I. A SONG OF ICE AND FIRE Celena Faucett quitte le sol écossais et foule pour la première fois le sable égyptien : elle sait bien qu'une page se tourne, mais n'a pas encore conscience que ce choix innocent est le début d'une toute nouvelle vie. C'est un musée sorcier qui s'est offert ses services, leur étage britannique avait besoin d'une nouvelle sorcière à sa tête et l'historienne avait le bon profil en plus de vouloir voir du monde. Le teint d'une pâleur distinctive, les yeux d'un bleu profond et les cheveux ébène clashant avec la couleur de sa peau, elle avait tout pour se démarquer des sorcières du pays. Ahmad Zaghloul, un archéomage payé par le musée du Caire en est tombé follement amoureux. C'est comme ça que l'écossaise s'est installée définitivement sur les terres égyptienne, laissant derrière elle le vent frais de royaume-uni pour la chaleur étouffante de Ra. Nouvelle culture, nouvelles moeurs, la liberté d'une mer de sable à bout de bras. Celena et Ahmad était un couple unis par un amour pour l'Histoire et les choses vraies. La famille. L'amour. Leurs amis. Leurs prochains. Ils revenaient plusieurs fois par an en écosse rendre visite aux soeurs de Celena, Merula Birch et
@Artemisia Scamander, leurs apportants richesses, cadeaux et anecdotes extraordinaires d'une vie aux opposés de celle qu'on pouvait vivre en Europe.
II. SISTERHOOD Le mariage d'Ahmad et Celena reste peu de temps infertile. Quelques mois après la cérémonie ils annoncent dans une lettre de papyrus la grossesse de Celena. La sorcière souffrira de longs mois de violentes nausées, mangeant peu, ployant sous la fatigue. On pensa même qu'elle ne pourrait survivre à son accouchement lorsque celui-ci viendrait : mais, quelques jours avant ce dernier le mal qui l'habitait la quitte miraculeusement lui permettant de reprendre des forces peu de temps avant de donner la vie à une petite fille. La famille d'Ahmad et ce dernier sont unanimes : c'est le fruit de la déesse Sekhmet, celle qu'on considère en Egypte comme étant l'une des premières sorcières originelles. La guérison miraculeuse précédée par des mois de souffrance extrêmes semblent à leurs yeux l'indiquer et l'on décide de nommer l'enfant Sekhmet, née le sept janvier jouer de festival. Skehmet sera suivie par deux soeurs : Menhis et Pakhet. Toutes trois nommées après des
sorcières originelles aux têtes de lionnes. Déesses de la guerre. En grandissant, elles formeront un trio destructeur au plus grand damne de leurs parents qui devront derrières leurs trois lionnes ramasser pots cassés et amphores renversées. S'excuser auprès des marchants, certains s'amusant de la tempête Zaghloul que les trois enfants formaient. Et si en grandissant leurs caractères s'adoucissèrent, elles n'en restèrent pas moins féroces et affirmées. Les trois soeurs ayant le même tempérament de feu, indomptables sorcières adorant défier quiconque se mettant sur leur chemin.
. . III. MYSTICAL HANDS Lorsque Sekhmet fêta ses onze ans, un enfant lui apparu en rêve laissant au petit matin une pierre engravée aux pieds de son lit. Comme beaucoup d'enfants vivant en Afrique, elle venait de recevoir l'équivalant des lettres de Poudlard pour les petits anglais. Sekhmet fut envoyée à la rentrée suivante dans l'école de Uagadou après avoir acheté ses fournitures au bazar de Khan el-Khalili au Caire. Prête et excitée à l'idée d'être la première de ses soeurs à mettre les pieds dans l'école magique, elle a fait ses adieux à ses parents avant d'embarquer sur le Nile direction Uagadou. Là-bas, elle appris l'art mystique de la magie sans baguette : si elle avait toujours vu sa mère en utiliser une, son père Ahmad et sa famille n'y avaient jamais touché auparavant. La sorcière suivi les traces de ses parents et se démarqua dans les matières d'Histoire de la magie, d'études des rhunes anciennes, d'études de la magie égyptienne ancienne et d'alchimie. Ses soeurs la suivirent un peu plus tard, la rejoignant sans surprise dans la même maison. Les soeurs Zaghloul ne manquaient pas une occasion de se faire remarquer. Sekhmet étant connue pour tenir tête à ses professeurs de manière assez spectaculaire, Menhis était une duelliste puissante et redoutée et Pakhet une joueuse de Quidditch douée et adorée. Sekhmet termina ses études sans félicitations, notamment à cause de ses écarts de comportement, et lorsque ce fut au tour de Menhis et Pakhet de quitter Uagadou, l'une devint briseuse de sort au Caire et l'autre rentra dans l'équipe nationale de Quidditch.
IV. THE SANDS OF TIME Majeure en sortant de Uagadou, Sekhmet ne sait pas tout de suite dans quoi se lancer. Bien sûr elle pourrait suivre ses parents au musée du Caire mais quelque chose dans cette vie sédentaire la gêne. Sekhmet veut voyager, parcourir l'Afrique, voir le monde entier. Le paysage égyptien l'ennui et ses mystères la fatiguent. Pourtant, poussée par son père archéomage, elle le suivra un jour sur un chantier archéomagique. C'est la révélation pour la jeune sorcière qui trouve dans la discipline cet élément de découverte qui lui manquait tant. Elle fera alors de l'archéomagie son domaine de prédilection, commençant d'abord comme assistante d'Ahmad avait de bien vite le rattraper. Navigant les malédictions, les pièges et les couloirs étroits de pyramides ancestrales. Elle priera la protection de la déesse homonyme, se trouvant une passion et un but. Une vie de danger, voilà ce qu'elle désirait. Ne répondre à personne d'autre qu'au sable et qu'au temps. Sekhmet mettra pour le moment en pause son projet d'aventures internationales pour s'intéresser de plus près aux trésors d'Egypte et à ses lieux cachés et maudits, remplissant les placards et les archives du musée du Caire d'artefacts précieux et d'objets maudits.
. . V. A FEARLESS FRIEND Ses parents se languissent de la voir mariée. Au Royaume-Uni, Sekhmet serait sans doute déjà fiancée et sur le point de dire oui à un sorcier de sa caste. Mais la sorcière se refuse à toute union.
Elle n'a pas le temps pour ces enfantillages qu'elle s'entête à dire à son père qui perd patience. Si bien qu'un jour, une horrible dispute déchire la fille et son paternel d'ordinaire si proches. Ses soeurs sont déjà fiancées, alors par la puissance d'Anubis pourquoi pas elle ! Sekhmet hors d'elle, vola un des chevaux du chantier sur lequel ils étaient et pris la fuite dans le désert égyptien. Elle ne s'arrêta que lorsqu'à l'horizon elle était bien incapable de voir le moindre bâtiment, la chaleur du désert déformant les dunes au loin. Hurlant sa frustration à l'orbe de Ra, elle ne remarqua que tardivement que derrière une dune de sable un spectacle surprenant avait pris place : un jeune homme semblait en bien mauvaise posture face à un éruptif africain. Sekhmet observa quelques minutes le duel avant de finir par venir en aide au sorcier qui semblait être européen. La baguette dans sa main laissait peu de doutes. Sekhmet souleva l'animal d'un mouvement de main avant qu'il n'atteigne le sorcier dans sa course et ne manquant pas l'occasion de se moquer de l'étranger, lui indiqua de courir à son cheval avant qu'elle ne repose l'animal en colère. Ordonnant au sable de tournoyer à la manière d'une tornade d'un tour de doigts savant, elle reposa la bête au centre de cette dernière ce qui lui donna quelques minutes de répit pour rejoindre son cheval à son tour. Un sourire aussi large que le croissant de Khonsu aux lèvres, elle passa le chemin jusqu'au chantier et la ville à charier le sorcier : il s'appelait
@nile shafiq et ne semblait pas avoir croisé la route d'un éruptif auparavant. Sekhmet lui offrit un thé à l'hibiscus, sans se douter que le sorcier ne quitterait plus sa vie ensuite.
VI. ARABIAN NIGHTS Quand Nile arrive sur le chantier, Sekhmet est occupée. Absente, même, à première vue parce que partie en repérage dans les tréfonds d'un temple enseveli. Lorsqu'elle en sort, le soleil l'ébloui, l'aveugle, et la main qu'on lui tend en haut de l’échelle elle l'attrape sans se demander à qui elle appartient. Ce n'est que dehors, sur la terre ferme et après une poignée de seconde pour retrouver la vue que son regard longe enfin le bras du sorcier qui venait de l'aider à sortir.
Ce n'était Nile. Elle ne le connaissait pas et son regard l'interrogea un instant avant que la voix de Nile ne lui présente, derrière l'imposant étranger, son cousin
Ishan Shafiq. Le sourire que celui-ci lui offre, au son de son propre nom, a quelque chose de tendre qui réveille chez Sekhmet un désir étranger. Elle, elle a les cheveux noués dans un chignon poussiéreux de l’intérieur d'un temple de plusieurs siècles, la chemise en lin trop ouverte pour une femme de son rang et la peau basanée étincelante de sueur. Elle porte le pantalon et n'a
pas le temps de rencontrer tous tes cousins Shafiq
pourtant, si Nile disparaît Ishan reste. Il s'implique et aide sur le chantier, archéomage anglais. Et très vite Sekhmet se laisse approcher, séduire, avaler toute entière. Six mois plus tard, ils sont mariés dans une union hâtive qui rendra fou leurs parents. Pas de robe. Pas de fleurs. Pas de bouquet. Pas de costume. Rien qu'eux, la poussière et les dunes. Tout ce dont ils avaient besoin. Voilà maintenant cinq ans qu'ils se sont dit oui sous le regard du dieu Amun, mais toujours pas d'enfant à l'horizon. Ils rentrent, souvent, rendre visite à la famille d'Ishan -
@chaha weasley ;
@genesis shafiq - aux amis de Sekhmet, à
@Minerva McGonagall ;
@atlas flamel, à sa famille aussi, son filleul
@theseus scamander à qui elle envoie bien trop de présents. En Angleterre on les aurait jugé, mais ils ont passé ces cinq dernières années autour du monde, sur des chantiers maudits d'archéomagie, dans des temples perdus, au fond d'anciennes grottes oubliées. Le temps, ils ne l'ont pas vu passé, trop occupés, trop passionnés. Mais voilà, Ishan a fini par véritablement vouloir une famille. Après des mois à essayer de convaincre Sekhmet de rentrer avec lui à Londres pour commencer un nouveau chapitre de leur vie commune, elle a finalement craqué et dit oui.
. . VII. DESTRUCTION AND WAR Sekhmet et Ishan s'installent à Londres dans une maison qu'elle trouve trop froide, trop vide, trop sombre. Elle qui aime la chaleur étouffante de Ra, le sable qui s'infiltre partout, autant que les membres de sa famille qui ne connaissent pas le mot "non" ou "demain". La vie à l’européenne lui déplaît mais elle fait un effort en gardant secrètement l'espoir de repartir un jour autour du monde. Ishan lui offre sa première baguette en janvier, qu'elle oublie souvent d'utiliser encore plutôt que ses mains : elle essaie, pour autant, de s’intégrer à la façon de vivre des anglais. Elle se met à porter des chemises et des jupes, à prendre plus soin d'elle sans tomber dans la coquetterie européenne et bourgeoise. Elle se retient de dire ce qu'elle pense tout haut et de s'offusquer de la laisse qu'on tient autour du cou des femmes ici bas. On la dit fougueuse et indomptable à Londres mais forte et indépendante au Caire. Prêts à fonder une famille, Ishan et Sekhmet finissent par mettre leurs rêves de famille de côté quand en février
@gellert grindelwald monte au pouvoir après un coup d'état. Le sang de l'eégyptienne ne fait qu'un tour tandis que les Shafiq s'organisent et lèguent une salle et leur soutien à
@albus dumbledore,
@nicolas flamel et son amie Minerva. L'Ordre du Phénix voit le jour et immédiatement Ishan et Sekhmet s'engagent. Membres de la première heures, ils ne peuvent rester inactifs alors que de plus en plus de sorciers se voient perdre leurs droits et dignité. Elle et son mari prennent rapidement la tête des recherches des reliques au sein de l'Ordre, leurs bagages en archéomagie et leur expertise en artefacts vus comme un avantage non négligeable. Et pendant ce temps, la maison reste vide de tout rire d'enfants.
VIII. LITTLE WHITE LIES écrire ici.