Elle avance dans le noir d’un nuit d’orage, toujours il semblait qu’elle prenait ses affaires lorsque la lune pleine brandissait sa grossesse, elle fuyait lorsque l’argenté se taisait, là haut, au dessus des étoiles. Miraj pense au visage qui l’attend, ce fiancé dont elle a donné des nouvelles, chaque semaine, elle écrivait, penchée sur sa feuille, sa plume au bout de ses doigts, elle ne pouvait pas écrire une poésie d’amour, des faits, seulement des faits. Parfois, elle se surprenait. Se relisant elle constatait un certain lyrisme due à sa passion pour ses recherches. Plusieurs fois il la rejoignait. Tu fuis encore ? Il était parti avant elle, établir leur maison, un manoir dans les landes d’Irlande. Loin, loin du père. Enfiévrée de lâcheté, la femme hésite devant l’objet. Retrouver la patrie natale, sa mère surtout, son frère aussi. S’excuser… Non pas s’excuser, à ceux-ci elle a aussi écrit, donner des nouvelles, questionner, encourager le frère à s’assumer. Elle tremble, son départ annonce dépression, certainement une tristesse au coeur, un myocarde arrêté par les obligations. Partir, signifie les responsabilités. Miraj s’emporte, roule et s’émerveille toujours de la magie. Une seconde la voilà sur la plaine de son enfance. Quelques pas encore pour traverser les ruelles londoniennes. Derrière, derrière elle, le loup rôde. Et l’enflammée l’aperçoit. Il porte un de ses vieux manteau, celui dans lequel elle le voyait souvent, sa barbe ébène et ses yeux démon. Miraj s’étonne. Le loup de son adolescence, l’auteur de ses journées prend le temps de venir la chercher. « Qu’as-tu fais pour moi, tu m’ignorais. Tu viens maintenant pour asseoir ton autorité paternelle ? » Deux ans, disparue, elle ne paraît plus la sage couronne de la famille, si timide, si réservé, si docile lors de somptueuses soirées, elle se taisait, elle se tait toujours. Mais la colère, si grande, souffle des mots vengeurs, une rancune particulière. Le père, figure colossale se révèle dans le spectacle d’une nuit d’ambre, l’ocre d’une brume artificielle recouvrant sa silhouette. D’un lumos elle a fait un nouveau sortilège, l’élégance de la féminité d’or. Il ravie ses projets, elle ne pourra pas récupérer, invisible, des objets nécessaires. Un jour, l’homme lui a offert une plume qu’elle a paré de charmes invincibles, elle gît dans un tiroir de chêne, sur son bureau de jeune fille. « Ne me dit pas que tu m’en veux. Toi, l’indifférent à ta progéniture. » Dans sa soie crème, les épaules se haussent, la lassitude.
particularité : (maudit) -- la mort galope à ses côtés. ils sont là, des âmes dont le trépas est récent. il monologue avec eux. un sixième sens, une hérésie qu'il cache. la folie le nargue jour après jour. gronde la menace d'une dissociation de la réalité
before you can kill the monster you have to say its name -- @miraj lestrange // siren charms, miserehunt
Marmaille. Oisillons observés d’un oeil accusateur, d’une pogne prête à étrangler le chant. Des cris, des blessures, et le rire trop rarement entre les murs. Léonide est fantôme, créature subterfuge, ectoplasme longeant les murs. Le refus de les éduquer, d’en prendre conscience, de saisir l’implacable vérité ; ils sont ses enfants. Leurs enfants. Le résultat hasardeux de bacchanales furieuses. Habités de folie. Miraj. La tignasse rousse, le refus des lois, de la société établie. Le carnage. L’oisillon prompt à rompre. Fiancée et éloignée. États-Unis comme refuge. Elle disparaît, avait juré de ne pas revenir.
Un mot déposé sur son bureau, parchemin à l’encre peureuse. Quelques tracés. Une date, une heure. Surveillance organisée à l’autre bout du monde. Désaccord de sa posture. Feinte de l'intérêt.
L’orage gronde. La nuit enveloppe les passants, grignote l’architecture dont il ne reste qu'éclats octroyés par les luminaires. La gare est silence. Les trains se reposent à leur écrin. La fumée du dernier arrivé cajole la toiture, donne allure irréelle. Des voyageurs descendent. Rares. Silhouette qu’il cherche à travers le brouillard ambré. Rouquine dont il suit la trace, s’imprime dans ses pas. Le loup couve son agneau. Il a en mémoire les mots de Bianca. Si tu oses un geste, je m’assure de donner ta carcasse aux kelpies Charmante promesse, agréable mort de voir sa chair entre chicots des équidés ondins. Courbette et promesse de rester sage, de n’écorcher que son minois qui est pâle reflet de l’épouse.
Elle se retourne. Confronte. Son sourire s’étire, danse dans l’ombre. “Miraj… tendre enfant. Montre un peu d’amour à ton père qui a fait tout un trajet pour t’accueillir.” L'apitoiement mensonger. Culpabilité froissée. “Je ne dois rien à une fille, ou devrais-je dire femme à présent ? Hm.. je suis triste d’apprendre qu’il n’a pas su t’engrosser.” L’oeillade coule vers le ventre. Chair n’abritant pas de seconde vie. “Peut-être s’est-il ravisé, est-ce la raison pour laquelle tu reviens ?” Époux d’un âge supérieur. Hyménée singulier. Beaucoup ont questionné le choix. Haussement d’épaules tant que nom et monnaie suivaient.
Il s’avance, ignore magie qu’elle convoque. “J’espère que tu m’as rapporté des présents de ton voyage, qu’il n’ait pas été entièrement inutile.” Petiote narguant le monde, cherchant reliques et autres babioles magiques.
Miraj Lestrange
coalition sorcière
crédits : Doomsday
face claim : Lily Nova
pseudo : Lessing
études : Elle arborait silencieusement (avec une sorte d'élitisme) ses couleurs azures, celles des serdaigles.
Elle était partie, seule, afin d’affronter ses dérives, des cauchemars aux élans de démons, des questionnements aux ailes de civettes. Elle était partie en alertant Elvis, elle qui tenait à respecter les convenances des familles au sang bleus, pure éducation de princesse gardée sous les veines de ses bras secs. Elle avait trouvé un appartement, elle avait construit un chantier, elle avait envoyé des rapports et des dossiers, elle avait correspondu avec son fiancé. Tout, tout était ordonné pour oublier le roi de sa naissance, un auteur dont elle n’avait pas de connaissance, dont elle ne recevait pas d’amour. Alors pourquoi ? Pourquoi lui rendait-il visite, elle, avec ses valises, son manteau de pluie et sa coiffure fatiguée, des vêtements confortables qu’elle n’arborait que solitaire, elle qui aimait se vêtir de luxe pour protéger sa psyché déjà affamée. Affamée d’amour et de manque, un manque d’une gamine terrée sous les larmes muselées. Elle aurait aimé lui dire, lui avouer. Elle aurait aimé le serrer dans ses bras, sentir la présence rassurante d’un père, à ces côtés. Je te déteste. « Regarde ton œuvre Léonide. Je sais que tu n’es pas là pour accueillir ta petite fille chérie. Allez, ne te dérange pas trop pour moi. » Les mots flottent, chutent ensuite sur le sol mouillé, elle n’a pas prévu la présence du monstre, une présence qu’elle souhaitait ignorer. « Petit à petit, j’ai fini par te tuer dans mon esprit. Tu m’as tant déçu que je me devais de dire que tu étais mort pour moi. D’ailleurs, tu exhibais rôle de fantôme. Elvis ne m’épouse pas pour mon ventre, il a déjà une fille dont je m’occuperai. Elvis… Elvis sera là quand toi tu n’étais pas là. Cela te dérange ? » La confession s’ébranle, elle se tait. Miraj n’a pas l’habitude d’exploser. Sous un ciel livide et pâle, dans une nuit morne et glacée, elle rêve de s’enrouler dans un plaid, près de la cheminée. Elle ne pourra pas se détourner du manoir familiale, si père l’attend alors mère doublement. Dans son coeur le gel de son ennui. « Va-t-en ! » L’ordre dépasse ses vœux. La colère foudroie sa distance. Deux ans, enfuie dans les entrailles d’un pays effervescent, elle a adoré explorer les nouvelles constructions, les buildings et sentir la fierté d’un nouveau peuple séparé de la reine Angleterre, pour un peu, elle se promet de couper, détruire et couper le cordon de douleur. S’il n’existe plus alors elle renaîtra. « Non. Je ne t’ai rien apporté et je me questionne sur ta présence ici. Si tu n’as rien à faire alors retourne au manoir. Moi, j’irai rejoindre mon fiancé. » La dureté du regard se désire sans trouble devant l’homme aux mille reproches. Miraj ne semble pas la jeune soumise, femme de ce siècle dont elle sent les bijoux de fer la freiner. Elle étouffe, tremble et suffoque, intérieurement. Le sort gêne ses doigts en prise avec sa baguette, oserait-elle… peut-être, elle a songé, d’incalculables fois à lui montrer sa souffrance. D’un sort nouveau spécialement créé pour lui. Le manque, le vide, l’abysse d’un sortilège jeté. Elle se contente de rester pétrifiée sous l’orage.
particularité : (maudit) -- la mort galope à ses côtés. ils sont là, des âmes dont le trépas est récent. il monologue avec eux. un sixième sens, une hérésie qu'il cache. la folie le nargue jour après jour. gronde la menace d'une dissociation de la réalité
Enfant sacrilège. Horreur chiée par l’épouse. Il questionne trop souvent la légitimité de cette enfant. Furie à la verve noire. À la bile débordant des lippes. Il vient l’accueillir pour mieux la châtier, lui exprimer regret et haine. Fille qui n’est jamais devenue ce qu’on attendait. Erreur. Rature qu’il devrait orchestrer sur l’arbre généalogique. Agir comme Black. Couper les mauvaises branches, empêcher propagation d’une gangrène. Pas encore. Lestrange attend, Lestrange affronte. Le loup ne parvient pas à se repaître, à trouver satiété d’une gamine trop déterminée. “Je ne viens accueillir que le résultat de ma semence. Ne crois pas être l’égérie ou quelque fantaisie que tu aurais pu tisser dans ton esprit déviant.” Les mots couperet. Il abat, il scie, ne laisse aucun répit.
“Gaunt porte la dégénérescence. Sa famille s'étouffe dans la folie depuis des générations. Je crains que tes espoirs d’épousailles pour ton unique cervelle soient vains.” Croire en la possibilité d’un mariage sans idée de concevoir marmot. Idiote enfant. N’a-t-elle pas entendu les quolibets, les moqueries et toutes ces langues qui sifflaient à l’entente du nom ? Gaunt. Léonide sait, Léonide fréquente. Sa femme. De leur bizarrerie, il peut juger, il peut clamer qu’elle n’est pas fantasmée.
L’ordre fait vaciller ses plans, ses tentatives d’assassinat verbales. Il n’entend rien de ce qu’elle marmonne par la suite, pas plus qu’il ne voit la baguette qu’elle manque de lever contre lui. Lestrange agit, féroce, d’un mouvement rapide et sans contestation. Un doloris implose dans sa bouche, irradie la chair de l’enfant. Créature impolie. “À quoi bon te maintenir en vie… pourquoi persister à ce qu’un tas de chair comme toi puisse parler, marcher et me défier.” Le sort persiste, ne se brise pas. Il voudrait voir son corps se tordre, se fracturer, en délier chacun des os. “Puisque tu n’as plus besoin de moi alors le nom Lestrange ne t’appartient plus.” Il cesse la machine infernale. L’infâme magie. “Te voilà devenue pouilleuse, misérable femme qui peut aller quérir son cher Elvis.” Mime d’un romantisme dégueulant à travers pores. Sa chaussure droite s’écrase sur le poignet de la rouquine, fait rouler les os endoloris de magie. “Peut-être que je devrais lui épargner un mariage ?" Une oeillade vers les trains. "Sais-tu que les corps suicidés sur les rails ne sont pas rendus à la famille ? Qu’ils se moquent des identités ? On les jette à la fosse commune.”
Miraj Lestrange
coalition sorcière
crédits : Doomsday
face claim : Lily Nova
pseudo : Lessing
études : Elle arborait silencieusement (avec une sorte d'élitisme) ses couleurs azures, celles des serdaigles.
Elle endure les mots comme autant de lames venant s’accrocher sur sa peau, elle a l’épiderme hargneux, le voile de la colère qui se dissipe sous la blessure ingérée, il dit le père, il maltraite comme il frappe avec des mots. Ils sont horribles, souvent, depuis son enfance a-t-elle entendu les dérives d’un état autoritaire, le père planqué dans son bureau, dans son laboratoire, jamais présent pour ses enfants mais réclamant, exigeant, ordonnant. Miraj écoutait, souhaitait l’amour d’un parent, lui qui apparaissait et disparaissait, une vague de méchanceté laissant dans son sillage un relent de violence. « J’ai rêvé que tu rejoignais tes filles et leur disais que tu les reconnaissais comme tes enfants. Avec Iris ou Léonce… Je me suis toujours sentie la mal aimé. » Elle murmure après le déluge, une douleur, immense, implacable, il est entré dans sa chair ce sortilège des mages noirs, emportant la fougue et la tristesse, ne révélant, au fond, qu’une dépression latente, un effondrement. Elle ne pense plus, ses sentiments évaporés dans un lointain, tout aux tréfonds de son âme peut-être une lumière, une clarté de tendresse. A terre, pliée, elle a les yeux béants dans le vide d’une réalité déplaisante. Il ne l’a jamais aimé « Qu’ai-je donc fait pour que tu désapprouves à ce point mes choix ? D’ailleurs, ai-je droit de choisir pour moi même ? Les Gaunt sont nos alliés, ma mère est une Gaunt. Tu le sais. N’as-tu jamais eu de compassion ? N’as-tu jamais éprouvé un minimum de douceur pour ta famille ? Tu n’es qu’un homme parmi tous les hommes, banal et misérable comme tous les hommes. » Le poignet est écrasé sous le poids de la botte, elle n’hurle pas, la fatigue au bout de ses lèvres, ce mélange de mort au bout des prunelles colorées de violet. Elle tousse, semble se dépêtre, elle se débat mais la motivation, mais le courage lui manque. Peut-être… Peut-être que la fin de son existence serait une solution de repli, ne plus voir, ne plus supporter la charge. Pesante. Elle massacre ses esprits et son âme, sa magie. Les racines se meuvent, attrapent la cheville du démon. Surprenant, de rares fois a-t-elle aperçu sa volonté faire office de mère, son inconscient charge, combat, et la magie fidèle magie ! choisit et s’actionne. C’est une plante qui pousse sous les chaussures vernies, emprisonne les jambes et les bras, ses membres paralysés sous les ronces et les épines. Elle ne se doutait pas, elle ne voulait pas, elle ne… L’excuse s’échappe, une honte de voir le patriarche là, ployant sous une apparition sorcière, ancien sortilège débusqué dans ses recherches. « Parfois notre magie se manifeste pour nous protéger. Tu resteras là le temps que ton envie de m’éviscérer se canalise. » Encore le ton s’adapte, elle ressemble à ce maudit, à ce haï, à cet aimé, personne qui n’a pour elle qu’une colère apollinienne. Elle réfléchit, tourne autour de l’endroit, lance quelques charmes pour arrêter les secondes, elle lui parlera de ses capacités non pour chercher les compliments et la lueur d’un guide ni pour recevoir la fierté, elle le fera pour elle, pour voler les songes qu’elle a médité depuis tant d’années.
particularité : (maudit) -- la mort galope à ses côtés. ils sont là, des âmes dont le trépas est récent. il monologue avec eux. un sixième sens, une hérésie qu'il cache. la folie le nargue jour après jour. gronde la menace d'une dissociation de la réalité
“Je n’ai pas à éprouver d’amour pour des enfants. Vous n’êtes que des racines, une filiation, la continuité.” D’amour, il n’en connaît rien, pas une ébauche, pas un embryon. Néant émotionnel. Le coeur troué, probablement absent. Disparu. Des cendres recouvrent son âme, se sont emparées de toute capacité à ressentir. Des enfants à l’identité oubliée. Des numéros pour les nommer, pour se rappeler combien ils sont. Mare féminine. Médiocre engeance. Lestrange accuse l’épouse, ne peut remettre les erreurs qu’à la chair femelle.
“Je sais surtout quelle folie geint dans les veines des Gaunt.” Dégénérescence. Famille singulière, en marge, vautrée dans ses recherches noires. Gaunt pour punition. Gaunt pour l’espoir qu’elle taise ses réflexions, enterre l’apostrophe de sa condition. Gaunt qu’il espérait capable de museler, endormir.
Doloris s’insère sous la chair. Léonide se nourrit de la souffrance, éprouve satisfaction à savoir l’enfant à terre. Faiblarde créature. Misérable poupée. Il pourrait aller jusqu’à la folie, défaire les liens, fracturer le cerveau, ne laisser que lambeaux. Il s’arrête, un instant, surpris par les mots qu’elle ose. Misérable. Banal. Elle frappe, elle asticote la fierté mâle. L’égo démesuré. L’espoir vain de se hisser. Narcissisme éprouvé à cause de l'aîné. Volonté de s’élever. L’idiote enfant vient de pointer la vérité. “Si je suis misérable, cela fait de toi un cancrelat, un crachat dont l’existence s’efface d’un rien.”
Morte. Il l’imagine, il peut voir son corps rigidifié. Sa bouche cousue. Fantasmagorie noire. Il s’égare, ne voit pas les lianes qui s’enroulent à ses chevilles. Cordes végétales. La chair se végétalise, s’embourbe, hurle sous la pression de liens qui se resserrent. Magie des enfants. Incontrôlée, mûrie par les émotions. Sa baguette est encore au creux de sa paume. Les lèvres remuent, forment phonèmes d’un sortilège faisant pulser flammes. Le végétal s’embrase, se recule. Le feu lèche son manteau, atteint la veste. Il estompe les flammèches d'un sort venteux. Blessé. La chair légèrement calcinée. “Une magie qui se manifeste sans que tu l’aies souhaité est un signe de faiblesse. Tu t’imagines être une grande sorcière alors que seule la théorie habille ton crâne de petite fille.”
Ils ne sont plus seuls. Une foule s’est formée autour d’eux. Des regards suspects. Des mots appelant au secours. “Je ne fais que corriger ma fille. Malgré toute mon éducation, elle reste indomptable. Malheureusement, il arrive qu’une portée comporte un fruit pourri, n’est-ce pas ma fille chérie ?” Sourire diable. Les quidams s’écartent, ont reconnu l’identité du corbeau - Lestrange. “Pardonnez-nous, cette conversation se poursuivra chez nous.” Gamine qu’il emporte dans son sillage, transplane au manoir.
