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 how did i get here, sitting next to you? (goyle family)

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Message (ϟϟ) Sujet: how did i get here, sitting next to you? (goyle family)   how did i get here, sitting next to you? (goyle family) EmptyMar 23 Juin - 22:12

11 août 1914, Céim an Dáimh.
Il n’a plus rien à faire ici.” Grognement à sa gauche. “Il a une enfant. Elle porte notre nom, qu’est-ce que tu voudrais en faire exactement ?” Grognement à sa droite. Les chiens sont de sortie, et comme d’habitude il en faut peu pour qu’ils soient à la gorge l’un de l’autre. Le premier est grand et a les muscles saillants, la tête droite et l’oeil meurtrier ; le deuxième, bien qu’aîné, a la carrure moins large, les épaules visiblement écrasées par le poids des responsabilités mais le regard fier. L’un a la rage enchaînée à l’âme, émanant de lui par vagues nauséeuses, l’autre a appris à maîtriser la sienne, la carapace épaisse et les méthodes vicieuses. S’infiltre sous la peau sans même qu’on s’en rende compte, empoisonne tout ce qu’il frôle. “J’ai bien une idée de c’qu’on pourrait —” “Assez.” Le cadet s’étouffe d’indignation, obéit pourtant. Pour l’instant. Tout le monde sait que Eamon Goyle ne fait souvent pas le poids face à son frère, qu’il n’a obtenu le rang de patriarche qu’en rampant aux pieds de leur père, en façonnant son propre fils à leur image avec plus d’ardeur que ses adversaires. “Kieran.” Son nom le fait presque sursauter : il avait passé les quinze minutes précédentes à faire corps avec le canapé, espérant probablement finir par y disparaître totalement, même si la technique n’a jamais très bien fonctionné. Se redressant avec un soupir, son corps se tend en sentant la main de son oncle le gratifier d’une claque sur le crâne. “Dégage, Kamren,” aboie-t-il immédiatement, bondissant pour le toiser. Vingt ans plus tôt, il aurait baissé la tête et aurait tenté d’aller se réfugier dans l’ombre de son père. Ce dernier ne faisait alors que lui rire au nez, le pousser brusquement face au bourreau, rattraper par le col le gosse prêt à fuir. Aujourd’hui, il ne fuit plus. Les yeux plantés dans ceux de son oncle, il a la mâchoire serrée et la tension ambiante ne fait qu’amplifier son envie de le remettre à sa place. C’est la main d’Eamon, s’abattant comme toujours sur son épaule, qui l’oblige à détourner le regard, fixer d’un air buté un tableau représentant l’un de leurs honorables ancêtres (paraîtrait-il). “Tu représenteras la famille.” Évidemment. “Ravi,” siffle-t-il, grinçant des dents en sentant les phalanges se resserrer autour de lui. “S’il avait ce qu’il fallait, il aurait profité de l’interrogatoire pour —” “Kamren —” “Prochaine fois tu t’en chargeras toi-même. Sauf qu’on t’a rien demandé, huh ? Personne en a rien à foutre d’un —” “ASSEZ !” Silence orageux. L’épaule hurle sous la pression et même l’oncle cille, mais ils ne bougent pas. Raclement de gorge du père. “Bien. Ni Kamren ni moi ne serons présents. Je compte sur toi et Calum pour évaluer la situation, et m’en faire part ensuite. Si cette première rencontre est… Concluante, nous les rencontrerons tous ensemble. Pas avant.” La façon de faire est inhabituelle, les Goyle ayant toujours préféré les réunions grandioses aux rencontres en petit comité, et le jeune homme hausse un sourcil, parfait reflet (pour une fois) de Kamren. Qui ne se prie pas pour faire savoir à son aîné à quel point l’idée est aberrante, basculant rapidement dans des hurlements incohérents. Bientôt, les chiens sont à nouveau à la gorge l’un de l’autre, le futur roi ayant rejoint la mêlée à son tour, et il comprend pourquoi son père a cette fois encore choisi de bousculer les traditions : un bain de sang ferait tache sur le blason qu’il s’acharne à vouloir redorer.

24 août 1914, toujours Céim an Dáimh.
Appuyé contre le dossier de l’un des fauteuils du salon, l’hôte du jour fait tourner un verre de whisky entre ses doigts, la mine sombre. La pièce, la plus spacieuse de leur noble manoir, est éclairée par les rayons de soleil s’infiltrant par les larges fenêtres, et confère une ambiance trop chaleureuse pour la rencontre à venir. Ou pour son humeur. Autour de lui, quelques bibliothèques faites de bois sombre aux bouquins poussiéreux, puisque personne n’est plus là pour les lire depuis le départ de Moira, deux fauteuils supplémentaires et un canapé dans lequel son frère est avachi en attendant lui aussi l’heure fatidique, quelques tableaux qu’on s’acharne à garder en état bien que plus personne ne se souvienne de qui y est dépeint. Plus loin encore, et sans doute parce qu’elle ne supporte pas l’idée de se tenir à moins d’un mètre de distance de lui aujourd’hui, Adalind Goyle, qui parvient à lui donner l’air d’être parfaitement heureux tellement elle tire la gueule.
Finalement, ou déjà c’est selon, les invités arrivent, accueillis par leur vieillissante elfe de maison, Milney. À vrai dire, elle commence à avoir assez de mal à se déplacer pour qu’il soit finalement plus efficace d’aller ouvrir la porte soi-même, mais elle serait alors vexée. Finissant sa boisson d’une traite, il dépose son verre vide sur la table en bois, fout un coup de pied dans le mollet de Calum pour le motiver à bouger, et essaie d’afficher une expression neutre. Ne me déçois pas, menace soufflant encore contre son oreille, proférée par l’homme qu’il n’avait jamais réussi à vaincre. Quand il aperçoit les arrivants à l’entrée du salon, c’est tout son corps qui se crispe.
“Iollan,” salue-t-il froidement, tentant tant bien que mal d’incarner le fameux représentant de la famille qu’on avait voulu faire de lui. Le rôle est mal maîtrisé : dans les yeux, des étincelles d’énergie refoulée, dans la bouche, le goût de ses éternelles railleries. Son regard perçant ne fait qu’effleurer son parrain, pour se poser sur le visage de la gamine qui l’accompagne. Sa cousine. Sans daigner lui parler, parce qu’il ne saurait de toute façon pas quoi dire à l’une des leurs n’ayant pourtant pas grandi avec eux, il désigne d’un geste bien trop majestueux le logis. “Tu connais les lieux.” Déjà, le sourire moqueur se dessine au coin de ses lèvres. “Tu connais aussi Calum,” ajoute-t-il avec négligence. Eamon le préférait d’ordinaire accompagné de son éternel second, oubliant au passage que Calum pouvait bien souvent être pire que son propre frère. Tant mieux. “Mais tu n’as par contre pas eu la chance de rencontrer ma charmante épouse et âme soeur,” et cette fois-ci toute tentative de retenir la verve carnassière a disparu, “Adalind. Ravie d’être ici, comme nous tous. Eamon n’a malheureusement pas pu se libérer,” l’oeil brillant se tourne enfin directement vers Alecto, “mais c’est certainement mieux comme ça.” Pour toi. Les mots lui viennent facilement maintenant qu’il a laissé de côté la couronne trop lourde pour lui, et il les invite à s’asseoir tout en apostrophant la pauvre elfe qu’ils n’ont pas pu remplacer (par manque de moyens, évidemment). “Milney, des verres pour nos invités ?”



Dernière édition par Kieran Goyle le Jeu 25 Juin - 1:35, édité 1 fois
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Alecto Goyle
sans camp
Alecto Goyle
face claim : Indira Scott
pseudo : KV
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études : Uagadou - terminées
particularité : Troisième Oeil - voit le passé.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: how did i get here, sitting next to you? (goyle family)   how did i get here, sitting next to you? (goyle family) EmptyMer 24 Juin - 23:53

Devant son miroir, Alecto s'observe comme si elle partait en guerre. L'on n'en est pas loin, au final. Les Goyle… avaient tout de l'état-major à impressionner. Elle sait que son père n'est pas en odeur de sainteté, là-bas. En a déduit que s'ils demandaient une visite du frère prodigue et de sa fille, c'était probablement pour la jauger elle. Etait-elle le digne fruit de la branche pourrie de la fière maison d'Irlande? Etait-elle… sauvable? Cela posait sur ses épaules frèles une pression certaine. Oh… elle ferait tout pour la tenir et leur plaire. Probablement que sur elle reposait une part de l'avenir de son père. Si jamais ils découvraient le loup en lui… peut-être qu'ils l'épargneraient, si elle leur avait plu. Par… égard pour elle. Alecto réprime un rire jaune. Elle ne voyait pas dans quel scénario elle pouvait réussir à leurs plaire, mais elle allait essayer en tous cas. Elle porte un ample pantalon à taille haute et une chemise, des bretelles, un pardessus clair. Une tenue relativement peu… adaptée aux bonnes mœurs. Mais elle ne voyait pas les Goyle comme étant de fervents défenseurs de la tradition et de la place de la femme au pied de l'homme. Une robe trop sage risquait de renvoyer une image de petite fille à papa, et… si – il ne fallait pas se leurrer- elle pouvait l'être, ça serait dommage de le clâmer dès le premier abord.

Oh, elle ne se désolidariserait pas de son père. Mais elle pouvait aussi ne pas prendre tous les défauts des enfants cachés dans les chausses de leurs parents. Un soupir. Le chapeau serait de trop. Passer pour une arrogante trop sûre d'elle ne l'aiderait pas. Pour autant… Une sorte de confiance l'habite. Elle se sent… pas prête, non, il ne faudrait pas exagérer. Mais alors qu'elle a pu rêver de bien pire ces dernières nuits… aujourd'hui, elle a presque l'impression qu'elle pourra survivre, et que les Goyle ne vont pas la manger toute crue.

Alecto rejoint son père et lui sourit. Il a l'air d'aller à un enterrement. Elle prends sa main et la serre dans la sienne, pour lui insuffler un peu de courage… Et en un instant, les voilà devant Céim an Dáimh. LA demeure familiale ou elle n'avait encore jamais été invitée. Normale, pour l'enfant du fuyard. Elle lève le nez et admire l'endroit. Un beau bâtiment. Un rien austère, peut-être. Mais dans la lumière du soleil, la métisse lui trouve une certaine beauté. Ils sonnent. Elle inspire. Tout allait sans doute se jouer dans les prochaines minutes. Une petite elfe de maison ratatinée les accueille et les guide, à tout petit pas. Et après ce qui parait une éternité dans ces couleurs aux armes et à la gloire d'aïeux peut-être oubliés depuis longtemps, ils pénètrent enfin dans le salon.

Iollan. Le salut est froid, mais comment peut-il en être autrement quand c'est ce prénom haï qui est prononcé? Quand ils ne font pas l'effort de voir l'homme que son père est devenu, d'essayer de l'accepter? L'homme qui a parlé est relativement jeune. Plus vieux qu'elle… mais ça n'est pas bien dur. Kieran… ou Calum? Alecto a bien fait ses devoirs. Elle a étudié l'arbre généalogique, pour être capable de nommer ses cousins sans hésiter. S'est entraînée à prononcer leurs prénoms si cela s'avérait nécessaire. Il présente l'homme assis sur le canapé comme étant le cadet. Kieran, donc. La jeune femme voit les étincelles dans ses yeux. De la colère? Une énergie qu'il semble avoir du mal à refouler en tous cas. Elle se félicite de porter des gants. Avec une énergie à fleur de peau, il serait un candidat idéal pour lui provoquer une vision et elle n'a pas besoin de ça. Il présente sa femme et ne cache pas son ton pour tenter de maquiller le fait que leur mariage bat probablement de l'aile. Adalind.

Alecto note. Les livres poussièreux, probablements pas ouverts – autant de pas tenter cette approche. Elle note les tableaux entretenus, le verre de whisky vide. Rien de tout ça ne l'aide particulièrement. Elle a déjà bu du whisky, surtout pour goûter. Si le goût l'a surpris, elle y est peu habituée. Elle a préféré la liqueur faite à partir de cet alcool. Pourtant, c'est une bouteille d'un bon whisky qu'elle a apporté. Acheté avec ses économies, parce que venir les mains vides était tout simplement malpoli. Le vendeur lui a assuré que c'était une bonne bouteille. Et elle espère qu'il ne s'est pas trompé. Elle inspire, fait un semblant de révérence assez peu orthodoxe, et prononce dans un gaélique tout à fait correct " Dia duit agus go raibh maith agat as do chuireadh. Is mise Alecto, agus tá áthas orm bualadh libh go léir **." Le gaélique… elle l'a appris surtout par défi, au départ. Une langue compliquée. Et puis, elle s'est prise au jeu, celui de le parler, qui l'aidait dans ses traductions celtiques tant certains mots étaient semblables… comme celui de découvrir de nouvelles racines. Oh, elle se sentait plus africaine qu'irlandaise… mais après tout : si elle devait être fière d'être une hybride… alors il lui fallait embrasser l'Irlande en elle.

La tension est palpable. Alors, Alecto s'approche de son cousin, et lui tends la bouteille dans son emballage de carton recouvert de papier doré, fermé d'un ruban noir. Quelques mots pour expliquer l'absence du patriarche. C'est certainement mieux comme ça… Oh, sans doute. La jeune génération était en général plus facile à charmer que l'ancienne. "J'espère que vous voudrez bien le remercier pour nous de son invitation." Parce que nuls doutes que c'est de son fait. Impossible de passer outre dans ces vieilles familles. La jeune femme sourit à son père. Un sourire qui veut dire allons, ce n'est qu'un mauvais moment à passer. Ils seraient bien vite sortis. Et s'ils jouaient bien leurs cartes… ils pourraient même être relativement tranquilles.

La jeune femme s'assieds dans un canapé et se laisse apporter un verre. Sa main effleure furtivement celle de son père. Courage.



** : Bonjour et merci de nous recevoir. Je suis Alecto, et je suis ravie de tous vous rencontrer.





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Message (ϟϟ) Sujet: Re: how did i get here, sitting next to you? (goyle family)   how did i get here, sitting next to you? (goyle family) EmptyDim 28 Juin - 1:02

Famille Goyle,
Août 1914

What is a rebel? A man who says no, but whose refusal does not imply a renunciation. He is also a man who says yes, from the moment he makes his first gesture of rebellion. (Albert Camus)  @alecto goyle @kieran goyle @calum goyle @adalind goyle


L’érosion des Goyle est derrière lui, ou c’est du moins ce qu’il pensait en s’exilant en Afrique. Le goût métallique du carmin encore sur la langue, le lupin est de retour à sa mère patrie. Les vallées d’émeraude se dérobent devant la rétine d’Icarus. C’est l'île de son enfance qui se reforme face à lui. Une vision qu’il partage enfin avec sa précieuse. Tenant doucement la paume de sa fille, le médicomage se fait le calme personnifié. Sérénité mensongère au visage, il contourne habilement les vagues. La rencontre entre la sorcière et les siens est attendue depuis plus de vingt-deux ans. Malgré les discordes cuisantes entre Eamon, Kamren et lui, il s’efforce de se concentrer sur Alecto. C’est elle qui souhaite savoir. Voir d'où vient son père. S’il ne dit rien, lui-même se fait sceptique quant à la légitimité de la réponse. Prometheus sans attache, son étoile du nord reste la jeune fille basanée, pendue à son bras. Le regard dérive vers l’elfe de maison qui l’a vu grandir. “Milney.” Souffle-t-il. “Voici ma fille, Alecto.” Ils suivent la créature à l'intérieur de la bâtisse et une voix retentit. Iollan. Ce prénom qu’il pensait noyé. Un soupir au bord des lèvres, les iris de jade s'attardent sur le filleul. L’accueil lui arrache un rictus complice. “Kieran.” La voix se colore d’une douceur paternelle. La bienveillance prend le dessus sur l’amertume. Tu connais les lieux. Tu connais aussi Calum. Ignorant la froideur de ses propos, il salue Calum et lève la main vers Adalin pour la serrer. Politesse. Convenances. “Enchanté, Adalind.” Il accompagne ses mots d’un sourire chaleureux, à mille lieux de la placidité habituelle de la fratrie. Adalind. Ravie d’être ici, comme nous tous. Eamon n’a malheureusement pas pu se libérer. Mais c’est certainement mieux comme ça. A la mention du patriarche, il se retient de lever les yeux au ciel, et répond simplement : “Peut-être.

Dia duit agus go raibh maith agat as do chuireadh. Is mise Alecto, agus tá áthas orm bualadh libh go léir. Les syllabes se déversent des lippes de son enfant et le laissent un instant contemplatif. L'affinité pour les langues de la Cassandre le dépasse. Il y a si longtemps qu’il n’a pas entendu sa langue natale, il l’a presque oubliée. Elle tend une bouteille au neveu. J'espère que vous voudrez bien le remercier pour nous de son invitation. Prenant place tous deux sur le divan, Icarus balaye la pièce du regard, sa main effleurant celle d’Alecto. Submergé par des souvenirs de conflit, il garde le silence durant plusieurs minutes. Sortant sa baguette de la poche de sa veste, il agite ensuite l’aubépine et des pierres précieuses se logent dans les mains de leurs hôtes. “Ce sont des joyaux zulu du village de Hluhluwe.” Il marque une pause. “Leurs effets sont similaires au felix felicis. Ils vous apportent la chance.” Se redressant, il poursuit : “Alecto souhaite vous rencontrer depuis longtemps. Je suis heureux que ce soit chose faite.” Il se relève mais déjà l’elfe leur apporte des boissons.

CODAGE PAR AMATIS
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Calum Goyle
sans camp
Calum Goyle
crédits : .sassenach
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: how did i get here, sitting next to you? (goyle family)   how did i get here, sitting next to you? (goyle family) EmptyLun 6 Juil - 21:03

Calum trouvait sa vie relativement compliquée en ce moment, chose dont il n'avait pas l'habitude et qui ne lui plaisait guère, pour tout dire. Entre les interrogatoires, son contrat avec Dora Seeker et les problèmes d'argent inhérents à sa vie, Calum essayait vainement de garder ses idées en place en prenant des contrats où il était sûr de pouvoir se défouler. Fort heureusement, il pouvait toujours compter sur sa famille pour lui faire changer d'air le temps d'une réunion, d'une petite bagarre, de quelques insultes joyeuses balancées dans la langue de chez eux.

Il s'attendait d'ailleurs plus ou moins à une réunion de ce genre pour aujourd'hui, avec le retour du traître dans le domaine pour y présenter sa fille sortie d'on ne savait où, cependant l'ambiance n'était pour le moment pas au plus haut. Kieran était en train de ruminer dans son fauteuil, plus efficace qu'un veracrasse devant une bonne vieille laitue, avec au moins autant d'intérêt pour Calum en cet instant, tandis que sa femme semblait décidée à se montrer aussi engageante qu'une harpie. Le cadet Goyle soupira. Il avait des fourmis dans les jambes. Il avait des démangeaisons dans les mains. Il avait envie de secouer son aîné pour qu'il arrête de faire la tronche. Tout plutôt que de continuer à tenir comme il le faisait les ressorts de ce canapé.

Après ce qui sembla être une éternité à Calum, un coup de pied envoyé sur son mollet (qui lui tira un son à mi-chemin entre l'aboiement et le grognement) le tira de sa contemplation du plafond. Il lança un regard noir, mais joueur à son frère, qu'il aurait aimé chahuté, puis se leva en tirant sa boîte à cigarettes de sa poche, restant soigneusement à un pas derrière Kieran pour bien marquer l'écart hiérarchique entre eux à leurs invités, pour ce qu'ils en avaient à foutre.

La clope entre ses lèvres, il se décida exceptionnellement à l'allumer avec sa baguette, juste histoire de montrer à leurs invités qu'il l'avait à portée de main et qu'il était suffisamment habile pour gérer un sortilège de feu sans perdre la moitié de son visage, puis il la remis à sa ceinture, glissant au passage ses pouces dedans. Des salutations furent échangées, sur le modèle du « deux salles, deux ambiances », mais Calum se contenta d'un signe de tête bref tandis que son regard inquisiteur lorgnait son oncle et sa cousine. Putain c'que ça va être chiant. Ce fut son unique pensée sur le coup.

Calum se racla la gorge sans aucune intention de dire quoi que ce fut, mais s'immobilisa avec la main à mi-chemin de sa cigarette lorsqu'il entendit du gaélique sortir de la bouche de sa cousine. Il jeta un très bref coup d’œil à son frère avant d'aboyer un rire honnête, bien que peu rassurant.

-À la bonne heure ! C'est p'tet ben une Goyle malgré tout, marmonna-t-il, la deuxième phrase étant en gaélique également.

Il retira brièvement la clope de sa bouche pour souffler un long nuage de fumée, prenant la peine de se tourner d'environs un millimètre avant de le relâcher. Ses yeux brillaient d'une lueur mauvaise, désormais bien fixés sur Alecto alors que toute une série d'idées plus terribles les unes que les autres lui venaient pour la mettre à l'épreuve. On lui avait demandé d'accompagner son frère. On ne lui avait pas dit de rester calme.

-J'peux ?

Il n'attendit pas la réponse pour se pencher en avant et s'emparer de la bouteille que sa cousine tenait toujours. Il examina la bouteille en se dirigeant sans attendre vers les fauteuils et canapés. Le protocole, ça le faisait chier. Il prit place dans un fauteuil, laissant les deux invités investir un canapé tandis que son frère ordonnait que l'on apporte des verres. Ils s'étaient pas (trop) foutu de leur gueule les cousins. Ce genre de bouteille était un peu chère, ici à part dans les réserves du paternel, y en avait plus beaucoup.

Lorsque les verres arrivèrent, il n'attendit pas pour déboucher le whisky et s'en servir un verre. Est-ce que les autres méritaient d'être servis ? C'était pas à lui d'en juger. Il était juste là pour s'assurer que le tonton restait sage et que la cousine faisait pas de vagues. Il était pas le maître des lieux. Que son frère se démerde avec cette histoire.

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Adalind Goyle
culte de morgane
Adalind Goyle
crédits : @doom days.
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pseudo : marie.
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études : (les aigles.) serdaigle. de 1891 à 1898.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: how did i get here, sitting next to you? (goyle family)   how did i get here, sitting next to you? (goyle family) EmptyMer 8 Juil - 16:43

ravie.

c’est ce que tu essaies de faire transparaître sur ton visage, mais apparemment ce n’est pas le cas, au vu du regard que te lance kieran. regard moralisateur, regard qui promet une revanche lorsque les invités seront partis. assise sur le fauteuil, le dos droit comme on te l’a appris des heures durant ton enfance et un verre en main. un verre dont tu fais tourner le liquide dorée lentement, espérant peut-être que la réunion de famille passera plus vite.

famille que tu n’as jamais rencontrée d’ailleurs. malgré toutes les années que tu as passé au côté du goyle, il semble qu’une partie de sa famille soit encore inconnue à tes yeux. tant mieux, s’ils sont tous comme lui, tu t’en passerai bien. pour l’occasion, la coquetterie est ressortie. belle robe, coiffure élégante et maquillage ont été de mises, et tu as passé quelques heures à peaufiner les derniers détails devant la miroir de la salle de bain, insensible aux cris de kieran qui te hurlais de te dépêcher, puisque les invités n’allaient pas tarder. bien entendu tu es descendue jusqu’au salon à l’heure, et même assez en avance pour te servir un premier – le premier d’une longue lignée, tu le pressentais déjà.

tu jettes un coup d’œil à calum, qui a l’air plus intéressé par ce qu’il se passe sur le plafond que par les invités qui arrivent. ils sont deux – icarus et alecto. tu ne sais trop rien d’eux, la famille qui ne discutent jamais vraiment du père et de la fille.
d’une traite tu finis le verre que tu t’étais servie un peu plus tôt. la journée risque d’être longue, et il faudrait bien un peu plus de liquide du courage pour te faire tenir jusqu’à ce soir. petit problème d’addiction que tu tentes de traiter – sans grand succès – depuis des années déjà.

quelques mots prononcés par la jeune fille que tu ne comprends pas. du gaélique, ça tu l’entends, mais la langue est étrangère pour toi, et tu continus de regarder les deux nouveaux arrivant. et un sourire en coin lorsque la gamine fait une sorte de révérence. comme si vous étiez de la royauté, ou une connerie du genre. tu lui tends la main.

pas besoin de ça ici, voyons. que tu dis en te référant à la révérence. enchantée.

tu te tournes vers le père. il a l’air d’être aussi heureux que kieran d’être ici, c’est dire. jolie masque qui s’affiche sur ton visage. comme disait le père, on ne fait qu’une première impression.

adalind, enchantée. que tu te présentes à nouveau, la main qui se présente à l’autre. comme si tu avais besoin de l’époux pour te présenter, comme un vulgaire objet du manoir. merci pour ces présents.

que calum a déjà pris et ouvert, et l’elfe de maison rapporte d’ors et déjà les verres pour goûter à ce qui semble être un excellent whisky, au vu de l’expression qu’affiche calum. tu tournes le regard vers kieran, impatiente de voir ce qu’il va se passer par la suite, et ce que cette réunion vous réserve.


@kieran goyle, @alecto goyle, @icarus goyle, @calum goyle
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: how did i get here, sitting next to you? (goyle family)   how did i get here, sitting next to you? (goyle family) EmptyLun 20 Juil - 21:49


Une révérence.
Une foutue révérence. Les restes de son expression sérieuse tombent en morceaux tandis qu’il dévisage sa cousine, un rictus sardonique étirant ses lèvres. La progéniture Goyle semble avoir été montée à l’envers, à en croire la douceur qui émane de la silhouette frêle penchée en face de lui. Vers lui. L’idée le flatterait presque, si le geste n’était pas si… Déplacé. À sa gauche, Adalind formule les pensées qui s’entrechoquent dans son esprit à voix haute, sans doute avec plus de mépris que d’amusement (comme pour tout, comme tout le temps).  
Mais non, en effet, pas besoin de ça ici. Ils seront au moins d’accord sur ça.

La gamine ne se laisse cependant pas démonter, enchaînant aussitôt sur les présentations, dans un gaélique presque parfait. Les yeux de Kieran glissent aussitôt sur Iollan pour jauger sa réaction, se demandant si la langue lui a été transmise par son parrain. À voir son air choqué, sûrement pas. Rien d’étonnant : tout le monde savait qu’il avait tourné le dos à sa famille dès qu’il avait mis le pied en dehors de leur pays natal. L’effort vient donc d’elle, et est salué par son frère d’un rire éclatant. C’est p’tet ben une Goyle malgré tout. Moins d’enthousiasme sur ses traits à lui, bien que l’oeil brille toujours quand il la regarde de haut en bas. J’parierais pas dessus.” Serait tenté de s’en approcher pour l’emmerder, comme il l’avait fait des dizaines centaines de fois avec Moira, rien que pour voir comment elle agirait une fois les formalités dépassées. Bien sûr, il ne peut pas. Compte un peu sur Calum pour s’en charger lui-même, au besoin — Eamon ne pourrait rien dire contre ça, si ?
En attendant, oui, il doute carrément de ce qui pourrait bien les lier, et demanderait bien à Icarus s’il ne l’a pas récupérée dans un orphelinat quelque part tant leurs attitudes ne collent pas. Encore moins quand elle le prie de remercier le patriarche pour l’invitation, le poussant à rire à son tour.

Bouteille à peine présentée que les mains avides du second s’en emparent, et il se retrouve coincé avec des joyaux de… Quelque part. “Ils vous apportent la chance.” Faisant glisser la pierre entre ses doigts, il se tourne vers le canapé où Calum est affalé, observant le whisky avec bien plus d’intérêt qu’il n’en avait eu pour leurs invités. À raison, probablement.
Sourire crâne alors qu’il lance le présent avec agilité en direction de son cadet, sans trop s’inquiéter du fait qu’il le rattrape ou non. “Il en a plus besoin que moi,” explique-t-il à tout le monde et personne à la fois. “Combien de temps avant qu’tu puisses retourner au Golden Dragon ?” L’attention est toujours posée sur le frère, son sourire s’est élargi. L’attaque est puérile, mais le détend un peu et à ce stade, il ne peut pas vraiment en espérer davantage. Révérences et cailloux.

Entre Adalind et son expression aussi polie qu’hypocrite, Alecto qui semble prête à exécuter un numéro de claquettes pour les éblouir d’un instant à l’autre et Icarus qui lui préfèrerait certainement se faire bouffer par des acromentulas que d’être ici, la rencontre est clairement une réussite. Eamon Goyle, l’instinct infaillible.
C’est l’oncle qui révèle ses intentions en premier, en se redressant déjà, un sourire faux plaqué sur son visage. “Alecto souhaite vous rencontrer depuis longtemps. Je suis heureux que ce soit chose faite.” Milney revient en même temps, et il peut voir les épaules de l’homme s’affaisser avant qu’il ne retombe dans le fauteuil. L’image lui extirpe un rire aussi bref que moqueur tandis qu’il s’affale aux côtés de Calum après avoir remercié l’elfe puis l’avoir congédiée. Non sans avoir entraîné Adalind à sa suite, qu'elle le veuille ou non. “Trente minutes, Iollan. Vingt ans contre trente minutes.” Vingt ans, vingt ans, vingt ans, répété en boucle par le grand-père avant son décès, puis repris en coeur par les frères. Il n’en avait pour sa part pas grand-chose à foutre, mais puisqu’il fallait jouer le rôle, il compterait à son tour. “C’est c’que veut la politesse, après tout.” Il arrache la bouteille des mains de son frère, grogne un partage connard tout sauf poli, et se sert à son tour. “Enfin, j’suppose. Ada saura sans doute mieux vous renseigner sur les us et coutumes à respecter en société.” Derrière l’affabilité, le ton est mauvais, la renvoie au nom qu’elle n’a de cesse de lui agiter sous le nez avec dédain depuis treize ans. Qu’elle le garde et reparte avec.
Se penchant par-dessus la table pour les servir à leur tour — sans, bien sûr, leur demander leur avis —, il s’arrête, la bouteille toujours en main, au verre d’Alecto. Ou peut-être pourrais-tu toi-même nous éclairer ? Les mots sont suivis d’un sourire torve, sa présentation originale lui trottant toujours dans la tête. Le whisky est versé, la bouteille déposée, mais il ne s’enfonce pas dans le canapé, observant toujours sa cousine. “Vu la gueule d’Io… Icarus,” et le prénom est presque craché, “à votre arrivée, j’suppose que ce n’est pas lui qui t’a appris à faire.” D’une langue à l’autre, il bascule avec aisance, sans s’inquiéter du fait que sa femme doit à peine comprendre le sujet de conversation : elle a eu plus d’une décennie pour apprendre à suivre. Tant pis. Sa main se saisit de la boisson, et il lève son verre. “Au retour du fils prodige, à sa progéniture, mais surtout à la famille.” Quand il avale une gorgée de l’alcool, il songe au fait que ça aurait été bien plus franc de trinquer en l’honneur du whisky.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: how did i get here, sitting next to you? (goyle family)   how did i get here, sitting next to you? (goyle family) EmptySam 1 Aoû - 17:14

Le regard d'Alecto s'attarde un rien sur l'épouse de Kieran. Quelque chose qui ne collait pas. Elle sourit quand elle se fait reprendre par Adalind sur la révérence, et sert donc la main avec quelques mots, s'appliquant à ne pas se formaliser du rictus moqueur de Kieran : sans nul doute celui qui serait le plus difficile à conquérir. Oh, elle ne s'attendait pas à ce qu'il lui ouvre les bras et lui fasse des scones. Non, si elle parvenait à faire en sorte qu'il accepte à peu près sa présence, ou du moins, qu'il n'ait pas envie de la jeter d'une fenêtre, ce serait déjà une victoire en soit. "Une erreur de ma part, soit. Si l'ambiance est plus détendue… je vais m'adapter. " La politesse… La jeune femme l'a apprise, intégrée. L'utilise sans difficulté. Elle a appris ce qu'il fallait faire et ne pas faire à Londres. Un véritable travail. A Hluhluwe, personne n'était aussi formel qu'elle venait de l'être. Elle connaissait tout le monde, appelait tout le monde par un prénom ou un surnom. Courait pieds nus, ne se souciait que peu de ses vêtements, portait avec plus de facilité le costume traditionnel zoulou que les robes de soie et de dentelle. Elle s'était dit qu'une famille ancienne du Royaume Uni n'apprécierait pas son naturel. Une erreur de jugement. Soit.

Une étincelle de satisfaction dans le regard en constatant qu'elle a réussit au moins à surprendre Calum en parlant leur langue natale. De même que son père… mais ça, ça l'étonnait moins : le médicomage n'avait jamais vraiment montré d'enthousiasme pour tout ce qui concernait ses racines. Cela se décelait facilement en constatant qu'il avait choisi de s'exiler dans un endroit aux antipodes de ce qu'il avait connu enfant. Le rire de son cousin la conforte dans son impression. Peut-être sera-t-il plus facile à apprivoiser que son aîné. Enfin… tout était loin d'être gagné, surtout en voyant le regard qu'il fixe sur elle. Décidement, ce pan de la famille était bien différent de la leur. Au fond… avait-elle un réel intérêt à s'infliger cette rencontre? Si on y réfléchissait bien, Alecto aurait tout aussi bien pu rester dans son coin, continuer sa petite vie tranquille. Mais son père travaillait pour la famille. Les connaître, c'était le seul moyen de le protéger si… si quelque chose se passait. N'importe quoi.  Et puis… elle voulait connaître ses racines. L'Irlande, ce manoir, le gaélique et ces trois cousins peu aimables… ils faisaient tout autant partie d'elle que l'Afrique, les pictogrammes xhosas, la savane. Ils allaient devoir composer avec elle, qu'ils le veuillent ou non. Maintenant qu'elle était là, elle n'allait pas lâcher le morceau. Les yeux d'ambre se fixent sur Kieran, sans demi-mesure, désormais "Si tu comptes continuer de faire comme si je n'étais pas là, n'hésite pas à me le dire, je me change en porte manteau et on en parle plus.*"

Calum s'empare de la bouteille avec une demande de permission de façade. Alecto à un vague sourire alors qu'il lui prend l'alcool des mains et l'examine, semblant relativement satisfait. En tout cas, pas outré. Un second bon point. Peut-être en décrocherait-elle un troisième, qui sait. C'était toujours plus que pour l'aîné, qui semblait fermement décidé à ne pas faire d'efforts pour se décoincer ou même ADMETTRE que sa cousine, dans toute sa maladresse, n'avait pas fait que des erreurs grossières."Trente minutes? Et bien si c'est tout le temps que nous avons, autant en profiter." Elle attend que Kieran daigne la servir après une nouvelle pique, sourit et lève son verre comme pour apprécier les jeux de lumières dans le breuvage. "Oh. Je pourrais sans doute. Si j'étais certaine que tu y trouves un intérêt. Je doute que ça soit le cas, je ne vais pas perdre mon temps et le vôtre. *" S'il s'amuse à passer d'une langue à l'autre… Elle peut aussi jouer à ce jeu, même si elle trouve relativement impoli de priver son père, de même que –semblerait-il- Adalind d'une partie de la conversation. Enfin : vu la tête qu'ils tirent tous, peut-être que ça ne les dérange pas outre mesure. "Non, effectivement, j'ai appris seule. Une envie de connaître la part irlandaise de mes origines. Et puis, ça m'aide dans mon travail. Les demandes de traductions de runes celtiques sont nombreuses, ici." Elle reste calme, trempe ses lèvres dans le verre et apprécie le goût de l'alcool. Essaie en tout cas. Il n'est pas mauvais, même une novice comme elle peut s'en rendre compte. Ça brûle un peu la gorge et l'œsophage, mais elle s'applique à faire mine de rien. Espère qu'elle tiendra le coup, et que son père n'aura pas la coucher ivre morte ce soir. "Trinquer à la famille, alors que tout le monde a l'air de vouloir être n'importe ou sauf ici…" Elle a un sourire. Mieux vaut en rire qu'en pleurer non? Même si au fond, tout ça est plutôt triste. "Je vais me permettre de trinquer à notre rencontre et au fait que tout le monde s'en tire vivant." Ce sera déjà ça.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: how did i get here, sitting next to you? (goyle family)   how did i get here, sitting next to you? (goyle family) EmptyJeu 20 Aoû - 14:08

Calum était en train de déboucher la bouteille avec les dents (ce qui était la raison pour laquelle on ne le laissait pas se servir dans la réserve du paternel), lorsque son frère lui envoya les joyaux dessus. Il le fusilla du regard, puis cracha le bouchon dans sa direction tout en empochant le butin.

-Ça c’tait pas pour une question d’chance ! Gronda-t-il.

Il n’avait jamais été viré pour avoir trop perdu. Ou du moins, pas directement. Perdre le frustrait atrocement, venait donc un moment où il fallait bien qu’il se défoule et généralement c’était à ce moment là qu’on le jetait dehors. Voilà tout. Cependant, puisque son frangin laissait passer sa chance…

-Si t’en as pas b’soin moi j’le prends ouais, puis quand tu viendras pleurer qu’tu perds tout l’temps, j’te prêtrais p’tet quelques gallions qu’j’aurais gagné grâce à ça, ricana-t-il.

Son oncle s’était levé juste avant l’arrivée des verres et le jeune Goyle avait vraiment cru que les choses allaient s’arrêter là et qu’il pourrait se barrer pour essayer son nouveau cadeau. Cependant celui-ci ne semblait pas fonctionner aussi bien que la cousine le leur avait vendu, c’était pas de bol. Le whisky trouva l’un des verres que Minley apporta, puis la bouteille fut laissée sur la table, à l’appréciation de tous. Son verre à la main, Calum se sentit en meilleure condition pour vaguement tendre l’oreille à ce que les autres pouvaient dire, ou faire.

D’un côté, la belle sœur qui essayait vaguement de faire croire que la civilisation existait, d’un autre son frère qui forçait le vieux à rester, balançait des piques et portait un toast, puis finalement les deux dindons de la farce, qui ne savait plus trop où se foutre. Quant à lui, il s’interrogeait à présent sur la signification du mot « prodige », ce qui causa l’apparition d’une ride pleine de réflexion sur son front.

Perdu dans ses réflexions, il rata probablement une petite partie de ce que les autres se disaient, mais connaissant au moins la moitié des gens présents, il se doutait que ce n’était pas spécialement intéressant. En revanche il n’aimait que moyennement le ton de sa cousine non officielle. Pouvait-on parler de bâtarde dans le cas où un enfant n’avait pas été reconnu par le patriarche ? Est-ce que ce con d’oncle renégat s’était marié, de toute façon ? En tout cas, il n'était pas certain d'être d'accord avec le fait que tout le monde allait s'en tirer vivant.

-Ça, c’est pas encore totalement décidé, gronda-t-il

Elle ne connaissait probablement ni sa réputation, ni sa profession, mais son regard et son assurance suffisait largement pour envoyer le message voulu. Dans cette maison il fallait respecter la loi des Goyle et si on l’avait traîné à cette pitoyable réunion de pseudo retrouvailles, c’était pour à la fois protéger les intérêts des Goyle et faire dégénérer les choses si besoin était, comme toujours.

Or le whisky était bon, mais sa patience était extrêmement limitée et lorsqu’il s’ennuyait, il commençait à se sentir frustré et c’est à ce moment là que les choses dégénéraient, très souvent. L’alcool n’aidait pas. Il se resservit un verre de whisky et s’étendit un peu plus confortablement, avec moins de convenance, dans son fauteuil.

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