Le casino tourne à plein régime. L'été qui se termine lui offre sa plus belle consécration. Pluie de gallions, pluie dorée. Les coffres se remplissent à mesure que les machines à sous crachent quelques pièces, mais la banqueroute menace davantage les joueurs que la fortune. Les jetons sont balancés, les cartes sont tirées et finalement, rien ne va plus. La roulette tourne, c'est comme un barillet vide avec une unique cartouche, une seule balle aux effluves russes. On tourne l'engin, on ferme les yeux, le coeur cesse de battre une fraction de secondes, tout s'arrête et on appuie sur la détente. Rien. D'un seul coup, la pression retombe, le coeur reprend son rythme, danse effrénée et on attend le prochain tour pour essayer encore, provoquer la chance jusqu'à ce que celle-ci nous glisse entre les doigts, douce et amère fatalité. Le casino fonctionne de la même façon, on espère, on prend des risques et finalement, on mise plus que de raison, château de cartes trop fragile qui peut s'écrouler subitement ou apporter la gloire aux plus fous. Alors on enchaîne, on réfute la raison, fuck the reason! et on laisse la passion s'exprimer, sans aucune limite, sans aucun dogme, on plonge dans la déraison de son plein gré et on joue avec la vie, parce qu'après tout, il faut bien jouer avec quelque chose. Jouer avec la vie. C'est sans doute ce que la tenancière du casino fait depuis plusieurs semaines désormais. En tout premier lieu, le conflit naissant avec l'illustre famille Black, pour l'honneur de Susan, pour la justice en son nom, pour l'esprit de la vengeance qui anime un peu plus chaque jour Edelgard. La vengeance a un coût et le tribu sera lourd à payer. Les échanges avec le patriarche, ce cher Alaric ont commencé et déjà, la rencontre se profile. A son approche, c'est un mélange de pression, d'angoisse et d'excitation qui prend possession de la patronne, un peu plus chaque jour. Des nuits courtes, les méninges qui tournent à vive allure, pour s'imaginer la scène, différentes issues, oui, des lionnes et des cabots, des gueules aux dents acérées, l'envie de viande, les babines retroussées, félins contre canidés, un classique revisité. Et puis, la mission au sein de l'Ordre. La blessure à la jambe qui semble enfin guérir. Sans pouvoir encore courir, Edelgard a délaissé la canne pour retrouver de sa superbe, mais l'énigme des reliques persiste, encore une raison pour ne pas fermer l'oeil, d'abuser des infusions, du thé, du café même et du maquillage pour masquer les traits tirés. Et il reste ça. Une couche vide, aucune femme dans ses bras depuis des jours, des semaines, la solitude est devenue pesante, mais Edelgard n'a pas le temps, en ce moment, de songer à elle, de prendre du plaisir.
Ce soir, elle ne fait pas exception à la règle. Edelgard arpente déjà le casino qui fourmille. Miss Umbridge, égale à elle-même, n'hésite pas à s'indigner quand un de ses employés a mal boutonné sa chemise, à s'emparer d'un cocktail qu'un serveur apporte sur un plateau, un de moins, à le siroter en saluant quelques connaissances. Si la guerre avec les Black est perdue d'avance, Alaric y laissera des plumes car Edelgard possède des armes redoutables, perfide et malicieuse, la rumeur sera son atout, un joker que l'on cache sous des courbes féminines alléchantes, sous la robe entièrement blanche qu'elle porte, des talons dorés et une épaule dénudée, collier de perles intemporel autour du cou, les apparences ne doivent jamais être négligées, en aucun cas. Et ses pas l'emmènent à l'étage, près du comptoir. Moins de tables, moins de joueurs, mais des plus grosses mises, des fortunes plus importantes, les hautes sphères de la société. Son regard se perd un moment, elle cherche son double, sa moitié, ce cher Bald à la crinière blonde qu'elle trouve à son poste. Alors elle approche, quelques clients sirotent des boissons. Elle n'y prête aucune attention.
« Il faudrait descendre en réserve pour aller chercher un carton supplémentaire de vin de... » commence-t-elle avant d'entendre l'écho de son prénom. « Edelgard… Edelgard Umbridge. »
La sorcière se retourne, observe un moment la personne qui connaît son prénom. Délicieuse. Cela ne fait aucun doute. Une peau prononcée, des yeux sombres, une chevelure ébène et sans doute quelques verres en trop, mais le minois trouve plus que grâce aux yeux de la lionne. L'inconnue lui offre un beau sourire, la patronne fait de même.
« Chaha… Weasley… Enfin je crois que la dernière fois que nous, nous sommes croisé j’étais encore Shafiq… c’était lors d’une soirée un petit peu arrosée... » Weasley. Des rouquins, sûrement une alliance, un mariage, serait-elle prise ? Dommage. Shafiq ? L'exotisme aux effluves d'ailleurs, un délice dont elle n'a pas encore pris le temps de déguster. « Une soirée un petit peu arrosée ? Voyons, je n'arrose jamais trop mes soirées, elles sont toujours comme il faut. » sourire subtile qui perce sur le bord des lèvres de la gérante tandis qu'elle en revient à son ami et employé. « Du vin de sureau Bald, une caisse s'il te plaît. »
Bald grogne, mais Bald déjà, quitte son comptoir en laissant son collègue seul pour gérer ses dames et Edelgard prend place sur un tabouret, porte cigarette entre les doigts, elle allume la précieuse mèche. Et apparemment, miss Weasley souhaite entamer un peu plus la conversation. Vraiment ?
« Un verre de Whisky pour votre patronne… J’espère qu’elle me fera l’honneur de le partager avec moi... »
Sourire délicieux entre les lèvres, Edelgard fixe le jeunot au bar et d'un signe de tête, acquiesce pour qu'il fasse le service.
« Du whisky, classique et indémodable, je le partage avec plaisir. » dit-elle avant d'expirer la fumée vers le plafond. « Sans glaçon pour moi, et pour vous, lady ? » et déjà, elle glisse sur le comptoir, en direction de la belle tigresse, la boîte en métal qui contient quelques cigarettes, si elle souhaite également s'en griller une ou pas, le choix lui appartient de succomber au tabac comme la tenancière avant elle.
Et les jambes croisées, la sorcière plonge son visage dans celui de celle qui portait autrefois le patronyme de Shafiq. Elle prend le temps de détailler son visage, ses détails et ses traits, d'une rare finesse avant de baisser les yeux vers les épaules et plus bas ? peut-être, mais déjà, les verres sont posés devant elle. Edelgard s'en empare, pose la cigarette entamée sur le cendrier et lève son verre pour trinquer, tintement du cristal qui chante.
« A nos retrouvailles alors ? » tchin tchin. « Alors dites-moi, Chaha, que me vaut l'honneur de vous retrouver ici, dans mon établissement ? Je vous manquais tant que ça ? » taquine, espiègle, amusée, elle trempe ses lèvres pour déguster le précieux breuvage. Délicieux à souhait.
études : Elle a fièrement aborboré l'oreflam rouge et or de Gryffondor entre 1892 et 1899.
particularité : Animagus, tigre du Bengale.
(ϟϟ) Sujet: Re: [+18] La Part du Lion | Edel Lun 8 Juin - 4:40
Edelgard Umbridge
ordre du phénix
crédits : queen prudence.
face claim : michelle dockery.
pseudo : ancalagon/marine
études : autrefois élève sous les couleurs des lions d'or.
(ϟϟ) Sujet: Re: [+18] La Part du Lion | Edel Mar 9 Juin - 21:56
« Avec glaçon s’il vous plaît... » Sourire étiré sur les lèvres de la sorcière tandis que le barman s'occupe de préparer la boisson. Elle ne peut s'empêcher, la reine du casino, une remarque taquine, sans aucun mauvais fond, non, elle est espiègle avant tout. « Petite joueuse. » souffle-t-elle avant de glisser entre ses lèvres une cigarette.
Les verres sont servis. Le tintement du cristal se fait entendre, ça chante et le casino prend doucement vie. Il n'est ni trop tard, ni trop tôt, ce n'est pas encore le coup de feu, mais cela le sera bien assez tôt et dans la nuit, la tenancière aime disparaître pour trouver du réconfort ailleurs, dans les bras d'une conquête, mais cette vie là, elle lui semble bien loin désormais. Depuis son engagement auprès de l'ordre, la sorcière a délaissé les plaisirs charnels pour se concentrer sur sa tâche première et principale, retrouver Cirilla, mais ses recherches n'ont à ce jour, toujours pas abouties. Aucun résultat et cela l'agace, pour ne pas dire l'énerve, elle fume de plus en plus et ses nuits sont de plus en plus courtes, pour de mauvaises raisons. Mais ces derniers temps, les songes de la sorcière ont délaissé temporairement la quête de l'enfant de la lune. Edelgard cherche à protéger sa famille envers et contre tout, surtout contre la meute des Black, des cabots aux crocs puants, des gueules béantes dont les babines sont souillées et qui aiment déguster les os et les carcasses d'autrui. A-t-elle seulement le temps et l'envie, oh oui, l'envie, sans aucun doute, la solitude lui pèse, de s'accorder du bon temps quand l'ombre plane déjà au dessus de la maison ? Ce ne serait pas raisonnable Edel, tu le sais parfaitement. Mais Artémis n'a jamais été une enfant sage, jamais. La désobéissance civile est une seconde peau, armure qu'elle porte fièrement, symbole de son ralliement envers l'ordre. Alors elle essaie Edelgard, de se raisonner, de ne pas voir les signes qui ne trompent pas, de ne pas esquisser un sourire alléchant quand la main de l'intrigante sorcière effleure la sienne pour s'emparer d'une cigarette et pourtant, elle ne peut s'empêcher une oeillade la lionne, l'observe faire et tous ses sens en elle en appel au pêché, comme elle l'aurait fait avant, mais la raison demeure. Le coeur a ses raisons que la raison ignore. Oui, mais pas cette fois.
« Si ma mémoire ne me joue pas des tours, cette fameuse soirée arrosée juste comme il faut n’était autre que le vingt-quatrième ou vingt-cinquième anniversaire de Minerva McGonagall... » explique la jeune femme en allumant la mèche.
Ah, Minerva. Le souvenir de sa première rencontre avec la plume assassine de la gazette lui revient. Elles ont failli partager la couche d'Aphrodite la divine et pourtant, juste avant, l'amazone a paniqué, le deuil pas encore fait, le goût amer reste en bouche malgré l'amitié qui lie désormais les deux sorcières, Edelgard regrettera toujours de ne pas avoir achevé cette histoire, pourtant, un nouveau sourire apparaît à la commissure de ses lèvres tandis qu'elle souffle la fumée en l'air, le porte-cigarette entre ses doigts, avec une élégance non dissimulée, totalement assumée.
« Le vingt-cinquième, ma chère. » pause, elle déguste une nouvelle gorgée du précieux breuvage. « Je m'en souviens maintenant. Vous aviez une robe délicieuse et magnifique. »
Et pourtant, c'est plus fort qu'elle. La raison déjà, se dissipe et laisse entrevoir des failles. Ainsi, la sorcière prend le temps de détailler la tenue et le visage de son interlocutrice, un peu plus. De longues mèches, crinière sombre au reflet de la peau teintée, le nez et les traits fins et l'alcool qui, en silence, fait son oeuvre et maltraite l'esprit pour le faire succomber. Cela serait presque de la triche d'abuser en cet instant, oui, presque et jamais Edelgard ne triche, au contraire.
« Votre répartie et votre prestance, m’ayant fait forte impression ce soir-là, j’aurais très bien pu revenir pour cela, néanmoins pour être tout à fait honnête, je suis venue ici, pour noyer mon anxiété dans l’alcool. » votre répartie et votre prestance ? nouveau sourire tandis qu'elle termine son verre sans difficulté, habituée à l'alcool et à tenir sans chanceler, elle tire une nouvelle fois sur sa cigarette avant de se tourner vers la sorcière, approcher lentement son visage du sien, effleurer sa peau jusqu'à son oreille pour y murmurer quelques paroles que sans doute, elle regrettera pour avoir balayé la raison, au diable la sagesse d'esprit. « On peut se noyer dans bien d'autres choses pour chasser l’anxiété. »
Le sous-entendu est détournement ni faux semblant tandis que la patronne reprend sa place et se tourne vers le barman pour commander une nouvelle fois.
« Cette fois, je vous invite. Une nouvelle tournée, Willy. »
Et le barman se prépare déjà à verser une nouvelle tournée, prend la bouteille pour remplir les verres.
« Figurez vous que je vais, au mois de septembre prochain, commence à enseigner la métamorphose à Poudlard… et cela me stresse énormément... » oh, le professeur, ce classique. Nouvelle pensée interdite tandis qu'elle acquiesce, l'écoute. « C'est plutôt prestigieux. Ce n'est pas donné à tout le monde de travailler dans cet établissement et la métamorphose est une discipline difficile. »
Et le sérieux reprend, tandis que la sorcière expose sa main gauche. Ni bague, ni engagement. Edelgard le sait, l'une joue avec l'autre, cherche à provoquer la fièvre de la lionne et la tentation est là, effrite la raison à mesure que les minutes s'écoulent.
« Vous avez sans doute trop bu pour ce soir, Chaha, ce n'est pas raisonnable vous savez. » et pourtant, elle lui offre une nouvelle tournée en toute connaissance de cause. « Si vous n'arrivez plus à marcher ma chère, notre casino possède ses propres chambres. Il serait inconcevable pour moi de vous laisser repartir dans cet état. »
Le sourire espiègle, nouveau sous-entendu et à nouveau, elle déguste le verre, ne peut s'empêcher de se mordiller brièvement la lèvre inférieure. La tigresse fait chavirer la volonté de la lionne.
études : Elle a fièrement aborboré l'oreflam rouge et or de Gryffondor entre 1892 et 1899.
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(ϟϟ) Sujet: Re: [+18] La Part du Lion | Edel Mer 10 Juin - 22:23
Edelgard Umbridge
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(ϟϟ) Sujet: Re: [+18] La Part du Lion | Edel Lun 15 Juin - 20:57
La soirée prend une tournure inattendue. Très inattendue même. C'est le moins que l'on puisse dire. Edelgard ne s'est pas imaginée cela, pas ce soir en tout cas. Son esprit est encore occupée ailleurs, divisée entre la famille, la grande affaire avec les cabots Black et les préoccupations liées à l'ordre du phoenix. Les plaisirs charnels, elle n'y pense pas, n'y pense plus, pourtant, elle en a croisé, la lionne, des anciennes liaisons autour du casino, plusieurs fois. Des femmes, célibataires ou mariées, la bague au doigt, pour partager encore une fois, les draps de la sorcière, mais Edelgard n'en avait cure, ses pensées étaient, sont ailleurs. Oui, mais ce soir, non. L’exotisme de la sorcière ne la laisse pas indifférente, c'est le moins que l'on puisse dire et la raison s'effrite pour laisser la passion prendre le dessus. Ses lèvres, elle a envie de les dévorer. Cette peau, elle a envie de la déguster. Ces cheveux, elle a envie de les caresser. Se perdre dans un chemin de non retour, car à chaque fois, celui que l'on emprunte est unique et différente et la délicieuse Chaha trouve plus que grâce à ses yeux, mais elle essaie de résister la sorcière. Edelgard, ne craque pas, ma douce. Elle tient son verre entre ses mains, la lionne, le fait tourner entre ses doigts et observe Chaha qui s'approche à côté d'elle, si près d'elle, trop près pour ne pas sentir le souffle chaude qui s'échappe d'entre ses lèvres venir chatouiller sa peau. Un frisson la surprend et s'étire jusqu'à l'échine avant de disparaître. Si la lionne joue et sous-entend des propositions indécentes, l'insolence de la tigresse ne fait aucun doute, c'est elle qui a les cartes en main.
« Saviez vous que dans ma religion, les homosexuels étaient considérés comme étant « bénis des Dieux », car les brahmanes considèrent que leur éros est pur, qu’il n’a pas été souillé par de basses préoccupations comme fonder une famille, se marier… ils peuvent jouir de leurs passions sans contreparties... » jouir de leurs passions, si seulement. Un sourire lui dessine les lèvres tandis qu'elle porte le verre à sa bouche pour déguster l'alcool qui lui réchauffe la gorge un peu plus. « Si seulement cette pensée était populaire chez les anglais. » légère moue, les anglais et le reste du monde en fait.
Mais le débat n'est pas là et l'envie non plus. Il est ailleurs, le plaisir également et tandis que l'alcool commence à chauffer les joues de la tenancière à la peau de porcelaine, sans l'émoustiller pour autant, sa résistance est légendaire, elle se surprend à dévorer du regard la tigresse qui lentement, mais doucement, est entrain d'atteindre son but, à savoir, faire pencher la balance en sa faveur. Il faut dire que la résistance est faible face à un corps aussi bien dessiné et nul doute que l'esprit de Chaha est tout aussi exquis que sa plastique.
« Hors le hasard veut… et je vous promets que ce n’est pas une blague, que durant mon enfance au Népal on m’a littéralement traité comme une déesse vivante pendant cinq ans ? Encore aujourd’hui certains pensent que j’ai été l’incarnation terrestre de Durga, une puissante divinité hindoue… Oh ne vous moquez pas... » Edelgard arque un sourcil, curieuse et désireuse d'en savoir plus. « Je ne connais pas la mythologie hindoue, alors éclairez moi Chaha. Chaque dieu incarne quelque chose, que représente la belle Durga ? » demande la sorcière curieuse.
Et déjà, le sujet change, les lumières du casino aussi. L'argent flambe et les tables se remplissent de plus en plus. Les verres sont vides pour les deux sorcières, si elles s'éclipsent, personne ne le remarquera. Edelgard se redresse, s'empare de sa pochette blanche, même couleur que la tenue qu'elle porte ce soir.
« Des chambres vous dites ? Mais vous savez je n’aime pas beaucoup dormir seule... » C'est un fait. « Mais me feriez vous l’honneur de m’accompagner et de me faire visiter l’une de ces chambres dont vous semblez si fière ? » c'est un voyage sans retour. Un allé simple. « Si vous insistez. Suivez-moi. »
L'air faussement innocent de la sorcière suffit à faire tomber les dernières barrières que la reine du casino a érigé elle-même. Déjà, elle s'empare du poignet de la sorcière et l'invite à la suivre dans les dédales, méandres à l'ambiance tamisée du casino. Elles descendent les escaliers, retournant au rez de chaussée pour s'arrêter devant un tableau représentant une carte du monde. Edelgard effleure du bout des doigts une région perdue en asie et la magie fait le reste, dévoile une porte cachée et le sous-sol du casino, des innombrables portes et des pièces méconnues pour Chaha.
« Voyez-vous, Chaha, le casino possède ses propres secrets et en dehors du personnel et de quelques privilégiées, personne n'est autorisée à entrer ici. Je vous laisse donc deviner dans quelle catégorie je vous place. » souffle-t-elle, s'arrêtant devant une porte.
La main sur la poignée, la sorcière l'ouvre et laisse la tigresse passer devant elle et admirer en premier les quartiers privés de la sorcière. La pièce est une chambre avec un unique lit contre le mur, une coiffeuse et un coffre plus loin, à côté d'une armoire, une imposante cheminée où un feu crépite en hiver, mais pas en cette saison. Une décoration simple et esthétique, sans trop ni pas assez, à l'image de la propriétaires des lieux. Les tons sont rouge et or, non sans rappelés la maison du lion, le rouge étant la couleur favorite de la lady.
« Que diriez-vous de celle-ci ? Le matelas est épais, confortable à souhait et les draps, de la soie uniquement. J'aime leur douceur au contact de la peau. » à son tour de prendre un air faussement innocent, cachant l'insolence des faux-semblants. « Celle-ci vous conviendrez-t-elle, Chaha ? Et derrière la porte sur votre gauche, une salle de bain attenante avec une baignoire. »
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(ϟϟ) Sujet: Re: [+18] La Part du Lion | Edel Mer 17 Juin - 21:56
Edelgard Umbridge
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(ϟϟ) Sujet: Re: [+18] La Part du Lion | Edel Ven 19 Juin - 20:31
« Et bien… Que de secrets oui ! On se croirait presque dans un roman d’espionnage écrit par William Le Queux... »
C'est même mieux, ma chère. Beaucoup mieux ! Edelgard le sait. Le casino regorge de cachettes, de passages secrets et de lieux dont on ne soupçonne même pas l'existence. L'apparence du casino n'est finalement qu'une facette, cape d'invisibilité, il ne faut pas se fier aux apparences ma douce, mais elle se contente de sourire, la reine. Elle connaît chaque recoin, elle connaît tout de son établissement car déjà petite, elle le arpentait ici et là. Les chambres, autrefois, pièces inutilisées, sont l'antre de la lionne et si elle ne souhaite pas faire entrer la tigresse dans ses quartiers pour l'heure, elle lui offre une suite à son image, sobre et luxueuse, raffinée et esthétique. Un aperçu de ce qu'elle peut offrir et bien plus. Bien plus. Mais elle persiste. Cette petite voix dans sa tête. Ne cède pas. Ce n'est pas raisonnable, pas en ce moment. Elle persiste, mais plus le temps s'écoule, plus la complicité s'installe, plus cette petite voix se fait lointaine, un écho fantôme, presque rien, à peine un songe. Et la chambre se découvre, avec ses notes, ses couleurs, une partie de la personnalité de la patronne ancré dans ses lieux. Rien que pour elle. Et la sorcière observe, tel le félin dans l'ombre, son invitée qui effleure du bout des doigts le tissu, ses yeux qui se posent ici et là, à chaque instant, Chaha semble détailler la pièce, telle une oeuvre d'art.
« J’avoue être flattée par l'attention et la confiance vous me portez Edelgard.... » léger sourire, elle croise les bras contre sa poitrine un instant. « Ma chère, je mets un point d'honneur à satisfaire ma clientèle et je vise haut, toujours. L'excellence, uniquement. »
Parce qu'au fond d'elle, la lionne n'a pas envie que cela se termine comme ça. Autour de quelques sous-entendus, peut-être autre chose, mais pas le temps d'une nuit. L'alchimie est évidente, la séduction criante de vérité et il lui manque ça à Edelgard. Oui, cela fait longtemps qu'on ne l'a pas désiré ainsi, qu'on ne l'a pas regardé comme Chaha la regarde. Des yeux qui dévorent, la braise qui s'enflamme et l'envie de se plonger dans un plaisir commun quelques temps, quelques heures, loin du monde et loin de tout le reste. Plus de patronyme, plus d'enjeux, juste elle et elle. Et son coeur s'emballe. Ca tambourine très fort dans sa poitrine soudainement quand Chaha approche, que son souffle arrache un frisson à la sorcière qui lui galope le long de colonne pour s'éteindre dans sa nuque. Elle répond à la question, la question ? Ah, bien sûr, oui, la déesse. Durga. Edelgard se surprend à sourire, à écouter d'une oreille attentive, sans pour autant bouger, mais ses yeux eux, ne quittent pas du regard la sorcière.
« Durga est la « mère de l'univers », la déesse de la guerre que nul ne peut blesser, celle qui donne la joie, la colère, l’amour et la mort. Celle qui joue avec la vie des Hommes, comme un enfant jouerait aux osselets… ce qu’elle veut… elle l’a... » Vraiment ?
Ses lèvres s'ouvrent pour répondre, mais aucun son ne sort. Elle veut frôler l'insolence Edelgard et la curiosité, mais elle est surprise. Et il est bien rare de surprendre la femme en son antre.
La chute de la robe fait définitivement taire la petite voix dans sa tête. Edelgard devient une statue, incapable de bouger. Son coeur dans sa poitrine explose et les dernières barrières qu'elle s'était imposée se sont brisées d'elle-même. Comment résister ? Elle ne peut pas. Elle ne veut pas. Le sous-vêtement tombe à son tour et pour la sorcière, il est désormais certain que ce soir, elle ne dormira pas seule.
Un baiser. Passionné, langoureux. En aucun cas elle ne repousse Chaha, au contraire. Ses bras l'enlacent contre elle, la serre contre son corps qui frisonne, tremble, brûle d'un même désir. Au contact de la peau de la tigresse contre la sienne, un frisson la fauche de nouveau.
« Et mon corps vous réclame depuis tout à l’heure... »
Pas de réponse de la part de l'intéressée, mais un nouveau baiser. Plus fougueux, plus intense, comme pour lui faire comprendre qu'elle aussi, la réclame à cet instant. Edelgard laisse sa main droite se perdre dans la chevelure, crinière aux reflets obsidiennes de la sorcière, tandis que la gauche longe son corps, ses hanches jusqu'à la chute des reins. Ses doigts explorent, découvre l'incarnation même de cette mystique et intrigante Durga. Et ses dents. Ses dents se referment sur la lèvre inférieur de Chaha, ses yeux s'ouvrent doucement, dévoilant un sourire taquin, espiègle et bien plus. I wanna do bad things with you.
Ce n'est pas dit, mais les mots ne servent à rien parfois. Et Edelgard plonge sa tête dans la nuque de la divine, dépose plusieurs baisers ici et là, le long de la carotide, s'amuse à mordiller sa proie - où est-ce elle la proie ce soir, justement ? question qui demeure sans réponse - ici et là, avant de reprendre ses baisers pour poursuivre jusqu'à la clavicule, tout en dirigeant Chaha vers le lit. Sa main gauche remonte le long de la hanche, ses doigts effleurent la peau à différents endroits, avant de saisir avec délicatesse le sein de la tigresse. Et elle recule brièvement, sans quitter des yeux la sorcière, sourire amusé sur le coin des lèvres. Edelgard pousse gentiment l'hindouisme sur le lit avant de faire glisser sa robe le long de son corps pour à son tour, dévoiler une partie d'elle-même, la lionne sans ses tenues de soirée, sans ses armures, en dehors d'une lingerie d'un rouge scandaleux, sa couleur fétiche. Et elle grimpe à son tour sur le lit, surplombe la sorcière pour s'asseoir à califourchon sur elle, non sans se pencher sur le corps de Chaha pour l'embrasser à nouveau, mais cette fois, le baiser est plus tendre, plus lent.
Et quelques murmures s'échappent.
« Alors je ne saurai me soustraire à la volonté de Durga. Mon corps est tien le temps d'une nuit. »
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(ϟϟ) Sujet: Re: [+18] La Part du Lion | Edel Lun 22 Juin - 11:52
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(ϟϟ) Sujet: Re: [+18] La Part du Lion | Edel Lun 22 Juin - 21:41
Le casino semble loin. Très loin. Les inquiétudes également. Aucun cabot à l'horizon, aucune lance pour perforer la chair, aucune préoccupation. Absolument rien. Ou presque. Seul persiste et signe, le plaisir absolu. Deux corps l'un contre l'autre, deux corps qui se rencontrent, parfaite alchimie naissante, surprenante, au coeur d'une étreinte passionnée. Les baisers se font et se défont, les mains découvrent, explorent, caressent et les soupirs manifestent le plaisir interdit. La chambre est l'unique témoin de l'échange intime entre la tigresse et la lionne. Les deux félines se cherchent et inversent les rôles. Tantôt la proie, tantôt le chasseur, mais jamais, non jamais, sans rompre le contact fragile et intense qui semble les unir ce soir, dans la nuit, jusqu'à l'aube et peut-être encore après, qui sait ? Edelgard ferme les yeux quand elle devient la proie, appréciant chaque caresse, chaque plaisir que lui offre Chaha et se surprend à ne pas vouloir que cela s'arrête. Ce n'est pas juste le plaisir charnel, non, il y a quelque chose en plus. Invisible, mais présent, une énigme à résoudre, mais pas pour l'heure. Maintenant, on se contente de se taire, hormis pour manifester le plaisir ressenti, lèvres gourmandes et mains capricieuses, on ne veut plus, toujours plu. Et ce n'était certainement pas ce qu'avait prévu la sorcière pour la soirée. Non, certainement pas. Les préoccupations de la lionne semblent loin et elle a laissé tomber le rideau, renverser le voile pour s'offrir à une inconnue, rencontrée une fois au détour d'une soirée, sans se souvenir de son prénom - manque de classe, assurément - pour la retrouver et se laisser aller. Elle s'est pourtant promis, Edelgard, de ne plus agir comme cela. Elle ne peut pas se permettre après tout, elle a une famille à diriger, à protéger et une petite soeur à retrouver, une autre, moins petite, à défendre et à surveiller, qu'elle ne tombe pas dans la folie vengeresse qui assassine trop d'âmes perdues. Alors pourquoi ? Pourquoi céder ? Ce n'est finalement pas si difficile, de se laisser aller, de laisser son coeur et ses envies prendre le contrôle, faire taire la raison, la rendre muette autant que nécessaire. Parce qu'elle a déjà trop perdu pour perdre à nouveau la partie. Le contrôle, c'est sans doute ce qui lui permet chaque jour, de parcourir les allées de son établissement, mais par Merlin, rompre le contrôle, éclater les chaînes, les briser, c'est finalement tout ce dont elle a besoin et quel plaisir de partager cela avec Chaha. Chaha. Elle cherche ses lèvres, elle cherche son étreinte, elle cherche tout d'elle à cet instant. Oui, il n'y a qu'elle qui existe. Attirance physique bien sûr, magnétisme que l'on n'explique pas, sans l'ombre d'un doute. Parce que la sorcière n'est pas comme ses multiples conquêtes. Elle a quelque chose en plus, quelque chose que les autres n'ont pas, quelque chose qui la rend spécial, suffisamment pour que la lionne courbe l'échine et se laisse emprisonner dans les griffes de la tigresse, serre moi plus fort, ne me lâche pas. Les yeux clos, son corps résonne à l'unisson avec celui de son amante d'un soir, d'une nuit. Le plaisir laisse place à un sentiment d'allégresse partagé.
Elle reste allongée sur le dos de longues minutes. Edelgard, le corps dénudé, de la soie pour cacher quelques parties, notamment la cicatrice visible à la cuisse, vestige de ses péripéties pour le compte de l'Ordre, prend le temps d'observer la belle Durga quand celle-ci se lève pour se diriger vers la coiffeuse. Elle s'amuse, sourire taquin au coin des lèvres, à la voir se draper, pudeur qui n'a pas lieu d'être, mais qui lui arrache un sourire tandis qu'elle sent le regard de la sorcière sur elle.
« Vous… tu es une femme exceptionnelle Edelgard, pourquoi le destin ne nous a-t-il pas rassemblé plus tôt ? Pour être honnête, c’est bien la première fois que je me sens autant attirée par une personne que je connais aussi peu… » léger rire de la part de la patronne, mais elle se moque pas, bien au contraire. « Je te retourne le compliment. » elle l'observe se lever, quitter la coiffeuse. « C'est également la première fois pour moi. La première fois qu'une femme attire autant mon regard et fait naître en moi une passion aussi soudaine et enivrante alors que j'ignore tout ou presque sur elle. Hormis peut-être maintenant, les parcelles de son corps que j'ai aimé découvrir. » sourire taquin, espiègle, coquin sur le bord des lèvres.
Edelgard confirme et signe. Elle reconnaît volontiers qu'elle a eu de nombreuses femmes dans sa vie. Tableau de chasse rempli qui ferait saliver bien des hommes, elle n'a pourtant jamais ressenti cela auparavant, mais la lionne n'a pas envie de se questionner, pas maintenant. Cela sera pour plus tard. Pour le moment, elle prend plaisir à observer la soie qui coule le long du corps de la sorcière, dévoilant à nouveau sa nudité. Le désir est toujours brûlant, persistant, mais la soif est étanchée, du moins, pour le moment. Chaha approche, féline qui s'empare de ses lèvres. Edelgard répond au baiser, s'amuse à mordiller la lèvre inférieur de la sorcière, à passer ses bras autour de son cou pour la garder un peu plus contre elle. Ce sentiment de plénitude, de bien être, ne se soucier de rien, apprécier simplement l'instant présent, c'est là, la clef de voûte qui manque à la lionne et c'est ce que Chaha lui a offert et lui offre encore. Cette-dernière s'allonge à ses côtés et la lionne se perd de la contemplation de celle-ci. Se penche vers elle, lui dérobe un baiser volé avant de laisser ses doigts effleurer sa peau ici et là, descendre le long de ses hanches, dessiner des courbes jusqu'à se perdre le long de ses cuisses.
« Mais parles moi de toi Edelgard… qui es tu vraiment ? Il me semble avoir assez parlé de moi… »
Léger sourire. Parler d'elle, ce n'est pas chose aisé. Elle aime tout savoir d'autrui, mais elle n'aime pas que l'on sache tout d'elle, car le savoir est une arme redoutable, elle le sait. Elle l'a appris et à ses dépends, mais elle ne le prend pas mal. Edelgard se redresse, passe une main dans sa crinière décoiffée pour balancer en arrière avant de se lever à son tour, dos à l'hindouisme.
« Officiellement, je dirai que je suis la propriétaire d'un casino à la bonne réputation. » dit-elle dans un premier pas, avant de tourner le visage vers la sorcière, sourire malicieux sur le bord des lèvres. « Et je prends un malin plaisir à ce que certains individus viennent se ruiner au sein de mon établissement. »
Quelques pas, la sorcière s'arrête devant l'armoire qu'elle ouvre pour sortir un magnifique peignoir rouge qu'elle enfile, ceinture au niveau des hanches nouée pour cacher sa vertu, si celle-ci existe encore. Edelgard s'empare ensuite de sa pochette, déposée quelques heures auparavant sur la commode et sort deux cigarettes. La première, elle l'allume avec la magie, la seconde ? Elle la pose contre le bout enflammé de la sienne, coincée entre ses lèvres et l'allume ainsi. La sorcière approche, s'assoit sur le lit, près de sa compagne d'infortune et lui tend la précieuse du bout des doigts avant de tirer sur la sienne et de s'allonger de nouveau, la fumée remplace les vapeurs des soupirs exaltés plutôt.
« J'ai toujours été attirée par les femmes. » elle commence, tourne la tête vers Chaha et l'observe un moment, le regard désireux à nouveau de voyager avec elle, mais plus tard. Pour l'heure, elle discute, elle parle. Pourtant, Edelgard n'aime pas parler d'elle d'ordinaire, mais cette fois, aussi étrange que cela puisse paraître, elle le fait naturellement. « Je crois que ma mère le savait bien avant moi. Elle nous a quitté en donnant naissance tardivement à ma petite soeur, Cirilla. Moi, je l'ai compris à l'école. En cinquième année, j'étais sous le charme d'une élève de ma maison. Ce n'était pas réciproque, mais j'ai compris que ce que je ressentais pour elle, c'était bien plus que de l'amitié. » elle étire ses jambes pour les croiser à celle de Chaha. « Mais c'était un secret. Le mien. Du moins, c'est ce que je croyais car mes parents l'avaient compris. Je crois que mon frère, j'ai un seul frère, Dimitri, l'avait compris aussi. Pour mes soeurs, je l'ignore. Cirilla, j'en doute, elle était trop jeune. Susan n'a pas la finesse d'esprit de son frère, mais elle est loin d'être idiote. »
Le passé et la famille. Elle peut arrêter là son récit et pourtant, elle ne le fait pas.
« Après l'école, j'ai obtenu une place au ministère et j'ai commencé une formation d'oubliator. J'ai rencontré quelqu'un là-bas, une auror en formation. C'était une histoire romanesque comme on en voit dans les romans. » léger rire, car avec le recul, l'amour est idiot, il l'était à l'époque du moins. « Ca a fini par se savoir. Le ministère a fait le nécessaire pour me renvoyer. On dit que le véritaserum n'a pas de goût, je le concède, mais je garde de l'amertume pour ce qu'on m'a fait. » elle passera sous silence impero utilisé pour la forcer à boire le précieux élixir. « Après, ce fut une période difficile, mais j'ai pu compter sur mon père et les miens. Quand mon père est décédé, j'ai hérité du casino et j'ai décidé de prendre ma revanche. Tous ceux qui s'offusquaient en apprenant que la fille de ce cher Alphonse était une dépravée, anormale, enfant du diable et j'en passe, prennent du bon temps ici et dépensent leur fortune. J'apprécie particulièrement de les voir accumuler les dettes. » elle éclate de rire avant de porter à ses lèvres sa cigarette pour tirer une nouvelle fois dessus. « Et puis, ensuite, il y a le reste. L'Ordre et les secrets de famille. » elle marque une pause, tourne la tête vers Chaha pour chercher à nouveau le contact de ses lèvres, bref baiser avant de lui murmurer à l'oreille quelques douces paroles. « Mais cela, ça sera pour une prochaine fois, ma chère. »