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 The dead scream at dawn (albus+gellert+freyja)

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Archibald Weasley
sans camp
Archibald Weasley
crédits : @prudence
face claim : Domnhaal Gleeson
pseudo : Kraeken
The dead scream at dawn (albus+gellert+freyja) Tumblr_inline_oltkqvJgm91t80jpm_250
études : Rouge et Or, le lion rugissant encore dans son coeur
particularité : Muggle-Enthusiastic, spécialiste en son genre
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Message (ϟϟ) Sujet: The dead scream at dawn (albus+gellert+freyja)   The dead scream at dawn (albus+gellert+freyja) EmptyDim 5 Avr - 21:06


Diving in Hel
The deads are supposed to remain dead


☾☾ La nuit était tombée, les astres brillaient dans la voûte céleste, éclairant de leur lumière blafarde les pavés jumeaux des rues de Londres. La prêtresse marchait, le clac de ses pas résonnant dans le silence environnant. Silence auquel elle avait fini par s’habituer, ici elle n’entendait pas les bruits de la nature, les cris des lynx et des loups, le craquement tant familier du Glacier de son enfance qui cédait de part et d’autres autour de son temple. Pourtant elle pouvait presque s’y voir en fermant les yeux, elle pouvait sentir le bois des poutres sous ses doigts qu’elle soulevait sans but dans ces ruelles, n’agrippant que le vide, et ce sentiment de manque qui revenait aussitôt qu’elle ouvrait ses yeux et se rendait compte de la supercherie. Ah qu’elle détestait cet endroit, elle détestait les faux semblants qui servaient de peinture aux murs de la ville, elle détestait les oui-non dans les regards de ceux qu’elle croisait, qui tremblait devant la dame dont le physique ne correspondait pas à leurs habitudes simplettes. Pourtant elle avait vite appris à manier leurs mœurs et dupliquer leurs manies, elle avait réussi à copier leur regard froid et distant, comme si rien de ce monde n’avait d’importance. Elle avait copié leur dédain naturel pour les choses de la nature, pour les choses de la vie qui les entourait. Elle en riait presque de se rendre compte qu’elle se jouait d’eux autant qu’ils se jouaient du monde. Et leurs bâtiments étaient bien haut, car il fallait des pièces entières pour cacher ce qu’ils n’osaient arborer en pleine lumière. Elle soupirait la prêtresse, cette ville n’était pas faîte pour elle, elle n’en supportait pas l’odeur non plus, cette odeur typique des grandes villes disait-on pour la normaliser, pourtant elle était là et elle ne partirait pas. Cette ville était désormais la sienne et ces rues les siennes. Elle s’arrêtait alors près d’un immeuble, s’appuyant le dos près de la porte, le regard perdu dans la rue face à elle.

Elle n’avait pas besoin de regarder la montre à gousset dans ses poches pour connaître l’heure, elle se savait légèrement en avance, elle l’était toujours puisque presque habituée à se perdre dans les rues qui se ressemblaient toutes. Alors elle attendait tranquillement, les pensées vagabondes qui s’envolaient comme Hugin à la recherche du savoir, et si elle savait que le corbeau reviendrait, elle laissait encore son esprit quelques secondes s’échapper. Elle attendait patiemment l’apparition fatidique, alors que le Lion sortait de l’immeuble. Elle se redressait, la louve mouvant ses muscles en descendant les escalier qui bordaient l’immeuble. Elle lançait à l’autre un sourire.

« Bien Albus, je suis prête... »

Elle saisissait alors le bras du plus jeune, comme une vieille dame qui cherchait un appui, elle avait appris avec plaisir l’art du transplanage, mais n’aimait pas l’exécuter elle même, d’ailleurs elle préférait souvent marcher ou voler agrippée aux crins de son Abraxan, mais elle se doutait que l’homme la conduirait dans des recoins oubliés, elle savait que la nuit était propice au réveil sombre, et elle savait qu’elle devait prouver sa valeur pour que le plan fonctionne, pour que tous les engrenages réussissent leur accouplement et que la machine soit graissée, pour consolider les liens de Fenrir et briser sa rébellion.

« Et bien allons-y veux-tu ! Hel n’aime pas qu’on la fasse attendre »

Elle tapotait l’épaule du plus jeune, comme pour chasser une poussière sur les habits qui lui allaient si bien. Elle même était vêtue de manière simple, une robe ample recouverte d’une cape en fourrure qui coupait le vent encore froid de ce début de printemps une fois la nuit tombée.

Crac

Elle ouvrait les yeux sur un décor différent, un décor qui lui plaisait plus, c’était là une forêt dense, et les arbres entouraient les deux humains. La prêtresse jetait des regards furtifs autour d’elle, cherchant la présence d’autres vivants, mais elle n’en voyait aucun, et même les arbres semblaient morts, ils ne respiraient pas et leurs feuilles se balançaient paresseusement, la forêt était endormie, silencieuse, ainsi elle ne parlait pas encore, ne voulant pas réveiller le royaume qui n’était pas le sien. Elle avançait alors lentement, sa baguette crachant une boule de lumière qui fit rapidement un cercle autour des deux sorciers. Éclairant leur passage et le dédale de racines sous leurs pieds. Les arbres scintillaient à la lumière, leurs ombres se mouvant dans une danse étrange, elle pouvait rester là, admirative des heures durant, les feuilles encore jeunes que le printemps avait coloré de vert semblaient refléter l’éclat des étoiles d’un ciel sans nuage, il y avait quelque chose de beau à tout ça, mais quelque chose d’inquiétant, comme si ce soir les Nornes observaient les deux sorciers, tentées de balancer des ondes sur leur destin, elle s’attendait presque à voir les arbres bouger et les racines devenir liens et prisons, alors elle avançait toujours.

« Dans quel pétrin nous as-tu encore fourré Albus ? »

Elle savait qu’il avait un plan, il en avait toujours un le Lion, une ingéniosité digne d’Heimdall avec le courage de Thor, il était bel et bien l’héritier des héros anciens, de cela elle n’avait aucun doute. Mais elle entendait encore grognait la torture de son coeur déchiré, elle savait la peine sans avoir besoin de la ressentir, elle savait le secret qu’il cachait d’un amour interdit, d’un amour brisé qui n’apporterait que destruction et mort dans son sillage. Pourtant pouvait-elle en vouloir à l’amour ? Pouvait-on en vouloir au cœur des hommes d’être fragile ? Après tout, si cela était arrivé, c’est que les Nornes l’avaient tissés, et si la prêtresse connaissait sa force et sa valeur, jamais elle n’irai contredire les vieilles femmes, de peur qu’elle ne délaisse sa propre tapisserie et n’oublient son destin. Elle continuait alors a avancer silencieusement. Elle sentait autre chose dans ses bois, comme un pincement au cœur et une boule au ventre, ce genre de sentiments qui hurle, vos instincts qui tente de vous prévenir que ce lieu serait maudit, mais elle connaissait les malédictions pour avoir invoqué plusieurs fois Loki. Ici il n’y avait que l’étreinte de Nott qui protégeait les deux êtres, seuls vivants d’une campagne pleine de morts. Mais Nôtt était joueur, et l’ombre risquait de tomber sur eux. Elle ne savait pas pourquoi elle appréhender la suite de cette soirée, la sorcière avait connu de nombreuses aventures, mais celle-ci semblait d’un tout nouvel ordre, comme si d’elle dépendait un changement dans son destin, une nouvelle corde, un nouveau fil à tisser.

« Je les sens autour de nous Albus...leur souffrance, leurs âmes perdues entre ici et l’au-delà...que s’est-il passé ici ? »

Elle s’imaginait bien ce qui avait dû se passer, elle percevait au loin les cris de guerre et les épées qui s’entrechoquaient, elle entendait les moldu rugir au combat alors que d’autres, des sorciers se défendaient corps et âmes. Une grande guerre avait eu lieu ici. Et la prêtresse marchait sur un trône d’ossements, attendant l’heure fatidique.  

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: The dead scream at dawn (albus+gellert+freyja)   The dead scream at dawn (albus+gellert+freyja) EmptyDim 12 Avr - 18:31


Holy water cannot help you down
Hours and armies couldn't keep me out
I don't want your crowd
See I have to burn
Your kingdom down


@gellert grindelwald & @freyja lindqvist

◊ ◊ ◊

Montre-moi. Les mots de Gellert atteignent Albus en plein coeur. Le directeur lui a proposé d’impliquer la prêtresse dans leurs manigances. Il ne s’attendait ceci dit pas à ce que le mage noir demande une démonstration exige. Dissimulant la peur qui s'immisce en lui, le gallois adresse un sourire joueur à l’impérieux monarque. Il ne failli pas à sa promesse, et Freyja non plus. Conviée à invoquer les ténèbres, à réveiller la mort, les voilà après un transplanage tous les trois aux confins de l’Islande glacée. Affecté par la morsure du froid, un frisson parcourt l'échine d’Albus. Il réajuste calmement sa cape de velour noir qui derrière son dos. Se déplaçant aux côtés de la nécromancienne, pendue à son bras comme de coutume, il l’écoute avec attention. Et bien allons-y veux-tu ! Hel n’aime pas qu’on la fasse attendre. Le brun jette un regard par-dessus l’épaule et tend une main vers Grindelwald pour l’inviter à les rejoindre. Faisant quelques pas au milieu du bois nordique, il ose enfin souffler une question à leur aînée: “Est-il véritablement possible de ramener les morts ?” Il se risque enfin à délier ses lippes, posant l’interrogation controversée entre ses mains expertes. Qui mieux que la sorcière pourrait lui répondre. Après toutes ces années, il espère encore ramener sa soeur disparue. L’espoir gonflant sa poitrine, il reste un instant figé près d’elle. “Ariana pourrait revenir si nous récupérerons la pierre de résurrection, n’est-ce pas ?” ses agates se perdent dans l’ambre des yeux de Gellert.

Ils s’engouffrent dans le paysage désolé, éloignés de la civilisation. Il n’y a qu’ici qu’ils pourraient se permettre pareil parjure. Des inféris, l’idée est saugrenue, tirée des chimères du couple adolescent qu’étaient Grindelwald et Dumbledore. La pierre de résurrection permettrait au souverain serbe de lever une armée pour asservir les moldus… S’ils parviennent seulement à la trouver ou à la reproduire, chose qu’Albus lui-même craint sauvagement. Muré dans une torpeur silencieuse, il observe son amie antique agiter le bois blanc dans l’invisible, créant une sphère lumineuse autour d’eux qui vient mourir sous leurs pas. Les ombres dansent soudainement parmi eux, leur intimant l’étrange sensation de ne plus être seuls. Vision envoûtante pour Dumbledore qui se perd un instant dans une contemplation muette. Dans quel pétrin nous as-tu encore fourré, Albus ? Questionnement malvenu. L’heure fatidique s’annonce comme une sentence de mort quand bien même les racines sous leurs pieds commencent à s’agiter. Les prunelles d’Albus s'écarquillent lorsqu’il aperçoit une main s’extirper du sol avec une force inégalée, menace naissante d’une bataille oubliée. “Que s’est-il passé ici, Freyja ?” crache-t-il en brandissant le tremble pour les protéger.

(c) oxymort

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