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 in our defense, we were left unsupervised (adeto)

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Message (ϟϟ) Sujet: in our defense, we were left unsupervised (adeto)   in our defense, we were left unsupervised (adeto) EmptyDim 5 Avr - 21:14

“in our defense, we were left unsupervised.” & Déjà une semaine que s'est déroulée la rentrée scolaire 1898. Comme c'est étrange, d'y avoir assisté, amorçant ainsi son entrée en septième année. Et comme ç'avait un goût particulier, de refaire le chemin pour l'une des dernières fois. Assister à une ultime répartition, y aller de son petit commentaire - plutôt tonné haut et fort - pour faire ricaner les comparses de sa tablée. Souffrir le regard épuisé par avance de son directeur de Maison, lui sourire de toutes ses dents. Canines étincelantes, à regarder son reflet dans les couverts d'argent, bien réaligner ses mèches folles sur son crâne et réajuster son noeud de cravate. Excité comme jamais, Malfoy, à rejeter la mélancolie déjà bien trop présente, à s'imprimer de chaque instant en sachant pertinemment qu'il n'y en aurait plus de tels, après. Presque à se monter des plans durant le mois d'août, s'imaginer tomber malade exprès, être forcé de manquer bon nombre de cours et devoir revenir l'année suivante. S'il n'avait pas tant envie d'entreprendre des études en magizoologie, c'est sans doute ce qu'il ferait. Nulle envie d'abandonner l'école, et tout ce qu'elle peut représenter pour lui, après tout ce temps à y étudier. A y découvrir la vie, la vraie, surtout. Certainement qu'il ne s'est pas fait prier pour monter dans le train, après avoir attrapé sa mère contre lui, l'avoir soulevée dans ses bras pour la faire tournoyer sur le quai, quand elle retenait tant bien que mal son chapeau sur son crâne. A à peine adressé un vague mouvement du menton à son père, petit hochement de tête cordial avant de sauter dans le wagon sans demander son reste, laissant Phineas partir dans sa propre direction - à l'opposée de la sienne, donc. Pressé, il l'a été des semaines durant, à compter les jours, clairement. C'était tellement libératoire et pesant à la fois que de pouvoir éclater de rire à nouveau, clamer haut et fort ce qu'il pensait. Car de toute évidence, personne dans la salle commune ne l'impressionnait. Pas autant que son père, du moins. Pression accumulée durant la période estivale qui se relâche quand on le rappelle à l'ordre et qu'il ferme sa gueule, déjà soumis à la menace d'un retrait de points. Là que ses prunelles malicieuses ont croisé celles d'Adetokunbo, entre les têtes alignées des Gryffondor lui tournant le dos. Et il l'a regardé un moment, Lase, même en faisant mine de s'intéresser à ce que pouvait lui raconter sa voisine de gauche.

Retrouvailles qu'il a attendu tout l'été. Et c'est avec des idées plein la tête qu'il a pensé à lui, encore, et encore. Une liste de conneries longue comme le bras à lui offrir. A bien bossé, Lase, contrairement à ce que son père pourrait en dire. Certes, pas sur le sujet des aspics futurs, plutôt sur les motifs de leurs heures de colle à venir. En ébullition, littéralement, quand il a enfin réussi à lui glisser un mot précipité au détour d'un couloir, entre deux insultes illusoires.  « Serre de botanique, jeudi, à minuit douze. » Pas minuit. Pas minuit trente. A toujours aimé ça, les horaires farfelus de leurs expéditions illégales, qui les rendaient encore plus spéciales, contraints à une ponctualité parfois complexe à respecter. N'a pas dérogé à la règle en le bousculant de l'épaule, s'attardant suffisamment à ses côtés pour fixer le rendez-vous, et se tirer sans attendre, coeur battant à tout rompre dans l'anticipation. Adrénaline naissant toujours trop rapidement au contact d'Adeto.

Talent pour faire le mur forgé par l'expérience, cachettes apprises à force de manquer d'être surpris, cape laissée au placard pour se mouvoir plus aisément. Désobéissance croissante avec le temps, il est un peu rouillé, manque de justesse de tomber dans la ligne de mire de la nouvelle préfète de Poufsouffle. Ressemble à une brebis égarée se familiarisant avec ses fonctions, plutôt aisé, finalement, de lui échapper. Et c'est le premier à arriver, à faire le tour de la serre à pas de loup, se baisser et attendre. Il est en train de triturer l'encolure de son pull enfilé à la hâte sur sa chemise blanche quand ça s'agite, à sa droite. Il en a le palpitant qui s'affole, et se redresse, tâchant de scruter ce qui peut bien se passer le long de la structure de verre. « Hou-hou. » Qu'il clame entre ses mains, parfaite imitation du chant de hibou en signe de ralliement, avant de déjà plaquer son avant-bras sur ses lèvres, le mordre pour taire le rire nerveux qui grimpe crescendo entre ses poumons. Gamin incorrigible jamais si immature que quand Adeto est prêt à s'inviter dans son champ de vision. « Hou-hou ! » Qu'il répète, avant de pivoter sur ses talons, détailler les alentours d'un oeil méfiant. Seulement quand il se retourne qu'il le voit, apparu juste en face de lui, ce qui lui arrache un sursaut. Doigts qui s'accrochent d'instinct à son torse, cramponnent le vêtement le temps de se ressaisir, de calmer le myocarde tendu. « Tu m'as foutu les jetons. » Qu'il confesse, en chuchotant. « En plus, t'es en retard. » Le voilà déjà qui redresse la nuque de tout son aplomb, pour finir par dénouer ses phalanges et tapoter le pull d'Adeto pour le défroisser vaguement. Peut pas lui en vouloir, ni même le feindre trop longtemps, quand ça vrille sous ses côtes d'impatience et qu'il s'approche un peu pour le mettre dans la confidence : « Deux mots : joubarbe mauve. » Mystère qu'il laisse planer en venant coller son front à la vitre, les yeux plissés pour tâcher d'en distinguer l'intérieur. « Elles sont là, tu vois, sur la troisième table à gauche. Par contre elles sont juste à côté des jonquilles klaxonnantes. Deux fleurs chacun, ça devrait suffire, c'est ce qu'ils disaient dans le bouquin... » Il marmonne presque uniquement pour lui-même sur la fin, avant d'avoir un mouvement de recul pour revenir contempler Adeto. « Fais-moi confiance, il nous en faut absolument. Et surtout bien prendre la racine avec, c'est de là que vient le suc. » Parce qu'il a lu des choses intéressantes, très intéressantes, à propos de cette plante, le genre qui lui a collé l'idée fixe de s'en procurer, première résolution de la longue liste. Et il y a le sourire en coin qui monte, annonciateur de méfait imminent, n'attendant que l'approbation du meilleur des partenaires en la matière.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: in our defense, we were left unsupervised (adeto)   in our defense, we were left unsupervised (adeto) EmptyMer 8 Avr - 1:05

Sixième année à Poudlard, l’entre-deux, celle où Adetokunbo n’avait pas à s’inquiéter des BUSES déjà passées ou des ASPICS à venir. Le mot d’ordre de cette année, c’était s’amuser, la rendre inoubliable parce que si il lui restait encore un certain temps à passer dans l’école de sorcellerie, certains la quitteraient pour de bon l’été prochain. Dont Laserian, Malfoy de son état, qui semblait trépigner d’impatience à chaque fois qu’ils se croisaient dans les couloirs. Pour la majorité, il était de notoriété publique que le Serpentard et le Gryffondor ne se supportaient pas. Leurs échanges houleux rythmaient les différentes années scolaires depuis la seconde année d’Adetokunbo. Une comédie savamment orchestrée par les deux concernés qui s’adoraient à la nuit tombée. Leurs joutes verbales mémorables n’étaient qu’une illusion, qu’une mise en scène dont ils ne pouvaient se passer. Aujourd’hui encore, ils se donnaient en spectacle au point que leurs amis respectifs s’attendaient presque à les voir se jeter l’un sur l’autre et à devoir les séparer avant que tout dégénère. Minuit douze à la serre de botanique. Un sourire en coin se dessina sur ses lèvres. Encore un horaire étrange, une tradition entre eux. Les choses trop communes, les deux garçons en étaient allergiques. Le jour tant attendu était enfin arrivé. Adeto attendit le tout dernier moment pour se déplacer, s’assurant que tout le monde dormait profondément, désirant moyennement revivre, comme l’an dernier, l’insistance d’Albus à l’accompagner dans ses sorties nocturnes. Qu’importe ce que son meilleur ami pouvait penser, ces excursions, le Gryffondor ne le réservait qu’à une seule personne. Il se déplaça avec agilité dans les couloirs, veillant à ce que personne ne le croise. Le Shacklebolt connaissait l’itinéraire des préfets de sa maison mais, avait encore quelques doutes pour les autres. D’ailleurs, l’éphèbe manqua de provoquer une collision avec le préfet de Serdaigle, heureusement pour lui, ce dernier fit demi-tour pour une raison obscure. De peur de se faire prendre, le sixième année prit un autre chemin pour se rendre au lieu du rendez-vous. Détour qui le mettait fatalement en retard mais, peu importe. Il ne voulait surtout pas que son manque d’attention ne lui coûte la première soirée illégale de l’année. Un certain temps passa avant que le fauteur de troubles n’arrive à destination pour s’apercevoir qu’il était seul. Cet abruti s’était fait prendre ? Impossible. L’erreur n’était pas permise. Un bruit étrange se fit entendre et le téméraire chercha du regard l’origine de ce son ressemblant vaguement à celui d’un hibou enroué.

Cible trouvée. Sans un mot et avec la plus grande discrétion, le plus jeune apparut devant son ami qui sursauta d’un bon mètre. « Dis plutôt que tu cherchais un moyen de t’accrocher à moi et que je t’ai offert le prétexte parfait. » Réplique automatique en souvenir des moments plus caliente qu’ils avaient pu partager par le passé. Amitié étrange aux contours floues. Taquiner Laserian Malfoy était une passion pour Adetokunbo, activité étonnante pour un type qui n’était pas vraiment réputé pour être un as du sarcasme. Voyant que son partenaire de 400 coups partait dans une tirade explicative, il se tut. Il retint le nom de la fleur et haussa un sourcil quand on lui parla de jonquilles klaxonnantes. Ce plan promettait d’être merdique à souhait. Néanmoins, l’adolescent était partant, trop intrigué par la lueur de jubilation qui brillait dans les yeux du vert et argent. « Je ne sais pas du tout ce que tu as en tête, j’ignore complètement l’effet de cette plante au nom mensonger… elle n’est pas mauve, ta fleur… mais, je suis partant. Toujours, je te fais confiance. » Même s’il le réveillait au beau milieu de la nuit pour cacher un cadavre, Adeto accepterait probablement sans aucune hésitation. Sans un mot, le rouge et or se leva et rentra dans la serre, suivi de prés de Lase. Des plantes étranges à perte de vues, des végétaux flippants, des fleurs colorées… Il adorait les serres de botanique et ses notes le prouvaient. Dommage que leur présence en ce lieu, à une heure si tardive, ne signifiait rien de bon. Le sang-mêlé avança avec précaution jusqu’à leur objectif. « Et elle fait quoi ta joubarbe mauve, au fait ? » Autant s’enquérir de l’effet de l’objet tant désiré avant de s’y attaquer réellement. Si c’était une plante carnivore, le plus-si-apprenti sorcier aimerait le savoir. Distrait, il ne rendit pas compte qu’il s’approchait dangereusement d’un des pièges de cette serre et fut rattrapé in-extremis par son compagnon de connerie. « On a eu chaud. Un peu plus et on aurait vraiment vu à quel point ces fameuses jonquilles peuvent être bruyantes… » Un regard exaspéré de son vis-à-vis le fit sourire davantage. C’est qu’il était presque tenté de vérifier par lui-même ce qu’il se passerait si on touchait à ces jolis fleurs…
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: in our defense, we were left unsupervised (adeto)   in our defense, we were left unsupervised (adeto) EmptySam 11 Avr - 17:28

“in our defense, we were left unsupervised.” & A la seule lueur de la lune baignant leurs traits, retrouver Adeto a des airs de caprice, de plaisir interdit. Plus que de braver le règlement depuis des années, c'est d'accomplir leurs missions improvisées à deux qui affole l'enthousiasme de Malfoy. Sans doute que se soustraire aux lois de l'école n'aurait pas la même saveur sans lui, bien fade que de filer à la nuit tombée sans la présence de l'ami. Mésentente feinte ne rendant les retrouvailles que plus exaltantes, c'est l'air qui s'engouffre avec violence dans les bronches du serpent dès que la présence du lion s'invite dans son paysage. Alors, oui, sans doute que la main traîne un peu trop sur le torse du garçon, et la remarque est accueillie dans un scintillement de canines. « Tu me sous-estimes si tu penses que j'ai besoin d'un quelconque prétexte pour m'accrocher à toi. » Réplique filant en parfait réflexe, à consteller son regard d'un crépitement étincelant. Sous-entendu qui s'assume aisément bien avant que l'aube ne les enveloppe, tout semble possible lorsqu'ils se retrouvent à déambuler ensemble, à l'abri des regards. Pas la première fois que Laserian se révélera trop tactile avec lui. Toujours le premier à mêler trop aisément ses doigts aux siens pour l'entraîner plus vite dans les couloirs, course-poursuite dans la pénombre. Jamais si agile en la matière que lorsque contraints au silence dans l'une de leur multiple cachette, à laisser traîner ses lèvres au coin des siennes sous prétexte de manquer d'espace dans ce placard. Plus d'appréhension à déclencher ces instants de tension, laisser la situation leur échapper ou plutôt, se l'approprier dans une aisance décomplexée, loin des jugements qui auraient pu les marteler. Comme un jeu dans les mots qui se cherchent et se trouvent, allusion à des instants que nul n'aurait pu soupçonner autour d'eux, aveuglés par l'image de leur mépris que l'un et l'autre se plaisent à renvoyer.

L'heure n'est pourtant guère au rapprochement, et Malfoy ne tarde guère à exposer ses projets, ou plutôt, ceux qui deviennent les leurs. Avec une certaine complaisance qu'il l'observe prendre les devants, à s'immiscer dans son sillage sans attendre. Et prendre garde de ne rien toucher, d'éviter les racines facétieuses dégringolant des pots pour mieux menacer de s'accrocher à leurs chevilles. « Apparemment, ça ouvre les portes de l'esprit à l'impossible. » Il murmure, d'un ton professoral, avant d'ajouter bien moins formellement : « Pour faire simple, c'est leur sève qui est mauve. Il suffit d'en boire pour atteindre l'extase. » C'était plus ou moins ce qui était écrit dans le livre, qui évoquait également l'apparition d'hallucinations en plus de l'euphorie la plus profonde. « Attention ! » Qu'il chuchote plus fort encore, en le rattrapant par la manche, à le tirer vers lui avant qu'il ne vienne à effleurer les jonquilles. « C'est ça, et adieu la possibilité de planer, retour forcé au dortoir, fin de l'histoire. » Un soupir aux lèvres, c'est fier comme un paon que Laserian se décide à s'installer à ses côtés, le regard planté cette fois-ci sur les fameuses joubarbes. Délicatement, ses doigts se perdent sur les pétales refermés, s'assurent de la docilité de la fleur avant de finalement la déraciner brutalement. Un coup d'oeil vers son partenaire, assorti d'un haussement d'épaule l'air de dire bah quoi ? Et une seconde qu'il arrache, s'en façonne un ridicule bouquet qu'il vient humer tout en reculant d'un pas, pour laisser tout le loisir à Adeto de capturer les siennes. « Faut que tu les caresses un peu avant sinon elle vont se mettre à chanter. Tu peux aussi leur dire des mots doux, ça aide. » Foutage de gueule qui n'a pas de limite, avec son plus beau sourire en coin, sans prévenir qu'il s'éloigne doucement, Lase, l'oeil qui revient s'arrimer aux jonquilles trop sages. Comme ces interdictions de toucher qu'il n'a jamais su respecter, sans doute en cela que les deux amis se comprennent. Parce que lui aussi meurt d'envie de pimenter l'instant. Sans doute la raison pour laquelle il finit par dire, curieusement à haute-voix cette fois : « Tu te souviens quand tu disais que tu courais plus vite que moi ? »

La main en suspens au-dessus de l'une des jonquilles, l'index menaçant de la toucher, il en a le coeur qui se serre d'anticipation, le regard qui étincelle comme jamais.

Et bordel, ça lui en crèverait un tympan quand la plante se met à s'égosiller, là qu'il décampe en réaction logique à sa connerie. Se tire à toutes jambes hors de la serre, et continuer sa course folle dans le parc, à déraper dans l'herbe et manquer de se ramasser en se retournant, coup d'oeil jeté en arrière, s'assurant qu'Adeto est bien là, lui aussi.
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