AccueilAccueil  RechercherRechercher  MembresMembres  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
INFORMATION IMPORTANTE
FERMETURE DU FORUM
Annonces
FERMETURE DU FORUM
INFORMATION IMPORTANTE
FERMETURE DU FORUM
Le Deal du moment : -28%
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 ...
Voir le deal
279.99 €

Partagez
 

 (tw) my body is a cage (Antarès)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Dagmar Koren
fresh muggle of bel air
Dagmar Koren
crédits : avatar (loudsilence)
face claim : meryl streep
pseudo : guimauve
études : Poudlard, Poufsouffle, années 1856-1862. Aucune insigne de préfète sur sa poitrine.
particularité : demi-vélane, beauté trompeuse tantôt bénédiction, tantôt malédiction.
(tw) my body is a cage (Antarès) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: (tw) my body is a cage (Antarès)   (tw) my body is a cage (Antarès) EmptyVen 22 Mai - 17:28

Douleur.

Douleur horrible.
Douleur suffocante.

La douleur lui brûle tout le corps.
C’est nouveau.
Une sensation étrange qu’elle peut localiser dans sa jambe, remonter le long de sa cuisse, enflammer le nerf et arriver jusqu’à son cerveau. Avant, sa douleur était dans sa tête. Impossible de la localiser aussi précisément. Avant, c’était des images de sa mémoire parfaite qui lui revenaient, des sensations aussi. Mais la douleur physique ? Elle ne connait cela que depuis l’arène. C’est devenu si particulier, c’est se rappeler que son corps est vivant autant qu’il est une machine à tuer.
Mais cette fois-ci, c’est surtout se rappeler que sur cette Terre, elle est mortelle.
Theodora Templer souffre comme elle n’a jamais souffert auparavant.
Pourquoi la laisse-t-on comme cela ? Pourquoi ne pas l’achever et lui donner le repos éternel ?

Tu as gagné. L’autre est mort. Tu as gagné et il a brûlé.

Elle grimace, suffoque de douleur alors que sa main vient se poser sur sa jambe douloureuse. Elle le sent à travers la peau, le pansement qu’on lui a mis. On prend si soin de la championne avant de la jeter à la rue. D’ailleurs, c’est aujourd’hui qu’elle doit sortir. Sa jambe se remet et sa jambe va mieux. Elle qui avait rêvé de tomber et d’accéder à l’enfer qui lui était destiné allait continuer son errance sur cette terre.
Peut-être qu’au final, c’était cela son enfer : continuer à vivre, handicapée, continuer à vivre avec ce qu’elle a fait.
Une épreuve de son Dieu ? Elle n’y croyait pas. Elle n’y croyait plus. Celui-ci l’avait abandonnée et elle ne l’avait trouvé nulle part, ni dans ses rêves, ni dans l’arène. Elle le priait encore pourtant, elle le priait et l’appelait, l’avait appelé tandis qu’on s’affairait sur sa jambe. Les brûlures de l’explosion avaient disparues mais elle gardait une peau étonnamment rose à l’endroit où la plus grosse cicatrice ne pouvait disparaitre. Les effets de la magie sur son corps. Elle aurait aimé être à la place de son adversaire, lui au moins était mort sur le coup. Elle, elle devait vivre avec cette souffrance jusqu’aux derniers jours du reste de sa vie.

Serrer les dents.
Avaler l’injure qui veut transperser et se mettre sur ses deux jambes.
Manquer de pleurer parce que ça fait mal et qu’on économise les anti-douleurs.

Être championne oui, mais ce n’est pas un palace ici.

Il est temps d’avancer, récupérer ses affaires et s’en aller. Elle n’a plus rien à faire ici de toute façon, les autres sont morts, camarades d’infortunes et de misère. Qu’ils reposent en paix dans un monde meilleur que celui-ci.

Elle marche donc, boitant affreusement et le dégoût sur le visage. Ce corps, elle doit se le réapproprier maintenant qu’elle est libre. Libre de vivre mais dans sa tête elle survit encore et sait qu’elle survivra encore. Son pas claudiquant la mène jusqu’à sa petite cellule, cage qu’elle considère comme chez elle. Rien d’ostentatoire ici mais elle y a toujours trouvé un certain réconfort. Sa religion lui rappelle que tout peut se faire dans la simplicité, qu’avec la richesse vient souvent l’avarice. Alors ça lui va. C’est toujours mieux que la richesse écœurante de Croupton basée sur le corps et le sang des esclaves qui sont passés dans ce manoir.
Le petit lit est de fortune et très inconfortable mais Theodora s’y ait fait. La pièce est sombre et petite. Il y a à peine de quoi mettre quelques vêtements. Les douches sont en commun. L’urinoir sent dans la pièce mais ça ne la dérange plus. On s’accommode à son odeur et de toute façon, elle préfère cela qu’à l’odeur du désinfectant qui lui rappelle qu’elle est blessée.
Sur le pied du lit, il y a son chapelet avec des perles de bois, la croix pendant sans bouger. Elle ne la saisit pas tout de suite et vient récupérer les quelques affaires qu’elle a. Des vêtements, plus précisément avec lesquels elle tournait ici et qu’on lui avait donné à son arrivé. Theodora vient les fourrer dans le sac qu’on lui avait mis, sac troué au passage.

Des pas dans le couloir.
Pas qui s’arrêtent devant sa porte ouverte.

Elle ne se retourne pas, pensant qu’il s’agit là d’un des lanistes qui vient la mettre dehors.

« J’en ai pour deux minutes. » dit-elle d’une voix calme et froide.

Pas la peine de la presser, de toute façon, ils verront bien qu’elle a du mal à marcher.

Theodora se saisit alors du chapelet qu’elle vient mettre autour de son cou, ses cheveux blonds détachés s’y accrochant. Son regard clair alors tombe sur la porte de la cellule.

Il a l’air bien propret le jeune homme qui la fixe. Avec ses cheveux gominés, elle se demande combien de limaces il a dû tuer pour discipliner ses cheveux. Ca lui donne aussi une furieuse envie de passer sa main dans les cheveux pour le décoiffer.

Le mépris tout de suite, s’imprime sur ses traits.

« Vous êtes qui ? » claque-t-elle le regard fixé sur lui sans gêne.

Il sent le sang-pur à des kilomètres et son eau de cologne empeste. Tandis que ses yeux bleus viennent détailler ce visage encore juvénile, elle ne lui aurait pas donné plus de 25 ans, elle constate qu’elle ne l’a jamais rencontré. Elle s’en souviendrait de sa tête de morveux et de son air hautain.

« Si c’est pour me foutre dehors, je vais m’en charger moi-même. »

Qu’est-ce que cette tête à claque lui voulait enfin ?


Dernière édition par Theodora Templer le Jeu 28 Mai - 9:58, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Antarès Black
coalition sorcière
Antarès Black
crédits : @jenesaispas (imageprofil: 0stara)
face claim : Timothée Chalamet
pseudo : Kraeken
(tw) my body is a cage (Antarès) Ererffeefefef
études : Les couloirs de Poudlard l'ont vu grandir, la salle commune de Serpentard comme salle du trône. 1901 - 1908
particularité : (EMPOISONNE) Magie sans Baguette, dangereusement silencieux, au sourire meurtrier
(tw) my body is a cage (Antarès) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: (tw) my body is a cage (Antarès)   (tw) my body is a cage (Antarès) EmptyDim 24 Mai - 22:50

Excitation.
Curiosité Malsaine.
Gallions jetés en paris sur le macchabée encore chaud.

Les cris des gradins s’intensifiaient, alors qu’assis dans cette loge que le paternel avait reservé, Antarès zieutait le combat qui s’y déroulait. Langue qui passait sur les lèvres, les mordant légèrement a la vue de la traînée qui tentait de se défaire de son assaillant. Elle pourrait crever, elle pourrait saigner, qu’il puisse se charger de porter son corps immonde jusqu’au Casino des Umbridge. Il avait promis la livraison, si elle gagnait, il ne pourrait pas tenir sa promesse. Il était hors de question qu’elle survive. Et pourtant alors que les secondes s’écoulaient et le souffle de la foudre était retenu. Elle survivait la chienne. Moue déçue sur le visage, d’un enfant trop gâté qui refuse que les choses ne se passent pas comme prévues. Claquement de langue du père auquel il réagissait instinctivement, quittant l’arène non pas sans avoir jeté un sourire vers la masse carmin de la belle couverte de marques et de douleurs. A bientôt Théodora... Avec la certitude que cette promesse là, il ne manquerait pas de la tenir.

Les talons cirés claquaient sur le sol des couloirs sinueux de l’arène. Son pas était décidé, et s’il n’avait rien a faire là, il vendait un jeu particulièrement au poing. une cape de jais, les cheveux gominés, tirés en arrière sur un visage fermé. Il avait l’air prêt pour des funérailles. Près a s’occuper des pauvres créatures abandonnées dans les cachots malodorants. Une légère grimace déchirait son visage alors qu’il fronçait les narines. Cherchant a chasser l’effluve, le mélange de sang, de merde et de pisse qui semblait remplir les égouts du Colisée.  Il s’avançait alors encore, ayant récupéré ses indications, petit ange au sourire inventé de toute pièce. « Je suis là pour m’occuper du corps de Miss Templer... » Air faussement désolé sur le visage. « Miss Templer ? La truie n’a pas survécu ? » Léger haussement des épaules. « A ce qu’on m’a dit, elle nous aurait quitté dans la nuit. » Il récupérait l’emplacement de sa proie, alors qu’il marchait d’un pas léger, fier de son mensonge, qui n’était au final qu’une semi-vérité, a vrai dire, il n’avait aucune intention de la voir sortir autrement que les pieds en premiers.

Il s’avançait alors, s’appuyant dans l’embrasure de la porte, guettant rapidement la salle déshabillée de toute décoration, de toute âme. Juste une couchette, et la même odeur qu’a l’étage. Le sang sêché et le desinfectant, l’urine, la merde, tout qui montait à la tête. Ce cocktail arrachait au geôlier un sourire carnassier. Il l’observait silencieusement, vautour guettant sa proie, attendant le moment où elle tomberait de faiblesse pour fondre sur son corps désolé. Et alors qu’il la regardait, il imaginait le visage de Umbridge quand elle verrait sa propriété, elle avait glissé un secret de trop parmi tous ses mensonges. Il se doutait bien que la salope face a lui avait quelque peu de valeur pour la sous-race des Umbridge. Il l’avait vu dans ses yeux, quand il avait laissé courir l’idée qu’il irait souiller de ses faveurs l’animal en cage. C’était le seul moment où la traînée avait faibli, avait tiqué, avait mordu un peu trop fort pour n’être que de l’insolence ou de l’idiotie a l’état pur. Non il y avait quelque chose chez cette traître a son sang qui faisait réagir Umbridge, et il allait la faire couiner comme un porc, il allait la lui livrer comme prévu, avec une petite carte de sa création, marque de son passage, de sa présence dans sa vie. Rappel sournois et persistants qu’elle avait frappé la mauvaise ruche. Les Black ne laissaient pas la vermine tenter de menacer leur famille. Depuis qu’il avait frappé la sang-mêlé, il avait su qu’il y aurait des conséquences, son père le finirait cette fois quand il saurait que le monstre a encore frappé. Alors il patirai en feu d’artifices s’il devait partir. Pour la dernière fois, le fils de Nyx semait le chaos, les enfers s’ouvraient, les monstres et les titans rampant hors de la gueule béante. Le chien avait la rage une nouvelle fois, une toute dernière fois avant qu’on ne l’exécute.

L’autre se retournait enfin, et l’air idiot sur son visage correspondait bien a l’image qu’il se faisait de l’ingénue. Il avait sur son visage, cet air angélique, peu dangereux au premier regard. Cet air que personne ne craignait, avant qu’il ne soit trop tard, scorpion se glissant doucement avant d’achever sa proie. Il raclait doucement sa gorge avant de sourire a nouveau. « Oh je ne voulais pas vous effrayer. » Il s’approchait alors, observant l’environnement ridicule dans lequel la truie avait survécu. « Antarès Black. Mon dieu, quel enfer cet endroit. » Distrait a son habitude, il s’approchait de la couchette, y glissant sa main pour palper le matelas fin. Puis, il se retournait enfin vers la gagnante, sourire chaleureux sur les lèvres il s’approchait, les yeux posés sur les plaies bandées encore fraîche, pas tout a fait cicatrisée, si simple a rouvrir. Ses yeux examinaient le corps de la demoiselle. « Oh je ne veux pas vous mettre dehors, voyez-vous, nous avons une amie en commun. C’est elle qui m’a chargé de vous récupérer. » Il s’approchait alors, comme un gamin un peu curieux, jouant son rôle a la perfection. Il voulait qu’elle souffre, et elle souffrirait, mais avant, avant il voulait savoir jusqu’où il pourrait jouer. « Je dois vous le dire, je ne pensais pas que vous survivriez. Je ne suis pas un férus de ces combats barbares et ignobles. Mais vous leur avez donné du spectacle. » Il laissait alors s’échapper un sourire compatissant, a la perfection pour celui qui n’avait presque jamais ressenti cette émotion. « Bref, vous êtes bien Miss Templer ? C’est Susan qui m’envoie. » Il tendait la main dans un sourire bienveillant. Attendant qu’elle la lui serre, qu’elle vienne serrer la main de son fléau.
Revenir en haut Aller en bas
https://forthegreatergood.forumactif.com/t415-madness-antares-bl
Dagmar Koren
fresh muggle of bel air
Dagmar Koren
crédits : avatar (loudsilence)
face claim : meryl streep
pseudo : guimauve
études : Poudlard, Poufsouffle, années 1856-1862. Aucune insigne de préfète sur sa poitrine.
particularité : demi-vélane, beauté trompeuse tantôt bénédiction, tantôt malédiction.
(tw) my body is a cage (Antarès) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: (tw) my body is a cage (Antarès)   (tw) my body is a cage (Antarès) EmptyLun 25 Mai - 14:56

Qui es-tu ?
Qu’est-ce que tu lui veux avec ta tête de troll ? Troll qu’on a tenté de mettre à la mode d’aujourd’hui si tant était que la mode avait un sens actuellement parce qu’elle, elle aurait trouvait que tu ressemblais plus à un chou de Bruxelles comme cela.
Toi, le gamin, parce que pour elle c’est ce que tu es, elle ne te reconnait pas, ne t’a jamais vu. Pourtant, elle comprend qui tu es. Un des puissants qu’un jour elle s’est promis de détruire. Un des gamins d’une famille de sang-pur qui se croit si puissante. Qu’es-tu venu faire ici ? Tu as parié sur l’esclave qu’elle devait être, tu as tartiné des gallions sur sa vie comme bon nombre d’autres, comme tu as tartiné les limaces sur ta tête ?
Elle le détaille de haut en bas, regard méprisant sur ta personne. Tu n’as pas l’air effrayant mais tu as la prestance de ceux dont on doit se méfier. Elle commence à les reconnaître, Theodora, les chasseurs et dans la dynamique qu’ils sont censés avoir maintenant, tu es un homme. L’homme choisit, l’esclave obéit. C’est comme ça.
« Oh je ne voulais pas vous effrayer. »
Voix douceureuse. Tu t’approches. Elle a envie de mordre et de te dire de reculer. Mais ici, malgré le fait qu’elle soit maintenant affranchie, c’est toujours toi qui a le pouvoir.
« Antarès Black. Mon dieu, quel enfer cet endroit. »
Enfer ?
Un rire s’échappe de sa gorge. Un rire enroué et un rire pourtant terriblement froid.
« Parce que c’est notre projet de faire de cet endroit un enfer. Savez-vous seulement ce que c’est, l’enfer ? »
Tu as de l’humour, gamin. Elle le reconnait aisément et elle l’admet aussi : elle se fiche un peu de toi. Elle peut se permettre cela maintenant et ça lui fait un bien fou de rire de toi et de ton ignorance, du double sens de ses paroles à elle, aussi. De l’enfer, tu n’y connais rien, toi, petit gosse né avec une cuillère en or dans la bouche. De la faim, tu n’as jamais rien manqué, elle, si. Tu t’avances, observe et tu lui fais penser à ces gens chez les moldus qui vont chez les fous pour se faire une petite frayeur. C’est ça, tu viens voir la folle qu’elle est devenue pour te faire une petite frayeur, jubiler. Te rappeler que toi, tu es privilégié. Déclencher sa haine et son mépris pour toi et les gens de ton espèce, ceux-là même qu’elle rêve d’écraser un jour, tuer ou jeter dans une arène tout comme cela avait été le cas pour elle. Elle te regarde faire, crispée, te juge.
Dans l’arène, elle ne ferait de toi qu’une bouchée, gamin.
Ce sourire chaleureux aux lèvres que tu lui offres c’est comme si tu l’insultais. Il n’y a pas lieu d’être chaleureux ici. On dirait d’ailleurs plutôt une grimace ce sourire. Ça te rend hideux, d’ailleurs et ridicule.
Un frisson la saisit quand tes yeux l’observe attentivement, s’arrêtent sur sa jambe et les pansements qui dépassent, s’arrête sur ses courbes. Immédiatement, elle se rend compte que la situation n’est pas à son avantage.
« Oh je ne veux pas vous mettre dehors, voyez-vous, nous avons une amie en commun. C’est elle qui m’a chargé de vous récupérer. »
Une amie en commun.
Nouveau rire ironique et glacial de la part de Theodora.
« On vous a mal renseigné. Je n’ai pas d’amis. » Pas de tristesse dans la voix, juste une constatation. C’est une bonne blague. Personne n’est venue lui rendre visite ici, ni avant quand elle était chez les Croupton.
Tu t’approches et elle recule. La salle n’est pas si grande en réalité et elle bute contre le lit.
« Je dois vous le dire, je ne pensais pas que vous survivriez. Je ne suis pas un férus de ces combats barbares et ignobles. Mais vous leur avez donné du spectacle. »
Du spectacle ? C’est comme ça qu’il appelait ça, vraiment ? Theodora ricane.
« Oui, ma grande spécialité. Donner du spectacle. Par contre, vous envahissez mon espace personnel. Touchez avec les yeux mais restez éloigné de moi. » Menace grondante. Elle ne se répètera pas. Pourtant, elle le sait : elle ne peut pas merder maintenant qu’elle a acquis sa liberté. Mais qu’est-ce qu’elle va en faire de cette liberté ? Cela lui semble si risible maintenant.
« Bref, vous êtes bien Miss Templer ? C’est Susan qui m’envoie. »
« Pardon ? » Choc sur le visage. Susan. Susan Umbridge. Un instant, elle a envie de demander comment il connait Susan, si elle va bien. Mais il est trop près d’elle encore et elle se méfie. Elle ne le connait pas, ne veut pas le connaître et malgré son air affable, elle n’arrive pas à se défaire de la tête qu’il est un potentiel danger. Ici, tout est un potentiel danger.
Ta main se tend vers elle. Tu attends de toute évidence qu’elle la serre. Étrange impression qu’on lui laisse le choix d’un contact physique ou non.
« Je suis bien Miss Templer, en effet. Et si c’est Susan qui vous envoie vraiment, elle aurait fait le déplacement elle-même. » dit-elle calmement.
Elle connait Susan. Elle a toujours été son chevalier à l’armure flamboyante. Elle serait ici si c’était le cas. Elle n’aurait pas envoyé un petit larbin de sang-pur pour faire la besogne… sauf si elle était en danger. Sauf si elle était incapable de se déplacer. Lui est-il arrivé quelque chose ?
Theodora se force à ne se jeter sur lui et le secouer pour lui demander où est Susan. Elle ne prend pas sa main non plus, l’ignore superbement et se détourne pour récupérer son sac.
« Dîtes-moi où elle est et j’irais la trouver moi-même. » finit-elle par dire avant non sans grimacer. Chaque mouvement du bassin lui déclenchait une douleur à la jambe et en cet instant, elle s’appuyait un peu dessus.
Revenir en haut Aller en bas
Antarès Black
coalition sorcière
Antarès Black
crédits : @jenesaispas (imageprofil: 0stara)
face claim : Timothée Chalamet
pseudo : Kraeken
(tw) my body is a cage (Antarès) Ererffeefefef
études : Les couloirs de Poudlard l'ont vu grandir, la salle commune de Serpentard comme salle du trône. 1901 - 1908
particularité : (EMPOISONNE) Magie sans Baguette, dangereusement silencieux, au sourire meurtrier
(tw) my body is a cage (Antarès) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: (tw) my body is a cage (Antarès)   (tw) my body is a cage (Antarès) EmptyLun 25 Mai - 18:08

Il dardait ses iris sur sa proie, vil faquin en quête de plaisirs sauvages et barbares. Pourtant il était l’innocence en un regard, celui qu’on voyait mais dont on ne prenait pas garre. Et elle semblait être de ce genre là, alors qu’il la regardait darder sur lui des pupilles mauvaises ou blasée. Il se disait déjà qu’elle devait se raconter sa vie. Voir en lui ce que tous voyaient, un gamin prétentieux, cuillère en or dans la bouche, s’ils savaient a quel point l’or a vite fait de casser les dents. Elle s’imaginait sûrement que le gamin n’avait jamais connu l’horreur, n’avait jamais foulé de ses pieds les rives du Styx ou qu’il ne baignait pas chaque jours dans les mares de sangs du 1er giron, avec les centaures qui couvraient son corps de flèches assassines, punissant les crimes d’un enfant qui a grandi trop vite. Oh il savait ce qu’était l’enfer, il savait plus qu’elle ne s’imaginait. Pour lui l’enfer avait le visage du père, et les flammes étaient les coups que le gamin avait collectionnait sur son minois qui couvait la rage et la terreur d’années a y vivre. Il connaissait l’enfer parce qu’il se plaisait a s’y abandonner, comme il s’était plu a écouter la Umbridge couiner quand ses os cédaient sous ses doigts meurtriers. Et il lui montrerait ce qu’était l’enfer, promesse muette qu’elle ne verrait pas, il lui montrerait ce qu’était son enfer, et celui-ci, aussi misérable soit-il, ne serait qu’une promenade de santé par rapport a ce qu’il désirait lui faire.
« On vous a mal renseigné. Je n’ai pas d’amis. »
Il rejoignait son rire, elle avait du piquant, elle claquait des dents. Pas étonnant que Susan soit intéressée, après tout deux cabots de second rang ne pouvaient que s’entendre. Ceci dit, alors qu’il la regardait avec intérêt, il la trouvait presque trop mignonne pour la tête de troll qu'il haïssait au plus profond de son âme,  il allait devoir y remédier, Susan ne méritait pas d’être aux bras d’une telle beauté.
« Oui, ma grande spécialité. Donner du spectacle. Par contre, vous envahissez mon espace personnel. Touchez avec les yeux mais restez éloigné de moi. »  
Il captait alors son geste de recul, par les couilles de merlin quand est-ce que les impurs avaient appris a parler ainsi ? En temps normal, il aurait sauté sur la gorge de la truie pour lui faire ravaler son insolence, mais cette fois il lui arrachait un sourire léger. Et puis si l’arène n’était pas un spectacle il ne savait pas comment appeler ça. Lui trouvait l’idée plutôt agréable, a vrai dire il était présent a chaque combats intéressants.
« Je suis désolé, loin de moi l’idée de vous incommoder. »
Cependant il ne bougeait pas pour autant, elle était prise au piège, nul part où courir. Et si elle hurlait, disons que ses cris se perdraient parmi tous les autres qui retentissaient dans les cellules de l’arène. Mais il ne s’était pas assez amusé, ce personnage qu’il jouait était plutôt agréable, il y prenait un certain plaisir, désireux de le faire durer un peu plus longtemps. Il voulait savoir comment lui faire croire qu’il était de son côté, pour ensuite la détruire. Et il avait trouvé le point sensible.
« Pardon ? »
Un simple mot, un simple mot qui avait signé la fin de la Templer. Elle lui avait fourni, avec le choc qui se lisait sur son visage, la seule certitude dont il avait besoin. Pathétique Elle n’avait même pas fait l’effort de cacher ses émotions, ses sentiments débordants. Au moins Susan avait fait semblant de la détester. Mais il avait entre ses doigts la preuve de la mascarade.
« Je suis bien Miss Templer, en effet. Et si c’est Susan qui vous envoie vraiment, elle aurait fait le déplacement elle-même. »
Elle se retournait pour récupérer son sac, et le gamin d’une moue boudeuse laissait tomber sa main avant de retourner se placer près de la porte. Tournant le dos a celle qui ignorait encore être sa captive.
« Malheureusement Suzie est...indisponible. Nous sommes en guerre après tout, je ne vous apprends rien. Et Susan a croisé le chemin d’un « Petit Con » il me semble qu’elle a dit... Je crois qu’il va falloir quelques jours encore pour qu’elle s’en remette. » Il se retournait alors, un sourire désolé sur le visage. « Malheureusement vous allez devoir vous contenter de moi Miss Templer. Je vous promets, je tacherai d’être une compagnie agréable ! » La voix était enjouée, le sourire trop réel, défigurant le visage du gamin d’un air joueur et innocent. « Je suis sûr qu’elle tremble déjà d’impatience de vous retrouver ! Malheureusement j’ai promis d’être celui qui se chargerait de vous emmener a elle...et je tiens toujours mes promesses Miss Templer, toujours. » Il s’approchait alors une nouvelle fois, lui faisant signe de franchir la porte, de quitter cet endroit, de quitter cet enfer qu’elle s’imaginait pire que tous les autres. Il était chaleureux, fausse naïveté et ignorance tartiné sur le visage chérubin et la regardait passer devant lui, et a ce moment là, alors qu’elle s’apprêtait a retrouver sa liberté, il se plaçait derrière elle la main tendue vers la porte. « Collaporta » Bruit sec. La sentence était tombée. Et le gamin se retournait en applaudissant, riant a gorge déployée avant d’effectuer une petite courbette pour son public. Le masque tombait, et son visage avait perdu toute sa douceur et sa bienveillance.
« Oh vous devriez voir votre tête, franchement, elle vaut de l’or. J’aurai bien continué, c’était drôle, mais c’est épuisant vous savez, de faire semblant d’en avoir quelque chose a faire. » Il se relevait rapidement, et vif, fondait sur sa proie, ses doigts agrippant la crinière, il balançait la catin contre un mur. Se rapprochant d’elle, baguette a la main, il glissait sa poigne autour du cou de l’impure. « Je ne vous ai pas menti, j’ai bel et bien promis a Susan Umbridge que vous lui seriez livrée. Ceci dit je lui ai également promis que j’allais m’amuser un peu avant et vous voyez, je n’ai pas menti quand je disais toujours mes promesses. » Il lui crachait alors au visage avant de partir dans un nouvel éclat de rire. Il s’approchait ensuite, son haleine frottant au visage de l’ingénue. Il plantait sa baguette contre sa joue, pressant violemment pour obtenir sa totale attention. Il laissait désormais tomber le voile du vouvoiement. Après tout, ils allaient passer un moment de qualité l'un avec l'autre. « Maintenant laisses moi t’expliquer comme ça va se passer. Tu vas jeter ta baguette au coin de la pièce, calmement. Ou tu peux essayer de me désarmer, puisqu’après tout tu as été si incroyable dans l’arène. Qu’est-ce qui te retiendrais ? » D’un geste pourtant, sa main quittait la gorge tendre de sa proie, alors que ses doigts comme des griffes se saisissaient de la cuisse de sa captive, plantant ses phalanges autour d’une plaie encore un peu fraîche, laissant s’échapper une plainte des lippes de l’autres. « Et si tu te poses la question, non, il ne sert a rien de marchander, tu n’as rien a m’offrir.  Il n’y a pas de plus grande image ou de réflexion de stratagème bien pensé. Non vois-tu... » Il s’approchait alors de son oreille, murmurant doucement « Ta Susan est l’entière responsable, elle n’a pas voulu coopérer, et le seul nom qu’elle m’a donné...C’était le tien...Elle a aussi dit qu’elle voulait faire de la salope Templer sa chienne...Franchement, d’abord ton frère qui te vends pour quelques bouchées de pain, et ensuite Susan, qui balance ton nom a son tortionnaire avant d’insulter sa famille, ses frères, sa maison toute entière...Vu ta chance ces derniers temps, tu ne dois pas particulièrement aimer les dragées surprises de berthie crochue.  »
Elle pleurerait entre ses doigts, il le savait, elle le savait. Et bientôt, bientôt la Reine des Harpies le saurait aussi. Il l’avait promis, et il paierait ses dettes avant le jugement final.
Revenir en haut Aller en bas
https://forthegreatergood.forumactif.com/t415-madness-antares-bl
Dagmar Koren
fresh muggle of bel air
Dagmar Koren
crédits : avatar (loudsilence)
face claim : meryl streep
pseudo : guimauve
études : Poudlard, Poufsouffle, années 1856-1862. Aucune insigne de préfète sur sa poitrine.
particularité : demi-vélane, beauté trompeuse tantôt bénédiction, tantôt malédiction.
(tw) my body is a cage (Antarès) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: (tw) my body is a cage (Antarès)   (tw) my body is a cage (Antarès) EmptyJeu 28 Mai - 9:57


tw : insultes, violences physiques, torture
Aucune sympathie sur son visage éprouvé lorsqu’elle posait son regard sur toi. La méfiance est d’ordre et elle sait qu’ici ou ailleurs ce sera pareil. Le combat n’est pas terminé dans sa tête, il prend d’ailleurs une forme terriblement pernicieuse quand elle y réfléchissait. Theodora ne savait rien de ce qui s’était passé, des interrogatoires, des tortures et quand bien même, elle s’en fouttait. Le monde pouvait bien brûler autour d’elle, cela lui serait complètement égal. Son monde à elle était résumé aux flammes de l’enfer. Ici, elle était dans sa prison, dans son enfer. Dans ce monde, elle était une païenne qu’on lançait dans les arènes, tels les catholiques au temps des romains, ces martyrs qu’on tuait pour les jeux. Le pire ? Elle était hérétique même dans sa religion.

Pour elle, l’enfer était sur Terre et avait le nom de l’arène.
Elle ne savait pas encore à quel point l’enfer n’en avait pas terminé avec elle, envoyant le meilleur de ses démons pour exécuter sa besogne, la torturer une dernière fois avant que son âme cassée n’erre de-ci, de-là.

Même quand tu ris, elle ne se laissa pas duper. Rire était devenu une arme comme une autre. Rire était d’ailleurs une de ses meilleures armes pour provoquer. Juste ça, se moquer, ne plus avoir vraiment de filtres parce que dans l’arène, cela n’existait pas. D’ailleurs, le rire a une fonction étonnante et pas que pour exprimer de la joie : combien de fois avait-elle vu un de ses adversaires rire d’angoisse, de douleur, de nervosité. Rire même alors qu’elle lui brisait la nuque et qu’il savait que c’était terminé pour lui.

Proserpina, elle, n’avait pas ris.
Proserpina, elle, avait simplement souris.

« Je suis désolé, loin de moi l’idée de vous incommoder. »

Mais bien sûr.
Ca puait l’hypocrisie à plein nez et Theodora te regarde longuement, photographie dans sa tête ton visage qui hantera longtemps ses cauchemars, mais reste toujours méprisante, toujours te jugeant.

La comédie doit cesser. Theodora veut partir, loin d’ici. N’importe où mais loin d’ici quand bien même sait-elle que l’enfer s’est mué dans sa tête maintenant et qu’elle n’y échappera pas. Sac sur l’épaule, elle te voit bouger, tourner le dos, se dit en regardant ta nuque que la briser serait facile. Un sang-pur de moins sur cette Terre qui ne s’en porterait que mieux.

« Malheureusement Suzie est...indisponible. Nous sommes en guerre après tout, je ne vous apprends rien. Et Susan a croisé le chemin d’un « Petit Con » il me semble qu’elle a dit... Je crois qu’il va falloir quelques jours encore pour qu’elle s’en remette. Malheureusement vous allez devoir vous contenter de moi Miss Templer. Je vous promets, je tacherai d’être une compagnie agréable ! »

Suzie. Suzie ? Vraiment ? Theodora lève les yeux au ciel à l’évocation du diminutif qu’il utilise. Mais l’information fut bientôt remplacée par la deuxième : celle qu’il était arrivé quelque chose à Susan. L’inquiétude passe sur le visage de Theodora une fraction de secondes, étourdissant à quel point l’ancienne Gryffondor arrivait à lui faire ressentir quelque chose. Étourdissant de se rendre compte aussi qu’elle était devenue sa faiblesse. Peut-être dans le fond l’avait-elle toujours été mais ici, dans l’arène, il n’y avait aucune raison que son nom n’apparaisse ou qu’il n’ait de résonnance alors qu’elle tuait un de ses adversaires.

« Je suis sûr qu’elle tremble déjà d’impatience de vous retrouver ! Malheureusement j’ai promis d’être celui qui se chargerait de vous emmener a elle...et je tiens toujours mes promesses Miss Templer, toujours. »

Il y avait une chose qui agaçait Theodora : les gens bavards qui parlaient pour ne rien dire. Tu étais bavard et ta voix de crécelle lui donnait mal à la tête déjà. Alors qu’elle t’observe toujours sans bouger, elle se promit de te perdre une fois le pied posé en dehors de l’arène. Refus complet de te suivre au-delà de ces murs, elle ne te fait définitivement pas confiance. Ta chaleur dans ton expression lui donne toujours envie de vomir et elle remercie silencieusement son Dieu que tu la fermes enfin. Elle s’approche alors, boiteuse toujours, essayant d’ignorer la douleur, qui, elle le sait, finira par n’être qu’une amie régulière. Plus qu’un ou deux pas et elle sort de sa cellule.

Mais ce n’est pas ce que décide le petit démon au visage de chérubin.

La porte se ferme instantanément sous ses yeux tandis que le sortilège termine son œuvre.

Et alors, elle comprend.

Espèce de petit con de sang-pur de merde. fut la première pensée qu’elle eut.

Quand son regard clair se pose alors sur toi et qu’elle voit enfin qui tu es vraiment, tu ne souris plus de ce sourire insupportable, tu n’es plus que toi et entièrement toi et malgré la situation qui tourne à son désavantage, elle préfère cette sincérité là, probablement parce que dans l’arène, tout le monde était sincère et tout le monde montrait son vrai visage, le plus hideux aussi.

« Oh vous devriez voir votre tête, franchement, elle vaut de l’or. J’aurai bien continué, c’était drôle, mais c’est épuisant vous savez, de faire semblant d’en avoir quelque chose a faire. »

Apparemment, même sous ton vrai lui, tu es toujours aussi bavard. C’est agaçant.

« Je comprends… » commença-t-elle sardonique, espérant aussi retenir un peu ton attention le temps qu’elle prenne sa baguette quand bien même savait-elle qu’elle avait une chance sur deux que ses sortilèges réussissent.

Il n’en fut rien.
Tu fus plus rapide.

Tes mains agrippent ses cheveux attachés en une queue de cheval tombante et c’est, sans qu’elle ne puisse rien faire, car trop lente et empotée à cause de sa jambe, qu’elle se retrouva propulsée contre le mur. Sa tête cogne et entre ses dents serrées, un gémissement de douleur lui échappe. Ta main sur son cou bloque légèrement sa respiration et elle sent à peine ta baguette contre sa joue.

Immédiatement, le monde change.
Immédiatement, quelque chose se déclenche en elle, un processus qu’elle n’a eu de cesse d’activer ces deux derniers mois : celui de la combattante prête à tuer.

Elle était en danger de mort.
Et son danger, son tortionnaire, c’était toi.

Chose incroyable que le corps humain a su conserver malgré des années d’évolution : ses amygdales. Son amygdale, ces magnifiques noyaux, joyaux de chaque espèce, était déjà en train travail. Les hormones étaient lancées et elle sentait tout son corps se tendre et rester parfaitement immobile. La réaction naturelle de son corps ne la trompait pas : le plus sage, pour survivre, était de ne rien faire… Jusqu’à ce qu’elle ait une opportunité de faire quelque chose.

Survivre, survivre, survivre.
Frapper le moment venu.

Encaisser
Les
Putain
De
Coups.

« Maintenant laisses moi t’expliquer comme ça va se passer. »
Même en torturant, en frappant, en crachant au visage, tu continues de parler. Seigneur. Faites le taire ou est-ce là le début du supplice ?
« Tu vas jeter ta baguette au coin de la pièce, calmement. Ou tu peux essayer de me désarmer, puisqu’après tout tu as été si incroyable dans l’arène. Qu’est-ce qui te retiendrais ? »

Main qui quitte sa gorge pour venir se planter sur l’endroit où le pansement dépasse. Cette fois, la douleur est telle que Theodora ne peut retenir son cri. Les larmes lui viennent aux yeux et son corps se plie un peu. La douleur lui fait voir floue et elle respire à grosse goulée. Ce que tu dis ensuite ? Elle s’en contre-fout. Elle n’entend plus. Elle n’a que la douleur pour amie. Mais tandis que son corps se plie, elle voit l’opportunité passer.

L’homme est un être si pathétique.
L’homme a fait de son sexe, son phallus, le centre du monde, construit une société basée autour de son sexe fort.
C’est si drôle quand on y pense.
C’est si drôle parce qu’il suffit d’un coup bien placé et…
Le monde appartient aux femmes.

Alors, le coup qu’elle t’administre entre les jambes de sa jambe valide est puissant. Son amygdale joue son rôle.

Theodora fait ce qu’elle sait le mieux faire : survivre.

Le deuxième coup, tandis qu’elle te voit pâlir de douleur devant ton phallus malmené, c’est son poing sur ton nez. Elle ne sait pas vraiment si elle entend un craquement mais c’est suffisant pour que tu t’éloignes. Elle en profite alors que son esprit est remplit de douleur physique pour te pousser sur le lit et tenter de te désarmer à la main.

« Connard de sang-pur de merde ! » crache-t-elle tant métamophoriquement que physiquement à ta figure. « Tu te crois tout puissant hein ? »

Colère.
Douleur.
Vengeance.

Plus rien n’a de sens si ce n’est qu’elle doit le désarmer pour ensuite l’assommer et sortir d’ici.
Revenir en haut Aller en bas
Antarès Black
coalition sorcière
Antarès Black
crédits : @jenesaispas (imageprofil: 0stara)
face claim : Timothée Chalamet
pseudo : Kraeken
(tw) my body is a cage (Antarès) Ererffeefefef
études : Les couloirs de Poudlard l'ont vu grandir, la salle commune de Serpentard comme salle du trône. 1901 - 1908
particularité : (EMPOISONNE) Magie sans Baguette, dangereusement silencieux, au sourire meurtrier
(tw) my body is a cage (Antarès) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: (tw) my body is a cage (Antarès)   (tw) my body is a cage (Antarès) EmptySam 30 Mai - 17:28

Le gamin avait un rictus sur le visage, de ces métamorphoses pas terminées, entre l’enfant et l’adulte, entre l’ange et le démon. Un chantier en cours de travail, une catastrophe jusqu’à présent. Il enchainait les faux pas et les excès en tous genres, fruits d’années de privation, de torture et de frustration. Il connaissait l’enfer, il était au 12 square Grimmauld. Alaric était Hadès, Cerbères a ses côtés. Adela une Perséphone désabusée, qui se contentait de son sort sans même sortir au printemps. Et lui, il était une progéniture du couple maudit, un monstre des ténèbres. Et le démon se savait condamné, alors plus rien ne pouvait le retenir, il était déchaîné, profitant des quelques heures restantes de liberté avant que la laisse ne soit serrée à son maximum, marquant la peau du fils comme propriété du père.

Il était monstrueux,
sous ses airs angéliques.

Monstre qui se plaisait de sa condition, et quand il dardait ses iris enflammés sur la peau tendre de sa victime, il se sentait maître du monde une fois encore. Maître de son jeu, son propre jeu terrible dans lequel il était devenu brilliant. Alors il avait serré ses doigts sur le cou et ses griffes sur les plaies. Puis était venu le choc, la salope voulait se défendre, et alors que l’air venait à manquer, sous la surprise et la douleur d’un coup bien placé, sous le choc de l’homme touché sur sa virlité, ce moment particulier où il se retrouve impuissant, perdant toute la mesure de sa grandeur. Ne devenant qu’imbécile plié en deux sujet aux folies de la harpie. Elle suivait le tout d’un coup sec sur le nez, le craquement avait été plus net que la douleur, qui se perdait un peu dans un corps habitué à être malmené. Pourtant, il titubait quand même, et la chienne en profitait pour se jeter sur lui, alors qu’il tombait en arrière sur ce lit misérable qu’il tachait déjà de son carmin pur. Il sentait la furie plus qu’il ne l’entendait parler, les mots se perdaient un peu dans l’euphorie particulière du moment. D’un coup de pied, il parvenait a s’extirper de sa prise, sa baguette pourtant arrachée des mains il se retrouvait au sol et désarmé. Il se mit donc à rire, apportant ses mains a son visage pour essuyer le sang, le visage levé pour réduire le flux “Oh et c’était quoi ton plan après ? Tu vas tuer un sang-pur ? Ton sort sera pire que l’arène.” De tout point de vue, il était terminé. L’échec et mat, il était à sa mercie. Pourtant il se relevait, et avant qu’elle ne puisse agir, sa main tendue vers elle, il dévoilait son secret trop bien gardé, Incarcerem Des lianes qui jaillissaient du sol pour attacher les poignets de la demoiselle sur son lit de fortune, la baguette roulant des doigts “Accio” Le bois volant entre ses doigts, rejoignant son fourreau, pourtant c’était son propre poing qui s’abattait sur la jeune femme, un coup sec dans l’arcade dont le sang commençait déjà à couler. “Episkey !” Le sort était efficace, la blessure se refermant. “Non non, tu vois avec Susie je suis allé beaucoup trop vite. Je n’ai pas vraiment eu le temps d’apprécier notre tête a tête vois-tu. Je compte bien faire les choses différemment cette fois.” Il s’accroupissait alors face a elle. glissant sa main sur sa joue. “Je vais me faire un plaisir de t’entendre couiner sale sang-de-bourbe.” restant accroupis, il s’éloignait légèrement, posant une main au dessus du genoux droit de la demoiselle, le maintenant au sol avec un sourire carnassier comme plaie sur le visage. l'immobilisant de son poids pour éviter que l’autre ne décide de lui mettre un coup de tête, comme la sauvage qu’elle était, crachant devant elle il pointait sa baguette sur sa cuisse droite, quelques diffindos plus tard, le tissus avait fait place a quelques traces rouges. Le gamin s’approchait alors, immobilisant la jambe de la femme avec son poid, il glissait ses doigts sur la peau dénudée. “Je vais laisser un petit message à ta maîtresse. Je suis sûr qu’elle va adorer. et puis ça vous fera un point commun, je lui en ai laissé un aussi !” Il glissait alors ses doigts sur la carne déchirée, remontant jusqu’à l’orée de son intimité, il arrêtait le mouvement, approchant doucement ses lèvres de la peau féminine pour y déposer un baiser léger, lui arrachant un nouveau sourire avant de lever les yeux vers la demoiselle. Il pouvait la prendre, il pouvait la faire sienne sans qu’elle ne puisse réagir, le pouvoir au bout des lèvres, entre les doigts qui venaient caresser la carne sensible de la demoiselle.   “Non...non...je ne suis pas de ce genre là. De toute façon un déchet dans ton genre ne pourrait pas me faire bander”

Il tenait alors sa baguette entre ses doigts, le bout du bois brillait légèrement alors qu’il traçait de multiples coupures quelques lettres sur la peau souillée de carmin. Chaque lettre plus profonde que les autres, souvent repassant sur les mêmes blessures pour laisser couler l’ichor abondant, arrachant des cris et grognements de douleur de la captive, lui se concentrait sur son oeuvre, une marque qui resterait suffisamment longtemps pour que Susan s’en souvienne, qu’elle soit marquée du souvenir d’Antarès. Chaque cri pourtant emportait Antarès dans un autre monde, doux parfum de sang et de sueur sous ses mains, il se mordait les lèvres pour calmer ses instincts prédateurs, atteignant l’extase peu a peu sous les tremblements violents de celle qui tentait toujours de se défendre. Il devenait artiste sur une toile déjà abimée, d’anciennes cicatrices qu’il pouvait apercevoir, de celles qui avaient guéries a certaines plus anciennes, toutes gueules béantes pour laisser s’échapper le liquide infecté qui lui servait de sang. Il se redressait alors, son chef d’oeuvre terminé, passant le dos de sa main sur son front, laissant s’y imprégner une marque du sang de la gamine, il laissait s’échapper un léger rire satisfait “Lis-le…” L’ordre claquait, stricte et violent. Sous les tremblements des nerfs qui lachent entre deux sanglots, le mot Black en carmin sur la peau, déchiré dans la chaire, dessiné dans la peau. Souvenir éternel de son passage ici, du fléau qui tomberait bientôt sur les Umbridge et tout ceux qui oseraient s’élever face a la Noble et Très Ancienne maison des Black. Qu’ils viennent avec piques et flambeaux, il était le gardien des portes, le chien méchant qui attendrait dans l’ombre qu’on ose approcher pour refermer sa gueule virulente sur les corps blafards de ces chiennes mal-baisées.

Revenir en haut Aller en bas
https://forthegreatergood.forumactif.com/t415-madness-antares-bl
Dagmar Koren
fresh muggle of bel air
Dagmar Koren
crédits : avatar (loudsilence)
face claim : meryl streep
pseudo : guimauve
études : Poudlard, Poufsouffle, années 1856-1862. Aucune insigne de préfète sur sa poitrine.
particularité : demi-vélane, beauté trompeuse tantôt bénédiction, tantôt malédiction.
(tw) my body is a cage (Antarès) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: (tw) my body is a cage (Antarès)   (tw) my body is a cage (Antarès) EmptyVen 5 Juin - 14:39

tw: insultes, sang, torture physique, graphique, entre autres, vous êtes avertis

Couille molle.
Scrout à pétard.
Petit con de merde.

Elle va te tuer. Sur la tête de ses frères, elle va te tuer. Ça suffit. Ça suffit de se faire maltraiter. Elle était libre.
Libre, putain.
Ils n’avaient plus le droit de cela et quand bien même était-elle une sous merde pour toi… En réalité, si tu le pouvais. Et ici, dans son enfer, personne ne viendrait jamais l’aider. Elle avait compris depuis bien longtemps que de cet enfer elle n’en ressortirait que les deux pieds devants d’une façon ou d’une autre. Mais elle ne peut pas accepter. Elle ne peut pas. Theodora est entre deux eaux. Deux eaux de violence. Celui de l’arène où tout se rejoue, celui de cette pièce où elle veut le tuer.

Souffle coupé par le coup de pied et Theodora est obligée de se décaller.

Elle veut te couper les couilles.
Elle veut t’arracher les yeux, te couper les oreilles, arracher ta langue.
Elle veut te trainer telle Achille autour de l’arène, par les pieds jusqu’à ce que tu pourrisses.
Elle veut te briser la nuque et elle sait qu’elle le pourrait sans l’ombre d’une hésitation.

Subitement, sa liberté lui semble bien futile. A quoi bon si c’est pour se faire maltraiter ? A quoi bon si c’est pour se faire torturer ? Elle a le regard noir du meurtrier et elle sait qu’elle ne va pas s’arrêter si tu ne fais rien. C’est une question de vie ou de mort. Et c’est une survivante, Theodora. Quoiqu’on en dise.

Le sang a une belle couleur sur ta gueule. Le rouge carmin te va bien. Elle voudrait en voir plus, en mettre plus, t’arracher les joues pour te faire un beau sourire, surtout quand tu ris comme tu le fais.

« Oh et c’était quoi ton plan après ? Tu vas tuer un sang-pur ? Ton sort sera pire que l’arène. »

C’est elle qui éclate de rire, d’un rire dément, lui crachant presque au visage.

« Parce que tu crois que j’en ai quelque chose à foutre ? »

La verve claque dans les airs. Sa vie ? Elle ne vaut plus rien. Ne comprends-tu pas ? Vous avez gagné. Vous avez gagné à lui faire penser qu’elle n’était plus qu’un pion, sacrifiable surtout, bon pour les jeux, bon à être baisée aussi si Graal Croupton avait voulu faire son sort autre. Vous avez gagné à lui faire penser qu’elle n’était plus qu’une machine à tuer et dans le fond c’est ce qu’elle est, c’est ce qu’elle a toujours été. Il aura simplement fallu l’arène pour qu’elle ne l’admette, s’en rende compte. Alors être tuée pour s’être défendue ? Mais mon dieu, qu’est-ce qu’elle en avait à faire ? Elle préférait crever en martyr et en essayant de se battre que de se laisser faire.

Prête à te ré asséner un coup, elle ne s’attendit pas à ce que tu fis. Quand les cordes la serrent et l’entravent, elle a subitement peur de ce que tu vas faire. Mais elle ne cesse jamais de se débattre tentant de lui donner un coup de pied.

« CONNARD DE… »

Ton coup de poing l’assomme car sa tête vient cogner contre le rebord du lit de fortune. Quelques instants, le monde cesse de tourner et son regard se voile, le noir se fait dans son regard.

Elle voudrait rester là, toujours assomée, inconsciente. C’est plutôt que la réalité.

Combien de temps reste-t-elle vaseuse ?
Elle n’en sait rien mais c’est le sang chaud sur son arcade qui disparait.

« Non non, tu vois avec Susie je suis allé beaucoup trop vite. Je n’ai pas vraiment eu le temps d’apprécier notre tête a tête vois-tu. Je compte bien faire les choses différemment cette fois. »

Theodora relève son regard sur toi. Tu connais Susan et de toute évidence, il s’est passé quelque chose entre vous. Theodora n’est au courant de rien et ne comprend pas vraiment pourquoi tu es là. Mais elle sait une chose : elle va payer pour quelque chose qui se passe entre vous deux.

Pur plaisir sadique de torturer.
Mais jusqu’où vas-tu aller ?

Que ressent-elle ?
De l’angoisse ?
De la peur ?
De la colère ?
De la tristesse ?
Tout cela à la fois ?

De la révolte.

Alors, elle se débat encore, surtout quand il s’accroupit. Impossible de se défendre avec ses mains, elle tente de te mordre la main, sans succès.

« Je vais me faire un plaisir de t’entendre couiner sale sang-de-bourbe. »

L’horreur passe dans son regard et alors, tandis qu’elle se débat, refusant malgré tout de céder et d’appeler à l’aide, quelque chose de naturel revient.

Père, qui est aux cieux, que ton nom soit sanctifié,


Bientôt, ton poids l’oblige à reste immobile. Sentir les tissus se déchirer au niveau de sa jambe blessée lui donne envie d’hurler. Non, non, non, tu ne vas quand même pas …

que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.


« Je vais laisser un petit message à ta maîtresse. Je suis sûr qu’elle va adorer. Et puis ça vous fera un point commun, je lui en ai laissé un aussi ! »

Susan est blessée ? Impossible pourtant de chercher plus loin. Elle arrête subitement de se débattre, comprenant qu’elle ne peut plus rien faire contre toi. Alors, elle vient fermer les yeux. Ton contact sur sa peau dénudée et intime lui donne envie de vomir mais elle inspire fortement pour ne pas céder à cette envie

Et elle récite dans sa tête.

Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.


Tu embrasses et elle frémit de dégoût, espère que tu ne vas pas faire ce qu’elle croit que tu vas faire. Elle ose alors croiser ton regard. Son regard est rempli de haine. Rempli d’horreur aussi.

Elle te tuera.
Elle te tuera comme elle les a tous tués avant toi.

« Non...non...je ne suis pas de ce genre là. De toute façon un déchet dans ton genre ne pourrait pas me faire bander »

Soulagement ?
Elle préférait que tu la tortures physiquement, définitivement. Parce qu’elle savait qu’elle pouvait vivre avec la douleur physique. Elle était infirme maintenant. Cela ne lui faisait pas peur. Cela ne lui faisait plus peur après ce qu’elle avait traversé.

Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.


Et alors, tu commences ton chef d’œuvre sur sa peau de porcelaine.

B
L
A
C
K

Elle hurle.
Elle hurle de douleur et pleure car elle ne peut pas faire autrement. Probablement qu’on l’entend. Probablement qu’on l’entend mais on ne fait rien, on n’intervient pas. Alors, chaque lettre qui s’inscrivent dans sa peau, elle les sent.

Et dans sa tête, elle prie.

Et ne nous laisse pas entrer en tentation mais délivre-nous du Mal.


Elle prie que son dieu vengeur face crever le païen que tu es.
Elle prie que cette torture puisse racheter ses péchés à commencer par le meurtre de son amie.
Elle prie que ça s’arrête.
Elle prie pour sa vie contre toute attente.

Elle se demande si elle perd connaissance avec la douleur. Elle se demande si elle n’est pas ailleurs non plus. Son enfer est là, bien présent et quand ce sera terminé, elle sera une nouvelle âme. Quand ce sera terminé, elle sera baptisée. Par le sang.

Ca s’arrête subitement.
Tout du moins les petits coups qui lacèrent sa peau. Maintenant, ça la lance. Maintenant, ça la pique. Elle rouvre les yeux difficilement, la tête complètement déphasée par la douleur.

« Lis-le. » dis-tu dans un rire.

Elle se penche alors, ne sait pas bien ce qu’elle fait et quand elle voit le nom, elle éclate de rire d’un rire fou, rempli de nervosité, de peur, de colère, de rage, de haine, de douleur surtout.

« C’est moche… » siffle-t-elle avant de faire retomber sa tête en arrière.

Qu’il continue.
Qu’il continue, elle le méritait. Pour tous ceux qu’elle avait tué. Pour ce bébé qui ne verrait jamais le jour. C’était son enfer et Antarès Black la châtiait.

Amen.
Revenir en haut Aller en bas
Antarès Black
coalition sorcière
Antarès Black
crédits : @jenesaispas (imageprofil: 0stara)
face claim : Timothée Chalamet
pseudo : Kraeken
(tw) my body is a cage (Antarès) Ererffeefefef
études : Les couloirs de Poudlard l'ont vu grandir, la salle commune de Serpentard comme salle du trône. 1901 - 1908
particularité : (EMPOISONNE) Magie sans Baguette, dangereusement silencieux, au sourire meurtrier
(tw) my body is a cage (Antarès) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: (tw) my body is a cage (Antarès)   (tw) my body is a cage (Antarès) EmptyMer 10 Juin - 21:16

Les cris.
Les cris toujours plus fort.
Elle couinait la truie sous les doigts experts de son épouvantard d’une journée. Il laissait couler la violence, il n’en avait plus rien à faire, plus envie, plus besoin de se contrôler. Avant que la foudre ne lui tombe sur la tête il entraînerait la catin dans sa chute. Message à Susan. Don’t fuck with the Black. Parce que la guerre allait exploser, et dans cette guerre, Théodora serait son arme. S’il avait vu juste, s’il avait raison, alors toucher à Templer provoquerait suffisamment la salope pour qu’elle vienne à lui. Et il voulait qu’elle vienne à lui. Qu’elle se torde entre ses griffes une nouvelle fois, parce qu’il avait raison, il le savait, et il brûlait d’envie de le prouver. Et il allait le montrer, dans ce travail dans lequel il excellait, apporter discorde et chaos, briser les limites du convenable, tenter toujours plus de combattre la folie en s'y glissant encore un peu, entouré des baisers calmes des ténèbres, ses noirceurs devenant une habitude, une identité dans laquelle il se sentait finalement respirer.

Traître Le mot qui se répétait dans sa tête, et un jour le monde saurait, et ce jour là, ce serait Antarès Black qui creusait la tombe des Umbridge. Et leur descente aux enfers commençait ce jour là, dans cette cellule, le baiser dangereux sur la cuisse encore rouge, le carmin qui coulait pour couvrir les doigts fins du tortionnaire. Et il écoutait les cris, doux venin qui faisait courir des frissons sur son épiderme, un goût dans l’air, un goût qui lui plaisait, dans lequel il se complaisait, ce mélange de rouille et de sueur. Alors il s’était appliqué à la faire crier, à inscrire son message, suffisamment profondément dans la chaire, suffisamment visible pour qu’elle ne puisse le rater si elle s’aventurait sur les jambes de la sang-de-bourbe.

Il observait l’oeuvre, il était fier l’artiste, le maestro signant son canevas encore trop saint à son goût. Il provoquait, le serpent, crachant son venin avec des mots tranchants, voix suave et libidineuse, c’était ça son plaisir, c’était ça qui l’intéressait, la voir se tordre sous ses ongles, il était mauvais, il le savait, il n’arrivait plus à le contrôler, tombé trop bas, il avait goûté au fruit interdit, il était son bourreau, son rappel cuisant de ce qu’elle était avant tout. Une proie. Et Antarès prenait son pied, a la voir haleter sous la douleur, a voir le carmin s'échapper dans une course agréable. La langue qui voyageait intrépide sur des lèvres tremblantes, réclamant leur dû, réclamant la souffrance comme nourriture.

« C’est moche… »

Et il lâchait un rire, un de ces rires qui glace le sang, qui résonne dans les os comme les cris des damnés aux portes des enfers, parce que c'était là qu'il la conduirait aujourd'hui, entre les bras doux de lucifer, l'ange qui la récupérerait pour lui rappeler que le monde est mauvais, susurrant a ses oreilles quelques beautés passgères. se tordant légèrement en la regardant. Elle était particulière, elle avait une saveur différente celle là, et il s’approchait, les doigts agrippant sa mâchoire pour la forcer a regarder son bourreau, phalanges blanchies sur la peau rougie de la gamine, il coinçait ses yeux dans les siens, sourire mauvais sur les lèvres.

”Dans ce cas ça va avec le reste.” Lâchant la belle en tapotant sa baguette sur sa main libre. Il se tournait vers elle, l’If pointé sur la sang-de-bourbe crucio, sourire aux lèvres alors qu’elle se tordait de douleur avant de briser le sortilège il s’accroupissait face a elle. ”Maintenant, je veux tout savoir sur ta relation avec Susan Umbridge. Tout, dans les moindres détails. Je veux savoir pourquoi ton nom es le seul qu’elle a sorti.” Il souriait doucement, levant le visage de la femme avec le bout de sa baguette ébène. ”Tu n’es pas obligée de répondre, mais j’ai tout mon temps. Toi en revanche, j’ai laissé glisser une rumeur selon laquelle j’étais venu récupérer ton corps, tu sais à quel point les rumeurs vont vite. La championne de l’arène Théodora Templer succombe à ses blessures. Je suis sûr qu’à Ste Mangouste Susan ne tardera pas à en entendre parler pas toi ? Il avait un sourire léger sur les lèvres, il ne demandait rien de plus que des informations dont elle disposait. Il voulait savoir à quel point la Umbridge était une dégénérée.

Elle parlerait.
Ou pas

Et si elle ne parlerait pas, elle couinerait sous les coups de l'artiste. Il voulait danser avec elle encore quelques instants, profitant du moment, profitant de l'intimité, de ce lien qui maintenant les unissait, qui coulait dans ses veines et venait tâcher les mains du bourreau. Une entente solennelle, qu'il ne quitterait jamais ses souvenirs, souillés par sa présence sur son épiderme encore fragile. Alors il observait, il attendait a vrai dire, se demandait peut-être si elle allait oser lui faire le plaisir d'affronter le monde, de se tenir face au ras de marée sans craindre la douleur du monstre qui n'hésiterait pas a s'abattre sur elle.
Revenir en haut Aller en bas
https://forthegreatergood.forumactif.com/t415-madness-antares-bl
Dagmar Koren
fresh muggle of bel air
Dagmar Koren
crédits : avatar (loudsilence)
face claim : meryl streep
pseudo : guimauve
études : Poudlard, Poufsouffle, années 1856-1862. Aucune insigne de préfète sur sa poitrine.
particularité : demi-vélane, beauté trompeuse tantôt bénédiction, tantôt malédiction.
(tw) my body is a cage (Antarès) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: (tw) my body is a cage (Antarès)   (tw) my body is a cage (Antarès) EmptyDim 14 Juin - 9:48

tw : torture, violence physique, mention de suicide, langage grossier/cru, vous êtes avertis.

Douleur. Horreur. Malheur.

C’est un cauchemar qui ne s’arrête jamais. L’arène est son enfer et elle est un ange auquel on a coupé les ailes. Elle ne pourra plus jamais voler, elle qui était pourtant prête à atteindre les Cieux célestes. Elle était belle avec ses ailes, elle était lumineuse. En cet instant, elle est éteinte. En cet instant, il l’étouffe, la tue, la torture avec un plaisir indescriptible. C’est écrit sur son visage. C’est ce putain de sourire sur ses lèvres qu’elle a envie d’arracher, de cogner jusqu’à ce qu’elles explosent. Ce visage qu’elle veut déformer jusqu’à ce qu’il ne reste plus que du sang, plus que de la bouillie. Ce petit con qu’elle frappera jusqu’à ce que ses propres phalanges explosent.

Mais elle ne peut rien faire.
Elle ne peut rien faire si ce n’est subir le châtiment qu’elle pense mériter.

Elle le revoit.
Elle revoit le corps de Proserpina.
Elle la revoit dans ses bras. Elle était belle Proserpina. Elle était pleine de bonté aussi.

Ton pauvre bébé… ton pauvre bébé…

Autre image, celle du dernier adversaire qu’elle a vaincu. Dans ses yeux, elle la voit, cette lueur. Elle a la même dans le regard bien que son regard soit éteint. Elle voit la flamme de l’envie de vivre. Puis autre arrêt sur image : c’est son regard vide de vie qu’elle voit et cette odeur de chaire calcinée qui lui donne envie de vomir.

Un rire vient interrompre le fil de pensées, le fil de souvenirs d’une exactitude effrayante. Theodora rouvre alors les yeux difficilement, la douleur lui brûlant le regard, la jambe… Elle a l’impression de ne plus la sentir, de tout sentir aussi. Les doigts qui serrent sa mâchoire dirigent son visage et elle souffle… Veut mordre mais il serre trop, le gamin.

« Dans ce cas ça va avec le reste. »

Il la lâche et la tête de Theodora repart en arrière. Son souffle court… Et c’est alors que la douleur commence.

Horri
Ble
Dou
Leur

Nerfs qui lâchent

Son système nerveux en feu. Son cerveau qui interprète des messages faux. Son centre de la douleur en alerte.

Elle
Hurle

Elle hurle comme elle n’a jamais hurlé à en glacer le sang. Elle hurle et croit qu’elle va mourir, que son cœur va lâcher. Elle hurle, elle hurle, elle hurle.

Et puis ça s’arrête comme c’est arrivé, c’est-à-dire subitement.

Theodora a l’impression qu’elle n’est plus vraiment là. Theodora a l’impression qu’elle a un million d’aiguille dans le corps et qu’on lui lacère la jambe. Elle gémit de douleur, souffle, a du mal à ouvrir les yeux. Que son corps lâche enfin. C’est tout ce qu’elle veut. Est-ce un suicide que de vouloir que son cœur s’arrête là, maintenant, tout de suite ? Le son a du mal à se recalibrer. Theodora grogne un peu en le voyant apparaitre dans son champ de vision trouble.

« Maintenant, je veux tout savoir sur ta relation avec Susan Umbridge. Tout, dans les moindres détails. Je veux savoir pourquoi ton nom es le seul qu’elle a sorti »

Parce qu’elle a sorti son nom ?
Pour quelle raison ?

Theodora ne comprend rien. Theodora a été enfermée dans l’arène. Elle ne comprend rien à ce que ce gamin veut si ce n’est qu’il est un petit pervers qui doit penser que deux femmes qui s’aiment c’est dégueulasse et que ça doit pourrir en enfer. Sauf qu’elle, elle y est en enfer, depuis longtemps déjà.

« Tu n’es pas obligée de répondre, mais j’ai tout mon temps. Toi en revanche, j’ai laissé glisser une rumeur selon laquelle j’étais venu récupérer ton corps, tu sais à quel point les rumeurs vont vite. La championne de l’arène Théodora Templer succombe à ses blessures. Je suis sûr qu’à Ste Mangouste Susan ne tardera pas à en entendre parler pas toi ? » »

Elle allait donc mourir ici, dans cette pièce. C’est ainsi. C’était ainsi qu’allait se terminer sa vie. Elle n’aurait même pas un enterrement digne de ce nom. Une putain de fausse commune.
Parce qu’elle n’avait rien à lui donner en réalité. Le plus drôle ? Il ne s’était jamais rien passé entre Susan et elle, rien si ce n’est des lettres échangées. Rien, si ce n’est un amour qu’elles n’avaient jamais pu mettre au grand jour, ni même assumer. Surtout pas elle, Theodora qui luttait avec son homosexualité et sa foi.

Mais un rire la prit.
Un rire sifflant de douleur. Grimace. Sa tête retombe en avant, son menton sur sa poitrine. Elle rit tout doucement la voix cassée. Cheveux blonds qui retombent sur son visage.

« Petit… » commença-t-elle. Elle s’arrête et redresse la tête. Difficile d’être consciente. « con… » Ses yeux se ferment. « Honnêtement ? On n’a plus aucune relation… » Elle veut rire, sardonique, mais tousse un peu. Pense qu’elle a du sang dans la bouche, peut être à cause du crucio. « J’ai pas vraiment le droit d’visite ici… » Ce qui était vrai. Elle n’avait plus eu le droit de sortir depuis le début des combats dans l’arène. Elle n’avait pas non plus vue Susan quand elle était au service de cette pétasse de Croupton. Alors de quoi parlait-il sincèrement ? D’avant ? Avant tout cela ?

« Tu peux me tuer… je m’en fiche. » souffle-t-elle, résolue. C’est tout ce qu’il obtiendrait d’elle parce qu’elle était prête à se laisser partir. Prête à abandonner une bonne fois pour toute. Elle n’avait après tout plus rien à perdre.

Au point où elle en était…

Elle était déjà morte, il l’avait dit lui-même. Il ne ferait que lui rendre service.
Revenir en haut Aller en bas
Antarès Black
coalition sorcière
Antarès Black
crédits : @jenesaispas (imageprofil: 0stara)
face claim : Timothée Chalamet
pseudo : Kraeken
(tw) my body is a cage (Antarès) Ererffeefefef
études : Les couloirs de Poudlard l'ont vu grandir, la salle commune de Serpentard comme salle du trône. 1901 - 1908
particularité : (EMPOISONNE) Magie sans Baguette, dangereusement silencieux, au sourire meurtrier
(tw) my body is a cage (Antarès) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: (tw) my body is a cage (Antarès)   (tw) my body is a cage (Antarès) EmptyDim 21 Juin - 17:10

TW: violence physique, violence psychologique, insultes, racisme, sexisme

Sourire démoniaque sur les lèvres, il s’empifrait de la détresse de la catin, il voulait faire durer le plaisir, prenant son pied en voyant son carmin couler, il n’avait pas besoin de plus que ça le gamin, juste nourrir la bête affamé, la créatures du tartare, l’enfer qu’il emportait avec lui partout où il allait, et c’était tombé sur elle, elle qui avait l’air ailleurs, de venir d’un autre temps, d’un autre monde, la sale sang-de-bourbe qui allait être autorisée a revenir dans la société sorcière, mais jamais, jamais elle ne sera une égale, jamais elle ne sera la bienvenue.

Et il se ferait un plaisir de le lui rappeler en temps voulu.

Et c’était ça qu’il voulait lui rappeler, qu’il voulait rappeler a Susan aussi, elle qui avait osé croire qu’elle était son égale. Elles n’étaient rien, rien que des dégénérés de raclures. Et il crachait volontiers sur sa carne abîmée son venin dangereux, il détestait chacun de ceux de son espèce, du plus profond de son âme, persuadé qu’ils seraient la chute des sorciers, et il n’avait aucune gêne à les ramener au ministère, et il savait qu’un jour il aurait le plaisir de la voir à nouveau.

Et alors elle avait rit, et lui avait levé les yeux au ciel, la langue glissant calmement sur ses lèvres, il s’accroupissait a nouveau, la main serrée sur l’If qui vibrait doucement de violence. Violence qui coulait dans son sang, dans ses veines pour l'avoir côtoyée et chérie tant de fois. Le fils des ténèbres qui brillait dans ses vices et sa folie, n'avait aucune honte de ses penchants dangereux, il s'y perdait volontiers.

« Petit…con… » Il souriait alors, ”C’est marrant elle a dit la même chose” Les lippes qui se retroussaient alors pour dévoiler les crocs aiguisés, il plantait ses yeux dans les siens. « Honnêtement ? On n’a plus aucune relation… » Il claquait alors sa langue sur son palet, peu satisfait de la réponse, claquant sa baguette sur ses doigts « J’ai pas vraiment le droit d’visite ici… » Le gamin passait nerveusement une main dans ses cheveux, il commençait à perdre patience, il était venu pour des réponses, et si Susan n’en avait donné aucune, celle-ci parlerait, et s’il devait faire saigner la truie pour cela, il le ferait sans hésiter, la gardant juste assez vive pour qu’elle puisse parler. « Tu peux me tuer… je m’en fiche. Il souriait alors, il la fixait, et il voyait presque sur son visage qu’elle avait accepté son sort, s’en était pathétique, il la croyait plus combative, après tout elle était sortie de cet enfer, pour tomber dans un nouveau, ce nouveau monde allait la bouffer. Elle ne serait jamais vraiment libre.

”Te tuer ? Pourquoi voudrais-je te tuer Templer ? Ca ne m’apporterait rien, non, je veux qu’elle te vois, qu’elle me vois a travers toi.” Il laissait glisser sa baguette sur la jambe de la sang-de-bourbe, la langue sortant doucement entre les lèvres il s’approchait, les mains serrant les cuisse sur des plaies ouvertes pour lui arracher un nouveau cri de douleur avant de relâcher la pression. ”Et puis te tuer ça serait trop facile, non, il marquait une pause, se glissant près de la demoiselle, ses mains glissant de ses cuisses à ses hanches et au creux de ses reins, les yeux brûlants de désir ”tu as peut-être gagné dans l’arène, mais la vraie arène pour toi, elle est là haut, dans un monde dans lequel, personne ne voudra de toi.” Il avait un sourire sur les lèvres alors que sa main venait saisir la mâchoire de l’autre. Son corps près du sien, s’étant glissé entre ses jambes, proximité vulgaire dont il se foutait royalement.

Il la regardait alors, le visage proche du sien. ”A chaque coin de rue quelqu’un voudra te voir crever. Tu es un rejet ma douce, une tare dans notre monde, et un jour tout ce que tu connais aura disparu. Et ce jour là, ce jour là je te tuerais.” Et ses lèvres venaient s’écraser brutalement sur celles de l’autre, ses dents attrapant la lèvre inférieur en la déchirant en se reculant rapidement. Riant aux éclats il la regardait alors, se mordant les lèvres rougies par le carmin de l’autre, le goût de métal sur la langue, les yeux brûlant d’un feu nouveau, entre désir et folie. Il pointait alors sa baguette sur la demoiselle, les liens serrant de plus en plus fort. le maléfice cuisant s’échappait alors de l’If, s’écrasant sur l’épaule de l’autre dans un doux sifflement. ”Qui es-tu pour Susan Umbridge. Qui étais-tu ? Je veux tout savoir.” Ses yeux brûlaient du feu des enfers, il était sa damnation, et un jour il serait sa fin, promesse qu’il faisait silencieusement sur l’étoile dont il portait le nom. Mais pour l’instant, elle était un accès, un message, un avertissement.
Revenir en haut Aller en bas
https://forthegreatergood.forumactif.com/t415-madness-antares-bl
Dagmar Koren
fresh muggle of bel air
Dagmar Koren
crédits : avatar (loudsilence)
face claim : meryl streep
pseudo : guimauve
études : Poudlard, Poufsouffle, années 1856-1862. Aucune insigne de préfète sur sa poitrine.
particularité : demi-vélane, beauté trompeuse tantôt bénédiction, tantôt malédiction.
(tw) my body is a cage (Antarès) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: (tw) my body is a cage (Antarès)   (tw) my body is a cage (Antarès) EmptyJeu 25 Juin - 14:04


tw : sang, violence physique, violence verbale, mention de mort, langage cru, connotations homophobes entre autre, vous êtes avertis.
Une renaissance. C’était comme cela qu’elle le voyait dans le fond. En sortant d’ici, peu importe que ce soit les deux pieds devant ou non, Theodora serait née à nouveau. Dans le sang. Dans les larmes. Dans la douleur. Comme lors d’une véritable naissance. Sa mère est devenue l’arène, cette grande arène qui a tué tant d’embryons et de ses bébés. Antarès n’est qu’un de ses instruments. Par le sang. Par la douleur. Par les cris, comme une première goulée d’air frais dans sa bouche comme le cri d’un premier né cherchant désespérément de l’air. Si elle meurt, elle irait ailleurs, en enfer probablement. Si elle vit, elle irait dans le monde extérieur comme lorsqu’un nouveau-né arrivait en ce bas monde. L’un dans l’autre, cela ne changerait strictement rien pour elle.

Alors, il peut la torturer.
La faire hurler encore et encore.
Elle ne lâchera pas le morceau.
Parce qu’elle n’avait plus rien à perdre.

« Te tuer ? Pourquoi voudrais-je te tuer Templer ? Ca ne m’apporterait rien, non, je veux qu’elle te vois, qu’elle me vois a travers toi. »

Il parle, encore et encore.
Ça ne se tait donc jamais ces machins-là ? C’est épuisant et Theodora a du mal à rester éveillée. Ce n’est que quand sa baguette vient appuyer sur ses cicatrices fraîches qu’elle hurle encore et semble reprendre conscience de ce qui se passer.

« Et puis te tuer ça serait trop facile, non, »

Le contact qui se crée est désagréable et Theodora voudrait le frapper pour le repousser. Elle n’en a pas la force, son corps semble ne plus répondre. Elle croise seulement son regard et dans la lueur de son regard, elle le voit. Le monstre, la bête, l’ombre.

« tu as peut-être gagné dans l’arène, mais la vraie arène pour toi, elle est là haut, dans un monde dans lequel, personne ne voudra de toi. »

Elle a envie de rire encore mais c’est plus un grognement qui sort de sa gorge. Qu’est-ce qu’il en sait de ce qu’il y a là haut ? Ce païen ? Cette merde ? Il brûlera comme l’hérétique qu’il est dans les limbes de l’enfer. Il sera dévoré par dix milles démons et ce qu’il a vécu sur cette Terre si tant était qu’il avait vécu quoique ce soit, ne serait rien comparé à ce que l’Enfer lui réserverait.

Elle sent son haleine putride contre sa bouche à elle, voit trouble. Il est bien trop proche et en temps normal, elle aurait sûrement voulu le repousser. Elle ne peut cependant pas, les mains attachées et le corps brûlant de souffrance.

« A chaque coin de rue quelqu’un voudra te voir crever. Tu es un rejet ma douce, une tare dans notre monde, et un jour tout ce que tu connais aura disparu. Et ce jour là, ce jour là je te tuerais. »

Elle n’a pas le temps de lui cracher à la gueule ni de lui rire au nez. C’est pourtant ce qu’elle aurait aimé faire. Tout ce qu’elle connaissait avait déjà disparu de toute façon. Qu’est-ce qu’il croyait ? Qu’elle allait retrouver une famille unie en sortant d’ici ? Ca n’a jamais été le cas, ça n’était plus le cas depuis qu’Ambrose était à l’abris. Elle n’a rien qui l’attend dehors. Même pas Susan dans le fond qui n’est pas venue la chercher elle-même. Les lèvres qui s’écrasent sur sa bouche lui donnent envie de vomir mais elle gémit de douleur quand elle sent les dents déchirer sa lèvre inférieure. Le sang, goût de fer et précieux de la vie, coule dans sa bouche, sur son menton. Ca lui fait mal et elle a l’impression qu’on lui chauffe les lèvres. Elle a vécu pire. Elle a vécu tellement pire à se prendre des coups de poing dans sur le visage dans les combats.

Theodora crache alors le sang qu’elle a dans sa bouche sur lui pour le faire cesser de rire mais en réponse eut droit à sentir les liens se resserrer sur ses poignets. Elle gémit encore de douleur, sentant la circulation sanguine de ses mains se faire moindre, devenir comprimée et les cordes lacérer ses poignets. Le maléfice cuisant qui s’en suivit ne fut qu’une caresse de plus sur son corps qui commençait à avoir l’habitude des signaux de douleur.

« Qui es-tu pour Susan Umbridge. Qui étais-tu ? Je veux tout savoir. »

Elle souffle longuement tant pour reprendre sa respiration que pour reprendre un peu de contenance. Elle pourrait dire la vérité et s’en serait terminé. Mais elle les connait les merdeux comme lui : il n’aimerait pas que cela se finisse trop vite alors qu’elle dise ou pas la vérité… Son esprit enflammé par la douleur commence doucement à se réveiller par l’adrénaline qui pulse dans son sang.

« Tu veux… » Elle crache sur le côté une gerbe de sang. « savoir quoi ? Qu’est-ce que tu imagines dans ton esprit de petit pervers ? »

Elle a un rire mauvais et crache encore le sang qui envahit encore sa bouche.

Spoiler:

Que son imagination s’emballe, consciente qu’elle jouait avec le feu aussi, consciente qu’elle mentait aussi : il ne s’était jamais rien passé entre elle et Susan, mais enfin, quelle différence pour lui ?
De toute façon, il avait déjà la réponse à sa question. Pourquoi continuer à la faire chier ? Elle allait finir par croire qu’elle avait de l’importance pour lui.

« Puis t’as l’air d’être devenu le meilleur pote de Susan. Je te conseille de lui demander directement… »

Elle rit encore.

« Qu’on soit amies ou amantes, pour ton esprit de petit sang-pur de merde, ça ne change pas grand-chose. Alors continue de faire joue joue une dernière fois et fout moi la paix si tu ne veux pas me tuer… » Elle ferme les yeux. « Au passage… t’as coupé la file, la prochaine fois, fais la queue comme tout le monde… »

@Antarès Black[/color]
Revenir en haut Aller en bas
Antarès Black
coalition sorcière
Antarès Black
crédits : @jenesaispas (imageprofil: 0stara)
face claim : Timothée Chalamet
pseudo : Kraeken
(tw) my body is a cage (Antarès) Ererffeefefef
études : Les couloirs de Poudlard l'ont vu grandir, la salle commune de Serpentard comme salle du trône. 1901 - 1908
particularité : (EMPOISONNE) Magie sans Baguette, dangereusement silencieux, au sourire meurtrier
(tw) my body is a cage (Antarès) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: (tw) my body is a cage (Antarès)   (tw) my body is a cage (Antarès) EmptyMer 15 Juil - 19:11

tw : sang, violence physique, violence verbale, mention de mort, langage cru, connotations homophobes entre autre, vous êtes avertis.  -
Spoiler:
fin
Revenir en haut Aller en bas
https://forthegreatergood.forumactif.com/t415-madness-antares-bl
Dagmar Koren
fresh muggle of bel air
Dagmar Koren
crédits : avatar (loudsilence)
face claim : meryl streep
pseudo : guimauve
études : Poudlard, Poufsouffle, années 1856-1862. Aucune insigne de préfète sur sa poitrine.
particularité : demi-vélane, beauté trompeuse tantôt bénédiction, tantôt malédiction.
(tw) my body is a cage (Antarès) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: (tw) my body is a cage (Antarès)   (tw) my body is a cage (Antarès) EmptyDim 26 Juil - 14:22

Spoiler:

RP TERMINE
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
(tw) my body is a cage (Antarès) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: (tw) my body is a cage (Antarès)   (tw) my body is a cage (Antarès) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
(tw) my body is a cage (Antarès)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
for the greater good :: miroir du rised :: Rps archivés-
Sauter vers: