correspondances d'Amarante Kirchner

Héra

volière d'Amarante Kirchner

ici se trouve ma volière personnelle. veuillez envoyer vos hiboux à cette adresse. Ayant beaucoup de lettres et de correspondance je me laisse un délai de trois à quatre mois pour répondre à votre missive. Soyez sûr, cependant, que vous recevrez une réponse. N'hésitez pas, cependant, à me relancer, il s'agit peut-être d'un oubli non intentionnel de ma part.

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<base__bg> <div class="base__sbox sbox2"><div class="title2">envoyé par @"nom" à @"nom" </div>

<blockquote>Contenu de la lettre à ajouter ici.</blockquote>

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envoyé par @"nom" à @"nom"

Londres, 29 août 1914

À cette muse qui inspira ma nuit,

C'est avec délice que je reçois de toi cette lettre. Tu n'aurais pu la signer que de ton nom, sans objet ni récit, que déjà elle m'aurait ravi.

Tu m'affirmes que tu m'écoutes, je n'en suis que comblé. Un mumure de mes lèvres à ta tempe et mes soupirs vocifèrent. J'apprécie ton soutien, et le considère bien volontiers. Je souhaiterais en échange t'allouer le mien, mais je pense avoir mieux encore à t'offrir.

Ton recueil de poésie m'enjoint à tenter l'exercice. Ces quelques vers érotiques ont glissé pour toi sous la plume. Tu excuseras, je l'espère, le novice que je suis :

-18:

L'on dit que l'amarante jamais ne se fâne. Aussi je te somme d'être immortelle,

Amos

Ps : il faudra rester en ma présence si Eileen t'inspire autant. En espérant que ce fâcheux inconvénient te sied.

envoyé à @amarante kirchner

Londres, le 6 septembre 1914

Je pose sur cette lettre mes excuses, lesquelles sont assez rares pour être convoitées. Car ta missive du 30 août dernier demeura sans réponse de ma part. N'y vois là aucun courroux ni amertume ; je ne t'en veux guère, Amarante. Comment pourrais-je t'en vouloir quand par ailleurs tu obsèdes mes pensées ?

Mon silence soudain n'est dû qu'à des chamboulements impromptus ayant eu lieu dans ma vie, de manière bien brutale. Je crains avoir fauté, encore. Je crains que mon amour éperdu pour la liberté sans me soucier hélas des sentiments d'autrui m'est préjudiciable. A vrai dire, je crains sans craindre.

Moi qui apprécie les beaux vêtements, je devrais faire de mon égoïsme un manteau. Il ne me siérait que trop.

Amarante, c'est avec grande impatience que je brûle de te revoir. Je viendrai toquer à ta porte en compagnie d'Eileen ce mercredi 9 septembre vers 18h00.

Bien à toi et plus encore,

Amos.

envoyé à @amarante kirchner

Ma Lilith,

Je récuse aussi ton absence ; que ces séparations sont cruelles, que ces privations de toi me malmènent, que tes rires fantômes me hantent ! Et comme le parfum de ta peau me manque, et tes soupirs, et tes langueurs, et tes pupilles rieuses lorsqu'elles fondent sur mes lèvres.

Si tu savais, comme le jeûne de toi m'est difficile. La faim de tes reins me tenaille chaque jour et chaque nuit d'avantage. Puisque le sommeil manque à mon lit, je ne dormirai bientôt plus que dans tes yeux. Si toutefois tu me permets de te visiter demain,

Bien à toi et plus encore,

Amos

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