(amarante) omen

  Amarante, dans son lit, se repose les paupières ouvertes sur le plafond, des spirales mouvantes récemment peintes auraient put lui offrir quelques méditations hypnotiques, oubliées dans les tréfonds de ses pensées, des images la hantent, et elle s’empresse de dessiner les formes dans son carnet. Amarante, la veille, avait pris ses bagages, d’Allemagne était arrivée en Angleterre dans le but de se ressourcer loin des cris et des rires perçants qui la lassaient ; elle rangea dans le coin de ses désirs les soupirs d’un Gaunt qui lui perçait le coeur, lui, l’ignoré de trois années.    
 Quand elle entend trois coups à sa porte, elle se lève difficilement, le corps s’étire tandis que la panthère surveille de ses yeux méfiants, un geste de sa part l’apaise tandis qu’elle enfile une robe et descend les escaliers. L’homme l’enserre dans une étreinte fraternelle et le sourire naît sur le visage de la sorcière ; elle n’a pas remarqué cet étrange objet, se détourne pour lui offrir une tasse de thé, l’invite à s’installer lorsque son expression se trouble face à l’instrument du délit.  « Je me souviens bien t’avoir jeté une unique phrase, oui. Entre le phénix et l’aigle, la plume et la flamme, deux baguettes s’enjoignent et se lient, puis s’assassinent, il renaîtra de ses cendres, l’oiseau de feu pour créer l’arme qui encerclera le malveillant. » Elle aimerait se moquer, railler cette phrase poétique, mais l’ami arbore sur son faciès un air de tourment, de douleur et de souffrance, alors Amarante tente de s’adapter pour aider. Elle rôde sans jamais s’approcher réellement de cette boule exposée sur la table.  « Je n’ai jamais été très appliquée dans les cours de divination. Comment ça marche ? » Demande-t-elle. Elle se souvient des séances où elle riait, accompagnée de quelques amies entourant la table à la nappe de dentelle usée ; plus tard, elle apprendrait que les prophéties s’éclataient dans les choix de ses élus, une question d’interprétation et de croyance avait l’habitude de lui conter Aloysius. Prise de l’enivrement de la lumière nuageuse transperçant les rideaux, elle guide ses bras tenant le cristal afin de l’éclaircir pour contempler le vide brumeux ; c’est une sensation fugitive, une émotion pleine qui s’empare du myocarde, s’enfonce dans son sang.  « Gellert » Chuchote-t-elle. Et elle lâche, inconsciente, la sphère qui roule jusqu’aux pieds d’Albus. Les traits tirés, elle s’allume la cigarette qui traînait sur le meuble.  « Fais le Albus, construit le, entoure toi des deux personnes qui veillent sur toi. » Elle souffle la fumée qui la précipite dans la chaleur spectrale de ses poumons.

Février 1914. Le monde magique, endeuillé, connaît une de ses heures les plus sombres. La disparition des Zabini a entraîné un déséquilibre du secret magique. Depuis, l’opinion sorcière s’embrase. Les ambres rivées sur la revue journalistique, Dumbledore ravale un soupir. Grindelwald à la tête du Ministère. Le portrait de l’ancien amant est là, en page de couverture. La baguette de sureau pour sceptre, le bulgare assoit des idées qui ne lui sont pas étrangères. Silencieux, il reconnaît la machination du mage noir, auto proclamé maître de la mort. Criblé de remords, son esprit juvénile et colérique l’a édifié avec lui. Albus n’a pas fait qu’entendre, il a été l’amplificateur, parfois même le précurseur de ce nouvel ordre de la sorcellerie étalé dans la Gazette. Le lion qu’il était est à mille lieux de celui qu’il est aujourd’hui. Il n’a pas oublié le sortilège impardonnable qui lui a arraché sa soeur cadette. Le gallois partageait jadis l’intolérance et l’aigreur qui se répand à présent dans le myocarde pulsant de Londres. Puis, il a vu les conséquences de la persécution, aveugle et destructrice, des sorciers comme des sans magie. Le doute semé par l’affliction de Minerva a fait de lui une force du bien, l’influence de la magie blanche étant visible notamment à travers ses actions, décorées plus d’une fois, au ministère. Avec la montée des puristes sorciers, ceci dit, le voilà qui remet en question sa place sur l’échiquier de la capitale. Confus et perplexe, le briseur de sorts se tourne vers celle qu’il questionne toujours quand le doute l’accable. Amarante Kirchner. Rencontrés dans d’étranges circonstances, l’allemande et le britannique se sont liés d’une amitié, commencée avant leur premier regard, le visage esquissé à même les pages noircies de la sorcière.

Pénétrant son appartement, il partage une étreinte nerveuse avec la prophète. Albus était le premier adorateur de l’aigle. Son coeur l’a aimé, sincèrement, profondément, jusqu’à ce l’empereur le lui brise et lui arrache le plus précieux d’un orphelin ; sa famille. Un souvenir encore douloureux, pour lui qui interroge dès lors son amie le coeur dans l'âme. J’ai besoin de toi, Amarante, dit le faciès éclairé sous sa lumière. Le phénix écoute avec attention ce que la Sybille lui rappelle, ébloui comme de coutume par sa mémoire autant que par son intellect. Je me souviens bien t’avoir jeté une unique phrase, oui. Un sourire se balade sur son minois d’homme. “Par Morgane, tu es époustouflante.” Murmure-t-il en prenant ses phalanges entre ses mains. Entre le phénix et l’aigle, la plume et la flamme, deux baguettes s’enjoignent et se lient, puis s’assassinent, il renaîtra de ses cendres, l’oiseau de feu pour créer l’arme qui encerclera le malveillant. A ces mots, la mâchoire se verrouille. L’aigle et le phénix. Il a vu leurs patronus de ses propres yeux et reste interdit un moment. Le malveillant. Duquel des deux s’agit-il ? Il doit voir son visage pour le comprendre, lui-même incertain d'être totalement innocent. “Amarante, je dois voir ce que tu as vu.” Le souffle se perd dans l’éther. Il se lève et lui ramène une boule de cristal qu’il dépose solennellement entre ses paumes.  Je n’ai jamais été très appliquée dans les cours de divination. Comment ça marche ? Un rictus amusé s'échappe de ses lippes. “Je te comprends, je n’appréciais pas la matière à Poudlard non plus. Le professeur était un charlatant.” Il marque une pause et s'exprime en décrivant la tache : “D’après mes souvenirs, tu dois tirer la vision de son crâne, avec conviction et en faisant usage de ta baguette. Tu l’emprisonnes ensuite dans la sphère, comme tu le ferais avec un souvenir jeté au coeur d’une pensine.” Il secoue ses cheveux ébènes et attend patiemment qu’elle s'exécute. Puis, brusquement :
Gellert.
La mention de son prénom le fait frissonner. L’expression sur son visage traduit un malaise. Une crainte trop envahissante pour être ignorée. “Lequel suis-je des deux ? Qui est le malveillant ?” Demande-t-il, suppliant. “Sois mon guide, s’il te plait.” Le voilà qui se soumet à elle comme il l’a fait mille fois auparavant. Fais le Albus, construit le, entoure toi des deux personnes qui veillent sur toi. Interloqué, il rétorque : “Construire... Construire quoi ?”

CODAGE PAR AMATIS
AVATAR PAR ETANGS NOIRS

@Albus Dumbledore & @Amarante Kirchner

    Le vestige de cigarette dessine ses dernières fumées, le silence alourdit la pièce éclairée, salon d’ocre et d’argent, des lunes et des étoiles sur les murs, changeantes, se transformant au grès des humeurs de la propriétaire ; Amarante songe et ses pensées peignent le crépuscule d’un tourment, ce qu’elle a vu, elle ne peut y croire, son scepticisme toujours prompt à ajouter des palabres, quand elle analyse ces images, ces actions, ces mouvements, elle pense aux films des moldus, à cette invention magique presque, tant l’invention à révolutionner la perception des gens. Quand elle ferme les yeux pour mieux se concentrer, la projection s’ancre encore, il y a bien le phénix et l’aigle, deux animaux totem, deux oiseaux d’augures et de combat, de force et de créativité, l’un le rouge de la passion, le second les élytres de la royauté. Elle écrase le mégot dans le cendrier, s’empare de la boule, soucieuse et concentrée. Puis se rassoit, son corps épousant les formes du canapé quant elle scrute le cristal, au touché la lisseur de la matière, elle sourit. Aloysius se moquait en jouant à la voyante, pour lui le troisième œil n’existait pas, seulement les gens intelligents et puis ça serait ennuyant de connaître notre destin d’avance, mais lui le savait puisqu’un matin d’Octobre son coeur ne respirait plus.
 De sa baguette, pourtant et sans même en être consciente, elle retire le lambeau, curieuse de son imaginaire. Une tempête d’images défilent, des couleurs, des bombardements, des gestes, l’amour, la passion, la douleur. Les mots viennent, des fusées de compréhension sans rationalité, ils viennent à elle et la possèdent. La clarté naît de l’obscurité se remémore-t-elle, était-ce un vers ou une phrase dans un nouveau manuscrit qu’elle édita ? Albus la supplie d’expliquer quand elle même ne saurait démêler les dérives et les aventures mais surtout l’affrontement.  « Tu es amoureux Albus ? Ce que je ressens s’apparente plutôt vers une folie destructrice. Mais sans destruction pas de construction et sans construction pas de société. Il me semble bien que le malveillant s’accroche à vos deux âmes, quand tu ne feras plus attention l’autre prendra le relais. Gellert et toi. Deux antonymes qui se complètent cependant. » Et Olympe sa panthère, l’animal lunaire se faufile et s’allonge sur le corps de l’Amarante rêveuse. Ses orbes de forêt s’enracinent dans les pupilles enténébrées de son ami tandis que la main glisse et caresse les muscles saillant de la fourrure de nuit.  « Apparemment pour contrer l’aigle il te faudra des alliés, mais des alliés ne suffisent pas, c’est un réseau de résistants qu’il te faudra convaincre. Tu ne seras pas seul… » Dit-elle, égarée dans les analyses, la femme est stimulée, elle souhaite saisir les dérives, les enjeux, enfin comprendra-t-elle que ses visions entretiennent la réalité ?  « L’idée ne t’a pas traversé l’esprit ? Si, puisque tu as savamment élaborer ton cahier des charges dans tous les continents, toutes tes connaissances te serviront. Il faut juste que tu t’organises. » A escient elle s’exclue de la fondation de ce flambeau d’espoir, c’est mutine qu’elle ajoute.  « Je ne serai pas étonnée si tu l’appelais l’ordre du phénix. » Rit-elle enfin. Non cette vision n’est pas sérieuse et les éclats vibrants explosent le germe de l’irrationalité. Les prophétesses sont des chimères.  

La voyante a quelque chose d’hypnotique. Une attraction qui opère jusque dans ses gestes, précis. L’amitié entre l’allemande et le gallois transcende le temps et l’espace. Rencontre écrite dans la voûte céleste du temps, il s’adresse à elle comme s’ils se connaissaient depuis toujours. Des années de fraternisation on et de partage les ont tous les deux fait monter en estime l’un pour l’autre, la Cassandre devenant pour lui plus que la sorcière qui l’a interpellé un jour, au détour d’une rue. Entre eux, la confiance règne. C’est la raison pour laquelle il fait un pas vers elle. Sa présence dans l’appartement de la jeune femme n’est pas anodine. Albus a besoin d’elle. Besoin de sa lumière et de ses conseils. Dans l’obscurité il cherche son guide cosmique, mais aussi son amie. L’amitié a pris une signification particulière dans la vie de Dumbledore, depuis la disparition des siens. Il n’y a que sur elle et les quelques autres qui partagent sa vie sur lesquels il peut véritablement compter.

Le briseur de sort l’observe, les traits empreints de nervosité. Il ne réagit pas lorsque la fumée vient chatouiller ses narines, et se contente de se tenir près d’elle. Les murs constellés de son antre semblent se mouvoir, changeants au gré de l’humeur du devin. Elle saisit enfin l’orbe et s’exécute doucement. Sans dire un mot, Albus admire l’opération. Pour tout dire, s’il a longuement étudié la procédure à Poudlard, il n’avait encore jamais vu de prophétesse à l’oeuvre. Amarante éclipse tous les charlatans de Londres d’un revers de la baguette. “Impressionnant.” Souffle-t-il d’un air satisfait. Des réponses surgissent enfin de ses lippes. Des questions, aussi. Tu es amoureux Albus ? Ce que je ressens s’apparente plutôt vers une folie destructrice. Mais sans destruction pas de construction et sans construction pas de société. Il me semble bien que le malveillant s’accroche à vos deux âmes, quand tu ne feras plus attention l’autre prendra le relais. Gellert et toi. Deux antonymes qui se complètent cependant. Les mots de la sorcière le laissent pensif un long moment. Face à l'énigme, il prend peur. “Amoureux ? Grindelwald m’a brisé le coeur, il y a longtemps. Je lui en veux. Je m’en veux, à moi aussi. Je repense souvent à lui à regret, si telle est ta question.” Commence-t-il. “Ce qui arrive importe plus que notre querelle.” Il pousse un soupir et voit la panthère se mouvoir près d’eux. “J’ai besoin de toi, Amarante. J’ai perdu ma soeur à cause de la magie noire, je refuse de répéter l'expérience. Il me faut être une force du bien, peu en importe le prix.” Accepter de commettre des erreurs n’est pas dans la nature de Dumbledore. Cependant sincère avec elle, il l’écoute s’exprimer. Apparemment pour contrer l’aigle il te faudra des alliés, mais des alliés ne suffisent pas, c’est un réseau de résistants qu’il te faudra convaincre. Tu ne seras pas seul… Le souffle du gallois se coupe subitement. “Un réseau de résistants… C’est bien une guerre qui commence.” Remarque-t-il. L’inquiétude grandit en lui. Déploie ses ailes au-dessus de leurs crânes auréolés. Une chance. L’idée ne t’a pas traversé l’esprit ? Si, puisque tu as savamment élaborer ton cahier des charges dans tous les continents, toutes tes connaissances te serviront. Il faut juste que tu t’organises. A ces propos, la pièce baigne dans le silence. Je ne serai pas étonnée si tu l’appelais l’ordre du phénix. La prophétesse rit aux éclats et Dumbledore écarquille les agates. “L’Ordre du phénix…” Il marque une pause. Le poids du monde s’écrase sur ses épaules. “Et si j’échouais ? Tout devra être calculé d’avance, méticuleusement.” Il prend délicatement sa main entre ses phalanges d’homme. “Je n’y parviendrai pas sans toi, ceci dit. Sois notre voyante attitrée, s'il te plait.” Il joue avec ses doigts. “Accepterais-tu d'être le compas de cet... Ordre du phénix ? Et de me ramener vers la lumière si je venais à m'égarer ?” Il poursuit : “Je me promets de faire la même chose pour toi. De te protéger également. Toujours." Rassemblant ses esprits, il pointe du doigts la Gazette près d'elle. “Gellert possède la baguette de sureau, c'est là notre premier obstacle. Seul, je ne peux rien contre lui. A plusieurs, ceci dit, nous aurions des chances de le terrasser. N'est-ce pas ?"

CODAGE PAR AMATIS
AVATAR PAR ETANGS NOIRS

@Albus Dumbledore & @Amarante Kirchner

    Olympe ronronne de quiétude, les doigts de sa maîtresse caressant la fourrure noire aux reflets iridescents ; elle songe Amarante, à ces visions de batailles, ces cris et ces chasses ; la société sorcière se dissipant en factions, le peuple coupé par les classes et les ambitions. Quelle affligeante normalité se dit-elle, puisque l’histoire a vu, déjà, ses enfants se battre pour des chimères, pour des desseins égoïstes. Tant qu’il restera sur terre un seul charismatique afin de faire plonger dans le néant le progrès et l’humanité… et quel est le but de l’humanité puisque la vie semble si vaine, si lourde. Amarante recommence, puise sur ses lèvres la saveur de la fumée d’un vestige de cigarette ;  se mouvant dans le salon elle s’assoit distraitement sur le tabouret de velours, face au piano. Elle n’en joue pas.  « Es-tu nihiliste Albus ? Gellert l’est. Il détruira pour façonner sa vision du monde, la rendre réalité. Des principes racistes, prônant la valeur du sang. En Allemagne, il y a l’antisémitisme, en France aussi énormément. Les juifs sont devenus les victimes. Les nés moldus le seront dans notre société. » Elle énonce des faits, met à distance la colère et les sourcils néanmoins, se froncent, imperceptible expression de contrariété ombrageant les traits calmes de la femme. Et soudain les notes graves, trois accords pour une ballade. Elle a au coeur l’ouverture et la compréhension, la tendresse et la compassion, quand bien même Amarante pourrait se montrer passionnée pour un homme rougi par ses idées corruptrices elle le considérerait dans l’entièreté de son amour, sans juger. Gellert, cependant, apparaît comme un danger.  « Je ne suis pas sûre que tu puisses tomber amoureux Albus, je te sens fragile. Tu devras choisir entre Gellert ou l’ordre du phénix. » Puisque son ami semble attaché à ce projet de tisser sa toile, ainsi l’ordre existera-t-il.  « Et que veux-tu faire ? Sauver des nés moldus ? Et encore ? Récupérer les reliques ? Pour quoi faire ? » Amarante questionne doucement, ne brusquant pas les élans d’Albus, elle le sait prompt à prendre les choses en main bien que le doute persiste. Curieuse, elle s’imagine retomber en transe pour en récupérer d’autre élément, d’autre image. Elle ne s’imaginait pas croire la véracité de ces visions qui l’assommaient chaque nuit, particulièrement lors de la lune pleine et profonde, reluisant ses éclats d’argent sur les meubles et la peau.
   « J’accepte bien volontiers cette charge. » Un rôle stratégique qui sied à son esprit affamé d’action. Si Amarante devait obéir, elle serait également la conseillère d’une force s’accordant à ses principes… Toute de mystère et de complexité, Amarante ne cesse de comprendre chaque personne qu’elle croise, possédant dans sa raison des millions de sentiers d’explications, une célèbre philosophe explicitera cette notion de banalité du mal, obéir sans réfléchir, fonctionnaires et travailleurs unis dans l’esclavage et l’exploitation, car il faut bien payer son loyer, ses charges, et puis, les autres, ceux qui se tueraient pour garder entre eux leur privilège, phallus placé dans le pouvoir. Albus l’émeut, vers lui pour l’étreindre elle lui donne un baiser sur la joue, chaste et fraternel, protecteur et maternel.  « Ne tombe pas amoureux. » Elle sait que son ordre s’auréole d’absurdité ; on empêche pas l’attirance et les transports.  « Tu aimerais récupérer les reliques de la mort ? Mais n’est-ce pas une cause perdue ? Ne préférerais-tu pas commencer à observer les agissements ? A analyser la situation ? Puisqu’on écoutera les discours de Gellert, le monde sorcier croissera et grandira dans la haine. C’est un mouvement de résistance discret qu’il faudrait pour contrer la politique bruyante et orgueilleuse de Grindelwald. Que l’on s’échange déjà nos adresses, que l’on prenne des surnoms, que l’on protège nos camarades qui ont eu la malchance de naître le sang considéré comme brouillé et impur. Quelles sont tes valeurs, Albus ? » Elle arrose la tasse d’un thé de bergamote fumant, de sa baguette fait apparaître des scônes beurrés.