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 tell me and i'll forget (albus)

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Caitríona Slughorn
coalition sorcière
Caitríona Slughorn
crédits : bambi eyes (av) - siren charms (s) - kane (icons + alex the gold digger)
face claim : c. mulligan.
pseudo : enterprise.
tell me and i'll forget (albus)  1592610466-ok
études : verte et argent, promotion 1893 - 1900.
particularité : legilimens. manipulatrice née, véritable veuve noire, il ne lui manquait plus que cet apprentissage pour posséder toutes les cordes nécessaires à son arc afin de faire mouche.
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Message (ϟϟ) Sujet: tell me and i'll forget (albus)    tell me and i'll forget (albus)  EmptyMar 23 Juin - 15:43



albus ; caitríona
— if love could have saved you, you would have lived forever ; @albus dumbledore

octobre 1903

devant sa coiffeuse, caitríona ajuste une dernière fois ses bijoux. une broche représentant une serpent enroulé autour d’une tige en or rigide lui orne la poitrine, piquée sur sa robe de mousseline beige au niveau du sein, à gauche. des perles de nacre glissent sur le tissus au niveau de son cou, le col remontant jusqu’au bas de son menton, recouvrant toute sa gorge d’une dentelle fine. enfin, deux pierres viennent orner chacune de ses oreilles, vertes et brillantes, deux émeraudes grosses comme des petits cailloux qui miroitent à chaque fois que la blonde tourne sa tête d’un côté ou de l’autre. ses cheveux , plutôt courts, ont réussi la prousse de tenir relevés en un chignon, ce dernier caché par un de ces sublimes chapeau d’époque, acheté au prix fort dans une boutique londonienne de bond street. blanc, fait du même tissus que la robe, il est orné de plusieurs rubans et de fleurs, aux teintes aussi rosées que les joues encore pleines de la petite femme. à peine sortie de l’adolescence, mais déjà souveraine, on aurait pu lui donner plusieurs années de plus si ce n’était pour son visage encore enfantin et angélique, dont les rondeurs de l’enfance tardaient à se dissiper.

« william ! ». elle se relève et sort de sa chambre tout en appelant son majordome. « mon manteau ! je vais m’en aller. » elle descend les grands escaliers, ses petits souliers effectuant des bruits secs à chaque marche dévalée. un large sourire laisse apercevoir ses dents blanches et droites, bien que la principale concernée les trouve trop petites, accentuant les traits gamins de sa personne. « mademoiselle se rend aux courses ? » william se tient sur le palier, déjà prêt à servir, un manteau de fourrure blanche à la main. « non », répond caitríona avec un plaisir non dissimulé. « au stade ! ».


william hoche la tête, réprimant un rictus. il trouve bien qu'elle est trop enjouée pour ne faire qu'un simple saut au stade. cependant, il ne pose pas de question. son visage austère est au service de la famille croupton depuis qu’il est en âge de pratiquer le métier. il a vu grandir les enfants de la famille, ayant été le membre du personnel le plus proche d’eux. il n’est pas le moins du monde étonné des sorties fréquentes de cait, et ne prévient même plus le patriarche quand elle s’apprête à s’échapper quelques jours, dieu sait où. il présente l’intérieur de la veste à la jeune femme, qui glisse ses deux bras fins et enroulés de soie à l’intérieur des manches, en laissant échaper un gloussement, semblable à celui d’une collégienne.  

« prevenez papa que je rentrerai tard ce soir », elle lance. « je suis en bonne compagnie ». la blonde sourit, une arrogance mêlé d’insouciance. elle ne connait encore rien des malheurs de la vie. et cela se voit.

toujours à droite, à gauche, en train de vadrouiller par monts et par veaux, son récent poste comme officier de liaison au département de la coopération magique l’a introduite dans le grand monde. rarement présente au domicile familial, elle passe ses nuits entre les murs capitonnés des boudoirs et des vestibules qui ne sont pas les siens, entourée de tout un beau monde qu’elle adule. baises-main, doux mots murmurés à l’oreille, séductions, avances, musique et dances. tel est la vie que caitríona mène avec faste. mais ce soir, rien de tout cela. ce soir, c’est sous le signe de l’intimité et des amours perdus que la blonde a décidé de se placer. avec un signe de tête à son majordome, elle passe la porte d’entrée que ce dernier lui ouvre avec galanterie. dehors, l’air est vif, frais, voire glacial. il vous mord les joues et vous fait pleurer les yeux. caitríona serre son manteau de renard blanc autour de son cou et fait quelques pas sur le trottoir, ses talons continuant incessamment de battre le bitume avec un son cinglant. au bout de quelques mètres, elle tourne à droite. une impasse. mais pas le genre d’impasse où se trainent les squatteurs et les pauvres gens des rues, mais tout simplement un cul-de-sac entouré de murs immaculés, et au fond, l’entrée secondaire d’une autre de ces grandes maisons qui ornent les côtés de sloane avenue, en plein coeur du quartier de chelsea, à londres. de cette manière, cait est tranquille, personne ne l’apercevra. avec un petit regard espiègle des deux côtés de la route pour s’assurer que dans la pénombre du soir, l’endroit est désert, elle s’enfonce plus profondément dans la ruelle et avant même d’arriver au bout, disparaît, elle, ses plumes et ses perles, avec un petit « pop », sonore et net.

❊ ❊ ❊

« toutes les entrées en tribune se font du côté de la porte C ! » c’est ce que hurle le speaker à travers les enceintes qui entourent le stade quand caitríona fait son arrivée.

ce dernier est plus petit que celui utilisé pour les championnats du monde, mais reste tout de même de taille conséquente. incartable et accessible uniquement par transplanage ou portoloin, il est supposé se trouver près des banlieues londoniennes, à l’est. de grandes affiches dans les couloirs sinueux qui traversent la structure en acier des gradins et des tribunes annoncent les équipes qui comptent s’affronter ce soir. les canons de chudley se mesurent alors aux harpies de holyhead. tout en trotinnant vers les étages supérieurs, entourée de sorciers en costumes et haut de formes, et de sorcières aussi bien apprêtées que la croupton, la blonde ne pense pas un seul instant à l’issue du match — bien qu’elle soit de tout coeur avec les harpies. non, elle a en tête un autre nom que celui de son équipe favorite. alors que les étages se succèdent, la foule est compacte et un monde fou se presse aux balustrades. caitríona accélère le pas.

« pardon », « oui excusez-moi je dois passer », « oui je suis attend- oh pardon monsieur, je ne vous avait pas vu ! », « je suis pressée ». la blonde se hâte. il est au dernier étage, aux meilleures places qu’il est possible d’avoir en tribunes.

après dix minutes de bousculades et d’ascension, caitríona arrive enfin au sommet des marches. à l’entrée de la tribune, il l’attend avant de se faufiler à travers la rangée de sièges, en contre-bas, qui leur permettront d’avoir une vue imprenable sur tout le terrain. il ne l’a pas vue arriver, et parle avec un autre homme en costume. surement un grand nom du ministère. caitríona s’arrête un instant et les regarde. le regarde. un sourire étire son visage alors qu’elle le scrute de la tête aux pieds. grand et déguigandé, mais plus musculeux qu’à poudlard, il n’a jamais vraiment changé. un sourire tranquille est affiché sur son visage alors qu’il écoute l’homme en costume.

« albus ! » elle crie. qu’importe si elle les interrompt. après tout, maintenant qu’elle est entrée sur scène, il ne doit avoir d’yeux que pour elle. au diable les autres. il se retourne vers elle. elle le regarde d’un air espiègle et lui tend la main. se déplacer ? non, c’est lui qui viendra à elle. la petite souveraine est arrivée, long live the queen.



Dernière édition par Caitríona Slughorn le Mar 30 Juin - 14:29, édité 1 fois
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tell me and i'll forget (albus)    tell me and i'll forget (albus)  EmptyMar 23 Juin - 23:41

if it doesn't, you ain't doing it right
I've been breakin' hearts a long time, and toyin' with them older guys. Something happened for the first time. Shakin, pacin', I just need you. For you, I would waste my time. I would lose my mind. My name is whatever you decide. I'm just gonna call you mine. Don't blame me. They say she's gone too far this time.
@Caitríona Slughorn

Octobre 1903. La carne basanée par le soleil d’orient, le lion est de retour au pays. Dès ses premiers pas, la morsure du froid lui intime un frisson. L’esprit encore embrumé par le souvenir de son voyage, il daigne envoyer une lettre à sa muse. Une invitation à assister à un match de Quidditch à ses côtés. Nerveux, Albus relit plusieurs fois le parchemin et lance un regard à son fidèle volatile. Eternel célibataire, ces deux années loin d’elle l’ont désorienté. Des bras serbes aux bras scandinaves, il s’est rapidement lassé des passions creuses, assouvies dans l’ombre, non loin d’Horace. Gardien éternel de son secret. Et si Perceval avait eu raison ? Pourrait-il sacrifier ses penchants prohibés pour la Serpentard ? Balayant les pensées de son crâne, il glisse un billet dans l’enveloppe et frappe à la porte de sa fratrie, empruntant, comme de coutume, leur hibou pour ses missives personnelles.

Les heures s’égrainent. Bientôt, le crépuscule emporte l’astre. Plongeant dans l’obscurité, Dumbledore transplane. Arrivé au pied du stade, les prunelles du gallois dérivent vers une affiche. Susan Umbridge et Kieran Goyle annoncés à la batte. Les Harpies de Holyhead contre les Chauves-Souris de Fichucastel. S’il garde le silence, l’oeil traduit une certaine fierté. Voir les britanniques faire ce qu’ils font de mieux, qui plus est aux pré-sélections de la ligue nationale, le ravit. Du haut de son mètre quatre-vingt dix, le phénix s’enfonce dans la mêlée et rejoint les gradins. L'effervescence de la cohue sorcière l’éclabousse. Bousculant des corps sur lesquels il ne s’attarde pas, ses ambres perçantes accrochent une silhouette familière. Albus ! La voix de sa rivale s’échappe dans l’éther et lui arrache un sourire. Retrouvailles tant attendues. La joie lui étreint l'âme. “Mais ! Serait-ce ma reine des glaces ?” Lâche-t-il en sa direction, mimant une révérence avant de secouer ses boucles ébènes. Ses paroles s’accompagnent d’un rire chaleureux. Il tend les bras en sa direction, ignorant sa main. Au diable les convenances avec elle. L'étau musculaire se referme sur elle avec une tiédeur toute masculine. “Tu m’as manqué, serpent.” Crache-t-il sur le ton de la plaisanterie. Se détachant de la nymphe, il s’assoit près d'elle, la toisant calmement du regard. Leurs traits juvéniles ont été estompés par la voûte céleste du temps, remarque-t-il. Puis une admiration tacite lui écorche la rétine. “C’est nouveau ?” Souffle-t-il en jouant avec sa chevelure dorée. “Graal m’a appris que tu rentres au ministère ?” Les syllabes quittent ses labres avec un naturel désarmant. Comme s’ils s’étaient quittés la veille. “Félicitations Croupton.” Il se redresse sur son siège et ajoute, la narguant de ses iris cuivrés : “Je t'y verrai donc.” Lui annonce-t-il à son tour, l'antagonisme increuvable. Un soupir serpente entre eux. Les voilà à nouveau enchaînés l’un à l’autre. Le feu commun de leur ambition brûle depuis leur premier échange. Y’a-t-il seulement meilleure compagnie pour assister à ce match ? Poudlard lui semble loin, mais il n’a pas oublié leur premier duel, ni leurs soirées de beuverie, à profiter de leur statut de préfet pour se faufiler à l'extérieur du château. Non, l’obsession mutuelle n’a pas tari avec les années.
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Caitríona Slughorn
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Caitríona Slughorn
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tell me and i'll forget (albus)    tell me and i'll forget (albus)  EmptyMar 30 Juin - 14:28



albus ; caitríona
— if love could have saved you, you would have lived forever ; @albus dumbledore

octobre 1903

il se retourne vers elle ; sa reine des glaces est arrivée. il mime une révérence avant de lui adresser un demi-sourire ravageur. sourire qu’elle n’a jamais retrouvé sur les traits d’aucun homme.

« serait-ce ma reine des glaces ? » elle minaude et lève les yeux au ciel, feignant d’être exaspérée. bien sur qu’elle ne l’est pas. tout le monde le sait, et encore plus elle-même ; caitríona ne cesse de vivre pour l’attention qu’on lui donne, l’amour des hommes et la jalousie des femmes. « peut-être bien » elle répond, en haussant une épaule et en lançant un regard faussement interrogateur, comme pour tester l’homme en face d’elle. albus l’enlace alors. « tu m’as manqué, serpent ». cait rit en rendant l’étreinte, plus petite de deux têtes malgré ses talons hauts.


« allons, viens. » elle glisse son bras sous celui du sorcier et le laisse la guider vers les rangées de sièges, en contrebas. pendant ce temps, elle le regarde. il n’a pas vraiment changé, si ce n’est la taille — elle a l’impression qu’il a encore grandi. il est devenu plus musculeux, aussi, et plus bronzé. l’égypte lui va bien, elle pense. elle aimerait lui poser des centaines de questions, qu’il lui montre des milliers de photos, qu’il lui conte des dizaines de récits sur ce qu’il a pu voir, faire ou entendre ; qu’il lui explique comment marche la magie là-bas, quelles créatures magiques se cachent sous les dunes des déserts et les tréfonds des pyramides. l’aspect aventureur d’albus l’avait toujours particulièrement séduite, elle qui rêvait de se faire enlever par un prince et de se faire emmener dans un pays merveilleux. albus y avait été, dans l’un de ces pays fantastiques, et caitríona voulait tout savoir. bien sur, horace était également revenu, et lui aussi lui avait fait état de ses histoires et du soleil de l’orient. mais ce n’était pas la même chose. aux yeux de cait, albus avait une façon bien à lui de vivre les choses, et cet aspect lui collait à la peau. même au beau milieu d’un stade de quidditch, en plein mois d’octobre, frigoriés et tout deux enveloppés dans de chauds manteaux, il paraissait émaner de son amour de jeunesse une aura inexplicable ; celle de l’aventurier valeureux et courageux, celle du héros mystique, celle du prince. charmant ? non. caitríona le savait, et n’avait pas insisté. vexée au début, puis mise devant le fait accompli, que faire de plus que de ravaler sa fierté — et son amour avec ? désorientée, ce fut le cas pour la blonde pendant sa dernière année d’étude. blessée, meurtrie. donc cet homme, pour qui elle était prête à tout, ne l’aimait pas en retour ? et pire : ne pourrait-il jamais ? colère noire, mais colère passagère. cait ne pouvait se passer de lui. albus avait été son amour, mais aussi son ami. quoi de mieux donc de déverser tout ces sentiments avortés vers un autre ? horace, horace le meilleur ami, horace le bon copain, horace lui, avait été là, au beau milieu de tout ce vacarme sentimental, et en avait fait les frais. happé par les griffes de la sorcière, il était tombé dans le piège, si vite et si facilement. elle aussi, elle s’était prise au jeu de manière trop brutale : la voilà qui pense à lui pendant un an, se languissant de son retour, comme une femme éplorée attend que son mari revienne du front, guettant ses lettres et ses permissions. aujourd’hui qu’il est revenu, les choses ont changé ; elles deviennent sérieuses. et pourtant, malgré tout, malgré tout cela, aujourd’hui encore, les yeux de la blonde ne peuvent s’empêcher de briller un peu trop quand ils admirent la silhouette du brun qui la mène tranquillement vers les tribunes. troublant, mais pas étonnant. cait sait qu’elle devra vivre avec le restant de sa vie.  

« c’est nouveau ? » une fois assis, il glisse la main sur une de ses mèches décolorées. cait frisonne un peu malgré la fourrure de son manteau. « oui. j’en avais marre du brun. trop banal » elle rajoute avec un regard complice à la propre chevelure d’albus. oui, trop banal à ses yeux, du moins sur sa propre tête. quoi de mieux qu’un blond éclatant pour attirer les regards ? « graal m’a appris que tu rentres au ministère ? » caitríona se redresse instinctivement, gonflée d’orgueil. « oui, graal t’as bien informée. je suis devenue officier de liaison pour le département de la coopération magique ».

c’était sa fierté. et le meilleur dans tout ça ? elle n’avait eu besoin de personne. enfin, c’est ce qu’elle aime se dire. peut-être que le nom de croupton lui avait été d’une petite aide, mais cait est persuadée que ce n’était pas le cas. elle avait tout réussi, toute seule.

« félicitations, croupton. je t’y verrai donc ». cait fait mine d’être faussement impressionnée, pour répondre au regard provocateur d’albus. il veut la narguer. mais elle ne mordra pas à l’hameçon, bien que d’habitude, elle adore se laisser tomber dans le piège. c’est sa manière à elle de redevenir une enfant, l’adolescente précieuse qu’elle était à poudlard, heureuse de se faire chagriner et amuser par celui dont elle était amoureuse, certaine de posséder alors tous ses sentiments dans le creux de sa main. jolie petite sotte. « oui », elle répond avec assurance, « horace l’a évoqué dans l’une de ses lettres, quand vous étiez en égypte. je ne pensais pas que tu voulais faire carrière au ministère. il m’a averti que tu avais obtenu ton poste quand je l’ai revu la dernière fois. bravo à toi ».

elle se tourne vers lui, elle qui jusque-là avait les yeux rivés sur le terrain en contrebas, où les joueurs se massaient déjà sur la pelouse, balais à la main. un sourire éclatant de tendresse mais emplit d’une cruauté douce-amère orne son joli visage. elle prend l’air étonné.

« tu ne savais pas qu’horace et moi correspondions pendant votre voyage ? si je sais tout de votre périple, c’est grâce à lui ». caitríona ôte un de ses gants en cuir et pose sa main encore tiède sur celle d’albus, posée sur ses genoux. « d’ailleurs, à propos de lui.. je ne sais pas s'il t'a dit.» elle laisse sa phrase en suspend. elle regarde son interlocuteur avec des yeux insistant, en attente d’une réaction.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tell me and i'll forget (albus)    tell me and i'll forget (albus)  EmptyMer 1 Juil - 23:15

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@Caitríona Slughorn

Les iris se posent sur elle comme sur l’astre. La sorcière a su faire tomber les barrières du lion, remparts forgés au cours de leurs jeunes années à Poudlard. Depuis, le serpent occupe une place toute particulière en son coeur. Un objet de fascination autant qu’une rivale de choix qu’il érige silencieusement en idéal. Il n’y a qu’elle qui soit parvenue à lui tenir tête au cours de leurs duels. Elle et Graal. Quand bien même Dumbledore les battait toutes les deux, l’affrontement en valait toujours la chandelle. Allons, viens, l’ordonne-t-elle. Un soupir amusé s’échappe de ses lippes. Ses orbes étudient la silhouette élancée de l’enfant devenue femme. Ils se souviennent encore des sortilèges crachés au bout de l’orme. Du son délicat de sa voix lorsqu’elle criait sous le joug de la défaite. Plus encore qu’une antagoniste, elle est son égale. Une âme jumelle, cloisonnée dans le corps d’une femme. Une enveloppe charnelle qui l’intéresse moins que l’esprit qui se loge dans sa tête blonde. Attirance asexuée qui blesse l’autre plus qu’elle ne peut l’avouer. La méduse glisse son bras sous le sien et l’emporte avec elle dans les gradins, titubants entre les spectateurs. Pétrifié du regard, ils s’installent et Albus se perd dans une contemplation silencieuse.

Tu as froid ?” S’enquiert-t-il. Malgré sa fourrure, elle frissonne. Le gallois s’approche d’elle et, avec une douceur toute masculine, il recouvre ses épaules. La carne réchauffée contre lui, il dépose un baiser bienveillant sur l’or de ses cheveux. Sensualité qui leur échappe des mains. L’optique de ne jamais mêler son corps au sien qui le pousse à la prendre chastement entre ses bras. “Tu es bien des choses, Croupton, mais certainement pas banale.” A ces mots, il lui adresse un sourire taquin. “Ça t’éloigne de l’air de harpie qu'on toutes les sang purs. C'est agréable à l'oeil.” La plaisanterie fuse et il resserre tendrement leur étreinte. Oui, Graal t’as bien informé. Je suis devenue officier de liaison pour le Département de la Coopération magique. Il la sait gonflée d'orgueil. A mi-chemin entre l’ironie et la fierté, l’oeil perçant du phénix se darde dans le sien, et il l’applaudit subitement. Joignant sa paume à la sienne, il murmure d’un ton sincère : “Officier de liaison ? L’ennemi va capituler dès le premier regard.” Ils s’observent et partagent une fierté sans égale, se soutenant comme toujours pour élever l’autre jusqu’aux étoiles. Ambition dévorante et contagieuse qui leur éclabousse l'âme. “J’ose espérer qu’un briseur de sorts au même département ne te fasse pas de l’ombre.” Rire aux éclats qui s’échappe de ses lèvres. Sa présence solaire lui intime une joie qu’il peine à dissimuler. Tu ne savais pas qu’Horace et moi correspondions pendant votre voyage ? Si je sais tout de votre périple, c’est grâce à lui. Arquant un sourcil, il ne prête pas attention au gant qui se pose sur ses phalanges. “Tu corresponds avec Horace ?” Demande-t-il aussitôt, surpris. D’ailleurs, à propos de lui.. Je ne sais pas s'il t'a dit. Curieux, il saisit sa pogne dans la sienne, attendant l’aveu fatidique, espérant encore naïvement pouvoir lui offrir le cadeau qu'il lui réserve ce soir.
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Caitríona Slughorn
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Caitríona Slughorn
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tell me and i'll forget (albus)    tell me and i'll forget (albus)  EmptyVen 17 Juil - 12:02



albus ; caitríona
— if love could have saved you, you would have lived forever ; @albus dumbledore

octobre 1903

« tu as froid ? » soucieux de son bien-être, toujours. caitríona le sait : bien que son amour pour lui soit voué au néant, la tendresse qui les liait n’avait point de fin ni de limite, comme le ciel au dessus de leurs têtes et les tréfonds de la terre sous leurs pieds. comme un trou noir, quand ils étaient tous les deux, leur alchimie englobait tout ; aspirait tout le monde autour de son essence. relation complexe pour les uns, incompréhensible pour les autres, mystique pour le reste et magique pour ce qu’il en était. le baiser que pose albus sur son front fait frissonner la blonde. elle se complaît dans ce geste, presque insignifiant mais qui, dans leur situation, la fait trembler de la tête au pied ; un baiser, c’est tout ce qu’elle aura toujours de lui. malgré toute la volonté du monde, elle est consciente que son empreinte physique n’ira jamais plus loin que cela. alors, caitríona chérie le moment. « tu es bien des choses croupton, mais surement pas banale ». ah, le voilà encore qui la couvre de compliments. comme le baiser qu’il vient de poser, la sorcière n’en a jamais assez. elle vit alors pour les projecteurs et prévoit déjà de mourir sur scène. mais quand elle est sous son projecteur, elle se sent sur les toits du monde. rien n’importe plus que d’être le centre de toutes les attentions masculines, mais surtout de celle d’albus. elle l’avait toujours été, elle n’était pas dupe. encore à poudlard, l’excertion magnétique qu’elle imposait à tous ceux qui croisaient son chemin n’était pas un choix : c’était un sort, un maléfice, qu’ils subissaient tous. et albus en avait été victime. mais pas assez. ce sort ne prendra jamais tout son effet. à cette pensée, caitríona tique, secoue la tête imperceptiblement. rien ne servait d’y penser, quand elle était dans cette position d’impuissance. aucune magie, aussi forte qu’elle soit, ne pourra jamais lui venir en aide. alors, caitrìona avait rebattu ses cartes, établit une nouvelle stratégie : offir son coeur à un autre, plus offrant. pendant qu’albus rit aux éclats, se ventant de sa nouvelle position au ministère, caitrìona pense à l’autre. horace. ambitieux, honnête, dévoué. il était l’homme parfait. caitrìona n’était pas sure de l’aimer. mais elle savait qu’avec un peu d’efforts, ils formeraient le couple dont elle rêvait. puissance, influence, argent, pureté. soudainement, la blonde s’agace. elle s’agace de voir albus rire, de le voir heureux. elle fulmine. heureux, mais jamais de la manière dont je voudrais. avec moi. MOI. frustration qui l’envahit, elle pense à horace sans même savoir quoi en penser. ça lui serre le coeur et lui donne mal à la tête. elle aimerait l’adorer comme albus, mais ça ne sera jamais le cas. d’un autre côté, voilà le brun assit à ses côtés qui resplendit, ce qui lui embrouille encore plus l’esprit. elle se rappelle soudainement des lettres qu’elle a échangé avec horace durant son séjour en orient. mais la tendre nostalgie de ce début d’idylle est brisée par la présence de l’homme à ses côtés. tous les bons souvenirs qu’elle avait pu partager avec l’ainé slughorn se retrouvaient floués et effacé par la voix qui continuait de lui parler et la chaleur qui en émanait. elle avait oublié à quel point elle pouvait l’aimer.

« tu correspond avec horace ? ». surprise, surprise. il paraît étonné. « oui » caitríona minaude. son agacement se retrouve alors mêlé à cette cruauté toute féminine : celle de trouver son plaisir à peiner les autres. cette cruauté amère et miévreuse qui veut pousser les hommes à se battre, jalouser, posséder. avec sa main dans celle du gryffondor, caitríona gonfle le torse, à la fois fière de sa méchanceté et avide d’une réaction de la part du brun. un spectacle aussi triste que pathétique. car elle sait que toute la jalousie du monde n’y ferait rien. « je suppose qu’il ne te l’a pas dit pour ne pas heurter, tu sais, mais lui et moi sommes.. » cait fait une pause dans son discours qui se veut tragique. théâtrale, comme à son habitude. « c’est que, tu vois albus, je pense être amoureuse de lui. et je pense qu'il l'est de moi. ». fiéffé mensonge, mais la blonde voudrait tellement qu'il soit la vérité qu’elle le considère comme vrai.


au micro, une voix tonitruante annonce le début du match. la foule se lève et commence à siffler, crier, applaudir. sans même un regard à son interlocuteur, elle se lève, toute excitée, perchée sur ses talons. elle applaudit en regardant les joueurs s’élever vers le ciel. le quidditch n’était pas spécialement son fort, mais elle appréciait réellement le regarder.  

« alors ? tu n’applaudis pas ? » elle dit en regardant albus, toujours assis, penaud. son coeur se délecte du mal qu’elle cause, comme à son habitude. « viens, j’ai déjà soif ». le match vient de commencer, mais elle s’en fiche, après tout. elle a envie d’un verre, tant pis pour le jeu qui se déroule sous leurs yeux. « je m’en vais boire un champagne, je t’autorise à m’accompagner si tu veux ». elle lui sourit, faussettes apparentes, avec malice et cette méchanceté qui fait tout son charme, mêlée à une tendresse profonde qui s’attriste de la situation. c’est avec une bague au doigt qu’elle aurait assister à ce match, en compagnie d’un vrai mari, comme toutes les femmes de son âge, pas d’un amour perdu. ça aurait du être sa bague. sa compagnie à lui. mais à quoi bon.


avec volupté, elle se tourne et sans attendre escalade les marches des tribunes qui mènent vers les locaux réservés aux privilégiés, dont bien sûr, caitríona fait partie. une sorte de petite loge, vitrée, au dessus des sièges, dans lequel un bar s’étale tout le long du mur et des hommes en costume fument leurs cigares, en se délectant du match. des loges spéciales pour gens spéciaux. caitríona n’attend pas son ami. elle sait qu’il la suivra.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tell me and i'll forget (albus)    tell me and i'll forget (albus)  EmptySam 18 Juil - 12:42

if it doesn't, you ain't doing it right
I've been breakin' hearts a long time, and toyin' with them older guys. Something happened for the first time. Shakin, pacin', I just need you. For you, I would waste my time. I would lose my mind. My name is whatever you decide. I'm just gonna call you mine. Don't blame me. They say she's gone too far this time.
@Caitríona Slughorn

La vipère et le lion s’observent. Assis dans les gradins, ils s’attardent sur le visage de l’autre. Se redécouvrent, après plusieurs mois passés dans différents continents. Autrefois inséparables, ils sont à nouveau réunis sous l’astre lunaire, et Caitríona scintille près de lui. Le regard de Dumbledore lui aussi pétille en sa présence, enflammé par l’aura envoûtant de la sorcière. Les adolescents sont tenus en haleine par l’autre, fascinés par le génie de l’opposé, irrémédiablement attirés par l'intellect de l'autre. Reconnus, aussi. Il a l’ambition des reptiles et elle le courage des fauves. Elle manie la baguette aussi bien qu’il lance des sortilèges audacieux. Un alliage parfaitement imbriqué, à un détail près. Oui, il aurait pu l’épouser. Faire d’elle sa plus grande alliée, mais le sort en a décidé autrement. Malgré toute son admiration, Albus n’aime pas les femmes, ou du moins pas comme les autres sorciers de son sexe. Il n’a pas pu se résoudre à s’unir à elle comme il l’aurait dû. Jamais, jusqu’à ce jour. Poussé dans son sillage, le spectre paternel le hante, le poussant à reconsidérer un refus sur les bancs de Poudlard. Albus a vécu égoïstement depuis son départ de l’école, goûtant aux plaisir du monde magique aux côtés d’Horace Slughorn. Si au départ l’ivresse du voyage et de la liberté l’ont enchanté, les relations entretenues avec d’autres hommes n’ont mené nulle part, le poussant à réaliser que, peut-être, il n’y aurait pas de place pour le genre de relation qu’il recherche avec ses pairs. Ainsi, l’idéaliste en lui est confronté à une réalité brutale. Vivre une passion, dans l’obscurité et sans attache, n’a rien de plaisant. Pas plus que la perspective d’un mariage factice. Auprès de Caitríona, pourtant, il n’aurait pas à se cacher. Elle sait tout de lui, car il est entier avec elle, se dévoilant pleinement pour qu’elle puisse prendre part à ses manigances et y mettre le feu. Il ne recule pas devant une occasion de lui faire part de ses envies ou de la défier. Elle est une confidente et une rivale, dont l’attirance le laisse pensif. L’affecte frigide s’immisce lentement en son crâne, allant jusqu’à le tenir éveillé la nuit. Il s’en veut de l’avoir repoussée, elle à qui on ne refuse jamais rien. Il s’en veut aussi d’avoir brisé son coeur, sans regard pour ses sentiments à elle. Rassemblant sa bravoure, il cède et se décide à agir. La saison de Quidditch commence et, de retour du Bhoutan, il prend le temps de lui glisser une invitation à la signification particulière. Il lui adresse un sourire sincère et chargé de crainte. La crainte de faire une erreur, peut-être. S’il ne le soulève pas il est frustré de ne pas pouvoir lui apporter ce que tout autre le peut. La peur du rejet est elle aussi présente, égo masculin soulevé par la question qui l’attend. Fatidique. Une brise balaye sa chevelure dorée et l’odeur familière de la jeune femme vient chatouiller ses narines. Parfum qui le tire de ses doutes et le ramène à elle. Elle lui a tant manqué. Le son si particulier de son rire. La façon si précieuse qu’elle a de se mouvoir. L’œillade badine qu’elle partage avec lui, et qui l’émeut toujours. Sans parler de ses idées explosives.

Baigné d’illusion, il rentre tout droit dans un mur, à mille lieux de ceux dans lesquels les sorciers se fondent, à Londres. Il songe aux paroles de son petit-frère qui l’a encouragé à faire ce qui lui semble juste. Et à sa jeune sœur qui n’a pas compris qu’il se voue à une relation strictement platonique. Puis, Caitríona mentionne Horace, et son monde s’écroule. Il plonge ses ambres dans les siennes et l’écoute le coeur dans l’âme. Détrôné par son meilleur ami. Le temps s’arrête soudainement, et durant quelques minutes Albus reste interdit, abasourdi par la nouvelle. Elle mérite quelqu’un comme Slughorn, c’est vrai. Cependant il ne parvient pas à se réjouir pour elle. Pour eux. Pas encore. Le temps s'étiole et il passe une paluche nerveuse dans ses cheveux ébènes. “Non, Horace ne m’a rien dit.” répond-t-il avec un calme soutenu et purement artificiel. “Vous êtes amoureux” répète-t il doucement. Il ignore comment réagir. Visiblement peiné par la nouvelle, il se laisse entraîner avec elle jusqu'au bar. Il sort une petite boîte en velours de sa poche qu’il glisse dans l’autre. “J’ai peut-être été stupide de t’emmener ici, Croupton.” souffle-t-il. “Tu mérites clairement quelqu’un comme Horace.” S’efforçant de rester serein, il ajoute : “Tu seras une merveilleuse Slughorn. À deux, vous prouverez peut-être que les serpents ne sont pas tous infectes.” Une d’humour pour détendre l’atmosphère déjà lourde. Il reprend ensuite avec plus de sérieux: “Par Merlin pendant un instant je pensais avoir eu tort de te rejeter. J’allais, pour tout te dire, te proposer des fiançailles. Ceci dit, il saura te combler plus que je le peux. N’est-ce pas ?” Dumbledore ose faire preuve de vulnérabilité auprès d’elle. Il n’y a qu’elle, Minerva et Horace qui ont cet effet-là sur lui. Il n’a pas envie de leur mentir. Il passe son temps à le faire au reste du monde, dissimulant qui il est au plus profond de lui-même. Ses joues s’empourprent tandis qu’il fait le deuil silencieux de cette vie qu’il n’aurait pu avoir qu’avec elle. Il restera, donc aux yeux et tous, célibataire. Albus agrippe deux flûtes de champagne, de sa carne, léchée par le soleil d’Asie. Il lui tend une d'entre elles. “Et puis, il a le sang pur. Tes parents doivent être ravis d’un tel parti.” Albus n’oublie pas la nature brumeuse de son propre sang. Il darde ses ambres dans les siennes. “Tu comptes, Cait. Quoiqu'il advienne, je te... Vous souhaite le meilleur.” L'amertume se partage. Tachant de faire abstraction de sa déception, il porte l’alcool à ses lèvres.
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