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 mujer contra mujer (sastya)

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Naiara Fabregas
coalition sorcière
Naiara Fabregas
crédits : KANE. (avatar)
face claim : eva mendes
pseudo : guimauve
mujer contra mujer (sastya) Tumblr_n619ghdkPr1qcm0m3o1_r1_500
études : a étudié à Castelobruxo de 1880 à 1886, a organisé son emploi du temps pour suivre aussi les cours de danse magique au Brésil
particularité : métamorphomage, son corps fait partie de son art.
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Message (ϟϟ) Sujet: mujer contra mujer (sastya)   mujer contra mujer (sastya) EmptyDim 9 Aoû - 18:15

Naiara Fabregas détestait être seule. Elle avait toujours été et par-dessus tout un animal social. L’idée de rester seule chez elle maintenant son aîné scolarisé, sa fille toujours en exil pour sa petite santé, son mari l’ayant abandonné, lui donnait le cafard. Impossible de déprimer alors qu’elle avait tant à faire. Alors, décidée à ne pas se laisser abattre, elle avait finalement organisé ce qu’elle savait le mieux faire : une exposition croisée d’artistes. Les tracts signés de sa main avaient été envoyés à bon entendeurs tandis qu’elle avait accueillie toute cette après-midi durant les jeunes artistes qu’elle promouvait, heureuse de voir de la jeunesse dans ce paysage trop souvent fermé. Ayant commencé tout aussi jeune, si ce n’est plus que certains d’entre eux, elle se félicitait de pouvoir aider les nouveaux talents et artistes internationaux de demain, laissant de côté les bougonneux mysogine qui la prenait autant pour une prostituée qu’ils ne prenaient ces jeunes comme des plaisantins. Peintres, sculpteurs, architectes, écrivains, philosophes. Ce n’était pas que l’art telle qu’elle le concevait qui était convié, c’étalt les plus grands intellectuels de son temps, ceux-là qui formaient un tout dans cette sphère étriquée mais qui pouvait accueillir n’importe qui tant qu’il était talentueux et qu’il en voulait.
Ainsi, la soirée s’organisait directement dans sa galerie d’art, suffisamment grande pour l’occasion. Tout avait été aménagé pour que ceux qui souhaitaient voir les œuvres de certains artistes exposés, dont les siennes parfois, pouvaient les observer. Ceux qui souhaitaient simplement discuter se retrouvaient à boire au bar ou manger au buffet, assis sur les sofas de qualités.
Naiara Fabregas se déplace dans la foule de gens qu’elle connait plus ou moins bien avec aisance et charisme. Sa robe détone encore avec le traditionalisme d’autres femmes, rares femmes malheureusement. Épousant ses formes maternelle et féminines, la cubaine était enveloppée dans un nuage de tissu noir. Couvrant ses jambes, la robe se terminati en volute de fumées magique noir floue, la faisant tout droit sortir d’un fusin ou d’un brouillon, elle l’artiste autant que le sujet. Ostentatoire comme à son habitude, Naiara félicitait un de ses protégés avant de finalement se déplacer vers un petit groupe composé d’un homme qui semblait avoir attiré l’attention.
Elle le connaissait de réputation. L’homme habillé en queue de pie était un de ses philosophes pompeux qui malgré tout avait son influence. Si elle ne l’aimait pas des masses, elle savait son réseau suffisamment grand pour le supporter. Ses propos mysogines cependant lui furent tout droit dédié sans jamais la nommer. Naiara lui adressa un sourire amusé pas du tout touchée par ses propos. Elle était loin la jeune fille qui hurlait à son amant, homme marié, qu’elle ne pouvait plus supporter ce genre de son comportement à son égard. La Naiara de ses 18 ans n’était pourtant pas si loin mais elle avait appris avec le temps qu’elle ne devait aucunement laisser ce genre d’individu gagner en montrant qu’il l’avait atteinte. Alors, elle leva dignement son verre vers lui pour un toast. L’homme lui répondit avec un sourire et elle se décalla alors dans la foule.
La silhouette qui se dessine dans son champ de vision vient de prendre la porte qui mène dans la cour extérieure. Au fond, il y a son atelier qui n’est pas là pour la visite. Naiara crut la reconnaître mais ne fut pas sûr, aussi, décida-t-elle quand même d’aller voir si elle ne se trompait pas. En réalité, en envoyant l’invitation à Sastya Apraxina elle avait nourri l’espoir que celle-ci viendrait. Il lui sembla que cela faisait une éternité depuis la dernière fois où elles s’étaient vues et pourtant Naiara la quémandait toujours, mettant toujours une note personnelle lorsqu’elle lui adressait toujours une invitation. De bien des manières Sastya l’avait marquée terriblement. Sans jamais apposé sa marque sur son corps, c’était sur son être qu’elle l’avait fait ce jour où elle l’avait peinte, intriguée. Le patchwork de visages, de couleurs avait été d’une limpidité certaine. Naiara n’avait nullement jugé, elle était au contraire tombée amoureuse, lucide quant à la femme qui se tenait devant elle, offerte. Douleur dans l’esprit quand Sastya, horrifiée, mise à nue, avait brûlé devant elle le tableau qu’elle avait peint. L’acte fut si fort qu’il l’avait bouleversée et elle avait tenté de l’arrêter, sans succès. Sastya était alors la propriétaire du tableau et elle pouvait en faire ce qu’elle voulait. Pourtant, voir cette œuvre d’art brûler avait laissé des traces sur son passage et si Sastya ne l’avait jamais revue, tout du moins le croyait-elle sans jamais savoir qu’elles s’étaient probablement déjà rencontrées sous une autre apparence de la langue de plomb, Naiara, elle, ne l’avait jamais oubliée.
Ouvrant la porte en verre, elle sort alors dans la nuit sous le rayon de la belle Séléné. Son regard la cherche alors et tombe sur sa silhouette.
« Sastya. »
Aucune interrogation dans la voix : c’est un fait pour Naiara, Sastya est bel et bien là. La cubaine se rapproche de la femme à la beauté presque lunaire, presque solaire, toujours entre les deux.
« Je me demandais quand tu réapparaitrais. » souffle-t-elle avant de lui tendre une coupe de champagne qu’elle avait saisit avant de passer la porte. « J’ose espérer que tu t’amuses un peu même si tu sembles vouloir t’isoler. » Sourire charmant et solaire tandis que ses yeux dévisagent la femme aux milles visages.
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Stasya Apraxina
coalition sorcière
Stasya Apraxina
crédits : girls (avatar)
face claim : Natalie Dormer
pseudo : kellyian
études : poudlard, choipeauflou entre l'ambition et l'intelligence (serpentard)
particularité : milles visages, milles péchés.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: mujer contra mujer (sastya)   mujer contra mujer (sastya) EmptyJeu 13 Aoû - 14:25

Caractéristiques
De taille moyenne, elle porte ou des talons très hauts, ou elle marche pieds nus. Elle adore les boissons alcoolisées à bulle, elle est blonde aux yeux bleus, et possède des tatouages magiques. Elle affectionne les expériences les plus folles, elle veut profiter de la vie, et ne jamais avoir un seul regret. Elle ne dit jamais non, elle ne respecte que ses propres règles.

Apparitions
fin octobre 1914 + mujer contra mujer
date + titre du rp.
date + titre du rp.
NARCISSE, CHERRY & ANA
Jeune femme ivre de la vie, ivre de beauté. Elle appartient à cette jeunesse dorée qui ne se refuse rien, qui tend l'or, qui provoque, et qui croque à pleines dents à la vie, à ses idées farfelues et ses fantasmes absolues. Rien ne l'arrête, rien de s'y oppose. Elle est séduction, elle est passion, elle n'est que déraison.
☾ ANESIDORA
Elle pousse la porte de verre, avant de s’arrêter sous les lueurs de l’astre lunaire, proie à ces courants d’airs frais et agréables qui glissent et dévorent lentement sa peau ; se faufile sous les tissus blancs de sa robe pour venir s’emparer de ses cuisses et ses hanches. Elle échappe un léger soupire d’aise, fuyant la chaleur de la galerie, et les odeurs si multiples de fumées et d’alcool, d’eau de Cologne et autres effluves trop peu nuancées.  « Stasya. » Elle se tourne lentement la russe, vers l’hôte de la soirée sans rien dire. « Je me demandais quand tu réapparaitrais. » Il n’y a presque aucune expression sur le visage de Stasya Apraxina, avant que lentement ses cheveux s’allongent dans des boucles dorées délicieuse, que sa peau se dore légèrement, et que ses yeux expriment un peu plus de leur bleu profond. Elle est plus petite, mais la tenue semble un peu plus lui aller encore. Peut-être l’as-tu déjà vu, peut-être as-tu déjà conversé avec elle, pendant toutes ces années, ou peut-être l’as-tu observé de l’œil s’amuser avec d’autres. « J’ai toujours été là. » Son visage s’illumine déjà, dans un sourire amusé, presque moqueur. Elle s’approche, elle fait un pas dans ta direction pour accepter avec grand plaisir cette coupe de champagne que tu lui offres. Elle l’attrape délicatement, de ses doigts parfaitement manucurés. Il y a un paysage, des étoiles qui brillent lentement, qui changent lentement de couleur selon la luminosité et les couleurs dominantes du lieu où elle se trouve. « J’ose espérer que tu t’amuses un peu même si tu sembles vouloir t’isoler. » Ses lèvres s’étirent un peu plus finement dans un sourire taquin. Elle lève son verre pour trinquer avec toi. « Pour nous isoler. Te parler. » Ses yeux se plantent dans les tiens, et elle respire enfin. Le vent vient à l’encontre de vos cœurs, soulever vos crinières si opposées. Elle goûte le champagne, l’apprécie, avant de jeter un coup d’œil vers l’intérieur de la galerie.

Le silence dure. Longtemps. Elle sait qu’elle doit le briser, mais les mots lui pèsent, ils sont si lourds dans sa gorge. Comme si elle avait peur de se blesser, de s’arracher les cordes vocales si elle soufflait ces mots presque libérateurs. « Je te dois des excuses. » Silence. « De vraies excuses. » Elle repose son regard sur toi, et te détaille. « Pour avoir saccager ton œuvre. Pour avoir été si lâche face à toi, face à tout ce que tu ne disais pas. » Elle se souvient encore de cette toile qui lui a fait froid dans le dos, qui a glacé tout son être entier. Elle se souvient de cette toile magnifique et qui pourtant lui a serré les entrailles jusqu’au plus profond de son être. Elle s’est sentie ridiculisée, si nue, si humiliée par cette vérité immonde qui avait coulé sous tes pinceaux, sous ta baguette.

Délicatement elle pose son verre sur une murette en pierre, et elle s’approche un peu plus de toi, brisant la proximité de la bienséance, elle pénètre dans ton espace vitale, cet espace si intime, ou pas assez. « Je n’avais pas tes yeux, ni ton vécu pour comprendre, j’ai agis sous la peur. » Elle inspire ton souffle, et plisse légèrement les yeux. « Je te croise presque tous les jours au travail. » Sous une autre forme encore. « Et je viens assister à tes vernissages et expositions. » Elle s’écarte doucement, avec un sourire en coin. « Je ne doute pas, que la liste des pervers ou de tes admirateurs secrets, soit longue.  J’imagine que tu peux en compter un nouveau membre. »  Elle attrape de nouveau son verre de champagne et en boit une lampée. Sa langue glisse sur ses lèvres et elle ajoute, comme si elle parlait du beau temps : « Tu m’as aidé, sur bien des sujets. Même de loin. » Silence. « Merci, Naiara. » Elle vide son verre, en demi-plein et demande, si directe : « Es-tu libre après ? »

Spoiler:
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https://forthegreatergood.forumactif.com/t2116-a-real-enemy-will https://www.pinterest.fr/jenniferaym/stasya-apraxina/
Naiara Fabregas
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Naiara Fabregas
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études : a étudié à Castelobruxo de 1880 à 1886, a organisé son emploi du temps pour suivre aussi les cours de danse magique au Brésil
particularité : métamorphomage, son corps fait partie de son art.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: mujer contra mujer (sastya)   mujer contra mujer (sastya) EmptyLun 17 Aoû - 23:31

Stasya Apraxina était complexe et jamais réellement atteignable. Même enveloppée de cette robe blanche qui la mettait outrageusement en valeur, elle semblait pourtant inaccessible. Dans le regard qu’avait posé Naiara sur les courbes mais surtout le visage de la jeune femme, elle s’était toujours demandé si la belle russe ne se sentait pas seule. Solitude certainement voulue mais aussi provoquée. Solitude qui à elle, Naiara, ne lui convenait jamais. Car la solitude s’accompagnait de l’ennui et l’ennui était son ennemi. Jamais cependant n’avait-elle ressenti d’ennui en la présence de Stasya, milles visages, milles personnalités qu’elle avait si bien capturée dans une œuvre. Œuvre que Stasya avait détruite sous ses yeux et cet acte restera le plus grand chagrin de la cubaine à la peau cuivrée aux senteurs de Cuba. Aucune expression sur le visage de Stasya pour l’accueillir, pourtant de tous les visages qu’elle a imaginés lui appartenir, c’est bien celui-ci, le vrai, que Naiara trouve le plus beau et le plus intriguant. Celui qui est authentique et pourtant pluriel. Le changement dû au don de métamorphomagie ne surprend pas Naiara mais c’est ce visage qu’elle connait bien qui lui fait exprimer une certaine surprise.
Narcisse, donc.
Évidemment qu’elle l’avait côtoyé à plusieurs réceptions. La jeune femme était d’une beauté hypnotisante et Naiara s’était surprise plusieurs fois à la regarder avec minutie quand celle-ci ne faisait pas attention, tout du moins, aimait-elle le croire. Fascination dans l’âme, Naiara s’approche alors, un sourire amusé aux lèvres.
« J’ai toujours été là. »
« Evidemment. »
Pour autant, charmée à l’idée qu’elle ait pu être objet de convoitise à un certain degré, Naiara ressentait une certaine frustration. Elle aurait aimé savoir que Stasya était là parce que d’une certaine manière, tout ce temps, elle l’avait cherchée, espérant la trouver parmi les invités, dans les réceptions, parfois même dans une autre œuvre qu’elle contemplait. Mais Stasya semblait jouer avec les apparences alors qu’elle-même le faisait pour son art. Elles n’étaient pas si différentes, ni contraires.
Il y avait une élégance folle dans la démarche de la blonde au sourire ravageur et dans la nuit, avec l’éclairage, Naiara vient copier volontairement la nuance de ses cheveux. Toujours cette façon de sympathiser en ayant quelques ressemblances avec son interlocuteur. Les cheveux de Naiara redevinrent cependant de leur nuance naturelle. Point trop de folie capillaire de soir, juste sa robe l’enrobe dans une fumée constante, laissant suggérer les courbes de son corps.
Le cristal des flûtes tintèrent alors que Stasya ou Narcisse s’exprime alors :
« Pour nous isoler. Te parler. »
« Eh bien, je suis là, Narcisse. »
Si Stasya avait choisi cette identité ce soir, ce n’était probablement pas pour rien et Naiara n’allait pas griller son jeu pour rien quand bien même aurait-elle aimé prononcer son prénom parce que le prénom Stasya était bien beau. Un frisson passe sur le corps de la cubaine qui observe, alors que ses lèvres trempent dans le liquide à bulles, le doux faciès de la jeune femme.
Le silence s’installe et Naiara ne fait rien pour le briser. Pour avoir passé quelques heures avec Stasya et l’avoir suffisamment cotoyée, elle sait que cette dernière parlera quand elle en aura envie. Mais Naiara n’est pas tant patiente sur ce point, elle l’est plus devant son art, quoique tempétueuse parfois, jetant pinceaux et palettes sous quelques excès de frustration parce qu’elle ne tient pas encore l’idée. Ces mots d’égarement étaient devenus rares jusqu’à la perte des pouvoirs de sa fille où Naiara ne savait plus trop comment envisager les choses, ni faire le tri dans ses sentiments autres que l’inquiétude.
« Je te dois des excuses. De vraies excuses. Pour avoir saccager ton œuvre. Pour avoir été si lâche face à toi, face à tout ce que tu ne disais pas. »
Naiara observe un silence mesuré. Évidemment qu’elle avait mal pris que son œuvre soit détruite de la sorte, mais elle pensait comprendre le pourquoi avant même que Stasya ne continue. Il n’est jamais aisé d’être face à soit même, mi à nue dans une peinture. Peu de gens sont à l’aise quand l’artiste comprend mieux qu’il ne veut bien l’avouer la personne et Naiara a été témoins de quelques réactions déplacées, mais jamais auparavant personne n’avait détruit devant elle son œuvre. Blasphème pour l’artiste qu’elle était.
« Si tu souhaites que j’accepte tes excuses, qui sont bienvenues, laisse-moi te peindre de nouveau. » souffle Naiara avec un sourire.
C’était à vrai dire devenue son obsession. Elle avait tenté de reproduire le tableau mais impossible. Naiara n’aimait pas recopier et considérait qu’une œuvre était unique. L’essence même d’une œuvre était d’être produite une seule et pas deux. Alors, elle était restée avec cette frustration permanente et les plus belles excuses que puisse lui faire Stasya était qu’elle puisse la repeindre.
La nouvelle proximité de Stasya ne fait pas s’enfuir Naiara qui la veut bien, ne quittant pas du regard la femme aux multiples visages.
« Je n’avais pas tes yeux, ni ton vécu pour comprendre, j’ai agi sous la peur. »
Naiara l’avait compris et elle acquiesce simplement avant de souffler :
« Etre confronté à son soi par le regard d’un autre fait toujours peur. »
Surtout quand l’artiste était aussi talentueuse d’elle, Naiara, sans fausse modestie. Il s’agissait là après tout d’un fait. Les talents d’artistes de Naiara étaient bel et bien reconnus dans le monde.
« Je te croise presque tous les jours au travail. Et je viens assister à tes vernissages et expositions. »
Un petit sourire se forme sur les lèvres de Naiara qui se sent malgré tout flattée. Il y a quelque chose d’infiniment rassurant pour son égo de savoir que son art plait. Il y a aussi quelque chose d’infiniment plaisant d’être l’objet de fascination quand bien même l’aveu de Stasya aurait dû la faire fuir. Naiara avait pourtant l’habitude des aveux loufoques et n’était là pas choquée. Déformation professionnelle sans doute ou esprit tordu aussi.
« Je ne doute pas, que la liste des pervers ou de tes admirateurs secrets, soit longue. J’imagine que tu peux en compter un nouveau membre. »
L’espace entre elles s’était de nouveau creusé. Naiara eut un rire en l’entendant.
« Je suis ravie que tu sois sur cette liste même si je préfère largement les admirateurs secrets. Cela a quelque chose d’infiniment érotique. Plus que les pervers. »
Trait d’humour. Naiara est blasée de cette seconde catégorie. Souvent des hommes d’ailleurs. La majorité en tout cas. Elle vient cependant boire en même temps que la belle. Revoir Stasya était une bouffée d’air dans son quotidien teinté d’inquiétude.
« Tu m’as aidé, sur bien des sujets. Même de loin. Merci, Naiara. »
Le palpitant de Naiara bat plus vite. Il y a bien des choses qui la touche en art mais ce qui fait la différence, ce qui touche les autres, ce qui les fait évoluer à travers ses œuvres, c’est le plus beau. Les merci sont rares cependant. On s’émeut, on s’extasie mais on ne remercie pas, rarement. Probablement parce que trop encore pensent qu’elle n’est que provocation dans son art ce qui en soit n’est pas faux mais pas totalement vraie. Elle ose simplement ce que tout le monde fait une fois les rideaux tombés. Naiara lève alors son verre en guise de réponse et le boit tandis que Narcisse lui demande alors si elle est libre après la soirée. La cubaine regarde alors à l’intérieur avec un sourcil levé.
« Je suis libre maintenant, Narcisse. » répond-t-elle amusée. Quitter sa propre soirée en plein milieu ? Elle l’avait fait un nombre incalculable de fois. Son esclave se chargerait du reste, il avait l’habitude. « Où que tu veuilles aller ou faire, je te suis. Nous pouvons y aller dès à présent. »
Naiara s’approche alors avec un sourire aux lèvres et dépose son verre vide sur le muret avant de prendre délicatement le bras de la femme aux mille visages.

@Stasya Apraxina
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