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 dinner ft. Caesar

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Vesper Rosier
coalition sorcière
Vesper Rosier
face claim : ester exposito
pseudo : Cha
dinner ft. Caesar  Tenor
études : Serpentard @ Poudlard, première année en 1903
particularité : /
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Message (ϟϟ) Sujet: dinner ft. Caesar    dinner ft. Caesar  EmptyJeu 6 Aoû - 10:52

Comme la plupart du temps, quand elle ne travaille pas, elle trépigne. Installée dans un fauteuil qui trône au milieu d’un des petits salons de la demeure familiale, un bouquin poussiéreux sur les genoux, les yeux rivés vers les gouttes qui dévalent les grandes fenêtres. La pluie tombe sans discontinuer depuis ce qui lui semble être des heures maintenant. Vesper joue avec les pages cornés du livre de potions qu’elle est en train de parcourir, d’un geste machinal. Dans un coin de la pièce, son frère marmonne en lisant un autre ouvrage et lui jette des coups d’œil incessants. L’ennui règne, il transpire de toutes les âmes vivantes qui errent au sein de la maison. Tout est calme ; calme comme avant la tempête. Tout est calme, sauf les idées dans la tête de la Sorcière, qui se bousculent et s’entremêlent. Parfois, elle aimerait pouvoir arrêter de penser – mais elle n’a ce luxe qu’à de très rares occasions, qui se comptent sur les doigts d’une main. Le reste du temps, elle est coincée avec son esprit vif qui ressasse et s’interroge. Les longues journées d’ennui sont propices à la torture intellectuelle. Elle se rappelle à l’ordre elle-même, et s’intime l’ordre de se replonger dans les explications avancées du petit livre qu’elle a trouvé dans la bibliothèque familiale et qui comporte des recettes qu’elle n’avait jamais vues jusqu’alors. Son doigt caresse le papier, vieilli par les années, et elle corne les pages qui l’intéressent. Depuis quelques mois, elle ouvre son champ des possibles, elle s’acharne à apprendre encore plus. On ne sait jamais. Une fois parvenue à la moitié de l’ouvrage, elle l’abandonne sur une petite console en bois clair et se lève. Elle s’étire longuement, étonnée que son frère ne profite pas de l’occasion pour venir l’importuner – il reste plongé dans sa lecture, indifférent au monde qui l’entoure.

Elle, elle remet ses cheveux en place et quitte bientôt la pièce pour gagner les cuisines où elle pique une pomme. Une simple pomme qu’elle se glisse entre les lèvres quand apparaît devant elle Picky, l’Elfe de maison.

- Madame a besoin d’aide ? elle demande, sans que ses traits ne s’imprègnent d’une quelconque expression. L’elfe met Vesper extrêmement mal à l’aise. Elle a beau savoir quel genre de relation lie la créature à la famille Rosier, sa présence la rend méfiante – peut-être est-ce lié à sa paranoïa.
- Non merci, ça ira.  

Elle tourne les talons pour fuir les cuisines et regagner les étages. Heureusement, l’heure tourne même pour mettre un terme aux journées les plus ennuyantes – et ce soir, elle pourra s’échapper quelques heures, pour rejoindre Caesar. Quand elle est occupée, son esprit la tracasse moins. Elle se détache progressivement de la sensation de n’être qu’une biche effrayée entre les griffes d’un loup. L’idée l’agace profondément, d’ailleurs. Elle se déteste d’être aussi à-même de réfléchir à toutes ces choses qui menacent, dehors ; il faut dire que le décès des Zabini a laissé sur sa peau un souvenir impérissable. Elle, elle ne veut pas mourir – si tant est que quiconque en ait envie.

De guerre lasse, et pour ne pas succomber à une nouvelle analyse intérieure des évènements récents, elle décide de regagner sa chambre. Elle s’enferme, puis s’approche des grandes fenêtres qui ornent la pièce et en ouvre une pour laisser passer l’air frais – et humide – de l’extérieur. Le bruit de la pluie lui fait du bien – et un enchantement plus tard, la voilà assurée que l’humidité ne pénètrera pas la pièce. Elle s’installe en face de sa coiffeuse et s’occupe de se donner bonne mine – ou meilleure mine, en tout cas. En plus des soucis du quotidien, ses jours de garde à Sainte-Mangouste sont particulièrement prenants et ses horaires d’amplitude assez importante, de sorte qu’elle n’a que très peu le temps de se reposer. Vesper n’est pas du genre à vouloir passer les journées où elle ne travaille pas au lit non plus, ce qui ne lui facilite pas vraiment la vie.

Elle boucle ses cheveux et s’assure d’avoir une apparence respectable. Elle enfile une robe, et vérifie une dernière fois son reflet dans le miroir. L’attrait pour l’élégance est un trait de famille, une passion que sa mère aime placer sous les origines françaises des Rosier. Marianne Rosier, trop contente d’avoir eu une fille pour dernière progéniture, avait consacré un temps considérable à lui apprendre les alliances de couleurs et les touches discrètes d’un maquillage raffiné ; ses talents de potionistes, également transmis à ses enfants, l’aidaient dans la réalisation de parfums aux senteurs discrètes, douces mais entêtantes, marque de fabrique de la famille. Ces derniers temps, Marianne s’était un peu détournée de tous ces artifices. La crainte avait gagné son esprit, la contraignant à se faire du souci pour chacun de ses trois enfants à tour de rôle.

Elle se trouve d’ailleurs dans le hall d’entrée quand Vesper y passe pour sortir. Elle embrasse sa mère et lui offre un sourire léger ; puis passe la porte sans rien ajouter. Au moment où elle se retrouve confrontée à l’humidité extérieure, elle sent un poids qui lui libère les épaules, comme si ce qui lui pesait surtout était la demeure familiale, la proximité de ses âmes effrayées. La perspective d’une soirée tranquille lui réchauffe un peu le cœur, et elle transplane à proximité de l’adresse donnée par Caesar pour leur petit aparté. Elle patiente à l’extérieur et s’arme d’un sourire quand elle le voit arriver au loin. Par ces temps compliqués et parfois incompréhensibles, les amitiés sont des bulles fragiles qu’il convient de protéger à tout prix.

- Bonsoir, elle lance, sans se départir de son sourire. Elle embrasse sa joue et avise la devanture du restaurant. Je suis contente de te voir, elle ajoute. Ce n’est pas une phrase en l’air – sinon, elle ne se serait pas fatiguée à la prononcer. Tu connais déjà cet endroit, ou je sers de cobaye à une nouvelle découverte ?

Peu importe, en réalité - l’important, c’est l’évasion.
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Caesar Malfoy
fresh muggle of bel air
Caesar Malfoy
crédits : alcuna licenza (avatar) dacresource (tlbr / gif profil) grjsha (tblr / signature)
face claim : dacre montgomery.
pseudo : sekhmet/marine.
dinner ft. Caesar  Tumblr_p4z5jqrO4n1wgpydao4_250
études : serdaigle, érudit cupide, soif jamais étanchée.
particularité : occlumens (stade 2) il ferme son esprit sous sept barrières pour éviter une quelconque intrusion malveillante.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: dinner ft. Caesar    dinner ft. Caesar  EmptyLun 10 Aoû - 15:25


les liens que nous tissons avec certains de nos semblables sont invisibles, mais d'une solidité à toute épreuve, inébranlables, parfois bien plus que les liens sacrés du sang.


[ press play ]

Deux jours.
Il ne lui reste que deux jours avant de célébrer son trentième anniversaire, une nouvelle unité, un nouvel âge et cette épée de damocles qui lévite toujours au dessus de la tête, mon fils tu dois te marier scande le patriarche, à la fois fataliste et menaçant, mais ça n'effraie en aucun cas le jeune Caesar. Il prend le défi et l'accepte, il imagine déjà l'échiquier qui se dresse et avance ses pions méthodiquement, sans aucune précipitation, fidèle à lui-même avant tout. Il faut dire que le Malfoy est déterminé à trouver chaussure à son pied par ses propres moyens. Il se moque de Mortimer, le père et de ses menaces, il n'a finalement aucun droit sur sa personne et déjà le fils, l'esprit de révolte dans l'âme, attend de démonter un à un les arguments du vieil homme quand celui-ci osera taper du poing sur la table.

Ainsi, Caesar n'est ni stressé, ni pressé. Il joue avec le temps, balance le sablier ici et là tout en se complaisant dans son statut d'éternel célibataire, mais loin d'être un idiot, il sait qu'il lui faudra rapidement trouver une femme à son bras. Cependant, il ne veut pas d'une femme, mais la femme. Est-ce présomptueux ? Sans doute, mais c'est à l'image du Malfoy. Ne pas se satisfaire d'une servante quand on peut obtenir la reine.
Et il l'a trouvé, sa reine, sa Cléopâtre. Il y a juste un contretemps quelque peu problématique à l'équation si parfaite, elle est déjà mariée. L'épouse d'un autre, une bague au doigt, mais ça n'arrête pas la fougue du garçon. Au contraire, ça ajoute du challenge, des épices et ça réhausse le défi, parfait. Ne jamais baisser les bras, ne jamais abandonner et y croire jusqu'à la fin pour n'avoir aucun regret si cela se termine par un échec, telle est la philosophie de Caesar.

Et pour ce soir, il compte bien expliquer ses plans à une vieille amie et complice de toujours en la personne de Vesper Rosier.
Un courrier et une invitation à partager un dîner au Délices du Gobelin, on lui en avait dit du bien, beaucoup, même si Caesar arque un sourcil. Après tout, un gobelin commence emblème, n'est-ce pas un peu risqué ? Mais l'audace se doit d'être récompensée après tout. Et il ajuste son noeud papillon turquoise, une touche de fantaisie pour un costume entièrement blanc. Cheveux blonds, caractéristique de la lignée, il les plaque en arrière tandis qu'il jette un coup d'oeil furtif à sa montre à gousset. Bientôt l'heure. Parfait. Maintenant que le moment approche, il tarde au sorcier de retrouver la sorcière pour prendre de ses nouvelles, mais également donner des siennes. Un brin orgueilleux, petit roi du monde qui aime tout ramener à lui ou presque, être le centre d'un tout qui gravite autour de sa personne, il ne s'en cache pas. Ainsi, on aime Caesar comme ça où on le déteste, car hors de question que le prince ne change, en aucun cas, jamais.

Et il est l'heure.
Le voici déjà qui attend, observe la devanture du restaurant. Un gobelin qui semble se noyer dans un chaudron, audacieux pour un endroit uniquement fréquenté par les sorciers. Ces pauvres crétins de moldus n'y verront qu'une vielle remise à l'abandon et dangereuse pour eux.
Une main dans la poche, l'homme s'empare d'une cigarette qu'il coince à ses lèvres et l'allume avec une allumette. Si les pouvoirs semblent revenir, il ne se risque pas encore à les utiliser. Imprudent sans l'ombre d'un doute, impatient, pas le moins du monde.
Et tandis que le sorcier observe la carte, la fumée dérive au dessus de lui. Son regard enfin, se tourne vers Vesper qui arrive. C'est le claquement des talons sur les pavés qui a attiré l'attention du sorcier. Celui-ci lâche son mégot et l'écrase sous la semelle de sa chaussure tout en inclinant la tête, sourire délicieux qui s'étire sur ses lèvres.

« Bonsoir. Je suis contente de te voir. » elle lui offre un baiser sur la joue, le garçon s'empare de la main de la sorcière et à son tour, dépose un léger et subtile baisemain, tout en élégance, parfait gentleman comme il sait si bien se montrer. « Bonsoir, ma chère. Le plaisir est partagé. » et déjà, les deux sorciers, têtes blondes, se tournent devant le restaurant. « Tu connais déjà cet endroit, ou je sers de cobaye à une nouvelle découverte ? » Caesar laisse échapper un petit rire, en aucun cas moqueur, simplement il s'amuse du comportement de son amie. Ses remarques sont toujours justes et elle le connaît finalement assez bien, même trop bien. « Un peu des deux. Je n'y suis jamais rentré, mais figure-toi que nombreux sont ceux qui m'en ont dit du bien, alors pourquoi ? » il lui tend le bras, invitation à entrer à ses côtés.

A l'intérieur, le restaurant est chaleureux.
Décoration dans les tons d'or et de rouge, un peu trop claquant, mais agréable avec le foyer qui brûle. Caesar approche du comptoir et attend qu'on leur indique une table, à l'écart, un peu en retrait, comme le seigneur l'a demandé.
Et le voici déjà qui recule la chaise de Vesper pour la laisser s'installer avant de s'asseoir à son tour.

« Tu es ravissante Vesper. » première chose tandis qu'il s'empare de la carte des vins et des apéritifs. « Voyons, une idée, une envie ? Je crois que je vais me laisser tenter par un Boutefeupolitain. C'est la dernière tendance, un cocktail à la fois frais et un brin exotique, des saveurs d'Asie. » il sourit et lui tend la carte. « Cela fait longtemps qu'on ne s'est pas vu, depuis le mariage en fait. Comment vas-tu depuis ? De mon côté, je suis toujours en quête d'une fiancée et il se trouve que j'ai peut-être jeté mon dévolu sur quelqu'un... Déjà mariée. » admet-t-il avec une légère grimace. Caesar Malfoy ou l'art et la manière de ne jamais faire dans la simplicité.

Nul doute que cette information ne va pas rester sans un jeu de question réponse entre les deux amis. C'est le début du grand récital et des petits secrets que l'on avoue à demi-mot autour d'un verre ou deux, voir même plus.

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