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 courtoisie qui sent la poudre ☆☆ (henry)

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Faust Potter
sans camp
Faust Potter
crédits : [ avatar @terpsykore icon @vocivus. sign @old money. gif @caesar ]
face claim : [ ben barnes. ]
pseudo : [ spf. ]
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études : [ le lion dans un nid de vipères. ]
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Message (ϟϟ) Sujet: courtoisie qui sent la poudre ☆☆ (henry)   courtoisie qui sent la poudre ☆☆ (henry) EmptyMar 7 Juil - 0:45

Courtoisie qui sent la poudre

[ w/ @henry potter  ]

► " You say you wander your own land, but when I think about it, I don't see how you can. You're aching, you're breaking, and I can see the pain in your eyes. Says everybody's changing and I don't know why. "


Godric's Hollow.
La ville se dessine derrière la carrure imposante de l'homme qui ne lui accorde pas le moindre regard, les yeux détaillant la large structure qui le surplombe et dont la pointe semble chatouiller les nuages qui s'apprêtent de couleurs pastels à mesure que la journée se termine et que la soirée prend ses aises. Les révélations de Scylla résonnent dans la tête du guerrier, les mots échangés apparaissent devant ses yeux : le serment inviolable, le prix à payer pour la sauvegarde de notre famille.
Cette même famille, qu'il s'efforce de briser.
Et le culot de le blâmer, lui, pour cette division.
Henry Potter, tu n'es qu'un sale con.

Non, Faust Potter n'est pas venu présenter ses excuses.
Zeus ne se soumettra pas à Hades. Et il n'évitera pas les Enfers plus longtemps.
Aux yeux du lion implacable, cette rencontre n'a que trop tardé.

Son entrée est aussitôt remarquée par un elfe de maison qui apparaît devant lui et se confond en salutations maladroites, que Faust assène d'un Dis à mon frère de me rejoindre dans les jardins, veux-tu, l'obnubilation de l'esprit le promptant à oublier ses bonnes manières. Les pans de sa veste couleur de jais frappant l'air à chaque pas, il traverse le rez-de-chaussé du manoir en direction de ce que les Potter aiment collectivement référer comme le jardin des morts, où leurs ancêtres jouissent d'un repos éternel noyé sous des parterres de fleurs toujours fleuries et colorées, et drapés de l'ombre imposante de la géante bâtisse dont ils ne sauraient échapper même dans la mort. Qu'on donne son corps en pâture aux chiens errants, se dit-il en pénétrant dans le cimetière. Plutôt ça que de terminer ici. Il ne souffrirait pas de reposer aux côtés de celui qu'il a lui-même envoyé six pieds sous terre, si le repos lui est seulement accordé. S'il doit retrouver Hector aux enfers, il aimerait autant que son corps pourrisse loin du sien.

Non, Faust n'aime pas particulièrement cet endroit.
Pourtant, la visite est de coutume. Non soucieux de respecter quelconque étiquette, une personne cependant vaut l'effort qu'il démontre en s’avançant parmi les tombes voilées des reflets orangés du soleil couchant. Le visage de Cora se dessine dans ses yeux, le nom lui arrache un soupire las et déjà ses pupilles s’embarrassent de regrets.
Mère, nous avons commis l'impardonnable. Et regarde où ça nous a mené.

Le cimetière semble être construit autour d'elle, comme si le coin avait été aménagé juste pour l'accueillir. Le jardin des morts, non. Le jardin de Cora plutôt. Chaque fleur semble se dresser pour lui faire face, chaque oiseau semble chanter pour elle. Même l'astre stellaire semble briller simplement pour lui rendre hommage. Cette pensée lui tire un léger sourire tandis que la brise du crépuscule naissant agite les pointes de sa veste. D'un geste silencieux, il tire sa baguette de sa manche et l'agite dans l'air. L'incantation prononcée en un murmure avalé par le chant des criquets. Orchideus, un bouquet de fleurs rejoint les narcisses précédemment posées par Henry sur la sépulture, à n'en point douter.

Et tout aussi silencieusement, il présente ses respects.
Expose ses doutes, ses craintes.
Et, comme toujours : lui demande pardon.
Pour ce qu'il a fait.
Et cette fois, pour ce qu'il sera peut-être, sans doutes, obligé de faire.
Jusqu'à ce que des bruit de pas interrompent ses confessions funèbres.

Un regard sur le côté pour discerner la silhouette de son aîné, et les yeux qui se replacent immédiatement sur la tombe maternelle, sans reconnaître son arrivée. Henry et lui ne se sont pas retrouvés seul à seul depuis bien avant même qu'il ne décide d'enfermer son benjamin. Sûrement les hostilités peuvent-elle attendre quelques instants de plus …

Et quoi de plus symbolique qu'elles débutent devant les restes enterrés de celui qui a sû les unir dans leur haine, la tombe, qui a tout à envier à celle de sa femme, vers laquelle il se dirige d'un pas lourd.
On aurait dû le jeter dans la boue, réprime-t-il, la mâchoire serrée.
Mais la mascarade devait durer jusqu'au bout, et ils se devaient d'être convaincants.
Pas de ça entre eux.

« Parfois, je me demande si nous avons pris la bonne décision. Sa voix tranche le silence alors que sa main s'enfonce dans la poche de son pantalon. Il en tire un paquet de cigarettes, et en place une entre ses lèvres, qu'il allume d'un sortilège informulé. Non pas que je le regrette. Précise-t-il solennellement en soufflant la fumée dans l'air avant de cracher sur la pierre tombale. Stick to the devil you know, comme on dit. » Son bras tendu vers l'arrière, il propose une clope au démon en question, sans pour autant se retourner ou détourner le regard de la gravure. Hector Potter.

Quelle est exactement l'étendue du mal qu'ils se seraient épargnés s'ils avaient autorisé Hector à vivre ? La cruelle ironie.
Peut-être que le problème ne venait pas seulement de l'homme, mais de la couronne.
Celle-là même qui repose sur la tête de son frère.
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Henry Potter
coalition sorcière
Henry Potter
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pseudo : sekhmet/marine.
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études : autrefois élève sous les couleurs de serpentard de 1876 à 1883.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: courtoisie qui sent la poudre ☆☆ (henry)   courtoisie qui sent la poudre ☆☆ (henry) EmptyDim 12 Juil - 20:06


dans notre monde, il existe deux types d'individus,
ceux pour qui on se soumet,
et ceux qui se soumettent pour eux,
réfléchis bien à celui que tu veux devenir.


[ press play ]

Un verre à la main.
On ne change pas les bonnes habitudes. A quoi bon ?
Il n'y pas d'heure pour apprécier le brandy et se noyer dans les réflexions aux effluves alcoolisées. Le bureau, toujours le bureau. Place forte, siège du démon, trône au Hadès aime se perdre. Une grande maison qui sonne creux, le vide, le vide, c'est finalement tout ce qui lui reste. Astoria qui porte désormais le patronyme Black, Gabriel, égal à lui-même, âme solitaire et vagabonde, Drusilla qui l'a quitté et les deux autres. Mais la main du destin est sans pitié, elle semble prendre plaisir à n'accorder aucun répit à sa cible, mais Henry, le mérite-t-il vraiment ? D'aucun diront que oui, très peu diront que non, il n'est pas si horrible que ça. Il n'est pas né comme ça, il l'est devenu. L'ombre d'un homme, d'un fantôme, un vestige qui hante le sorcier jusqu'à s'être emparé d'une partie de lui. Un parasite qui piège petit à petit son hôte pour renaître à travers lui. Drusilla le sait, elle l'a vu, mais pas seulement. Cora aussi. Et Faust.
L'évocation du petit frère est toujours source de colère et de rancoeur. Le pardon ne semble pas être légion chez Potter, mais dans l'ombre, chacun rumine, ronge son os jusqu'à la possible confrontation.
Et cette chienne de main du destin a ôté les pouvoirs au seigneur.
Hadès sans magie, Hadès vulnérable, Hadès à la merci des âmes qu'il a lui-même envoyé pourrir dans les tréfonds du Tartare. Les portes étaient closes, elles ne le sont plus. Et Zeus dispose de sa puissance, son tonnerre gronde, sa foudre inquisitrice peut frapper à tout instant.

Et pourtant.
Henry n'a pas peur.
Son verre à la main, il ne le porte pourtant pas à ses lèvres, reste là debout, à observer une lettre qu'il vient de jeter dans le foyer ardent, flammes dansantes, de la cheminée. Une lettre envoyée par son oncle, pour le mettre en garde, pour qu'il reste en sécurité, qu'il ne soit pas seul, un garde du corps, un chien, un molosse qui fait sourire Potter, lui qui n'en veut pas. Ainsi, le sorcier devenu semblable à ceux qu'il méprise, refuse de quitter les lieux ou de faire quérir une garde rapprochée. Il connaît le danger, il sait les risques, mais la peur, ça fait bien longtemps qu'elle n'a plus aucune emprise sur lui.
Voici au moins un bienfait que l'on peut tirer de l'éducation brutale de ce cher Hector.

La lettre se consume entièrement et le verre approche des lèvres, tandis que la porte s'ouvre, couine légèrement. L'homme pose son regard sur l'affreuse créature chétive qui baisse la tête devant son maître. Des oreilles de chauve-souris, un chiffon pour haillon et une voix désagréable pour les tympans, l'elfe.

« Maître, désolé de vous déranger, mais votre frère... » commence l'abomination, peureuse, tremblante, le nez touchant presque le marbre au sol. « Parle. » l'ordre est dur, le ton froid, aucune sympathie dans sa voix. « Il vous attend dans les jardins. » Henry plisse les yeux. Les jardins. Léger sourire, non. Le jardin des morts. Il connaît Faust autant que le petit connaît le grand. D'un trait, il vide alors son verre, le pose sur le buffet. « Disparais. »

Il est là.
Debout, devant lui. Et de dos, Henry jure reconnaître la même carrure que l'homme enterré plus bas. Le reflet. Faust physiquement, lui ressemble bien plus qu'il ne faut se l'admettre, mais Henry ne dira rien. Les mains dans les poches de sa veste qui virevolte au gré du vent, capricieux en ce mois, mais dont les bourrasques ne sont pas agressives, semblables à des caresses, il observe l'homme, il observe la tombe également.
Voici où terminent les dictateurs.
Sous terre. Henry reste silencieux, écoute Faust qui prend la parole.

« Parfois, je me demande si nous avons pris la bonne décision. Non pas que je le regrette. » le sentiment est partagé. Henry n'en dit rien, mais cela fait longtemps que la question lui taraude également l'esprit. Son regard se porte sur la cigarette proposée. Il la saisit, la prend entre ses doigts sans pour autant la porter à ses lèvres. « Stick to the devil you know, comme on dit. »

Il ferme brièvement les yeux, Henry. Dans sa tête se rejoue alors l'image, la mort de Hector. Est-ce dont là ce qui l'attend ? Pourquoi avoir commis un tel acte ? Parricide abjecte ! Parce que le vilain a osé toucher à l'héritage. N'est-ce pas là ce que Henry a fait aussi ? Dépasser la limite ?
Un pas en avant.
Deux pas en avant.
Le voici à la hauteur de son frère.
La cigarette entre les doigts, il la tend en direction du cadet.

« Du feu. » cruel descente du seigneur, obligé de quémander la flamme, mais pas un regard pour le petit. Non. Ses yeux, ceux de Cora, ne quittent la tombe. « Le problème n'est pas là, Faust. » commence-t-il d'un ton calme, serein presque. « Le problème, c'est qu'il n'est pas vraiment mort. Nous ne nous en sommes jamais débarrassés entièrement. » Potter fronce les sourcils, la colère gronde en lui, mais pas à l'encontre de son frère, non. Contre lui-même, contre sa faiblesse. « Il vit en moi. » et quand la flamme brûle, il porte enfin la cigarette à ses lèvres pour tirer dessus.

Oui. Il l'admet Potter.
Il l'admet enfin à voix haute car l'évidence crève les yeux et il faut cesser de jouer à l'aveugle, l'hypocrisie a finalement assez duré. Le presque-sorcier lève la tête, souffle a fumée vers les cieux ombragés. De longues minutes s'écoulent dans le silence le plus complet. Le temps de griller cette cigarette, de l'apprécier à sa juste valeur avant de jeter le mégot sur la tombe et du pied, l'écraser.
Potter se retourne, maintenant, ils sont face à face.
Maintenant, Zeus et Hadès peuvent s'affronter.
L'heure du duel tant attendu ?
Non. Henry le sait. Faust n'attaquera pas un homme incapable de se défendre. Il le sait, il connaît le petit frère et son esprit chevaleresque, son honneur qui le rend finalement, bien supérieur à lui.

« J'ai renié l'évidence depuis trop longtemps, j'en ai conscience. Il est là, en moi, tel un parasite qui me ronge jour et nuit. » pause, sa main droite se glisse dans la poche de sa veste. « Ce que je pensais faire pour le bien de la famille, de notre famille, n'était qu'un leurre. Tout ce que j'ai réussi à faire, c'est effrayer les enfants, les faire partir alors que je voulais simplement les protéger. Protéger Raphaël du gouvernement qui l'aurait enfermé pour ses idées, protéger Lyrae en lui forgeant une carapace à toute épreuve, la considérant comme ma digne héritière. Sans oublier Gabriel pour qui j'ai été obligée de sceller un serment inviolable avec Grindelwald pour protéger sa tête de ses propres démons. Des démons que j'ai sans doute moi-même insufflé en lui en lui en demandant trop. » la rédemption tardive, mais sincère de la bête.

Et de sa poche, il sort un petit poignard.
Tranchant à souhait, la lame noire, de l’obsidienne pour un pommeau recouvert d'un cuir de la même teinte, usée. Un vieux poignard que Cora conservait toujours sur elle, pour un jour peut-être, égorgé son loup, personne n'a jamais pu le dire.
Henry le tend à son frère, les yeux dans les yeux.

« Faust. » il retourne la lame, la tient entre ses doigts et tend le pommeau au frère. « Nous avons assassiné Hector pour protéger la famille, pour protéger nos enfants. » la cause était noble, aucun doute là dessus. « Mais j'ai été maudit en le faisant. Il est là, en moi, c'est un poison qui me ronge un peu plus chaque jour et qui fait du mal aux miens, à mes petits, mais aussi à toi, mon frère. »
Hadès sur l'autel du sacrifice.
Que Zeus soit le juge et le bourreau qui applique la sentence.

« Je te le demande par nécessité et parce que je sais que tu le feras si la situation s'impose, pour les mêmes raisons qui nous ont poussé à le faire, parce qu'il était un monstre. Prends ce poignard. » et Cora une fois encore, ne voit pas le drame, à l'abri dans son tableau, la comédie devient une tragédie.
« Et tue-moi. »

Applique la sentence.
Frappe en plein coeur.
Enfonce la lame.
Le sang sera rouge, carmin du roi détrôné, régicide du frère déjà meurtrier.
Mais le parasite sera vaincu.


« Tue-moi, si tu estimes que c'est ce que je mérite. »

Parce que c'est sans doute là encore,
Le moindre mal.
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