quête reliques 02 — hellfire club

face claim : (c) ice and fire pseudo : ftgg.

quête reliques ; Hellfire club

@nile shafiq, @addolorata alighieri, @algie longbottom, @theodora templer

Avant-propos

Les quêtes suivent un schéma précis en posant une situation initiale, un objectif, des obstacles probables, une récompense et les risques encourus si/quand tout se passe/ra mal. Le MJ sert avant tout ici de modérateur de jeu, postant pour vous proposer plusieurs choix et conséquences à chacune de vos actions, et se garde le droit d'intervenir davantage en jouant directement un PNJ. À noter qu'il est possible, si vous le souhaitez, d'embarquer un autre personnage dans votre quête personnelle, mais attention : selon la quête, vous risqueriez de prendre de gros risques en choisissant de le faire.

Contexte

Situation initiale Au coeur de Londres, la vie bat son plein, les âmes qui se déplacent sans imaginer que sous terre se trouve des parcours différents, vestige de catacombes romaines, où des mages noirs s'exercent à l'abri des regards et des jugements, esprits libres de la confédération sorcière. Le Hellfire Club, une sorte de secte créee dans les années 1700 par un certain Francis Dashwood, sorcier alors réputé pour collectionner divers artefacts magiques, profite encore d'un engouement légitime : leader charismatique, promesse de pouvoir, en ces temps troubles, chacun cherche à se protéger ou à détrôner le sang mêlé à la tête du ministère. Ce soir se tient une rencontre particulièrement importante entre les membres du Club, c'est le solstice d'été (ils se basent sur un calendrier différent) et cette fête de lumière parle d'un spectre bien particulier : celui de l'invisibilité. C'est pour cela que les comparses Enfants de Morgane se mettent en tête de s'infiltrer en espérant récupérer dit artefact, ou tout du moins, un indice.

Objectif principal avoir un indice sur la localisation de ce qu'il pense être la cape d'invisibilité, une des trois reliques de la mort, surtout pour faire chier le monde, faut être honnête.

Obstacles possibles Premièrement, il faudra réussir à trouver le lieu de la petite sauterie sans se perdre. Des pièges particulièrement cruels jonchent les catacombes, ensuite, rester caché dans des couloirs étroits ne sera pas une mince affaire, il vous faudra peut être vous fondre dans la masse ou être coopté par quelqu'un d'autre. Enfin, votre couverture pourra se défaire à tout instant, la suspicion des membres est grande.

Récompense disponible Un échange avec un membre qu'on prend pour le fou du roi, mais qui est surement le plus censé de tous, parce qu'il détient un indice précieux sur l'emplacement de la cape, se définissant comme un descendant des 3 frères, un genre de bâtard que personne ne croit.

Risques encourus Blessures et contusions multiples, être démasqué et se retrouver à être l'oeuvre d'art des sorciers férus de magie noir, se perdre dans les catacombes et mourir de faim. Et de soif. Et de folie. Enfin bref, truc nul hein.

Instructions

Difficulté: 10/10. (Dé à utiliser: Difficile)
Conditions de réussites: Obtenir 8 lancers favorables. Au moins trois lancers du topic doit porter sur l’intrusion dans les catacombes , et deux autres sur l'échange avec le membre fou, il est très lunatique et pourrait imaginer que vous vous moquez de lui. Une fois qu'il a pris la mouche, c'est terminé. Enfin, un lancé portera sur la sortie des catacombes, bah oui, vous pouvez encore vous perdre, hein, on vous connait.

quête reliques ; Hellfire club

@algie longbottom + @addolorata alighieri + @theodora templer

Après le fiasco des cornes d'éruptifs, Nile ne pensait pas qu'Eabha l'autoriserait à repartir en mission un jour, mais Addolorota avait réussi l'exploit incroyable de convaincre la leader implacable de leur petite organisation qu'un briseur de sorts ne serait pas de trop pour suivre la piste qu'elle avait flairé, et qui, selon elle, les mènerait jusqu'à la fameuse cape d'invisibilité que la Mort elle-même avait, soit-disant, elle-même fabriqué du tissu de sa propre cape. Des sornettes, si on lui demandait son avis, mais la libraire savait mieux que de bassiner l'omanais de fantasmes à propos d'un livre de conte pour enfants. Un instant, il avait même eu peur qu'elle tente de lui faire lire la biographie de ce Sir Dashwood dans laquelle elle avait tiré toutes ses informations. Heureusement, elle s'était contentée de prononcer les mots magiques, de lui vendre une quête périlleuse pleine de dangers, de pièges, de magie noire et d'artefacts enchantés. En outre, tout ce à quoi il ne pourrait résister. L'appel du danger nourrissant ses muscles d'une énergie indescriptible, et la curiosité naissante des paroles de l'italienne, qui relatait de rituels, d'infiltration et d'une collection de reliques magiques, parmi lesquelles, une capable de rendre invisible. Si la seule promesse de l'item mythique ne saurait convaincre le diablotin, le niffleur en lui ne pouvait s'empêcher de saliver en imaginant tous les trésors qu'il pourrait potentiellement récupérer. Oui, Addolorata lui promettait monts et merveilles et il accepta sans hésitation, un petit sourire sur les lèvres. Déjà, une idée fleurissait dans son esprit de lutin. Il ne pouvait décemment pas se lancer dans cette entreprise risquée sans sa partenaire de crime préférée, qui ne manquerait ça pour rien au monde.

« Sois prudent, lui intime Gabrielle en caressant Balhūt, sa salamandre de feu nouvellement acquise. Elle ne s'entend pas avec Niflette, son niffleur, et il ne peut pas risquer de les laisser seuls à son appartement. Alors quand le lézard n'est pas à Gringotts, il la laisse traîner dans la grande bâtisse de leur culte, aux bons soins des résidents qui se sont pris d'affection pour la petite bête. Jamais, répond-t-il en gratifiant la jolie blonde d'un clin d’œil malicieux avant de se tourner vers Addolorata et Théodora qui l'attendent pour se mettre en route. Juste un dernier stop, et nous pourrons y aller. »

Il a caché son dessein aux deux femmes : il ne saurait se passer d'une troisième présence féminine à ses côtés. Rictus à la commissure des lippes quand il frappe du poing à la porte d'une des nombreuses pièces de leur abri. Il a demandé à Algie de se tenir prête et d'avaler sa langue. S'il venait à s'ébruiter qu'ils comptaient repartir en mission ensemble, Abelforth se serait sans doutes chargé de les petrificus totalus lui-même. En mettant ainsi ses deux accompagnatrices sur le fait, ils ne risquaient de s'attirer que leurs foudres, qu'ils pourraient plus aisément gérer que celle d'Eabha.

« On attend plus que toi. » Regard en arrière pour confronter les interrogations silencieuses de la libraire et de la médicomage, tandis que sa fidèle acolyte se dévoile dans le couloir. « Si les choses tournent mal, on sera bien content de l'avoir. »

Addolorata l'historienne, Théodora la médicomage, Nile le briseur de sort et Algie la chasseuse, ce Hellfire Club, comme l'appelle la libraire, n'a qu'à bien se tenir.

A la faveur du crépuscule, le petit groupe infernal s'avance vers l'entrée des catacombes.

« Bon, déclare Nile en claquant des mains. Par ici, mesdames. C'est l'heure de la distribution. » Sourire pas peur fier encastré sur son visage insolant, Nile ouvre sa veste et plonge sa main dans la poche sans fond qui y est cousue. « Vos offrandes pour la cérémonie. »

Addolorata lui avait expliqué que chaque membre était tenu de ramener un artefact magique, et le briseur de sort l'avait bien vite rassurée : des objets bizarre, en veux-tu, en voilà. Son bureau, son bureau et son coffre à Gringotts en étaient remplis. Ceux qu'il avaient choisis étaient pris de charmes et malédictions qu'il n'avait pas levé, pour ils étaient généralement inoffensifs.

« Pour toi Algie, un poignard qui ne laisse aucune trace. Il plonge sa main dans la poche et en ressort une lame à la poignée de bronze. La lame entaille bien mais toute marque s'efface aussitôt que la pointe se détache de la peau, explique-t-il en démontrant les propriétés magiques de l'artefact, dessinant sur son avant-bras une ligne qui rougit dans une fine traînée de sang, qui s’évapore aussitôt que la lame se sépare de sa peau basanée. Pourtant, la blessure est bien là. Je pensais te l'offrir comme cadeau de mariage. Si on s'en sort vivant, il est à toi. » Clin d’œil entendu. « Pour Addo, comme je sais que tu adores les livres, je t'ai choisi un grimoire aux pages vierges enchantées pour retranscrire les pensées qui traversent l'esprit de celui qui le tient. Il sort ensuite le gros bouquin à la couverture sculptée bleue. Sur le devant, les vestiges d'un verrou qui avait depuis longtemps été explosé. Juste, heu … ne lis pas les premières pages. C'est un peu embarrassant. » Et enfin, il se tourne vers Théodora. « Et pour toi Théodora, un miroir vieillissant. Il lui présente un miroir rond à la poignée incrustée de petites pierres scintillantes. Petit à petit, ton reflet commencera à vieillir sous tes yeux. La dame qui me l'a vendu affirmait que le miroir savait quand son porteur allait mourir, et ne pouvait pas vieillir au-delà. Alors évite de regarder trop longtemps, pour éviter les mauvaises surprises. »

Il garde le meilleur pour la fin. Le meilleur objet pour lui-même, juste au cas où ce culte qu'ils traquent ont la bonne idée d'organiser un concours de la meilleur offrande. Les artefacts remis, le petit groupe est paré. D'un tournoiement théâtral, le regard brave, Nile se tourne vers l'entrée des catacombes.

hellfire club

@Nile Shafiq @Theodora Templer @Addolorata Alighieri

« Run, run, run with the railroad
Get outta their sight
When the engine turns then you gotta move on
And you gotta move on at night »

Attachant ses bottes de chasse, Algie ne peut pas réprimer son sourire. Non pas qu’il lui viendrait à l’idée de le faire. Des heures qu’elle trépigne dans la chambre qu’elle occupe depuis quelques semaines chez les Enfants de Morgane. L’impatience avant toute bonne aventure, fut-elle une chasse périlleuse ou une infiltration dans une secte. En tout cas, elle n’en sait pas beaucoup plus. Nile a débarqué, son rire de gosse qui prévoit une bêtise accroché aux lèvres, et pour la seconde fois en à peine quelques mois, Algie s’est vue projetée plus de dix ans en arrière. De quoi a-t-il parlé ? De cape d’invisibilité aux mains d’une secte et d’un soit disant Sir Dashwood. Algie a tenté de poser des questions, mais les détails n’étaient pas la partie qui avait le plus intéressé son partenaire de crime. Non, il s’était focalisé sur les dangers d’une telle mission, les richesses qu’ils pouvaient en retirer (car, encore une fois, elle lui devait une bourse depuis l’affaire des cornes d’éruptif, et par Merlin, il le lui répétait déjà si souvent qu’elle envisageait presque de retourner au manoir Longbottom pour piller la cache secrète de son père dont elle connaissait l’existence depuis ses neuf ans.)

Alors, quand on tape quelques coups secs et rythmés à sa porte, Algie bondit, déjà apprêtée, comme au bon vieux temps. Toute sa tenue est adaptée, même si elle ne sait pas encore à quoi s’attendre. En tout cas, il lui sera plus facile de se battre en pantalon qu’en robe. Ses cheveux bouclés ont été attachés en une natte qui pend sur une de ses épaules. Elle ne peut s’empêcher d’arborer un immense sourire devant Nile et les deux jeunes femmes qui l’accompagnent. Il lui avait dit de qui il s’agissait, et lui avait intimé de ne rien dire. Qu’il avait été difficile de tenir sa langue en croisant Addolorata un peu plus tôt. « Promis, vous ne le regretterez pas. » Algie sait être utile. Même si désormais, tous les Enfants de Morgane savent que mettre Nile et Algie ensemble, c’est une recette pour un désastre, il n’empêche qu’ils sont particulièrement efficaces.

Ils arrêtent leur petite procession à l’entrée des catacombes, et Nile annonce une distribution. Algie lève un sourcil, curieuse de ce qu’a pu leur rapporter Shafiq. Des offrandes pour la cérémonie ? Algie n’a pas le temps de poser plus de questions, que déjà son objet apparaît. Devant la lame de bronze, ses yeux s’éclairent, même si les gestes qui accompagnent la description de l’objet auraient de quoi dégoûter. Mais pas Algie. « Pas mal du tout. » souffle-t-elle, en saisissant le manche et en l’observant de plus près. « Ca me ferait presque mal au coeur de leur laisser. » Mais, Nile pense à tout. Et il ajoute, avec son clin d’oeil, qu’il comptait le lui offrir en cadeau de mariage. Un rire bref lui échappe. « Voilà un cadeau de mariage si peu commun et pourtant si utile. Raison de plus pour le récupérer après alors ! » Et le petit poignard rejoint la poche cachée dans sa manche, agrandie magiquement. Nul doute qu’il saura se montrer utile pour plus tard. Les objets se suivent, le livre qu’il confie à Addolorata, et auquel Algie ne peut retenir un sourire amusé, préférant presque ne pas imaginer ce qu’a pu penser Nile. Non, clairement, mieux vaut ne pas s’aventurer par ici. Puis, le miroir vieillissant. Voilà bien un objet qu’Algie est ravie de ne pas posséder. Se voir vieille, déjà, ce serait un coup dur pour son égo, mais en plus, pouvoir déterminer le moment de sa mort… Non, ce serait retirer tout le sel de la vie. Algie est trop joueuse pour vouloir avoir de telles certitudes.

Elle lève les yeux au ciel devant ce retournement théâtral de son ami, et s’approche, posant une main sur son épaule. Les yeux rivés sur les catacombes. « Mesdemoiselles, Monsieur, je suppose qu’il est temps de nous jeter dans cette fosse. » Ravie d’être équipée pour. « J’imagine que ce n’est pas le genre de petite fête où n’importe qui peut se rendre. Vous avez un plan ? » Algie peut déjà prévoir que quelques une de ses capacités pourront leur venir en aide. « J’ai l’habitude de traquer des animaux. Les trouver eux, cela ne devrait pas être trop difficile. » Et puis quelque chose lui vient en tête. « Je laisse à Nile le soin de défaire les pièges, et je me charge de les repérer. » Anticipation dans la voix, la détermination dans le regard, et une pointe d’amusement dans le sourire. Après tout, c’était bien son travail, non ? « Est ce qu’il y a autre chose qu’il faut savoir avant de se lancer ? » demande-t-elle, cette fois-ci en se tournant vers Addolorata. Pour une fois, Algie se promet d’être prudente. Au moins un peu. Addolorata et Théodora n’ont pas l’air aussi enthousiastes à la perspective de faire face à des pièges dangereux que Nile et elle.

(c) DΛNDELION

Quand on lui avait dit qu’elle partait en mission, Theodora avait levé un sourcil un peu sceptique. Peut-être était-ce la présence d’Addolorata qu’elle ignorait la plupart du temps qui la plongeait dans une perplexité certaine, mais toujours était-il qu’il avait semblé judicieux qu’une ancienne médicomage soit de la partie. En soit, ça ne la dérangeait pas : c’était bien mieux que de broyer du noir dans son appartement et si elle pouvait faire quelque chose pour les Enfants de Morgane qu’elle avait intégré depuis peu, tant mieux (non pas qu’elle soit bienveillante et généreuse, c’était juste un sentiment de pur égoïsme qu’il fallait faire cramer et exploser quelque chose pour se détendre). Mais elle avait envie de rappeler à tous qu’elle avait sa magie bridée et aussi un stress post-traumatique certain. Cela ne sembla arrêter personne ceci dit, et elle se retrouva ce soir-là de l’aventure, silencieuse et observatrice, sans un sourire à personne, surtout pas Addolorata qu’elle pourrait bien laisser derrière elle si seulement elle n’avait pas un peu d’importance pour Susan. Frustration.
L’arrivée de Nile Shafiq, un garçon que Theodora détailla immédiatement du regard de son air froid, ne lui fit ni chaud ni froid. Quand il leur intima de s’arrêter et d’attendre quelqu’un surprise, Theodora leva les yeux au ciel. On n’allait quand même pas emmener tous ses potes non plus ?!
L’arrivée d’Algie apaise un peu Theodora qui avait peur que ce fut un autre homme. Algie lui semble sympathique et Theodora emboite le pas des trois autres sans broncher, vigilente et alerte cependant. Lorsqu’elle reçoit le miroir, Theodora le regarde longuement.
Elle sait ce qu’elle va faire évidemment.
Elle va regarder pour savoir. Mais pas tout de suite. D’abord il y a plus important.
« Merci, Nile. » dit-elle sobrement et simplement.
Il lui semble déjà plus sympathique. Elle vient faire tourner le miroir et observe son reflet qui commence subtilement à changer ses traits. Elle s’est toujours imaginée jeune alors… que lui montrera le miroir ? Theodora n’ira pas jusqu’au bout et redressera son regard sur la petite troupe. L’entrée des catatombes donc. On lui avait donné un plan qu’elle avait su mémoriser mais le plan était vieux de plusieurs années déjà. Quelques galeries avaient pu être rajoutées et Theodora savait qu’elle pouvait se tromper quand bien même l’admettait-elle difficilement. Cela lui fit penser aux arènes et aux galeries en dessous où ils étaient entassés comme des bêtes. Elle décide de se concentrer sur la voix d’Algie qui se remet à parler. Algie semble d’ailleurs organisée et prête. Cela lui plait. Theodora déteste l’improvisation quand bien même sait-elle mieux que personne qu’il faudra bien durant cette quête.
« Est ce qu’il y a autre chose qu’il faut savoir avant de se lancer ? »
« J’ai une mémoire photographique. » dit-elle enfin, brisant le petit silence et disant plus de trois mots depuis le début où ils se trouvaient ensemble. « J’ai retenu les plans parfaitement mais on n’est pas à l’abris qu’il y ait des galeries ajoutées ou même condamnées. Je pourrais vous guider au début et à la fin… » Elle s’éclaircit la gorge. Mentionner son stress ? « Il est possible que je me mette à paniquer. Si c’est le cas… » Elle s’interrompt. « Faites moi faire des additions et soustractions simple... » Sérieuse et impassible, froide au possible, Theodora pose son regard sur l’italienne.

ROSA RUBICUNDIOR LILIO CANDIDIOR

Addolorata Alighieri et @Nile Shafiq, @Theodora Templer, @Algie Longbottom

Aussi curieuse que cultivée, Addolorata s’intéressait à tout un myriade de sujets et c’est son intérêt assez récent pour l’histoire de l’occultisme sur les Îles Britanniques, qui lui permis de découvrir l’existence du Hellfire Club et de l’un de Sir Francis Dashwood, l’un de ses créateurs. Cette secte fondée au XVIIIe siècle connu un essor fantastique en promettant à ses membres de les aiders à percer les innombrables secrets du monde magique et notamment celui de l’invisibilité. Et c’est en se penchant avec beaucoup d’attention sur l’autobiographie du 11e Baron le Despenser qu’elle lu quelques lignes qui parlaient d’un artefact mystérieux, un tissu, capable de faire disparaître celui qu’il recouvre. En lisant cela, l’italienne pensa directement aux Reliques de la Mort et s’empressa d’en faire part à ses camarades, qui furent particulièrement intéressés par cette information semble-t-il sérieuse. Après d’autres recherches, la libraire apprit avec stupeur que le Hellfire Club n’avait pas disparu, comme on pouvait l’imaginer, mais que plusieurs dizaines d’illuminés se rassemblaient dans les catacombes de Camden en plein cœur de Londres pour réaliser ses rituels magiques curieux et excentriques.

Il fut alors décidé qu’elle et d’autres Enfants De Morgane participeraient en secret à la prochaine sauterie magique organisée par ces amateurs de pouvoirs occultes pour glaner des informations au sujet de la cape d'invisibilité. Instinctivement, la brunette se tourna vers l'intrépide Nile, qui même s’il avait de gros soucis pour canaliser ses émotions et plus particulièrement sa soif d’aventure, demeurait un excellent briseur de sorts ainsi qu’un magicien aux qualités irréprochables. Après tout n’était-il pas l’héritier mâle de la branche principale de la prestigieuse et très ancienne famille Shafiq ? Fort logiquement, Alfie Longbottom, son éternelle comparse, connue pour ses talents de chasseuse se joint à l’équipage… Mais le hasard ne faisant pas toujours bien les choses, ou peut-être que si en fait, une certaine Theodora Templer fut greffée à cette mauvaise troupe, grâce à son passé de médicomage. Evidemment la présence de la grande blonde mis la méditerranéenne terriblement mal à l’aise. Bien qu’elle soit à l’origine de son entrée au sein du Culte de Morgane, la Alighieri se savait détestée par la né-moldues qui au mieux la voyait comme une rivale, au pire comme un simple parasite tournant autour de Susan. O Joie. Pensa très fort la florentine au moment où l’ancienne combattante d’arène parla de ses crises de stress soudaines.

Plantée devant l’entrée du souterrain, la native de Florence ne put s’empêcher de penser à la galloise qui comptait autant dans sa vie que dans celle de la Templer. Pour une fois, c’était elle qui allait prendre des risques et mettre sa vie en danger… si jamais l’Umbridge apprenait cela, elle se ferait sans aucun doute une joie de lui passer un savoir et de la mettre devant ses propres contradictions. Quoi qu’il en soit, la petite brune ôta rapidement cette idée de son esprit pour se rapprocher du groupe et prendre la parole. Theodora étant handicapée par son stress post traumatique, Addolorata était sans aucun doute la plus saine d’esprit de ce quatuor improbable.

« Nous ne connaissons pratiquement rien de ce nouvel Hellfire et ces catacombes ne sont pas forcément un terrain de jeu favorable pour nous, même si Theodora, semble en connaître désormais les plans par coeur. Je propose donc de favoriser avant tout la discrétion… S’il le faut jouons aux nouveaux membres et tentons d’en apprendre plus sur leurs secrets et notamment les Reliques de la Mort… »

En effet les moeurs de ce nouvel Hellfire Club étaient peut-être encore pires que l’Historique. Les sorciers ne savaient pas à quoi s’attendre alors la prudence semblait réellement de mise. Il s’agissait en tout cas de la meilleure solution pour la charmante Toscane. « Pour ce qui est des pièges, je pense que nous sommes obligées de mettre nos vies entre vos mains à Nile et à toi Algie… » Dit-elle en lui adressant un petit sourire avant de fouiller dans sa petite sacoche en toile pour en sortir quatre grosse craie blanche. « Non pas que je ne fasse pas confiance à notre amie Theodora, mais je ferais une croix à chaque embranchement que nous prendrons, cela nous aidera sans doute à retrouver la route de la sortie en cas de problème, ou de fuite précipitée par exemple. » Ou d’un accident mortel, mais Addolorata préféra garder tout cela pour elle afin d’éviter que sa jeune “rivale” ne prenne cela pour elle et ne s’imagine que la ritale voulait la voir disparaître définitivement. Quoi qu'il en soit elle donna une craie à chacun de ses coéquipiers, avant de s'approcher de Nile et de lui dire d'un ton amusé : « Très instructives les premières pages de ce carnet Nile... huhu...»

Canzone triste

⇜ code by bat'phanie ⇝