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 (arterva) a mhaighdean bhàn uasal.

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Artemisia Scamander
ordre du phénix
Artemisia Scamander
crédits : (c) caitriona balfe (More Magazine shoot). avatar self-made par JΛCQUELYN. (tumblr). montage (profil) self-made par JΛCQUELYN. (tumblr). code signature par old money. (bazzart). paroles (signature) par diana gabaldon (the outlander series). icon (signature) self-made par JΛCQUELYN. (tumblr). tous droits réservés aux créateur(trice)s.
face claim : caitriona goddess balfe
pseudo : matante JΛCQUELYN. (ou marie-c pour les intimes). Dancing Queen (cc alex).
(arterva) a mhaighdean bhàn uasal. Tumblr_p8bw2hvZPQ1vonhk2o2_250
études : (hufflepuff) l'or et le bronze pour héraldique scolaire.
particularité : (aucune).
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Message (ϟϟ) Sujet: (arterva) a mhaighdean bhàn uasal.   (arterva) a mhaighdean bhàn uasal. EmptySam 28 Mar - 22:22


A Mhaighdean Bhàn Uasal

A ghrian a's a ghealach, stiùir sinn
Gu uair ar cliù 's ar glòir
Naoidhean bhig, ar rìbhinn òg

Mhaighdean uasal bhàn


Artemisia Scamander & @Minerva McGonagall
— élevage d'hippogriffes baggins, village de loutry ste chaspoule, devon, angleterre (present days/ 1914).



D
extre experte apposée sur le bec, la sorcière se tenait dans l'intimité espace de la bête. D'aucun la connaissant aurait juré la chose imprudente, voire suicidaire ; monstre imposant, la tête humaine ne dépassait pas l'immense croupe tout juste finement pansée. Le rostre clapotant, l'animal piaffait, grognait de sérénades propres à son espèce, relativement appréciatif des caresses de la maîtresse. Hush. La paluche mignotise le becquet d'une douceur comparable à celle d'une mère pour son enfant. Hush. L'Hippogriffe coasse, clabaude, caquète à sa manière, prenant en son goulot quelques mèches hirsutes de la tignasse de la sorcière. « Gu socair. » Langage d'apprentissage, mots enseignés, ordres assimilées, la bête recrache docilement le crin et les doigts chatouillent le pennage roux du museau soumissieusement offert. Il n'y avait qu'à sa maîtresse que Griffe-Dure témoignait une aussi grande de respect. Des années à s'apprivoiser mutuellement, à se côtoyer journalièrement dans des enclos de bois et dans les pâturages de Loutry Ste Chaspoule. Des années pour que la Belle et sa Bête se scinde en une seule entité, prête à cueillir le vent. « Tha thu airson itealaich? » La proposition est accueillit d'un fringant feulement, les ailes sémillantes et battantes sous l'impatiente les dégourdir. La tête d'aigle massive se cogne contre le dos, se heurte contre le buste et le bec piaille comme un oisillon affamé. Ce soir encore, ils iraient à la rencontre de la Lune.

Goodnight moon,
Goodnight cow,
Jumping over the moon.
Goodnight light,
And the red balloon.


(...)

Le pan de sa robe étaient couvert de terre, de boue et de paille. Les pieds embourbés, les bottillons s'engluant dans ce qui semblait être un mélange de défection, de fange, de chaume et de bouillasse-de-terre. Fauchet dans les menottes, l'outil raclait le sol d'une poisse sonore répugnante. Chacune dans leurs stalles, les bêtes somnolaient, grignotaient des restes de pailles et piaillaient. La fermière n'y prêtait plus attention, reconnaissant les bons sons des mauvais, les chants de ses bêtes devenus pour elle aussi coutumier que la sérénade d'une sirène pour un marin. Les coassements avaient même quelque chose de rassurants, de routinier dans le brouhaha du combat. Conflit sociétaire qui, dans son ventre, se transformait en carrière de roche. D'angoisses pesantes pour elle tous les remords et les inquiétudes d'une mère et épouse concernée. Le feu du phénix pour menace de leur quiétude campagnarde; qui perdrait-elle? Elle avait vu l'Homme. Elle avait entendu le Politicien. Elle connaissait d'augustes réputations le Sorcier. Le Bulgare salvateur, c'était l'image qu'on lui projetait avec à ses pieds une plèbe de sorciers et de sorcières attisées par l'appréhension, de l'ombrage d'une nouvelle chasse-aux-sorciers. L'Angleterre alors n'était plus devenu grand échiquier sur lesquels se plaçaient les pions, prêts à se sacrifier. Une partie d'échec-version-sorcier qui rendraient sans-nom bien des mères.

Veuves étaient les femmes sans époux.
Orphelins étaient les enfants sans parents.
Que devenait alors une mère sans enfants?
Quel désignation leur réservé?

Sous ses interrogations, mille-et-un scénario lui tarabustent l'esprit. L'outil racle plus énergétiquement le sol, comme pour chasser les idées monstrueuses que laissaient naître une distorsion de la réalité. Si bien que la Scamander n'avait pas entendu les pas sirupeux s'embourber dans son dos. Même la réaction de ses bêtes lui échappaient, les songes menés vers d'affres sourdes plus inquiétantes qu'une ombre qui se glisserait derrière elle. Artemisia avait survécu à bien pire qu'une silhouette se faufilant derrière elle. Seulement, survivrait-elle à la mort d'Alphard ou de l'un de ses enfants?

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https://forthegreatergood.forumactif.com/t460-artemis-a-ses-pied
Minerva McGonagall
ordre du phénix
Minerva McGonagall
crédits : avatar (étangs noirs) ; signature (albus de mon coeur avec icons bltmr + doom days) ; gif profil (prudence choupette)
face claim : zoe kravitz
pseudo : guimauve
(arterva) a mhaighdean bhàn uasal. 200718054623516049
études : promo 1895-1902, ancienne capitaine de l'équipe de Quidditch de Gryffondor de 1900 à 1902
particularité : maîtresse de la métamorphose, animagus chat tigré, féline et discrète.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (arterva) a mhaighdean bhàn uasal.   (arterva) a mhaighdean bhàn uasal. EmptyLun 30 Mar - 20:00

Elle ne mentira pas : l’Ecosse lui avait terriblement manqué. Elle n’y avait plus mis les pieds depuis de nombreuses semaines trop occupée par l’Ordre du Phénix, son installation et les différentes recrues, qui, elle le remarquait, affluaient. C’était une bonne chose dans le fond, Minerva savait que leur cause était la bonne et voir autant de monde volontaire lui réchauffait le cœur alors qu’elle assistait aux premières réunions. Si elle savait que tout ceci était somme toute dangereux, elle n’était pas du genre à reculer devant un tel danger, convaincue jusqu’au bout de ses convictions, de ses idées et du rêve de l’Ordre du Phénix. Toujours était-il que dans l’effervescence de ces nouvelles réjouissantes parmi toutes celles qui ne l’étaient pas depuis la montée de Grindelwald sur le trône d’or du Ministère de la Magie anglais, Minerva McGonagall ressentait une sorte de manque. Un manque qu’elle connaissait de temps en temps quand elle s’éloignait trop de chez elle. L’Ecosse, le pays de son cœur, ce pays dont elle était fière et si elle fustigeait le gouvernement britannique moldu de ne pas accorder de nationalité écossaise à ses habitants de la grande et belle Ecosse, elle éprouvait toujours un certain calme à se retrouver enfin chez elle. L’odeur de la terre fraiche sous la petite pluie écossaise, les effluves marines qui rentraient dans sa maison en bord de mer. Elle ne s’en lassera jamais se dit-elle alors qu’elle observe par la fenêtre en ce matin pourtant glacé. Elle vient déposer sa tasse de thé Earl Grey vide avant de finalement se décider à enfiler son manteau. Si elle avait décidé de revenir chez elle, ce n’est cependant pas pour y rester toute la journée en son jour de repos. Elle voulait rendre visite à une famille qu’elle ne voyait plus trop ces temps-ci, sauf peut-être Alphard qui s’est pleinement engagé dans l’Ordre du Phénix.

En réalité, ce n’était pas vraiment lui qu’elle était venue voir Minerva alors que la maison des Scamander, endroit charmant, apaisant et synonyme d’innocence et de fraicheur pour l’ancienne Gryffondor, se dressait devant elle. C’était celle qui représente toutes les aventures de son enfance, la femme qui, d’une certaine manière, peut-être pas comme sa véritable mère mais presque, l’a marquée et lui sert encore de modèle de bien des manières. La présence d’Artemisia Scamander se faisait plus lunatique dernièrement. Le retranchement de sa marraine dans cette froideur n’avait pas échappé aux yeux de chat de Minerva qui n’en avait rien dis mais qui ressentait le besoin, la nécessité, de poser des questions. A vrai dire, de toutes les personnes de son entourage, Artemisia était l’une des seules personnes avec qui Minerva ne voulait pas se brouiller. Elle ne savait pas ce qui se passait quand bien même avait-elle une petite idée que cela commençait Ordre et finissait par l’illustre Phénix, mythe et pourtant bien réel dans leur monde. Il lui semblait qu’en cette matinée, avant qu’elle ne reparte pour ses propres aventures, certes moins fantastiques que celles de sa chère marraine, mais pas moins importantes et des aventures quand même, Minerva se devait de passer la voir, au moins elle. Si Alphard était là, elle ne se prierait pas pour aller le voir aussi, ce père de substitution ours mais d’une force tranquille sûre. Elle espérait cependant pouvoir parler seule à seule avec Artemisia.

Ses bottines s’enfonçaient dans la terre et la boue. Minerva ne semblait ni gênée, ni agacée par ce détail. En dépit de ses manières parfois distinguée, Minerva aimait aussi se salir et dans une ferme d’hypogriffes, il était de toute façon illusoire d’y rester sans tâche. Elle avait aussi trop pataugé parmi les mythiques animaux magiques pour pouvoir se dire qu’elle n’aimait pas cela. Alors qu’elle arrivait derrière la maison, elle ressentit le besoin de se transformer en chat. Une envie soudaine de sentir ses pattes frôler l’herbe, ses moustaches vibrer au grès du vent. Elle se retient cependant. Il y avait plus important à faire que de revenir aux habitudes enfantines.

Trouver Artemisia accroupie devant son affaire ne fut pas vraiment dur. La sorcière à la peau sombre se pencha alors pour ramasser un des outils et aida sa marraine avec énergie à son ouvrage.

« Bonjour marraine. » La phrase est prononcée dans un gaélique parfait et chantant tandis que le mot marraine lui, est prononcé avec une douceur infinie, douceur et beauté.

Douceur de la belle Artemisia si fière, si écossaise, si préoccupée aussi comme le remarque Minerva qui continue pourtant de l’aider.

« Est-ce que je te dérange ? Je suis de repos aujourd’hui et je me disais que je peux rester t’aider à la ferme. »

Le ton est simple et engageant. Il y a une légère inflexion dans sa voix qui trahie pourtant une inquiétude, celle d’être rejettée pour une raison qu’elle ignore. C’est comme si l’enfant aux longues tresses se retrouvait devant la femme aux mille et une aventure. Intimidée mais aimante.

@Artemisia Scamander
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Artemisia Scamander
ordre du phénix
Artemisia Scamander
crédits : (c) caitriona balfe (More Magazine shoot). avatar self-made par JΛCQUELYN. (tumblr). montage (profil) self-made par JΛCQUELYN. (tumblr). code signature par old money. (bazzart). paroles (signature) par diana gabaldon (the outlander series). icon (signature) self-made par JΛCQUELYN. (tumblr). tous droits réservés aux créateur(trice)s.
face claim : caitriona goddess balfe
pseudo : matante JΛCQUELYN. (ou marie-c pour les intimes). Dancing Queen (cc alex).
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études : (hufflepuff) l'or et le bronze pour héraldique scolaire.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (arterva) a mhaighdean bhàn uasal.   (arterva) a mhaighdean bhàn uasal. EmptyVen 3 Avr - 18:16

a mhaighdean bhàn uasal.
SOUS-TITRE

(arterva) a mhaighdean bhàn uasal. 0a0071787a660c09f0c052c26e9cc714689b85a0

@artemisia scamander & @minerva mcgonagall
— élevage d'hippogriffes baggins, village de loutry ste chaspoule, devon, angleterre (present days/ 1914).
Coulant d'œillades discrètes à revers d'omoplates, se sachant rejointe dans sa besogne, le labre s'étire d'une douceur maternelle réconfortante qui lui illumine un faciès couvert de terres et d'immondices de la ferme; l'Écossaise avait la même expression lorsqu'elle s'adressait à ses propres fils. C'est que tout dans ses manières empestaient la maternité, en dépit de l'effroyable fierté qui lui faisait se bomber le torse au moindre de leurs exploits. « J'aurais dû me douter que c'était toi, a leannain. » l'épellation douillette, l'Éleveuse reste à ses corvées, la mine visiblement plus benoît qu'il y a quelques secondes : « Penthésilée s'impatiente depuis quelques secondes; tu lui as manqué. » S'arrêtant momentanément, elle cherchait obstinément quelque chose dans les poches intérieures de son long manteau de sorcière. Lâchant finalement un soupire de soulagement lorsque les phalanges investigatrices flattèrent ce qu'elles étaient venues chercher, la Scamander extirpa de la poche, et sans trop de cérémonies, une longue plume duveteuse d'hippogriffe. Lorsqu'elles étaient en parfaite état, ces plumes valaient chers sur le marcher sorcier, réputées d'une longévité sans égal, plus encore lorsqu'elle était offerte volontairement par l'animal. S'avançant vers sa protégée, râteau dans une main, plume dans l'autre, la sorcière pataugeait dans la boue et la poussière de l'étable sans gêne et en toute aise; c'est comme si elle y était née et y avait toujours vécu. « Penthésilée me l'a offerte il y a quelques jours; je me suis promis de te la donner dès que j'aurais la chance de te revoir. » Un sourire encourageant, la remarque est accompagnée du croassement approbateur de l'une des bêtes. Non seulement Artemisia était-elle heureuse de la revoir enfin, mais la vision de sa nièce devenue adulte et puissante se brouillait des souvenirs enfantins de cette tignasse hirsute en bataille, toute attendrie qu'elle était alors de la retrouver au retour de ses voyages. Merlin ne lui avait sans doute pas donner de fille, biologiquement parlant, mais son amour pour Minerva avait tout de celui d'une mère pour son enfant. Son amie l'avait choisit, mais son cœur l'avait adopté dès l'instant où ses grands yeux sombres s'étaient ouverts sur elle, la matrice chaviré d'une férocité maternelle incendiaire. Promesses silencieuses assermentées, gare alors à quiconque aurait jamais voulu du mal à cette enfant.

La plume donnée, la main de la Scamander se dépose contre sur l'avant-bras de sa nièce, les doigts l'enserrant d'une caresse encourageante. « Tu ne me déranges jamais, a leannain. » La paluche délaisse instinctivement l'avant-bras pour se caller tendrement contre sa joue. « Je suis contente de te voir... » L'affirmation est soulignée d'un sourire plus chaleureux encore, tandis que son pouce caresse la peau cuivrée, scintillante sous la lueur chaude des torches. La détaillant brièvement du regard, elle n'avait plus rien de cette enfant qui grimpait sur ses cuisses, jadis. Elle avait magnifiquement grandit et gagnée en confiance; tout son être en irradiait comme le pennage somptueux d'un phénix sous un rayon de soleil. Quelle magnifique jeune femme était-elle devenue. « ... et un peu d'aide n'est jamais de trop. » L'encourageant de petites tapes douces sur le bras, l'Éleveuse d'Hippogriffes n'abaissa rien de ce sourire qui lui peignait le visage jusqu'à présent, en dépit de la bassesse des corvées qu'elle s'apprêtait à réaliser. Alors sur un ton plus engageant à la conversation, la mère de famille lui demanda : « Comment se porte Albus et les autres? Il y a longtemps qu'on ne les a vu à la Tanière... pas une lettre non plus... j'imagine qu'il y a beaucoup à faire? » Petite reproche à la clé, Artemisia détestait être laisser dans le néant, à tout de moins, en ce qui concernait la santé de ses ami(e)s. Exprimant beaucoup d'affection pour le jeune Dumbledore, la mère de famille n'exprimait, en revanche, aucun plaisir à entendre parler de la Guerre, ses préoccupations sur-stimulées par l'angoisse que laissait planer au-dessus de leurs têtes autant de dangers. C'est que si elle l'avait pu, la Sorcière les aurait tous enchaînés, ses fils, son mari, Albus, Minerva et tous les autres ami(e)s, dans des cages de son élevage pour qu'ils y soient tous détenus en sécurité. Et que Merlin les en préserve si elle décidait jamais de le faire.

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Minerva McGonagall
ordre du phénix
Minerva McGonagall
crédits : avatar (étangs noirs) ; signature (albus de mon coeur avec icons bltmr + doom days) ; gif profil (prudence choupette)
face claim : zoe kravitz
pseudo : guimauve
(arterva) a mhaighdean bhàn uasal. 200718054623516049
études : promo 1895-1902, ancienne capitaine de l'équipe de Quidditch de Gryffondor de 1900 à 1902
particularité : maîtresse de la métamorphose, animagus chat tigré, féline et discrète.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (arterva) a mhaighdean bhàn uasal.   (arterva) a mhaighdean bhàn uasal. EmptyDim 5 Avr - 22:13

« J'aurais dû me douter que c'était toi, a leannain. »

Un fin sourire se dessine sur les lèvres de Minerva McGonagall qui observe sa marraine, la tendresse au bord du cœur et doucement accrochée à ses lèvres. Elle n’avait aucunement voulut faire peur à l’écossaise qui semblait profondément ancrée dans ses réflexions. A peine entendit-elle le surnom qui lui est adressé que Minerva à l’impression de redevenir une enfant. Il lui semblait que le temps était passé à toute vitesse quand elle y réfléchissait. Petite, elle voulait grandir trop vite. Grande, elle veut ralentir. C’est un paradoxe auquel elle réfléchit de temps en temps, peut-être à cause de ce qui se passe dernièrement dans le monde magique. Elle se levait certains matins avec cette envie de ne pas le faire, voulant ignorer ce qui allait leur arriver, sachant pertinement que les malheurs s’enchaîneraient les uns après les autres. Parfois, Minerva aurait aimé simplement poser son arc d’amazone et s’isoler, ne plus vivre dans tout cela. Puis, elle se disait qu’elle s’ennuierait à mourir et que tous lui manqueraient. A commencer par Artemisia Scamander.

« Penthésilée s'impatiente depuis quelques secondes; tu lui as manqué. »

Un des sourcils de la métisse se soulève doucement. Son regard se relève sur les hypogriffes aux plumes magnifiques. Elle les avait toujours trouvées d’un charisme particulier, nobles aussi. Mais son cœur résidait malgré tout avec les dragons, animaux familiaux depuis des siècles. Le sang de ses ancêtres dresseuses coulaient dans le sien et son biotope ne pouvait se dissocier de cette nature. Cependant, chevaucher un hyppogriffe avait toujours quelque chose de grisant. Moins gros et moins impressionnant qu’un dragon, c’était beaucoup plus simple de s’y asseoir mais tout aussi dangereux. Si ce n’est plus d’ailleurs qu’avec les dragons en quelque sorte. Difficile de se rattraper à un hyppogriffe alors qu’il y avait plus de prises sur un dragon.

« Elle m’a aussi manquée. » répondit Minerva qui sait qu’elle ne tardera pas à aller flatter l’encolure de son destrier qui lui appartenait.

Pour des raisons évidentes, Minerva n’avait pas souhaité garder chez elle l’hyppogriffe. D’une part parce qu’il n’était pas rare que les dragons rôdent au dessus de chez elle, et d’autre part parce qu’il y avait toute l’infrastructure nécessaire ici chez les Scamander pour qu’elle y soit heureuse. Cependant, Minerva passait bien au moins une fois par semaine la voir quand bien même dernièrement ce se soit fait plus rare.

Le regard de Minerva se reporte sur Artemisia. Cette dernière lui tend alors une plume, celle de Penthésilée, magnifique. Le cœur de l’écossaise s’emballe et un sourire, ému, se dessine sur son visage. Sa marraine s’approche, son rateau à la main. Dans la lumière du jour, Artemisia offrait à une vision angélique hors du temps.

« Penthésilée me l'a offerte il y a quelques jours; je me suis promis de te la donner dès que j'aurais la chance de te revoir. »
« Oh, merci. » dit Minerva, ne cachant pas son émotion.

Elle vient se saisir de la plume et la caresse doucement. Un petit sourire tendre se dessine sur ses lèvres et elle finit par s’approcher de sa marraine pour venir déposer un simple baiser enfantin sur sa joue. Si Minerva se montrait pudique dans la plupart de ses relations, il y avait pourtant des personnes avec qui sa spontanéité se révélait. Isobel, Albus et Artemisia étaient les heureux chanceux de découvrir et d’observer une Minerva plus douce, spontanée et qui n’hésitait pas à montrer des preuves d’affection particulières envers eux. Le baiser était un geste de remerciement rare et intime pour Minerva qui accentua son geste en dénouant sa propre coiffure pour venir y mêler la plume de manière à ce qu’elle s’y accroche. Ainsi, pouvait-elle se targuer d’être une véritable amazone comme quand elle était petite.

Une fois assurée que la plume de tombe pas et sa coiffure nouvellement formée. Minerva fait face à Artemisia un sourire enfantin sur les lèvres. Dans son regard, c’est la lueur de l’enfance et l’innocence qui brille.

« Tu ne me déranges jamais, a leannain. » Un fin soupir de soulagement s’échappe des lèvres de l’ancienne Gryffondor qui pourtant le sait bien : bien sûr qu’elle ne dérange jamais Artemisia. Il n’empêche pourtant que la crainte réside, insidieuse et irraisonnée. « Je suis contente de te voir et un peu d'aide n'est jamais de trop. » Minerva acquiesce doucement, un fin sourire sur les lèvres et d’un mouvement de baguette magique prononcé :

« Accio rateau ! »

L’un des rateaux vient jusqu’à elle et Minerva l’attrape au vol avant de se mettre à aider sa marraine, ses bottines toujours pataugeant dans la boue. Il y avait quelque chose de profondément salvateur de manipuler la terre. C’était un sentiment qui prenait aux tripes l’amazone, comme un retour aux sources clair et net, paisible. Elle n’avait jamais tant aimé les fastes d’une grande soirée, toujours à barbotter dans la boue tant ici que chez elle avec les dragons. Minerva McGonagall n’était pas du genre princesse quand bien même avait-elle ses manières. Elle se rendait compte que cela l’apaisait grandement de travailler la terre avec minutie, qui plus est accompagnée d’Artemisia, bien plus expérimentée qu’elle sur le sujet. Minerva ne perdait jamais une occasion pour l’aider elle ou sa mère et sa cousine, Mordag. Elle aimait après tout la nature et c’était de ce bois-là qu’elle était faite.

Tandis qu’elle continue d’applanir la terre en compagnie de son aînée, Minerva entendit cette dernière lui déclarer :

« Comment se porte Albus et les autres ? Il y a longtemps qu'on ne les a vu à la Tanière... pas une lettre non plus... j'imagine qu'il y a beaucoup à faire ? »

Le petit reproche est limpide pour Minerva qui a un petit sourire en coin. Elle jette un coup d’œil à Artemisia avant de lui répondre :

« Albus va très bien. Toujours égal à lui-même. » Toujours à avoir des plans foireux dont elle n’a pas idée parfois. « Je suis désolée, nous sommes vraiment occupés avec tous les préparatifs… nous sommes un peu débordés. » Minerva adresse un sourire véritablement désolé à Artemisia tandis qu’elle termine son ouvrage. « Je lui ferais savoir qu’il se fait désirer aussi et… je vais de toute façon passer plus souvent par ici. Moi-même je ne suis pas rentrée à la maison depuis que tout a été lancé avec… ce que tu sais. »

Elle ne prononcera pas le nom de l’Ordre. De toute façon Artemisia est déjà au courant.

« Mmmh j’avais un peu de mal à revenir à la maison dernièrement… » confesse-t-elle sans regarder Artemisia, gênée, peut-être subitement pudique. « Il y a encore les affaires d’Ephraim, je ne m’en suis pas occupée. »

Elle vient arrêter son mouvement avec le rateau avant de le reposer. Un petit silence s’incère entre elle pendant lequel Minerva réfléchit légèrement. Elle décide de mettre finalement de côté son défunt fiancé avant de revenir à Artemisia et la regarder dans les yeux.

« J’ai cru comprendre… que tu… étais réticente ? concernant tout ce qui se passe en ce moment. Notamment ce dans quoi nous sommes impliqués, Albus, moi, Newton, Tonton. » La basanée observe sans détour sa marraine. Elle n’a jamais aimé les langues de bois entre elle et préfère passer dans le vif du sujet directement. « Si je peux apaiser tes craintes, Artemisia… ou que tu m’expliques… Je ne veux pas que tu te sentes… fâchée ? » La brune s’approche finalement de son hyppogriffe qu’elle vient caresser avec tendresse, attendant une réaction de celle avec qui elle ne voudrait jamais se brouiller.

@Artemisia Scamander
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Artemisia Scamander
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Artemisia Scamander
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (arterva) a mhaighdean bhàn uasal.   (arterva) a mhaighdean bhàn uasal. EmptySam 18 Avr - 20:18

a mhaighdean bhàn uasal.
a ghrian a's a ghealaich, stuir sinn
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@artemisia scamander & @minerva mcgonagall
— élevage d'hippogriffes baggins, village de loutry ste chaspoule, devon, angleterre (april 1914).
Quand une angoisse occupe exclusivement l'esprit, elle est transformée en un état physique (ou mentale) réelle; il vient alors à l'esprit d'engager un mécanisme de défense naturelle par le biais de l'occupation matérielle. Quoi que réjouie d'une tendresse maternelle par la présence de sa fille, les chaînes invisibles d'affres sourdes lui enserraient toujours le cœur comme les lianes d'un filet du diable autour de sa proie. Brusquement anxieuse que sa fille de cœur n'eût surpris sa pensée, la fermière guigna furtivement vers l'angle opposé, convaincue que la jeune sorcière avait mieux à faire en ce jour que de l'observer trait pour trait. Debout à caresser son animal – quoi que Newt lui rappelait sans cesse qu'un hippogriffe n'était la possession de personne, mais plus un compagnon – la mère de famille se surprenait à s'attendrir de la voir vieillit. Elle ne saurait alors jamais, et n'aurait probablement pas aimé savoir, à quel point alors la savoir grandir était un travail de deuil permanent au cœur d'un parent – aussi supposé soit-il. C'est qu'aux dépends de la magnifique sorcière qu'elle était devenue, Artemisia s'imaginait encore cette petite fille brune, l'air espiègle et potelée, toujours flanquée d'une crinière hirsute et ébouriffée, bondissant sur ses cuisses pour réclamer à gorge déployée toujours plus de récits de ses aventures à travers le monde. Quel n'était alors la douceur du monde à cette époque, avant qu'il ne soit ravagé d'absolutions desquelles l'Écossaise n'avait jamais su prétendre.

Alors sous les questions de Minerva, la Scamander incline. « Je ne suis pas fâchée, a leannain... Je... » La Scamander cessa son ouvrage, ne sachant comment abordée le sujet et finit, non sans soupirs, par reposer l'outil et reporter sa tendresse vers Minerva, se débarrassant de la saleté sur ses mains en les essuyant frénétiquement sur le tablier souillé de sa robe. « ... je suis inquiète, c'est tout. » lui admet-elle, un sourire déformé par la préoccupation qui continuait de lui tarabuster les songes. C'est qu'il lui semblait voir le monde s'assombrir, plus les jours déferlaient, sous la menace imminente du brasier d'un Phénix grandissant, proclamé dévoreur de noirceurs. L'Écossaise comparait souvent les velléités de ses braves sorciers et sorcières à de la paille sèche prête à s'embrasser à la moindre naissance d'une étincelle. Quel ravage serait-ce alors, s'il n'était pas rapidement maîtrisé; ils avaient trouvés leur incandescence dans les paroles d'Albus Dumbledore et d'autres têtes fortes et depuis, l'Ordre du Phénix ne cessait de trouver des adeptes plus courageux encore. Leurs échos pour faire battre les ambitions nouvelles de son plus jeune rejeton la faisait mourir de remords. Si jeune, si volontaire et mourir pour une cause aussi abstraite, l'a comprenait-elle au moins? Le regard voilé par dans une marre de tourments, l'Éleveuse soupire : « ... Je trouve Newt beaucoup trop jeune. Il n'a pas sa place dans l'Ordre. » La vérité lui soulage le cœur, mais lui brûle la gorge, tandis qu'elle saisit finalement le sens de ses paroles. De toutes ses inquiétudes, c'était Newt qui nourrissait les pires de ses scénarios imaginaires; du peu qu'elle s'inquiète pour Alphard (elle avait tout de même épousé l'explorateur en connaissance de cause - on ne mari pas un Scamander sans la peur du Risque), c'était envisagé perdre sa progéniture qui la tétanisait. Si elle pouvait survivre sans Alphard (aussi déchirante lui semblait l'idée), elle ne serait qu'un trou sans vie et sans lumière sans les tignasses rouges de ses petits. Était-ce donc de l'égoïsme ou la rationalité au cœur de la Mère que de ne pas vouloir les partager à l'Ordre? « Ne pourrais-tu pas le raisonner, a leannain? » l'a supplie alors l'Albannach. « Tu connais les dangers auxquels il s'expose. Tu sais ce qu'il risque, ce que vous risquez tous... » ajoute-t-elle, avança de quelques pas vers la métisse. « Tu dois le convaincre que c'est une mauvaise idée... »

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Minerva McGonagall
ordre du phénix
Minerva McGonagall
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études : promo 1895-1902, ancienne capitaine de l'équipe de Quidditch de Gryffondor de 1900 à 1902
particularité : maîtresse de la métamorphose, animagus chat tigré, féline et discrète.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (arterva) a mhaighdean bhàn uasal.   (arterva) a mhaighdean bhàn uasal. EmptyLun 20 Avr - 19:31

On se targue souvent de connaître son enfant par cœur, mais l’inverse était tout aussi vrai quand bien même était-il passé sous silence. Si Minerva McGonagall ne partageait aucun lien de sang avec Artemisia Scamander, elle avait été sa fille quoi qu’on en dise et au-delà même des liens du sang. C’était quelque chose que la jeune femme avait appris avec le temps : quand bien même les liens du sang étaient importants et qu’elle ferait tout pour les McGonagall, la famille qu’on se construisait l’était tout autant. Artemisia et les Scamander en général en était l’exemple parfait. Les Dumbledore aussi, sans oublier les Shafiq. Si Artemisia pouvait dire quand Minerva était contrariée, c’était aussi le cas de Minerva envers Artemisia. Elle avait l’habitude d’observer les gens mais avec Artemisia, c’était naturellement que cela s’était fait. D’abord, comme toute enfant, elle avait tenté de copier les expressions de l’aventurière. Puis, elle avait appris à les comprendre. Il ne s’agissait pas là d’un jeu de stratégie quelconque, loin de là, mais une preuve d’amour d’une figure enfantine vers une figure maternelle et un exemple. Artemisia et Isobel, deux figures maternelles inébranlables. Quoiqu’elles fassent, quel que soit leur décision, Minerva le savait : elle les soutiendrait contre vents et marées, portant sa lance contre leur ennemi sans jamais réfléchir parce que leur cause lui était complètement acquis. Ainsi, Minerva avait parfaitement compris à la façon dont le râteau raclait le sol qu’Artemisia avait le cœur lourd de préoccupation et il était temps de briser le silence pour délier la langue si avisée d’Artemisia.

« Je ne suis pas fâchée, a leannain... Je... »

Minerva interrompte son geste sur son hyppogriffe et pose ses mirettes sur le faciès angélique de son aîné. L’ouvrage cesse et le rateau se posa. Minerva s’approche alors de sa marraine et vient doucement lui prendre le bras pour l’inviter à marcher avec elle sur le terrain des Scamander, attendant que l’écossaise ne dise ce qu’elle a sur le cœur.

« ... je suis inquiète, c'est tout. »

Et si Minerva ne répondit pas, ne voulant pas l’interrompre et souhaitant la laisser jusqu’au bout de sa pensée, elle n’en pensa pas moins la même chose. Ils étaient tous inquiets. Elle la première. Le monde partait à la dérive et chaque jour devenait un peu plus sombre. Si le Phénix se levait et comptait s’enflammer pour disperser sa lumière et son envie de rébellion légitime, il n’empêchait que le temps soit long et terriblement angoissant. Elle n’ignore pas, Minerva, l’angoisse qui doit étreindre Artemisia. Elle la devine mais surtout, elle la comprend. C’est la même chose pour elle quand elle voit Léocadie dans ses inventions, cherchant à repousser ses limites pour l’intérêt de l’Ordre. C’est la même inquiétude qui lui étreint le cœur quand elle observe Newton passionné devant la radio. Ce ne sont pas ses enfants mais ce sont ses proches. Elle a la même inquiétude pour Albus, Adetokunbo… Tous. Alors, elle comprend. Elle sait.

« ... Je trouve Newt beaucoup trop jeune. Il n'a pas sa place dans l'Ordre. »

Le sens des paroles est lourd mais légitime. Newton est jeune. C’est un fait. Elle entend encore Albus être septique quant à son implication dans l’Ordre, ou Alphard, qui clairement, essaie de le mettre de côté au maximum. Minerva, elle, connait trop bien son neveu. Elle sait que s’il n’est pas de la partie, il trouvera un moyen de l’être et elle préfère l’avoir sous l’œil. Elle sait aussi que Newton est capable mais tout comme Artemisia, elle s’inquiète. Cela a été un long débat entre Albus et elle de savoir quelle était la limite d’âge. Elle avait fini par se dire, dans le cas de Newton mais aussi d’autres jeunes gens, qu’il était majeure d’un point de vue sorcier et donc parfaitement capable d’être là avec eux.

« Ne pourrais-tu pas le raisonner, a leannain? » Le regard de Minerva se pose sur sa marraine qui semble au bord du supplice. Elle connait cette lueur : celle de perdre un enfant. « Tu connais les dangers auxquels il s'expose. Tu sais ce qu'il risque, ce que vous risquez tous... Tu dois le convaincre que c'est une mauvaise idée... » Minerva s’est arrêtée et fait à présent face à son aînée dont le regard clair et beau la supplie. La métisse adresse un sourire doux à Artemisia et vient lui prendre la main doucement et la serrer :

« J’ai déjà essayé, Marraine. Mais Newton a une idole parmi nous : Albus. »

Son ton est doux et affectueux. Elle n’énonce qu’un fait qui a pourtant toute son importance. Albus, évidemment. Newton le regarde avec des yeux brillants d’admiration. Il le suivrait partout s’il le pouvait.

« Je préfère savoir que Newton agit avec nous plutôt qu’il ne fasse les choses de son côté… Il est têtu mais sa volonté est noble. C’est un véritable Scamander, à n’en pas douter. Même si nous essayons de l’en dissuader, il trouvera un moyen. »

Les paroles sont pesées et la réflexion pleine. Minerva soupire cependant.

« J’entends ton appel, Misia, et je fais tout pour le tenir suffisamment éloigné des combats. Pour l’instant, il restera avec moi dans l’ombre à gérer la radio si cela peut te rassurer. »

Elle adresse un sourire désolé à l’écossaise. Elle sait éventuellement que cela ne suffira pas à Newton. Il voudra plus. Il voudra le vrai danger. Et elle lui dira que le danger est partout d’autant plus dans le poste qu’il a et qui est capitale. Sans leur voix, le reste est dans l’ombre et vulnérable.

« Je te promets que je le surveille. » Elle regarde sa marraine dans les yeux et espère que ces quelques mots auront apaiser l’angoisse qui la ronge mais sachant pertinemment qu’elle ne peut pas non plus y faire grand-chose : elle ne pouvait pas prévoir ce que le futur sera fait. Mais aussi longtemps qu’elle sera de ce monde, elle ferait tout pour protéger Newton, son filleul, même s’il fallait qu’elle en meure dans le processus.
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