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 je ne sais pas danser -leo

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Gabriel Potter
fresh muggle of bel air
Gabriel Potter
crédits : kraeken (avatar) clem (profil gif), astoria (signature gif), astra (signature), corvidae (icon)
face claim : xavier dolan
pseudo : figaro/amandine
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études : poudlard, serpentard (1900-1908)
particularité : les crocs sortant sous les éclats d'une lune pleine, malédiction cachée
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Message (ϟϟ) Sujet: je ne sais pas danser -leo   je ne sais pas danser -leo EmptyMar 2 Juin - 23:27


Le bruit de la musique, le tintement des verres, l’amusement certain et lui dans tout ça, la statue de marbre. Le témoin qui n’avait point organisé, oh le frère d’une autre mère savait bien le maigre talent du Potter pour les soirées. Que d’autres cerveaux seraient plus adaptés à offrir le moment d’extase, d’oubli avant le mariage. Avant que tout ne change… Et pas tout finalement, les confidences mutuelles, la résultante de tout cela, les images qui à jamais marqueraient l’esprit, amèneraient quelques gifles de temps en temps… Le corps accoudé au bar, seul endroit où trouver, la mine renfrognée de la soirée… Loin de la scène étrange, dérangeante dans une certaine mesure, la danse un peu trop lascive entre le futur marié et l’organisatrice de la soirée. L’œillade sur les courbes féminines un peu trop fini par se porter. Le potter prêt à venir saisir le Black par la peau du cou au moindre baiser échangé sous le coup du trop-plein d’alcool avalé… Oh non… Impossible de laisser faire l’affront ultime, les foudres certaines d’une sœur et l’avortement d’une union désirée. Changer les idées, essayer de détourner les yeux de l’image, de l’incommodation certaine… L’impossibilité de ne point regarder l’homme fou furieux toujours bouger, finalement contre lui se trouver, point le temps de parler, de tenter de le calmer. Déjà dans la foule le voilà dispersé. Le verre entamé, le regard perdu dans le lointain, la solitude certaine… Le Black bien trop éméché pour le remarquer, pour tenter de lui faire rencontrer les dix milles filles de la soirée. De chercher mille et un moyens de le décoincer rien qu’un peu, l’habitude du duo atypique. De l’impossible bout en train et de la mécanique solitude…

Surveillance du lointain, neige se mettant à tomber, non, ce n’est point la bonne idée. Sobriété si lointaine, lui tient, retient, encore plus depuis que la cicatrice existe, le pas hésitant, la brulure cicatrice tirant légèrement, parfois, rappelant le sacrifice réalisé… Le secret des deux frères, le lien que rien ne pourra rompre… Tenter d’intercepter le bout en train, de le calmer rien qu’un peu, d’empêcher un feu de joie si vite arrivé… Mais dans la foule impossible d’apercevoir l’énergumène, si prompt à se cacher, si prompt à disparaitre, petit lutin… Non, le regard croise, autre chose, quelqu’un d’autre, les souvenirs, le passé et pas vraiment de présent finalement… La nature d’un lien connue, plus ou moins, imaginée rien qu’un peu, étrangère pourtant pour le Potter. Sa présence surprenante même si surprise et Antarès semblent si souvent rimer… L’observer, ne point avancer, reconnaitre la baguette tenue sans savoir quoi en penser… Mauvaise ou bonne idée ? Questionnement certain mais s’approcher dangereux serait… Continuer, verre à la main d’attendre, de s’éloigner au moins non ? Pas vraiment, quand le corps ne bouge point, quand la seule avancée vient d’une œillade plus poussée. Rien de très réjouissant à observer de la sorte mais les habilités sociales bien loin d’être spécialité pour le chasseur devenu témoin malheureux, obligé d’un enterrement de vie de garçon difficilement compréhensible…
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https://forthegreatergood.forumactif.com/t1383-la-mecanique-du-c
Leora Dumbledore
coalition sorcière
Leora Dumbledore
crédits : mgt. magma. tumblr.
face claim : diana silvers.
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études : (serpentard ; 1904-1911) le vert dans le coeur, le vert dans le sang.
particularité : (legilimens) se faufiler dans les esprits, percer à jour les secrets des méninges, les éclats brisés que d’autres se pressent d’enterrer, de masquer. s’immiscer dans ces pensées interdites. niveau 1.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: je ne sais pas danser -leo   je ne sais pas danser -leo EmptyJeu 11 Juin - 21:43





a girl
who
does


la musique.
l’alcool.
les rires.

c’était dans ces moments là qu’elle se sentait vraiment vivre. vraiment elle même. alors que la musique battait son plein. que l’alcool coulait à flot. et que tous oubliait la réalité du monde. la dureté de la vie. pour quelques heures bénies. au début, elle s’était contentée de contempler son oeuvre. la sienne. des jours durant, depuis l’annonce de la nouvelle, elle s’était entêtée à créer la plus belle fête, le plus beau moment pour enterrer la liberté de son antarès. leur liberté, quelque part. l’âge adulte qui venait toquer à sa porte, l’amour au bout des doigts, la réalisation de son propre destin enfin en marche. et elle était là. condamnée à perdre celui qu’elle considérait comme son âme soeur, la moitié d’elle-même, à jamais. triste. mais tout de même heureuse. tout pour son bonheur. tout pour sa joie à lui. et elle avait réussi, alors que l’orchestre entonnait un nouveau refrain, les notes s’élevant dans l’atmosphère chaude de cette soirée.

what
she wants


et une dernière danse. pour lui dire adieu à lui. à ce qu’ils avaient partagé, une nuit durant, des années passées. un sourire passait sur ses lèvres alors qu’elle repensait à ses vagues souvenirs, les doigts se resserrant autour de son verre, bien vite descendu d’une traite, les prunelles embrumées d’alcool se perdant une nouvelle fois dans celles du black. les bras qui se détachent de lui, la main droite qui récupère sa baguette, dans un rire, glissant cette dernière sous les pans de sa robe bordeaux, rejoignant la sienne, toujours à l’abri contre sa cuisse.

gabriel. gabriel qui se retrouve à la hauteur de ses yeux, qui croquent lentement la silhouette masculine qui se dessine au milieu de la foule. longtemps sans le voir, si longtemps qu’elle l’aurait presque oublié. mais son visage suffit à faire remonter foule de souvenir pourtant flous, impalpable tant la tête est obstruée de liqueur et autres vices. les lèvres s’étirent en un sourire. sobre elle l’aurait évité. sobre elle l’aurait simplement alpagué, de loin, ou même juste souris, pour repartir dans la foule. mais l’ambre est déjà bien installé dans les veines. les joues sont déjà teintées de pourpre. et voilà la belle qui se jette dans la gueule du loup, gardant tout de même un semblant de personne alors que la pièce semble tanguer autour d’elle.

» gabriel potter. à croire que je ne te croiserai qu’une fois tous les deux ans.

le rire qui traverse les lippes, alors qu’elle arrive à son niveau. le serpent qui jauge la bête, l’étranger qui lui fait face. elle se rappelait. des cordes entourant l’homme. de sa proposition étrange, et pourtant bien plus délicieuse aujourd’hui. et le bras vient lentement prendre place autour du cou de l’ancien camarade, alors que le corps se rapproche dangereusement de lui. première fois qu’elle se retrouve aussi proche depuis bien longtemps. depuis les cris. depuis l’ecchymose. depuis l’enfance.

and
says


» je me rappelle que la dernière fois que je t’ai vu, tu me proposait une petite torture en guise de premier rendez-vous. si tu peux m’offrir quelque chose de plus doux ce soir, je t’en serai reconnaissante.

les mots aux effluves de vins. la chaleur du corps. les yeux embrumés. il était sur son terrain de jeu. sur son terrain de chasse.

what
she
wants


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Gabriel Potter
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: je ne sais pas danser -leo   je ne sais pas danser -leo EmptyVen 12 Juin - 19:20

L’observation lointaine, l’incapacité de réaction, d’agissement, seulement épié au loin la créature, la demoiselle de la soirée. Possédant sur l’ami un pouvoir étranger, différent, une certaine amitié ? Seulement ? Questionnement certain dans les pensées compliquées… Astoria, l’aimée de l’ami, la sœur, non, le cousin n’oserait traiter sa promisse de la sorte, choisir une silhouette différenciée. Corrompre le cœur… Non… Aime-t-il Astoria ? Mots prononcés à son oreille attentive mais affectionner semble si lointain, si alambiqué pour le sorcier. Seulement croire en l’idée, observer le visage de l’éphèbe lorsque son regard croisait celui d’Astoria. Tout mélangé, tout différencier par la somme des secrets et les pensées s’échappent encore, tandis que la contemplation ne cesse. Non, incapable de contrôler l’œillade intempestive, le verre se vidant peu à peu. Silhouette se mouvant au rythme d’une musique certaine ne cessant d’approcher, de retrouver et puis de dévisager l’homme. Echange contraint, l’un vers l’autre, l’un pour l’autre, sans cesser, sans approcher, point pour lui. Changement certains la poupée a grandi, les souvenirs viennent dans le présent, remémorent la rencontre au gout amer, incertain. Petite fille trop loin n’avait su aller et lui, la compréhension du féminin restait délicate, trop faible pour converser, pour appréhender les idées dans la tête de la délicieuse observée.  

Chasseur prit dans son propre piège, épiage ne pouvant plus fonctionner quand la proie ne cesse d’avancer, d’approcher, bouger ne servirait à rien, la proie a trouvé sa propre voie, choisit la suite des évènements. Partir ? Elle reviendrait. Poursuivrait pour ? Il ne le sait… L’étrange moment l’impossible rencontre, nouvelle fois, nouvelle chance, nouvel échec ?

L’alcool s’invite dans les veines de la jouvencelle, là, quand la robe ne cesse de bouger, que les pas continuent encore et toujours de ne point suivre la ligne tracée, bousculade certaine, l’attente, se retrouver pris dans le piège, dans les mots échappés, seulement elle, seulement eux malgré le bruit, malgré la foule, tout disparaissant pour se concentrer sur la demoiselle. L’identité complète prononcée, point le temps de s’attarder non, le rire cristallin fait son entrée, le rire nouveauté… Le corps droit comme un I, le soldat, toujours au garde à vous, toujours dans cette tension musculaire, ce besoin de rester aux aguets, de toujours garder ce contrôle, tenter tout de même. « Leora » Nom de famille laissé de côté, deux années ? Autant de temps ? Données non enregistrées dans l’esprit tant le rappel des sensations reviennent, là, l’envie certaine de découvrir la noirceur de la beauté, l’incapacité de parler un langage commun…

Souffle coupé, le geste dépassant les limites, empiétant sur l’espace personnel sans attendre, sans demander, sans chercher le consentement. Non, tout se retrouve dévoré, les doigts s’agrippant contre le cou, ongles griffant légèrement au passage, réveillant la bête endormie par l’absorption certaine du liquide ambré. Proximité devenant promiscuité et toujours cette même incapacité de réfléchir, de retrouver la bouffée d’oxygène nécessaire au bon fonctionnement. Mayday. Mayday. Non, rien ne vient, les bras ballants, le corps dans une tension extrême, tordant légèrement les traits, marbre glacial, obligé pour ne point se fissurer sous les doigts précieux, sous la familiarité soudaine… Observation des traits, de ses lippes dont la douceur ne doit pas être à prouver, de ses iris pétillants de l’aura de la débauche et l’ensemble, beauté reconnue par l’homme emprisonné...  Sans défenses sous le geste assuré…

Premier rendez-vous ? Le regard part ailleurs. C’était cela ? Sa proposition ? Avait-il vraiment tenté cela ? Non ? Oui ? Impossibilité de savoir, de comprendre ses propres actions tant elles avaient été volatiles, tant le corps, le cerveau et le cœur ne se coordonnaient pas, jamais. Contraignait à toujours tenter de chercher l’impossible réponse. Douceur réclamée, demandée, exigée de lui mais l’homme jamais n’a su exprimer la délicatesse attendue… Et toujours la main éveille les sensations, la bestialité certaine, enfuit si souvent, autre, non, compréhension corporelle aussi difficile que celle des attentes sociales. Charme impossible à soutenir, à opérer, jamais, les mots partant dans la direction opposée, toujours… Maladresse éloignant toujours les faibles chances, réduisant à peau de chagrin les occasions de rapprocher les êtres. De tenter d’enfin appréhender les notions de luxure, de désir, d’amour aussi, dans le lointain… « je ne sais être doux. » Réalité qui vient s’exprimer, non, tout est toujours pris, posséder, emporter, jamais doux, rarement partagé. Impossibilité de connaitre le fond des pensées, de savoir ce que le mot douceur dans les lippes tentatrices peut bien refléter. « L’alcool coule dans tes veines… » Point un reproche, seulement une remarque, une réalité à ne point évider, sans doute permettant la libération de l’être. Peut-être que non, liquide ambré n’effectuant point cette liberté envers lui. Les mots sont dits là, quand le souffle vient se perdre sur la peau autre…  L’homme ne s’est point éloigné, continue d’observer la beauté, sans savoir comment continuer, seulement l’envie de ne pas rompre le moment…
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: je ne sais pas danser -leo   je ne sais pas danser -leo EmptyVen 12 Juin - 19:49





eye
contact


à croire que c’était écrit.
à croire qu’il le fallait.

c’est l’idée qui lui passe par la tête, alors que la musique fait rage, et que l’alcool use de son venin pour lui faire fendre la foule. la malsaine envie qui revient. les habitudes qui ne la quitteront surement jamais. charmer. toujours et encore. faire plier, rompre la garde des autres avec un geste bien placé, un sourire maitrisé. mais lui. potter. potter l’insondable. potter l’intouchable. et pourtant le bras qui se place déjà dans son coup, le serpent autour de sa proie, prête à attaquer, prête à mordre, à faire tomber. les yeux s’encrent dans ceux de l’autre, du mâle, alors que les mots fleurissent déjà à travers la bouche enivrée. elle sait. comment ça marche. comme faire. et l’envie de comprendre. l’envie de briser. cette carapace bien trop douce. bien trop tentante.

is
way more
intimate


et le corps qui se crispe. et le corps qui se temps. et elle qui rit de plus belle, succube qui connait la signes, qui lit dans les corps comme dans un livre. je ne sais être doux. un sourcil qui se lève, alors qu’elle se retient de répondre de suite, les mots qu’elle manierai avec plaisir pour le déranger, pour le faire flancher. elle mène la danse, pour une fois. lui qui l’a menait, l’autre fois, à grand recours d’insultes et de violence, alors qu’elle le regardait, encore frêle, fragile, jeune. plus maintenant. l’enfant à fait place à la femme. et il en ferait les frais, ce soir. les doigts viennent se mêler à la chevelure du potter, lentement, avec une délicatesse extrême. parce qu’elle sait. qu’il pourrait fuir. lui échappant. glissant entre ses doigts.



» ce n’est pas un problème.



elle observe déjà. la possible réaction alors qu’elle prend le chemin tentant, le chemin glissant. celui qu’elle n’aurait pas pensé prendre ce soir. pas avec lui. qu’importe. les yeux sont déjà vitreux. la tête est déjà embuée. plus rien pour la retenir. plus rien pour l’en empêcher, alors qu’antres a disparu, et qu’elle n’a que faire des autres autour d’eux. l’alcool coule dans tes veines. et le verre vide qui se remplit à l’infinie, et qu’elle porte à ses lèvres pour l’avaler d’une traite, en guise de défi, de preuve qu’il n’a rien à lui dire.

than
words



» et ? pas assez chez toi visiblement.


les mots qu’elle lui crache au visage alors qu’il ne bouge toujours pas, alors que ses doigts se perdent dans la chevelure de l’ange, et que sa bouche se rapproche dangereusement de son oreille.


» j’te dégoute tant que ça pour que tu ne pose même pas tes mains sur moi ?


un souffle. une phrase. ultime provocation.

will
ever
be


[/i]
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: je ne sais pas danser -leo   je ne sais pas danser -leo EmptySam 13 Juin - 12:08

La tornade bouscule tout sur son passage, se moque des corps rencontrés, se moque des pas de côtés, des millions de possibilités menant vers la chute certaine. Mais non, l’habile tient, avance, continue vers lui, vers l’héritier bien incapable d’effectuer le pas sur le côté. La délivrance certaine, promise, nécessaire finalement. Vil serpent, tentatrice d’horizons incertaines. Le baiser, le souvenir, la réminiscence, toujours, de cette chaleur de l’adolescent, des premières lippes ayant effleurés le visage, loin de sa bouche pourtant, simple geste ayant tant de fois été resassé, repensé, dans la tentative désespérée d’un jour pouvoir approcher la gente féminine, rien qu’un instant, rien qu’un peu. Souvenir s’éloignant quand l’attaque survient, violente, puissante, sans s’y attendre, pris au dépourvu… Sans attendre, totalement. Doigts poissons, doigts sensations, doigts emprisonnant et l’œillade ne cesse jamais malgré tout, malgré l’esprit ne cessant de demander le départ, l’éloignement de l’objet complication, de l’habille serpent, capable de faire défaillir le système… De compliquer la machine bien huilée d’une œillade trop insistante. Tréfonds de l’être, demande étrangère… Douceur, que cherche-t-elle ? Que tente-elle de prouver ? De compliquer dans l’esprit… Penser, encore, toujours, trop, torturer la psyché quand la beauté dans les parages vient se trouver, tenter de rendre plus indélicat de ne point ployer. L’impossible chemin, non, délicatesse jamais ne viendra au rendez-vous, toujours dans le lointain quand la bête gronde, dans le fort intérieur, ne cesse de se présenter, de chercher, de vouloir trouver la beauté sans la traiter comme la princesse qu’elle désire rester.

Mots prononcés, visage changée, bête intérieure criant l’envie de tout dévorer, de venir se coller contre elle, ne point la lâcher avant d’avoir dévorer chaque partie de son âme, ne point laisser quoi que ce soit. Ce n’est pas un problème si la douceur ne vient pas, si le tout vient s’entrainer dans un tout opposé à l’envie première. Ce n’est pas un problème et le poing vient se contracter pour ne point laisser l’animal trop loin s’en aller, reprendre le dessus et tout emporté dans le lointain. Respiration saccadée compliquée par les pulsions non désirées, enfuies pour mieux conserver la faible distance… Difficilement réalisable quand la main dans les cheveux vient se perdre, emporter, déporter la résistance passagère…

Incompréhension toujours des envies de la poupée. Des décisions proposées, toujours dans le lointain, dans ce qui n’est affirmé, seulement imaginé. Perturbation de l’esprit, l’héritier devrait prévenir des conséquences certaines de ses mots, de tout ce qu’elle ne pourrait supporter, de tout ce qui pourrait finir par marquer, se décolorer sous l’absence de contrôle, sous les envies du loup encore enfermé. Mais non, seulement le silence, le charme certain de la cruelle circée dont les effluves laissent présager l’état alcoolisée. L’homme bien aurait refusé l’approche, aurait prétexté ne point profiter de l’état d’ébriété. Si le nom d’archange est porté, le statut d’ange des enfers est préféré, continué, loin de cette possibilité, cette sensibilité, cette attention portée à ce qui peut franchir les lèvres regardées. Encore quand le liquide vient couler, verre vidé, verre défi, appréciation de l’être, léger sourire, communication silencieuse quand dans sa bouche vient se déverser sa propre liqueur. Le prodige de la magie, des verres ne se vidant jamais, retrouvant toujours le plaisir des effluves nécessaires. « L’alcool coule toujours dans mes veines. » L’alcool ne désinhibe pas le sorcier, permet seulement de reposer les pensées compliquées, rien qu’un peu, habituellement, pas là face à la beauté, la tentatrice lointaine, celle qu’il maintient au loin, en ne touchant point, en laissant pourtant les doigts graciles dans ses cheveux venir compliquer la tenue du marbre.

Propos finissant de détruire les résistances, déstabilisant les pensées, encore une fois, toujours, ne point laisser de repos à l’esprit, jamais, toujours l’entrainer dans le lointain, dans les complications mal venues… Mal aise certaine, trop présent, chasseur prit dans les griffes de la proie et la provocation réveillant les pensées, les signaux revenant à la surface pour mieux détruire, pour mieux décuplés les impossibilités. « Plutôt le contraire… » La pensée devenant mot, point de dégoût mais une tentation contre laquelle l’homme compliqué ne sait que faire. Comment ne point y céder, ne point se laisser aller dans des bras qui ne peuvent accueillir. La ville tentatrice, des années passées et toujours cette même crainte de l’animal non apprivoisé. Tentation ultime, provocation dernière et la main vient, là, se poser contre le tissue de la robe, là, entourant la taille, rapprochant les corps, la main se contractant contre le tissu, venant le déforcer sous la force certaine. « Tu vas te bruler… » Dernière mise en garde ne sachant pourtant si elle était adressé à la beauté ensorcelante ou au sorcier bien incapable de savoir comment se comporter en sa présence.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: je ne sais pas danser -leo   je ne sais pas danser -leo EmptySam 13 Juin - 12:59





and
with
those eyes


le feu dans les yeux.
la provocation dans le corps.
et le monde qui s’efface.

peut-être qu’au fond, elle s’en doutait. peut-être qu’au fond elle le savait. qu’il ne suffisait que d’un peu d’ambre et de la chaleur d’une soirée pour qu’elle ne s’approche de lui. elle l’avait déjà senti la dernière fois. cette envie de jouer dont elle était folle. c’est ce qu’il l’avait poussé à s’approcher d’autres. le visage de kieran balayait son esprit, alors que ses doigts rencontraient la chevelure du potter, les yeux plantés dans son regard brun, dur, presque froid. ce n’était qu’une question de temps avec qu’elle ne se brûle les ailes auprès de celui qui travaillait à la solde du bulgare, qu’elle considérait presque comme un père. mais ce soir, la proie était nouvelle, la distraction était nouvelle, et le sourire carnassier qui s’apposait sur ses lèvres en disait déjà long sur ses intentions. et qu’importe les regards. qu’importe ceux autour d’eux. gabriel potter était, en cet instant, le centre de son attention.

you
could have
set


l’alcool coule toujours dans mes veines. elle aurait tiqué, habituellement. elle aurait surement haussé un sourcil, avant de l’inciter à lui parler d’une addiction dont elle ne connaissait que trop bien les travers. elle éludait la question, préférant souffler quelques mots à son oreilles, dont elle se doutait de l’effet sur un homme. sur cet homme. celui qu’elle convoitait ce soir. celui qu’elle obtiendrait, comme elle le fait toujours. reine des vices qu’elle est. plutôt le contraire. les mots qui confirment ce qu’elle pense. qui confirment les regards qu’elle a senti posé sur elles. qui confirment que le charme opère. le visage s’éclaire, se recule, et la tentation se fait réalité, alors qu’elle sent la poigne masculine enserrer sa taille, relevant le rouge de sa robe sur ses chevilles nues. un soupir. de surprise. et d’autres choses qu’il deviendra bien vite, alors qu’elle lâche le verre qui se trouvait entre ses doigts, lévitant toujours au dessus du sol, enchantement qu’elle aposa quelques heures plus tôt, et dont elle se félicitait en l’instant.

les corps se touchent. la peau se rencontre, malgré les vêtements. première victoire sur l’ange de marbre qui la tient désormais contre elle. tu vas te brûler. les joues sont déjà rose d’alcool et le rire passe une nouvelle fois ses lèvres. la langue viens glisser contre les dents, alors que lentement, les doigts de la main libre viennent descendre le long de l’épaule offerte, pour enserrer l’avant d’un bras puissant, comme lui l’avait fait, des années auparavant. quand les bleus avait noirci sa peau blême. et qu’elle s’était intimement promis de ne plus jamais parler à gabriel potter.

the world
on
fire

» ne t’en fais pas pour moi.

la voix se fait suave, alors que le visage se rapproche, et que le jeu prend un tout nouveau goût. celui de l’interdit, mais surtout, celui du possible. l’envie d’aller plus vite, mais il pourrait s’enfuir, s’échapper à ses griffes. elle le sent.

» j’ai l’habitude de jouer avec le feu.

but
you
choose


et les hanches se plaquent encore plus contre celle de l’homme. bien vite oublié cette soirée, deux ans plus tôt, où gabriel lui avait presque fait peur, et où elle avait presque tremblé lorsque les propositions s’étaient élevée dans la noire soirée. bien vite oublié le meilleur ami qui partait quelques minutes plus tôt et qu’elle pensait vite regretter. bien vite oublié le rôle de maitresse de soirée, veillant au grain, à ce que tout se passe parfaitement bien. juste le désir de briser la glace, de briser la défense de l’autre, alors que les doigts autrefois doux, empoignent désormais la chevelure, presque violemment. la princesse obtient toujours, ce qu’elle veut.

to burn
me
instead


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Message (ϟϟ) Sujet: Re: je ne sais pas danser -leo   je ne sais pas danser -leo EmptyDim 14 Juin - 11:57

Mauvaise passe à passer, juste un moment, un pansement à arracher et tout serait terminé. Il suffirait d’un geste, d’une main attrapée, envoyée dans le lointain, de quelques pas, pour éloigner, pour emmener dans le lointain la silhouette séductrice. Il suffirait de peu, tout simplement mais rien n’est fait dans la candeur, point entre les serpents. Elle, s’insinuant dans la chevelure, tentant, prenant sans demander, sans quémander, sans attendre la réponse de l’héritier, sans s’assurer de l’acceptation. Prendre, encore et toujours, demander pardon par la suite. La beauté n’était sans doute pas de celle qui suivait ce cheminement, qui s’excusait pour les gestes prodigués, pour les actions entrainées, non, force et puissance, certitude la bonne voie, du bon chemin, ne point retourner en arrière toujours aller de l’avant. Malgré lui, malgré les réserves certaines de l’archange. Les pensées compliquées, revenant toujours vers le premier geste, la sensation jamais oubliée, le geste doux opposé à la douleur offerte, donnée, contre le gré de la jeunesse. Années passées et pourtant, retour en arrière, toujours, lui, l’inconfort, l’incapacité, les sensations, le tout, grand trop grande et elle. La valse des doigts dans la chevelure, les sensations de picotement le long de la colonne vertébrale, le danger, grand, puissant, étrange, compliqué, tant de possibilités non désirées. Le serpent pernicieux ayant contraint Eve à mordre dans la pomme mauvaise, elle est cela, chaque fois que les lèvres s’entrouvrent, que le geste continue sans ménagement, sans attente, sans demander…

Circé dans l’oreille tente d’influer le court des pensées, de remontée le chemin, toujours, de ne rien laissé, seulement les sensations, seulement l’abandon total. La vision s’insinuant dans l’esprit malicieux, chercher à faire craquer, à réveiller les envies lointaines, à ne point laisser à l’héritier la moindre chance de retour en arrière, d’une fuite bien plus aisée que de continuer cette danse à deux dont les pas sont si étrangers. Trouver le déclic, le mot faisant valser tous les défauts, entrainant le loup pernicieux vers l’envie d’une bestialité renfermée. Provocation dont la réaction est bien trop rapidement arrivée, dans les mots ne se retenant nullement, le faible murmure révélant le secret bien gardé. Point de dégout, seulement la saveur d’une tentation ultime, d’une faiblesse à ne point attiser. Ne pas jouer avec le feu, pas ce soir, pas avec cette Aphrodite, ne point ouvrir la boite de pandore, déverser l’ensemble des mots sur la terre entière. Non, en aucun cas… Mais le retour en arrière n’existe plus quand l’attrait devient tout grand, quand l’envie prend plus de place que les pensées rationnelles. Non, tout est valsé dans le lointain, seulement reste le besoin primaire de possession, les murmures lointains du loup voulant croquer le petit chaperon rouge. Soupire, surprise, attente récompensée quand la main vient posséder, emporter, quand le tissu ne peut point continuer sa place habituelle. Non, point quand l’homme vient prendre, tout emporter, tout abandonner. Quand le geste se fait désir lointain, quand la brutalité devient pensée première… Croque ne cesse de répéter la bête dans la cage, mange, dévore, ne laisse plus une miette de l’enfant, emporte-toi dans le vice, dans la tentation qui ne cesse de t’envahir depuis des années. Loup ne cessant cet entêtement, l’iris de cette envie de luxure vient bruler, là, contre elle.

Elle gagne, il perd, quand les corps se touchent, quand les limites disparaissent, quand seulement reste l’œillade pernicieuse, les pensées loin d’être vertueuses. Si peu et tellement à la fois, la danse la plus lente du monde, le monde pouvant à tout instant venir reprendre le dessus, rompre l’instant, repartir vers de plus abstinents moments… Mais le voyage n’est point à reprendre dans le lointain, la nymphe sait comment attiser les pulsions, ramener davantage vers elle, vers l’instant, dans la délicatesse tactile de la palme contre la peau couverte, encore, pour l’instant. L’iris déshabillant pourtant le sorcier du regard ne cessant déjà d’imaginer une suite que l’archange ne voit pas, pas encore, chaque chose en son temps… Captivité tolérée, accentuée, bien loin de pouvoir blesser, pas comme lui, pas comme le geste de trop si facile à entrainer, surtout dans l’échange tentateur, dans cette tension ne cessant d’augmenter, de compliquer chaque geste, chaque pensée. Et la répartie incisive, séductrice, tentatrice toujours continue, augmente les pensées malsaines, les envies dépravées et le feu brulant dans lequel elle vient les entrainer. Les flammes ne cesseront de venir, là, quand le verre du sorcier au sol vient exploser, aucun regard, aucune pensée pour l’objet, non, seulement ce réveil dans le bas ventre, là, quand la promiscuité atteint son paroxysme. Quand la distance n’est plus. Grognement presque animal quand la douceur s’évade, quand la possessivité augmente, là, dans la chevelure sombre, prendre, emporté, ne rien laisser, seulement dévorer, tout, l’un et l’autre, au revoir les bonnes pensées, les freins rongés ne sont plus quand la poigne vient toucher avec plus de vigueur la peau encore couverte. La marque se fera peut-être, proche de la violence et la respiration accélérée et l’iris lubrique ne cesse, augmente au loin, rapidement, trop, toujours, sans doute.

Gestes maladroits et précis à la fois quand la main libre vient attraper le visage de la poupée, approché, à quelques millimètres seulement de ses propres lippes, sans pour autant céder au dernier geste, dernier rapprochement avant la petite mort. Provocation ultime, dernier avertissement avant que tout ne cède, avant que la mécanique ne puisse plus s’arrêter, que les maux viendront sans doute, loin de la douceur mais la beauté sait que l’ange n’en a que le nom…
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Leora Dumbledore
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: je ne sais pas danser -leo   je ne sais pas danser -leo EmptyDim 14 Juin - 17:59





le jeu. toujours et encore. jusqu’à y perdre pied. s’enivrer de vin, s’enivrer de chair pour penser les blessures, pour éluder l’angoisse et pour, enfin, se sentir vivant. si la musique est l’aliment de l’amour, les mots qu’elle prononce sont ceux de la luxure, alors que ses yeux ne quittent plus le potter, et que sont corps se retrouve, enfin, contre le sien. à croire qu’il n’y avait que cela pour elle. se griser d’envie, changeant de cibles jours après jours, nuit après nuit, pour parfaire sa propre illusion, celle d’une liberté souveraine et incontestable, alors que la main restait vierge d’anneau, et le coeur vide d’amour. tant qu’elle le pouvait. tant que la vie et ses obligations ne la rattrapait pas, et qu’elle restait maître d’un destin menaçant pourtant déjà de s’effondrer.

i
will
be


la main c’était faite pressente, alors que les joues étaient en feu, les mots glissés à l’oreille, le serpent se glissant autour de sa proie, qui commençait enfin à faire des siennes. et le jeu ne s’en trouvait que plus agréable, que plus délectable, alors que les bras du chasseur s’entourait autour de la belle, lui coupant le souffle. et elle ne pouvait s’empêcher d’y penser. à la possible union de la chair dont l’idée se faisait nouvelle, alors que la foule était toujours compacte autour d’eux. jamais elle n’aurait cru, lors de ces années passées dans le château de pierre, que la silhouette de gabriel aurait pu représenter autre chose qu’agacement et questionnement. le dégoût envers lui qu’elle avait prononcé, à maintes reprises, et qui sous couvert de l’alcool, s’effaçait pour laisser place à un nouveau monte où la tentation se faisait reine.

a
good
girl


le verre qui vole en éclat, les yeux qui quittent quelque seconde le regard de l’autre, alors que la poigne se fait encore plus forte, enserrant sa taille, jusqu’à la douleur. et enfin. enfin une réaction innattendu, lorsque les doigts se referme sur le visage, et que les bouches se frôlent, le souffle chaud du loup battant contre ses lippes. et elle aurait pu. venir s’emparer de ses lèvres à pleine bouche pour obtenir son du, pour capturer l’homme qu’elle n’a encore jamais connu, jamais touché, jamais possédé. la simplicité du geste qui ferait tout basculer, qui ferait tout chambouler, alors que le sarcasme se tairait pour laisser place à une langue connue, maitrisée et ô combien appréciée. mais ce serait trop simple. trop facile.

» il serait si simple de t’avoir, gabriel.

plus que de la provocation. une attaque, réelle, presque agressive. balayer les ardeurs. se proclamer maitresse du moment. c’est elle. qui mène la danse. qui choisit. qui domine. cette fois du moins.

» trop simple.

et les lèvres viennent doucement se poser, comme à l’époque. comme se jour là. mais plus brave encore, lorsqu’elles se posent au coin des lippes, chastement, pudiquement. la main, autrefois se glisse dans le coup, et la princesse se recule, fatalement, fièrement, pour quitter la piste de danse, et se retirer, plus loin. mais les yeux ne quittent pas l’autre. l’invitation est lisible. et la furie s’enfuit. une nouvelle fois.

in
hell



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Gabriel Potter
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: je ne sais pas danser -leo   je ne sais pas danser -leo EmptyMer 17 Juin - 18:16

Le jeu de la tentation, nouveau, forme différenciée de tout ce qui a déjà été connu. Nouveauté dans la personne impliquée, dans la tentatrice première, l’enfantine peu consciente de ses actes, de leurs effets, de tout ce qu’elle avait réussi à provoquer. Le frère d’une autre mère venant l’engueuler, venant l’obliger à ne plus l’approcher, pour ne point la blesser, pour ne point l’abimer et l’homme avait accepté, préféré s’éloigner du serpent malice, de ses caprices, de tout ce qui devenait incontrôlé quand dans les parages elle venait se trouver. Ne point provoquer une rencontre, ne point continuer le jeu maudit, la laisser continuer l’existence sienne jusqu’aux retrouvailles non désirées. Aux complications venues, encore et toujours. Dangereux petit bout de femme qui maintenant devant lui se trouvait, qui continuait de chercher, de prendre, d’agir sans y avoir été invitée. Elle entraine la sorcière vers les idées mal venues, vers tout ce qu’il ne devrait nullement laisser faire, vers l’impossibilité de ne point bousculer, de ne point attraper, là, la taille, la robe, les pensées gourmandes, luxure s’effleurant du bout des doigts, des souffles mêlés, si proches et en même temps éloignes, un geste, un seul pour tout changer, le dernier barrage non exercé par la sirène et lui, bien incapable de ce total lâcher prise, ça tient, ça tente l’esprit qui ne cède pas encore, pas totalement, qui attend, l’iris posée, l’iris dépossédant, l’instant et finalement les mots. Ceux qui viennent toujours, de trop compliquant l’esprit, détruisant le schéma de pensées, la poigne se fait moins possessive. La psyché compliquée revient, survient, emporte finalement. Simple ? Trouve-t-elle cet instant facile ? Aisé ? Pour elle ? Pour lui, loin d’être le cas, tout n’est que tension, mélange d’envie de posséder, de retenue de destruction, non, la beauté n’a aucune idée du combat intérieur en train de se jouer, des complications certaines… Incompréhension des propos, de ce qui va se continuer, l’interrogateur regard revient, emporte, éloigne finalement un peu, trop sans doute et la suite des propos continuent de faire divaguer.

Questionnement intensifié, trop, bien trop quand le geste vient, revient, remémorer des idées passées. Le premier baiser, revenant, là contre la joue, réveillant chacune des terminaisons nerveuses, compliquant les fils pensées, les échangeant, l’impossibilité de bouger, d’agir, de regarder, tout lâcher, seulement l’observer, l’impossible passage à l’acte et finalement, le pas de plus, le pas de trop, le pas attendu et inattendu à la fois. L’association des lippes, proches, presque, rien qu’un peu, un effleurement donnent envie d’un gout d’encore, d’un peu plus, de davantage et l’homme pourrait se laisser aller, entrainer mais rien n’est plus que vide, distance incomprise. Là le sourire qui vient sur les lippes de la fuyarde et ce regard non compris, éloigné et les émotions revenant se mélanger. Non Gabriel Potter n’est point de ceux comprenant les évidences, les invitations voilées. L’être ne retient que les pas s’éloignant, que l’éloignement forcé, que le départ prévu, désiré, que tout ce qui ne fait que dépasser son contrôle. Que la rage en train de monter, marionnette détestant les fils la retenant, le serpent ayant failli arriver au but recherché, le tenter, l’entrainer, lui faire tout oublier. Et l’envie dans le corps, s’étend, se développe, renforce ce besoin d’oubli, de chasser le gout des lippes, de l’odeur enivrante de tout ce qu’elle entraine… Bouteille attrapée à même le bar, prise sans besoin de verre, seulement celui de s’égarer dans le lointain, un coin, solitaire, seulement le liquide pour chasser les pensées non vertueuses, qui pour une fois, il aurait continué mais jamais l’être ne viendra forcer sans argent échangé. Enragé, le corps aux aguets, tension maximalisée et la bouteille devenant le besoin d’oubli de la sirène enchanteresse s’étant éloignée.
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