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 avant elle riait de l'inconnu

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Abelforth Dumbledore
culte de morgane
Abelforth Dumbledore
crédits : @doom days/av + profil
face claim : Michiel Huisman.
pseudo : January Blues, Cass
avant elle riait de l'inconnu UZsdptx5_o
études : Poudlard, promo 1895-1902, blaireau.
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Message (ϟϟ) Sujet: avant elle riait de l'inconnu   avant elle riait de l'inconnu EmptyMar 2 Juin - 22:35

she deserved a better goodbye
L'homme est lâche comme un noeud et tu planes comme le doute. Les liens se font et se défont ; les humains s'offensent et se défoncent
@Albus Dumbledore & @Gellert Grindelwald

(1908) Poudlard n'était pas de tout repos.
Il l'avait connu comme étudiant ; peut-être aurait-il préféré rester de ce côté là de la classe. Un remplacement au début, mais personne ne vint reprendre sa place. Près d'un an plus tard, du haut de ses vingt-quatre ans, Abel était toujours le professeur de Défense contre les forces du Mal en poste. Un jeune enseignant apprécié, qui comprenait les élèves de ces phrases bateaux "Moi aussi, je suis passé par là". La vie d'instituteur semblait faire vieillir plus rapidement.
Il y apprenait la pédagogie, discipline qu'il avait rapidement maîtrisée. Bon professeur, un brin non-chaland, apprécié des collègues et de la plupart des élèves - ces satanés Serpentard qui ne voyaient pas plus loin que le bout de leur nez. La nostalgie qui le prenait à chaque détour de couloir, à chaque virée improvisée d'un escalier. Il se souvenait de tous ces moments magiques qu'il avait vécu ici. Certains plus magiques que d'autres. De certaines soirées, aussi. Certains regrets. Comme cette fois où il aurait pu avouer ses sentiments à Minerva, près du Saule Cogneur. Trop de monde, et de timidité. Un adolescent comme un autre. Aujourd'hui, elle lui avait non seulement filée entre les doigts, mais elle était également endeuillée. Et il avait fui. Fui cette tristesse qu'il ne pouvait voir déformer la plastique parfaite de la métisse qui faisait chavirer son cœur depuis tant d'années. Fui les pleurs qu'il ne supportait entendre à la place de cette voix mélodieuse, symphonie dans laquelle il se perdait. Fui cette amitié qui les reliait. Juste de l'amitié. Ca aussi, il ne pouvait le supporter.
Lâche.

Alors pour combler ce vide en lui, ce manque de passion, d'aventure, qui bien malgré son tempérament peu téméraire, lui avait toujours fait défaut, il rendait visite à sa sœur, souvent. Les week-end, les vacances. Les soirs en semaine, parfois, lorsqu'il n'avait pas trop de travail. Il ne voulait pas qu'Ariana se sente seule ; il y avait pourtant Albus, mais... il y avait aussi Gellert, souvent, trop souvent, constamment.
Ce type était mauvais. Aura malsaine qu'Abelforth semblait être le seul à constater.
Il ne le sentait pas, et l'admiration d'Albus pour ce type n'aidait pas.
Même Ari s'était laissée prendre au jeu.
Ne voyaient-ils pas qu'il les manipulait, tous ?
Albus passait de plus en plus de temps avec le bulgare. Bien longtemps que les deux frères avaient perdu leur complicité d'antan. Quelque chose s'était brisé, peut-être à la mort de leur mère, peut-être celle de leur père. Terrible tragédie qui hantait les trois rescapés. Quatre, désormais. L'idée le faisait enrager.
Les deux hommes dans la cuisine, nouvelle matinée. Ariana devait sûrement encore être à la salle de bain ; elle avait toujours été coquette. Amour naissant entre les deux amants à peine dissimulé - Abel pourrait en vomir. Peu habitué à ce genre de situation face à son frère, il aurait préféré s'éclipser rapidement de la pièce pour retourner à ses occupations journalières.
Il aurait aimé.
S'il n'avait pas vu ce qu'il a vu. S'il n'avait pas entendu ce qu'il a entendu.
Un pendentif - sérieusement ? Il n'y avait rien de plus cliché pour dissimuler le symbole qu'avait habituellement une bague au doigt. Husband. Rien qu'un murmure, qui retourna le sang d'Abel dans ses artères.

« Je rêve ? » Il dévisage les deux hommes, à peine plus âgés que lui. Les yeux glacés de Grindelwald avaient beau lui glacer le sang, il n'avait pas peur de lui. Encore moins maintenant. Œillade de dégout qu'il porta sur Albus. Dans quoi était-il tombé ? Pourquoi n'ouvrait-il pas les yeux sur la personne qu'il était ? Il regardait ces mains entrelacées. Vraiment, il allait se barrer. Et pourtant, les deux pieds cloués au sol. Il fallait qu'il vide son sac, même si cela n'avait aucun impact, aucune importance. L'âme du Poufsouffle qui ressortait. L'honnêteté qu'Albus n'avait pas comme ligne de conduite.
« Vraiment, Albus ? Pourquoi restes-tu avec lui ? Ne vois-tu pas qu'il ne fait que te séparer que nous, de ta famille ? » Le mot lui brûlait la langue, alors qu'il parlait comme si Gellert ne se tenait pas à quelques mètres de lui. Il le haïssait, de toute son âme, chacune de ses cellules pervertie par la colère qu'il contenait en lui. Cet homme allait faire une crasse à Albus, tôt ou tard. Se servait de lui, de son talent, de son ambition. Et les propos d'Abel témoignaient de l'éternelle loyauté qu'il vouait à son aîné. Il ne voulait pas le voir sombrer. « Vous... vous ne pouvez même pas vraiment être mariés, sérieusement, c'est ridicule, tu n'as plus quinze ans ! » Il haussait le ton, fusillant Gellert du regard. Une certaine impulsivité qui ne le quittait jamais lorsqu'il s'agissait de quelque chose qui lui tenait à cœur. Déjà, il pouvait entendre les pas d'Ari dans les escaliers.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: avant elle riait de l'inconnu   avant elle riait de l'inconnu EmptyMer 3 Juin - 10:13

SHE DESERVED A BETTER GOODBYE. @abelforth dumbledore @gellert grindelwald

1908. L’astre hivernal illumine la demeure ancestrale des Dumbledore. Chaleur réconfortante qui arrache un sourire à l'héritier. Perdue dans sa rêverie, il s’est affairé en cuisine et une odeur de crêpes flotte dans l’air. Comme à chaque retour de voyage, le briseur de sorts prépare le petit-déjeuner favori d’Ariana. De quoi s’excuser pour la centième fois de l’avoir laissée seule avec Bathilda. Le visage empreint de jeunesse, pacte de sang scellé, Albus Dumbledore adresse un sourire enjôleur à Gellert Grindlewald, qu’il considère à présent comme sa moitié. Il éteint le feu de la gazinière et se rapproche amoureusement du sorcier, apposant ses lèvres aux siennes dans un baiser. “Annwyl briod*.” souffle-t-il tendrement. “Grindelwald, il me tarde de construire le nouvel ordre de la sorcellerie à tes côtés.” Il lui tend deux assiettes et en amène deux autres à table d’un coup de baguette, le portrait de Kendra et Perceval observant silencieusement leur médaillon carmin. Je rêve ? La voix d’Abelforth s'élève et tire à l’ainé un soupir. Il l’a entendu rentrer de Poudlard dans la nuit. Le bras de fer pour lui construire un avenir digne de ce nom aura payé, mais l’enfant rebel revient toujours au bercail avec une once d’aigreur. “Hylô*, Abel.” les mots quittent sa bouche avec une froideur particulière. Prenant place à la chaise de leur père, il darde ses prunelles dorées dans les siennes. Vraiment, Albus ? Pourquoi restes-tu avec lui ? Ne vois-tu pas qu'il ne fait que te séparer que nous, de ta famille ? Le rejet du poufsouffle pour le bulgare le laisse de marbre. Face à l’amertume du plus jeune ses traits se durcissent soudainement . “Gellert fait partie de notre famille.” Décrète-t-il, repassant à l’anglais pour mimer Abelforth. Comme chaque fois, la haine de son frère pour son amant le déstabilise, mais il ne démord pas face à lui. Albus a passé son adolescence à culpabiliser au sujet de son homosexualité. S’il ne l’avouera jamais, la mort de leurs parents a été autant un crève coeur qu’une libération pour lui. S’il s’est soigneusement construit une image des plus masculines aux yeux du monde, allant jusqu'à asseoir de nouveau la réputation des Dumbledore sur l’Angleterre sorcière de part ses prouesses à l’international, auprès de sa famille, le légilimens refuse de remettre sa nature véritable au placard. Il ne se cache plus et aurait espéré un minimum de soutien fraternel. Douce illusion qui ne se réalise pas.

Vous... vous ne pouvez même pas vraiment être mariés, sérieusement, c'est ridicule, tu n'as plus quinze ans ! Interdit, Albus secoue ses boucles brunes. Un frisson lui parcourt l’échine, et son regard s’attriste presque immédiatement. Ariana les rejoint et se précipite dans les bras d’Abel. Estomaqué, Albus s’adosse contre son siège et ravale un sanglot. Le myocarde se tord dans sa poitrine et l'empêche de rétorquer durant plusieurs minutes jusqu'à ce que la sorcière vienne se nicher dans ses bras à son tour en guise de bonjour, l’extrayant de sa torpeur. Il l’embrasse distraitement et elle vient placer ses phalanges sur ses oreilles dans un geste protecteur. "Je suis affamée, arrêtez vos querelles." Leurs visages a seulement quelques centimètres l’un de l’autre, Albus ignore Ariana contre lui et répond. “Perceval n’est plus là et j’ai droit au bonheur, Abel. Tout comme toi.” Il a rarement été si blessé et lui montre sa paume. “Que tu le veuilles ou non, Gellert est celui que j’aime. Notre pacte de sang fait de lui ton beau-frère.” La mâchoire serrée, il sert Ariana du bout du tremble, magie qu'il lui met toujours sous le nez, avant de poursuivre : “J’ai tout fait pour sauver notre dignité depuis le départ de nos parents… Mais, je suis homosexuel. C'est ce que je suis au plus profond de moi-même, et je ne peux pas me changer. Je pensais que tu l'avais accepté.” Promesse adolescente des deux frères qu'il n'a pas oubliée.

*En gallois, Annwyl briod signifie cher époux, et Hylô signifie bonjour.
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Gellert Grindelwald
coalition sorcière
Gellert Grindelwald
crédits : voluspa + alex
face claim : cillian murphy
pseudo : Kraeken
avant elle riait de l'inconnu OV1OHUO
études : Quelques années a Durmstrang, d'autres dans des voyages sans but
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: avant elle riait de l'inconnu   avant elle riait de l'inconnu EmptyJeu 4 Juin - 0:00

SHE DESERVED A BETTER GOODBYE. @abelforth dumbledore @albus dumbledore

Gellert n’était pas de ceux qui se plaisaient quand la vie était trop tranquille. Il n’avait jamais connu ça, une fratrie soudée, des rires, des éclats parfois. Il n’avait jamais connu le genre d’amour qui débordait dans la demeure des Dumbledore. S’il devait être honnête il avouerait qu’il s’échappait des fois du cocon de leur amour pour retourner dans l’ombre de la demeure du vieux Bagshot. Mais depuis ce fameux jour, où le sang s’était mêlé, il avait pris la décision de ne plus quitter Albus, jamais, leur voyage s’était terminé, trop vite a son goût, il aurait aimé emmener Albus voir les steppes, les dragons du grand Nord. Peut-être même aurait-il pû l’emmener sur la tombe sans nom de sa mère. Tombe qu’il n’avait vu qu’une seule fois, quand elle y avait été enterrée. L’Assassin les yeux trempés sous le regard dégoûté du père alcoolisé. Pourtant, les souvenirs si douloureux étaient-ils, il avait finalement une chance d’en faire des nouveaux, alors que ses pupilles se posaient sur le gallois affairé à nourrir sa fratrie. Il le regardait simplement, léger sourire sur les lèvres, profitant de l’instant, parce que finalement la vie avait accepté de l’épargner, de lui donner un peu de répit, de souffler un peu. Alors il avait saisi sa chance, pendentif a la vue du monde, il s’en foutait ici de ce que les gens voyaient, c’était sa bulle, sa protection. Albus comme foyer, comme pilier. Il partageait le baiser, sans craindre que quelqu’un ne les aperçoive. Albus Grindelwald pensée qui arrachait un sourire.

“Il me tarde de construire le nouvel ordre de la sorcellerie à tes côtés, Grindelwald.” Le sourire qui s'envolait, une caresse sur ce visage si familier, qui se terminait dans les boucles pour voler un nouveau baiser, peu désireux de laisser l'autre filer.
“Bientôt, моя любов*, nous avons toute la vie devant nous...Husband.” *mon amour. Le mot qui glissait naturellement entre les crocs de l’aigle.

Pourtant le destin avait une farce de prévue, une farce à laquelle il avait fini par ne plus faire attention. Pourtant il trouvait toujours un moyen de refaire surface. Gellert avait espéré qu’il se trouve un endroit à pré-au-lard, qu’il y reste, se terre quelque part loin de son bonheur. Il aurait fait l’effort de lui envoyer une carte à Noël. Mais non le cadet s’entêtait, sans comprendre qu’il n’avait aucune influence sur son ainé. “Laisse le parler Albus.” Le Bulgare roulait les yeux au ciel avant de les poser sur Abelforth, les iris glacés figés sur le visage de l’autre avec un rictus au coin des lèvres. Il glissait une crêpe entre ses dents, ne prenant que peu au sérieux les envolées lyriques du jeune Dumbledore. Pourtant cette fois, il semblait décidé a le faire réagir. Gellert finissait par se lever alors qu’Albus tremblant servait Ariana.  « Vous... vous ne pouvez même pas vraiment être mariés, sérieusement, c'est ridicule, tu n'as plus quinze ans ! » Albus était blessé, et Gellert serrait la mâchoire, posant un baiser sur le crâne de la plus jeune Dumbledore, lien tissé au fil des années avec l’objet des curiosité, ce besoin de la comprendre, de l’étudier calmement. Il resserrait le nœud dans ses cheveux. “J’ai tout fait pour sauver notre dignité depuis le départ de nos parents… Mais, je suis homosexuel. C'est ce que je suis au plus profond de moi-même, et je ne peux pas me changer. Je pensais que tu l'avais accepté.” Gellert décidait alors d’intervenir, il pouvait sentir la détresse de celui avec lequel il allait partager le reste de ses jours.

Avançant calmement il se plaçait face a Abelforth, le regard mauvais et la mâchoire serrée, il crachait avec cet accent bulgare qui revenait avec les humeurs de l’aigle. “Ton frère a tout sacrifié pour toi et Ariana. Et tu as raison, tu es peut-être sa famille, mais Albus et moi, nous sommes plus que des frères désormais.” Il s’avançait calmement, à hauteur de l’autre alors qu’Albus tenait sa soeur contre lui. “Grandis un peu veux-tu ? Le monde ne tourne pas autour de ta misérable personne Abelforth.” Ils pouvaient tous sentir la tension qui grimpait dans l’air, alors que les iris éclairs étaient plantés dans les yeux si semblables à ceux de l'aîné, pourtant pour ceux-là il n’avait que de la pitié mêlée à du dégoût. Abelforth était un raté, il n’avait pas d’avenir, pas d’ambitions, il n’avait aucune place dans l’avenir que son aîné se traçait. Un gâchis aux yeux de celui qui faisait tout pour gravir l’échelle, gellert se demandait même souvent si Abelforth était un Dumbledore, de ce que lui avait dit Albus de Perceval, il devait se retourner dans sa tombe en voyant ce fils. D’un geste il plaçait ses mains sur les épaules du plus jeune, comme chassant la poussière sur sa tenue. Sans cacher son dédain et sans cacher son inimitié. “Présentes des excuses à ton frère et a ta soeur. Tu sais qu’elle n’aime pas quand vous vous disputez tous les deux.” Les mains se joignant dans le dos, la baguette à portée. Les yeux lançaient des éclairs, les yeux étaient des armes. “Abelforth viens donc manger !” La voix cristalline de la douce fleur résonnait, il avait qu’à écouter, simplement écouter, obéir à l’ordre, accepter maintenant et a jamais qu’il répondait aujourd’hui à Gellert et Albus. Mettre une muselière au chien un peu trop bruyant.
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Abelforth Dumbledore
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: avant elle riait de l'inconnu   avant elle riait de l'inconnu EmptySam 13 Juin - 12:02

she deserved a better goodbye
L'homme est lâche comme un noeud et tu planes comme le doute. Les liens se font et se défont ; les humains s'offensent et se défoncent
@Albus Dumbledore & @Gellert Grindelwald

(1908) « Gellert fait parti de notre famille. » Abel leva les yeux au ciel. Il ne reconnaissait plus son frère, ce garçon qu'il avait connu aux côtés de Perceval, se tordant de rire à ses côtés sur le terrain de Quidditch qui longeait le jardin de leur maison. Il ne reconnaissait plus ce jeune homme qui avait grandi à ses côtés, qui l'avait conseillé, montré ses premiers tours et ses premiers exploits, qui avait accompagné son évolution, du berceau jusqu'aux rangs de Poudlard. Il ne reconnaissait plus ce frère qu'il avait aimé, et qu'il voyait désormais dévoré par l'ambition et dépourvu d'amour pour lui-même ou pour les autres.
Hormis cet homme.
Abel ne pouvait se résoudre à cela. Il se battrait pour retrouver ce frère-là.

Albus se vexait. Lui reprochait de ne pas accepter sa condition, de ne pas accepter ce qu'il était. Il ne s'agissait bien évidement pas de ça. Déception partagée dans le regard des frères. Comment Albus pouvait penser cela de lui ? Oubliant totalement la présence de Gellert, qui n'avait aucune importance aux yeux du Poufsouffle et qu'il ne pourrait jamais considérer comme son beau-frère, n'acceptant pas un esprit si calculateur et malsain au cœur de sa famille, il se rapprocha d'Albus alors qu'Ariana tentait de détendre l'atmosphère. Il adressa un sourire tendre à sa jeune sœur. Ses pétales s'étaient fanés, mais lui voyait toujours la superbe fleur qu'elle était. « Tu sais très bien qu'il ne s'agit pas de cela, bien sûr que je me fiche que tu aimes les hommes ou les femmes, pour qui me prends-tu ? Je suis peut-être la seule personne, avec Minerva, à te soutenir dans tout ce que tu fais, espèce d'idiot. » Les mots n'étaient pas méchants, simplement vexés. Querelle fraternelle ; ils y étaient habitués, à force. Quelle fratrie pouvait réellement y échapper ? « Mais Albus, je ne te reconnais plus. Tu ne penses plus qu'à conquérir le monde, où es-tu quand nous avons besoin de toi ? Ne vois-tu pas que ce... qu'il te manipule, te retourne le cerveau ? Je veux retrouver mon frère. » Paroles dures mais teintées d'une vérité écrasante ; il espérait une ultime remise en question de la part de son frère, qu'enfin, il ouvre les yeux. Qu'ils ouvrent tous les yeux.
Il n'avait pas tord, il le savait.
Malgré ce foutu mariage, pacte ou il ne savait trop quoi.
Malgré Ari, petite Ari, à qui on ne pouvait rien reprocher, pas même sa naïveté. Il était de son rôle de la protéger, et s'éloigner les âmes malveillantes de son existence déjà bien trop remplie de souffrances. Et c'était exactement ce qu'il comptait faire. Peu importe le prix que cela coûterait.

Alors, le Bulgare prit la parole. Surpris par l'audace de l'homme d'oser se considérer comme un membre de leur famille, comme un Dumbledore, d'évoquer Ariana comme s'il s'agissait de sa propre soeur, de l'insulter comme s'il était son père, Abelforth voyait rouge. Noir, violet. Les flammes de la haine dansaient dans son regard, et il n'essayait même pas de les masquer. Baguette coincée derrière son pantalon, il hésita à la dégainer avant d'entendre à nouveau la voix d'Ariana.
Manger. Non, il n'avait pas faim.
Plutôt soif. De vengeance.
Et Albus laissait vraiment cela se passer sous ses yeux ?
« Ne te mêle pas de ça, merci. » Le ton était froid, autoritaire. Ce type, malgré ses yeux foudroyants et sa carrure impressionnante, ne l'intimidait pas. Il n'avait rien de vraiment exceptionnel. Une mâchoire un peu déformée, une allure nonchalante. Pas un brin de classe. Qu'est-ce qu'Albus aimait chez lui, au juste ? Ses penchants hétérosexuels n'aidaient sûrement pas à pencher la balance du côté de Grindelwald, mais tout de même, Abel savait reconnaître quand un homme avait de la valeur. Et il n'en voyait pas beaucoup chez le scandinave.
« Présentes des excuses à ton frère et a ta soeur. Tu sais qu’elle n’aime pas quand vous vous disputez tous les deux. » La goutte d'eau qui fit déborder le vase. Abel s'enflammait, et plus rien ne pourrait l'arrêter. « Pour qui te prends-tu, au juste ? Personne ne t'a demandé ton avis, aux dernières nouvelles. Tu ne nous connais pas, tu ne sais pas tout ce qui s'est passé dans cette maison, tu ne sauras jamais et tu n'en feras jamais parti. Tu penses connaître Albus, mais c'est faux. Tu ne connais que ce que tu veux faire de lui. Il s'agit de quoi exactement, au juste ? Ton petit soldat, un pion dans ton échiquier ? Mon frère vaut mieux que ça. Alors tu vas me faire le plaisir de dégager de chez moi, de chez nous, ou bien je m'en chargerai moi-même. » Il aurait pu tuer de ses yeux, ou de sa baguette.
Il n'en fit rien. Albus ne lui pardonnerait pas d'être le premier à attaquer. Il n'était pas encore prêt pour ça.
Mais un jour, il verrait, il comprendrait, qu'Abel faisait tout cela pour couvrir ses arrières, le protéger.
Comme lui l'avait toujours fait.
Coup d’œil à Ariana. Il savait qu'il n'aurait pas son soutien non plus. Ce n'était pas grave, un jour elle aussi se rendrait compte de la véritable nature de Gellert. Elle le regardait avec un certain effroi. Il ne cherchait qu'à la protéger. Et il savait, au fond de lui, que si Perceval avait encore été là, il l'aurait suivi. Perceval avait enseigné cette inestimable valeur qu'était la justice à Abelforth. La loyauté, aussi. Il en voulait à Albus de s'être fait aveuglé aussi facilement. Mais l'heure n'était pas encore aux reproches. Il fallait le sortir de là.
« Ari, je ne veux pas que tu assistes à cela. » Son regard n'avait pas dévié de son objetif, de sa cible.
Gellert.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: avant elle riait de l'inconnu   avant elle riait de l'inconnu EmptyMer 17 Juin - 0:42

SHE DESERVED A BETTER GOODBYE. @abelforth dumbledore @gellert grindelwald

Les rayons solaires illuminent la demeure ancestrale des Dumbledore. La Serbie encore imprimée dans la rétine, un sourire se balade sur le visage juvénile de l'aîné. Sous la caresse du bulgare, Albus courbe l’échine. Il geint au contacte de ses labres sur les siennes. Il se remémore silencieusement le patronus de Gellert. La beauté du phénix qui ressemble à s’y méprendre à Fumsec, qui est plus précieux à Albus que toute autre créature dans l’univers. Les cicatrices des amants, ciselées au creux de leurs paumes, sont encore fraîches et l'enchantent. Grindelwald et lui se sont offerts l’un à l’autre une poignée de jours auparavant. Une décision longuement réfléchie pour le briseur de sorts, qui partage dès lors la vie de sa moitié depuis cinq années. Une éternité pour lui qui n’a encore que vingt-six ans. L’aube du reste de leur existence, pour eux qui s’imaginent déjà les cheveux grisonnants, liés pour l’éternité par le pacte de sang qu’ils viennent de sceller. Mariage sanguin qui apaise les craintes créés par des années de mensonge à la plèbe, à dissimuler sa sexualité comme une bête calomnieuse. Fardeau dont il se libère enfin auprès de Gellert Grindelwald. Ici, ils peuvent être eux-mêmes sans crainte du regard des autres. C’est du moins ce qu’il pense, jusqu'à ce que la silhouette d’Abelforth s’esquisse à la porte. Moment familial échangé qui vire rapidement au désastre. Laisse le parler Albus. La mâchoire du brun se resserre sournoisement. Levant les yeux au ciel, les conflits entre le professeur et l’oubliator l’épuisent. Il pensait ne plus avoir à tenir cette conversation depuis leur dernière altercation. Ton frère a tout sacrifié pour toi et Ariana. Et tu as raison, tu es peut-être sa famille, mais Albus et moi, nous sommes plus que des frères désormais. Il ne répond pas, se pinçant les lèvres nerveusement. Grandis un peu veux-tu ? Le monde ne tourne pas autour de ta misérable personne Abelforth. Son regard cuivré dérive vers son époux et se fait légèrement sévère. L’opposition ne présage rien de bon. “Ne dis pas ça, s’il te plait. C'est de mon frère dont tu parles.” crache-t-il sur un ton ferme et protecteur, visiblement agacé par les mots de l'autre. Présentes des excuses à ton frère et a ta soeur. Tu sais qu’elle n’aime pas quand vous vous disputez tous les deux. Albus pousse un soupir qui se perd dans l'éther. Il se concentre sur Ariana qui les rejoint à table et qu’il serre sans grande conviction. Ils entretiennent une relation transactionnelle, malgré la douceur de la jeune femme envers lui. Tu sais très bien qu'il ne s'agit pas de cela, bien sûr que je me fiche que tu aimes les hommes ou les femmes, pour qui me prends-tu ? Je suis peut-être la seule personne, avec Minerva, à te soutenir dans tout ce que tu fais, espèce d'idiot. Les insultes fusent et les iris du frère jugent celles de son vis-à-vis avec une sévérité marquée. Mais Albus, je ne te reconnais plus. Tu ne penses plus qu'à conquérir le monde, où es-tu quand nous avons besoin de toi ? Ne vois-tu pas que ce... qu'il te manipule, te retourne le cerveau ? Je veux retrouver mon frère. Ariana se loge dans ses bras, hochant la tête, et il demeure interdit un instant avant de formuler sa rhétorique. “Je ne te comprends pas, je suis là. C'est toi qui manque d'ambition, Abelforth Dumbledore. C’est ton seul défaut. C'est moi qui t'ai traîné jusqu'à Poudlard, et c'est moi qui ai fait entendre notre nom au ministère. Tout ce que je construis… Ce que nous construisons, avec Gellert, c’est pour vous. Pour toi.” Il replace le parchemin montrant l’emplacement de la baguette de sureau sous les yeux de son cadet.  “Si j'écoutais tes conseils, tu resterais enfermé avec Ariana toute la journée, à noyer ton deuil dans l’alcool et à tricoter bêtement. Vous deviendriez volontiers l'égal d'un de ces moldus qui ont envoyé notre père à Azkaban.” Les syllabes sont maladroites. Pour qui te prends-tu, au juste ? Personne ne t'a demandé ton avis, aux dernières nouvelles. Tu ne nous connais pas, tu ne sais pas tout ce qui s'est passé dans cette maison, tu ne sauras jamais et tu n'en feras jamais parti. Tu penses connaître Albus, mais c'est faux. Tu ne connais que ce que tu veux faire de lui. Il s'agit de quoi exactement, au juste ? Ton petit soldat, un pion dans ton échiquier ? Mon frère vaut mieux que ça. Alors tu vas me faire le plaisir de dégager de chez moi, de chez nous, ou bien je m'en chargerai moi-même. Surpris, la bouche entrouverte, Albus proteste : “Je te demande pardon ? Je t'écoute, dis-moi donc ce que je vaux ? Il n’ira nulle part. Aux dernières nouvelles, je suis le propriétaire de cette maison. Gellert est ici chez lui, autant que tu l'es toi.” L’oeil s’attriste soudainement. “Vos simagrées m’épuisent. Je ne vous oblige à rien si ce n'est à suivre votre voie, je refuse de mener une existence de mensonge. Depuis le départ de Perceval et Kendra, nous méritons la paix. Nous pourrions y vivre tous ensemble, en harmonie.” souffle-t-il. Ari, je ne veux pas que tu assistes à cela. Ses prunelles glissent en direction de la jeune femme. “Qu’est-ce que...
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Gellert Grindelwald
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: avant elle riait de l'inconnu   avant elle riait de l'inconnu EmptyJeu 2 Juil - 17:22

SHE DESERVED A BETTER GOODBYE. @abelforth dumbledore @gellert grindelwald

“Ne dis pas ça, s’il te plait. C'est de mon frère dont tu parles.” Le Bulgare entends, pourtant il ignore celui avec qui il avait décidé de partager sa vie, parce que pour l’instant, sa seule occupation serait de remettre Abelforth à sa place. Le chien sauvage des Dumbledore, qui aboyait bien trop facilement en sa présence. Lui rappeler qu’il n’était rien, qu’il n’était pas en mesure de s’interposer cette fois, qu’il ne serait plus jamais en mesure de le faire, et que même toutes ses plus folles tentatives ne mènerait à rien, parce que Gellert n’irai nulle part, qu’Albus était tout son monde, et que c’était une chose que le cadet allait devoir accepter, peu importe comment. “Ce que nous construisons, avec Gellert, c’est pour vous. Pour toi.” Le bulgare reste en retrait, pourtant ses yeux ne quittent pas Abelforth, guettant le moindre geste, la mâchoire serrée, prêt à agir s’il le fallait, prêt à détruire celui qui lui faisait face, les yeux glissent sur la missive, le visage de Gregorovitch, la baguette à récupérer, le prochain voyage, prochain départ, la raison pour laquelle Abelforth ne pourrait plus s’immiscer dans leur relation.  “Mon frère vaut mieux que ça. Alors tu vas me faire le plaisir de dégager de chez moi, de chez nous, ou bien je m'en chargerai moi-même.” Un râle animal s’échappait alors de la gorge de l’aigle, rire tordu qui s'échapper des lippes qui se serraient en un rictus inquiétant, dont les yeux étaient maintenant des tempêtes prêtes à s’abattre sur celui qui tenait la tête haute, il n'avait vraiment aucune gêne de se pointer comme ça face à eux, qui était-il si ce n'est l'ombre éternelle, le second, l'inutile, l'incompétent. Et Gellert bouillait d'envie de lui faire ravaler ses mots, les mains serrant le tremble entre les doigts, et si la baguette avait parfois tendance à résister au Bulgare, cette fois elle vibrait avec lui d'envie violentes, il n'avait plus rien de l'amant, du mari, non cette fois son vrai visage était à découvert, sans artifice, s’apprêtant à cracher son venin sur le gallois, pourtant Albus le prit de vitesse, remettant le cadet a sa place. Il écoute, il observe, mais il n’est pas patient Gellert, il n’a pas l’habitude de tenter de calmer les choses, ni des aléas habituels et coups de gueules familiaux, nouveau pour celui qui ne serait jamais plus qu’un orphelin. “Ari, je ne veux pas que tu assistes à cela” Il rigole cette fois, il rigole ouvertement, éclats s'échappant comme l'orgae menaçait d'éclater, et la baguette se dresse face à l'autre dans sa main, la mâchoire serrée, il plante ses yeux dans ceux d’Abelforth. ”Qu’elle assistes à quoi au juste ? Tu penses vraiment avoir une chance contre moi Abelforth ? Tu penses vraiment que je vais te laisser détruire tout ce que ton frère et moi avons construit ? Tu es jaloux, voilà tout, tu te complais dans ta misérable existence au lieu d’espérer faire quelque chose d’utile de ta vie.” Les mots claquent, le corps tremble, ”Ton frère est la seule personne sur cette terre qui ai de l’importance à mes yeux, tu veux me faire croire que tu tiens à lui ? Vraiment ? Alors que tu n’as jamais essayé de le comprendre ?” Il crache sa colère, le bulgare ne tient plus, face au visage de l’autre qui tient bon, qui le défie constamment et finalement la baguette se pointe sur le sorcier, sans craindre les répercussions, à vrai dire, il n’y pensait même pas, “Qu’est-ce que...” Il ignore Albus. Cette fois le besoin de laisser éclater la rage est plus fort, sans même se rendre compte de l’erreur qu’il se préparait à commettre. La baguette claque l'air "Impedimenta !" Son amant ralenti ne pourrait le retenir suffisament vite, alors la baguette se tournait vers le cadet, une lueur sombre dans les yeux. "Si tu n'es pas capable de respecter ceux qui te surpassent en tout point, je me ferai un plaisir de te l'apprendre"”Crucio” Le sort s’échappe alors, le jeune plongé dans la magie noire sort les ténèbres de son arc, le tremble vibre alors qu’il observe le corps d’Abel se tordre de douleur. ”Tu n’es rien, tu n’auras jamais l’ascendant sur moi ou sur ton frère. Il serait temps que tu l'apprennes.” Il relâche la baguette, les yeux tremblant de fureur. Il s’avance alors vers l’autre. Chiens de faïence alors qu’Albus saisit son poignet, il le repousse sans même réfléchir, sans même se poser de questions. ”Allez lèves toi ! Puisque tu penses me battre, vas y, mets y toute ton âme, toute tes forces.” Il a un sourire mauvais, parce qu’il n’y a plus rien d’humain, le Bulgare a fermé son coeur cette fois encore, les émotions ne répondent plus, sûrement même Albus ne reconnaîtrait pas le visage qu’il affichait cette fois. Il oublie ce qui l’entoure, plus rien d’autre qu’Abelforth n’a d’importance a ses yeux, véritable visage du monstre révélé, il ne prends plus la peine de le cacher, plus maintenant, pas lorsque l’autre attaque ainsi les rêves qu’Albus et lui avaient forgé. L’avenir qu’ils promettaient aux sorciers, a tous les sorciers.
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Abelforth Dumbledore
culte de morgane
Abelforth Dumbledore
crédits : @doom days/av + profil
face claim : Michiel Huisman.
pseudo : January Blues, Cass
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études : Poudlard, promo 1895-1902, blaireau.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: avant elle riait de l'inconnu   avant elle riait de l'inconnu EmptyLun 20 Juil - 14:00

she deserved a better goodbye
L'homme est lâche comme un noeud et tu planes comme le doute. Les liens se font et se défont ; les humains s'offensent et se défoncent
@Albus Dumbledore & @Gellert Grindelwald

Albus lui reprochait son manque d'ambition, seul défaut qui faisait de lui un boulet, un poids à trainer. Se noyer dans l'alcool et tricoter. Si un rire exaspéré fractura les lippes du Gallois, il masquait la blessure béante de son cœur par cette colère aveugle qu'il vouait contre cet homme qui se trouvait aux côtés de son frère. Qu'Albus défendait coute que coute. Pourquoi ne l'écoutait-il jamais ? Pourquoi fallait-il qu'Abelforth soit toujours celui en retrait, dans l'ombre, à l'opinion sans intérêt, rapidement lavée ? Il était las de cette situation, las de l'égoïsme de son frère, las de ses grands discours sur ambitions et envolées. Albus n'avait jamais été humble, Abel le savait ; mais il y avait des limites à ce qu'il pouvait dire, et en tant que frère, se devait de respecter les envies d'Abelforth. Il n'avait pas le droit de le juger pour ses choix de vie. Pas après tout ça. Pas à côté de lui. « Veux-tu que je me mette à genou et récite la prière ? Ô grand Albus, que serais-je sans toi ? » Il n'ajouta rien de plus, détournant le regard de son frère et le laissant amer de cette remarque cinglante. Espérant le faire réagir, d'une certaine manière. Ce n'était pas une discussion qu'il voulait avoir en présence de Grindelwald. Il espérérait profondément qu'un jour, Albus comprenne qu'après tout ça, tout ce qu'ils avaient vécu, lui n'aspirait qu'à une vie tranquille loin de tout tracas, de tout soucis. Y avait-il une honte à ça ? « Albus enfin, tu vaux tout simplement mieux que ça ! » S'exclama-t-il aux dernières remarques de son frère, ne voyant rien de plus vrai à dire. La discussion semblait de toute manière vaine.

Alors, Gellert décida qu'il était temps qu'il s'en mêle. Abel aurait tout aussi bien préféré qu'il reste sagement à sa place, témoin d'une querelle fraternelle dont, certes, il était le protagoniste, mais dont il n'avait pas à s'interposer. Se considérait-il vraiment comme son beau-frère ? Rien que l'idée lui donnait la gerbe. Et si les paroles qui suivirent ne l'atteignaient pas vraiment, le geste fut fatal ; le sort maudit explosa, fendant l'atmosphère d'une lueur aveuglante. Albus, ralenti par l'incantation précédente, n'eut pas le temps d'intervenir ; Abelforth, l'échine cambrée, dos au sol et membres fracturés, subit le sort dans toute son épouvante. La douleur était insupportable, ses propres cris résonnaient dans son esprit tels des échos destructeurs. « Albus... » Murmura-t-il sans parvenir à regarder son frère. Il sentait des os se fissurer (des côtes, peut-être), des muscles se tordre, des dents grincer (se casser ?). Bientôt, il ne distingua plus rien du tout, incapable du moindre mouvement, les cordes vocales anesthésiées, la respiration courte.
Et malgré tout, une lueur de rage, une flamme d'indignation, le poussa à se relever, difficilement, lentement.
Non, il ne mourrait pas de la baguette de cette ordure.

Abel n'entendait plus rien hormis un bourdonnement incessant, et la douce voix d'Ariana, au loin (était-elle là ? Il ne la voyait pourtant pas.). Hallucinations auditives se mêlèrent à un voile translucide brouillant sa vision. Il devina la silhouette d'Albus, celle de Gellert - qui brayait, encore. Invitation au combat. Abel avait la main sur sa baguette, titubait, s'avançait difficilement vers le Bulgare, la vengeance brûlante. Doucement, il commençait à sentir les effets de la torture se dissiper. Un peu. Ses mouvements étaient plus précis, diminués, mais il retrouvait ses sens. Seuls ses tympans semblaient particulièrement endommagés. Et cette terrible douleur au creux des côtes, qui lui donnait la démarche boiteuse. « Espèce d'enflure... » Souffla-t-il en levant sa baguette, prêt au combat. Il n'avait pas lancé les hostilités. Mais ne laisserait certainement pas Gellert s'en sortir comme ça. Même blessé, il restait un des meilleurs duellistes sorti de Poudlard à ce jour, seul son frère l'ayant réellement surpassé à l'école de magie. Alors, Abel lança l'assaut, des sorts d'attaque basiques pointant vers Grindelwald. Évidement, les sortilèges bateaux étaient simples à éviter, à révulser. Distraction faite, Abelforth tourna alors légèrement sa baguette, visant un lot de tasses et différentes porcelaines posées sur le meuble de la cuisine. « Bombarda, » les quelques objets explosèrent, formant des particules et armes parfaitement tranchantes. Rapidement, il souffla un Everte Statum pour propulser Albus en arrière et lui éviter des dommages et avant que les débris de vaisselle atteignent le sol, il les fit dévier d'un mouvement de poignet maitrisé à l'aide d'un Circumrota. Gellert ne pourrait éviter l'attaque, à peine un mètre à côté de lui.
Quelques verres perdus ne valaient rien face au masque qu'il venait de briser.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: avant elle riait de l'inconnu   avant elle riait de l'inconnu EmptyMer 22 Juil - 20:21

she deserved a better goodbye
L'homme est lâche comme un noeud et tu planes comme le doute. Les liens se font et se défont ; les humains s'offensent et se défoncent
@Abelforth Dumbledore & @Gellert Grindelwald

Les mots fusent comme des dagues. La demeure des Dumbledore est le théâtre d’une discorde. Abelforth contre Gellert. Gellert contre Abelforth. Les deux coq marquent un territoire imaginaire, exaspérant celui qui est patriarche, malgré lui, depuis la disparition de Perceval. Soupirant, le torse se gonfle brièvement et le souffle retombe comme une étoile filante. Mourtante. Déception qui ne s’étiole pas au fil des années. Pire encore, la situation s’envenime. L’élocution se fait plus brutale, gorgée d’un venin verbal qui explose au visage du frère. Le cervelet embué par la réminiscence de son union au bulgare, il lui faut quelques tour d’horloge pour réaliser que la brouillerie tourne véritablement au vinaigre. Les paroles âpres claquent sous la langue du slave et trouvent un écho acrimonieux dans la verve de l’autre. A l’acoustique mordante de la pièce, Albus lève les yeux aux ciel. Un grognement acariâtre serpente entre ses labres mais ne suffit pas à les faire taire. Qu’elle assiste à quoi au juste ? Tu penses vraiment avoir une chance contre moi Abelforth ? La provocation filleuse est formulée comme une menace. Tu es jaloux, voilà tout, tu te complais dans ta misérable existence au lieu d’espérer faire quelque chose d’utile de ta vie. Ton frère est la seule personne sur cette terre qui ai de l’importance à mes yeux, tu veux me faire croire que tu tiens à lui ? Vraiment ? Alors que tu n’as jamais essayé de le comprendre ? Désemparé, le regard du gallois s’attarde sur Grindelwald puis sur son vis-à-vis. Veux-tu que je me mette à genou et récite la prière ? Ô grand Albus, que serais-je sans toi ? Les orbes roulent à nouveau. “Arrêtez cette comédie !” Crache-t-il, la véhémence aux bord des lèvres. Le coeur est arraché, piétiné par l’agressivité des sorciers.

L’esprit embrumé par la dispute, il ignore momentanément où se trouve Ariana.

Albus enfin, tu vaux tout simplement mieux que ça ! Abelforth est entendu. Ses propos provoquent, chez son aîné, un malaise certain. Il aimerait lui dire qu’il a tort, mais sa voix s’étrangle. Que méritent les gay britanniques, si ce n’est Azkaban ? De bien des façons, Albus considère Gellert comme un aboutissement miraculeux d’une étoile commune. Un égal, sans conteste, en terme de sorcellerie, qui rejoint son ambition comme personne. Et puis une chance estimable. Avant de faire sa rencontre au cimetière, il ne pensait pas avoir lui aussi droit à l’amour. Le vrai, au bras d’un être du même sexe. Quelqu’un qui le convoite lui aussi. Liés l’un à l’autre dans le secret, le pacte de sang qui les lie s’apparente pour Dumbledore à une promesse maritale. Un fait qui agace le plus jeune, amer au possible.

Et ce, malgré le soutien d'Ariana.

Impedimenta ! Le latin retentit dans le salon. Incantation qui ralentit furtivement Albus. Choqué par le sort, il lève les ambres vers Grindelwald, qui poursuit. Crucio. Magie noire qu’Albus a en horreur. Assénée ici, en sa demeure. Contre son propre frère. Il a pourtant demandé à l’ancien prodige de Durmstrang de ne plus jamais faire usage de ce même sortilège. C’est ce qui l’a poussé à la porte de son école de magie, et ce qui brise soudainement une confiance établie entre eux ces cinq dernières années. Peut-être, alors, qu’Abelforth a raison. Il souffre par la seule faute de son amant. Albus... Un cri profond retentit dans les lieux. Le corps titube et se cambre. La douleur du cadet est insupportable tant pour lui que pour Albus, condamné à l’observer sans pouvoir le protéger du mage délirant. Pas immédiatement. Allez lèves toi ! Puisque tu penses me battre, vas y, mets y toute ton âme, toute tes forces. Les syllabes le rebutent sauvagement. “Abel.” Souffle-t-il. Dans sa lenteur, il dit alors : “Finite Incantatem.” Libéré du charme, les émotions qui le traversent le rendent confus. Espèce d'enflure… Le palpitant se lance dans une course folle.

Où est Ariana ? Il l’ignore encore, trop occupé par la sévérité de la scène.

Bombarda ! Explosion soudaine. Un alliage tranchant de bois et de verre fend l’éther, visant l’attaquant. S’en vient ensuite un Everte Statum qui propulse Albus en arrière. L’échine plaquée contre le sol craque tandis que le mouvement de poignet d’Abelforth lance un nouveau sortilège. Circumrota. L’alarme est lancée et suffit à relever Albus. Le tremble vibre entre ses phalanges lorsqu’il hurle, furieux : “Descendo !” Les débris sont attirés par la gravitation qui se fait soudain plus pesante. Ils s’effondrent avant de pouvoir atteindre Gellert. “Expelliarmus !” Lance-t-il en la direction d’Abel. “Relashio !” Siffle-t-il ensuite à Grindlewald. Tous les deux désarmés, il approche du dernier. “Comment as-tu osé ? Vous avez osé. Tous les deux.” Il se retourne ensuite, vers le meuble qui reprend forme, ne les voyant plus : “... Reparo.

Qu’en est-il d’Ariana ?

Un sursaut survient alors qu'il entend les deux hommes s'exprimer au même instant, ayant retrouvé leurs baguettes. Orphée se retourne et dit adieu à sa soeur par un mot, lancé en sa direction sans le vouloir : "Reducto !" Destruction réverbérante d'un objet qui n'en est pas un. L'enfant, malheureusement placée au milieu des trois pour les séparer, est secouée par chacun de leurs maléfices qui se mêlent l'un à l'autre et provoquent l'obscurial dans une fusion spectaculaire. Il la voit. Enfin. Trop tard. "Ariana..." Derniers mots entendus par la sylphide. Dans l'oeil de la tempête, des étincelles jaillissent et les catapultent tous les trois au loin, tandis que la fillette atterri, sans vie, dans les bras de son frère aîné. Un souvenir effarant, qui restera à jamais imprimé dans leurs crânes. Un moment abominable qu'ils ne peuvent plus effacer. La culpabilité les hantera, tous les trois, jusqu'à leur dernier souffle.

Ainsi.
Ici
.
Ariana Dumbledore s’éteint.
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