.
« - Je t’avais bien dit que la salle de bain se trouvait de l’autre côté du couloir, Nile. Mais, tu ne m’écoutes jamais, tente-elle de les sauver tous les deux. L'air faussement agacé. »


Dernière édition par Genesis Shafiq le Jeu 4 Juin - 22:50, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://forthegreatergood.forumactif.com/t617-one-thousand-and-o
The Greater Good
fresh muggle of bel air
The Greater Good
face claim : (c) ice and fire
pseudo : ftgg.
adoucir les moeurs (shafiq) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: adoucir les moeurs (shafiq)   adoucir les moeurs (shafiq) EmptyJeu 4 Juin - 22:26

Le membre 'Genesis Shafiq' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Réussite / Echec' :
adoucir les moeurs (shafiq) HBkjfjvV_o
Revenir en haut Aller en bas
https://forthegreatergood.forumactif.com
Contenu sponsorisé
adoucir les moeurs (shafiq) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: adoucir les moeurs (shafiq)   adoucir les moeurs (shafiq) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
adoucir les moeurs (shafiq)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Correspondances de Genesis Shafiq
» Correspondances de Nile Shafiq.
» évolution de genesis shafiq
» évolution de nile shafiq
» One way or another + nile shafiq & the dark squad

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
for the greater good :: miroir du rised :: Rps inachevés-
Sauter vers: