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 Mais on ne se bat pas dans l'espoir du succès ! C'est bien plus beau lorsque c'est inutile ! (Albus & Errol)

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Errol Lovegood
culte de morgane
Errol Lovegood
crédits : @odistole (avatar) basara (gifs)
face claim : Colin (handsome) Firth
pseudo : Roxelane
Mais on ne se bat pas dans l'espoir du succès ! C'est bien plus beau lorsque c'est inutile ! (Albus & Errol) Giphy
études : L'emblème du blaireau noir et d'or gravé à tout jamais en son cœur fut brodé sur sa robe de sorcier de 1871 à 1878
particularité : Doté du troisième œil, apanage d'une Trelawney
Mais on ne se bat pas dans l'espoir du succès ! C'est bien plus beau lorsque c'est inutile ! (Albus & Errol) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Mais on ne se bat pas dans l'espoir du succès ! C'est bien plus beau lorsque c'est inutile ! (Albus & Errol)   Mais on ne se bat pas dans l'espoir du succès ! C'est bien plus beau lorsque c'est inutile ! (Albus & Errol) EmptyMer 29 Juil - 12:18


Mi-septembre 1914,




Immobile sur le trottoir, sous une pluie fine, Errol fit tournoyer sa canne où reposait sa baguette sans vie. Le nez planté dans les nuages, le visage noyé et bercé par le clapotis de cette eau aérienne, il s’efforçait de mettre du fard sur ses idées pâles. Quelques instants, il ferma les yeux et profita du silence environnant afin de puiser dans la terre, dans le ciel, quelque peu de courage. Un socle d’hésitations arrimait ses pieds à cette ancre faite de béton. Il s’était refusé depuis des mois à revoir l’être qui vivait entre ces murs. Albus. Protégé, disciple, génie et pourtant esclave du maître, lui maître de nombreux dons mais pantin captif de ses propres sens. Aveuglé par le bandeau ensorcelant et déroutant de ses sentiments envers le pire des serpents, le piège s’était refermé sur l’adolescent puis sur l’adulte auquel Errol avait inculqué différentes valeurs. La tolérance, l’humanisme, la mansuétude. Elles gisaient à présent dans le puits insondable de l’oubli, là où Albus les avait piétinées lors de son arrivée dans l’enceinte du Ministère, cet antre du diable. En embrassant les lèvres fielleuses tout autant que les idées fétides de Grindelwald, le jeune Dumbledore s’était converti en son reflet. Ce constat l’avait blessé, ce comportement l’avait déçu et le quinquagénaire avait renoncé à lui, à leur amitié et presqu’au respect qu’il lui portait.

Presque oui. Car aujourd’hui, cette relation en demi-teinte lui apparaissait tel le roseau, pliée, rompue, malmenée, mais jamais brisée.  L’espoir, lumière aveuglante dans un tunnel bien sombre, avait conduit ses pas jusqu’ici. Albus empoisonné, Albus presque moldu, les horloges de ses considérations avaient-elles été remontées depuis l’initiative de ses troupes ? La sagesse dardait-elle ses rayons sur le cadran de son intelligence et illuminait-elle à nouveau son esprit brillant ? Errol résistait à la joie mêlée de déplaisir de le retrouver par crainte d’une nouvelle déception mais la curiosité le pressait d’avancer, de tenter une approche. Le regret de ne pas avoir essayé, l’échec avant même d’avoir parlé et écouté demeuraient pire que les illusions désabusées.  Aussi, le chanteur proscrit de ses pensées tout procès d’intentions, une chance même minime s’offrait à lui, à eux, à ce duo qu’il formait au cours de leurs duels ou de leurs parties d’échecs, par conséquent il la saisirait.

Il inspira et expira plusieurs fois l’air frais puis traversa la route qui le séparait de l’entrée de l’appartement. Il frappa et patienta. Il perçut du bruit qui lui indiqua que le locataire était présent. La porte s’ouvrit sur un Albus métamorphosé physiquement. Un sursaut d’inquiétude le saisit.

- Bonsoir mon petit Phénix, ça faisait longtemps, lui déclara-t-il sans préambules ne pouvant se départir de ce surnom longtemps donné, je viens prendre de tes nouvelles. Enfin, si je suis toujours le bienvenu chez toi, bien sûr ?

Il attendit sa permission d’entrer et ôta sa queue de pie bien excentrique afin que cette dernière sèche sur le porte-manteau. Il laissa planer un silence gêné et son regard balaya le salon, un parfum planait dans la pièce, celui de Grindelwald sans doute. Il l’avait déjà senti bien des fois à Godric’s Holow.

- Ah, ton modèle de patron se trouvait ici il y a peu, je me trompe ? siffla-t-il avec mépris entre ses dents.

Son œil déjà pétillait de désapprobation.





Dernière édition par Errol Lovegood le Ven 14 Aoû - 18:09, édité 1 fois
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Mais on ne se bat pas dans l'espoir du succès ! C'est bien plus beau lorsque c'est inutile ! (Albus & Errol) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: Mais on ne se bat pas dans l'espoir du succès ! C'est bien plus beau lorsque c'est inutile ! (Albus & Errol)   Mais on ne se bat pas dans l'espoir du succès ! C'est bien plus beau lorsque c'est inutile ! (Albus & Errol) EmptyJeu 30 Juil - 17:14

(c) DΛNDELION

the encounter
Errol & Albus

« There is nothing I would not do for those who are really my friends. I have no notion of loving people by halves, it is not my nature. »
Septembre 1914. L’appartement illuminé par l’astre solaire est vide lorsqu’Albus y retourne. La pluie bat les fenêtres de la demeure d’un son monocorde, métronome pour le sans magie, qui installe soigneusement son fidèle oiseau à son perchoir. Loin du manoir surpeuplé de Grindelwald, il retrouve un simulacre de sérénité. S’il semble à première vue inchangé, l’oeil mordoré de Dumbledore est différent. Vide de sa lueur coutumière. Le poison ayant fait son effet, sa mémoire a été arrachée par l’alchimiste, comme il l'a lui-même demandé. Les souvenirs évanouis dans l’éther, une brume épaisse s’installe sur l’esprit du gallois. Il s’enlise aux côtés de son geôlier sans la conscience ni le cheminement érigés ces derniers mois. Chapelier fou, son âme s’est assombrit subitement. Le voile tombe sur la supercherie, l'entraînant périlleusement dans la mascarade. Succombant à l’oubli, l’encéphale ignore tout de la machination dont il est l’auteur. Il le sait, pourtant. Il a été oublietté. Persuadé d'être sa propre victime, le directeur cherche, incrédule, l’auteur de sa propre traîtrise.

Trois coups assénés à la porte le tirent de ses pensées. Il se détache de Fumsec et se dirige vers l'entrée, ouvrant à son invité comme le font les moldus. Bonsoir mon petit Phénix, ça faisait longtemps. La voix s'élève dans le corridor et un sourire vient orner le visage juvénile du trentenaire. “Errol.” Souffle-t-il calmement, agréablement surpris par le visiteur. Ce grand homme à qui il doit tant. Je viens prendre de tes nouvelles. Enfin, si je suis toujours le bienvenu chez toi, bien sûr ? Confus, le brun affiche une moue dubitative, puis il referme sur son mentor une étreinte. “Pas le bienvenu ? Comment ? Tu es ici chez toi.” Errol est pour lui l’égal d’un père, et ce depuis le départ de Perceval. Le directeur désargenté se décale et laisse l’angliche pénétrer son antre. Vêtu d'ébène de la tête aux pieds, il ressemble à ces mages noirs qu’il a pourtant promis de combattre auprès de Lovegood quelques mois auparavant. Il lui offre de retirer son manteau avant de lui intimer de prendre place sur le divan. “Je viens de faire du thé, en veux-tu ?” Dit-il en sortant une deuxième tasse d’un placard, et une petite cuillère. Tout est fait à la main, des gestes auxquels il n’est pas habitué, et il doit malgré lui s’accoutumer depuis les noces Black.

Ah, ton modèle de patron se trouvait ici il y a peu, je me trompe ? La réflexion le laisse interdit. Levant un sourcil, il le sert et observe son vis-à-vis. “Mon modèle de patron ?” Répète-t-il. “Tu parles de Gellert ?” Prenant place à ses côtés, il saisit son breuvage avec une délicatesse toute masculine. “Je ne comprends pas, Errol. Est-ce que quelque chose s’est passé entre vous ?” Il attend l’écho à sa question, intrigué et songeant, peut-être, que tout cela a un lien avec l’historique qu’il a perdu.

(c) DΛNDELION ; @errol lovegood
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