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 hallows' whispers (caecilia)

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Aletheia Greyback
coalition sorcière
Aletheia Greyback
crédits : waldosia (avatar) - renegade (icon) - queen of the bored (gifs)
face claim : keira knightley
pseudo : lvnar.
hallows' whispers (caecilia) Original
études : beauxbâtons (1893 - 1900)
particularité : demi-harpie, le coeur enfermé à double tour dans un étau d'argent
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Message (ϟϟ) Sujet: hallows' whispers (caecilia)   hallows' whispers (caecilia) EmptyMer 12 Aoû - 21:44


Si l’Histoire sert à quelque chose, c’est à ouvrir les yeux. Aletheia en était intimement persuadée, et ce depuis sa plus tendre enfance. Encore plus désormais qu’elle occupait un poste relativement important d’anthropomage – entre les runes, les bouquins anciens, les contes et légendes, ce n’était là presque son unique intérêt au quotidien. Et pour quelqu’un dont l’Histoire avait entaché la vie, les contes et légendes intéressaient tout particulièrement. Les murmures indiscrets qui courraient sans répit les dédales sombres du Ministère ne faisaient que nourrir ce désir de percer le secret des reliques tant convoitées. Au-delà de la peur, de la crainte, pourraient-elles sauver ce que d’autres dans leur genre avaient condamné, il y a cela bien des années ? Si certains sorciers jugeaient tout cela de pure folie, de vieilles histoires pour enfants, la veuve elle n’avait pas besoin de plus pour y accorder une croyance presque sans faille.

Aussi, il y a quelques jours seulement, que fût sa surprise lorsqu’elle fit la connaissance d’une certaine Greengrass jamais rencontrée auparavant dans le département, lors d’une simple colloque sur le sujet. Quelques mots échangés sur la soirée et, après avoir rapidement capté le même intérêt et intercepté le dialogue d’historienne, déjà la coopération était signée. Greyback savait faire preuve de considération, malgré la position douteuse de la famille, pour arriver à ses propres fins. Mais elle n’était pas assez stupide que pour s’afficher trop longtemps en public en sa compagnie, surtout pas pour ce genre de travail à tenir hors des yeux trop curieux. Et alors que sa main gantée vient fermer son bureau pour la journée, elle ne cesse de penser que la passion est d’autant plus intrigante venant d’une langue de plomb. Dans son sac, les parchemins traçant jusque là son avancée personnelle dissimulés entre les pages jaunies des livres empruntés sur le marché noir. L’époux était défunt, mais on profitait toujours la tête haute des privilèges du mariage. La poigne se resserre, se voulant protectrice du trésor, alors que la voix salue sans un tremblement les collègues tout autant sur le départ. Le pas est assuré, comme à son habitude, mais en son fort intérieur le feu brûle d’une impatience à peine contenue. La légère brise de vent qui vient soulever ses mèches brunes rebelles vient cependant assurer la retenue, alors qu’Aletheia parcourt les rues animées du Londres sorcier. Elle évite les regards – il serait inconcevable d’arriver en retard au rendez-vous, et encore plus de manquer de politesse devant un visage que trop connu. L’attitude de la femme, de toute évidence, inspire trop de froideur pour que l’on vienne gêner son passage et c’est dans un tournant qu’elle arrive devant ce battant en bois. Assez délabré pour qu’on l’ignore, assez petit pour se dissimuler – personne de censé ne s’attarderait ici. Elle avait usé de ses pouvoirs pour soustraire la demeure à un pauvre né-moldu, autrefois torturé sous ses douces mains. Il ne reviendrait pas, faute de signer définitivement son arrêt de mort. Le sac est presque jeté au pied d’un bureau massif – poussière s’élève du plancher – et le veston est plié sur le dossier d’une chaise en velours rongée par les mites. Pour une fois, Aletheia ne ferait pas de caprices, mais agite tout de même sa baguette pour remettre un peu d’ordre dans la pièce. La lumière qui filtre par-delà les carreaux brisés et les planches clouées aux fenêtres est loin d’être suffisante pour travailler sans se fatiguer les yeux, et une douzaines de bougies viennent combler le manque. Après avoir poussé un soupir, plus pour elle-même que par réel ennui, l’échine se courbe pour prendre place sur la chaise, les doigts venant chercher à tâtons une coupe qui se remplit de l’éternel boisson écarlate à ce simple contact. Elle attend, patiemment, impatiemment. Peut-être les secondes lui semblaient durer une éternité, perdue dans les songes, tirée trop vite de ses rêveries. Le battant grince sous le difficile mouvement, dévoilant par l’entrebâillement la silhouette de l’invitée dessinée grâce aux rayons de lunaires naissants. Les lippes s’étirent malgré elles en un sourire poli, bien que distant. La bienséance avant toute chose. « Bonsoir, Caecilia. Je t’en prie, prend place. » La paume vient désigner une seconde chaise qui crisse en sortant de l’ombre d’un coin, avant de venir servir la seconde coupe. Déjà, les livres sont ouverts devant elles, accompagnées de certaines notes triées de la sorcière. Pas toutes, naturellement. On ne dévoile pas ainsi tous ses secrets. Confiance à gagner, en premier lieu – réputation à démentir. D’un naturel pourtant, les iris rivés sur le liquide dans ses mains, on prend la température. « J’espère que la location n’a pas occasionné de problèmes. Et que vous êtes toute apte à discuter affaires. » Elle se retourne pour chercher quelque chose dans une des poches de son veston – retrouve sa position une cigarette à la main, qu’elle allume bien rapidement. À présent, c’est englobées dans un nuage de fumée grisâtre que la discussion se tient. Theia marque une pause – entre deux inspirations. « Ce sont des choses bien mystérieuses… Redoutables, mais puissantes. J’avoue avoir longtemps réfléchi au pourquoi une femme dans votre genre s’intéresserait autant à leur histoire, mais je commence à comprendre. Le département des mystères, c’est cela ? Je suppose que cela éveille les esprits. »  
@caecilia greengrass
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Caecilia Greengrass
sans camp
Caecilia Greengrass
crédits : Spellman (dinspearl)
face claim : courtney eaton
pseudo : guimauve
études : promo 1900 - 1907 dans la maison de Rowena Serdaigle, préfète.
particularité : legilimens, sonder les esprits et plus particulièrement la mémoire.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: hallows' whispers (caecilia)   hallows' whispers (caecilia) EmptyDim 16 Aoû - 20:23

Il y a des âmes qui se reconnaissent instantannément. Quelques mots échangés au détour d’un couloir, un regard parfois alors que des portes d’ascenseurs se referment. Ou encore quelques mots échangés à un certain colloque attenant à l’Histoire. Passion singulière partagée entre deux femmes qui se reconnaissent. Caecilia ne s’était pas attendue à s’entendre aussi bien avec Aletheia Greyback. La conversation fut brève mais elle sut immédiatement que ce qui allait s’en suivre après allait être bien plus long. Les âmes s’étaient retrouvées autour d’une même passion qui semblait les motiver. Les reliques plus précisément sous couvert de curiosité historique, tout du moins pour Caecilia. Concrètement, retrouver les reliques ne l’intéressait pas même si pour sa part, si elle avait pu choisir, elle aurait récupéré la pierre de résurrection. Il était vrai qu’il était tentant de se dire qu’elle pourrait prendre encore une fois dans ses bras, sa Céleste âgée de dix jours seulement. Mais de connaitre leur histoire, retracer les différents possesseurs des reliques lui plaisait et elle l’admettait : c’était un pan entier de la civilisation anglo saxonne anglaise qu’elle pouvait étudier là. Se replongeant dans les comptes de Beedle le Barde, elle se rappela alors à quel point ses comptes et surtout celui des Trois frères, prêchaient la tolérance. Fait intéressant de savoir qu’aujourd’hui, ils étaient l’objet de tension et les reliques aussi par extension. Aussi, Caecilia s’était perdue dans les méandres de quelques recherches mais bien déterminée à déjouer la vigileance de sa mère, la maladresse de son frère et le regard protecteur de Rhys, cette dernière ne voulait pas qu’on sache où elle allait ce soir-là.
Alors le mensonge était passé comme un hibou emmenant son courrier et librement, elle avait pu parcourir les rues silencieuses de Londres.
Retrouvant à peine ses pouvoirs, elle avait pu transplaner non sans subitement sentir un épuisement s’abattre sur elle. Déterminée, cependant, elle avait finalement suivi les indications qu’Aletheia lui avait laissé. Nullement au courant que cette dernière avait prit cet appartement d’un né-moldu, Caecilia arriva dans l’escalier avant de s’arrêter. Il y avait quelque chose de fondamentalement excitant à l’idée de transgresser les règles et subitement, elle se sentait libre partageant un secret avec une autre femme complètement en dehors de son train de vie quotidien. La langue de plomb eut un sourire satisfait à l’idée de sortir de son train de vie vide de sens et ennuyeux. Si Minos se rendait compte de son mensonge, elle allait probablement avoir les oreilles qui siffleraient, mais Caecilia avait déjà toute la répartie pour le faire changer d’avis.
Toquant à la porte de trois coups, la Greengrass rentra finalement dans la pièce où Aletheia l’attendait. Le cœur battant, l’ancienne Serdaigle arrive alors jusqu’à elle, observa le lieu un peu craintive au début avant de se rassurer : elles étaient seules.
« [color:edc8= #b09d77]Bonsoir, Caecilia. Je t’en prie, prend place. »
« Bonsoir Aletheia, merci. » répond la jeune femme poliment à la Greyback.
Caecilia prend place, gracieusement comme à son habitude, sortant des livres de son sac avec quelques feuilles de parchemin volantes. Elle vient donc compléter les autres livres d’Aletheia en un clin d’œil, son regard passant sur ces derniers.
« [color:edc8= #b09d77]J’espère que la location n’a pas occasionné de problèmes. Et que vous êtes toute apte à discuter affaires. »
« Non, j’ai pu me débrouiller aisément et je suis toute ouïe et diposée, Aletheia. » répondit Caecilia avec un sourire poli et mesuré.
Caecilia la laisse fumer à son aise. Elle, elle ne fume pas probablement parce qu’elle n’a jamais vraiment su et qu’on ne l’a jamais réellement laissée. Mais cela ne la dérange pas. Après tout, dans le département des Mystères, tout le monde fume devant elle alors…
« [color:edc8= #b09d77]Ce sont des choses bien mystérieuses… Redoutables, mais puissantes. J’avoue avoir longtemps réfléchi au pourquoi une femme dans votre genre s’intéresserait autant à leur histoire, mais je commence à comprendre. Le département des mystères, c’est cela ? Je suppose que cela éveille les esprits.»
Caecilia observe légèrement Aletheia. En effet, elle n’avait pas eu réellement le temps de poser les raisons qui l’avaient poussé à s’intéresser aux reliques. Mais ce n’était pas réellement en lien avec son travail quand bien même la politique de M. Grindelwald était tournée vers cela.
« En réalité, le département des mystères n’a que peu à voir avec la raison qui me pousse à m’intéresser à ces dernières. Et comme vous vous en doutez, Aletheia, même si ce fut le cas, je ne peux vous en parler. »
Liée au vœu de silence, Caecilia ne pouvait parler. Elle aurait pu renforcer ce vœu de silence par l’idée de fermer son esprit mais elle préférait plutôt lire dans celui des autres. Toujours dans le cadre de son travail, ceci étant dit.
« La curiosité est un moteur puissant, vous savez. Mais je suis uniquement intéressée par les reliques sur le plan historique. J’imagine que notre rencontre au colloque a dû vous mettre la puce à l’oreille. »
Le sourire est de nouveau poli et Caecilia incline légèrement la tête sur le côté.
« Les reliques sont un des pans fondateurs de notre société sorcière ici en Angleterre. Il en va donc de soit que je m’y intéresse en tant que passionnée d’histoire. »
Elle est honnête, Caecilia, et n’a rien à cacher. Après tout, il y avait bon nombres de sorciers qui étaient intéressées par les reliques plus pour les posséder que pour réellement les comprendre.
« Je pense aussi qu’il est important de les étudier sous ce joug pour mieux les appréhender et les comprendre. Si nous les retrouvons au passage, tant mieux. Sinon, je suis persuadée que nos recherches pourront en aider quelques-uns. »
Et par là, marquer un pas de plus à sa famille pour redorer le blason tout en restant dans l’ombre comme ils l’ont toujours fait.
@Aletheia Greyback
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Aletheia Greyback
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: hallows' whispers (caecilia)   hallows' whispers (caecilia) EmptyLun 17 Aoû - 19:01


Les pieds toujours enfouis dans les sables chauds de Chypres, ce vieux bouquin mythologique dans les paumes, Aletheia arrachait les pages les unes après les autres, une fois les histoires douloureusement imprimées dans la mémoire, laissant les pages doucement se noyer dans le tumulte des océans. Comment pouvait-elle les oublier ? Enfant de Grèce, enfant de la malédiction, enfant dont l’Histoire perdure à travers la vie. Peut-être la Greengrass avait déjà eu vent des rumeurs à son sujet, de la légende des Delenikas et de sa condition de demie-harpie, peut-être alors aura-t-elle compris ce qui poussait vraiment la Greyback à s’intéresser de s’y prêt au vieux Barde. Contés alors que les yeux sombrent dans la nuit, chaque soir sans une exception, les cauchemars venaient puiser en leur seins pour bâtir les peurs les plus profondes. Elle retient toujours le même tremblement, lorsque les noms franchissent les lèvres, trouvant un peu de contenance en une cigarette qui se consume doucement entre ses lèvres. Vendue, elle avait troqué les histoires de l’est pour celles de l’ouest – pour les livres écrits en runes anciennes, les récits qu’on racontait aux enfants de ce nouveau pays. Les talents réquisitionnés par le mystère, on n’a pas le temps de reculer pour se protéger qu’on se retrouve déjà prisonnière. Pourtant l’échine continue de se hérisser, parcourue d’un frisson de méfiance, la main doucement se tend – arriverait-elle à les toucher, ces objets si précieux, pour en prouver leur existence, leur pouvoir ? La cape d’invisibilité, la pierre de résurrection et… la baguette de sureau. Ensemble, elles feraient de l’heureux possesseur le maître de la mort – et la curiosité était portée sur une seule et unique question : pourraient-elles sauver son cœur, renvoyer le diable valser seul dans ses enfers ? Par-dessus tout, c’est la baguette qui intéresse, qui semble la plus apte à réaliser le vœu. Lorsque les paupières sont closes, elle s’imagine déjà la tenir entre ses phalanges. Elle pourrait libérer le cœur de ses chaînes, peut-être connaître le bonheur de pouvoir être mère. L’Amour, en somme. Et ramener le défunt Svein à l’aide de la pierre ne suscitait pas le moindre excitement, après tout elle ne l’avait jamais vraiment aimé, malgré le pincement ressenti à ses funérailles.  Quant à la cape… pourquoi se cacher, lorsqu’on avait déjà une bonne place dans la société, qu’on pouvait user de son rang, qu’on possédait nombres de privilèges ?

Elle se contente de tirer une nouvelle fois sur la cigarette, hochant simplement du chef lorsqu’elle entend l’invitée répondre que non, la location n’aura pas occasionné de problèmes en particulier. Aletheia avait été chanceuse, conservatrice de sa magie malgré l’empoisonnement des canalisations de la ville, elle pouvait toujours transplaner à son gré. Et elles n’avaient pas de temps à perdre, aussi fut-t-elle satisfaite d’observer les bouquins et les parchemins volants de la jeune femme s’ajouter aux siens sur la table. « En réalité, le département des mystères n’a que peu à voir avec la raison qui me pousse à m’intéresser à ces dernières. Et comme vous vous en doutez, Aletheia, même si ce fut le cas, je ne peux vous en parler. » Elle plisse les yeux, tentant d’analyser dans sa posture la moindre faille. Mais il semblerait qu’elle ne l’intimide nullement. Évidemment, les sorciers travaillant au département des mystères étaient tenus au secret. Néanmoins, elle avait espéré une réponse différente, une piste à exploiter pour cerner la femme. « La curiosité est un moteur puissant, vous savez. Mais je suis uniquement intéressée par les reliques sur le plan historique. J’imagine que notre rencontre au colloque a dû vous mettre la puce à l’oreille. » Sourire poli qui s’affiche sur les lippes de la Greengrass, que la Greyback se prend à miroiter à son tour. En effet, elle avait perçu lors de ce colloque la même passion sur le sujet, la poussant ainsi à tenir cette petite réunion confidentielle. Pour autant, elle décelait désormais les différends. Elle incline la tête, confiante sûrement, avant de poursuivre. « Les reliques sont un des pans fondateurs de notre société sorcière ici en Angleterre. Il en va donc de soit que je m’y intéresse en tant que passionnée d’histoire. » Aletheia sourit, un rien trop froid, en laissant son bras se reposer sur le bois de sa chaise, les cendres de la cigarette venant se poser au fond d’un cendrier déjà poussiéreux. Dans un coin de son esprit, elle n’effaçait pas le rang terni de sa famille et retenait par là un moyen discret de racheter son nom. User, sans tomber par la trappe. « Je pense aussi qu’il est important de les étudier sous ce joug pour mieux les appréhender et les comprendre. Si nous les retrouvons au passage, tant mieux. Sinon, je suis persuadée que nos recherches pourront en aider quelques-uns. » « Bien entendu – je n’aurais pas perdu mon temps, autrement. La passion… est quelque chose qui se fait rare, de nos jours. Disons que la plupart de nos confrères sorciers partent plutôt aveugles à la chasse. Pour ma part, je ne crois pas au hasard, ou à la bonne fée. » Rictus qui trouve chemin parmi les lippes, elle secoue la tête avant d’empoigner sa coupe de vin. D’un mouvement de tête, elle l’invite silencieusement à en faire de même. Lentement, elle vient réajuster sa position sur la chaise, se tenant désormais droite et inflexible – les coudes qui viennent se poser par-dessus les bouquins. « Les trouver vous semble secondaire ? Vous semblez bien humble, Caecilia. Leur pouvoir n’attise pas votre… curiosité ? N’y-a-t-il pas un désir inavoué, au fond de vous, qu’une de ces reliques pourrait satisfaire ? » Les iris scrutent, à la recherche de la moindre faille, tout en tentant de paraître le plus amicale possible. En faire une alliée, trouver dans son savoir les indices nécessaires pour s’accaparer de la puissance. Enfin, comment pouvait-on ne pas s’intéresser à leur possession, et uniquement à leur histoire, alors qu’elles étaient à l’origine même des discordes de la société. Aletheia ne pouvait y croire, pas tout à fait, pas totalement. La paume vient effleurer la couverture du plus petit des bouquins, nul autre que le fameux Contes de Beedle le Barde. Les pages tournent, jusqu’à s’arrêter sur la dernière partie. « Pensez-vous que cette simple histoire pour enfant soit une source entièrement fiable ? Après tout, ce vieux Beedle a vécu il y a si longtemps, laisser un fantôme derrière lui n’aurait pas été de refus. » D’un mouvement contrôlé et fluide du poignet, elle fait tournoyer le liquide dans le cristal, avant de le porter doucement à ses lèvres pour en boire une gorgée. « Peut-être sommes-nous tous bernés par un vieux fou qui avait bu trop d’hydromel…  » Elle ne pensait même pas ce qu’elle disait, voyant seulement en ces mots la nécessité d’appréhender toutes les pistes et théories. Quelque part, parmi ces bouts de parchemins griffonnés qui s’étalaient en travers de la table massive, se dissimulait un début. Trois frères, ayant bel et bien existés, enterrés à seulement quelques kilomètres de l’endroit où elles se trouvaient. Les Peverell. « Avez-vous peur des morts ? » La question en dissimule une autre – peut-être discernerait-elle du premier abord de quoi il était réellement mention…
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: hallows' whispers (caecilia)   hallows' whispers (caecilia) EmptyMar 18 Aoû - 13:24

Les rumeurs sur la famille maternelle d’Aletheia l’importaient peu. Pourtant, elle devait l’avouer : la curiosité était toujours un de ses traits de caractère. Caecilia ne pensait pas grand-chose des harpies si ce n’est qu’elles étaient, comme bon nombre des hybrides, mal comprises. Mais si Aletheia était vraiment harpie, Caecilia comprenait que cette dernière ne pouvait enfanter, chose qu’elle-même aurait souhaité. Non pas qu’elle regrettait d’avoir mis au monde Céleste. C’était le plus beau cadeau que Morgana et Merlin aient pu lui donner. Mais c’était surtout la peine et la tristesse qui s’en était suivit. Enfanter ne valait pas le coup pour Caecilia qui avait trop souffert et continuait de souffrir. Elle ne voulait pas de cette douleur, ne l’avait jamais voulue, pourtant consciente que c’était ce qu’on attendait d’elle en tant que femme. Alors être harpie aurait pu être une bonne solution et alors elle aurait aimé tenir entre ses doigts la cape d’invisibilité, celle qui ne l’obligerait plus à avoir ce rôle, ce sacrifice qu’elle fait pour sa famille à travers des fiançailles et un futur mariage qui serait sans amour. Invisible et pourtant bien présente. C’était ce qu’était toujours Caecilia, discrète et reculée, effacée. Mais toujours là quelque par tirant les ficelles plus qu’on ne le pensait.
Le regarde de la Greyback cherche à l’analyser, la juger. Elle le voit bien Caecilia mais elle n’est pas dupe. Elle ne révèle pas tous ses secrets, jamais. Pourtant, Caecilia ne faiblissait pas et se contenta de sourire calmement et posément, impassible mais pas moins observatrice. Aletheia ne lui fait pas peur, ni ne l’intimide. Elles ont trop de points communs pour que ce soit le cas, une trop grande passion pour la même chose aussi.
« Bien entendu – je n’aurais pas perdu mon temps, autrement. La passion… est quelque chose qui se fait rare, de nos jours. Disons que la plupart de nos confrères sorciers partent plutôt aveugles à la chasse. Pour ma part, je ne crois pas au hasard, ou à la bonne fée. »
Acquiescement de la tête de Caecilia qui n’a rien à répondre. Aletheia était en effet une femme occupée, occupée à tatouer les nés-moldus et hybrides, à forger le Sceau comme sa propre œuvre d’art. La Greengrass pourtant n’approuve pas. Cela lui rappelle trop Perseus, son propre cousin dans l’arène ou avec cette marque aussi. Cela la peine. Mais elle ne peut pas faire grand-chose. Quoique connaitre la créatrice du Sceau pourrait peut-être servir un jour ? Elle n’en sait rien mais c’est toujours bien de l’avoir sous le coude. Mieux encore si cette dernière s’intéresse tout comme elle aux reliques sous ce joug.
Récupérant délicatement le verre de vin, Caecilia vient y goûter et constate qu’il est bon. Elle préfère cependant le vin blanc sec.
« Les trouver vous semble secondaire ? Vous semblez bien humble, Caecilia. Leur pouvoir n’attise pas votre… curiosité ? N’y-a-t-il pas un désir inavoué, au fond de vous, qu’une de ces reliques pourrait satisfaire ? »
Un fin sourire se dessine sur les lèvres de Caecilia qui après quelques secondes de silence vient répondre :
« Si elles ont toutes été créées c’est qu’elles sont toutes importantes j’imagine et toutes défient la mort. La baguette de sureau pour ne jamais mourir. La pierre de résurrection pour ramener les morts. La cape pour échapper à la mort le temps qu’il faut… »
Elle répond à moitié. Bien sûr qu’elle est curieuse. Bien sûr qu’elle a ce désir inavoué. Mais peut-elle faire confiance à cette femme ? Peut-elle révéler ce secret qui pèse sur son cœur, ses rêves, ses épaules. Elle a trop gardé le silence sur tout cela Caecilia et l’on y a aussi obligé. C’est probablement ce qui lui pèse. Mais devant une femme qui ne peut enfanter, qui est une inconnue, se peut-il qu’elle puisse parler librement ? Le doute s’installe, creusant un creux entre ses yeux.
« Pensez-vous que cette simple histoire pour enfant soit une source entièrement fiable ? Après tout, ce vieux Beedle a vécu il y a si longtemps, laisser un fantôme derrière lui n’aurait pas été de refus. Peut-être sommes-nous tous bernés par un vieux fou qui avait bu trop d’hydromel…  »
Petit sourire de Caecilia qui si elle n’avait pas été elle-même aurait sûrement rit de la boutade. Il est rare que Caecilia rit. Après tout, une femme bien élevée n’est pas sensée éclater de rire ou rire à gorge déployée même si la plaisanterie est drôle.
« Si c’est le cas, il est le plus grand trompeur de l’Histoire… » commenta la Greengrass avant de reprendre : « Je pense qu’elle l’est. Il y a toujours un fond de vérité avec les contes. Peut-être que les trois frères n’ont pas rencontré la Mort en personne mais qu’ils ont plutôt volé un grand magicien ? Les détails fantastiques autour des mythes sont ce qui rendent aussi les reliques inestimables et attirantes. Mélanger la vérité à un mythe pour que tout le monde puisse mieux l’appréhender est aussi une idée. Alors peut-être n’est-il pas un ivrogne, mais il doit sûrement avoir été bon manipulateur. »
Pour que tout le monde accepte l’existence de ses reliques, qu’on puisse être le Maître de la mort. Tous les éléments réunis peuvent en effet ralentir le processus qui fait que la vie est la vie. Mais le temps ? Cela n’arrête pas le temps et même si quelqu’un possédait les trois reliques, il ne serait pas exempté de vieillissement. Fait intéressant que tout le monde à tendance à oublier, pourtant, en tant qu’historienne amatrice, le temps est le meilleur ami de Caecilia, elle qui s’amuse à tenter de le comprendre, de l’écrire, de l’appréhender.
« Avez-vous peur des morts ? »
Question intéressante là aussi. Caecilia réfléchit longuement. Elle n’a pas eu peur que son bébé meurt. Elle l’a accompagnée jusqu’à son dernier souffle. Si elle se trouvait face à elle, petite âme morte revenue des Enfers, alors elle n’en aurait pas peur. Elle voudrait la prendre dans sa bras, embrasser son crâne de poupon, sentir son odeur de bébé, caresser sa peau douce au granule si particulier.
« Non, je n’ai pas peur des morts. » conclut-elle. « Probablement parce que la seule morte que je peux compter ne me voudra jamais de mal. » Silence. « Elle n’avait que 10 jours pour que le monde ait une influence sur elle. » souffle-t-elle avant de détourner le regard. Non, décidément, elle n’avait pas peur des morts mais plutôt des vivants.
@Aletheia Greyback
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: hallows' whispers (caecilia)   hallows' whispers (caecilia) EmptyMer 19 Aoû - 14:47


Aletheia avait pris l’habitude des regards effrayés sur son passage, qu’on prenne la fuite, l’évite. Après tout, n’était-elle pas la responsable de tant de malheurs ? De la condamnation de ces né-moldus, de ces hybrides, de ces créatures ? En bien des points parfois, qui lui ressemblaient. Mais elle se voilait volontairement la face, revêtant le masque du diable, du bourreau, l’aiguille d’argent à la main trace les sceaux sans une hésitation – parfois même avec un sourire à peine dissimulé. C’était ainsi qu’elle avait grandi, entre violence et parures illégitimes des voleurs, et c’était ainsi qu’elle menait à son tour le cours de sa vie. De marbre, échappant par son talent à une nouvelle damnation, celle de sa création. Elle était fière, se plaisait à ainsi intimider les esprits, semer le doute, la discorde. Fière, de danser à son tour aux côtés du diable, lui murmurant suavement à l’oreille : tu ne m’as pas encore eue, je persiste. Mais derrière ce masque, c’était tout autre chose qui se cachait, qu’elle dissimulait à la vue de tous. On tire les chaînes, on ne laisse pas l’opportunité de tirer sur celle à son propre cou. Et la façon dont la jeune Greengrass défie son regard, soutient cette posture droite, doit l’admettre l’impressionne. Elle se méfie pourtant, c’est ainsi que les premières fissures prennent place, lorsqu’on baisse un peu sa garde. Lorsqu’on se dit que, peut-être, les ressemblances pouvaient mener à autre chose que de la méfiance, de la rancœur, une colère injustifié et incontrôlée. « Si elles ont toutes été créées c’est qu’elles sont toutes importantes j’imagine et toutes défient la mort. La baguette de sureau pour ne jamais mourir. La pierre de résurrection pour ramener les morts. La cape pour échapper à la mort le temps qu’il faut… » Elle acquiesce, le regard toujours plongé dans le liquide carmin qui tournoie dans sa coupe, simplement à l’écoute des dires de son invitée. Évidemment, il n’existe pas un humain sur terre qui puisse effacer d’un geste fugace de la main cette tare en toute, ce sens inné d’échapper à la fin, à la noirceur des tombes. Elle perçoit pourtant, dans la voix, ce petit rien qui l’interpelle. Un souffle dissimulé, une peine – ce n’est pas ainsi que la plupart des gens nomment les reliques. La Greyback relève la tête, pour analyser à nouveau, trouver la faille. Mais il faut croire qu’elle est douée également, l’autre sorcière. Elle s’octroie un sourire même et Aletheia se surprend à assouplir les plis de son propre visage. « Si c’est le cas, il est le plus grand trompeur de l’Histoire… » Elle marque une pause, continue. Elle est curieuse d’entendre la suite. « Je pense qu’elle l’est. Il y a toujours un fond de vérité avec les contes. Peut-être que les trois frères n’ont pas rencontré la Mort en personne mais qu’ils ont plutôt volé un grand magicien ? Les détails fantastiques autour des mythes sont ce qui rendent aussi les reliques inestimables et attirantes. Mélanger la vérité à un mythe pour que tout le monde puisse mieux l’appréhender est aussi une idée. Alors peut-être n’est-il pas un ivrogne, mais il doit sûrement avoir été bon manipulateur. » À nouveau, elle acquiesce pour toute réponse. C’était une théorie à mentionner, à contredire dans tous les cas. S’y attarder aurait été néfaste pour l’avancée de leurs recherches, une perte de temps. Et il n’y avait pas de temps à perdre, trop de bornés désireux de s’emparer de la convoitise. Aletheia se voyait déjà libérée que pour pouvoir laisser quiconque la devancer. Et Caecilia avait raison, mêler vérité au mythe était tout d’un commun, surtout pour l’anthropomage. Alors elle tente doucement d’amener une première piste à exploiter, revenant subtilement aux fantômes. Mais elle ne réagit pas, silence qui prend place dans la pièce alors que Theia tire une nouvelle fois sur sa cigarette. Elle ne peut s’empêcher de trouver l’attente particulièrement longue. Aurait-elle trouvé la faille finalement, sans même le vouloir vraiment ? Elle s’apprête à reprendre, passer un trait sur la question – ce n’était pas si primordial, après tout. Mais elle finit par répond, la prenant par surprise. « Non, je n’ai pas peur des morts. Probablement parce que la seule morte que je peux compter ne me voudra jamais de mal. Elle n’avait que 10 jours pour que le monde ait une influence sur elle. » Elle l’observe détourner le regard et si le cœur n’était pas ainsi prit en étau par la harpie dormante, Aletheia se serait autorisé un pincement. Elle regrette désormais pleinement les quelques mots posés. Une sœur ? Une fille ? Ses pensées s’attardent sur cette dernière idée et elle ne peut que s’identifier, à peu de choses près, à son histoire. Pour sa part, elle ne connaîtra jamais cette sensation d’être mère, ce bonheur comme on l’aime à l’appeler dans les rues. On lui a volé ce privilège, dès lors que Delenikas s’était retourné pour voler son temple, tout comme une partie de son humanité, tout compte fait. Peut-être est-ce mieux ainsi. Son défunt à elle, Svein, aurait eu besoin d’une descendance pour faire prospérer la branche majeure des Greyback. Elle devrait sûrement se réjouir de sa mort, au moins était-ce une querelle évitée. Caecilia était jeune, et même si la blessure ne semble pas entièrement cicatrisée, elle avait du temps devant elle. Theia repose sa coupe, écrase sa cigarette, avant de détourner à son tour le regard pour quelques secondes. « Je suis sincèrement désolée pour vous. » Un soupir, elle reprend un peu de son assurance. Pourrait-elle, à son tour, se confier à elle ? Pourrait-elle la comprendre, ou verrait-elle dans ses yeux la même méfiance, terreur, qui habite ceux des autres qui la regardent, la vérité pour travers ? « En fait, ce n’était pas tout à fait à cela que je voulais en venir – je veux dire, ce n’était pas très… personnel. » Devant elles, les bouquins sont écartes, les parchemins ouverts, puis refermés. À la recherche de quelque chose en particulier. Des notes, pour être exacte. Griffonnées, mais en se penchant bien, toujours lisibles. Elle en avait découvert d’abord une, puis une seconde. Racontant les mêmes faits, cela ne pouvait être une simple coïncidence. Finalement, elle les trouve, les pose délicatement devant la langue-de-plomb. « Je voulais en venir à ceci. Commentaires écrits par des inconnus, certes, mais tout de même, la ressemblance des faits est troublante. Je pense que ce sont eux, les morts à qui nous devrions nous intéresser, les premiers possesseurs des reliques. D’un point de vue véridique, pas ces vieux personnages de contes… » Son doigt vient tapoter le symbole dessiné sur chacun des parchemins. Le triangle pour la cape, le cercle pour la pierre, et la ligne pour la baguette. « J’ai pensé que cela pourrait être un début de recherche. Mais je vous avoue me perdre un peu parmi toutes ces pages. » Sa main balaie la table en guise de démonstration.  « Par où commencer, comment gagner du terrain ? Si vous avez la moindre hypothèse, idée, Caecilia, surtout n’hésitez pas à m’en faire part également. Je vous fais confiance. Les divergences de point de vue sont bien souvent ce qui nous font avancer le plus – à condition d’avoir l’esprit ouvert. »
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