In Nomine Patris - Black (al-au-an)

The Noble
and most Ancient
House of Black
@augustus black @alaric black

Le soleil finissait sa course dans le ciel londonien, la journée d’été était lourde, la chaleur presque étouffante. Les oiseaux n’osaient pas voler, et cela semblait parfaitement coller a l’atmosphère qui couvait le monde sorcier. Les interrogatoires avaient laissé leur marque, autant dans la chaire que dans les esprits. Antarès faisait doucement tourner sa baguette ébène entre ses doigts. Son visage était fermé, et il avait cette fâcheuse impression que cette journée serait sa dernière. Un sentiment qui pesait sur ses épaules, que la faucheuse l’attendait dans la pièce attenante. Il était resté dans l’un des nombreux salons du manoir paternel. Il avait passé toute sa vie entre ces murs, pourtant ils paraissaient de plus en plus sombres, de plus en plus dangereux, la douleur et la colère avaient laissé leurs marques sur les papiers peints et les meubles antiques. Il s’avançait alors vers le piano, s’asseyant, il laissait timidement courir le bout de ses doigts sur le clavier, avant de laisser la musique l’emporter quelques instants. Ses pensées étaient tournées vers la salope d’Umbridge. La garce qu’il avait malmené. La mélodie était brutale, transpirant de la colère qu’il ressentait a son égard, celle qui avait osé le menacer, osé menacer sa famille. Il l’avait faite couiner la truie, aucun regret sur le visage, au contraire, les souvenirs laissaient presque naître un léger sourire sur ses lèvres. Pourtant, il savait parfaitement que ses actes auraient des conséquences, et elles avaient fini par arriver. Sans doutes plus violente qu’il n’avait prévu. Arcturus était venu le voir quelques heures plus tôt, alors que la journée avait commencé d’une banalité étonnante. Il avait lancé la missive devant le plus jeune, sans daigner dire un mot, sans rien dire, juste frappant des yeux le gamin pêcheur. Il avait encore apporté une trop grande attention sur la famille, et les mots de cette Umbridge là étaient marquées d’une encre trop noire. Un bruit de pas dans son dos le sortirent de ses pensées. Ses yeux se posaient sur la silhouette d'Augustus qui se dessinait finalement. Les trois frères avaient d’un commun accord décidé d’apporter la lettre a Alaric, et si Arcturus ne pouvait être présent, Augustus avait répondu a l'appel. Et le visage du frère annonçait déjà quelque chose qu’Antarès savait. Il soupirait, passant une main légère dans ses cheveux, secouant doucement la tête, chassant le visage inquiet et terrifié par le sourire qui lui était familier. Il se redressait. « Allons ne fais pas cette tête Augustus. Il ne me fera rien qu’il ne m’a pas déjà fait. » Il bousculait doucement le dernier de la fratrie, serrant la mâchoire, grinçant des dents, son visage se refermant, les pupilles redoutant les quelques longues heures qui les attendaient. Une immonde impure s’approchait alors, annonçant que le maître était prêt a les recevoir, le pion roulait des épaules, comme se préparant a l’orage qui allait tomber.

Il entrait alors dans le bureau du père, les trois chiennes se dressant a l’arrivée des princes, claquant des mâchoires comme à leur habitude, il les observait, comme un homme conduit a la potence, prêt a servir de repas au cerbère paternel. A son habitude, Alaric n’avait pas ouvert les rideaux épais, la salle baignant de lumière de quelques flammes vacillantes accrochées aux murs. Antarès s’avançait, allant directement servir trois verres de whisky qui s’envolèrent d’un geste de la main vers ceux dont le coeur battait le même sang. « Autant en finir, Augustus donne lui la lettre. » Autant en finir, les mots comme une prière silencieuse alors que la voix était sèche et fermée. Son regard passait du frère au père. La foudre allait l’écraser, il le savait, s’y était préparé. Pourtant, il emmènerait aux enfers la chienne responsable de l’affront. Les chiens étaient réunis, le maître allait donner ses ordres. Et par le sang, par le poison, par leur nom, ils allaient apprendre aux Umbridge où se trouve leur place, parce que malgré leurs colères, aussi dysfonctionnelle la famille pouvait être, ils étaient reliés par ce lien sacré. Ce nom qui tremblait dans les histoires, qui tremblaient dans les mémoires. Elle l’ignorait sûrement quand sa plume avait gratté ces idioties, peut-être pensait-elle vraiment que les murs du Square Grimmauld allait se fissurer en recevant cette lettre, pourtant les murs étaient toujours solides, et les cœurs à l’intérieur allait battre a l’unisson. Et elle ne pouvait imaginer a quel point Antarès était prêt a ce que son père le frappe, le brise ou le fasse couiner sous sa baguette. Une fois l’ouragan passé, ce serait d’autres ennemis que le père viserait, ceux qui avaient osé atteindre l’honneur de la Noble et Ancienne Famille des Black. Les titans se réveilleraient, rappelant à l’autre pourquoi ils étaient toujours craints, pourquoi leur nom était toujours imprégné dans les esprits des sorciers britanniques. Et une fois qu'ils lui aurait tout pris, qu'elle tomberait sous leurs sourires innocents, il danserait avec plaisir sur le corps défiguré de sa soeur et de sa catin de sang-de-bourbe. S'il était un bâtard, un vulgaire cabot, une vermine de la pire espèce il lui montrerait a quel point elle avait raison, et c'est sur son épitaphe, ou sur les cuisse de Susan qu'il écrirais a son tour " i fuck you, i fuck your house, i fuck your name and i fucked your sister."

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Dernière édition par Antarès Black le Lun 1 Juin - 17:07, édité 1 fois

in nomine patris

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il y a dans l'instant une tension qu'il ne saurait mesurer tant elle est grande, dans les muscles d'antarès une crainte que tous les nombres qui viennent dans l'esprit du plus jeune ne sauraient quantifier. grande envie de partir s'enfuir chez le plus jeune qui a toujours soigneusement évité le père qu'il a à peine fréquenté, toujours protégé par une mère ourse qui entre les deux s'est dressée. il serait éternellement son enfant, à jamais son bébé ; stigmates d'une naissance incertaine et de la joie de le voir passer en vie chaque journée. dans ses souvenirs, pas tant de son paternel, juste un profond désintérêt jusqu'à ce qu'arcturus vienne à manquer. et selon son opinion un calendrier qui ne peut pas plus mal s'annoncer alors que lui s'écarte de plus en plus du chemin que les black avaient tracé. une adhésion à l'ordre du phénix et des révélations sur ses talents qui le feraient sans aucun doute tuer. un regard à l'encontre de son aîné, quand il lui confie une lettre qu'il n'ose pas lui-même porter.

de ce que sait augustus, pas grand chose sur les actes derniers. juste que c'est grave, et qu'il va falloir beaucoup pour se rattraper. que le père est violent, et qu'il risque de continuer. soupir avant de le croiser, pas forcément prêt. profonde inspiration avant de s'approcher, restant aussi loin que son bras le permettrait. il est grand, plus que lui, sans que ça étonne quiconque dans le cercle familial. du mal à le fixer dans les yeux, peur de se faire autant allumer que son frère le risquait. de toute façon, rien qui étonnerait alaric, s'il n'arrivait pas à le regarder. le courage qu'on vante de lui quasiment jamais, pas faute d'en manquer. la course perpétuelle envers les dragons qu'il adorait qui pourrait le dévoiler, pour peu qu'antarès accepte d'en parler. en attendant, rien qui lui permette de se dénoter. pas une seule chose qui pourrait le faire remonter dans l'estime de son père, enfant banal dont l'éducation a été plus que ratée - faible et à jamais. voilà, qu'il annonce, avant de lui donner. l'impression que son contenu allait entre ses doigts brûler.

profonde envie de prendre son aîné par la main, comme il l'avait fait plus petit. pour lui montrer qu'il est là, qu'il continuera à l'être malgré son envie de se défiler de lui. augustus qui se contente de le rejoindre silencieusement, loin du père et du courroux qui va forcément arriver. je reste là, dit doucement, en espérant que la punition soit moins sévère si un innocent se trouvait à ses côtés. parce que le père est capable du pire avec son héritier, et qu'il le sait. parce qu'il a beau être loin de sa violence au quotidien maintenant qu'il a ses propres quartiers, il ne peut que se souvenir de ce que ses frères devaient encaisser - éternelle crainte qu'il découvre pour ses talents, et que pour lui aussi il ait autant de projets.

(c) oxymort

war tears lovers asunder. love and war may sit on opposite sides of a coin, but only so they may never meet. feat @antarès black and @augustus black

L'âtre gerbait son envolée de flammes émeraudes pour y faire naître l'allure royale du roi des sempiternelles nuits enténébrées. Monarque obscure d'un royaume de chiens, dandy dantesque qui à l'apogée de son règne noir venait terminer sa journée dans l'obscurité lugubre d'un bureau où il y faisait naître ses plus sombres pensées. Personne n'osait venir déranger le patriarche Black quand il rentrait d'une journée de travail harassante au ministère, seulement accueilli par ses chiennes qui se lovaient affectueusement contre ses jambes. Sourire au coin des babines, il gratta les têtes couronnées de ses furies tant aimées avant de retirer sa veste pour la confier à la domestique qui déposait son courrier sur l'imposant bureau en chêne. Missives qu'il ignora alors qu'il se laissait choir sur son fauteuil près du foyer pour s'offrir un instant de détente dans le silence assourdissant de sa propre folie. Ses yeux cérulés fixaient le feu danser dans la cheminée tandis qu'il glissait une cigarette entre ses lippes qu'il alluma d'un simple claquement de doigts. Un court instant de paix avant d'être dérangé par ses fils qui vinrent se joindre à lui et qu'il dévisagea avec une indifférence glaciale. Il humait les emmerdes à plein nez tandis qu'il tirait doucement sur la clope en crachant des fumerolles argentées avant d'enfin daigner observer ses héritiers dont l'absence de Arcturus se faisait amèrement regretter. D'un geste élégant, il réceptionna le verre de whisky dans sa main pour y tremper ses lèvres, patient, sachant pertinemment que si les chiards étaient là, ce n'était pas pour réclamer de l'attention de sa part ou lui demander comment il se portait. Augustus glissa alors une lettre dans la main de son géniteur tout en fixant les lucarnes de son dernier fils né qui n'illuminait pas d'un charisme particulier. Le plus faible de la portée selon lui, toujours protégé dans les étreintes d'une mère trop protectrice qui l'avait rendu presque insignifiant à ses yeux. La tension était palpable et il décida enfin de lire le parchemin avec grand intérêt. Plus les palabres épistolaires défilaient sous son œillade sévère, plus il sentait son sang bleu et pur bouillir dans ses veines alors qu'il relevait son regard sur Antarès qui avait encore une fois déçu le pater familias. Comme toujours, Alaric affichait un calme olympien, une froideur qui avait figé pour toujours ses émotions dans le marbre d'un visage magnifiquement bien ciselé. Le charme, l'aura meurtrière d'un père qui n'avait pas besoin d'aboyer pour asservir ses chiens apparemment mal éduqués. « Encore une fois, tu brilles par tes exploits Antarès. » souffla-il presque lasse en déposant la missive sur le bureau avant de boire une nouvelle gorgée en fixant son cadet. « Je ne veux même pas savoir ce que tu as fait, ça ne m'intéresse pas. Mais pour qu'une infâme sang-mêlée ose cracher sur notre noble famille, c'est que tu as dû vraisemblablement l'énerver. » Il se leva pour faire quelques pas dans son antre, fixant un instant le portrait de son propre père au-dessus de la cheminée qui murmurait des avertissements à peine audible. « Ce ne sont que les mots d'une femme éprise d'un amour stupide pour une sœur à qui visiblement elle tient. Rien de plus que de la bile que nous allons lui faire ravaler. » Il marqua une pause un tirant sur sa cigarette avant de l'écraser et de se tourner vers son dernier né. « Et toi Augustus, tu aimes ton frère ? » Il n'attendait pas de réponse. Non il souriait avec son charme habituel en s'adossant contre le mur tout en désignant Antarès du menton. « Si tu as de l'affection pour lui, tu vas le châtier. Sauf si tu préfères que je le fasse ? Après nous parlerons. » Antarès méritait une punition. Pas parce-que il avait remis à sa place la souillure Umbridge, mais parce-que il avait une nouvelle fois entaché son illustre nom doré.

tw scarifications dans le dernier paragraphe, prenez soin de vous

in nomine patris

même si je tremble
je n'ai pas peur

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inspiration profonde, regard planté dans les chiennes de l'apocalypse qui les fixaient pour s'en faire un dîner. pas de doute sur leur véritable maître, et jusqu'où elle lui obéirait. augustus qui connaît lui juste suffisamment son père pour savoir qu'elles pouvaient tout à fait faire partir de la punition, qui espère qu'il n'en viendra pas là pour une lettre dont il ne connait pas le contenu, mais dont il ne peut que penser qu'elle ne serait pas terrible ; après tout, antarès avait fait des erreurs, énormément d'actes impulsifs pouvaient lui être attribués, mais il ne l'imaginait pas capable d'en aller jusqu'à tuer. le père se meut finalement, la lettre semble terminée. regard impénétrable qu'il ne sait expliquer, pas prêt de dévoiler quoi que ce soit, même si ça les concerne de droit. il ne saurait que le craindre, alors qu'il a longtemps réparé les pots cassés. qu'est-ce que tu as fait qu'il demande entre ses dents, silencieusement. parce que ça doit forcément être grave, parce qu'antares a déjà fait plein de choses idiotes qui n'ont pas alerté autant que le contenu de la lettre que le paternel lisait.

profondément anxieux, les mains sévèrement triturées, les manches de sa robe ramenées contre la paume de sa main en attendant la punition de l'aîné. le père se lève et fait quelque pas, alors qu'il n'en peut déjà plus d'attendre à quelle sentence il va devoir être confronté. déjà l'envie de le soigner le plus tôt possible, de barrer le chemin, de faire quoi que ce soit qui pourrait l'empêcher. sans y réfléchir c'est un pas vers l'avant qui est fait, parce qu'il ne peut pas laisser faire, parce qu'il ne peut pas l'accepter. qu'est-ce que vous comptez faire dit la voix trop aiguë, parce qu'elle n'a jamais définitivement mué. fortement quand même, espérant l'interrompre dans la tirade qu'il ne fera jamais. bien sûr qu'il l'aime, son frère, qu'il donnerait tout pour être à sa place en ce moment là, même s'il ne savait pas ce que ça signifiait.

non! dit plus franchement qu'il ne l'aurait pensé, alors qu'il entend la suite de ses pensées. je n'ai rien à faire avec ça, je ne vois pas pourquoi je lui ferai du mal alors que je ne sais pas ce qu'il s'est passé et que c'est vous qui lui en voulez. avant de se dire que s'était complètement stupide, qu'il valait mieux qu'il trouve une autre parade, s'il comptait trouver un moyen qu'antares souffre le moins possible finalement. vous dites vous-même que cette femme est délirante et que tout ce qu'elle écrit a peu de sens, elle a certainement dit n'importe quoi pour inculper le plus possible antares sans que la moitié de tout ça soit vrai. aucune chance qu'il s'en tire avec la raison de toute façon, alors que son frère commence à s'agiter. peut-être qu'il parlait trop, habitué à pouvoir dire plus de chose que ses premiers héritiers. sans doute que l'autre pouvait sentir combien le père s'impatientait.

il le sait, de toute façon, que ça va arriver. c'est dans le souffle régulier de son aîné, quand le sien s'est à la mesure des vivets dorés qui le représentaient emballé. c'est dans ses gestes calmes et sereins, alors que les siens ne l'étaient pas. retourné contre le plus grand, regard épouvanté. puis le flash de conscience, les manches qu'il relève soudainement. partout sur ses bras striés, le nombre 1717 s'annonçait. la plume manquait d'encre la plupart du temps, traçant les chiffres jusque dans le sang. le plus grand qui se dépêche de lui couvrir les bras, avant que le père ne puisse voir quoi que ce soit. après plusieurs journées de doutes, enfin le souvenir de l'année où les sortilèges impardonnables avaient été proclamés.

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tw: impero

La tempête allait passer, les étoiles étaient alignées. Antarès connaissait son sort, pour avoir vécu des moments comme celui ci suffisamment de fois. Il connaissait les fureurs paternelles pour les avoir approchées trop souvent. Garçon attiré par les flammes. Il avait appris à supporter la douleur, a garder les lèvres pincées, ne laissant plus s’échapper au final qu’un grognement léger qui passait l’enclos de la mâchoire serrée. Pourtant, le visage d’augustus était frappant, lui n’avait que rarement vu la colère du père, petit bambin protégé par l’aura protectrice de la mère. Au final peut-être était-ce pour cela qu’elle s’était détournée du cadet, pour pouvoir protéger entièrement le dernier de la portée, le louveteau fragile. Et si c’était le cas, Antarès n’en avait cure, lui aussi avait souvent servi de bouclier au dernier, l’oisillon tombé du nid un peu trop tôt. Il le regardait tendre la lettre au paternel dont les volutes de fumée de la cigarette étaient tout aussi menaçants que son regard vide de toute émotion, avant qu’Augustus ne le rejoigne, Antarès ne lui accordait pas un regard, ne relevant pas ce qu’il avait dit. Il n’était pas le grand frère protecteur, il était le fils maudit. Tellement de choses qui s’entremêlaient dans sa tête. Il jurait silencieusement Arcturus d’avoir choisi ce moment pour ne pas pouvoir venir. Pourtant les dés étaient lancés, et Antarès savait que ses actes avaient toujours des conséquences. La voix du père grondait comme un orage, sans pour autant qu’elle ne suinte de colère, comme a son habitude, les mots étaient posés et la voix était calme. “Je ne veux même pas savoir ce que tu as fait, ça ne m'intéresse pas. Mais pour qu'une infâme sang-mêlée ose cracher sur notre noble famille, c'est que tu as dû vraisemblablement l'énerver.” Antarès glissait son propre verre à ses lèvres, avalant une gorgée ambrée sans quitter le père du regard. Il le regardait se lever, majestueux, ses chiennes se dressant également en réponse aux mouvements du maître. Et s’il savait que la punition allait arriver, les quelques mots paternels sur les catins d’umbridge lui arrachaient un sourire mauvais. Il aurait sa vengeance, il aurait la peau des Umbridge, alors quelle que soit la punition, elle en valait définitivement la peine. Alors il n’écoutait qu’à moitié le reste de la tirade paternelle, savourant un moment l’idée du Casino à feu et à sang, quand bien même Alaric serait sûrement plus discret que cela. Il laissait le père parler, sachant très bien que dans des moments comme celui-là il fallait simplement laisser passer la tempête, aussi dûr pouvait-elle être. Et elle serait terrible cette fois, parce que les actions du fils avaient lancé une guerre, quand bien même il ne regretterai jamais d’avoir fait couiner la catin. Il savait il était persuadé qu’il avait raison, elle avait des choses a cacher, et s’il n’avait pas pû la briser, elle tomberait seule, elle finirait par commettre une erreur un jour, et ce jour là Black la terminera.

Pourtant s’il s’attendait a la sentence, son sang ne fit qu’un tour en entendant le père prendre Augustus a parti, instinct fraternel qui bondissait mais qui fut étouffé par l’avancée du gamin, la tête droite devant le géant, qui osait lui tenir tête. Antarès observait Augustus avec inquiétude. imbécile, un simple sort Et pourtant il le regardait tenter d’empêcher le pire sans intervenir, quelque part fier de voir le gamin prendre sa défense. D’une piètre façon cela dit, Augustus ne connaissait pas assez Alaric, et la patience de ce dernier n’était pas proverbiale. Il restait alors silencieux, et quand le gamin se retournait, ses yeux se plantaient sur les bras couverts de chiffres particuliers, marques qu’il avait déjà vu et qu’il redoutait, c’était clair maintenant, qu’Augustus n’aurait pas le cran de faire ça, et d’une certaine manière, Antarès ne voulait pas le voir faire, le gamin qui se tenait éloigné des sortilèges impardonnables depuis bien longtemps déjà il se contentait alors de passer sa main derrière la nuque du jeune frère, abaissant ses manches calmement Il approchait le gamin de son torse, lui n’avait pas peur des ténèbres, il les côtoyait comme tout Black, maîtrisant les impardonnables depuis sa jeunesse sous les apprentissages familiaux, les yeux plantés dans ceux du père. “Non elle ne ment pas, j’ai bel et bien torturé la gueuse. Après tout, j’aime montrer du zèle dans mon travail” Il savait qu’Alaric ne changerait pas d’avis, et alors, utilisant le secret qu’il partageait avec son père, il lançait un impero a un Augustus trop innocent, se glissant dans sa tête dans un frisson, l’ordre claquait, Augustus se reculait alors de l’étreinte fraternelle, Antarès posait sur lui un regard tendre, alors que l’autre pointait sa baguette, le crucio déclenché par la volonté du cadet de la fratrie. Prêt a tout pour protéger l’oisillon trop fragile. La douleur qui tordait les tripes, et la concentration qui lâchait, le lien qui se brisait et le sort disparaissait alors que le plus jeune venait soutenir le corps du plus grand. Il saisissait alors son verre laissé sur l’âtre, le portant a ses lèvres en essuyant le sang coulant de ses narines, énergie usée par un sort puissant sans baguette. Alaric se doutait sûrement de ce que Antarès avait fait. Et le jeune homme espérait que la soif du patriarche était étanchée, les nerfs à vif il attrapait son frère en le serrant contre lui. ”ça va…” Il relâchait son emprise sur le plus jeune pour retourner son attention sur le titan. “Maintenant parlons d’Umbridge. Je sais ce que j’ai provoqué. Je ne regrette pas l’avoir fait. Mais je vous promets de ne plus faire de vague. A partir de maintenant je serai le gentil chien que vous avez toujours voulu.” Mais ne détruits pas mon frère prière silencieuse presque inutile. "Elles ont beau être des vulgaires sang-mêlés, leur casino est réputé."

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Déception flagrante dans le regard azuré du patriarche qui fixait avec ennui ses chiots apparemment mal éduqués. Sur l'instant, il regretta presque l'absence de son aîné qui n'aurait pas hésité à punir l'insolence de ses cadets. Immobile, il noya un instant son dégoût dans le fond de son verre, irrité au plus haut point par le manque d’obéissance de Augustus qui avait préféré ne pas s'exécuter. La manœuvre de Antarès pour protéger son petit frère ne lui avait pas échappé non plus, dévisageant le fautif après l'avoir observé encaisser sa punition. « Faibles et pathétiques. » Lasse, fatigué de sa journée, les deux chiens échappaient ce soir à de sévères châtiments tandis que l'heure était au cas Umbridge. Antarès lui apportait une nouvelle fois sur un plateau en argent une énième bavure, la cigarette aux bords des babines tandis qu'il écoutait ses enfants entrer dans le vif du sujet. La missive de Edelgard lui avait tout de même arraché un regard moqueur, amusé par l'effronterie de cette sang-mêlée aux mœurs douteuses qui osait cracher sur la noble et très respectée famille Black. De son temps, personne n'aurait osé avoir un mot de travers envers l'illustre clan dont il était aujourd'hui le patriarche. Ses garçons pensaient avoir eu une éducation cruelle et sévère — ils avaient en réalité été choyé en comparaison de l'enfance de Alaric et de son frère Sirius. Les coups et les humiliations l'avaient rendu fort, implacable et surtout cela avait fait de lui l'homme incassable qu'il était. Marié lorsqu'il avait quitté les bancs de l'école, père rapidement et une carrière professionnelle remarquable — Alaric avait mis la barre très haute et ne comptait à son actif qu'une seule bourde gardée secrète — un bâtard. Un enfant illégitime beaucoup plus obéissant que les deux jeunes hommes qui osaient braver son autorité. Soupire, quittant alors ses réflexions pour se concentrer sur le présent et cette menace écrite à l'encre de ressentiments justifiés. Umbridge ne faisait que se dresser pour l'honneur des siens, chose qu'il comprenait mais dont il condamnait fermement les menaces crachées. « J'ai déjà entendu ce discours Antarès, tes promesses et tes excuses n'ont plus aucune valeur à mes yeux. Je veux des actes. » Cinglant, il posa ensuite son regard indifférent sur Augustus dont la présence n'était pas vraiment requise selon lui. Amour fraternel qui les rendaient faibles et dont il blâmait les étreintes maternelles trop fréquentes de la part de son aimée.

D'un geste de la main, les deux sièges en face de son bureau s'animèrent pour inviter les deux sorciers à s'asseoir alors qu'il prenait place sur l'imposant fauteuil en cuir vert émeraude. Parchemin entre les mains, il relisait une seconde fois la missive avant de la déchirer doucement et de l'envoyer brûler dans les flammes de la cheminée. « Nous ne pouvons pas nous permettre un autre scandale. Surtout à l'approche de tes noces Antarès. Malgré notre alliance avec les Potter, sachez que rien n'est jamais acquis et ces impures aussi futiles qu'elles sont — ont le pouvoir de briser une fenêtre de notre maison. » Il marqua une pause, s'allumant une nouvelle cigarette avant de reprendre sur un ton calme comme à son habitude. « Mais elles ne font clairement pas le poids contre nous et elles le savent. Ceci ne sont que des mots encrés sous l'impulsivité et nous allons donc régler cela avec intelligence et diplomatie. » Ce qu'il avait toujours fait. Alaric était un homme réfléchi et stratège qui ne cédait jamais aux actes belliqueux. « Edelgard Umbridge est une femme intelligente et son casino réputé comme tu l'as précédemment souligné Antarès. Ce n'est pas une sorcière que nous pouvons faire disparaître discrètement sans que cela ne soulève des questions. Malgré un climat politique qui joue en notre faveur et la supériorité évidente de notre sang, il n'y a qu'une seule chose qui peut calmer ce genre de femme dragon. Laquelle à votre avis ? » L'argent. L'or sale, la richesse. Femme d'affaire redoutable, il était certain que les Gallions lui feront oublier la mésaventure de cette sœur dont le patriarche se foutait éperdument.

tw impero, prenez soin de vous

in nomine patris

même si je tremble
je n'ai pas peur

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les yeux du grand frère comme s'il avait toujours la solution, alors que la respiration du dernier s'accélère, parce qu'il sait que quelque chose va se passer. l'imprécision des nombres paradoxale qui ne lui laisse pas accès à tout ce qu'il devrait savoir, et il aurait choisi de ne pas être là, s'il avait su. dépossédé de ses capacités mentales le temps d'un moment, projeté dans un coin de son cerveau, toujours conscient, plus maître de ses actions - alors qu'il commettait l'irréparable sur un frère qui ne tenait rapidement plus le sort qu'il lui avait fait entonné, rendant augustus coupable de l'avoir torturé. vive inquiétude de l'avoir finalement fait, comme si aucun black ne pouvait y échapper. parce que ça faisait partie de son sang, de sa lignée. et lui qui devient inquiet de ce que tout ça deviendra, si ça continuera, s'il saura encore tenter d'y échapper. soucieux de la réaction de dumbledore, lui qui comprendrait qu'il souhaite qu'il ne fasse plus partie de l'ordre, après ce qu'il avait fait ; parce que volontairement ou non, il avait fauté. que jamais le camp de la lumière n'accepterait quelqu'un qui a déjà torturé. regard noir à antares, pas envie de lui pardonner, quand bien même il l'a fait pour le protéger ; parce que c'est trop dur à accepter. faibles et pathétiques, que le paternel entonne, et augustus se demande ce qu'il y a de faible à avoir des valeurs, surtout quand elles demandent de ne seulement pas tuer ou causer de mal. déjà traumatisé par le sort des elfes de maison, à avoir tenté d'en faire s'échapper un la veille de son sort, arrêté par des grands frères qui comptaient lui faire comprendre où était sa place, même s'il ne l'acceptait pas - qu'il ne pourrait pas. tu vas en entendre parler un moment, et ce n'est même pas une menace, juste un constat.

vraiment déçu d'apprendre qu'il a torturé une personne en toute âme et conscience, avec la raison de ses faits juste en face de lui, alors que le père ne comptait même pas le punir pour ce qu'il avait fait. il avait tous les droits sur une personne de moins bonne naissance, tout ce qu'augustus avait appris, sans jamais vraiment l'appliquer. raisonnant que les sang-mêlés étaient sans doute moins bons sorciers, parce que l'éducation des trois frères avait été intenable sur ce point et devait bien payer, toutes les classes passées avec une facilité insolente, jamais en dessous d'effort exceptionnel dans les pires jours qu'ils avaient pu rencontrer, mais qu'ils l'étaient quand même, avec une culture intéressante, de ce qu'il avait pu découvrir et étudier, alors que les né-moldus continuaient d'avoir ses craintes, même s'il avait réussi à en approcher. bizarrement fasciné comme pouvait l'être un weasley. règles implacable de l'ordre des sorciers. le reste de la conversation se fait sur les conséquences de ces actes, et augustus aurait tout donné pour les quitter, sincèrement pas intéressé par la renommée de la maison alors qu'il aurait quelques fois tout donné pour les quitter, sans jamais réellement oser. difficile d'être un black, encore plus difficile d'être orphelin sans doute, alors qu'il les aimait trop, individuellement, dès que les affaires de famille n'étaient pas mentionnées. peut-être que c'était le fait de savoir qu'il n'aurait jamais la chance de les honorer, que le mariage rimait avec une condamnation à mort annoncée, que les enfants semblaient violemment impossibles à créer. peut-être que c'était parce que jamais il ne leur plairait, avec des dons qualifiés de tares et toutes les étrangetés qu'il présentait.

la conversation s'éternise vers des sujets qu'il ne peut tolérer, sans avoir son mot à dire, rien à placer. trop de choses violentes pour celui qui n'avait rien subi, qui n'avait rarement été confronté à de telles discussions, alors que la mise à mort de l'effrontée au sang impur était évoqué. et avec toute la bonne volonté du monde, déjà qu'il souffrait de ne pas en avoir beaucoup à livrer, les faits étaient juste impossibles à écouter. augustus qui se tendait tandis que le deuxième fils écoutait, comme s'il y avait vraiment une rémission possible après ce qu'il avait fait. à part assassiner froidement une femme dans une ruelle sombre tout ça parce qu'elle a défendu son amie? la décapiter comme un elfe de maison? il va falloir faire preuve d'imagination. incapable de rester plus calme alors que les deux tueurs finissaient pour la énième fois leurs verres, lèvres pincées devant le sort qui avait failli être réservée à l'inconnue, tout ça parce qu'elle avait eu le courage d'en prendre à la famille qu'il ne saurait jamais quitter. sûrement qu'il serait puni par l'homme qu'il avait à peine fréquenté, si tant est qu'il ait le courage de s'expliquer avec la mère de la portée après. plus tellement concerné par le fait, tant le comportement des deux - et surtout celui de son frère adoré - le débectait.

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Le jeune Black ignorait la remarque de son frère, encore plus celle de son père. Faibles et pathétiques ? Alaric ne recevait en réponse qu’un regard noir, alors que les tripes du prince semblaient encore se tordre sous les vestiges du cruciatus, la vision légèrement brouillée et le souffle court, il reprenait peu à peu ses esprits, tentant de garder la face pour ne pas sombrer face au père, avalant cul sec un verre avant de s’en servir un nouveau, retenant entre ses crocs serrés une remarque cinglante quand à la faiblesse prétendue des deux frères. Son regard se posait sur Augustus, il n’était pas prêt pour ça, pour ce que cette famille allait vivre, et il se détestait intérieurement de l’avoir placé dans cette position. Pourtant face à Alaric le frère s’effaçait bien rapidement pour n’être que l’arme aux mains paternelles. L’arme pour s’abattre avec fureur sur les Umbridge. Après tout, les Black étaient suffisamment forts pour les détruire dans l’oeuf, et les envies de violence d’Antarès ne semblaient jamais s’assouvir, cherchant toujours nouvelle cible pour y laisser les marques de sa folie. « J'ai déjà entendu ce discours Antarès, tes promesses et tes excuses n'ont plus aucune valeur à mes yeux. Je veux des actes. » La voix du père est sans appel, et si Antarès échappe par miracle a un nième sévice corporel, il peut voir la déception dans les yeux jumeaux d’Alaric, ces yeux dont il a lui même hérité, ça lui donne envie de répondre, pourtant il se tait, il connait ses erreurs, quand bien même ne regrettait-il pas ses actes. La salope d’Umbridge avait mérité sa fortune, après tout ils avaient eu l’autorisation d’obtenir des réponses par tous les moyens. Et si tous pensaient qu’il avait échoué, avait simplement cédé à l’une de ses crises, de ses tentations démoniaques, le prince du tartare savait lui que sa victime n’était pas innocente, peu importe ce que le monde clamait. Théodora Templer Le seul nom sortit qui avait résonné dans l’esprit enfantin depuis la fin des interrogatoires. Il l’avait déjà trouvée, pas compliqué quand on combattait dans l’arène. Peut-être aurait-il plus de chances avec elle. Il passait une main a son visage, s’asseyant sur le siège présenté par le père, gardant malgré lui Gus dans son passage, toujours proche pour intervenir si besoin, une danse que les gamins avaient répété bien des fois où ils s’étaient retrouvés à trois dans ce bureau, pour quelques bêtises dont le cadet prenait généralement l’entière responsabilité.

Cette fois pourtant ils étaient ensemble, tous, la famille entière menacée par des immondes mêlées. Fucking idiots S’en prendre a la maison des Black ouvertement, un coup de théâtre qu’il n’avait pas anticipé. Ses lèvres glissaient de nouveau sur son verre alors qu’il massait doucement son épaule encore meurtrie. Lui arrachant une légère grimace « Nous ne pouvons pas nous permettre un autre scandale. Surtout à l'approche de tes noces Antarès. Malgré notre alliance avec les Potter, sachez que rien n'est jamais acquis et ces impures aussi futiles qu'elles sont — ont le pouvoir de briser une fenêtre de notre maison. » L’annonce du mariage résonnait dans l’esprit du Black, il avait d’ailleurs prévu de se rendre chez Henry, avancer la date, quitte ou double il le savait mais devait a Astoria de tenter les négociations, encore une responsabilité de plus due a une erreur de plus. « Mais elles ne font clairement pas le poids contre nous et elles le savent. Ceci ne sont que des mots encrés sous l'impulsivité et nous allons donc régler cela avec intelligence et diplomatie. » Antarès soupirait légèrement, levant les yeux au ciel avant de boire de nouveau, a moitié étonné de la décision du père, lui était d’avis de contacter les Goyle pour descendre sur le casino et les voir supplier pour la pitié de la grande et noble maison des Black. Pourtant il ne pipait mot, sachant très bien que le calme apparent d’Alaric était probablement dû à une journée longue et pénible, Antarès était impulsif, mais assez réfléchi pour reconnaître un combat perdu d’avance. Il se taisait alors, se balançant doucement, toujours un peu gamin, sur les pieds de la chaise dans laquelle il était installé. La question d’Alaric était rhétorique, elles voudraient de l’argent, après tout la fortune des Black n’était pas simplement une réputation, les coffres de la famille étaient probablement plus fournis aujourd’hui qu’ils ne l’avaient jamais été, au moins ça il ne pouvait le reprocher au père, Alaric savait gérer une affaire, et cette famille était une entreprise à part entière, royaume dans un royaume. Pourtant Augustus fut plus rapide, l’esprit vif et la langue trop pendue, il arrachait un sifflement à son frère. ”Il suffit Augustus. Et pour ta gouverne, elle n’hésiterait pas une seconde avant de te tuer.” rappel constant de leur position, probablement une chose sur laquelle Alaric et son scorpion voyaient du même oeil. Et si Antarès se permettait quelques provocations dangereuse, il savait qu’il pouvait encaisser ce qu’on lui envoyait. Il n’était pourtant pas sûr que le plus jeune soit suffisamment solide pour ce genre d’entrerprises. ”Comme tous les gens avec une ambition et une intelligence limitée. Elles vont demander de l’or.” L’argent, la denrée de ce monde la plus exquise, pourtant tellement ridicule quand on y pense, l’argent qui apporte bien des choses mais peut disparaître rapidement, surtout pour une famille aux déviances aussi nombreuses que celle des Umbridge. Les Black eux avaient du pouvoir. Qu’ils avaient acquis au fil des longues années durant lesquelles leur nom avait résonné dans les rues Londoniennes. ”Elle a parlé d’une né-moldue. Elle semblait vouloir l’acheter en tant qu’esclave, mais je ne peux m’empêcher de penser que y’a une autre raison. Elle n’est pas de ceux qui favorisent l’esclavagisme des sang-de-bourbes.” Il glissait le verre sur le bureau, glissant ses yeux sur son père. ”Je pourrais lui rendre une visite, elle est à l’arène, j’ai assisté à plusieurs de ses combats.” Et le nom était également ressorti plus d’une fois dans le cabinet des Aurors.

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war tears lovers asunder. love and war may sit on opposite sides of a coin, but only so they may never meet. feat @antarès black and @augustus black

Fatigué le père qui dévisageait sa portée, usé de devoir une nouvelle fois nettoyer les merdes laissées par des chiens qui ne cessaient de mordre et d'aboyer. Assis sur son trône, il pivotait sur son fauteuil pour leur tourner le dos en s'offrant une nouvelle gorgée de whisky avant de leur faire face à nouveau. Des heures éreintantes à travailler pour devoir jouer une fois rentré chez lui au dirlo avec deux chiards apparemment mal éduqués. Antarès soupirait et Augustus — comme toujours — l'ouvrait pour cracher des palabres qui ne firent qu'exaspérer le patriarche. Regard noir pour le petit dernier qui réprimandé par son aîné, ne brillait pas vraiment aux yeux d'un père totalement désintéressé. Il ne s'inquiétait pas vraiment des répercussions de cette affaire, ne craignant en aucun cas le sexe faible et certainement pas des sangs-mêlés dont Edelgard — joliesse à n'en point douter — qui portait en son sein un mode de vie qu'il désapprouvait. Garces vénales que l'or viendrait accoiser et réparer sommairement la faute que le fils avait commis dans le dos d'un père pas peu fier de voir son cabot préféré partager ses idéaux puristes et gangrenés. Néanmoins, la réflexion de Augustus qui faisait preuve de trop d'humanité à l'égard de ces catins faisait encore écho tandis qu'il reportait son attention glaciale sur le plus faible de la fratrie. « Je commence à me demander si tu es réellement de mon sang à en juger par l'absurdité de tes mots et ton manque de loyauté envers notre famille. Tu préférerais laisser ton frère périr sous la baguette rancunière de Umbridge plutôt que lever la tienne en notre nom ? Ta mère t'as trop couvé mais je peux t'assurer que cela va changer. » Il marqua une pause, s'accoudant sur son bureau en se penchant pour hanter les yeux du cadet avec froideur et terreur. « Je te vois Augustus, ne te pense pas à l'abris parce-que tu es l'insignifiant dernier. » Avertissement, menace ou intimidation — le chef de meute s'était montré assez tolérant avec ses fils et désormais il réclamait ce qui lui était dû — l'obéissance. Il s'enfonça dans son siège en dévisageant le plus jeune pour se concentrer sur l'aîné qui semblait enfin être frappé par un éclair d'intelligence.

Pour Alaric, il n'y avait rien de plus humiliant que de devoir traiter avec la souillure pour protéger ses intérêts mais surtout Antarès qui malgré ses nombreuses frasques et écarts de conduite semblait aujourd'hui le plus prédisposé à le remplacer un jour. D'un geste élégant, il prit sa plume pour griffonner quelques mots sur un parchemin en écoutant le fils prodige lui narrer des informations qu'il jugeait importantes. « Bien. Tu vas enquêter sur cela et tenter de trouver quoique ce soit qui puisse discréditer ces sorcières. Comme je l'ai dit, nous allons régler cela avec diplomatie. Elles n'ont rien, elles ne sont rien et l'or, ce magnifique langage universel suffira certainement à faire fermer la gueule du dragon. » Quant au reste, il s'en chargerait lui-même. Alaric se leva, faisant signe à ses fils d'en faire de même afin de les congédier, il avait eu assez à faire à eux pour aujourd'hui, demain et les jours qui suivraient. « Antarès je vais envoyer quelques hommes devant ton domicile pour assurer ta protection afin de veiller à d’éventuelles représailles de leur part. Ne te fais pas remarquer, sinon c'est dans un linceul que tu jureras amour et fidélité envers ta bien aimée. Un mariage et des funérailles qui me coûteront certainement moins cher que l'or que je vais devoir cracher pour réparer tes foutues incartades. » Il tourna ensuite son visage vers Augustus, l'observant un instant en souriant d'amusement et en attrapant sa pipe qu'il commença à charger de tabac. « Quant à toi et bien ... Tu n'as qu'à faire ce que tu fais de mieux ? Brasser de l'air et boire le thé avec ta mère. » Rictus moqueur, il le dévisagea sèchement en pointant la porte du bureau qui s'ouvrit par magie en grinçant, les invitant à déguerpir. « Disposez. »

tw impero, prenez soin de vous

in nomine patris

même si je tremble
je n'ai pas peur

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ses paroles avaient au moins eu leur effet, vu les réactions qu'elles avaient créé. lui pas capable de les regretter, pour une fois qu'il faisait partie de quelque chose, même si c'était négativement - au moins, pour une fois, il n'était pas oublié. difficile de briller autrement que négativement pour une personne qui ne saura jamais offrir ce que sa famille espérait, trou noir à la place de l'étoile qu'il aurait du faire paraître, et il le sait. et même s'il avait longtemps essayé, pas moyen de les contenter. lourd poids qui pèse sur sa personne sans vraiment exister ; on se passera de lui à la fin, et il le sait. présent seulement pour l'artifice d'une famille soudée, alors qu'il n'a jamais su s'y intégrer ; trop fragile, trop cassé. silence total quand antares lui parle de conséquences, alors qu'une partie de lui aimerait enfin les voir arriver. exister aux yeux du patriarche, après une discrétion monstre à son encontre, et qu'il ne savait pas quoi en penser de positif. au moins il ne souffrait jamais de son courroux, mais rien qu'il ne pouvait faire ne saurait le satisfaire non plus. il avait tenté, meilleur arithmancien de gringotts depuis un moment, futur professeur à poudlard dès que son apparence arrêterait de se comparer à celle des troisième année, pas plus de progrès qui pouvaient être faits tant qu'il ne se décidait pas à se révéler au département des secrets ; grosse bêtise contre laquelle ses frères l'avaient prévenu pendant des années. rien qui ne saurait attirer son attention, même un mariage ne serait pas suffisant pour exister. à se demander ce qui suffirait. je ne voudrais jamais qu'il arrive du mal à antares, qu'il tient à clarifier, parce qu'il l'aime, parce que même les paroles d'alaric ne sauraient l'empêcher. juste qu'il est dur d'imaginer d'aller jusqu'à tuer les personnes qui s'y opposeraient, même si rien ne passerait avant le bien être de celui qui l'avait élevé. c'est possible de vivre une vie sans être continuellement menacé ni torturé, il suffit de faire des efforts sur certains points et dans laisser tomber d'autres, c'est juste ce que je fais remarquer. à la fin, il n'y a même pas besoin des nombres pour imaginer lequel des deux aura la vie la plus courte malgré les paroles de paix du plus jeune, qui finirait de toute façon par tomber des escaliers en pleine crise ou s'enfoncer le crâne sur un carrelage cassé. pas besoin d'avoir des ennemis quand on n'est pas constitué pour dépasser la vingtaine d'années.

l'ancien finit enfin par partir, la torture mentale étant terminée ; pas vraiment d'attentes quant à ses menaces proférées quelques minutes plus tôt, alors qu'il avait décidé dès sa naissance qu'il n'aurait pas ce troisième enfin. le thé avec sa mère tant adorée serait suffisant. regard inquiet à l'encontre de son frère aîné quand des hommes sont invoqués pour assurer sa sécurité, tout qui devient trop réel subitement. je sais que je suis à quatre-vingt dix-sept pourcent inutile pour toi, mais je peux peut-être tenter de rester, avec un peu de chance si quelque chose se passe on aura quelques heures d'avance dessus, tu en penses quoi? il a envie d'aider sans soutenir le paternel pour autant, parce que c'est trop impossible d'approuver ses méthodes, que ça fait trop de mal à ses valeurs ; qu'il se retrouve seulement dans la protection d'une personne qui a trop souffert et trop subi pour de nombreuses années, mais qu'il n'encouragera jamais autre chose envers des sang impurs qui faisaient ce qu'il fallait pour profiter de la richesse infinie d'une famille qui ne verrait jamais la fin de son argent - à ce point même augustus ne savait pas comment son loyer se payait. et si antares n'avait pas su se contenir, alors elles le méritaient. j'essaye de m'entraîner, pour contrôler bien ça, tu sais. peut-être que ça effraierait moins l'aîné si la situation était mieux prise en main, s'il gagnait en précision, qu'il pourrait enfin le voir comme un atout à utiliser de temps en temps, plutôt qu'un démon à l'intérieur de son frère à oublier.

(c) oxymort

» black waters.
» black vs umbridge
» Alaric Black
» asteri black - du 15/07 au 10/08
» correspondances d'augustus black