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 - 18 - Je ne puis te fuir qu'en toi (Amos)

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Amarante Gaunt
ordre du phénix
Amarante Gaunt
crédits : Applestorm
face claim : Marine Vacht
pseudo : Morante
- 18 - Je ne puis te fuir qu'en toi (Amos) Tumblr_pk7enx3Fzv1u43vqno4_r1_250
études : Le choixpeau décide de la confier à Serpentard pour son côté stratège et son ambition démesurée.
particularité : tu as rejeté, malgré ces visions qui te pourchassent et te hantent chaque nuit. Et ces moments où tu te perds, posture drastique, assise, tu es figée, allongée, souvent dans ton canapé. Tu as appris à camoufler ces étranges instants où l’intuition te pénètre et les images te glacent. Voyante, tu n’y crois pas pourtant, tu notes ou tu dessines, dans un joli carnet relié, tu décores les murs de ta chambre impénétrable de tout ce qui se passera et que tu ne dis pas.
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Message (ϟϟ) Sujet: - 18 - Je ne puis te fuir qu'en toi (Amos)   - 18 - Je ne puis te fuir qu'en toi (Amos) EmptyMer 8 Juil - 21:55

je ne puis te fuir qu'en toi
Où me sauver ? Tu emplis le monde. Je ne puis te fuir qu'en toi.
@Nouménal


   Le manoir inconnu bourdonne de sifflements de ces centaines d’être rampants aux écailles d’or, d’émeraudes et d’argents, les murs se forment dans la rigidité de leur propriétaire, mais Amarante ordonne la lumière, précise à Todd puisqu’elle ne possède plus ses capacités magiques d’assembler la chambre afin de lui offrir une aura confortable et divine. Elle se pare d’un lit à baldaquin sur lequel les rayons du crépuscule viennent y dormir, paisiblement, les couvertures brodées de fleurs de lys décorent par leur ornement les murs tapissés d’étoiles, elle métamorphose la pièce, ajoute une fantaisie, la fontaine d’eau de rose près des draps froissés par les mouvements de son corps depuis longtemps éveillé. Amarante s’ennuie, elle mord le temps comme une oisive désespérée, Amos partit à l’aurore éclatante arrivera dans quelques minutes, c’est habillée d’une robe fluide et légère épousant ses formes de sylve qu’elle l’accueillera. Elle a sur son visage l’air songeur, elle pense profondément enfoncée dans son monde intérieur, les souvenirs s’y noient dans les désirs. Jamais encore n’a-t-elle découvert Amos dans la splendeur de son nimbe dominant, car elle a aperçu chez lui les gestes et les mots, le ton et la langueur, la force et la puissance, chez lui coule la cristallisation d’un maître et Amarante se questionne.
 La curiosité a enlacé ses actions, cette journée qui se termine, les feuilles chutent déjà sur la pelouse éloignée des festivités prévues. Il y a dans l’atmosphère une senteur étrange d’appréhension quand elle dispose sérieusement les cordes qu’Elvis lui a confié. Sculptées dans la rigidité, sèches et âpres, elles se tordent et s’embrassent, elle a touché la texture, a apprécié la blondeur, la couleur, elle a caressé la poussière, imaginant déjà, déduisant enfin. La curiosité mêlée à l’appel de la douleur puisque l’ange grogne, l’ange mord, et les souhaits se dessinent. Il prend le coeur, possède la raison, d’autres jugeraient cela, perversion s’écriraient-ils quand Amarante demeure saine et raisonnable. Les poignets s’ornent des cordes défaites, qui glissent distraitement sur la peau de lait. Et soudain apparaît l’aimé. Figée, assise, elle ne se lèvera pas mais le regardera amoureusement. Ses yeux, deux mers nourries par le visage de l’homme attendu, le manque a brouillé sa concentration et, quand Amarante l’admire elle sourit, sourire fugitif de délectation, à peine provocant quand elle s’adresse à lui.  « J’ai trouvé quelque chose d’intéressant. Et j’aimerai que tu me montres comment l’on fait des nœuds. » Elle sait, sait que cette activité suppose des trésors de créativité, l’Amarante a confiance, elle se donnera, s’offrira, toujours dans la démesure. En tailleur, ses jambes se déplient, dévoilent sa carnation de Botticelli, détendue, l’amusement pointe lorsqu’elle se mordille les lèvres.  « J’ai bien l’intention de te garder éveiller toute la nuit, ainsi tu ne partira pas demain loin de mes bras. » édicte-t-elle dans un chuchotement. Manipulant l’objet du délit, elle joue, plie et déplie, entortille pour créer le premier nœud à son poignet qu’elle s’empresse de détruire. Et enracine ses pupilles dans celles de son âme masculine, homonyme.
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Amos Gaunt
coalition sorcière
Amos Gaunt
crédits : elvis <3 (avatar) - Vocivus (icons) - Siren Charms (code sign) - Prudence (gif Gaunt)
face claim : Francisco Lachowski
pseudo : Bee.
- 18 - Je ne puis te fuir qu'en toi (Amos) InsidiousWickedArmyworm-small
études : (1898 - 1905 ) Serpentard
particularité : (fourchelang) s'entretient régulièrement avec Eileen, son serpent de compagnie jalousant les femmes de son entourage -- (toxique) tendance à nourrir une obsession malsaine voire morbide envers l'être aimé
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: - 18 - Je ne puis te fuir qu'en toi (Amos)   - 18 - Je ne puis te fuir qu'en toi (Amos) EmptyMar 14 Juil - 11:08





Love hurts
I love how you make me feel. I love how you hurt me.




Une ineffable tension s’est logée sous sa nuque, prenant le pli de ses doutes et de ses tourments. Au Ministère les frictions et les malaises se déploient, tentaculaires, jusqu’aux moindres recoins de la gargantuesque bâtisse ; l’on murmure, suppute, questionne. On assène les fausses vérités puis l’on sursaute à chaque mouvement inusuel. Les soubresauts du monde sorcier, alors dépouillé de sa magie, n’a de cesse de cristalliser les incertitudes comme les affirmations ; l’assaut est immédiat, murmurent certains. Le Ministère va vaciller, affirment d’autres. Et dans le repli de cette agitation, se nichant entre les deux extrêmes, subsistent ceux qui se refusent à douter. Dans ce tumulte malvenu, Amos s’est assigné la rude tâche de faire ses preuves ; l’ancien trafiquant, si inventif dans sa férocité, a su s’immiscer dans le vestibule de la politique. A présent chef d’escouade des aigles et d’abord pétri de fierté, on le sent pâlir de frustration et d’envie furieuse d’en découdre lorsque sa baguette ne répond plus. Ses grognements sourds s’alliant parfois à la déroute forcenée de son frère, puisque Elvis fut aussi dépouillé de son essence sorcière.

C’est ainsi fatigué mais jamais las, car mû par la force de la véhémence, que Amos retourne au bastion de l’aîné. Il passera le seuil sans piper mot à Todd, dont le regard pourtant perclus de déférence le pique et l’interroge, ne flânera pas dans un faux hasard dans l’aile où logent Miraj et ses fausses vacuités, gagnera d’un pas franc et affirmé directement la chambre afin de se détendre auprès de son amante. Le visage est fermé, lorsqu’il en passe le seuil. Les éclats espiègles et séditieux se sont émoussés sous des traits matures et austères. Et si le sourire peine à se loger sous la lippe, c’est amoureux et tendre qu’il la toise. Elle a travesti la fadeur de ce jour en une sapidité affriolante ; la chambrée a pris d’autres couleurs, comme dans ce regard. Ah ce regard impur, ce regard voluptueux, ce regard dévoilant d’autres nuances qu’il ne lui connaissait guère. Et cette corde dont elle se joue, mutine et sensuelle, sans jamais déloger la pupille des siennes.  « J’ai trouvé quelque chose d’intéressant. Et j’aimerai que tu me montres comment l’on fait des nœuds. »

Elle sait.

Elle a happé au détour de la collusion des corps et des envies ses lubies charnelles. Elle a saisi l’appétence de la démesure et de la domination, l’obscénité raffinée de ses fantasmes parfois assouvis, parfois réfrénés. C’est ainsi qu’au son de sa voix de cristal lui offrant d’autres promesses savoureuses qu’Amos prend place à ses côtés. Le regard porteur d’une intensité rare, puissante et silencieuse a l’éloquence de ses lèvres tues. Il a la délicatesse du geste se saisissant des poignets féminins qu’il ajuste côte à côte, et d’un mutisme qu’il a posé et sensuel, se saisit de la corde comme il amorce son travail d’orfèvre. La corde est faite de lin, voilà qui se défend de tout amateurisme, songe-t-il silencieux lorsqu’il en fait une boucle, la passe autour des poignets graciles, en tisse les dédales et les noeuds. Douceur experte dans ses mains fermes et tendres comme il noue, serre sans outrage, la lie. « Ton safeword ? »

Il sait.

Qu’elle usa de ses charmes et de sa fausse naïveté. Qu’elle n’ignore ni l’art de l’abandon ni de la jouissance des petites géhennes.

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études : Le choixpeau décide de la confier à Serpentard pour son côté stratège et son ambition démesurée.
particularité : tu as rejeté, malgré ces visions qui te pourchassent et te hantent chaque nuit. Et ces moments où tu te perds, posture drastique, assise, tu es figée, allongée, souvent dans ton canapé. Tu as appris à camoufler ces étranges instants où l’intuition te pénètre et les images te glacent. Voyante, tu n’y crois pas pourtant, tu notes ou tu dessines, dans un joli carnet relié, tu décores les murs de ta chambre impénétrable de tout ce qui se passera et que tu ne dis pas.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: - 18 - Je ne puis te fuir qu'en toi (Amos)   - 18 - Je ne puis te fuir qu'en toi (Amos) EmptyMar 14 Juil - 12:55

je ne puis te fuir qu'en toi
Où me sauver ? Tu emplis le monde. Je ne puis te fuir qu'en toi.
@Nouménal


    Le visage dessine l’inquiétude lorsque Amos apparaît car il a sur ses traits la sévérité et la tension de l’homme rentrant d’un labeur, Amarante l’imite, pour cerner les plis de soucis au bord des lèvres, elle ressent une certaine frustration, la pression et le désir féroce d’en découdre et de trouver sa place au sein d’un nouveau métier. Il avait l’indépendance des entrepreneurs quand il vendait encore ses créations, aujourd’hui, lié au ministère il doit rendre des comptes et cela le perturbe certainement. Amarante a le toucher facile, l’effleurement délicat du bout de ses doigts soignés.  « Amos, si ce n’est pas le moment dis le moi. Je suis loin d’imaginer ce que tu vis à présent dans ta nouvelle carrière. » Elle est prévenante dans son attention, les mots d’amour qu’on ne chuchote pas mais que l’on traverse par la générosité, elle lui ouvre son oreille pour mieux l’apaiser. Assis ensemble, les gestes de la complicité quand elle sourit et se penche sur son cou afin d’en respirer l’odeur masculine, une saveur changeante, chaque jour obsédante. Ses lèvres caressent et murmurent les baisers sur la peau encore tendre et douce de l’âme sœur qui s’accroche aux poignets. Ses poignets qu’il tend et présente à son regard. Il a les l’habileté d’un connaisseur quand il commence ses chaînes, et l’Amarante sourit encore, heureuse de trouver dans sa théorie son affirmation, ainsi l’homme aimé jouit-il des délices de Sade et de Lautréamont, ces extases interdites et dérangeant le peuple détournant les yeux de ces pratiques. Admirant les doigts qui lient et enlacent, les caresses lentes qui frissonnent sur sa peau encore habillée, les manches s’évasent à ses poignets et les perles sur ses épaules scintillent pour offrir la lueur volubile et transforme son épiderme en objet de délire.
 « Je ne l’utilise pas. » Murmure-t-elle tout contre son oreille. Lors de ses débuts de soumise dut-elle choisir un mot.  « Petrichor, l’odeur de la terre après l’orage, l’odeur de la renaissance » pour rassurer l’ancien mari.  « J’ai confiance en toi, je n’aurai pas à l’utiliser. » Assure-t-elle dans sa posture souple et assurée, elle a déplié ses jambes, sa poitrine encore recouverte mais laissant envisager les monts comme deux bijoux dont on s’épanche dans l’intimité d’un drap. Ses paupières se perdent encore, au premier souvenir de son abandon, Aloysius avait le souffle du libertin expérimenté, le rire quand ils discutaient, elle retrouve la concentration, un soupçon de recueillement dans les orbes d’Amos. Lui qui a terminé son œuvre, la facture délicate mais intransigeante, les nœuds entourés d’autres nœuds forment un labyrinthe de beauté et, emprisonnant sa peau, elle tente la mesure, les mains captives ne peuvent s’enfuir. Elle souffle, mou boudeuse construite dans la matière des promesses, le rire doux s’éclate dans le silence cérémonieux du cocon.  « Me voilà sans mouvement et sans mains. » Et, s’allongeant sur les genoux de l’éphèbe, se pénètre de son expression qu’il a encore tissée d’énervement. Taquine et censé le faire sourire pour débarrasser cette journée et la mettre dans les replis de l’oubli, elle l’embrasse, lèvres scellées sur celle de l’homme tendu mais affamé, à présent. Ses mains s’épuisent à la rapidité, elle aimerait dépouiller de ses vêtements l’orage de la lenteur, elle qui méditait et appréciait la volupté de l’attente, c’est un besoin impérieux que de le voir mieux et détendu.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: - 18 - Je ne puis te fuir qu'en toi (Amos)   - 18 - Je ne puis te fuir qu'en toi (Amos) EmptySam 18 Juil - 18:41





Lilith’s cave
I love how you make me feel. I love how you hurt me.



-18 ; une partie de ce rp est sous hide

Au mutisme, prête la sensualité. Au soupir tremblent les échos. Les palabres amoureuses de l’intrigante, ensuquées de miel et de stupre ne provoquent pas l’éloquence du jeune homme. Puisque le geôlier se tait. Observe. Verrouille l’ébène de son regard sur le lait de sa peau. Sur ses mains qu’il assujettit de ses obscènes laguis. Et les pupilles se redressent, plongent dans les abîmes de ses soeurs azurines, les pénètrent puis les submergent. Lui faire l’amour à distance lorsqu’elle sent ce regard sur elle. Quand sur la fourche de la virilité levée, Amarante se tend puis le chevauche, et de ses mains liées d’une ferveur opiniâtre tente de le dévêtir. Elle a cette bouche écarlate lovant sous la lippe de l’amant d’autres soupirs, sous le coeur de l’amant d’autres vertiges, sous la chair de l’amant d’autres désirs. Brûlants. De ces envies de la prendre, violemment et en douceur, puis de combler cette bouche de ses ferveurs de mâle. Mais Amos a la patience inusuelle lorsque luisent dans sa prunelle d’autres flammes dévorantes. La lippe est narquoise, vorace, piquante. Elle se fend d’un ‘non’ autoritaire et franc comme il la hisse et la dépose sur le lit, de ses épaules râblées dessinant les contours de muscles fermes et secs.





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Message (ϟϟ) Sujet: Re: - 18 - Je ne puis te fuir qu'en toi (Amos)   - 18 - Je ne puis te fuir qu'en toi (Amos) EmptyDim 19 Juil - 18:23

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Amos Gaunt
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: - 18 - Je ne puis te fuir qu'en toi (Amos)   - 18 - Je ne puis te fuir qu'en toi (Amos) EmptyMar 21 Juil - 9:13





Love hurts
I love how you make me feel. I love how you hurt me.



-18 ; une partie de ce rp est sous hide



Amos l’embrasse sur la tempe, hume son parfum, l’embrasse encore. Toujours. De ses doigts délicats ôte les mèches mordorées comme il porte son murmure à son oreille ; « Je t’aime. » L’aveu est franc, tendre et alangui comme il se redresse. Toise l’amante de son regard amoureux et s’enjoint à l’affranchir des cordes nouées à ses poignets. Il a le geste tendre après ce combat, s’assure d’une main avenante à sa peau de lait que l’entrave ne la marqua pas tant.


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Message (ϟϟ) Sujet: Re: - 18 - Je ne puis te fuir qu'en toi (Amos)   - 18 - Je ne puis te fuir qu'en toi (Amos) EmptyMar 21 Juil - 21:24

je ne puis te fuir qu'en toi
Où me sauver ? Tu emplis le monde. Je ne puis te fuir qu'en toi.
@Nouménal


    Car il a le souffle du dominant, car il a l’ardeur du guerrier, celui qui dit non, qui frustre et punit. Amarante se sent attirée, attirée par les peaux de ces hommes fiers, de ces héros à la saveur de  la confiance ; Amarante les aime et plus encore, dévore dans son coeur, dans son âme, cette figure qui a laissé son suc et sa sève, Amos Gaunt a éclairé la mort par son être fascinant et fasciné. Dans le lit il la tourne, son ventre sur les draps déjà épuisés, froissés, des plis de la luxure, cette extase adorée, elle a le feu qui consume, la sublimation de la fleur s’épanouissant sous les mouvements lestes, sauvages, les cornes de l’homme à qui elle confierait son existence sans hésitation. Dans la démesure Amarante et elle grogne dans la démesure. Amos laisse sur sa peau ses lippes féroces et passionnelles, elles gravent la possession, elles gravent la vie surtout, la vie qui pénètre, qui serre, qui étouffe, qui rend joyeux, de la joie énorme, cannibale. Elle l’aime. Elle songe, ses pensées tournées vers l’ailleurs, de la petite mort, les orgasmes qui éreintent mais donnent au coeur les flammes de l’amour. Amour, mot impuissant pour exprimer les millions de lames qui traversent le corps, les frissons et les peurs. Car la femme rompue à la fin de l’acte de jouissance, tend ses mains que le compagnon délasse, et, dans l’intimité du paradis assène la fameuse, la phrase enchantée, alors Amarante sourit, dans ses perles brillent toute l’émotion qui l’étreint, les doigts se fondent sur le visage, caressent les joues et le murmure réciproque.  « Mon amour. Moi aussi. » Le baiser suave, subtil, un épanchement si doux qu’elle offre du bord de ses lèvres rosées.
 Levée, à présent, elle se débarrasse de l’obstacle, cette prison de tissu, nue enfin ! Son corps de fauve se meut dans les gestes souples, une eau sensuelle quand elle délie ses muscles fins et féminins ; la danse classique lui aura dessiné des courbes fermes, un ventre extatique, des jambes affirmées, la grâce érotique à chacun de ses pas. Elle se dirige dans la salle de bain où la vapeur ruisselle dans la vasque aux dorures Louis XIV. Elle s’enfouit dans l’onde transparente, apprécie la sensation d’échapper à la sueur. Mutine toujours, il y a dans son regard l’ombre d’un secret qu’elle ne dévoilera pas, qu’elle ne peut dévoiler. Mais la tristesse passe les orbes pourtant elle sourit, appelle.  « Amos. » L’homme se prélasse sur le lit, elle aime à le contempler sans toucher, l’observer. Indicible doute se nichant dans la gorge, lui dire… non… Lui dire qu’elle partira. Le mouvement de négation furtif, elle secoue la tête, la respiration forte pour apaiser le fatum qui pourchasse et écrase. Car madame est une femme, sexe faible considérée comme la monnaie marchande, l’ornement de la dépendance, assujetti aux désirs des pères.  « Tu n’imagines pas à quel point tu es important pour moi. » Il ne comprendra pas par cette phrase, elle qui souhaitait le préparer à la séparation, encore, une séparation qui pourrait s’éterniser. Elle prétend le bonheur quand demain l’heure s’élancera à l’agonie de la perte.  
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Amos Gaunt
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: - 18 - Je ne puis te fuir qu'en toi (Amos)   - 18 - Je ne puis te fuir qu'en toi (Amos) EmptyMer 22 Juil - 10:04





Love hurts
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Le corps ému s’est affaissé sur les draps, rassasié. Les muscles saillants de s’être forgés sous son poids lorsqu’il honorait cet autre corps. Plus doux, plus fin, plus subtil dans les contours et les méandres. Amos contemple quelques secondes le dais vermeil, la nonchalance d'un bras lové sur le front, le visage baigné du clair de lune habité d’une fatigue nouvelle et pleine. Reconnaissance perdue à la commissure de lippe ; il avait eu tant de beauté pour lui seul, songe-t-il sous une salve de sensations brûlantes avortées par le bel affaissement de l’après. Sous les clapotis d’une eau chantante, Amos intercepte la voix familière, cristalline, qui se fond sous le torrent. « Amos. » L’indolent s’étire tout à son aise sous des plaisirs oisifs. Repu de l’avoir assez aimée, dévorée, respirée, les lippes ne daignent plus s’ouvrir. L’homme se prélasse encore quelques instants. L'amante l'interpelle encore de douceur ; « Tu n’imagines pas à quel point tu es important pour moi. » Le coeur a loupé un battement, alors il se lève et rejoint son unique sous le pommeau comme il arbore ce sourire mutin. Sourire espiègle de celui qui se nourrit de la satisfaction de l’instant. Monceaux de petits plaisirs forgeant le bonheur. Regarde, se contente-t-il de lui souffler comme il se retourne, lui offrant à voir la vigueur d’un dos râblé. Et de sa main l’invite à effleurer sa nuque lâche. Comme tu m’as apaisé de mes tracas.

***

La suavité des parfums qui flottaient dans l’air s’est émoussé dans leur sommeil de plomb. Amos a trouvé la niche de la torpeur d’une inusuelle efficacité ; lui qui peina tant à trouver le repos, mû par des insomnies vivaces et la hantise d’un amour perdu, n’entend plus ni voix, ni cris, ni suppliques. Il a trouvé l’ataraxie de l’âme, la quiétude de l’esprit. Les paupières se sont closes d’une telle aisance qu’elles peineront, sans nul doute, à s’ouvrir. Son corps corrobore cette impression brutale et massive d’un sommeil profond ; la poitrine se soulève à peine, le souffle se fait traînant, désinvolte dans sa paresse.

Mais il sursaute soudain, tambour battant dans la poitrine comme il se redresse paniqué. Amarante l’a tiré de son sommeil, appelé, scandé son nom dans l’effroi et dans la crainte. Amos a le réflexe soudain de s’emparer de sa baguette à son chevet mais freine son élan, frustré. Le sommeil dissipé d’une brutalité bousculant encore son palpitant tapageur, il se tourne ainsi vers la jeune femme ; « Amarante, qu’est-ce qui ne va pas ? » Le souffle trouble percute la tempe de l’amante comme il la prend dans les bras, la serre et la rassure. « Un cauchemar ? Raconte-moi. »  Il a, tout contre le poitrail, ce tambour qui claironne encore.


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Message (ϟϟ) Sujet: Re: - 18 - Je ne puis te fuir qu'en toi (Amos)   - 18 - Je ne puis te fuir qu'en toi (Amos) EmptyMer 22 Juil - 10:45

je ne puis te fuir qu'en toi
Où me sauver ? Tu emplis le monde. Je ne puis te fuir qu'en toi.
@Nouménal


    Le rugissement présent qui hurle, qui grogne, qui frappe, saleté de rugissement de l’angoisse ; Amarante dans son bonheur a laissé filé le temps de la discorde, les mots et la révélation, impossible, à dire, dans la gorge la nouvelle effroyable s’est tue, tuée dans l’harmonie des corps, les caresses et l’extase. La lettre soigneusement cachée, invisible, dans un carnet pliée en quatre, elle avait répondu prestement, ignorant encore les heures qui disparaissaient. Paradoxalement comme elle n’y pensait plus, elle fabriqua ses sphères de sommeils, des gouttes artificielles, magiques et éphémères, elle n’avait certainement pas constaté les mélanges disproportionnés puisqu’Amarante n’obéissait jamais aux mesures, elle suivait les gestes, les mouvements, jamais la quantité.
Un cri
Rebondit
Un cri et le silence
Et un nouveau cri
« AMOS »
Ou Aloysius, Ludwig avait-elle l’habitude de l’appeler, son prénom accordé, comme une offrande. Elle avait partagé trois ans de vie commune, de partage et de tendresse, jamais l’amour véritable mais suffisamment pour se détruire lorsqu’elle constata le cadavre allongé dans le lit. Elle s’était réveillée dans les bras rigides d’une charogne. Elle avait sourit comme chaque matin, il différait cependant comme une atmosphère de mort planant dans l’espace de la chambrée. L’odeur discrète de la pourriture chassant les effluves des fleurs qu’elle plaçait pour décorer le cocon.
« AMOS »
Elle ne se trompe pas dans le prénom, Amos le roi, son empereur, il régit son coeur ; elle bouscule, secoue, pince et pleure. Les larmes ravagent les joues, un torrent sur les lèvres, une tempête dans les gestes frémissant, une apocalypse dans la panique qu’elle a si sublime et si sincère. Le myocarde de son univers elle ne l’a pas entendu, dans un sursaut de stress elle a confondu les deux êtres qui l’avaient bouleversé pleinement, saccadant d’embrassades et de joies le quotidien pour le transformer en pluie de transcendance. Elle palpait, avec eux, les germes du divin. L’amant se réveille enfin, rassurant, la prenant dans une étreinte tendre, le câlin de l’absolution, elle s’abandonne aux muscles du dieu, ferme ses paupières. La respiration calme la rivière inondant la raison, cette dernière réapparaît rapidement. Il faut lui dire se dit-elle. Et s’éloignant afin de ne pas laisser envahir la mer de tristesse prête à déverser ses vagues et la noyer dans l’agressivité, elle se penche vers la fenêtre ouverte où l’odeur de l’orage la pénètre. Une cigarette à ses lèvres, le regard pensif. Surtout être direct.  « Je pars en Allemagne. Dans deux jours. Mon père ne me laisse pas le choix. Il viendra me chercher personnellement. » Le regard se perd vers l’étendu encore grise des herbes du jardin aux rosiers et aux cerisiers.  « Et comme j’appartiens à mon père je lui obéirais. » Le dos tourné, les larmes séchées, elle paraît de marbre, statue de Vénus son corps nu offert à l’onde fraîche du climat.  « Je ne sais si je reviendrais en Angleterre. » Car il lui semble bien que la lettre assénée par le patriarche, pleine de colère envers la politique magique de ce pays d’Outre Manche ait laissé transparaître la longueur du séjour. Définitivement.
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Amos Gaunt
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: - 18 - Je ne puis te fuir qu'en toi (Amos)   - 18 - Je ne puis te fuir qu'en toi (Amos) EmptyMer 22 Juil - 13:32





Love hurts
I love how you make me feel. I love how you hurt me.




Elle se meut comme la brise, le pas indolent la menant à la fenêtre dont les ombrages découpent les oripeaux d’un corps nu et offert aux glycines foisonnantes. L’amante s’est délogée de ses bras avec la force de la contrainte ; un peu de rouille dans sa gestuelle usuellement vaporeuse et charmante. Amos ne relève pas, pourtant, puisque sa perspicacité ne s’éveille que dans le précis des mots, la franchise des arguments. Se contentant de se vêtir d’un pantalon souple dans un froissement d’étoffes. La main, mesurée et confiante, tranche avec les émois de tout à l’heure. La houle et les ressacs précèdent l’accalmie de son âme, investissant pourtant le corps d’Amarante tel un vase immergé. L’homme s’approche de sa Lilith aux seins ronds et blancs, deux opales liliales chatoyant sous la lune. La pupille amoureuse cherche son vis-à-vis mais se heurte à leurs absences ; qu’elle est belle, pourtant, fabuleuse dans sa posture, le genou légèrement replié et le poignet souple. Comme il souhaite se fondre dans cette volute de fumée à ses lèvres, les embrasser encore et s’engouffrer, insidieux, dans ses poumons. La prunelle féminine demeure ainsi mutique mais les lèvres se déploient sous une langue abrupte qu’Amos ne lui connaît que peu. Elle se consume de froideur sous le regard interrogateur de l’homme, puis assène d’un timbre vide, presque anémié : « Je pars en Allemagne. Dans deux jours. Mon père ne me laisse pas le choix. Il viendra me chercher personnellement. » Il écoute, les dents serrées, mâchoire contrite sous la nouvelle. Les sourcils s’arquent de surprise, puis se froncent. Chape de plomb à son front, à son cerveau, à son coeur. Amos reprend néanmoins constance sous l’assaut de ces mots vigoureux ; il se fend d’une confiance arrogante inhérente à ses traits. Pire encore, on le surprend à sourire. Ce n’est rien, s’entend-il penser, clairons fracassant les parois de son crâne. La frayeur se dissimule pourtant sous l’aplomb, par la faute de la colossale vitalité d’Amos à asséner ses convictions.

Ce n'est rien, tu reviendras.

Amarante tempère en silence et martèle des vérités qui le dépassent. L’asservissement du corps féminin au père comme à l’époux ne relève pas de son monde. Lui le mâle qui demande et obtient, parce que la société des hommes en convint ainsi, parce qu’ils poussèrent le vice à inscrire la soumission femelle dans les lois et les habitus. Amos ne prend pas encore conscience du poids de ses devoirs, d’une fille redevable au père. C’est cette voix qui le tient, monotone et grisâtre. Amarante a étouffé les échos de ses rires qu’il aime tant, elle a tué la fièvre et l’ivresse qui se nichent usuellement dans sa gorge. Cela le perturbe. Le coeur s’affole, conscient du précipice. « Je ne sais si je reviendrais en Angleterre. » « Qu’est-ce que tu racontes. Bien sûr que si. » Amos avale les palabres d’Amarante et y imprime les siennes. Il a la confiance des guerriers, et les caprices ferreux qui ne ploient pas. Et il la toise comme il assène. La sommation ne saurait être bafouée ; Amos tend à s’assurer que son ordre sera respecté. Naïvement. Le contrôle de ses émotions dérape et le despote parle. Pourtant, ce n’est ni la froideur ni la fermeté qui butent à sa lippe. Des monceaux d’effrois, paniqués et tremblants, se dessinent sous la langue. Et le regard, ah ce regard qu’il avait si fier ! se mue en une oeillade bouleversée. A la fois il se domine. A la fois il se noie. « C’est l’histoire d’une semaine, peut-être deux. » Les pupilles enfin se croisent et c’est bouleversé qu’il y lit la résignation comme la peine et la fatalité et les adieux. « Un mois, au pire. » Amos tente de se convaincre comme de fuir cette insupportable destinée. Lorsqu’il parle, il a l’intime conviction que ses allégations dissiperont les doutes et sonneront les vérités. Puisqu’il ordonne, il obtient. Puis, dans le creux apathique de la pupille, il comprend qu’il se fourvoie.

« Non. » Non certainement pas. Non, jamais. Son coeur était autrefois une constante, il est aujourd’hui une tumultueuse émeute. « Non, tu restes. » De nouveau il ordonne, le coeur battant d’émois, le regard lourd d’un effroi qu’il musèle à grand peine. Mais sa voix se fait ferme et impérieuse, destinée à cacher les petits tremblements et les grandes peurs. « Amarante, tu ne pars pas. Tu restes avec moi. » Encore il ordonne. Quand enfin le masque craquèle et le coeur déborde à ses lippes ; « Tu restes avec moi. » Qu’il réitère, la confiance ébranlée de doutes.



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particularité : tu as rejeté, malgré ces visions qui te pourchassent et te hantent chaque nuit. Et ces moments où tu te perds, posture drastique, assise, tu es figée, allongée, souvent dans ton canapé. Tu as appris à camoufler ces étranges instants où l’intuition te pénètre et les images te glacent. Voyante, tu n’y crois pas pourtant, tu notes ou tu dessines, dans un joli carnet relié, tu décores les murs de ta chambre impénétrable de tout ce qui se passera et que tu ne dis pas.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: - 18 - Je ne puis te fuir qu'en toi (Amos)   - 18 - Je ne puis te fuir qu'en toi (Amos) EmptyMer 22 Juil - 15:14

je ne puis te fuir qu'en toi
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     Avant le sommeil riaient-ils, se passionnaient-ils, allongés deux corps unis, en un formait le maillon d’un amour intouchable, inaltérable, impondérable. Après le sommeil, le contraste, titanesque, la violence d’un désenchantement, par cette nouvelle assénée, trop longtemps ignorée, Amarante avait pleuré, versé des torrents de mots afin de ne pas essuyer ses vraies larmes ; car jamais ne pleurait l’Amarante, elle s’exprimait dans les vertiges de ses écrits, de ses corrections, de sa curiosité. Mais pour lui, elle irait abîmer le soleil, absorber la lune afin de la lui offrir. La silhouette esquisse un immobilisme olympien, seule la cigarette s’éloigne des lèvres, la fumée s’évanouit dans le firmament de l’obscurité. Combien d’heures ont-ils dormi ? Et quand elle lance directement la flèche de la nouvelle, elle n’atteint pas encore le coeur de l’amant, lui sublime dans son habit de naïveté, elle sourit tendrement, se déplace pour le regarder, pour l’aimer. L’aimer et c’est tout ce qui importe à ce moment là. Le contempler, s’abreuver. De lui, de son essence. La panique submerge la pièce, l’angoisse, la radicalité ; Amos ne comprend pas le fatum car quand Amos décide, Amos obtient. Et Amarante hoche la tête, tristement, de gestes, tente d’apaiser le typhon qui se crée aux tréfonds des prunelles de l’homme ; la perte, il a déjà vécu le deuil, l'amour soufflé par la mort. Ce manque profond, ce manque glaçant, en glace, en flocon, possédant le corps et surtout l’esprit, le manque de la personne aimée, longuement adorée. Elle a vécu le deuil de son ancien mari, ouvrant des bouteilles, buvant l’ambroisie de l’oubli, première étape, le déni. Amos réitère, donne des ordres comme pour contrer le diable s’épanchant de son sadisme, cette force intelligible qui sépare et qui tue. Amarante s’empare de la main masculine la serre fortement quand les yeux enfin s’ouvrent à la vérité ravageant la confiance, il se met à douter, enfin commence à cerner l’enjeu. Amarante, après tout, n’est qu’une femme, une femme devant obéissance au père puis au mari. Elle ne s’est jamais plainte car on lui a toujours accordé son autonomie, sa liberté, son indépendance. Aujourd’hui encore ne gémira-t-elle pas, préparée au pire comme au meilleur, rien ne l’atteint s’est-elle toujours dit, prouesse de la distance pour s’accaparer les mauvaises expériences comme les bonnes.
 Mais Amos, son Amos ! L’émeut et distille la capacité à ne pas éprouver d’affect. Elle change à son contact, devient la fragilité de la femme ornée d’épines et des ronces constructives ; elle souhaite le bonheur de cet homme, de son homme. Tu ne pars pas s’exclame t-il une première fois quand elle l’embrasse sur la joue. Tu ne pars pas s’exclame-t-il une seconde fois quand elle dévore ses lèvres. Tu restes ici ! Et j’aimerai tellement, tellement rester près de toi mon amour. Mais je ne puis pas. Car je ne suis rien face aux impératifs de mon père.  « Que proposes-tu alors ? » Le regard planté dans les prunelles du maître. Légèrement curieuse. Si Amos ne veut pas la voir partir elle craint le duel, la rupture, elle craint l’imprudence de l’insouciance.  « Tu ne te mettras pas en danger. J’ai cru que tu étais mort dans mes bras quand je t’ai réveillé. C’est une certitude, tu ne te mettras pas en danger. » La voix posée, autoritaire, Amarante ne dévoile jamais cette facette excepté lorsque le désire de protéger le bijou de son coeur apparaît. Elle l’imagine déjà chutant de la falaise, trépassé.  « Je t’aime. » C’est tout ce qui importe.  
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Amos Gaunt
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: - 18 - Je ne puis te fuir qu'en toi (Amos)   - 18 - Je ne puis te fuir qu'en toi (Amos) EmptyMer 22 Juil - 16:04





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« Que proposes-tu alors ? » Perdu dans les dérives et la déroute, ses yeux se promènent sur elle. Elle, ce roc brisant la nervosité de sa houle, éclatant ses doutes contre une résignation qu’elle a sereine. Sans doute a-t-elle accepté son sort, ravalant sa colère. Nuque et échine courbées sous le poids de l’irrévocable fortune comme une proie s’offre au charognard. Odieuse destinée. Jamais, ils n’avaient communié plus profondément que ce court mois écoulé. Jamais ils ne s’étaient sentis plus près l’un de l’autre dans le cocon de leur nouveau nid. Et les caprices d’un père les enjoint à s’en défaire. Amos a les sourcils qui ploient sous les réflexions, pensées troubles, coeur battant. La déroute est trop vive, fait dérailler les synapses. 'Que proposes-tu alors ?' Que tu restes. C’est un ordre. Une sommation, une menace, un ultimatum. Une supplique. Que tu restes. Mais puisque tu ne peux que te soumettre aux injonctions d’un autre, puisque ma volonté n’est pas faite - et pourquoi ? - , je l’ignore. T’arracher au père sans doute. T’enlever de ses bras de pontife, te ravir à lui, toi, mon butin. Toi que j’enfermerai dans cette chambre ou dans une autre. Une chambre à toi.

Amos se perd, il déraille. Les baisers fiévreux l’interpellent tant ils goûtent la saveur d’un amour brûlant et l’amertume des adieux. Trop âpre. Il s’en détache. Fait les cent pas, piétine et se questionne. La main nerveuse fourrage les cheveux épars. Il a, dans ce regard, ces éclats sérieux des pensées qui fusent et qui pourtant se noient. « Je t’aime. » « Ce n’est pas suffisant ! » C’est fébrile qu’il rétorque et grogne son impuissance. Comme il l’aime et comme il crache son infortune, s’enquiert des issues possibles. Las, cependant, comme il a raison ! Les sentiments, même forgés d’une incalculable intensité,  ne suffisent guère lorsque la prééminence sociétale s’y heurte puis les broie. Et ces pensées, et ces questions, et cette peur viscérale de la perdre lui tordant les boyaux. Et ces tourments et ces yeux troubles et ces désirs et cette peau et ces nuits blanches. Cette envie d’elle, ses rires, son parfum. Que proposes-tu alors ? L’absence le hante encore, creuse un trou béant à son âme, l’affole. Cette merveilleuse disposition qu’elle a, à errer nue dans la bâtisse. Ce violon dans ses mains, puis ces baisers volés. Son départ en Allemagne, irrévocable.

Que proposes-tu ?

Amos se fige comme il se tourne enfin vers son amante, s’élance. La lippe tressaille, le regard se colore d’une confiance jamais poreuse, toujours vorace. Et de lui prendre les mains, de les serrer encore. « Amarante, épouse-moi. » Le silence a éventré l’instant sans émousser sa conviction. « Pour un oui nous serons mariés demain. Pour un oui c’est l’Allemagne qu’on oublie. Pour un oui, Amarante, c’est le monde entier qu’on oublie. » "Partons, dans un baiser, pour un monde inconnu*".

____________________________
* La nuit de mai, Alfred de Musset


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Message (ϟϟ) Sujet: Re: - 18 - Je ne puis te fuir qu'en toi (Amos)   - 18 - Je ne puis te fuir qu'en toi (Amos) EmptyMer 22 Juil - 18:50

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      Epouse moi Amarante. L’ordre dans la demande, dans la voix des échos de cheminement, elle a perçu les réflexions passer dans les flammes d’angoisse, elle a vu dans les gestes du fauve l’agitation qui le possédait. Epouse moi Amarante. Elle en perd sa cigarette, elle qui chute tout en bas, s’écrase dans l’herbe. Elle ne s’y attendait pas Amarante. Elle, pensait que le mariage n’était plus une option pour l’homme si épris de liberté, si amoureux de son indépendance, vivre ensemble dans le respect, en concubinage, Amarante s’en contentait. L’expression chatoie quand elle ouvre son visage à l’espoir d’une vie commune dans les règles de la société, elle souhaitait sans se l’avouer les épousailles avec l’homme qu’elle aimait. Car elle était partie, abandonnant le sire afin de le laisser en paix, lui qui s’épuisait dans un mariage, lui qui était déjà pris. La femme séduit sans prendre d’amants ni jouir de la subversion, elle séduit naturellement mais se détache pour s’assujettir aux normes, ainsi a-t-elle pris des potions pour se priver du rêve de la maternité. Elle a rayé les espoirs, les songes et les désirs d’avenir, sachant pertinemment que ceci lui serait redemandé ; puisque la vie est une catin Amarante avait décidé d’obéir mais de se faufiler également entre les soubassements pour profiter d’une indépendance acquise difficilement. Elle a l’observation du lynx et les actions féroces, l’intelligence suprême masquée dans les sourires diplomates. Epouse moi Amarante et oublions le monde.  « Oublions tout. Et marions nous. » Car tu seras pour moi l’unique, faisant trembler mon coeur, en ta présence les sursauts de vie et de joie. L’existence depuis ces trois ans reflétait les dérives, presque la mort tapie dans chaque geste et chaque mouvement, elle avait pensé plusieurs fois à sauter, s’était résignée à la patience, si j’attends alors elle viendra à moi, cette mort qui me semblait si belle, si maligne. Et le Dieu avait bondit arrachant ses pulsions mortuaires pour les remplacer vers la beauté de l’amour, de la sensualité et de la passion dévorante.  « Je n’allais pas dire non au rêve le plus précieux qui me hantait chaque jour. » Avoue-t-elle, gracieuse, parfois dévoile-t-elle un de ses secrets pour provoquer l’ardeur dans les iris de son âme sœur. Et elle rit, laisse s’échapper les ailes de son angoisse disparue. Elles s’éclatent contre les murs et les décorent d’or et d’argent, des sons cristallins enivrant et enivrés ; l’anxiété remplacée par la lumière d’un vaste bal amoureux, durable. Eternel se dit-elle. Soudain la vision revient, ces deux petits êtres, le garçon et la fillette, ils galopent fluides et disparaissent.
 « Si nous nous unissons demain, j’aimerai que tu écrives le contrat maintenant. Je suis bien au courant des coutumes particulières des Gaunt, très appréciées d’ailleurs pars les Kirchner. La clause que tu devras mettre te concernant sera de ne pas mourir, de ne pas te mettre en danger, de ne pas tenter de suicider. Oui… que jamais je ne trouve ton cadavre dans le lit ou dans la baignoire. Je te veux en vie, et toujours, en vie. Qu’importe ce que tu exigeras de moi, je signerai avec plaisir, avec dévotion et passion. Mais toi, toi mon amour, mon soleil, tu ne mourras pas. » Affirmée, elle récupère dans le placard du papier et une plume enchantée. Devant lui dépose la virginité de la feuille et lui tend l’encre. Le visage assuré, les traits détendus mais déterminés elle chuchote  « Juste cette clause. Et après tu nous pourrons discuter de tes exigences me concernant. » Et elle ne s’empêche pas le baiser dans le cou pour humer l’odeur d’existence, la palpitation du sang, l’homme est plein, de vie et d’énergie et cela la rassure, supprime l’amalgame. Ce ne sera pas comme avant, il n’attentera pas à son corps ni son esprit. Mais pour être sûre à jamais patiente jusqu’à ce que l’homme daigne à graver la promesse.  
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Amos Gaunt
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: - 18 - Je ne puis te fuir qu'en toi (Amos)   - 18 - Je ne puis te fuir qu'en toi (Amos) EmptyJeu 23 Juil - 22:12





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Et si ses lèvres accusent le refus qu’importe, puisqu’il édifiera en son nom un cocon de douceur et d’amertume. Et si elle l'éconduit alors soit, puisqu’il la condamnera entre les murs de ses tourments. La menace de l’enfermement plane au-dessus des têtes, dessine par-delà des crânes les ombres de Damoclès. Mais elle accepte sans ambages ; la pupille s’est illuminée de joie comme elle invite l’amant à sourire. Souffle rédempteur à la lippe, c’est soulagé qu’il l’étreint. Si fort et si tendrement, las ! Comme il aimerait la broyer dans l’étau de ses bras. La briser en des monceaux de lumière d’elle puis l’avaler toute entière. Se fondre en elle, toujours. Amour phagocyte lui dévorant les viscères. Amos a la faim qui le tiraille, l’appétence de sa chaleur, l’amour de tout son être. Il a humé son parfum de lys, aseptisé de savon, s’embaumant ainsi de délices et de promesses. Les amants ont la fébrilité fraîche d’adolescents impatients et enthousiastes ; ils ont le caprice du désir, le besoin de l’instant. La proposition a fusé sous la langue et l’acquiescement l’a convoyé. Amarante a flanqué sa réponse d’un manteau de pétulance et de franchise si cher à l’être aimé qu’elle en a omis, peut-être, le manquement des conventions. L’homme n’a ni posé genou à terre ni lui a tendu l’anneau consacré, il a usé d’une langue primesautière bien qu’amoureuse, a posé la question dans l’ombre claire de son corps nu.

Déjà l’empressement l’emporte puis la possède ; Amarante a la passion aussi vorace dans son éros que dans sa volonté. Les mots se bousculent, se saccadent et s’embrasent, sous le regard amusé d’Amos séduit par sa fougue impatiente. Le front se plisse néanmoins d’intrigue lorsqu’elle porte à sa connaissance ses peurs délétères, ces petites morts volontaires qui l’inquiètent et la perturbent. Puis il se remémore le spectre de l’ancien époux et la lassitude qu’il invoqua quant à sa vie et ses tourments.  « Ama, je n’ai pas besoin d’un contrat pour t’en assurer. » argue-t-il confiant, alors même que l’amante n’accuse pas sa tendre protestation. Amarante a le pas leste et la gestuelle décidée, s’empresse d’en découdre et se hâte à la tâche. Amos s'engouffre dans son sillage comme il prend place face à l’écritoire en bois de hêtre, les muscles qui se déploient vers la lampe à pétrole qu’il allume d’une main hésitante. Bénie soit la sorcière en ces lieux qui répudia ses dons pour n’accueillir que la culture moldue, puisqu’elle eut la bienveillance de lui fournir l’étrange objet et de lui apprendre à s’en servir. Le faciès ainsi baigné d’une lumière diffuse et safranée, Amos se penche sur l’ouvrage. Et bien soit, s’entend-il ainsi penser. Si Amarante a l’anxiété du passé, hantée par ses obscures chroniques, l’amant ne souhaite que l’apaiser. D’une voix ferme et constante, ordonne à la plume de se lever puis d’écrire les exigences que commande sa voix. L'instrument volubile gratte alors les prémices du contrat, préambule ampoulé intronisant la fierté de son nom ‘Amos Gaunt, descendant de Cadmus Peverell, héritier du noble Salazard Serpentard’. S’en suivront les revendications des futurs époux qu’il concède en ces termes :  «  Je déclare ne pas attenter sciemment à ma vie, sous peine de bafouer le présent contrat. Je déclare... » Il tique, s’arrête, inspire et bute. Invite la jeune femme à prendre place sur ses genoux d’une main quémandeuse et franche lui saisissant la hanche. Lui qui ne saurait lui promettre de se mettre à l’écart de tout danger, de par ses traits téméraires et par les imprudences certaines inhérentes à son travail. Amos hésite, se reprend puis inspire. Incapable de prêter serment quant au reste des impératifs féminins, voilà qu’il l’enjoint à remplir sa part du contrat. «  Il t’appartient à présent de remplir la suite du contrat. Je veux que tu t’engages à me donner des enfants. A me jurer loyauté, soutien et fidélité. » Qu’il allègue d’un timbre assuré, le doigt tapotant le papier rêche. C’est ici, mon amour, que tu consigneras ta piété à mon encontre.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: - 18 - Je ne puis te fuir qu'en toi (Amos)   - 18 - Je ne puis te fuir qu'en toi (Amos) EmptySam 25 Juil - 10:43

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Où me sauver ? Tu emplis le monde. Je ne puis te fuir qu'en toi.
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      L’affirmation a percé les lèvres douces, les lèvres soyeuses de la femme qui ne pensait plus à s’unir à un homme, elle ne pensait plus aimer, ne jamais aimer, puisque le coeur s’était mis à battre pour l’infini du vide. Bryone l’avait mainte fois félicité, l’avait mainte fois loué pour ses sélections, personne ne lui convenait ; Aloysius te laissait pleine, entière, libre, le premier, le dernier. Amos, alors, dans ses costumes de dandy, dans son corps et son esprit, le visage juvénile et beau, le sourire ironique et dominant, transperça la certitude, la tua à coup d’absolu et d’idéal, avec lui le monde prenait des teintes chatoyantes, à aveugler les idiots, avec lui l’univers se dressait, mouvementé et violent, doux et passionnant ; Amos comblait ses pulsions morbides, Amarante abandonna sa fascination pour la mort que tous craignait. Mais la faucheuse toujours rôde, elle dévisage l’assurance, la marque de son instrument, Amarante ne craint pas pour elle, pour lui. Jamais ne pourrait-elle apercevoir son cadavre, jamais. L’amant l’écoute, s’installe sur la chaise, devant le bureau, devant les feuillets tendus car l’amante a le geste droit, déterminé et solide ; elle empêchera la rôdeuse de voler son âme. Rassurée quand il commence, cérémonieux, à inscrire l’entête du contrat, que ces mots viennent se graver pour l’éternité aux promesses, Amarante désire la pérennité et l’engagement sacré. «  Je déclare ne pas attenter sciemment à ma vie, sous peine de bafouer le présent contrat. Je déclare... » Elle complète.  « Je déclare ne pas me mettre en danger inutilement. Je déclare essayer de faire le maximum afin de préserver ma vie, pour rassurer mon épouse. » D’un hochement de tête, elle l’enjoint à répéter les paroles qu’elle sait conciliantes. Pour moi mon amour, ta marque d’amour.
      A leur image, il la prend, la demande, sur ses genoux, elle hume son parfum, caresse ses cheveux. Dans le cou son visage se niche, sa respiration souffle sur l’épiderme du mâle et le désir se bouscule. Tu as subjugué mon âme, tu l’as capturé et sublimé, Amos, je ne pourrai me passer de tes merveilles, de toi. A la demande, Amarante reste silencieuse, son regard parle, éclate en scintillement de malice, elle gouverne par les réflexions, plongée dans le langage et les phrases mentales qu’elle raye, parce qu’Amarante a la perfection et l’exigence au bout de ses phalanges.  « Comme l’épouse je promets de soutenir mon mari, de le rassurer, de me sacrifier, car il est pour moi mon tout. Comme l’épouse, je promets de lui rester loyal, lui et uniquement lui. Et, comme l’épouse, je promets de lui rester fidèle et de ne jamais joindre le lit d’un autre, car celui à qui je me destine restera Amos Gaunt. Les autres ne m’intéressent pas. » Elle sait que sa déclaration s’emporte vers l’éther, elle souhaite des mots forts, des mots féroces, des mots que l’on garde dans le coeur comme un fil d’Ariane qui s’enlace et serre, étouffe mais grandit. A la mention des enfants, Amarante se redresse, se décolle difficilement de l’odeur et de la chaleur, surprise, agréablement mais apeurée également. Amos veut des enfants. Et les jumeaux ? Etaient-ils des chimères, fantasme incandescent de son désir refoulé de donner la vie, la vie interdite par l’ancien époux. Bravant le risque, Amarante annonce.  « Je promets de donner au descendant de Salazar Serpentard et de Cadmus Peverel, Amos Gaunt, des jumeaux, un garçon et une fille. » Le reste on verra. Par cette déclaration sentencieuse, elle s’amène à croire à la vision, peut-être n’était-ce pas une fumée s’amusant à la hanter, mais la réalité en devenir d’une famille à construire, par cette déclaration elle annonce elle même la promesse, déjà l’impatience au bord du ventre. Elle ne partagera pas le secret de son don, le troisième œil restera privé, cloîtré dans les secrets mais elle sait qu’elle aura attisé la curiosité de son futur époux. Amusée, elle retourne vers les assauts.  « Et maintenant je vais essayer de te serrer tellement fort afin de te garder uniquement pour moi. » Le rire joyeux, le rire murmure, dans l’oreille éclabousse le calme et réveille bruyamment la soif et la faim, l’amour atome qui ne se passe pas des touchés et des caresses. 
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Amos Gaunt
coalition sorcière
Amos Gaunt
crédits : elvis <3 (avatar) - Vocivus (icons) - Siren Charms (code sign) - Prudence (gif Gaunt)
face claim : Francisco Lachowski
pseudo : Bee.
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études : (1898 - 1905 ) Serpentard
particularité : (fourchelang) s'entretient régulièrement avec Eileen, son serpent de compagnie jalousant les femmes de son entourage -- (toxique) tendance à nourrir une obsession malsaine voire morbide envers l'être aimé
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Love hurts
I love how you make me feel. I love how you hurt me.



Amos a capitulé sous la beauté de l’amante et son parfum de stupre. Retrait pourtant inusuel de la part de l’homme affirmé et qui jamais ne ploie, lui qui se justifie d’avoir toujours raison puisque de sa jeunesse il se vêt et de ses défauts également. Mais Amarante a parlé avec justesse, elle a achevé de le convaincre par la suavité de sa voix et les tournures qu’elle entreprend. Amos a hésité, pourtant, la pupille fendant le papier sous le poids de ses réflexions, cherchant les possibles entourloupes, s’assurant que ces contraintes n’en fussent pas tant. Il a fini par transiger ses conditions puisque la femme, dans sa tendre fermeté, ne l’enjoint qu’à vivre dans le cocon de leur amour. « Je déclare ne pas me mettre en danger inutilement. Je déclare essayer de faire le maximum afin de préserver ma vie, pour rassurer mon épouse. » Qu’il répète alors, intimant la plume à gratter le papier des critères qu’il concède. Une pensée néanmoins pour les soubresauts virulents du monde sorcier qui les broient de trop de fatalité ; flâner dans les rues sans baguette, n’est-ce pas là un appel au danger ? Puisque de trafiquant à chef d’escouade il se meut, ambitieux et sans crainte, Amos ne nourrit-il pas le fiel d’autres ennemis de la coalition ? Mais qu’importe, le serment a encré le papier comme les amants roucoulent dans le nid de leur insouciance. Persuadés qu’ils sont de bientôt recouvrer leurs pouvoirs, puisqu’il ne peut en être autrement.

Lorsque Amarante parle, elle a ce petit nez aquilin qui se déloge de son cou, ces lèvres volages qui s’en éloignent, lui arrachant le frisson du manque. Déjà elle se redresse et déjà l’absence de ses baisers le figent, extirpent à ses lèvres un soupir frileux. De sa voix de velours qui ordonne, traçant les sillages d’une plume sur le papier, elle ne peut que nourrir la fierté et l’ego du mâle dont le torse saillant se cambre quelque peu. Amos a le sourire en coin, le rictus du vainqueur et du coq. L’égocentrisme cristallisé sous la coupe de la roguerie ; comme il est fier de sa future épouse et comme il l’aime, comme il aime qu’elle l’aime ! Puis d’un rire éclatant parachevant la tirade, Amos renoue avec leur complicité quelque peu juvénile. Il a ri, lorsqu’elle a affirmé que d’autres ne l’intéressaient guère. Parce qu’il se nourrit de son amour comme de sa possessivité. Amos la loge toute entière dans le creux de son ventre et les courbures de son coeur, il a injecté un peu d’elle dans ses veines ; Amarante porte la couleur de sa sève vermeille. Puis le rire s’est émoussé sous l’intrigue comme son regard interdit se porte sur l’ambitieuse ; elle lui donnera des jumeaux, admet-elle. L’homme s’empresse de corriger la fraîcheur de sa spontanéité :  « Ama c’est un contrat, pas une promesse. Tu ne pourras pas le rompre impunément. » Sous la lippe se déploie l’anxiété, tentaculaire elle s’agrippe aux orbes de son regard charbonneux. Mais l’intrigante le musèle par ses éclats de tendresse ; de ses bras fins elle le serre aussi fort qu’elle le peut. Le geste est truculent, tant ses muscles sont souples et son entreprise folle. Elle est parvenue toutefois à dévier l’attention du mari en devenir puisque ce dernier s’en amuse puis la soulève, la porte sur le lit. Amos lui souffle des mots doux comme des menaces amoureuses. La nuit est encore à nous, qu’il clame dans la ferveur amoureuse, la fièvre de l’amant, la fougue de la jeunesse. Ils froisseront de nouveau les draps pour célébrer l’engagement, certes impétueux et pressé, insolent et intime. Un engagement à leur image.


CODAGE PAR AMATIS -- @amarante kirchner

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