AccueilAccueil  RechercherRechercher  MembresMembres  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
INFORMATION IMPORTANTE
FERMETURE DU FORUM
Annonces
FERMETURE DU FORUM
INFORMATION IMPORTANTE
FERMETURE DU FORUM
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 la magie des sucreries - albus

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Blanche Fletcher
ordre du phénix
Blanche Fletcher
crédits : little wilding
face claim : elle fanning
pseudo : blum
études : enfermée dans la maison familiale, Poudlard est un imaginaire nourrit par les paroles de sa soeur
particularité : comme si le destin se jouait d'elle, elle possède une mémoire eidétique, c'est à dire une mémoire parfaite. Peut-être est-ce pour compenser le fait qu'elle est une cracmol ou alors juste pour la noyer dans ses souvenirs ?
la magie des sucreries - albus Empty
Message (ϟϟ) Sujet: la magie des sucreries - albus   la magie des sucreries - albus EmptyLun 22 Juin - 19:06



les bonbons au pouvoir !
Blanche & Albus

« Il n'y a aucun sens à donner aux bonbons, c'est pour ça que se sont des bonbons. »
Willy Wonka – Charlie et la chocolaterie



Dans l’obscurité, les courants d’air matinaux, Blanche cueilla cette matinée avec une étrange amertume. Celle de l’habitude qui s’installe, signe de stagnation dans ce manoir qui lui semble tantôt hanté, tantôt destructeur. Un peu comme ces attractions qui émergent dans le monde moldu, se faire peur. Ici point besoin de chercher à l’être, elle est partout : la peur, tapie dans l’ombre d’un couloir, claquante via des talons sur le parquet, entendre les échos des disputes, des cris. Mais aujourd’hui, la peur ne l’étouffe pas dès son réveil. Étrange, prenant le temps de se réveiller, d’analyser les moindres bruits, aucun danger ne la menace pour l’instant. Elle se décide à se faire un petit plaisir : un bain chaud, presque bouillant, sa peau rougie et son corps se délasse. Se laissant glisser dans l’eau, elle sent la chaleur mordre son visage. Elle ouvre les yeux sous l’eau, cette dernière s’infiltre dans son nez et pendant quelques secondes elle hésite. Quelques secondes de plus, prendre une grande inspiration pour que l’eau entre en elle, quelques secondes et tout pourrait s’arrêter. Enfin, le silence serait d’or. Elle cligne des yeux et une force invisible la relève, préférant se dire que c’est un sort de protection plutôt que par instinct de survie, elle émerge de l’eau. Ça ne sera pas pour aujourd’hui.


Alors elle se réconforte en s’entourant de serviettes, en frottant tout son corps pour qu’il reste rouge, pour que cette enveloppe reste douloureuse. Ses gestes se font de plus en plus violents et cette fois-ci c’est l’apparition d’une elfe de maison qui la sauve. Choquée par les gestes de cette nouvelle habitante l’elfe se retient de tout commentaire et d’une voix aiguë l’avertie « nous avons reçu des citrons et du chocolat, on se disait que mademoiselle serait contente de le savoir. Venez nous rejoindre en cuisine. » ce n’est pas un ordre, ces mots s’accompagnent d’une grimace, sans doute un sourire à la manière elfique. Alors Blanche laisse tomber ses serviettes et se pare du cocon blanc d’une robe. Prête à rester enfermer dans cette cage elle délaisse toujours les chaussures. Hors de question d’être perchée à quelques centimètres du sol, hors de question de donner cet avantage à l’ennemie. D’ailleurs, l’ennemie semble absente aujourd’hui, la jeune femme se faufile dans les couloirs silencieusement, portant une attention aux bruits, rien d’important ne lui arrive. Rapidement en cuisine elle y retrouve quelques elfes de maisons qui la salut d’une manière bien plus chaleureuse qu’iels le font avec leur maitre.sse imposé.e.s.

Aujourd’hui, ce seront les joies de la pâtisserie qui la sauveront de ses habitudes destructrices. Au lieu de se mutiler, tenter de s'échapper, elle met du cœur à l’ouvrage. Tarte au citron, tentative de caramel mou. La voilà souriante, valsant parmi les elfes, discutant avec iels, souriante, rigolante même. Le sérieux vient plomber l’ambiance quand l’heure du repas arrive. Peu de maître.sse en demeure, alors l’affaire est vite faite. Blanche préfère grignoter les restes que de faire un vrai repas. Après tout, il y a des délices sucrés qui l’attendent. Pendant que la tarte au citron refroidit, elle discute avec les elfes. Elle est définitivement plus en phase avec eux qu’avec les humains qui habitent les murs. Puis elle ajoute une meringue à la tarte et c’est avec amusement qu’un elfe de maison lui tend un chalumeau à pâtisserie. C’est avec gourmandise, la langue dépassant de sa bouche pour montrer à la fois son amusement et sa concentration, qu'elle fait griller la meringue. Le tout se finit par quelques applaudissements des elfes de maison. Alors qu’elle donne à chacun.e du caramel qu’elle a fait couler sur une plaque des bruits arrête, la scène se fige. Un pop signe le départ d’un elfe, un nouveau pop et revoilà l’efle. « ce n’est que le maître Dumbledore » la tension retombe, les elfes repartent à leur besogne. Voilà qui change quelque peu la perspective de dégustation. Elle s’agite, récupère assiettes et couverts avant de se lancer guillerette à la recherche d’Albus.

Lui il sera apprécié une tarte aux citrons et autres sucreries. Elle installe couvert et assiettes sur la table du salon. Des pas s’approchent, elle ne vérifie pas, trop occupée à faire glisser le couteau pour dessiner des parts dans la tarte au citron. « Bonjour, il y a de la tarte au citron et des caramels ! » elle fait un vague geste vers une soucoupe recouverte de caramels maison. Elle s’égare en s’imaginant un salon plus coloré, prête à recevoir le lapin et le chapelier fou.


(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
https://forthegreatergood.forumactif.com/t1766-maledictum-memori
Invité
Invité
Anonymous
la magie des sucreries - albus Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: la magie des sucreries - albus   la magie des sucreries - albus EmptyVen 26 Juin - 15:54

but alice, we're all mad here
Down the rabbit hole, it was all very well to say “Drink me,” but the wise little Alice was not going to do that in a hurry. “No, I’ll look first,” she said, “and see whether it’s marked poison or not. @blanche fletcher

Des jours alité dans la couche du ministre. Le temps se fait long et monocorde, à mille lieux des aventures palpitantes, dont Dumbledore raffole. L’oeil s’ouvre, fatigué, et se pose sur son fidèle volatile. Fumsec se tient près de lui, cerbère emplumé qui lui arrache un mince sourire. Le seul de la journée. Le maître lève la main vers l’autre, caressant son plumage rougeoyant. S’il ne dit rien, la présence de l’animal millénaire le réconforte. Il veille sur lui comme il le faisait auprès de son père et de son grand-père avant lui. Un bruit de pas se fait entendre du corridor. Le regard cuivré dérive de l’oiseau vers le visage poupin d’une jeune fille. Bonjour, il y a de la tarte au citron et des caramels. Les lippes se rehaussent, intriguées. Brisant à son tour le silence, Albus se racle la gorge avant de lui souffler en retour : “Bonjour Blanche.” Lentement, le chapelier fou se redresse, intimant son Alice à prendre place près de lui. Il agrippe le tremble à son chevet et agite le service en porcelaine qui virevolte soudainement autour d’elle. “Quoi de mieux que le matin pour manger des friandises ?” Plaisante-t-il avec elle. Sa voix grave se fait douce. La sans magie a ce pouvoir apaisant sur lui. Elle lui intime la pitié, peut-être, et lui rappelle la douleur partagée par sa jeune soeur. “La tarte au citron est mon dessert préféré.” Il marque une pause. "Tu aimes le caramel ? Peut-être est-il ensorcelé." Il pioche dans la soucoupe et en extirpe une sucrerie qu’il lui tend calmement. “Je m’ennuie à mourir, Blanche. A moins que Graal t’ait commissionnée, accepterais-tu de rester auprès de moi pour la journée ?” Il passe une main presque paternelle sur sa carne opaline, et glisse ses dextres sur sa chevelure blonde. Il sait la princesse des cracmols captive en ces lieux. Une cage dorée dont il ne peut la libérer. Pas encore, du moins.

Sais-tu jouer aux échecs ?” Demande-t-il. Une certaine tendresse s’échappe de ses lèvres. A ces mots, le phénix près d’eux prend son envol, et revient quelques minutes plus tard, un cageot en bois au bout du bec qu’il tend à la demoiselle. “C’est un jeu de pions et de stratégie.” dit-il, attendant qu’elle ouvre la boîte. Il s’adresse à elle comme on s’adresse à une nièce. Des paroles trop compatissantes au goût de Grindelwald dont l’avis lui importe peu. Comme le bulgare l’a lui-même souligné, il n’y a pas de monstre qu’Albus ne puisse aimer. Espérant gagner sa confiance, il ajoute : “Blanche et Albus. Nos prénoms signifient la même chose.” Ils commencent à jouer et il murmure enfin, intéressé : “Où se trouve ta famille ? Te souviens-tu de tes parents ?” Sondant son esprit, son regard inquisiteur perçant brusquement son âme.
Revenir en haut Aller en bas
Blanche Fletcher
ordre du phénix
Blanche Fletcher
crédits : little wilding
face claim : elle fanning
pseudo : blum
études : enfermée dans la maison familiale, Poudlard est un imaginaire nourrit par les paroles de sa soeur
particularité : comme si le destin se jouait d'elle, elle possède une mémoire eidétique, c'est à dire une mémoire parfaite. Peut-être est-ce pour compenser le fait qu'elle est une cracmol ou alors juste pour la noyer dans ses souvenirs ?
la magie des sucreries - albus Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: la magie des sucreries - albus   la magie des sucreries - albus EmptyVen 26 Juin - 23:34



les bonbons au pouvoir !
Blanche & Albus

« Il n'y a aucun sens à donner aux bonbons, c'est pour ça que se sont des bonbons. »
Willy Wonka – Charlie et la chocolaterie



La voilà virevoltante dans la chambre d’Albus. « vous avez meilleure mine. » continuant à s’agiter pour servir son seul convive, elle semble flotter, fredonnant. Et alors qu’elle se concentre pour ne pas gâcher de la tarte sur la table, le service à thé s’envole, elle sursaute faisant teinter le couteau sur l’assiette. Aussitôt, elle s’agite, nettoie avec vivacité avec une serviette « désolée, désolée je n’ai pas l’habitude. Désolée. » l’oiseau s’est envolé, laissant place à des habitudes de terreur. Ne pas abîmer, ne pas faire de bruit… Frénétiquement, elle continue à frictionner le meuble, la tâche est partie depuis longtemps, mais sa terreur reste. C’est Albus qui l’a sort de cette transe. Sa voix lui rappelle qu’elle n’a pas à avoir peur, qu’elle n’aura pas à se planquer à la moindre erreur. Comment le sait-elle ? Elle le ressent, elle le perçoit comme une aura verte, verte clair, comme l’herbe fraîche et sa douce odeur quand elle est coupée ou encore les feuilles de menthe. Elle se perd dans son imaginaire, imaginant un arbuste de menthe devenant géant et sur chaque feuille il y aurait des gâteaux.

C’est la seconde intervention d’Albus qui la sort de sa rêverie. Alors elle s’agite, amenant les friandises et les parts de gâteaux à son destinataire. Une fois le plateau posé sur le lit, elle traine une chaise pour s’installer près de lui. « ce sont de simples caramels, je les ai fait moi-même comme la tarte au citron » Ses mains s’agitent pour prendre son assiette, qu’elle pose sur ses genoux et alors qu’elle prend un caramel avec envie son geste s’interrompt. Graal, la simple évocation de son prénom la déprime, mais elle fait comme si de rien n’était. Espérant que cela soit masqué par son air absent qui lui est habituel. « ça serait avec plaisir. » Son dernier mot traîne, attendant un compagnon, il restera solitaire. Préférant s’interrompre que de faire une erreur, comment l’appeler ? Maître ? Ça lui semble trop formel et autoritaire, Albus ? Trop personnel je ne suis qu’une esclave… Monsieur alors ? Cela lui semble impersonnel, alors elle laisse trainer la fin de sa phrase. Son contact la fait à nouveau sursauter oui je ne suis qu’une esclave. interprétant ce geste comme de la domination, comment pourrait-il en être autrement quand les seuls contacts sur son corps n’ont été que douleur et haine ?

Pour se rassurer, pour se réconforter, elle suçote un caramel avant de l’avaler tout rond pour répondre au plus vite à la question. « oui, mais je ne sais pas très bien jouer. Par contre, je sais bien jouer du piano, lire, peindre. Un temps, je me suis intéressée au jeu de go, j’avais utilisé des cailloux pour matérialiser les pierres. » Un instant, elle se souvint de ses parties dans la cave familiale, tentant de convaincre son elfe de maison qu’elle était tout aussi capable de jouer qu’une humaine. La tristesse la fige un instant et pour mieux le cacher elle prend un autre caramel et observe le magnifique oiseau jouer les transporteurs. Une fois sa livraison faite, dans un geste au ralenti elle observe l’oiseau, à quelques millimètres de ses plumes elle murmure « salut toi ! tu es magnifique. » La tristesse est bien loin, avec cette allure elle semble si vivante. Elle en oublie la boîte jusqu’à ce que la voix d’Albus s’élève.

Comme rappeler à l’ordre elle s’exécute pour mettre le jeu en place, quelques fois elle y a joué, mais elle a surtout lu. Elle aurait aimé continuer à interagir avec le phénix, mais elle se laisse guider par les ordres d’Albus. Peut être veut-il paraitre gentil, il l’est, mais elle interprète ses paroles comme des ordres parce qu’elle ne connait que ça avec les autres êtres humains. Pour se rassurer, elle récite des vers, à son habitude. Et puis la première question personnelle émerge, ses doigts se figent un instant avant de s’agiter pour jouer d’un piano imaginaire. Ses vers se sont cassés, mais elle reprend, elle en reprend d’autres vers. Elle aurait préféré continuer à observer le phénix. « mes parents me gardaient enfermée dans une cave, tâche honteuse de la famille. Qui voudrait d’une telle famille ? » les yeux rivés sur l’échiquier, elle observe les pièces, un regard si intense. Peut-être attend-elle que les pièces s’agitent pour lui parler, lui dire comment jouer ou alors qu’elle rapetisse et devienne plus petite que les pièces. Elle se retrouverait sur le champ de bataille, courant entre les carreaux, grimpant sur les pièces. La voilà repartie dans son imaginaire. Guerrière de l’échiquier, « il n’existe pas une version où on deviendrait des pièces ? Tout paraitrait immense, on pourrait courir entre les cases, discuter avec le fou et embêter le chevalier. Et pourquoi n’y a-t-il pas de vraie version sorcier ? oui je sais les pièces peuvent se battre, mais ça pourrait être d’autres pièces, par exemple des oiseaux, des animaux, des esprits ou des bouteilles de potions. Oh oui des bouteilles de différentes couleurs desquelles échapperaient des fumées lorsqu’elles sont vaincues ou gagnantes. » L’imaginaire lui donne l’air nécessaire pour avoir un tel débit. L’excitation se perçoit dans sa voix, elle redresse la tête pour lui offrir un sourire franc avant de donner toute son attention à l’oiseau.

Oui, il est magnifique, à nouveau la voilà tentant d’établir le contact, elle baisse légèrement la tête, faisant une révérence à cet oiseau de feu. L’oiseau accepte la caresse, elle s’émerveille face à son ramage. Quelques vas et viens plus tard, elle recule sa main, ne voulant pas contraindre l’animal à son contact. « Le sublime en tout genre est le don le plus rare ; C’est là le vrai phénix : et, sagement avare, La nature a prévu qu’en nos faibles esprits Le beau, s’il est commun doit perdre de son prix. » Citée Voltaire dans un français sans accent peut venir s’ajouter à ses compétences.

(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
https://forthegreatergood.forumactif.com/t1766-maledictum-memori
Invité
Invité
Anonymous
la magie des sucreries - albus Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: la magie des sucreries - albus   la magie des sucreries - albus EmptyLun 6 Juil - 9:51

but alice, we're all mad here
Down the rabbit hole, it was all very well to say “Drink me,” but the wise little Alice was not going to do that in a hurry. “No, I’ll look first,” she said, “and see whether it’s marked poison or not. @blanche fletcher

Vous avez meilleure mine. La voix de la cracmole s'élève et un sourire tendre s’esquisse sur son visage pour réponse. Elle lui rappelle Ariana et son obsession pour la porcelaine de Chine. Albus n’a pas le temps de lever la baguette que l’enfant maladroite renverse le service à thé. Il la laisse essuyer le liquide brun et lorsqu’elle se détache, il agite le tremble. Désolée, désolée je n’ai pas l’habitude. Désolée. Les excuses de la jeune fille le laissent de glace, puis il reprend un ton compatissant, l’incitant à revenir près de lui : “Ce n’est pas grave, Blanche. Regarde.” Les taches s’estompent. Ayant retrouvé son attention, le tremble tinte doucement sur la tasse qu’elle tient entre les doigts. Doucement, les personnages s’animent et s’adressent à elle, la saluant. Un des tours favoris de sa petite-soeur. Il reconnaît le traumatisme dans le fond de son oeil absent, la rêverie étant un moyen comme un autre de se protéger d’une réalité trop pesante. Trop effrayante pour s’y insérer corps et âme. Ce sont de simples caramels, je les ai faits moi-même comme la tarte au citron. Albus humecte les friandises et caresse la chevelure de la sans magie d’un geste paternel.

La familiarité du jeu a quelque chose d’étrangement réconfortant pour lui qui sort d’un duel douloureux. Noyé dans l’ennui, il lui demande si elle veut bien lui tenir compagnie. Ce serait avec plaisir... L’annulaire s’enroule dans ses boucles blondes et il lui souffle : “Albus. Tu peux m’appeler Albus.” Refusant le titre auto-proclamé par Graal de maître, il lui confie son prénom. “What's in a name?” Il récite Shakespeare et s’attend à la rhétorique d’elle qui a appris plus qu’elle ne le laisse entendre, l’accompagnant. La promesse d’une amitié loin de la soumission sorcière. “Je te protège, Blanche.” Murmure-t-il à son oreille, dans la confidence. Il fantasme sur sa libération. Poupée de chiffon manipulée par sa reine. Il est temps que le pantin désarticulé retrouve sa liberté. Qu’elle redevienne une vraie petite fille. “As-tu déjà eu des amis ?” L’interroge-t-il le visage tranquille, cherchant à ne pas l’apeurer mais à connaître la vérité.

Le phénix vole près d’eux et leur apporte un jeu d’échecs. Il s’agit de celui des Dumbledore, vieilli par le temps. Le même jeu auquel Grindelwald et lui jouaient lors des jours de pluie à Godric’s Hollow, et qu’ils préparaient ensemble le Nouvel ordre de la sorcellerie. Un monde dans lequel Blanche n’a pas tout à fait sa place. Réalisation douloureuse faite bien trop tard. Maudissant leur jeunesse, il distribue les pions et observe Blanche jouer. Mes parents me gardaient enfermée dans une cave, tâche honteuse de la famille. Qui voudrait d’une telle famille ? La confession d’Alice soutient le regard de son Chapelier fou, repentant. S’il n’a jamais envoyé sa cadette à la cave, il se sent soudainement coupable de sa douleur. Et Blanche elle-même a été retirée d’une cage pour se voir placée dans une autre. Il n’existe pas une version où on deviendrait des pièces ? Tout paraîtrait immense, on pourrait courir entre les cases, discuter avec le fou et embêter le chevalier. Et pourquoi n’y a-t-il pas de vraie version sorcier ? Elle mentionne les échecs sorciers et il approche son visage du sien : “Il faut un peu de magie, pour cela.” Lui dit-il avec malice. Claquant des doigts, Fumsec les retrouve et dans une explosion, leurs esprits sont projetés au milieu de l’échiquier. Illusion mentale qui lui permet de reprendre le dessus sur l’esprit qu’il domine encore mieux que personne. Dumbledore se déplace jusqu’aux pions noirs et s’installe sur le roi. “Ma reine.” Il l’invite à faire de même. La partie peut commencer.
Revenir en haut Aller en bas
Blanche Fletcher
ordre du phénix
Blanche Fletcher
crédits : little wilding
face claim : elle fanning
pseudo : blum
études : enfermée dans la maison familiale, Poudlard est un imaginaire nourrit par les paroles de sa soeur
particularité : comme si le destin se jouait d'elle, elle possède une mémoire eidétique, c'est à dire une mémoire parfaite. Peut-être est-ce pour compenser le fait qu'elle est une cracmol ou alors juste pour la noyer dans ses souvenirs ?
la magie des sucreries - albus Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: la magie des sucreries - albus   la magie des sucreries - albus EmptyMar 7 Juil - 20:57



les bonbons au pouvoir !
Blanche & Albus

« Il n'y a aucun sens à donner aux bonbons, c'est pour ça que se sont des bonbons. »
Willy Wonka – Charlie et la chocolaterie



La peur continue de dicter certains de ses comportements, il la rassure, mais le schéma de peur est encré en elle. Les barrières ne disparaissent pas en un instant, ces barrières anciennes, solides, rouillées par le temps, mais toujours fortes telle une muraille. Un instant, elle s’imagine ces barrières devant elle, la pluie détrempant le paysage, les pieds dans la boue, le corps mouillé. Une prairie, un monde lointain derrière toutes ces barrières. Ses propres barrières et celle que la société a mise sur son chemin. Docile et programmée ainsi elle fait acte de déférence et ne laisse échapper qu’un hochement de tête quand il lui indique qu’ils peuvent être familier, du moins pour le moment. La première barrière semble soudainement plus souple, quelques actions et elle pourrait la franchir. La promesse d’une protection, elle ne l’entend pas, comme si les mots s’étaient enfuis dans l’air, impossible d’entrer dans son esprit. Les mots sont pourtant là, mais c’est comme si elle ne pouvait pas les atteindre. Pourtant, elle s’imagine continuer son cheminement vers la barrière. Sa peau couverte d’eau, sa peau opaline, une main effleure la barrière imaginaire. Mais soudainement, elle se fige et la barrière semble reculer. Il questionne son passé.

« Je… j’aimerai que vous arrêtiez de me poser ces questions, vous en connaissez déjà les réponses, je pense. Les amis sont une notion lointaine, à part Tilly, ma meilleure amie, une elfe brillante. » un sourire en coin montre l’attachement pour son amie. Lien brillant, puissant et promesse d’une évasion. Elle aurait pu s’enfuir plutôt, tenter sa chance, mais son amitié pour Tilly est plus importante que sa condition actuelle. Ne pas la mettre en danger est le plus important, alors elle n’a, pour l’instant, même pas fait appel à elle dans le manoir. L’idée de la fuite est arrivée très vite, les elfes disposant d’une magie différente, iels peuvent transplaner beaucoup plus facilement que les mages. Sous-estimés, naissance déterminant toute leur vie. Appelé créature, obsession d’une classe de sang pur cherchant à toujours réaffirmer leur supériorité en rabaissant ces créatures. Créatures bien plus humaines que bien des mages.

Mais l’image de Tilly s’éloigne, et pressentant que sa remarque ne lui vaudra aucune torture elle établit une règle, comme si iels pouvaient être des égaux. « Avec d’autre je ne permettrai pas, mais vous n’êtes pas comme eux, alors s’il vous plaît, pouvez vous arrêter de me poser des questions sur mon passé ? Et j’en ferai de même. » Une menace ? Voilée, douce. Sans la nommer, elle pense à Ariana. Mais comment l'oiseau peut-il connaître cette histoire ? Une après-midi, à l'âge de onze ans, après quelques crucios, les parents lui ont ordonné de lire tous les arbres généalogiques des sorciers sang-pur et sang-mêlé. Malheureusement pour elle, tout reste gravé dans son esprit. Quant au fait du décès, c'est Tilly qui l'en avait informé. Alerte à toutes nouvelles concernant les enfants de mages mis de côté, soudainement disparus.

Elle balaye ce moment gênant pour donner un exemple de son imagination. Si loufoque, si varié et si salvatrice quand il n’y a que les ombres pour peupler le quotidien. Dans un sursaut, elle se retrouve sur l’échiquier, comme si elle plongeait dans sa propre imagination. Fascinant ! elle tourne sur elle-même, la bouche entrouverte, ébahie par cet univers. Pièces géantes, mais non menaçantes, car produit de son imagination. Une imagination devenue réelle, soufflée jusqu’à ce qu’il lance la partie. Elle se précipite à la place attendue, souriante, sautillant pour rejoindre la reine. « c’est merveilleux. J’ai aussi imaginé un arbre immense, fait de confiserie du tronc aux fruits. Merci. » Une belle magie, si rare dans son univers. Si loin de la magie tordue, source de douleur. Pourtant c’est cette absence de magie qui a conditionné sa vie, mais pour l’instant elle choisit de profiter de ce moment unique. Émerveillée, continuant d’imaginer encore d’autres choses possibles. Jouer lui semble lointain, elle exécutera les mouvements d’un air distrait, sortie tout droit d’une lecture de quelques chapitres d'un vieux manuel « jeu de société : une histoire à travers les âges. » dont tout un chapitre décrivant plusieurs parties célèbres, aussi célèbres que puissent être les échecs.
HJ : si la partie sur Ariana te sembles exagérée, improbable je la modifierai

(c) DΛNDELION

Revenir en haut Aller en bas
https://forthegreatergood.forumactif.com/t1766-maledictum-memori
Invité
Invité
Anonymous
la magie des sucreries - albus Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: la magie des sucreries - albus   la magie des sucreries - albus EmptyMer 15 Juil - 19:53

but alice, we're all mad here
Down the rabbit hole, it was all very well to say “Drink me,” but the wise little Alice was not going to do that in a hurry. “No, I’ll look first,” she said, “and see whether it’s marked poison or not. @blanche fletcher

La gourmandise les tient ensemble dans une alliance tacite. Un sourire adressé à la cracmole, en un regard il lui dit plus qu’il ne le peut. Aie confiance. Je suis là. Je te protège. Il y a pourtant si longtemps qu’elle est victime des autres qu’elle semble ignorer ce qu’est la bienveillance. Alité près d’elle, le blessé l’écoute patiemment. Je… j’aimerai que vous arrêtiez de me poser ces questions, vous en connaissez déjà les réponses, je pense. Les amis sont une notion lointaine, à part Tilly, ma meilleure amie, une elfe brillante. Un rire s'échappe de ses lèvres et il lui répond alors, accompagnant ses paroles d’un clin d’oeil : “Très bien, Blanche.” Il rit brièvement. “Tilly est spéciale, c’est vrai.” Renchérit-il calmement. Les sorciers les considèrent comme de la vermine, à peine plus utile que Blanche l’est pour eux. Lui-même fasciné par les créatures fantastiques, il a souvent vu les elfes comme des êtres plus complexes qu’ils ne le semblent. Avec d’autre je ne permettrai pas, mais vous n’êtes pas comme eux, alors s’il vous plaît, pouvez vous arrêter de me poser des questions sur mon passé ? Et j’en ferai de même. Il n’est pas comme eux. Elle ne pourrait pas voir plus juste. Accord silencieux, le regard pétille comme celui d’un enfant malicieux. Il éprouve pour elle une tendresse presque fraternelle, qu’il pensait évanouie à la disparition de sa jeune soeur. Ariana. “Plus de questions, Blanche. Je te le promets.” Il glisse ses doigts sur les pions entre eux. “Sache simplement que tu peux tout me demander.” Il marque une pause et darde son regard dans le sien. “Absolument tout.”

Les paroles entendues, le chapelier fou fait usage de la magie, les libérant tous deux de la prison que forme la chambre pour les propulser sur l’échiquier. Il veut partager avec elle le rêve que représente la sorcellerie pour lui. Un monde aux frontières infinies, à mille lieux de la magie noire et des sortilèges interdits qu’on lui assène à longueur de journée. C’est merveilleux. J’ai aussi imaginé un arbre immense, fait de confiserie du tronc aux fruits. Merci. La voix cristalline de la blonde s'élève. “Tes désirs sont des ordres.” Plaisante-t-il. Il secoue le bois et soudain, un arbre naît sous les dalles, emportant la sans magie dans ses branches. Albus grimpe des réglisses et s’assoit près d’elle, mordant une pomme. “Le goût laisse à désirer. Qu’en penses-tu ?

En ce lieu, ils sont seuls.
Ils peuvent tout se dire.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
la magie des sucreries - albus Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: la magie des sucreries - albus   la magie des sucreries - albus Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
la magie des sucreries - albus
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
for the greater good :: miroir du rised :: Rps archivés-
Sauter vers: